Un Master 2 « Recherche » en traductologie,
pour quoi faire ?
Par Dominique Breton
pour quoi faire ?
Par Dominique Breton
L’idée de s’inscrire en Master « Recherche » après avoir obtenu un Master-Pro de Traductologie peut sembler inutile, étonnant, contradictoire avec une démarche qui privilégie avant tout une pratique de la traduction. Le traducteur est a priori un passionné de la langue et des mots, et il aime la confrontation directe avec les textes, leurs difficultés, leurs surprises, leurs impasses, les questions qu’ils suscitent... ; il apprend avec l’expérience, à s’en accommoder, à les contourner, à les résoudre ou à y répondre à sa façon, plus pragmatique, plus intuitive, plus inconsciente même que réellement théorique. Qu’on me comprenne bien, il ne s’agit nullement d’opposer ici d’une part une pratique spontanée et irréfléchie de la langue et d’autre part, une démarche théorique pleinement satisfaisante. L’idée est précisément de relier enfin cet élan dynamique de la pratique traductive spontanée menée par le traducteur et une réflexion traductologique permettant à ce même traducteur de réfléchir au quotidien sur ses propres pratiques, sur les mécanismes qu’il emploie de façon spontanée ou inconsciente, partant du principe qu’il s’agit d’encourager à terme une sorte de va-et-vient permanent entre théorie et pratique, l’une s’alimentant directement de l’autre, et vice versa. Chaque traducteur est un chercheur traductologue en puissance qui n’a pas encore tenté de verbaliser, de conceptualiser son propre rapport à la traduction et à la langue.
La question n’est donc pas (ou pas simplement) d’acquérir un diplôme de plus, même si cela n’est jamais négligeable. L’intérêt de cette démarche est de pouvoir vous consacrer pendant une année à une réflexion épanouissante et libératrice qui doit, à terme, pouvoir vous apporter un réel soutien dans votre rapport à la traduction.
Et puis, même en partant du principe qu’un diplôme de plus n’est pas la priorité absolue, il peut être intéressant sur le marché de l’emploi, de vous démarquer des interprètes et traducteurs trilingues de l’ESIT, par exemple, en justifiant d’un parcours spécifique, volontairement ciblé sur une langue et une culture, et d’une démarche scientifique particulière (en fonction du sujet de mémoire que vous choisissez). Alors, justement ...
Chercher, oui, peut-être... mais sur quoi ?
Eh bien oui, justement... ! La traductologie est si jeune que tout l’intérêt est là, puisque TOUT est encore à faire, et plus encore dans le domaine hispanique, pratiquement vierge du point de vue des publications scientifiques. Comme la linguistique il y a quelques décennies, la traductologie est donc une discipline promise à un bel avenir, et ce d’autant plus qu’elle s’inscrit dans un contexte mondialisé appelé à mobiliser de plus en plus les compétences des traducteurs et interprètes.
Cela signifie donc une extraordinaire liberté que vous pouvez choisir d’exploiter, à mon avis, selon trois grands axes (qui présentent de nombreux points d’intersection) :
1) Une réflexion qu’on pourrait qualifier d’épistémologique sur la discipline elle-même, puisque celle-ci n’a pas encore réellement délimité de façon stricte son champ de compétences.
-Il peut être intéressant de travailler sur des sujets qui s’interrogent sur les contours de la traductologie (s’intéresse-t-elle à l’écrit, à l’oral, à l’écrit ET à l’oral, au gestuel, à l’image fixe ou en mouvement –est-elle « traduisible » ?-, etc... ) ; l’adaptation (d’une pièce de théâtre au cinéma, ou d’un livre à l’écran... ), la réécriture (moderniser un texte ancien)... sont aussi des pratiques textuelles qui correspondent à une démarche qui vise à « transposer », à « traduire », d’une certaine façon... ; quels points communs ont ces pratiques avec la traduction ? ...
-Quels sont ses rapports avec d’autres disciplines (la linguistique, la sociologie, la sémiotique, la socio-linguistique, la didactique des langues, la philosophie, les sciences du langage... ),
-l’histoire, toute jeune, de la traductologie (où apparaît-elle, dans quel pays, qui la conceptualise –il semble que ce soit un français, Jean-René Ladmiral, en 1972...-, quel est l’état des lieux bibliographique aujourd’hui de la discipline, quelles sont les langues les « avancées » dans la recherche traductologique... ?)
-la didactique de la discipline (comment est-elle enseignée aujourd’hui, quelles pistes pour demain, quels rapports avec l’enseignement du FLE... ?)
2) Une réflexion conceptuelle, théorique, sur des problèmes de traductologie :
C’est une grande question que celle des « problèmes théoriques de la traduction », lancée par Georges Mounin il y a déjà un certain temps, et qui est loin d’être close, avec des pistes très diverses, telles que :
-la « fidélité » au texte source (fidélité à quoi, à la lettre, à l’interprétation, fidélité envers la « source » ou être fidèle au sens, à son interprétation, à « la cible »... ?) ,
-Que faire de l’ambiguïté ?
-Qu’est-ce que l’auto-traduction,
-Comment concevoir la confrontation à l’intraduisible, a priori... Quels sont les sources « intraduisibles », les cas « limites » ? Qu’est-ce que l’intraduisible... ?
-Comment traduire les fautes, les maladresses, les néologismes... ?
-Quels sont les problèmes posés par les TAO (traductions assistées par ordinateur) ou les TA (traductions automatiques), avec lesquelles il nous faut compter aujourd’hui ?
-Comment traduire les noms propres, les titres, les micro-énoncés, les slogans, graffiti, etc.
-Comment traduire aujourd’hui des textes anciens tels que le Libro de Buen amor, Don Quichotte, etc. (dans quelle « langue » : un français actuel, , un ancien français équivalent à l’époque du texte traduit, une démarche intermédiaire ?... )
3) Des sujets plus « pratiques », à base de corpus textuels plus ou moins resserrés ou élargis, rejoignant d’une façon ou d’une autre la réflexion épistémologique ou de grandes questions théoriques :
-On imagine justement, à propos du dernier exemple cité, un sujet comparant les différentes traductions du « Quichotte » et des choix opérés par les traducteurs...
-une enquête socio-linguistique sur un éventail représentatif de traducteurs et/ou interprètes interrogeant leurs propres pratiques ou difficultés traductives, (plus ou moins ciblées sur des questions précises), etc...
-une enquête sur l’enseignement de la traduction dans les lycées français / espagnols, ou à l’université...
-un corpus recensant des textes a priori « intraduisibles » sans recours aux fameuses NDT, tels que les textes de Novarina, des articles du Canard enchaîné, des histoires drôles, ...
-une analyse comparée de campagnes publicitaires
...
On l’a bien compris, ces trois « axes » sont de simples repères, mais ils sont amenés à se superposer sur bien des sujets. L’essentiel est avant tout de se faire plaisir tout en approfondissant son rapport à la langue, et en travaillant sur des supports que l’on aime.
J’indique enfin pour terminer quelques références bibliographiques à connaître qui me semblent aller dans le même sens...
-la SFT publie 2 fois par an une revue, « Traduire », qu’on peut acheter au numéro ou par abonnement. Elle témoigne d’un éventail de questions à la fois concrètes et théoriques sur la discipline, émanant de réflexions et discussions entre différents « usagers » de la langue et de la traduction –traducteurs, écrivains, théoriciens, enseignants...
-Jean-René Ladmiral, (né en 1942) est un philosophe, linguiste et germaniste français.
Il fait ses études préparatoires à Henri IV (hypokhâgne et khâgne) enseigne la philosophie allemande, ainsi que la traductologie (discipline qu'il a créée dès 1972) à l'Université de Paris-X-Nanterre, où il dirige aussi le C.E.R.T. (Centre d'études et de Recherches en Traduction). Il "enseigne" aussi la traduction et la traductologie à l'I.S.I.T. (Institut Supérieur d'Interprétation et de Traduction) de Paris. Jean-René Ladmiral est aussi traducteur. Il a surtout traduit les philosophes allemands: Jürgen Habermas et l'École de Francfort, mais aussi Kant, Nietzsche. Sa première traduction de l'anglais: Crisis of Psychoanalysis de Erich Fromm.Outre ses travaux sur la philosophie allemande, et en didactique des langues, ses recherches ont porté principalement sur la traduction. Sa thèse d'Habilitation à diriger des recherches s'intitulait: "La traductologie: de la linguistique à la philosophie", fut dirigé par Michel Arrivé et Paul Ricœur en président du jury. Il a publié de nombreux articles et dirige plusieurs revues (Languages nos 28 116, Langue française no 51, Revue d'Esthétique No 12) sur la traduction. Mais aussi des ouvrages : Traduire: théorèmes pour la traduction, Paris, Gallimard, 1994, réédité en 2003(coll. Tel, no 246). Dans le prolongement de ces travaux sur la traduction, il a aussi publié en collaboration avec Edmond Marc Lipiansky, un ouvrage intitulé La Communication interculturelle, Paris, Armand Colin, 1989, 1991 & 1995 Bibliothèque européenne des sciences de l'éducation. Il est connu pour son enseignement de philosophie du langage, épistémologie et philosophie de la traduction et philosophie allemande à l'université Paris X-Nanterre où il officia pendant plus de 40 ans. Il est également connu pour de très nombreux articles philosophiques empreints de ressorts comiques et des jeux de mots d'une richesse intellectuelle inégalable et inégalée à ce jour.
-LADMIRAL Jean-René (1994). «Traduire : théorèmes pour la traduction». Paris : Gallimard, 1994.
-LADMIRAL Jean-René (1995). «La traductologie: de la linguistique à la philosophie». Thèse d'habilitation à diriger des recherches soutenue à l'Université de Paris X-Nanterre, le 21 janvier 1995,sous la direction de Michel Arrivé et sous la présidence de Paul Ricœur.
-LADMIRAL, Jean-René (2002), "La traductologie au XXIème siècle: de la linguistique à la psychologie", in Traduire au XXlème siecle: Tendances et perspectives ... (Actes du colloque international de Salonique: 27-29 septembre 2002), éd. Tonia Nenopoulou, Faculté des Lettres de l'Université Aristote de Thessalonique 2004, pp. 336-346.
-Michel Ballard, Professeur émérite à l’université d’Artois, angliciste. Docteur d’état en traductologie soutenu à Paris 3. Ses publications reflètent une approche très intéressante de la traductologie, à la fois très synthétique (théorique, panoramique) ET très concrète, pratique.
Cf. CV sur le lien suivant :
http://www.univ-artois.fr/francais/rech/centres/pages/textes_cultures/pdf_tc/mballard.pdf
Voir aussi ses publications largement diffusées dans le commerce (et accessibles dans les bibliothèques universitaires), tout particulièrement :
-Traductologie et enseignement de la traduction à l’université
-Les corpus en linguistique et en traductologie
-Qu’est-ce que la traductologie
-Correct/incorrect
-Le nom propre en traduction
-Les faux amis
La question n’est donc pas (ou pas simplement) d’acquérir un diplôme de plus, même si cela n’est jamais négligeable. L’intérêt de cette démarche est de pouvoir vous consacrer pendant une année à une réflexion épanouissante et libératrice qui doit, à terme, pouvoir vous apporter un réel soutien dans votre rapport à la traduction.
Et puis, même en partant du principe qu’un diplôme de plus n’est pas la priorité absolue, il peut être intéressant sur le marché de l’emploi, de vous démarquer des interprètes et traducteurs trilingues de l’ESIT, par exemple, en justifiant d’un parcours spécifique, volontairement ciblé sur une langue et une culture, et d’une démarche scientifique particulière (en fonction du sujet de mémoire que vous choisissez). Alors, justement ...
Chercher, oui, peut-être... mais sur quoi ?
Eh bien oui, justement... ! La traductologie est si jeune que tout l’intérêt est là, puisque TOUT est encore à faire, et plus encore dans le domaine hispanique, pratiquement vierge du point de vue des publications scientifiques. Comme la linguistique il y a quelques décennies, la traductologie est donc une discipline promise à un bel avenir, et ce d’autant plus qu’elle s’inscrit dans un contexte mondialisé appelé à mobiliser de plus en plus les compétences des traducteurs et interprètes.
Cela signifie donc une extraordinaire liberté que vous pouvez choisir d’exploiter, à mon avis, selon trois grands axes (qui présentent de nombreux points d’intersection) :
1) Une réflexion qu’on pourrait qualifier d’épistémologique sur la discipline elle-même, puisque celle-ci n’a pas encore réellement délimité de façon stricte son champ de compétences.
-Il peut être intéressant de travailler sur des sujets qui s’interrogent sur les contours de la traductologie (s’intéresse-t-elle à l’écrit, à l’oral, à l’écrit ET à l’oral, au gestuel, à l’image fixe ou en mouvement –est-elle « traduisible » ?-, etc... ) ; l’adaptation (d’une pièce de théâtre au cinéma, ou d’un livre à l’écran... ), la réécriture (moderniser un texte ancien)... sont aussi des pratiques textuelles qui correspondent à une démarche qui vise à « transposer », à « traduire », d’une certaine façon... ; quels points communs ont ces pratiques avec la traduction ? ...
-Quels sont ses rapports avec d’autres disciplines (la linguistique, la sociologie, la sémiotique, la socio-linguistique, la didactique des langues, la philosophie, les sciences du langage... ),
-l’histoire, toute jeune, de la traductologie (où apparaît-elle, dans quel pays, qui la conceptualise –il semble que ce soit un français, Jean-René Ladmiral, en 1972...-, quel est l’état des lieux bibliographique aujourd’hui de la discipline, quelles sont les langues les « avancées » dans la recherche traductologique... ?)
-la didactique de la discipline (comment est-elle enseignée aujourd’hui, quelles pistes pour demain, quels rapports avec l’enseignement du FLE... ?)
2) Une réflexion conceptuelle, théorique, sur des problèmes de traductologie :
C’est une grande question que celle des « problèmes théoriques de la traduction », lancée par Georges Mounin il y a déjà un certain temps, et qui est loin d’être close, avec des pistes très diverses, telles que :
-la « fidélité » au texte source (fidélité à quoi, à la lettre, à l’interprétation, fidélité envers la « source » ou être fidèle au sens, à son interprétation, à « la cible »... ?) ,
-Que faire de l’ambiguïté ?
-Qu’est-ce que l’auto-traduction,
-Comment concevoir la confrontation à l’intraduisible, a priori... Quels sont les sources « intraduisibles », les cas « limites » ? Qu’est-ce que l’intraduisible... ?
-Comment traduire les fautes, les maladresses, les néologismes... ?
-Quels sont les problèmes posés par les TAO (traductions assistées par ordinateur) ou les TA (traductions automatiques), avec lesquelles il nous faut compter aujourd’hui ?
-Comment traduire les noms propres, les titres, les micro-énoncés, les slogans, graffiti, etc.
-Comment traduire aujourd’hui des textes anciens tels que le Libro de Buen amor, Don Quichotte, etc. (dans quelle « langue » : un français actuel, , un ancien français équivalent à l’époque du texte traduit, une démarche intermédiaire ?... )
3) Des sujets plus « pratiques », à base de corpus textuels plus ou moins resserrés ou élargis, rejoignant d’une façon ou d’une autre la réflexion épistémologique ou de grandes questions théoriques :
-On imagine justement, à propos du dernier exemple cité, un sujet comparant les différentes traductions du « Quichotte » et des choix opérés par les traducteurs...
-une enquête socio-linguistique sur un éventail représentatif de traducteurs et/ou interprètes interrogeant leurs propres pratiques ou difficultés traductives, (plus ou moins ciblées sur des questions précises), etc...
-une enquête sur l’enseignement de la traduction dans les lycées français / espagnols, ou à l’université...
-un corpus recensant des textes a priori « intraduisibles » sans recours aux fameuses NDT, tels que les textes de Novarina, des articles du Canard enchaîné, des histoires drôles, ...
-une analyse comparée de campagnes publicitaires
...
On l’a bien compris, ces trois « axes » sont de simples repères, mais ils sont amenés à se superposer sur bien des sujets. L’essentiel est avant tout de se faire plaisir tout en approfondissant son rapport à la langue, et en travaillant sur des supports que l’on aime.
J’indique enfin pour terminer quelques références bibliographiques à connaître qui me semblent aller dans le même sens...
-la SFT publie 2 fois par an une revue, « Traduire », qu’on peut acheter au numéro ou par abonnement. Elle témoigne d’un éventail de questions à la fois concrètes et théoriques sur la discipline, émanant de réflexions et discussions entre différents « usagers » de la langue et de la traduction –traducteurs, écrivains, théoriciens, enseignants...
-Jean-René Ladmiral, (né en 1942) est un philosophe, linguiste et germaniste français.
Il fait ses études préparatoires à Henri IV (hypokhâgne et khâgne) enseigne la philosophie allemande, ainsi que la traductologie (discipline qu'il a créée dès 1972) à l'Université de Paris-X-Nanterre, où il dirige aussi le C.E.R.T. (Centre d'études et de Recherches en Traduction). Il "enseigne" aussi la traduction et la traductologie à l'I.S.I.T. (Institut Supérieur d'Interprétation et de Traduction) de Paris. Jean-René Ladmiral est aussi traducteur. Il a surtout traduit les philosophes allemands: Jürgen Habermas et l'École de Francfort, mais aussi Kant, Nietzsche. Sa première traduction de l'anglais: Crisis of Psychoanalysis de Erich Fromm.Outre ses travaux sur la philosophie allemande, et en didactique des langues, ses recherches ont porté principalement sur la traduction. Sa thèse d'Habilitation à diriger des recherches s'intitulait: "La traductologie: de la linguistique à la philosophie", fut dirigé par Michel Arrivé et Paul Ricœur en président du jury. Il a publié de nombreux articles et dirige plusieurs revues (Languages nos 28 116, Langue française no 51, Revue d'Esthétique No 12) sur la traduction. Mais aussi des ouvrages : Traduire: théorèmes pour la traduction, Paris, Gallimard, 1994, réédité en 2003(coll. Tel, no 246). Dans le prolongement de ces travaux sur la traduction, il a aussi publié en collaboration avec Edmond Marc Lipiansky, un ouvrage intitulé La Communication interculturelle, Paris, Armand Colin, 1989, 1991 & 1995 Bibliothèque européenne des sciences de l'éducation. Il est connu pour son enseignement de philosophie du langage, épistémologie et philosophie de la traduction et philosophie allemande à l'université Paris X-Nanterre où il officia pendant plus de 40 ans. Il est également connu pour de très nombreux articles philosophiques empreints de ressorts comiques et des jeux de mots d'une richesse intellectuelle inégalable et inégalée à ce jour.
-LADMIRAL Jean-René (1994). «Traduire : théorèmes pour la traduction». Paris : Gallimard, 1994.
-LADMIRAL Jean-René (1995). «La traductologie: de la linguistique à la philosophie». Thèse d'habilitation à diriger des recherches soutenue à l'Université de Paris X-Nanterre, le 21 janvier 1995,sous la direction de Michel Arrivé et sous la présidence de Paul Ricœur.
-LADMIRAL, Jean-René (2002), "La traductologie au XXIème siècle: de la linguistique à la psychologie", in Traduire au XXlème siecle: Tendances et perspectives ... (Actes du colloque international de Salonique: 27-29 septembre 2002), éd. Tonia Nenopoulou, Faculté des Lettres de l'Université Aristote de Thessalonique 2004, pp. 336-346.
-Michel Ballard, Professeur émérite à l’université d’Artois, angliciste. Docteur d’état en traductologie soutenu à Paris 3. Ses publications reflètent une approche très intéressante de la traductologie, à la fois très synthétique (théorique, panoramique) ET très concrète, pratique.
Cf. CV sur le lien suivant :
http://www.univ-artois.fr/francais/rech/centres/pages/textes_cultures/pdf_tc/mballard.pdf
Voir aussi ses publications largement diffusées dans le commerce (et accessibles dans les bibliothèques universitaires), tout particulièrement :
-Traductologie et enseignement de la traduction à l’université
-Les corpus en linguistique et en traductologie
-Qu’est-ce que la traductologie
-Correct/incorrect
-Le nom propre en traduction
-Les faux amis
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire