par Papa Sentu
En cherchant à décrire le plus justement possible la folie du protagoniste de la traduction longue d'Auréba, nous sommes tombés sur cette expression "Travailler du bigoudi" (= Friser la folie), qui nous a, vous vous en doutez, donné bien du grain à moudre, et pas seulement avec Alexis. Aurions-nous pu laisser passer l'occasion d'une petite déclinaison tradabordienne ? C'est logiquement Auréba qui s'y est collée… avec la résultat que voici :
Il s’avère que la folie, cette pétillante effervescence que nous convoitions tant pour donner du ressort à notre monôme plat et sans relief, n’avait besoin que d’une seule chose pour qu’on la remarque : qu’on la frise. Un certain savant fou de la capilliculture – dont je tairai le nom –, avait fini par nous dévoiler son secret : « Si vous voulez être reluqués lorsque vous défilerez comme un seul homme, il va falloir la relooker, cette folie. Chez vous – avait-il ajouté –, chers polytechniciens, elle manque de peps, de tonus. ». Aussitôt dit, il nous avait prodigué une formule qui, selon lui, allait nous permettre d’obtenir de très bons résultats. La voici : « travailler du bigoudi = friser la folie ». Je vous avouerai que cette équation nous a à tous – excepté Marcel qui, malheureusement, n’a pas de cresson sur la fontaine – littéralement donné du poil à retordre. Nous nous sommes donc soumis à une douloureuse expérience : la mise en plis. Pour notre plus grande déception, nous n’avons point obtenu les résultats escomptés. Soumis à une véritable torture, au lieu de friser quoi que ce soit, nous ne sommes parvenus qu’à onduler de la toiture. Mais nous étions novices en la matière, nous le savions bien. Par la suite, nous avons persévéré, et voilà que nous sommes devenus d’insignes experts dans l’art du frisage de la folie.
Il s’avère que la folie, cette pétillante effervescence que nous convoitions tant pour donner du ressort à notre monôme plat et sans relief, n’avait besoin que d’une seule chose pour qu’on la remarque : qu’on la frise. Un certain savant fou de la capilliculture – dont je tairai le nom –, avait fini par nous dévoiler son secret : « Si vous voulez être reluqués lorsque vous défilerez comme un seul homme, il va falloir la relooker, cette folie. Chez vous – avait-il ajouté –, chers polytechniciens, elle manque de peps, de tonus. ». Aussitôt dit, il nous avait prodigué une formule qui, selon lui, allait nous permettre d’obtenir de très bons résultats. La voici : « travailler du bigoudi = friser la folie ». Je vous avouerai que cette équation nous a à tous – excepté Marcel qui, malheureusement, n’a pas de cresson sur la fontaine – littéralement donné du poil à retordre. Nous nous sommes donc soumis à une douloureuse expérience : la mise en plis. Pour notre plus grande déception, nous n’avons point obtenu les résultats escomptés. Soumis à une véritable torture, au lieu de friser quoi que ce soit, nous ne sommes parvenus qu’à onduler de la toiture. Mais nous étions novices en la matière, nous le savions bien. Par la suite, nous avons persévéré, et voilà que nous sommes devenus d’insignes experts dans l’art du frisage de la folie.
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