Plateforme communautaire et participative de traduction espagnol / français ; français / espagnol – Université Paris Nanterre
lundi 8 mars 2010
Résultats du sondage : « La traduction est-elle 'l'art de la demi-mesure' ? »
Sur 17 votants, nous obtenons les résultats suivants :
Oui = 7 voix (47%) Non = 8 voix (52%)
Laëtitia aurait-elle voté plusieurs fois ? Non… allons donc ! Une chose est sûre, je lui laisse commenter ces résultats – si elle le souhaite.
1 commentaire:
Laetitia Sw.
a dit…
Mais voyons, quels sont ces soupçons ?! Non, je n'ai pas voté plusieurs fois : sur ce coup-là, je suis blanche comme neige ! Les résultats sont donc partagés... rien de plus normal ! Eh oui, ils sont le reflet de l'ambiguïté de l'expression "demi-mesure". En effet, nous avons, d'un côté, un versant positif : la traduction est un exercice de conciliation, de pondération... et de l'autre, un versant négatif : ainsi, celui-ci ne nous permettrait pas de réaliser quelque chose de "plein". En ce qui me concerne, j'ai voté "oui" car la traduction m'apparaît nécessairement comme un compromis. On ne pourra jamais tout rendre, dans une perfection qui ferait que notre texte traduit pourrait s'ériger en vérité. Il n'y a aucune traduction définitive. Décourageant ? Frustrant ? On peut le voir comme ça... En tous cas, c'est ce qui fait aussi tout le sel du métier de traducteur ! Je retiens la formule "demi-mesure " en ce sens : faire tout ce qui est en notre pouvoir, mobiliser tout ce qu'on a de pertinent sous la main (et dans la tête !) pour produire une traduction la mieux possible et non la mieux tout court !
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Mais voyons, quels sont ces soupçons ?! Non, je n'ai pas voté plusieurs fois : sur ce coup-là, je suis blanche comme neige !
Les résultats sont donc partagés... rien de plus normal ! Eh oui, ils sont le reflet de l'ambiguïté de l'expression "demi-mesure". En effet, nous avons, d'un côté, un versant positif : la traduction est un exercice de conciliation, de pondération... et de l'autre, un versant négatif : ainsi, celui-ci ne nous permettrait pas de réaliser quelque chose de "plein".
En ce qui me concerne, j'ai voté "oui" car la traduction m'apparaît nécessairement comme un compromis. On ne pourra jamais tout rendre, dans une perfection qui ferait que notre texte traduit pourrait s'ériger en vérité. Il n'y a aucune traduction définitive. Décourageant ? Frustrant ? On peut le voir comme ça... En tous cas, c'est ce qui fait aussi tout le sel du métier de traducteur !
Je retiens la formule "demi-mesure " en ce sens : faire tout ce qui est en notre pouvoir, mobiliser tout ce qu'on a de pertinent sous la main (et dans la tête !) pour produire une traduction la mieux possible et non la mieux tout court !
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