Du sens = 18 voix (85%)
Des mots = 5 voix (23%)
De l'usage = 7 voix (33%)
De la norme = 2 voix (9%)
Je laisse à Nathalie le loisir de commenter les résultats de ce sondage qu'elle a commandé à Tradabordo :
À la lecture des résultats du sondage proposé, je me rends compte que c’est le bon sens qui a parlé (voté, en l’occurrence). En effet, vous êtes une majorité (85 %) à penser que le traducteur se place d’abord et avant tout au service du sens : il se sert du matériau linguistique qu’il a à sa disposition pour essayer de rendre du mieux possible le texte original et l’impression que produit ce texte à la lecture. A l’évidence, il traduit des mots (et c’est je pense ce qu’ont voulu rappeler celles et ceux qui ont voté pour la deuxième proposition) mais les mots ne sont qu’un moyen, pas une fin.
Bilan de mi-parcours : la littérarité l’emporte largement sur la littéralité.
Passons maintenant au second couple : usage vs norme. Là encore, l’écart est important : vous êtes trois fois plus à penser que le traducteur s’appuie essentiellement sur l’usage puisqu’il s’adresse à un lectorat qui connaît et manie cette langue du quotidien ; dès lors, la traduction participe au maintien et à la diffusion d’un état de langue donné.
Que penser des 2% de votants qui estiment que le traducteur est au service de la norme ? Certes, un traducteur a toujours besoin de dictionnaires pour éviter les fautes de langue inutiles mais il ne peut s’en remettre à la règle qu’à partir du moment où elle ne fait pas obstacle à la restitution des traits sémantiques du texte.
2° bilan : le recours à l’usage ou à la norme ne peut se justifier qu’en fonction de l’orientation définie par le texte lui-même.
Conclusion : le sens, encore et toujours… car le traducteur est un médiateur, pas un terminologue ou un grammairien.
À la lecture des résultats du sondage proposé, je me rends compte que c’est le bon sens qui a parlé (voté, en l’occurrence). En effet, vous êtes une majorité (85 %) à penser que le traducteur se place d’abord et avant tout au service du sens : il se sert du matériau linguistique qu’il a à sa disposition pour essayer de rendre du mieux possible le texte original et l’impression que produit ce texte à la lecture. A l’évidence, il traduit des mots (et c’est je pense ce qu’ont voulu rappeler celles et ceux qui ont voté pour la deuxième proposition) mais les mots ne sont qu’un moyen, pas une fin.
Bilan de mi-parcours : la littérarité l’emporte largement sur la littéralité.
Passons maintenant au second couple : usage vs norme. Là encore, l’écart est important : vous êtes trois fois plus à penser que le traducteur s’appuie essentiellement sur l’usage puisqu’il s’adresse à un lectorat qui connaît et manie cette langue du quotidien ; dès lors, la traduction participe au maintien et à la diffusion d’un état de langue donné.
Que penser des 2% de votants qui estiment que le traducteur est au service de la norme ? Certes, un traducteur a toujours besoin de dictionnaires pour éviter les fautes de langue inutiles mais il ne peut s’en remettre à la règle qu’à partir du moment où elle ne fait pas obstacle à la restitution des traits sémantiques du texte.
2° bilan : le recours à l’usage ou à la norme ne peut se justifier qu’en fonction de l’orientation définie par le texte lui-même.
Conclusion : le sens, encore et toujours… car le traducteur est un médiateur, pas un terminologue ou un grammairien.
1 commentaire:
Je me demande ce que nos linguistes et théoriciennes de la traduction vont penser de la dernière partie de ton commentaire…
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