lundi 7 janvier 2013

Entraînement de CAPES 2 – « correction » de la proposition de Manon


Lunes,  23 — miércoles,  25 de junio

Lundi 23 – mercredi 25 juin

ISIDORO VIDAL conocido en el barrio como don Isidro, desde el último lunes prácticamente no salía de la pieza ni se dejaba ver.
Depuis le lundi précédent, Isidoro Vidal, connu dans le quartier sous le nom de don Isidro, ne sortait quasiment pas [ou « plus » étant donné l'ensemble ?] de sa chambre et ne laissait personne le voir [« et ne laissait personne le voir » / pas du tout naturel… Certes il faut être assez littéral au CAPES, mais là, ça ne fonctionne pas. Le réflexe est alors de revenir à l'essentiel, c'est-à-dire au sens, et simplement de se demander comment toi, en français, tu l'exprimerais spontanément. Attention : ne pas confondre avec un travail de réécriture].

Sin duda más de un inquilino y sobre todo las chicas del taller de costura de la sala del frente, de vez en cuando lo sorprendían fuera de su refugio.
Sans nul doute, plus d’un locataire [l'enchaînement de ce début manque de fluidité ; peut-être à cause du départ avec « Sans nul doute + virgule » / essaie autre chose… Ou alors c'est qu'il faut revoir l'ensemble de la syntaxe. À toi de voir laquelle des deux solutions est la plus eficace], et surtout les filles de l’atelier de couture de la salle [bizarre ; je pense qu'un lecteur lambda a du mal à s'y retrouver / « salle ou « pièce » ?] d’en face, le surprenaient de temps en temps hors de son refuge.

Las distancias, dentro del populoso caserón, eran considerables y, para llegar al baño, había que atravesar dos patios.
Les distances, à l’intérieur de la bâtisse populeuse, étaient considérables, et, pour atteindre la salle de bain, il fallait traverser deux cours.
OK.

Confinado a su cuarto, y al contiguo de su hijo Isidorito, quedó por entonces desvinculado del mundo.
Confiné [ou « cloîtré » ?] dans sa chambre, contigüe à celle de son fils [virgule] Isidorito, il resta, pendant cette période, coupé du monde [manque de fluidité avec toutes ces virgules qui cassent le rythme et déstructurent un peu le sens… La consigne est vraiment la clarté – tout ce que tu écris doit couler / Ce qui ne veut pas dire que tu recomposes et réécris].

El muchacho, alegando sueño atrasado porque trabajaba de celador en la escuela nocturna de la calle Las Heras, solía extraviar el diario que su padre esperaba con ansiedad y persistentemente olvidaba la promesa de llevar el aparato de radio a casa del electricista.
Le garçon, prétextant [pourquoi tu ne gardes pas le verbe de la V.O. ?] du sommeil en retard parce qu’il travaillait comme gardien [ou « veilleur » ?] de nuit à l’école de la rue [je ne commente pas la question de Calle… mais tu sais que je le pense fort ;-)] Las Heras, avait l’habitude d’égarer le quotidien [« journal » sera plus naturel] que son père attendait avec anxiété [ou « impatience » ?] et oubliait constamment sa promesse d’amener [incorrect / APPORTER] [et « aparato » ?] la radio chez l’électricien.

Privado de ese vetusto artefacto, Vidal echaba de menos las cotidianas “charlas de fogón” de un tal Farrell, a quien la opinión señalaba como secreto jefe de los Jóvenes Turcos, movimiento que brilló como una estrella fugaz en nuestra larga noche política.
Privé de ce vétuste artefact [bof… beaucoup moins courant en français qu'en espagnol ; mais bon…], les quotidiennes « discussions autour du feu » [pour « fogón » ; pas sûre… As-tu travaillé à partir du dico ou dans les conditions du concours, c'est-à-dire sans le moindre document ? Le cas échéant, (re)-jette un œil pour compléter…] d’un certain Farrell, que l’opinion publique désignait comme étant le chef secret des Jeunes-Turcs [pourquoi le tiret ? Tu as vérifié ?], [« un »] mouvement qui avait brillé à la manière d’une étoile filante au milieu [« dans » ; tu réécris] de notre longue nuit politique, lui manquaient.

Ante los amigos, que abominaban de Farrell, lo defendía, siquiera con tibieza; deploraba, es verdad, los argumentos del caudillo, más enconados que razonables; condenaba sus calumnias y sus embustes, pero no ocultaba la admiración por sus dotes de orador, por la cálida tonalidad de esa voz tan nuestra y, declarándose objetivo, reconocía en él y en todos los demagogos el mérito de conferir conciencia de la propia dignidad a millones de parias.
Devant les [ou « ses » ?] amis, qui avaient Farrell en horreur, il le défendait,  même modérément [peu clair ainsi formulé… et je me demande même si tu ne changes pas le sens. As-tu bien compris l'idée] ; il déplorait, c’est vrai, les arguments [je me demande s'il ne faudrait pas une cheville ici, genre « avancés » / « brandis » ; tu verras] du caudillo, plus violents [FS ?] que raisonnables ; il condamnait ses calomnies et [tu devrais répéter le possessif… question de rythme + insistance volontaire] mensonges,  mais ne cachait pas son admiration pour ses talents d’orateur, pour le ton chaleureux [FS ?] de cette voix si proche de nous [CS] et, tout en se déclarant objectif, il [pas besoin de répéter « il »] reconnaissait en lui [virgule ?] comme en tous les démagogues [virgule ?] le mérite de doter des millions de parias d’une conscience qui soit la dignité-même [pas de tiret + l'ensemble de la fin de la phrase est à reprendre… Pas assez travaillé].

Responsables de aquel retiro —demasiado prolongado para no ser peligroso— fueron un vago dolor de muelas y la costumbre de llevarse una mano a la boca.
Une vague douleur aux molaires [CS… « dolor de muelas » = mal de dent], et par là [pourquoi ??????] l’habitude de porter une main à sa bouche [mal dit], furent [« LES»] responsables de cette retraite – trop prolongée pour ne pas être dangereuse.
Là, il est dommage que tu aies complètement bouleversé la syntaxe… parce que ça n'était pas inintéressant de dévoiler le contenu de « responsables »… Reviens à la V.O. et fais attention car ça n'est pas la première fois que tu prends l'initiative d'une grosse modification, inutile ou qui introduit d'autres problèmes.

Una tarde, cuando volvía del fondo,  sorpresivamente oyó la pregunta:
Un après-midi, alors qu’il revenait du fond [ou « de l'autre bout » ?] de l’immeuble, il entendit,  surpris, cette question [encore une déstructuration avec trop de virgule… Ça manque de fluidité et ça casse le rythme] :

—¿Qué le pasa?
— Qu’est-ce qui vous arrive ?
ou « Que vous arrive-t-il » – car là, ça n'est pas particulièrement familier, donc pas de raison de passer par « qu'est-ce » / « est-ce que »


Apartó la mano y miró perplejo a su vecino Bogliolo.
Il retira [« écarta »] sa main et regarda, perplexe, [même problème que précédemment ; revoir vraiment la ponctuation] son voisin Bogliolo. 

En efecto,  éste lo había saludado.
En effet, celui-ci l’avait salué.

Vidal contestó solícitamente:
Vidal rétorqua avec prudence [FS / vérifie dans le dico] :

—Nada, señor.
— Rien, monsieur.

—¿Cómo nada? —protestó Bogliolo que, bien observado,  tenía algo extraño en la expresión—.
— Comment ça, rien ? protesta Bogliolo qui, bien réfléchi [NS ; ça n'a guère de sens ainsi formulé], avait quelque chose d’étrange dans l’expression [pas très naturel… mais le sens y est].

¿Por qué se lleva la mano a la boca?
Pourquoi portez-vous [c'est moins le geste en soi que le fait qu'il a sa main devant sa bouche] votre main à votre bouche ?

—Una muela. Me duele. No es nada —respondió sonriendo.
— Une molaire [« dent »]. Qui me fait mal [en le formulant comme ça, le point n'est pas très adapté / « j'ai mal »]. Ce n’est rien – répondit-il en souriant.


Vidal era más bien pequeño, delgado, con pelo que empezaba a ralear y una mirada triste, que se volvía dulce cuando sonreía.
Vidal était bien plus [CS] petit, mince, avait les cheveux qui commençaient à se clairsemer et un regard triste qui s’adoucissait [pas adapté… parce que ça voudrait dire que le reste du temps, il est dur] quand il souriait.

El matón sacó del bolsillo una libretita, escribió un nombre y una dirección, arrancó la hoja y se la entregó, mientras comunicaba:
Le gros dur qu’il était [??????? Qui ?????] sortit de son sac [FS] un carnet, y [ce sera sans doute mieux avec « dedans »] écrivit un nom et une adresse, arracha la feuille et la lui donna [« tendit » ?], pendant qu’il [non, là, c'est le cas typique de « tout en »] expliquait :

—Un dentista. Vaya hoy mismo. Lo va a dejar como nuevo.
— Un dentiste. Allez-y aujourd’hui même. Il va vous la remettre comme neuve [dirait-on cela spontanément en français ?].


Vidal acudió al consultorio esa tarde.
Vidal se présenta au cabinet cet [« l' » – car le texte n'est pas au présent + « dès »] après-midi-là. 

Restregándose las manos, el dentista le explicó que a cierta edad las encías, como si fueran de barro, se ablandan por dentro y que felizmente ahora la ciencia dispone de un remedio práctico: la extirpación de toda la dentadura y su reemplazo por otra más apropiada.
En se frottant les mains, le dentiste lui expliqua [tu l'as déjà mis un peu plus haut… en introduisant d'ailleurs dans le texte une répétition qui n'y était pas / relis !] qu’à un certain âge, les gencives, comme si c’étaient [AIT] de la boue [il faudrait se dégager du littéral, parce que ça n'est pas très naturel en français], se ramollissaient de l’intérieur, et [« MAIS » ; attention : « y » ne veut pas toujours dire « et »] qu’heureusement, aujourd’hui, grâce à la science [encore le problème de la multiplication des virgules], on disposait d’une solution pratique : l’extraction [« arrachage » ?] de toute la dentition et son remplacement par une autre, plus appropriée.

Tras mencionar una suma global; procedió el hombre a la paciente carnicería; por fin, sobre carne tumefacta, asentó muelas y dientes y dijo:
Après avoir évoqué [si tu dois changer de verbe, « indiquer » serait mieux dans ce contexte] une somme globale, l’homme procéda à la longue [pour « paciente » ? Tu appauvris beaucouo] boucherie ; enfin, sur une chair tuméfiée, il installa des molaires et autres dents [bof],  puis annonça :

—Puede cerrar la boca.
— Vous pouvez [« re »- ?]fermer la bouche.

Se oponían a ello el dolor, los cuerpos extraños y aun la desazón moral que le infundía la confrontación con el espejo.
Cela s’était heurté [c'est de l'imparfait + tu changes de verbes et tu modifies un peu le sens] à la douleur, aux corps étrangers et même à la peine morale que lui avait inspirés [texte] la confrontation avec le miroir. 
Tu as fait trop de changements ici… Reviens à la V.O.

Al otro día Vidal despertó con malestar y fiebre.
Le jour suivant [LE LENDEMAIN… Pas de cela au CAPES ;-)], Vidal se réveilla souffrant [ça veut dire quoi « se réveiller souffrant » ? / soit tu as un problème de ponctuation, soit il faut que tu changes] et fiévreux [passe plutôt par « fièvre »].

Su hijo le aconsejó que visitara al dentista; pero él ya no quería saber nada con ese individuo. 
Son fils lui conseilla de rendre visite [pas adapté dans ce contexte] au dentiste, mais il ne voulait déjà plus rien avoir à faire avec cet individu.


Quedó echado en la cama, enfermo y apesadumbrado, sin atreverse en las primeras veinte horas a tomar un mate.
Il resta couché dans son lit, malade et attristé [plus fort en V.O., non ?], sans oser, les vingt premières heures, prendre le moindre maté [encore un problème de ponctuation… Remets donc de la fluidité dans tout cela… Tu sais, à l'arrivée, c'est un peu par facilité qu'on superpose les morceaux de phrases avec des virgules un peu aléatoire. Il faut que tu fasses le parid de te battre davantage ;-)].

La debilidad ahondó la pesadumbre; la fiebre le daba pretextos para seguir en el cuarto y no dejarse ver.
La faiblesse accentua sa tristesse ; la fièvre lui donnait des prétextes pour rester dans sa chambre et ne laisser personne le voir.
OK.

El miércoles 25 de junio resolvió concluir con tal situación.
Le mercredi 25 juin, il se résolut [« décider » ?] à en finir avec cette [« pareille » ?] situation. 

Iría al café, a jugar el habitual partidito de truco.
Il irait au café, jouer à la traditionnelle [en changeant, tu crées un CS] partie de cartes [pas sûre que la neutralisation soit le bon choix].


Se dijo que la noche era el mejor momento para abordar a los amigos.
Il pensa que la nuit était le meilleur moment pour rejoindre [inexact] ses amis.

Adolfo Bioy Casares, Diario de la guerra del cerdo

Manon,

Il faudrait, maintenant, reprendre tout cela et m'envoyer une nouvelle version de ta version… – le travail serait complet et donc certainement très formateur.

***

La proposition 2 de Manon :

Lundi 23 – mercredi 25 juin
Depuis le lundi précédent, Isidoro Vidal, connu dans le quartier sous le nom de don Isidro, ne sortait quasiment plus de sa chambre et n’autorisait personne à le voir. Certains locataires le surprenaient de temps en temps hors de son refuge, surtout les filles de l’atelier de couture de la pièce d’en face,  cela ne faisait aucun doute. Les distances, à l’intérieur de la bâtisse populeuse, étaient considérables, et, pour atteindre la salle de bain, il fallait traverser deux cours. Cloîtré dans sa chambre qui était contigüe à celle de son fils, Isidorito, il resta coupé du monde pendant cette période. Le garçon,  alléguant du sommeil en retard parce qu’il travaillait comme veilleur de nuit à l’école de la rue Las Heras, avait l’habitude d’égarer le journal que son père attendait avec impatience et oubliait constamment sa promesse d’apporter le poste radio chez l’électricien. Privé de cette vieille machine, les quotidiennes « discussions autour du feu » d’un certain Farrell, que l’opinion publique désignait comme étant le chef secret des Jeunes-Turcs, un mouvement qui avait brillé à la manière d’une étoile filante dans notre longue nuit politique,  lui manquaient. Devant ses amis, qui avaient Farrell en horreur, il le défendait,  même s’il y était indifférent ; il déplorait,  c’est vrai, les arguments avancés par le caudillo, plus enflammés que raisonnables ; il condamnait ses calomnies et ses mensonges,  mais ne cachait pas son admiration pour ses talents d’orateur, pour l’intonation habile de cette voix qui pouvait aussi bien être la nôtre et,  tout en se déclarant objectif,  reconnaissait qu’il avait, comme tous les démagogues, le mérite d’inculquer une conscience empreinte de dignité à des millions de parias.
Les responsables de cette retraite – trop prolongée pour ne pas être dangereuse – furent un mal de dent et l’habitude de mettre sa main devant sa bouche. Un après-midi, alors qu’il revenait de l'autre bout de l’immeuble, il entendit avec surprise cette question :
— Que vous arrive-t-il ?
Il écarta sa main et regarda son voisin Bogliolo, perplexe. En effet, celui-ci l’avait salué. Vidal rétorqua poliment :
— Rien, monsieur.
— Comment ça,  rien ? protesta Bogliolo qui, si on l’observait attentivement, avait une expression étrange sur le visage. Pourquoi mettez-vous votre main devant votre bouche ?
— J’ai mal à une dent. Ce n’est rien – répondit-il en souriant.
Vidal était assez petit, mince, avait les cheveux qui commençaient à se clairsemer et un regard triste qui s’allégeait quand il souriait. Ce gros dur sortit de sa poche un carnet,  écrivit dedans un nom et une adresse, arracha la feuille et la lui tendit, tout en disant :
— Un dentiste. Allez-y aujourd’hui même. Il va vous l’arranger.
Vidal se présenta au cabinet dès l’après-midi. Le dentiste lui expliqua en se frottant les mains qu’à partir d’un certain âge, les gencives se ramollissaient de l’intérieur comme si c’était de la guimauve, mais qu’heureusement, aujourd’hui, on disposait d’une solution pratique grâce à la science : l’arrachage de toute la dentition et son remplacement par une autre,  plus appropriée. Après avoir indiqué une somme globale, l’homme procéda à la lente boucherie ; enfin, sur une chair tuméfiée, il installa toutes sortes de dents,  puis annonça :
— Vous pouvez refermer la bouche.
S’opposaient à cela la douleur, les corps étrangers et même la peine morale que lui inspirait la confrontation avec le miroir. Le lendemain,  Vidal se réveilla avec des douleurs et de la fièvre. Son fils lui conseilla d’allez chez le dentiste, mais il ne voulait déjà plus rien avoir à faire avec cet individu. Il resta couché dans son lit, malade et affligé, sans oser prendre le moindre maté au cours des vingt premières heures. La faiblesse accentua sa tristesse ; la fièvre lui donnait des prétextes pour rester dans sa chambre et ne laisser personne le voir.
Le mercredi 25 juin, il se décida à en finir avec pareille situation. Il irait au café, jouer à l’habituelle partie de truco. Il pensa que la nuit était le meilleur moment pour aborder ses amis.

Quelques questions que Manon pose à celles qui ont également traduit ce texte :
  1. « Sin duda más de un inquilino y sobre todo las chicas del taller de costura de la sala del frente, de vez en cuando lo sorprendían fuera de su refugio. »
« Certains locataires le surprenaient de temps en temps hors de son refuge, surtout les filles de l’atelier de couture de la pièce d’en face, cela ne faisait aucun doute. »
J’ai tourné la phrase dans plusieurs sens, cette syntaxe me semble la mieux, MAIS ! Si je laisse « plus d’un locataire », ce n’est pas naturel ; si je mets « plusieurs », il me semble qu’il faudrait que je remplace l’imparfait par du plus-que-parfait : est-ce un bon choix ? Sinon, il me reste la solution de mettre « certains », et je peux laisser l’imparfait : est-ce le bon choix ?
  1. « Son fils, Isidorito » au lieu de « Son fils Isidorito » : la virgule est-elle toujours obligatoire dans ces cas-là (quand on présente une personne puis que l’on indique son nom) ou c’est juste par rapport au contexte ?
  2. « Journal » à la place de « quotidien » : c’est ce que je voulais mettre au début, mais j’ai hésité... Ma question est donc : est-ce qu’un(e) versionniste pur pourrait sanctionner ça ?
  3. « vetusto artefacto » : est-ce que « vieille machine » convient ?
  4. « charlas de fogón » : je n’ai pas trouvé d’équivalent, mais tous les contextes me donnent des gens en train de discuter autour d’un feu... Donc j’ai laissé tel quel. Ou alors « bavardages autour du feu » ?
  5. Info pour « Jóvenes Turcos »: j’ai revérifié... Les « Jeunes-Turcs », c’est un parti révolutionnaire ottoman, aussi connu dans le monde hispanique, alors que les « Jeunes Turcs » sont un mouvement français (inspiré des Jeunes-Turcs), qui a l’air d’être connu à l’intérieur de nos frontières seulement. Intéressant, non ?
  6. « con tibieza » : est-ce qu’ici ça veut dire qu’il le défend même si ça lui est égal, ou qu’il le défend, mais pas trop non plus ?
  7. « esa voz tan nuestra » : je n’ai pas bien compris... Est-ce que ma deuxième proposition « cette voix qui pouvait aussi bien être la nôtre » contient au moins le sens ?
  8. « partidito de truco » : faut-il laisser la V.O. « truco » ?
  9. Y a-t-il encore trop de virgules (ou de problèmes de ponctuation en général) ?

4 commentaires:

Elena a dit…

Je vais essayer d'apporter quelques réponses, je dis bien ESSAYER :

1- Effectivement pour "plus d'un", j'ai opté par "quelques" + PQP.

2 - « Son fils, Isidorito » la virgule est-elle toujours obligatoire dans ces cas-là, il s'agit d'une apposition.

Complément de nom appositif (mis en apposition)

Dans ce cas, le complément est séparé du nom noyau par des virgules. Le complément de nom appositif est toujours un complément caractérisant (et ce, malgré la présence d'un déterminant éventuel). L'apposition est un peu comme une mise entre parenthèses :

Je vous présente Juliette, la fille de Mélanie et Charles.


3- « Journal » à la place de « quotidien » : il me semble que "quotidien" ajoute une précision qui n'a pas lieu d'être. Quant à la sanction, elle ne serait pas trop "méchante" ? (Caroline ?)

4- « vetusto artefacto » : est-ce que « vieille machine » convient ?
Il faut rester près de la V.O.

5- « charlas de fogón » : je n’ai pas trouvé d’équivalent, mais tous les contextes me donnent des gens en train de discuter autour d’un feu...
« conversations près du feu »
RAE :
4. m. Am. Fuego de leña que se hace en el suelo.

5. m. Arg., Bol., Chile, Cuba, Par. y R. Dom. En ranchos y estancias, lugar donde se hace el fuego para cocinar.

9. m. coloq. Arg. y Ven. Rueda de amigos.


6- « con tibieza » : TRÈS AMBIGU ! Je ne peux pas confirmer sans plus de contexte.

7- « esa voz tan nuestra » : je n’ai pas bien compris... Est-ce que ma deuxième proposition « cette voix qui pouvait aussi bien être la nôtre » contient au moins le sens ?

Non, on peut le paraphraser comme ceci: "algo tan de nosotros", que nos caracteriza, que nos define.


8- truco : Je l'ai laissé, on ne peut pas le traduire littéralement (en traduction littéraire, j'aurais mis une note en bas de page)


- Pour les virgules : Le dentiste lui expliqua, en se frottant les mains, qu’à partir d’un certain âge,...

1. Le gérondif et le participe présent apposé servent à souligner une circonstance.

Unknown a dit…

Je réponds dans la mesure du possible, je ne sais pas si ça t'aidera mais bon, voici mon avis :
- J’avais choisi cette option également avec 'certains". Pour le temps, l’imparfait me semble adéquat grâce à « de temps en temps ».
- C’est effectivement lié au contexte. Tiens, j’ai trouvé cet article: http://rouleaum.wordpress.com/2011/01/11/ponctuation-titrefonction-nom-propre/
- Pour « journal », j’ai écarté « quotidien » car rien ne précise que ce journal l’est. Et « quotidien » n’apporte rien de plus que « journal » donc autant faire simple.
- « vieille machine », je dirais oui. Il y a aussi « appareil ; engin ».
- Je n’étais pas allée aussi loin sur les Jeunes-Turcs, je note, merci ! ;)
- « con tibieza » : J’ai compris qu’il le défendait, mais en gardant une certaine retenue. L’image de la « tiédeur » marche en français aussi, je pense.
- « esa voz tan nuestra » : Je ne suis pas sûre. J’avais compris « nuestra » dans le sens « proche de nous », « des nôtres », ils l’entendent tellement que c’est comme entendre un proche ?
- « partidito de truco » : Je l’ai laissé aussi en VO, c’est LE jeu de cartes argentin donc en traduction littéraire, je le laisserai intact sans hésitation. Mais effectivement, au CAPES, je me suis aussi demandée si c’était correct… Le correcteur peut penser qu’on ne sait pas ce que c’est…
- La ponctuation ne me choque pas. ;)

Unknown a dit…


« con tibieza » : mollement

« esa voz tan nuestra » : moi j'avais compris qu'à force d'entendre cette voix ( à la radio ou ailleurs), elle nous est très familière mais je suis pas sûre.

« partidito de truco » : j'avais trouvé "truc" ou "truque" ?

Unknown a dit…

OK, merci à toutes pour votre aide ! C'est vrai qu'en tant qu'exercice de CAPES et non de trad littéraire, j'ai eu beaucoup plus de questions qui me sont venues :)

Reste à régler cette question de "voz tan nuestra", puisque aucune de nous n'est sûre... Mais effectivement, on doit pouvoir traduire par "cette voix si familière", ou qqch comme ça !