mercredi 17 novembre 2010

Version de CAPES, 56

A lo largo del siglo XX se han enfrentado dos tipos de reflexiones éticas, que podríamos llamar respectivamente ética de la perspectiva restringida y ética de la perspectiva universal. La primera de esas perspectivas parte de la base de que efectivamente no hay moral sino morales, las cuales dependen del grupo humano al que se pertenece; la segunda perspectiva opina que hay un hecho moral único tras la diversidad de morales efectivas (es decir, que existe no tanto una moralidad universal como unos univer­sales morales, semejantes a los universales lingüísticos que subyacen a todas las lenguas) y que ese único he­cho moral se funda en la común pertenencia a la hu­manidad. En una palabra, la primera perspectiva es­tudia los diversos razonamientos morales según la comprensión propiciada por su contexto y solamente desde ella, mientras la segunda considera que existe una razón moral que puede ser percibida y justificada en cualquier contexto dado, pero aún más: que debe percibirse y justificarse en cualquier contexto moral. Por supuesto, tanto una como otra perspectiva no son inventos de nuestro siglo, sino que prolongan reflexiones tradicionales de signo divergente que se debaten desde hace mucho tiempo.

Fernando Savater, Despierta y lee

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Annabelle nous propose sa traduction :

Tout au long du XXe siècle, ont été confrontés deux types de réflexions éthiques que nous pourrions appeler respectivement : éthique de la perspective restreinte et éthique de la perspective universelle. La première de ces perspectives part du principe qu'effectivement il n'y a pas une morale, mais des morales qui dépendent du groupe humain auquel on appartient. La seconde perspective considère qu'il y a un acte moral unique derrière la diversité de morales effectives (c'est-à-dire qu'il n'existe pas tant une moralité universelle que des universaux de la morale, semblables aux universaux du langage sous-jacents à toutes les langues) et que ce seul acte moral est fondé sur la commune appartenance à l'humanité. En bref, la première perspective étudie les différents raisonnements moraux seulement à partir de la compréhension favorisée par leur contexte, tandis que la seconde considère qu'il existe une raison morale qui peut être perçue et justifiée dans tout contexte donné, et même qu'elle doit se percevoir et se justifier dans tout contexte moral. Bien sûr, ni l'une ni l'autre de ces perspectives ne sont des inventions de notre siècle, mais elle prolongent des réflexions traditionnelles de tendance divergente débattues depuis très longtemps.

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Léa nous propose sa traduction :

Tout au long du XXème siècle se sont affrontés deux types de réflexions éthiques, que nous pourrions appeler respectivement éthique de la perspective restreinte et éthique de la perspective universelle.
La première de ces perspectives part de la base qu’en effet, il n’y a pas une morale mais des morales, lesquelles dépendent du groupe humain auquel on appartient ; la seconde perspective pense qu’il y a un fait moral unique à travers la diversité de morales effectives (c’est-à-dire, qu’il n’existe pas tant une moralité universelle que des morales universelles, semblables aux universelles linguistiques qui sont sous-jacentes à toutes les langues) et que cet unique fait moral se fonde sur la commune appartenance à l’humanité.
En un mot, la première perspective étudie les divers raisonnements moraux selon la compréhension favorisée par son contexte et seulement à partir de celle-ci, tandis que la seconde considère qu’il existe une raison morale qui peut être perçue et justifiée en tout contexte donné, mais davantage : qu’elle doit être perçue et justifiée dans tout contexte moral.
Naturellement, autant l’une que l’autre perspective ne sont pas des inventions de notre siècle, mais elles prolongent des réflexions traditionnelles de tendance divergente qui font débat depuis longtemps.

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Mélissa nous propose sa traduction :

Tout au long du vingtième siècle, deux types de réflexions éthiques se sont affrontés, qu’on pourrait appeler respectivement éthique de la perspective restreinte et éthique de la perspective universelle. La première de ces perspectives part de la base qu’effectivement il n’y a pas une morale sinon des morales, lesquelles dépendent du groupe humain auquel elles appartiennent ; la seconde perspective soutient qu’il y a un fait moral unique derrière la diversité des morales effectives (c’est à dire qu’il n’existe pas tant une moralité universelle que des univers moraux, semblables aux univers linguistiques qui sont sous-jacents à toutes les langues) et que ce fait moral unique se fonde en l’appartenance commune à l’humanité. En un mot, la première perspective étudie les divers raisonnement moraux selon la compréhension favorisée par son contexte et seulement depuis celle-ci, pendant que la seconde considère qu’il existe une raison morale qui peut être perçue et justifiée dans n’importe quel contexte donné, mais encore plus : qui doit se percevoir et se justifier dans n’importe quel contexte moral. Bien sûr, autant l’une que l’autre perspective ne sont non seulement pas des inventions de notre siècle, mais elles prolongent des réflexions traditionnelles de signe divergent qui se débâtent depuis longtemps.

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Pauline nous propose sa traduction :

Tout au long du XXe siècle se sont affrontés deux types de réflexions éthiques, que nous pourrions appeler respectivement éthique de la perspective restreinte et éthique de la perspective universelle. La première de ces perspectives part du fait qu’à la base il n’y a effectivement pas une morale mais des morales, lesquelles dépendent du groupe humain auquel on appartient ; la seconde perspective pense qu’il y a un fait moral unique derrière la diversité des morales effectives (c’est-à-dire, qu’il existe non pas tant une moralité universelle que des morales universelles, semblables à des universels linguistiques qui sont sous-jacents à toutes les langues) et que ce fait moral unique se fonde sur l’appartenance commune à l’humanité. En un mot, la première perspective étudie les divers raisonnements moraux selon la compréhension rendue propice par son contexte et seulement depuis celle-ci, tandis que la seconde considère qu’il existe une raison morale qui peut être perçue et justifiée dans n’importe quel contexte donné, et plus encore : qui doive se percevoir et se justifier dans n’importe quel contexte moral. Evidemment, autant l’une que l’autre de ces perspectives ne sont pas des inventions de notre siècle, mais elles prolongent des réflexions traditionnelles de signe divergent qui se débattent depuis très longtemps.

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Sonita nous propose sa traduction :

Tout au long du XX siècle deux types de réflexions éthiques se sont affrontées, que nous pourrions dénommer respectivement éthique de la perspective restreinte et éthique de la perspective universelle. La première de ces perspectives part du principe qu’effectivement il n’y a pas de moral mais des morales, celles-ci dépendent du groupe humain auquel l’on appartient ; la deuxième perspective est d’avis qu’il y a un fait moral unique derrière la multitude de morales effectives (c’est-à-dire, qu’il n’existe pas tant une moralité universelle tout comme des universelles morales, semblables aux universelles linguistiques qui sont sous-jacentes dans toutes les langues) et que ce seul fait moral a son fondement dans l’appartenance commune à l’humanité.
En un mot, la première perspective étudie les divers raisonnements moraux selon la compréhension favorisée par son contexte et seulement par elle, alors que la deuxième considère qu’il existe une raison morale qui peut être perçue et justifiée dans n’importe quel contexte donné. Bien évidemment, aussi bien l’une que l’autre perspective ne sont pas des inventions de notre siècle, mais elles prolongent des réflexions traditionnelles de caractère divergent que l’on débat depuis fort longtemps.

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Benoît nous propose sa traduction :

Tout au long du XX siècle, deux types de réflexions éthiques se sont affrontées, nous pourrions les appeler respectivement éthique de la perspective restreinte et éthique de la perspective universelle.
La première de ces deux perspectives part du principe selon lequel il n'y a pas une morale mais des morales, lesquelles dépendent du groupe humain auquel on appartient ; La seconde perspective considère qu'il y a un acte moral unique derrière la diversité de morales effectives (c'est à dire qu'il n'existe pas plus de moralité universelle que d'idées universelles morales, similaires aux idées universelles linguistiques sous-jacentes à toutes les langues) et que cet unique acte moral se fonde sur l'appartenance commune à l'humanité. En un mot, la première perspective étudie les divers raisonnements moraux selon la compréhension facilitée par son contexte, et seulement à partir de celle-ci, tandis que la seconde envisage qu'il existe une raison morale qui peut être perçue et justifiée à partir de n'importe quel contexte donné, et plus encore : qu'elle doit se percevoir et se justifier dans n'importe quel contexte moral. Évidemment, aussi bien l'une comme l'autre, ces perspectives ne sont pas des inventions de notre siècle, mais elles approfondissent des réflexions traditionnelles de tendance divergente qui font débat depuis fort longtemps.

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