mercredi 13 octobre 2010

Version de CAPES, 22

Debo hablar, brevemente, de Pepe Castro y la higiene corporal, de la que era, como de casi todas las cosas que le interesaban, un verdadero fanático. Se bañaba dos veces al día pero no usaba nunca jabón porque decía que este producto artificial hacía daño a la piel. En lugar de jabón usaba un trapo, un pedazo de yute (cortado de un saco de azúcar) y se friccionaba todo el cuerpo debajo de la ducha, una de las tantas que construyó, ingeniosas construcciones hidráulicas. Un día hizo una apuesta (tal vez fuera con Crecencio Pérez o con el siempre incrédulo Pedrito el Risueño) de que se podía bañar sin agua, empleando solamente el retazo de yute y quedaría más limpio que cualquiera de los presentes. No hay que decir que se bañó -es un decir- los brazos con yute y después, al frotarlos con los dedos, no sacó ninguna mugre. Sin embargo todos los otros competidores, que usaron jabón, tenían entre sus dedos restos del churre del cuerpo. Fanático
de los baños de mar (aunque, cosa curiosa, nunca aprendió a nadar), declaraba que éstos no debían exceder jamás los quince minutos de inmersión, pues más tiempo aceleraba peligrosamente la hipotermia. (Lo extraordinario es que Pepe nunca tuvo reloj y jamás pude descifrar cómo medía el tiempo en el agua.)

Guillermo Cabrera Infante, Todo está hecho con espejos

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Auréba nous propose sa traduction :

Je dois parler, brièvement, de Pepe Castro et l’hygiène corporelle, à laquelle il était, comme à presque toutes les choses qui l’intéressaient, un véritable accro. Il se lavait deux fois par jour mais n’utilisait jamais de savon parce qu’il disait que ce produit artificiel abîmait la peau. À la place du savon, il utilisait un chiffon, un morceau de jute (coupé dans un sac de sucre) et frictionnait tout son corps sous la douche, une des nombreuses douches qu’il avait construites, d’ingénieuses constructions hydrauliques. Un jour, il a fait un pari (peut-être était-ce avec Crecencio Pérez ou avec Pedrito el Risueño qui était toujours incrédule) selon lequel il pouvait se laver sans eau, en se servant seulement du morceau de jute et selon lequel il serait plus propre que toutes les-personnes présentes autour de lui. Pas la peine de dire qu’il s’est lavé – c’est une façon de parler – les bras avec un bout de jute, et qu’ensuite, en les frottant avec les doigts, il n’a enlevé aucune saleté. Pourtant, tous les autres concurrents, qui avaient utilisé du savon, avaient entre leurs doigts des restes de la crasse de leur corps. Accro aux bains de mer (bien que, chose curieuse, il n’avait jamais appris à nager), il déclarait que ceux-ci ne devaient jamais excéder les quinze minutes d’immersion, car plus de temps accélérait dangereusement l’hypothermie. (Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que Pepe n’a jamais eu de montre et que je n’ai jamais pu déchiffrer comment il mesurait le temps dans l’eau.)

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Bruno nous propose sa traduction :

Je dois parler, brièvement, de Pepe Castro et de l'hygiène corporelle, dont il était, comme de presque toutes les choses qui l'intéressaient, un véritable fanatique. Il se lavait deux fois par jour, mais il n'utilisait jamais de savon parce qu'il disait que ce produit artificiel causait des dommages à la peau. Au lieu de savon, il utilisait un chiffon, un morceau de toile de jute (découpé dans un sac de sucre) et il s'en frictionnait tout le corps sous la douche, une des nombreuses qu'il fabriqua, d'ingénieuses constructions hydrauliques. Un jour, il fit le pari ( peut-être était-ce avec Crecencio Pérez ou avec le toujours autant incrédule Pedrito le Joyeux) qu'il pouvait se laver sans eau, en utilisant seulement le morceau de toile de jute et qu'il serait plus propre que n'importe laquelle des personnes présentes. On ne peut pas dire qu'il se lava -c'est une façon de parler- les bras avec la toile de jute, mais ensuite, en se les frottant avec les doigts, il n'en retira aucune saleté. Cependant tous les autres participants, qui utilisèrent du savon, avaient entre leurs doigts des restes de la crasse de leurs corps. Fanatique des bains d'eau de mer (bien que, curieusement, il n'ait jamais appris à nager), il déclarait que ces derniers ne devaient jamais dépasser les quinze minutes d'immersion, car plus de temps accélérait dangereusement l'hypothermie. ( Le plus extraordinaire, c'est que Pepe n'eut jamais de montre et je ne pus jamais déchiffrer comment il mesurait le temps passé dans l'eau.)

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Jean-Nicolas nous propose sa traduction :

Je dois parler brièvement de Pepe Castro et de son hygiène corporelle, pour laquelle, comme presque pour toutes les choses qui l’intéressaient, il vouait un culte particulier. Il se baignait deux fois par jour mais n’utilisait aucunement le savon car il prétendait que ce produit artificiel nuisait à la peau. En guise de savon, il se servait d’un chiffon, un morceau de jute (coupé dans un sac de sucre) et se frictionnait tout le corps sous la douche, construite de ses propres mains parmi tant d’autres constructions hydrauliques non moins ingénieuses. Un jour, il gagea (peut être était-ce avec Crecencio Pérez ou encore avec l’éternel et incroyable boute en train Pedrito) qu’il était capable de se laver sans eau, employant seulement le morceau de jute qui le ferait ressortir plus propre que quiconque ici présent. Il ne faut pas dire qu’il s’est baigné- façon de parler- les bras avec le jute et qu’ensuite, en se les frottant avec les doigts, il ne décapa aucune crasse. Cependant, tous les autres concurrents, qui se servirent du savon, avaient entre les doigts des restes de crasse. Amateur de bains de mer (bien, qu’étrangement, il n’apprit jamais à nager), il déclarait que ces derniers ne devaient jamais dépasser quinze minutes d’immersion car rester plus longtemps augmentait le risque d’hypothermie. (Le comble, c’est que Pepe n’a jamais eu de montre et que sa capacité à évaluer le temps resté dans l’eau est, pour moi, un mystère).

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Johnny nous propose sa traduction :

Je dois parler, brièvement, de Pepe Castro et de son hygiène corporelle, avec laquelle il était, comme avec toutes les choses qui l'intéressaient, un vrai fanatique. Il se lavait deux fois par jour mais n'utilisait aucun savon car il disait que ce produit artificiel abîmait sa peau. A la place du savon il utilisait un chiffon, un morceau en jute ( coupé dans un sac à sucre) avec lequel il se frictionnait tout le corps sous la douche, une douche parmi tant d'autres qu'il avait construit lui-même, d'ingénieuses constructions hydrauliques. Un jour, il fit le pari ( Cela devait peut-être être avec Crecencio Pérez ou avec comme d'habitude l'incroyable Pedrito le bon vivant) qu'il pouvait se laver sans eau, en utilisant seulement le morceau de jute qui le rendrait encore plus propre que n'importe quel assistant ici présent. Il ne faut pas dire qu'il se lava- c'est un on-dit- les bras avec le jute et qu'ensuite, en se les frottant avec les doigts, il ne décolla aucune crasse. Cependant, tous les autres participants, qui utilisèrent le savon, avaient entre leurs doigts des restes de crasse corporelle. Un fanatique.
En ce qui concerne les baignades en mer (bien qu'il, chose curieuse, n'apprit jamais à nager) il disait qu'elles ne devaient en aucun cas dépasser les quinze minutes d'immersion, car y rester plus longtemps accélérer dangereusement l'hypothermie. (Ce qui est extraordinaire c'est que Pepe n'a jamais eu de montre et je n'ai jamais pu comprendre commet il faisait pour calculer le temps dans l'eau).

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Laurie nous propose sa traduction :

Il faut que je parle brièvement, de Pepe Castro et de l’hygiène corporelle dont il était, comme de tout ce qui l’intéressait, un vrai fanatique. Il se lavait deux fois par jour mais n’utilisait jamais de savon parce qu’il disait que ce produit synthétique était mauvais pour la peau. A la place du savon, il prenait un chiffon et un morceau de toile de jute (découpé dans un sac de sucre) avec lequel il se frottait tout le corps sous la douche, une des nombreuses et ingénieuses installations hydrauliques qu’il avait montées. Un jour, il fit le pari (avec Crecencio Pérez ou peut-être l’éternel incrédule Pedrito el Risueño) de se laver sans eau, simplement en utilisant le petit morceau de toile de jute, et de finir aussi propre que les autres. Inutile de dire qu’il se lava, si on peut dire, les bras avec la toile de jute et qu’ensuite, en les frottant avec ses doigts, il ne trouva aucune crasse. Cependant, tous les autres participants qui utilisèrent le savon, avaient des restes de peaux mortes sur les doigts. Adepte des bains de mer (bien qu’étrangement il n’apprît jamais à nager), il affirmait que ceux-ci ne devaient jamais dépasser quinze minutes d’immersion parce qu’après cela augmentait dangereusement les risques d’hypothermie. Le plus extraordinaire c’est que Pepe n’eut jamais de montre et ne put jamais expliquer comment il comptait le temps passé dans l’eau.

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Virginie nous propose sa traduction :

Je me dois de parler, brièvement, de Pepe Castro et l'hygiène corporelle, dont il était, comme de presque toutes les choses qui l'intéressaient, un vrai fanatique. Il se douchait deux fois par jour mais il n'utilisait jamais de savon car il disait que ce produit artificiel abîmait la peau. A la place du savon il utilisait un chiffon, un morceau de jute (coupé dans un sac de sucre) et se frictionnait tout le corps sous la douche, une parmi toutes celles qu'il avait construit, ingénieuses constructions hydrauliques. Un jour il fit le pari (peut être avait-ce été avec Crecencio Pérez ou avec l'éternel sceptique Pedrito le Rieur) qu'il pouvait se douchait sans eau, utilisant seulement le bout de jute et qu'il serait plus propre que n'importe laquelle des personnes présentes. Il n'est pas nécessaire de dire qu'il se doucha -c'est une façon de parler- les bras avec le jute et qu'ensuite, les frottant avec les doigts, il n'en retira aucune saleté. Cependant tous les autres compétiteurs, qui utilisèrent du savon, avaient entre leurs doigts des restes de crasse corporelle. Fanatique des bains de mer (bien que, chose curieuse,il n'apprit jamais à nager), il déclarait que ces derniers ne devaient jamais dépasser les quinze minutes d'immersion, car des baignades plus longues accèleraient dangereusement l'hyporthermie. (Ce qui est extraordinaire c'est que Pepe n'eut jamais de montre et je ne compris jamais comment il calculait le temps dans l'eau).

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Sonita nous propose sa traduction :

Je dois parler, brièvement, de Pepe Castro et de l’hygiène corporelle, dont il était, comme presque toutes les choses qui l’intéressaient, un vrai fanatique. Il se baignait deux fois par jour mais il n’utilisait jamais de savon parce qu’il disait que ce produit artificiel abîmait la peau. Au lieu de savon il utilisait un chiffon, un morceau de jute (coupé dans un sac de sucre) et il se frictionnait tout le corps sous la douche, l’une parmi tant d’autres qu’il construisit, ingénieuses constructions hydrauliques. Un jour il fit un pari (peut-être avec Crecencio Pérez ou alors avec le toujours sceptique Pedrito le Rieur) en disant qu’il pouvait se laver sans eau, en utilisant seulement le morceau de jute et qu’il serait plus propre que n’importe laquelle des personnes présentes. Il ne faut pas dire qu’il se lava – c’est une façon de parler – les bras avec du jute et après, en les frottant avec les doigts, il n’enleva aucune crasse. Cependant, tous les autres concurrents, qui utilisèrent du savon, avaient entre leurs doigts des restes de suint du corps. Fanatique des bains de mer (bien que, chose curieuse, il n’apprit jamais à nager), il déclarait que ces bains ne devaient jamais excéder quinze minutes d’immersion, puisque plus de temps favorisait dangereusement l’hypothermie. (Ce qui est extraordinaire c’est que Pepe n’eut jamais de montre, et je n’ai jamais pu déchiffrer comment il mesurait le temps dans l’eau).

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Jean-Baptiste nous propose sa traduction :

Il me faut parler, brièvement, de Pepe Castro et de son hygiène corporelle, dont il était, comme de presque tout ce qui l'intéressait, un véritable fanatique. Il se lavait deux fois par jour mais n'utilisait jamais de savon car il disait que ce produit artificiel était mauvais pour le corps. A la place du savon, il utilisait un bout de tissu, un morceau de jute (coupé dans un paquet de sucre) et se frictionnait le corps entier sous l'une des douches, parmi toutes celles qu'il avait bâti, d'ingénieuses constructions hydrauliques. Un jour il paria (peut-être qu'il le fît avec Crecencio Pérez ou avec l'éternel incrédule Pedrito "le Rieur") qu'il pouvait se laver sans eau, ne se servant que d'un reste de jute et qu'il serait plus propre que n'importe quel autre participant. Il n'y a pas besoin de dire qu'il se lava -c'est ce qu'on raconte- les bras avec le jute et qu'après, en les frottant avec ses doigts, il ne trouva aucune saleté. Néanmoins, tous les autres concurrents qui utilisèrent du savon, avaient, entre leurs doigts, des restes de crasse du corps. Fanatique des bains de mer (bien que, chose curieuse, il n'apprît jamais à nager), il affirmait que ceux-ci ne devaient jamais excéder les quinze minutes d'immersion, en effet, rester plus longtemps accélérait dangereusement l'hypothermie (ce qui était extraordinaire, c'est que Pepe ne portait jamais de montre et il me fut toujours impossible de décoder comment il gérait son temps dans l'eau).

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Mélissa nous propose sa traduction :

Je dois parler, brièvement, de Pepe Castro et de son hygiène corporelle, dont il était, comme pour pratiquement toutes les choses qui l’intéressaient, vraiment fanatique. Il prenait un bain deux fois par jour mais il n’utilisait aucune sorte de savon car il disait que ce produit artificiel portait préjudice à sa peau. A la place du savon, il utilisait une toile, un morceau de jute (coupé d’un sac de sucre) et il se frictionnait tout le corps sous la douche, une des nombreuses qu’il construisit, ingénieuses constructions hydrauliques. Un jour, il fit le pari (peut-être était-il avec Crecencio Pérez ou avec l’éternel incrédule Pedrito Le Souriant) qu’il pouvait prendre un bain sans eau, en utilisant seulement le fragment de jute et qu’il resterait plus propre que quiconque de l’assemblée. Ce n’est pas la peine de dire qu’il se lava, façon de parler, les bras avec le jute et après, au moment de les frotter avec ses doigts, il n’en sortit aucune crasse. Cependant, tous les autres parieurs, qui utilisaient du savon, avaient entre leurs mains des restes de crasse de leurs corps. Mordu des bains de mer (même si, curieusement, il n’apprit jamais à nager), il déclarait que ceux-ci ne devaient jamais excéder quinze minutes d’immersion, car une durée plus longue accélérait dangereusement l’hypothermie. (Le plus incroyable est que Pepe n’a jamais possédé de montre, et il ne put jamais comprendre comment mesurer le temps passé dans l’eau.)

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Aurélie nous propose sa traduction :

Je dois parler, brièvement, de Pepe Castro et de son hygiène corporelle, dont il était, comme avec presque toutes les choses qui l'intéressaient, un vrai fanatique. Il se lavait deux fois par jour mais n'utilisait jamais de savon parce qu'il disait que ce produit artificiel abîmait la peau. Au lieu du savon il se servait d'un chiffon, un morceau de jute (coupé dans un sac de sucre) et avec lequel il se frictionnait tout le corps sous la douche, une des choses parmi toutes ces ingénieuses constructions hydrauliques qu'il avait construites. Un jour, il fit le pari (peut être que c'était avec Crecencio Pérez ou comme toujours avec l'incrédule Pedrito le bien heureux) que l'on pouvait se laver sans eau, en utilisant seulement le coupon de jute et qu'il ressortirait plus propre que n'importe lequel ici présent. On ne peut pas dire qu'il se lava- c'est peu dire- les bras avec le jute et qu'ensuite, en se frottant avec les doigts, il ne retira aucune saleté. Cependant tous les autres participants, qui utilisèrent le savon, avaient entre leurs doigts des restes de crasse corporelle. Fanatique des bains de mer ( bien que, chose curieuse, il n'apprît jamais à nager), il déclarait que ceux-ci ne devaient jamais excéder quinze minutes d'immersion, car y rester trop longtemps accélérerait dangereusement l'hypothermie. (L'extraordinaire dans tout ça, c'est que Pepe n'a jamais eu de montre et je n'ai jamais pu savoir comment il faisait pour mesurer le temps passé dans l'eau.)

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Benoît nous propose sa traduction :

Je dois parler, brièvement, du cas de Pepe Castro et de son hygiène corporel, dont il était un vrai maniaque, comme avec toutes les choses qui l'intéressaient d'ailleurs. Il prenait deux bains par jour, mais n'utilisait jamais de savon parce qu'il disait que ce produit artificiel abimait la peau. A la place du savon, il utilisait un chiffon, un morceau de jute ( découpé dans un sac de sucre ) et il se frictionnait tout le corps sous la douche, une entre toutes celles qu'il construisit, ingénieuse construction hydraulique. Un jour, il fit le pari (ce fut peut être avec Crecencio Pérez ou bien avec le parfait incrédule qu'était Pedrito Le Souriant) qu'il pouvait prendre un bain sans eau, se munissant seulement de son lambeau de jute et qu'il finirait plus propre que n'importe lequel parmi les présents. Il va s'en dire qu'il se lava – c'est un fait – les bras avec du jute, et ensuite il se les frotta avec les doigts, et n'enleva plus la moindre crasse. En revanche tout les autres compétiteurs, qui utilisaient du savon, se retrouvaient avec des restes de suint entre leurs doigts. En tant que fou des bains de mer (bien que, chose curieuse, il n'apprit jamais à nager), il déclarait que ceux ci ne devaient jamais dépasser les quinze minutes d'immersion, car rester plus longtemps accélérait dangereusement le risque d'hypothermie. (Étrangement, Pepe n'eut jamais de montre, et pourtant je ne sus jamais déchiffrer comment il mesurait le temps passé dans l'eau.)

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Leslie nous propose sa traduction :

Je dois parler, brièvement, de Pepe Castro et de l’hygiène corporelle dont il était, comme de presque toutes les choses qui l’intéressaient, un vrai fanatique. Il se douchait deux fois par jour mais n’utilisait jamais de savon parce qu’il disait que ce produit artificiel abîmait la peau. Au lieu du savon, il utilisait un chiffon, un bout de jute (découpé dans un sac à sucre) et il se frictionnait tout le corps sous la douche, une parmi toutes celles qu’il avait fait construire, d’ingénieuses constructions hydrauliques. Un jour, il avait fait le pari (peut-être avec Crecencio Pérez ou avec l’éternel incrédule Pedrito Tout Sourire) qu’il pouvait se doucher sans eau, en utilisant seulement le morceau de jute, et qu’il serait plus propre que quiconque étant présent. N’allons pas jusqu’à dire qu’il s’était lavé -c’est une façon de parler- les bras avec la jute, à la suite de quoi, après les avoir frottés avec ses doigts, il n’avait enlevé aucune crasse. En revanche, tous les autres compétiteurs, qui avaient utilisé du savon, avaient entre leurs doigts des restes de la crasse de leur corps. Fanatique des bains de mer (bien que, chose curieuse, jamais il n’avait appris à nager), il déclarait que ceux-ci ne devaient jamais excéder quinze minutes d’immersion, car plus de temps accélérait dangereusement l’hypothermie. (Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que Pepe n’a jamais eu de montre et jamais je n’ai pu déchiffrer comment il mesurait le temps dans l’eau.)

1 commentaire:

Sonita a dit…

Bonjour Johnny,

Je lis ta proposition de traduction et il y a une phrase où je ne comprends pas très bien ton choix de traduction:
tu traduis "o con el siempre incrédulo Pedrito el Risueño" par : "ou avec comme d'habitude l'incroyable Pedrito le bon vivant".
Or, il me semble qu'en traduisant ainsi tu donnes l'impression que Pepe avait l'habitude de faire des paris avec Pedrito...
En ce qui me concerne, j'ai interprété ce "siempre" comme faisant allusion à un trait de caractère de Pedrito : "incrédule".

Qu'est-ce que tu en penses?