samedi 25 octobre 2008

Un petit billet de Nathalie Lavigne

Bilan des 4 premières séances de traduction collective

Même si l’entraînement hebdomadaire reste un moment d’échanges et de partage, il n’en constitue pas moins une dure épreuve qui nous fait toucher du doigt la difficulté de trouver, à chaque instant, le mot juste, ou à défaut, le mot approchant [petit conseil aux futures promotions : perfectionnistes s’abstenir sous peine de frustration permanente].
Le travail en groupe est tellement stimulant qu’on en oublierait presque que le traducteur/la traductrice est avant tout un être de solitude. Dès lors, comment envisager sereinement le tête-à-tête (ou le corps-à-corps) avec la traduction longue qui nous est demandée, sans cette atmosphère d’émulation permanente ?
Peut-être que la solution consiste à ajouter une séance de traduction collective dans la semaine afin de faciliter le «décrassage» initial et d’accélérer l’acquisition des bons réflexes. A moins de mettre en place un module d’expression, type «la voix et le geste», ou plus simplement, quelques cours de théâtre, pour nous permettre d’apprendre à dire le texte, à le «sentir», à le «respirer» et à l’incarner, pour mieux le saisir et donc, mieux le retranscrire.
Finalement, la traduction est une activité qui sollicite toutes les capacités : intellectuelles, émotionnelles et même physiques (ce n’est pas notre coach qui dira le contraire, elle qui est parfois obligée de mimer une scène afin de nous amener à trouver le mot ou l’expression qui nous manque…).
Nous attendons vos suggestions pour aider notre petite équipe à « monter en puissance », «tant sur le plan technique que tactique»… (non, là je m’égare !).
D’avance, merci.

Nathalie Lavigne.

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