Pour notre projet « Lectures d'ailleurs », nous allons donc traduire quelques micro-nouvelles de l'Espagnol Agustín Martínez Valderrama (extraites de son recueil Sentido sin alguno) ; voici la première :
EL HOMBRE ELEFANTE
Me corté una oreja y salí de casa. En el ascensor coincidí con mi vecino y me preguntó qué había ocurrido. Le dije que fue un accidente, esquiando. El tipo del quiosco también se fijó. A él le expliqué lo del atraco a punta de navaja. Luego, en la cafetería, el camarero insistió. Se me cayó, respondí sin más. Al llegar a la oficina confesé que sufría un tumor. Funcionó. Hasta ella dijo que lo sentía y me besó en la mejilla. Tenía una voz bonita, olía bien y era más guapa aún de cerca. Unos días después todo volvió a ser como antes. Ayer me corté la otra.
Traduction temporaire :
(Manon / Nancy, vous ferez phrase après phrase… mais nous resterons sur ce post – ce sera plus simple)
Je me suis coupé une oreille et je suis sorti de chez moi. Dans l'ascenseur, je suis tombé sur mon voisin qui a voulu savoir ce qu'il s'était passé. Je lui ai dit que c'était un accident de ski. Le type du kiosque aussi a remarqué. À lui, je lui ai sorti le coup de l'agression au couteau. Ensuite, à la cafétéria, le serveur a insisté. Elle est tombée, me suis-je contenté de répondre. En arrivant au bureau, j'ai déclaré que je souffrais d'une tumeur. Ça a marché. Même elle, elle a dit qu'elle était désolée et m'a embrassé sur la joue. Elle avait une jolie voix, elle sentait bon et elle était encore plus belle de près. Quelques jours plus tard, tout est redevenu comme avant. Hier, je me suis coupé l'autre.
Je me suis coupé une oreille et je suis sorti de chez moi. Dans l'ascenseur, je suis tombé sur mon voisin qui a voulu savoir ce qu'il s'était passé. Je lui ai dit que c'était un accident de ski. Le type du kiosque aussi a remarqué. À lui, je lui ai sorti le coup de l'agression au couteau. Ensuite, à la cafétéria, le serveur a insisté. Elle est tombée, me suis-je contenté de répondre. En arrivant au bureau, j'ai déclaré que je souffrais d'une tumeur. Ça a marché. Même elle, elle a dit qu'elle était désolée et m'a embrassé sur la joue. Elle avait une jolie voix, elle sentait bon et elle était encore plus belle de près. Quelques jours plus tard, tout est redevenu comme avant. Hier, je me suis coupé l'autre.
***
PAISAJE ABSTRACTO CON HOMBRE, PERRO Y PÁJAROS
El hombre pasea a un perro que no es un perro sino un trozo de aire con forma de perro. El trozo de aire con forma de perro corre raudo y veloz tras unos pájaros que levantan el vuelo. Los pájaros no son de aire sino de pájaro. El hombre sujeta fuerte a la forma de perro en trozo de aire. Pero en una de éstas se le escapa el aire al perro en forma de trozo. El hombre grita. La forma huye. El aire vuela. El trozo desaparece. Y el perro que no es un perro sino un trozo de forma en aire desaparece, vuela, huye. Dejando al hombre que no es un hombre sino una forma de aire sin trozo de perro solo.
Traduction temporaire :
L'homme promène son chien qui n'est pas un chien mais une portion d'air en forme de chien. La portion d'air en forme de chien court, impétueuse et véloce, derrière des oiseaux qui prennent leur envol. Les oiseaux ne sont pas faits d'air mais d'oiseau. L'homme tient fortement la forme de chien en portion d'air. Mais soudain, l'air échappe au chien en forme de portion. L'homme crie. La forme s'enfuit. Et le chien, qui n'est pas un chien, mais une portion de forme faite d'air, disparaît, s'envole, s'enfuit. Laissant l'homme, qui n'est pas un homme, mais une forme d'air sans portion de chien, seul.
PAYSAGE ABSTRAIT AVEC UN HOMME, UN CHIEN ET DES OISEAUX
L'homme promène son chien qui n'est pas un chien mais une portion d'air en forme de chien. La portion d'air en forme de chien court, impétueuse et véloce, derrière des oiseaux qui prennent leur envol. Les oiseaux ne sont pas faits d'air mais d'oiseau. L'homme tient fortement la forme de chien en portion d'air. Mais soudain, l'air échappe au chien en forme de portion. L'homme crie. La forme s'enfuit. Et le chien, qui n'est pas un chien, mais une portion de forme faite d'air, disparaît, s'envole, s'enfuit. Laissant l'homme, qui n'est pas un homme, mais une forme d'air sans portion de chien, seul.
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SIMETRÍA
Un lado de mi cuerpo siempre fue mayor que el otro. Un ojo, una oreja, media nariz, parte de la boca, un brazo y una pierna eran por naturaleza distintos a sus afines. Incluso un cojón, con perdón, lucía más gordo y peludo que su análogo. En un principio, esta pequeña anomalía nunca me supuso ningún contratiempo. Podía montar en bicicleta, hacer el amor con Beatriz, bañarme desnudo en el río... Mi asimetría sólo se apreciaba al andar, dado que mi cuerpo tendía a inclinarse y bascular hacia el costado más recio. Por lo demás, todo era perfecto. Hasta el día que irrumpieron en casa unos soldados y constataron que mi flanco izquierdo y derecho no se correspondían. Quizá por ello me sacaron a rastras, me pusieron contra un muro y dispararon. Quizá.
Traduction temporaire :
SYMÉTRIE
Un côté de mon corps a toujours été plus fort que l'autre. Un œil, une oreille, une narine, une partie de la bouche, un bras et une jambe étaient par nature différents de leurs semblables. Même une de mes couilles, pardon, paraissait plus grosse et plus poilue que son binôme. Au début, cette petite anomalie ne m'a jamais causé le moindre contretemps. Je pouvais rouler à vélo, faire l'amour avec Beatriz, me baigner nu dans la rivière… Dans la mesure où mon corps avait tendance à pencher et à basculer vers le côté le plus vigoureux, mon asymétrie se remarquait seulement quand je marchais. Pour le reste, tout était parfait. Jusqu'au jour où des soldats ont fait irruption chez moi et ont constaté que mes flancs gauche et droit étaient disproportionnés. C'est peut-être à cause de ça qu'ils m'ont traîné dehors, m'ont plaqué contre un mur et ont tiré. Peut-être.
***
GLOBALIZACIÓN
Cogí una bolsa de plástico. Una bolsa de plástico cualquiera, de esas que te dan en el economato. Me la puse en la cabeza y le hice dos agujeros a la altura de los ojos, uno en la nariz y otro en la boca. Luego la anudé fuerte a mi cuello, no fuera a ser que viniera una ráfaga de aire y se la llevara volando. Una vez listo, salí a la calle a dar una vuelta. Y mientras paseaba tranquilamente, descubrí que todo el mundo llevaba una bolsa de plástico en la cabeza. Una bolsa con dos agujeros a la altura de los ojos, uno en la nariz y otro en la boca. Una bolsa de plástico cualquiera, de esas que te dan el economato.
Traduction temporaire :
J'ai pris un sac plastique. Un sac plastique quelconque, un de ceux qu'on nous donne à la coopérative. Je me le suis mis sur la tête et j'y ai fait deux trous au niveau des yeux, un pour le nez et un autre pour la bouche. Après, je l'ai bien attaché autour de mon cou, au cas où il y aurait une rafale de vent qui le ferait s'envoler. Une fois prêt, je suis sorti dans la rue faire un tour. Et tandis que je me promenais tranquillement, je me suis rendu compte que tout le monde portait un sac plastique sur la tête. Un sac avec deux trous au niveau des yeux, un pour le nez et un autre pour la bouche. Un sac plastique quelconque, un de ceux qu’on nous donne à la coopérative.
Traduction temporaire :
MONDIALISATION
J'ai pris un sac plastique. Un sac plastique quelconque, un de ceux qu'on nous donne à la coopérative. Je me le suis mis sur la tête et j'y ai fait deux trous au niveau des yeux, un pour le nez et un autre pour la bouche. Après, je l'ai bien attaché autour de mon cou, au cas où il y aurait une rafale de vent qui le ferait s'envoler. Une fois prêt, je suis sorti dans la rue faire un tour. Et tandis que je me promenais tranquillement, je me suis rendu compte que tout le monde portait un sac plastique sur la tête. Un sac avec deux trous au niveau des yeux, un pour le nez et un autre pour la bouche. Un sac plastique quelconque, un de ceux qu’on nous donne à la coopérative.
***
ACÚFENOS
Juan y Luis se sientan cada día en el mismo banco distinto. Mientras toman el sol, Juan – que en realidad no se llama Juan – le pregunta a Luis por su esposa. Luis – que tampoco es Luis – le contesta que la difunta está bien, algo pachucha, eso sí, y con los achaques propios de la edad, pero bien al fin y al cabo. Juan asiente con la cabeza y le dice que más o menos como su mujer, que también murió hace algún tiempo a pesar que la tienen frita los zumbidos en el oído, los huesos y últimamente anda un poco desganada, sin apetito. Luego suelen hablar largo y tendido de los hijos que fallecieron y a los que apenas ya ven porque viven muy lejos de aquí, en la capital. De los nietos que no tienen y a los que quieren con locura. Y de la guerra, maldita guerra, en la que combatieron cuando aún ni siquiera habían nacido. Entretanto, el sol que nunca llegó a salir se pone y cada uno tira por su lado, por donde no vino. Siempre en idénticas direcciones opuestas. Según el banco, según el sol, según el día.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires :
Juan et Luis s’assoient chaque jour sur leur banc respectif. Pendant qu'ils prennent le soleil, Juan – qui, en réalité, ne s’appelle pas Juan – demande à Luis des nouvelles de son épouse. Luis – qui n'est pas non plus Luis – lui répond que la défunte va bien, quoi qu'un peu patraque et gênée par les troubles liés à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal. Juan acquiesce d'un signe de tête et lui répond que c'est à peu près pareil pour sa femme – elle aussi morte il y a quelque temps –, même si elle est enquiquinée par des bourdonnements dans l'oreille et par ses os, et même si, dernièrement, elle n’a goût à rien et n'a plus guère d'appétit. Ensuite, ils ont l'habitude de parler longuement de leurs enfants qui sont décédés et qu'ils ne voient plus beaucoup car ils vivent très loin de là, à la capitale. De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. Et de la guerre, maudite guerre, durant laquelle ils ont combattu quand ils n’étaient encore même pas nés. Pendant ce temps, le soleil qui n'est jamais parvenu à se lever, se couche et chacun part de son côté, par là où il n’est pas venu. Toujours vers les mêmes directions opposées. En fonction du banc, du soleil, du jour.
ACOUPHÈNES
Juan et Luis s’assoient chaque jour sur leur banc respectif. Pendant qu'ils prennent le soleil, Juan – qui, en réalité, ne s’appelle pas Juan – demande à Luis des nouvelles de son épouse. Luis – qui n'est pas non plus Luis – lui répond que la défunte va bien, quoi qu'un peu patraque et gênée par les troubles liés à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal. Juan acquiesce d'un signe de tête et lui répond que c'est à peu près pareil pour sa femme – elle aussi morte il y a quelque temps –, même si elle est enquiquinée par des bourdonnements dans l'oreille et par ses os, et même si, dernièrement, elle n’a goût à rien et n'a plus guère d'appétit. Ensuite, ils ont l'habitude de parler longuement de leurs enfants qui sont décédés et qu'ils ne voient plus beaucoup car ils vivent très loin de là, à la capitale. De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. Et de la guerre, maudite guerre, durant laquelle ils ont combattu quand ils n’étaient encore même pas nés. Pendant ce temps, le soleil qui n'est jamais parvenu à se lever, se couche et chacun part de son côté, par là où il n’est pas venu. Toujours vers les mêmes directions opposées. En fonction du banc, du soleil, du jour.
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FLECHAZO
Coincidieron en el tercero. Ella tendía la ropa. Él se dejaba caer por el patio de luces.
Traduction temporaire :
Ils se sont rencontrés au troisième. Elle, elle étendait son linge. Lui, il était en train de tomber dans la cour intérieure.
COUP DE FOUDRE
Ils se sont rencontrés au troisième. Elle, elle étendait son linge. Lui, il était en train de tomber dans la cour intérieure.
251 commentaires:
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ACOUPHÈNES
Juan et Luis s’assoient tous les jours chacun sur son banc respectif. Pendant qu'ils prennent le soleil, Juan – qui, en réalité, ne s’appelle pas Juan – demande à Luis des nouvelles de son épouse.
ou
ACOUPHÈNES
Juan et Luis s’assoient chaque jour sur leur banc respectif. Pendant qu'ils prennent le soleil, Juan – qui, en réalité, ne s’appelle pas Juan – demande à Luis des nouvelles de son épouse.
?
Je crois que de toutes les propositions, je préfère celle de Nancy :
ACOUPHÈNES
Juan et Luis s’assoient chaque jour sur leur banc respectif. Pendant qu'ils prennent le soleil, Juan – qui, en réalité, ne s’appelle pas Juan – demande à Luis des nouvelles de son épouse.
ACOUPHÈNES
Juan et Luis s’assoient chaque jour sur leur banc respectif. Pendant qu'ils prennent le soleil, Juan – qui, en réalité, ne s’appelle pas Juan – demande à Luis des nouvelles de son épouse.
OK.
La suite :
Luis – que tampoco es Luis – le contesta que la difunta está bien, algo pachucha, eso sí, y con los achaques propios de la edad, pero bien al fin y al cabo.
Luis – qui n'est pas Luis non plus – lui répond que la défunte va bien, un peu abattue, certes, avec les tracasseries propres à son âge, mais bien, tout compte fait.
Luis – que tampoco es Luis – le contesta que la difunta está bien, algo pachucha, eso sí, y con los achaques propios de la edad, pero bien al fin y al cabo.
Luis -qui n'est pas non plus Luis- lui répond que la défunte va bien, qu'elle est un peu patraque, c'est vrai, et qu'elle souffre des infirmités propres de l'âge mais qu'elle va bien, en fin de compte.
Luis – que tampoco es Luis – le contesta que la difunta está bien, algo pachucha, eso sí, y con los achaques propios de la edad, pero bien al fin y al cabo.
[Mancy : espace pour les tirets !]
Luis -qui n'est pas non plus Luis- lui répond que la défunte va bien,
OK.
qu'elle est un peu patraque,
OK
certes [ou « quoi que » ?],
avec les tracasseries propres à son [c'est en général] âge, mais bien, tout compte fait [« mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal » ?].
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, qu'elle est un peu patraque, certes, avec les tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, qu'elle est un peu patraque, certes, avec les [est-ce que ça n'est pas « à cause » ?] tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, qu'elle est un peu patraque, certes, avec les [est-ce que ça n'est pas « à cause » ? Je ne pense pas avec le "y" qu'il faudrait garder d'ailleurs, non ? Mais le "avec" est étrange, on ne peut pas le remplacer par un verbe ?] tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, qu'elle est un peu patraque, certes, avec les [est-ce que ça n'est pas « à cause » ? Je ne pense pas avec le "y" qu'il faudrait garder d'ailleurs, non ? Mais le "avec" est étrange, on ne peut pas le remplacer par un verbe ?] tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, qu'elle est un peu patraque, certes, avec les [est-ce que ça n'est pas « à cause » ?] tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Je ne pense pas que ce soit "à cause", en raison du "y" de la VO qui s'ajoute au "con". Peut-être faut-il ajouter un "et" pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté en français ?
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, qu'elle est un peu patraque, certes, et avec les tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, qu'elle est un peu patraque, certes [alors dans ce cas : « quoi qu'un peu patraque »], et avec les tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, quoiqu'un peu patraque, et avec les tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Est-ce que le "avec" te gêne toujours, Nancy (nos commentaires s'étaient croisés) ?
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, quoi qu'un peu patraque, et avec les tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, quoi qu'un peu patraque, [on supprime ?] et avec [en fait, ça accroche un peu ; je pense que ce serait mieux avec un adjectif] les tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
En fait, je ne suis pas sûre pour "tracasseries", ce ne serait pas plutôt "troubles" ou quelque chose dans le sens de "indispositions", "infirmités". Définition de la RAE : Indisposición o enfermedad habitual, especialmente las que acompañan a la vejez.
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, quoi qu'un peu patraque et avec les tracasseries propres à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
J'ai pas compris ce qu'il fallait remplacer par un adjectif ? "avec" ?
Intéressant ce que tu dis Nancy… Manon, qu'en penses-tu ?
Pour répondre à ta question, Manon, je trouve que c'est assez abrupt et peu naturel, ce « et avec »… et que ce serait bien de remplacer le tout par un adjectif…
Oui, je suis d'accord avec Nancy ! Par contre, "troubles propres à l'âge" fonctionne moins bien je trouve, je propose "troubles liés à l'âge" :
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, quoi qu'un peu patraque, gênée par les troubles liés à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Oui, je suis d'accord avec Nancy ! Par contre, "troubles propres à l'âge" fonctionne moins bien je trouve, je propose "troubles liés à l'âge" :
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, quoi qu'un peu patraque, gênée par les troubles liés à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
Parfait !
Nancy ?
La suite :
Juan asiente con la cabeza y le dice que más o menos como su mujer, que también murió hace algún tiempo a pesar que la tienen frita los zumbidos en el oído, los huesos y últimamente anda un poco desganada, sin apetito.
Luis – qui n'est pas non plus Luis - lui répond que la défunte va bien, quoi qu'un peu patraque, et gênée par les troubles liés à l'âge, mais que l'un dans l'autre, elle s'en tire pas mal.
OK je rajoute juste le "et".
Juan asiente con la cabeza y le dice que más o menos como su mujer, que también murió hace algún tiempo a pesar que la tienen frita los zumbidos en el oído, los huesos y últimamente anda un poco desganada, sin apetito.
Juan acquiesce de la tête et lui dit que c'est à peu près pareil pour sa femme, qu'elle est aussi morte depuis quelques temps bien que les bourdonnements dans son oreille la fatiguent, ses os, et que dernièrement, elle soit un peu nonchalante, sans appétit.
Juan asiente con la cabeza y le dice que más o menos como su mujer, que también murió hace algún tiempo a pesar que la tienen frita los zumbidos en el oído, los huesos y últimamente anda un poco desganada, sin apetito.
Juan acquiesce de la [mal dit] tête et lui dit [ou « répond » ?] que c'est à peu près pareil pour sa femme, qu'elle est aussi morte [mal formulé] depuis quelques [grammaire] temps bien que les bourdonnements dans son oreille la fatiguent [peu naturel………], ses os, et que dernièrement, elle soit un peu nonchalante, sans appétit [la fin est vraiment à reprendre].
Juan acquiesce d'un signe de la tête et lui répond que c'est à peu près pareil pour sa femme, qui elle aussi est morte il y a quelque temps, bien que les bourdonnements dans son oreille et ses os l’enquiquinent, et que dernièrement, elle n’a plus goût à rien, elle est sans appétit.
Juan acquiesce d'un signe de la tête et lui répond que c'est à peu près pareil pour sa femme, qui elle aussi est morte il y a quelque temps, bien que les bourdonnements dans son oreille et ses os l’enquiquinent, et que dernièrement, elle n’a plus goût à rien, elle est sans appétit.
Je vous propose :
Juan acquiesce d'un signe de tête et lui répond que c'est à peu près pareil pour sa femme – elle aussi morte il y a quelque temps –, même si elle est enquiquinée par des bourdonnements dans l'oreille et par ses os, et même si, dernièrement, elle n’a goût à rien et n'a plus guère d'appétit.
Qu'en pensez-vous ?
Juan acquiesce d'un signe de tête et lui répond que c'est à peu près pareil pour sa femme – elle aussi morte il y a quelque temps –, même si elle est enquiquinée par des bourdonnements dans l'oreille et par ses os, et même si, dernièrement, elle n’a goût à rien et n'a plus guère d'appétit.
OK pour moi !
Manon ?
Nancy, je te mets la suite.
La suite :
Luego suelen hablar largo y tendido de los hijos que fallecieron y a los que apenas ya ven porque viven muy lejos de aquí, en la capital.
Luego suelen hablar largo y tendido de los hijos que fallecieron y a los que apenas ya ven porque viven muy lejos de aquí, en la capital.
Ensuite, d'ordinaire, ils parlent longuement de leurs enfants qui sont décédés et qu'ils ne voient plus beaucoup puisqu'ils vivent très loin de là, à la capitale.
Luego suelen hablar largo y tendido de los hijos que fallecieron y a los que apenas ya ven porque viven muy lejos de aquí, en la capital.
Ensuite, d'ordinaire, ils [comme ça ou, plus près de la V.O. : « ils ont l'habitude » ? Je te laisse trancher] parlent longuement de leurs enfants qui sont décédés et qu'ils ne voient plus beaucoup puisqu'ils [ce sera sans doute mieux avec « car ils »] vivent très loin de là, à la capitale.
Juan acquiesce d'un signe de tête et lui répond que c'est à peu près pareil pour sa femme – elle aussi morte il y a quelque temps –, même si elle est enquiquinée par des bourdonnements dans l'oreille et par ses os, et même si, dernièrement, elle n’a goût à rien et n'a plus guère d'appétit.
OK !
Luego suelen hablar largo y tendido de los hijos que fallecieron y a los que apenas ya ven porque viven muy lejos de aquí, en la capital.
Ensuite, ils ont l'habitude de parler longuement de leurs enfants qui sont décédés et qu'ils ne voient plus beaucoup car ils vivent très loin de là, à la capitale.
Luego suelen hablar largo y tendido de los hijos que fallecieron y a los que apenas ya ven porque viven muy lejos de aquí, en la capital.
Ensuite, ils ont l'habitude de parler longuement de leurs enfants qui sont décédés et qu'ils ne voient plus beaucoup car ils vivent très loin de là, à la capitale.
OK.
Nancy ?
Suite et fin :
De los nietos que no tienen y a los que quieren con locura. Y de la guerra, maldita guerra, en la que combatieron cuando aún ni siquiera habían nacido. Entretanto, el sol que nunca llegó a salir se pone y cada uno tira por su lado, por donde no vino. Siempre en idénticas direcciones opuestas. Según el banco, según el sol, según el día.
Ensuite, ils ont l'habitude de parler longuement de leurs enfants qui sont décédés et qu'ils ne voient plus beaucoup car ils vivent très loin de là, à la capitale.
OK
Des petits-enfants qu’ils n’ont pas et de ceux qu’ils aiment à la folie. Et de la guerre, maudite guerre, à laquelle ils ont combattu quand ils n’étaient encore même pas nés. Pendant ce temps, le soleil, qui n’a jamais réussi à se lever, se couche, et chacun retourne de son côté, par lequel il n’est pas venu. Toujours dans des directions opposées identiques. Selon le banc, selon le soleil, selon le jour.
De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie.
Et de la guerre, maudite guerre, à laquelle ils ont combattu quand ils n'étaient même pas encore nés. Pendant ce temps, le soleil qui n'est jamais parvenu à se lever, se couche et chacun part de son côté, duquel il
n'est pas venu. Toujours vers les mêmes directions opposées. Selon
le banc, selon le soleil, selon le jour.
De los nietos que no tienen y a los que quieren con locura. Y de la guerra, maldita guerra, en la que combatieron cuando aún ni siquiera habían nacido. Entretanto, el sol que nunca llegó a salir se pone y cada uno tira por su lado, por donde no vino. Siempre en idénticas direcciones opuestas. Según el banco, según el sol, según el día.
De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie.
OK
Et de la guerre, maudite guerre, à laquelle ils ont combattu quand ils n’étaient encore même pas nés.
Bizarre « à laquelle ils ont combattu », non ?
Pendant ce temps, le soleil qui n'est jamais parvenu à se lever, se couche et chacun part de son côté,
OK.
Par lequel il n’est pas venu.
duquel il n'est pas venu.
Bizarre… associé à « côté » ; essayez de voir s'il n'y a pas plus naturel. Je sais bien que l'idée étant curieux, la formulation l'est logiquement, mais quand même…
Toujours vers les mêmes directions opposées.
OK.
Selon [ou est-ce « en fonction » ?] le banc, selon le soleil, selon le jour.
De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. Et de la guerre, maudite guerre, durant laquelle ils ont combattu quand ils n’étaient encore même pas nés. Pendant ce temps, le soleil qui n'est jamais parvenu à se lever, se couche et chacun part de son côté, par là où il n’est pas venu. Toujours vers les mêmes directions opposées. Selon [ou est-ce « par rapport au ? » ?] le banc, selon le soleil, selon le jour.
De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. Et de la guerre, maudite guerre, durant laquelle ils ont combattu quand ils n’étaient encore même pas nés. Pendant ce temps, le soleil qui n'est jamais parvenu à se lever, se couche et chacun part de son côté, par là où il n’est pas venu. Toujours vers les mêmes directions opposées. Selon [ou est-ce « par rapport au ? » ?] le banc, selon le soleil, selon le jour.
Outre la dernière question sur laquelle j'attends l'avis de Manon, OK pour le reste.
Nancy, en attendant, je te mets la dernière nouvelle – une phrase.
J'ai hâte de publier tout ça ;-)
FLECHAZO
Coincidieron en el tercero. Ella tendía la ropa. Él se dejaba caer por el patio de luces.
Désolée pour le retard… J’ai un doute sur “De los nietos que no tienen y a los que quieren con locura. »: « De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. » ou « Des petits-enfants qu’ils n’ont pas et de ceux qu’ils aiment à la folie. » : autrement dit, êtes vous sûres qu’il s’agit des mêmes petits enfants ou non ?
Pour la dernière phrase, je pense que c’est plutôt dans le sens de « en fonction », il veut dire que ça dépend des jours (et du banc, et du soleil):
De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. Et de la guerre, maudite guerre, durant laquelle ils ont combattu quand ils n’étaient encore même pas nés. Pendant ce temps, le soleil qui n'est jamais parvenu à se lever, se couche et chacun part de son côté, par là où il n’est pas venu. Toujours vers les mêmes directions opposées. En fonction du banc, en fonction du soleil, en fonction du jour.
Cela dit, c’est peut-être un peu plus lourd avec « en fonction » qu’avec « selon », non ?
FLECHAZO
Coincidieron en el tercero. Ella tendía la ropa. Él se dejaba caer por el patio de luces.
COUP DE FOUDRE
Ils se sont rencontrés au troisième. Elle, elle étendait le linge. Lui, il se laissait tomber dans la cour intérieure.
Il y a peut-être mieux que "laisser tomber", je réfléchis.
J’ai un doute sur “De los nietos que no tienen y a los que quieren con locura. »: « De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. » ou « Des petits-enfants qu’ils n’ont pas et de ceux qu’ils aiment à la folie. » : autrement dit, êtes vous sûres qu’il s’agit des mêmes petits enfants ou non ?
À MON AVIS, CE SONT LES MÊMES… NANCY ?
Pour la dernière phrase, je pense que c’est plutôt dans le sens de « en fonction », il veut dire que ça dépend des jours (et du banc, et du soleil):
C'EST AUSSI CE QUE JE PENSAIS…
De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. Et de la guerre, maudite guerre, durant laquelle ils ont combattu quand ils n’étaient encore même pas nés. Pendant ce temps, le soleil qui n'est jamais parvenu à se lever, se couche et chacun part de son côté, par là où il n’est pas venu. Toujours vers les mêmes directions opposées. En fonction du banc, en fonction du soleil, en fonction du jour.
Cela dit, c’est peut-être un peu plus lourd avec « en fonction » qu’avec « selon », non ?
NE RÉPÉTONS PAS… ET ÇA DEVRAIT ALLER.
FLECHAZO
Coincidieron en el tercero. Ella tendía la ropa. Él se dejaba caer por el patio de luces.
COUP DE FOUDRE
Ils se sont rencontrés au troisième. Elle, elle étendait le [« son » ?] linge. Lui, il se laissait tomber [« était en train de tomber » ?] dans la cour intérieure.
J’ai un doute sur “De los nietos que no tienen y a los que quieren con locura. »: « De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. » ou « Des petits-enfants qu’ils n’ont pas et de ceux qu’ils aiment à la folie. » : autrement dit, êtes vous sûres qu’il s’agit des mêmes petits enfants ou non ?
À MON AVIS, CE SONT LES MÊMES… NANCY ?
Oui, ce sont les mêmes.
De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. Et de la guerre, maudite guerre, durant laquelle ils ont combattu quand ils n’étaient encore même pas nés. Pendant ce temps, le soleil qui n'est jamais parvenu à se lever, se couche et chacun part de son côté, par là où il n’est pas venu. Toujours vers les mêmes directions opposées. En fonction du banc, du soleil, du jour.
FLECHAZO
Coincidieron en el tercero. Ella tendía la ropa. Él se dejaba caer por el patio de luces.
COUP DE FOUDRE
Ils se sont rencontrés au troisième. Elle, elle étendait son linge. Lui, il était en train de tomber dans la cour intérieure.
OK !
De leurs petits-enfants qu'ils n'ont pas et qu'ils aiment à la folie. Et de la guerre, maudite guerre, durant laquelle ils ont combattu quand ils n’étaient encore même pas nés. Pendant ce temps, le soleil qui n'est jamais parvenu à se lever, se couche et chacun part de son côté, par là où il n’est pas venu. Toujours vers les mêmes directions opposées. En fonction du banc, du soleil, du jour.
FLECHAZO
Coincidieron en el tercero. Ella tendía la ropa. Él se dejaba caer por el patio de luces.
COUP DE FOUDRE
Ils se sont rencontrés au troisième. Elle, elle étendait son linge. Lui, il était en train de tomber dans la cour intérieure.
FLECHAZO
Coincidieron en el tercero. Ella tendía la ropa. Él se dejaba caer por el patio de luces.
COUP DE FOUDRE
Ils se sont rencontrés au troisième. Elle, elle étendait son linge. Lui, il était en train de tomber dans la cour intérieure.
OK.
Nancy ?
COUP DE FOUDRE
Ils se sont rencontrés au troisième. Elle, elle étendait son linge. Lui, il était en train de tomber dans la cour intérieure.
Oui, c'est ce que j'ai mis plus haut.
COUP DE FOUDRE
Ils se sont rencontrés au troisième. Elle, elle étendait son linge. Lui, il était en train de tomber dans la cour intérieure.
Oui, c'est ce que j'ai mis plus haut.
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