Comme je vous l'ai dit, l'aventure Tradabordo a commencé un peu avant la création du Master 2 pro de traduction littéraire, à partir d'un projet de co-traduction (réunissant les universités de Bordeaux 3 et de Grenade) d'une anthologie de poèmes de la poétesse espagnole Elena Martín Vivaldi. Or à l'époque, alors que nous peinions collectivement sur ces textes très exigeants – la construction du sens dépendait en grande partie du travail formel, la rime et la métrique étaient déterminantes –, nous avions beaucoup réfléchi sur ce que signifiait traduire la poésie… Outre qu'il a rapidement été évident pour tout le monde que cela n'avait à peu près rien à voir avec la traduction d'œuvres de fiction, nous nous demandions régulièrement si l'opération avait véritablement un sens et, surtout, à quelles conditions – c'est-à-dire au prix de quels choix douloureux, de quels renoncements cruels ?
Et vous, alors, que feriez-vous si vous deviez perdre vos rimes, votre métriques… et pourquoi pas un sonnet entier ?
Courez donc aux urnes, une fois de plus, pour donner votre avis !
Et vous, alors, que feriez-vous si vous deviez perdre vos rimes, votre métriques… et pourquoi pas un sonnet entier ?
Courez donc aux urnes, une fois de plus, pour donner votre avis !
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