Même si l’entraînement hebdomadaire reste un moment d’échanges et de partage, il n’en constitue pas moins une dure épreuve qui nous fait toucher du doigt la difficulté de trouver, à chaque instant, le mot juste, ou à défaut, le mot approchant [petit conseil aux futures promotions : perfectionnistes s’abstenir sous peine de frustration permanente].
Le travail en groupe est tellement stimulant qu’on en oublierait presque que le traducteur/la traductrice est avant tout un être de solitude. Dès lors, comment envisager sereinement le tête-à-tête (ou le corps-à-corps) avec la traduction longue qui nous est demandée, sans cette atmosphère d’émulation permanente ?
Peut-être que la solution consiste à ajouter une séance de traduction collective dans la semaine afin de faciliter le «décrassage» initial et d’accélérer l’acquisition des bons réflexes. A moins de mettre en place un module d’expression, type «la voix et le geste», ou plus simplement, quelques cours de théâtre, pour nous permettre d’apprendre à dire le texte, à le «sentir», à le «respirer» et à l’incarner, pour mieux le saisir et donc, mieux le retranscrire.
Finalement, la traduction est une activité qui sollicite toutes les capacités : intellectuelles, émotionnelles et même physiques (ce n’est pas notre coach qui dira le contraire, elle qui est parfois obligée de mimer une scène afin de nous amener à trouver le mot ou l’expression qui nous manque…).
Nous attendons vos suggestions pour aider notre petite équipe à « monter en puissance », «tant sur le plan technique que tactique»… (non, là je m’égare !).
D’avance, merci.Nathalie Lavigne.
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