Des préceptes de l’apprenti traducteur
Il ne faut pas remettre à Plutarque ce que l’on peut faire le jour même… voici ma conclusion à cette semaine de vacances, échantillon condensé de notre premier semestre. Chaque jour je me lève et allume, fébrile, mon ordinateur pour me plonger dans les Vies Parallèles de mon site préféré : Tradabordo. Chaque jour je découvre avec délectation le fragment auquel je vais me frotter tel un Lacédémonien, et qui me fera sortir de mon état de Béotien. Je traduis en mangeant des raisins de Corinthe… et un peu de foie gras, c’est la fête ! Je me jette Corps et Biens dans la spirale infernale de ma trad quotidienne, c’est ma came… Je traduis, avec amour et abjection, toujours… Je n’ai qu’une Morale, la recherche du mot juste. C’est mon fil d’Ariane. Je le suis dans le labyrinthe des mots de Tradabordo.
Laure Labat
1 commentaire:
Ça fait plaisir de lire une description aussi détaillée et aussi érudite des moments de délectation d'une traductrice heureuse. On serait presque jaloux !
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