mardi 29 octobre 2013

Projet Nadia – phrase 64

 Lentamente el poeta, el joven, desgarbado y despeinado poeta, el joven y a veces genial poeta, va saliendo de la tierra, en verdad de su tierra, donde ha residido tres veces solitario, trescientas veces, sin nadie, incluso sin él mismo, para ingresar en la otra tierra, la más concreta, la más vasta y difícil, la menos amable y evidente, la desterrada y prohibida, aquella en que sufren, aman y esperan millones de seres, cuya existencia probablemente el poeta ignoraba y si no él, su poesía y que parecía ser, al menos lo parecía, indiferente y ajena a la catarata copiosa de su inspiracion, a la erupcion metafísica de su carne, de su alma empapada en sudor enamorado, en calor venéreo más que en sudor de sufrimiento, las furias y las penas, tan elocuentes e inclementes del grande Francisco de Quevedo.

Traduction temporaire :
Lentement, le poète, le jeune, le dégingandé et dépeigné poète, le jeune et parfois génial poète, sort de terre, en vérité de sa terre, où il a résidé trois fois en solitaire, trois cents fois, sans personne, voire sans lui-même, pour accéder à l’autre terre, la plus concrète, la plus vaste et difficile, la moins aimable et évidente, exilée et interdite, celle sur laquelle souffrent, aiment et attendent des millions d’êtres, dont le poète ignorait probablement l’existence – si ce n’est lui, sa poésie – et qui semblait être, du moins le semblait, indifférente et étrangère à la cascade abondante de son inspiration, à l’éruption métaphysique de sa chair, de son âme imprégnée de sueur amoureuse, de chaleur plutôt que de sueur de souffrance, les furies et les peines, si éloquentes et inclémentes du grand Francisco de Quevedo.

9 commentaires:

Unknown a dit…

Lentement le poète, le jeune, dégingandé et décoiffé poète, le jeune et parfois génial poète, quitte peu à peu la terre, en vérité sa terre, où il a résidé trois fois solitaire, trois cents fois, sans personne, voire sans lui-même, pour pénétrer dans l’autre terre, la plus concrète, la plus vaste et difficile, la moins aimable et évidente, l’exilée et interdite, celle sur laquelle souffrent, aiment et attendent des millions d’êtres, dont le poète ignorait probablement l’existence et si ce n’est lui, sa poésie et qui semblait être, au moins le semblait, indifférente et étrangère à la cascade abondante de son inspiration, à l’éruption métaphysique de sa chair, de son âme imprégnée de sueur amoureuse, de chaleur plutôt que de sueur de souffrance, les furies et les peines, si éloquentes et inclémentes du grand Francisco de Quevedo.

Tradabordo a dit…

Lentement [ponctuation] le poète, le jeune, dégingandé et décoiffé poète [syntaxe bizarre, quand même], le jeune et parfois génial poète, quitte peu à peu la terre, en vérité sa terre, où il a résidé trois fois [« en » ?] solitaire,

Unknown a dit…

Au début, j'avais mis "en solitaire" mais après je me suis dit que ça voulait peut-être dire "totalement seul", "super solitaire"... Alors je ne sais pas trop

Lentement, le poète, le jeune, le dégingandé et décoiffé poète, le jeune et parfois génial poète, quitte peu à peu la terre, en vérité sa terre, où il a résidé trois fois en solitaire, trois cents fois, sans personne, voire sans lui-même, pour pénétrer dans l’autre terre, la plus concrète, la plus vaste et difficile, la moins aimable et évidente, l’exilée et interdite, celle sur laquelle souffrent, aiment et attendent des millions d’êtres, dont le poète ignorait probablement l’existence et si ce n’est lui, sa poésie et qui semblait être, au moins le semblait, indifférente et étrangère à la cascade abondante de son inspiration, à l’éruption métaphysique de sa chair, de son âme imprégnée de sueur amoureuse, de chaleur plutôt que de sueur de souffrance, les furies et les peines, si éloquentes et inclémentes du grand Francisco de Quevedo.

Tradabordo a dit…

Lentement, le poète, le jeune, le dégingandé et décoiffé [« dépeigné », au fait ?] poète, le jeune et parfois génial poète, quitte [pourquoi pas littéral ?] peu à peu [nécessaire ?] la terre, en vérité sa terre [plus littéral ?], où il a résidé trois fois en solitaire [demande son avis à Elena],
trois cents fois, sans personne, voire sans lui-même, pour pénétrer dans l’autre terre, la plus concrète, la plus vaste et difficile, la moins aimable et évidente, l’exilée et interdite, celle sur laquelle souffrent, aiment et attendent des millions d’êtres, dont le poète ignorait probablement l’existence et si ce n’est lui, sa poésie et qui semblait être, au moins le semblait, indifférente et étrangère à la cascade abondante de son inspiration, à l’éruption métaphysique de sa chair, de son âme imprégnée de sueur amoureuse, de chaleur plutôt que de sueur de souffrance, les furies et les peines, si éloquentes et inclémentes du grand Francisco de Quevedo.

Unknown a dit…

Lentement, le poète, le jeune, le dégingandé et dépeigné poète, le jeune et parfois génial poète, sort de terre, en vérité de sa terre, où il a résidé trois fois en solitaire,
trois cents fois, sans personne, voire sans lui-même, pour pénétrer dans l’autre terre, la plus concrète, la plus vaste et difficile, la moins aimable et évidente, l’exilée et interdite, celle sur laquelle souffrent, aiment et attendent des millions d’êtres, dont le poète ignorait probablement l’existence et si ce n’est lui, sa poésie et qui semblait être, au moins le semblait, indifférente et étrangère à la cascade abondante de son inspiration, à l’éruption métaphysique de sa chair, de son âme imprégnée de sueur amoureuse, de chaleur plutôt que de sueur de souffrance, les furies et les peines, si éloquentes et inclémentes du grand Francisco de Quevedo.

Tradabordo a dit…

Lentement, le poète, le jeune, le dégingandé et dépeigné poète, le jeune et parfois génial poète, sort de terre, en vérité de sa terre, où il a résidé trois fois en solitaire [« seul » ?], trois cents fois, sans personne, voire sans lui-même, pour pénétrer [« accéder » ?] dans l’autre terre, la plus concrète, la plus vaste et difficile, la moins aimable et évidente, l’[nécessaire ?]exilée et interdite, celle sur laquelle souffrent, aiment et attendent des millions d’êtres, dont le poète ignorait probablement l’existence et [ tiret à la place ? à partir de là, c'est hyper confus ; reprends] si ce n’est lui, sa poésie et qui semblait être, au moins le semblait, indifférente et étrangère à la cascade abondante de son inspiration, à l’éruption métaphysique de sa chair, de son âme imprégnée de sueur amoureuse, de chaleur plutôt que de sueur de souffrance, les furies et les peines, si éloquentes et inclémentes du grand Francisco de Quevedo.

Unknown a dit…

J'ai demandé à Elena qui préfère "solitaire".

Lentement, le poète, le jeune, le dégingandé et dépeigné poète, le jeune et parfois génial poète, sort de terre, en vérité de sa terre, où il a résidé trois fois en solitaire, trois cents fois, sans personne, voire sans lui-même, pour accéder à l’autre terre, la plus concrète, la plus vaste et difficile, la moins aimable et évidente, exilée et interdite, celle sur laquelle souffrent, aiment et attendent des millions d’êtres, dont le poète ignorait probablement l’existence – si ce n’est lui, sa poésie – et qui semblait être, au moins le semblait, indifférente et étrangère à la cascade abondante de son inspiration, à l’éruption métaphysique de sa chair, de son âme imprégnée de sueur amoureuse, de chaleur plutôt que de sueur de souffrance, les furies et les peines, si éloquentes et inclémentes du grand Francisco de Quevedo.

Unknown a dit…

J'ai demandé à Elena qui préfère "solitaire".

Lentement, le poète, le jeune, le dégingandé et dépeigné poète, le jeune et parfois génial poète, sort de terre, en vérité de sa terre, où il a résidé trois fois en solitaire, trois cents fois, sans personne, voire sans lui-même, pour accéder à l’autre terre, la plus concrète, la plus vaste et difficile, la moins aimable et évidente, exilée et interdite, celle sur laquelle souffrent, aiment et attendent des millions d’êtres, dont le poète ignorait probablement l’existence – si ce n’est lui, sa poésie – et qui semblait être, du moins le semblait, indifférente et étrangère à la cascade abondante de son inspiration, à l’éruption métaphysique de sa chair, de son âme imprégnée de sueur amoureuse, de chaleur plutôt que de sueur de souffrance, les furies et les peines, si éloquentes et inclémentes du grand Francisco de Quevedo.

Tradabordo a dit…

Lentement, le poète, le jeune, le dégingandé et dépeigné poète, le jeune et parfois génial poète, sort de terre, en vérité de sa terre, où il a résidé trois fois en solitaire, trois cents fois, sans personne, voire sans lui-même, pour accéder à l’autre terre, la plus concrète, la plus vaste et difficile, la moins aimable et évidente, exilée et interdite, celle sur laquelle souffrent, aiment et attendent des millions d’êtres, dont le poète ignorait probablement l’existence – si ce n’est lui, sa poésie – et qui semblait être, du moins le semblait, indifférente et étrangère à la cascade abondante de son inspiration, à l’éruption métaphysique de sa chair, de son âme imprégnée de sueur amoureuse, de chaleur plutôt que de sueur de souffrance, les furies et les peines, si éloquentes et inclémentes du grand Francisco de Quevedo.

OK.