samedi 19 octobre 2013

Projet Céline – phrase 101

Pero el suicida esencial, en el que había pensado siempre, venia en su ausilio, y él quería detenerlo, apartarlo físicamente, y pensaba, con algo de fatalidad, que de alguna manera se mancharía las manos con sangre, con una sangre que algún día gotearía sobre sus manos, si ahora retrocedía, y era seguro pensaba, que tentaciones como esta se le presentarían más a menudo de lo que había pensado, exactamente, porque había escogido la soledad más peligrosa, ésa que lo llevaba a toparse cada día, a veces varias veces en el día, con el mundo de las personas vivas, con el mundo de las soledades que olían, como un perro a otro perro, la suya.

Traduction temporaire :
Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et lui, il voulait l'arrêter, l’écarter physiquement, et il pensait, non sans un brin de fatalisme, que d’une certaine façon, il tacherait ses mains de sang, d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait marche arrière, là, maintenant ; et il était sûr, songeait-il, que des tentations comme celle-là se manifesteraient plus souvent qu’il ne l’avait cru, précisément parce qu’il avait choisi la solitude la plus dangereuse, celle qui l’amenait à côtoyer tous les jours, parfois plusieurs fois par jour, le monde des personnes vivantes, le monde des solitudes qui avaient la même odeur que la sienne, comme un chien renifle un autre chien.

10 commentaires:

Unknown a dit…

Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et il voulait l’en empêcher, l’écarter physiquement, et il pensait, un peu fatalement, que d’une certaine façon, il se tacherait les mains de sang, d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait maintenant marche arrière ; et il était sûr, songeait-il, que des tentations comme celle-là se manifesteraient plus souvent qu’il ne l’avait cru, précisément parce qu’il avait choisi la solitude la plus dangereuse, celle qui l’amenait à côtoyer tous les jours, parfois plusieurs fois par jour, le monde des personnes vivantes, le monde des solitudes qui avaient la même odeur que la sienne, comme un chien sent un autre chien.

Tradabordo a dit…

Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et il voulait l’en empêcher, l’écarter physiquement,
OK.

et il pensait, un peu fatalement, que d’une certaine façon, il se tacherait les mains de sang [ou « tacherait ses mains de sang » ?], d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait maintenant [à la fin ?] marche arrière ;

Unknown a dit…

Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et il voulait l’en empêcher, l’écarter physiquement, et il pensait, un peu fatalement, que d’une certaine façon, il tacherait ses mains de sang, d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait marche arrière maintenant ; et il était sûr, songeait-il, que des tentations comme celle-là se manifesteraient plus souvent qu’il ne l’avait cru, précisément parce qu’il avait choisi la solitude la plus dangereuse, celle qui l’amenait à côtoyer tous les jours, parfois plusieurs fois par jour, le monde des personnes vivantes, le monde des solitudes qui avaient la même odeur que la sienne, comme un chien sent un autre chien.

Tradabordo a dit…

Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et il voulait l’en empêcher [ou simplement « l'arrêter » ?], l’écarter physiquement, et il pensait, un peu fatalement, que d’une certaine façon, il tacherait ses mains de sang, d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait marche arrière maintenant ; et il était sûr, songeait-il, que des tentations comme celle-là se manifesteraient plus souvent qu’il ne l’avait cru, précisément parce qu’il avait choisi la solitude la plus dangereuse, celle qui l’amenait à côtoyer tous les jours, parfois plusieurs fois par jour, le monde des personnes vivantes, le monde des solitudes qui avaient la même odeur que la sienne, comme un chien sent [« renifle » ?] un autre chien.

Unknown a dit…

Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et il voulait l'arrêter, l’écarter physiquement, et il pensait, un peu fatalement, que d’une certaine façon, il tacherait ses mains de sang, d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait marche arrière maintenant ; et il était sûr, songeait-il, que des tentations comme celle-là se manifesteraient plus souvent qu’il ne l’avait cru, précisément parce qu’il avait choisi la solitude la plus dangereuse, celle qui l’amenait à côtoyer tous les jours, parfois plusieurs fois par jour, le monde des personnes vivantes, le monde des solitudes qui avaient la même odeur que la sienne, comme un chien renifle un autre chien.

Tradabordo a dit…

Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et il [ambigu ; qui est ke sujet ?] voulait l'arrêter, l’écarter physiquement, et il pensait, un peu fatalement, que d’une certaine façon, il tacherait ses mains de sang, d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait marche arrière maintenant ; et il était sûr, songeait-il, que des tentations comme celle-là se manifesteraient plus souvent qu’il ne l’avait cru, précisément parce qu’il avait choisi la solitude la plus dangereuse, celle qui l’amenait à côtoyer tous les jours, parfois plusieurs fois par jour, le monde des personnes vivantes, le monde des solitudes qui avaient la même odeur que la sienne, comme un chien renifle un autre chien.

Unknown a dit…

Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et lui, il voulait l'arrêter, l’écarter physiquement, et il pensait, un peu fatalement, que d’une certaine façon, il tacherait ses mains de sang, d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait marche arrière maintenant ; et il était sûr, songeait-il, que des tentations comme celle-là se manifesteraient plus souvent qu’il ne l’avait cru, précisément parce qu’il avait choisi la solitude la plus dangereuse, celle qui l’amenait à côtoyer tous les jours, parfois plusieurs fois par jour, le monde des personnes vivantes, le monde des solitudes qui avaient la même odeur que la sienne, comme un chien renifle un autre chien.

Tradabordo a dit…

Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et lui, il voulait l'arrêter, l’écarter physiquement, et il pensait, un peu fatalement [« non sans un brin de fatalisme ? »], que d’une certaine façon, il tacherait ses mains de sang, d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait marche arrière [cheville : « , là, »] maintenant ; et il était sûr, songeait-il, que des tentations comme celle-là se manifesteraient plus souvent qu’il ne l’avait cru, précisément parce qu’il avait choisi la solitude la plus dangereuse, celle qui l’amenait à côtoyer tous les jours, parfois plusieurs fois par jour, le monde des personnes vivantes, le monde des solitudes qui avaient la même odeur que la sienne, comme un chien renifle un autre chien.

Unknown a dit…

Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et lui, il voulait l'arrêter, l’écarter physiquement, et il pensait, non sans un brin de fatalisme, que d’une certaine façon, il tacherait ses mains de sang, d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait marche arrière, là, maintenant ; et il était sûr, songeait-il, que des tentations comme celle-là se manifesteraient plus souvent qu’il ne l’avait cru, précisément parce qu’il avait choisi la solitude la plus dangereuse, celle qui l’amenait à côtoyer tous les jours, parfois plusieurs fois par jour, le monde des personnes vivantes, le monde des solitudes qui avaient la même odeur que la sienne, comme un chien renifle un autre chien.

Tradabordo a dit…

Mais le suicide essentiel, auquel il avait toujours pensé, venait à son secours, et lui, il voulait l'arrêter, l’écarter physiquement, et il pensait, non sans un brin de fatalisme, que d’une certaine façon, il tacherait ses mains de sang, d’un sang qui, un jour, goutterait sur ses mains, s’il faisait marche arrière, là, maintenant ; et il était sûr, songeait-il, que des tentations comme celle-là se manifesteraient plus souvent qu’il ne l’avait cru, précisément parce qu’il avait choisi la solitude la plus dangereuse, celle qui l’amenait à côtoyer tous les jours, parfois plusieurs fois par jour, le monde des personnes vivantes, le monde des solitudes qui avaient la même odeur que la sienne, comme un chien renifle un autre chien.

OK.