Etaient présentes, ce jour (je sais, ça fait un peu solennel, mais je me disais que pour un 1er rendez-vous, il fallait y mettre les formes) : Caroline Lepage, notre traductrice attitrée (une professionnelle de la profession) et ses 5 apprenties : Laure, Blandine, Jacqueline, Laetitia et Nathalie.
La séance s’est déroulée en 3 temps :
- Tout d’abord, une série de conseils pratiques :
* utilisation de dictionnaires papier (les 5 « usuels » du Robert) et en ligne (dico espagnol/français : http://wordreference.com ; dico des synonymes : http://crisco.unicaen.fr ; dico de français : www.cnrtl.fr et précis de conjugaison : www.leconjugueur.com), qu’il est conseillé de placer en « favoris » sur son poste de travail ;* lecture d’un ouvrage sur les difficultés de la langue française, à dose homéopathique quotidienne ;
* mise en œuvre d’une méthode de traduction d’un texte littéraire (1er jet, littéral, face au texte original puis environ 10 passages, sans le texte-source, avec 1 objectif différent par passage / orthographe, ponctuation, temps, dialogue… ; ensuite, lire le texte-cible comme s’il s’agissait d’un texte original en français ; enfin, trouver « une âme charitable » qui accepte de lire à voix haute la VF pendant que l’on suit scrupuleusement des yeux la VO) ;
* calcul du nombre de signes/page (compter le nombre total de lettres et de blancs sur 1 ligne ; ensuite, multiplier le chiffre obtenu par le nombre de lignes que contient la page, puis, par le nombre total de pages que contient le livre ; enfin, diviser le tout par 1500 et vous obtiendrez le nombre de pages de 1500 signes – nombre standard - que vous allez traduire et qui servira de base de rémunération) puis calcul de la rémunération d’une traduction (compter en moyenne, 15 euros/page pour l’espagnol) ;
* de l’importance des relations publiques traducteur/monde de l’édition : un traducteur n’est pas un esthète, enfermé dans sa tour d’ivoire ; il est amené à assurer « le service après-vente » (il se fait, ainsi, interprète de conférence lors de la venue en France de l’écrivain dont il a traduit l’œuvre…) ;
- ensuite, TP : traduction collégiale d’un extrait de Gollerías de Ramón Gómez de la Serna ; nous ne sommes pas allées plus loin que la 1ère phrase (sans oublier le titre), ce qui n’est déjà pas si mal! Chacune était libre de s’exprimer, soit pour proposer une traduction (d’une voix hésitante), soit pour donner son avis (d’un ton plus convaincu).
1ère leçon à retenir : veiller à s’attacher au sens du texte plutôt que de chercher à le traduire « littéralement » (c’est le cas de le dire!) ((it’s a private joke !)) ;
- enfin, est venue l’heure de nous séparer, dans la joie et la bonne humeur, après avoir fait quelques photos (visibles sur le blog).
Et pour instaurer une meilleure ambiance de travail, la semaine prochaine, va y avoir un goûter (avec gâteau au chocolat, et tout, et tout). Mais, je ne vous dirai pas « venez nombreux », parce qu’y en aura pas pour tout le monde!
PS : chaque apprenti traducteur a pour mission de choisir un thème de prédilection (peu importe le domaine) et de répertorier tout le vocabulaire spécifique s’y rapportant (ex : la patisserie, l’aéronautique…) ; ce qui devrait permettre, au fil du temps, la création d’une base de données, certes hétéroclite, mais ô combien utile.
See you soon !
Nathalie Lavigne
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