Un texte de Mélissa Martin Pérez, étudiante en Master 1 – parcours traduction / traductologie
Les étudiants entrant en Master 1 Etudes hispano-américaines doivent choisir les séminaires auxquels ils vont assister, et sur lesquels ils vont être évalués. Je n’ai pas échappé à la règle et j’ai dû trancher. Mais je trouvais dur de le faire sur papier, sans même avoir vu, avoir testé lesdits cours. J’ai donc pris la décision, en début d’année, d’aller voir tous les séminaires proposés, croyant que ça m’aiderait à me décider sur des critères objectifs et réfléchis. Ça a été le cas. C’est ainsi que je me suis retrouvée, ce mardi 28 septembre 2010, au séminaire de Traductologie de Caroline Lepage. Je ne connaissais pas ce professeur et même son nom m’était inconnu.
Au début du cours, Caroline nous a demandé les raisons de notre choix, pourquoi nous avions choisi ce séminaire et pas un autre. Je me souviens très bien de sa première remarque : « si vous avez choisi ce séminaire pour faire moins de lité ou moins de civi, dites-le ! ». Le ton était donné, la franchise était de mise. Je fus la première à m’exprimer. Je lui ai alors dit que j’étais là en « observation », pour voir « si le cours me plaisait » et que je n’avais pas encore choisi réellement mes séminaires. Une fois le tour de table achevé, nous nous sommes mis au travail. Je ne savais pas vraiment ce qui se cachait derrière l’intitulé « traductologie », j’avais pensé en premier lieu à une science, avec des théories indéfiniment longues sur l’art de traduire, bref à quelque chose de totalement abstrait ! Et en fait, la traductologie, c’est du concret.
Nous avons commencé à travailler sur un texte de Camilo José Cela, un texte sur Rabelais. Et là, de suite, la « méthode Lepage » m’a emballée. Les idées fourmillaient, à la recherche de la moindre nuance, du moindre petit synonyme. Nous n’étions plus des étudiants et un prof, mais un groupe de travail. La séance a duré deux heures, qui m’ont parues quelques minutes. A la fin du cours, Caroline m’a demandé si je souhaitais prendre ce séminaire. Quelle question ! Pour moi, c’était évident que ce séminaire allait être la pierre angulaire de mon année.
Petit à petit, au fil des séances et des trads sur le blog, j’ai compris une chose. Cette chose, c’est que j’aimais ce que je faisais, j’aimais me battre avec les mots (et aussi avec mon cerveau). Une chose est sûre désormais, c’est que je ne peux plus me passer des trads quotidiennes !
Ce qui est certain également, c’est que cette révélation, je la dois en partie à Caroline, à son envie, à sa passion, à son engagement. Alors avant de conclure, je dirai juste à Caroline un grand merci.
Pour finir, je dirai qu’une chose a changé en moi, désormais, je sais, je suis sûre d’un fait : je ferai de la traduction littéraire dans un futur plus ou moins proche.
Les étudiants entrant en Master 1 Etudes hispano-américaines doivent choisir les séminaires auxquels ils vont assister, et sur lesquels ils vont être évalués. Je n’ai pas échappé à la règle et j’ai dû trancher. Mais je trouvais dur de le faire sur papier, sans même avoir vu, avoir testé lesdits cours. J’ai donc pris la décision, en début d’année, d’aller voir tous les séminaires proposés, croyant que ça m’aiderait à me décider sur des critères objectifs et réfléchis. Ça a été le cas. C’est ainsi que je me suis retrouvée, ce mardi 28 septembre 2010, au séminaire de Traductologie de Caroline Lepage. Je ne connaissais pas ce professeur et même son nom m’était inconnu.
Au début du cours, Caroline nous a demandé les raisons de notre choix, pourquoi nous avions choisi ce séminaire et pas un autre. Je me souviens très bien de sa première remarque : « si vous avez choisi ce séminaire pour faire moins de lité ou moins de civi, dites-le ! ». Le ton était donné, la franchise était de mise. Je fus la première à m’exprimer. Je lui ai alors dit que j’étais là en « observation », pour voir « si le cours me plaisait » et que je n’avais pas encore choisi réellement mes séminaires. Une fois le tour de table achevé, nous nous sommes mis au travail. Je ne savais pas vraiment ce qui se cachait derrière l’intitulé « traductologie », j’avais pensé en premier lieu à une science, avec des théories indéfiniment longues sur l’art de traduire, bref à quelque chose de totalement abstrait ! Et en fait, la traductologie, c’est du concret.
Nous avons commencé à travailler sur un texte de Camilo José Cela, un texte sur Rabelais. Et là, de suite, la « méthode Lepage » m’a emballée. Les idées fourmillaient, à la recherche de la moindre nuance, du moindre petit synonyme. Nous n’étions plus des étudiants et un prof, mais un groupe de travail. La séance a duré deux heures, qui m’ont parues quelques minutes. A la fin du cours, Caroline m’a demandé si je souhaitais prendre ce séminaire. Quelle question ! Pour moi, c’était évident que ce séminaire allait être la pierre angulaire de mon année.
Petit à petit, au fil des séances et des trads sur le blog, j’ai compris une chose. Cette chose, c’est que j’aimais ce que je faisais, j’aimais me battre avec les mots (et aussi avec mon cerveau). Une chose est sûre désormais, c’est que je ne peux plus me passer des trads quotidiennes !
Ce qui est certain également, c’est que cette révélation, je la dois en partie à Caroline, à son envie, à sa passion, à son engagement. Alors avant de conclure, je dirai juste à Caroline un grand merci.
Pour finir, je dirai qu’une chose a changé en moi, désormais, je sais, je suis sûre d’un fait : je ferai de la traduction littéraire dans un futur plus ou moins proche.
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