jeudi 18 novembre 2010

Version de CAPES, 57

Gonzaga cantaba Flor de Té mientras dibujaba, usando un lápiz muy fino con la mano derecha y un carboncillo con la izquierda con el que iba creando las sombras. Manterola aspiró hondo y volvió a sumirse en la contemplación del cielo azul. De repente un movimiento brusco lo obligó a mirar hacia la ventana del segundo piso del edificio de enfrente: un vidrio que se rompe, un hombre cae agitando los brazos. El aullido llega después, un instante antes de que el golpe seco contra el suelo finalice todo. Manterola clava la vista en el cristal roto, y durante un par de segundos contempla a través de la calle los ojos aterrados de una mujer a la que alguna vez le arrojó un cigarrillo sin intención maligna. Suele decirse que el tiempo se detiene; Manterola podría decir que el tiempo se alarga, se estira mientras sus ojos se clavan sucesivamente en los ojos de una mujer, quince metros más allá, sobre la calle, y el cuerpo del hombre que cayó. Luego, ella se desliza hacia atrás y desaparece.

Paco Ignacio Taibo II, Sombra de la sombra

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Florian nous propose sa traduction :

Gonzaga chantait "Flor de Té" tout en dessinant, avec un crayon très fin de la main droite et un fusain de la gauche pour créer les ombres. Manterola inspira profondément et se replongea dans la contemplation du ciel bleu. Soudain, un mouvement brusque l'obligea à regarder vers la fenêtre du deuxième étage de l'immeuble d'en face: un carreau qui se casse, un homme tombe en agitant les bras. Le hurlement ne parvient que plus tard, juste un instant avant que le choc sec contre le sol ne finalise tout. Manterola fixe son regard sur la vitre cassée, puis durant quelques secondes, observe, au milieu de la rue, les yeux terrorisés d'une femme sur qui, une fois, il avait jeté une cigarette, sans mauvaise intention. Il se répète souvent que le temps s'arrête; Manterola pourrait tout aussi bien dire que le temps se prolonge, s'étire tandis que ses yeux se posent successivement sur les yeux d'une femme, quinze mètre plus bas, dans la rue, et sur le corps de l'homme qui était tombé. Là, elle se faufile vers l'arrière et disparait.

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Benoît nous propose sa traduction :

Gonzaga chantait Flor de Té, tandis qu'elle dessinait, utilisant un crayon très fin avec sa main droite et un fusain avec sa main gauche, avec lequel elle allait créer les ombres. Manterola inspira profondément et se replongea dans la contemplation du ciel azur. Soudain, un mouvement brusque le força à regarder en direction de la fenêtre du deuxième étage du bâtiment d'en face : un carreau qui se brise, un homme tombe en agitant les bras. Le hurlement suit, un instant après que le coup sec contre le sol n'achève tout cela. Manterola fixe son regard sur le verre cassé et pendant une ou deux secondes il contemple à travers la rue, les yeux atterrés d'une femme à qui il avait quelques fois lancé une cigarette sans intention malveillante. On a coutume de dire que le temps s'arrête ; Manterola pourrait dire que le temps s'allonge, s'étire alors que ses yeux fixent successivement ceux d'une femme à quinze mètres de là, et le corps de l'homme qui est tombé. Elle, ensuite, se glisse en retrait et disparaît.

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Léa nous propose sa traduction :

Gonzaga chantait Flor de Té tandis qu'il dessinait, utilisant un crayon très fin de la main droite et un fusain de la main gauche avec lequel il allait créer les ombres.
Manterola aspira profondément et revint se plonger dans la contemplation du ciel bleu.
Soudain un mouvement brusque l'obligea à regarder vers la fenêtre du deuxième étage de l'immeuble d'en face: un carreau se casse, un homme tombe en agitant les bras.
Le cri arrive plus tard, un instant avant que le coup sec contre le sol achève le tout.
Manterola fixe les yeux sur le cristal cassé, et durant quelques secondes elle contemple à travers la rue les yeux terrifiés d'une femme à laquelle je donnais quelque fois une cigarette sans mauvaise intention.
On a l'habitude de se dire que le temps s'attarde; Manterola pourrait dire que le temps se prolonge , s'étire alors que ses yeux se fixent successivement sur les yeux d'une femme, quinze mètres plus bas, sur la rue, et le corps de l'homme qui est tombé.
Ensuite, elle se glisse en arrière et disparaît.

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Virginie nous propose sa traduction :

Gonzaga chantait Flor de Té pendant qu'il dessinait, utilisant un crayon très fin de la main droite et un fusain de la gauche avec lequel il créait les ombres. Manterola inspira profondément et se plongea à nouveau dans la contemplation du ciel bleu. Soudain, un mouvement brusque l'obligea à regarder vers la fenêtre du deuxième étage du bâtiment d'en face : un carreau qui se casse, un homme tombe en agitant les bras. Le hurlement arrive après, un instant avant que le cou sec contre le sol termine tout. Manterola fixe le regard sur le verre brisé, et durant quelques secondes contemple au travers de la rue les yeux terrifiés d'une femme sur qui une fois il avait jeté une cigarette sans mauvaise intention. On a l'habitude de dire que le temps s'arrête; Manterola pourrait dire que le temps se prolonge, s'étire pendant que ses yeux se posent succesivement sur les yeux de la femme, quinze mètres plus loin, dans la rue, et le corps de l'homme qui tomba. Ensuite, elle s'éclipse en arrière et disparaît.

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Pauline nous propose sa traduction :

Gonzaga chantait Flor de Té tandis qu’elle dessinait, utilisant un crayon très fin de la main droite et un petit fusain de la gauche avec lequel elle créait les ombres. Manterola inspira profondément et sabîma de nouveau dans la contemplation du ciel d'azur. Soudain, un mouvement brusque l’obligea à regarder vers la fenêtre du deuxième étage de l’immeuble d’en face : une vitre qui se rompt, un homme tombe en agitant les bras. Le hurlement arrive après, un instant avant que le coup sec contre le sol ne mette fin à tout. Manterola fixa son regard sur le verre brisé, et durant quelques secondes, regarda, à travers la rue, les yeux atterrés d’une femme à qui elle avait jeté une fois une cigarette sans mauvaises intentions. On a coutume de dire que le temps s’arrête ; Manterola pourrait dire que le temps s’allonge, s’étire pendant que ses yeux se fixent successivement sur les yeux d’une femme, quinze mètres plus bas, sur la rue, et sur le corps de l’homme qui était tombé. Puis elle recule et disparaît.

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Sonita nous propose sa traduction :

Gonzaga chantait Flor de Té tandis qu’il dessinait, il utilisait un crayon très fin avec la main droite et un fusain avec la main gauche avec lequel il créait les ombres. Manterola respira profondément et se replongea dans la contemplation du ciel bleu. Soudain, un mouvement brusque l’obligea à regarder en direction de la fenêtre du deuxième étage de l’immeuble en face : une vitre qui se brise, un homme tombe en agitant les bras. Le hurlement arrive après, un moment juste avant que le coup sec sur le sol n’en finisse avec tout. Manterola fixe son regard sur la vitre brisée, et pendant quelques secondes il contemple à travers la rue les yeux atterrés d’une femme à qui il lança, une fois ou autre, une cigarette sans intention maligne. On a l’habitude de dire que le temps s’arrête ; Manterola pourrait dire que le temps s’allonge, s’étire tandis que ses yeux se fixent successivement sur ceux d’une femme, quinze mètres plus loin, sur la rue, et le corps qui tomba. Puis, elle glisse en arrière et disparaît.

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Mélissa nous propose sa traduction :

Gonzaga chantait Flor de Té pendant qu’il dessinait, utilisant un crayon très fin de la main droite et un fusain de la gauche, fusain avec lequel il allait créer les ombres. Manterola inspira profondément et se replongea dans la contemplation du ciel bleu. Soudain, un mouvement brusque l’obligea à regarder vers la fenêtre du deuxième appartement du bâtiment d’en face : un carreau qui se casse, un homme tombe en agitant les bras. Le hurlement arrive après, un instant avant que le coup sec contre le sol mette un terme à tout cela. Manterola fixe son regard sur le verre brisé, et pendant une à deux secondes, contemple à travers la rue les yeux terrifiés d’une femme à laquelle il m’arrivait de jeter une cigarette sans mauvaise intention. On a l’habitude de dire que le temps s’arrête ; Manterola pourrait dire que le temps se prolonge, s’étire pendant que ses yeux se fixent successivement sur les yeux d’une femme, quinze mètres plus loin, dans la rue, et sur le corps de l’homme qui est tombé. Ensuite, elle recule et disparaît.

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