Les visites et exposés de Dominique Breton, professeur de linguistique (spécialisée en traductologie), de Nayrouz Zaitouni (étudiante en deuxième année de thèse de traductologie) et de Sophie Léchauguette (très versée dans les questions de traductologie et sans doute à l'aube d'une thèse de traductologie ; elle en parle, elle en parle…) nous ont-ils permis d'ouvrir les portes de cette drôle de science, que nous regardions jusque-là avec peu de curiosité, parfois de la méfiance, voire pour certains, de la franche goguenardise ? Jusqu'à quel point avons-nous été convaincus de la nécessité de penser et de théoriser notre pratique de la traduction ? Êtes-vous poursuivis par le spectre de l'inhibition ? À trop réfléchir sur le geste, ne risque-t-on pas d'en perdre le goût, l'odorat, l'ouïe et le toucher… de superposer trop de sons parasites à la voix de notre auteur ? Et en même temps, n'est-ce pas un comportement horriblement frileux que de se sentir menacé… par des gens qui, finalement, nous regardent sous toutes les coutures comme des objets intéressants, des gens qui font en somme de notre travail le centre du leur ?
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