El mundo estaba en la orilla del patio mirando hacia allá, la Ester y la María en la puerta del dormitorio, a veces abrazadas, si eran amigas, a veces apartadas si eran enemigas, si a una le llegaba carta con el cartero y a la otra no, si para una sonaba el timbre de la puerta de la calle y para la otra no, la María se ponía más encendida, como un tomate, quizás como un fósforo, decía la tía Concepción, riéndose apaciguada, la Ester se estremecía entre sus pecas, tal como un ramo de gavillas, tiene cara de quaker esta muchacha, decía la tía Concepción, dejando pensativos sus ojos y dentro de ellos, allá al fondo de sus enormes ojeras una palabra grande, grande como una piedra, con una duda sentada en ella, tal vez con un pequeño y donoso susto.
Traduction temporaire :
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la tête du bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et là-bas, tout au fond de ses énormes cernes, on pouvait lire un grand mot, grand comme une pierre, avec un doute assis dessus, ou peut-être une drôle de petite frayeur.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la tête du bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et là-bas, tout au fond de ses énormes cernes, on pouvait lire un grand mot, grand comme une pierre, avec un doute assis dessus, ou peut-être une drôle de petite frayeur.
45 commentaires:
Le monde était au bord du patio en direction de l'extérieur ; Ester et María, à la porte de la chambre, tantôt dans les bras l'une de l'autre, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées l'une de l'autre, lorsqu'elles étaient ennemies, si une lettre arrivait avec le facteur pour l'une et pas pour l'autre, si la sonnette de la porte de la rue sonnait pour l'une et pas pour l'autre ;
Il y a déjà de quoi s'occuper je pense...
Le monde était au bord du patio en direction de l'extérieur [tu oublies de traduire "mirando"] ; [virgule ?] Ester et María, à la porte de la chambre [on avait traduit par "embrasure de la porte" plus haut], tantôt dans les bras l'une de l'autre [je pense qu'on peut faire plus simple], lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées l'une de l'autre, lorsqu'elles étaient ennemies, si une lettre arrivait avec le facteur pour l'une et pas pour l'autre, si la sonnette de la porte de ["donnant sur" ?] la rue sonnait [répétition "sonnette" / "sonner"] pour l'une et pas pour l'autre ;
Le monde était au bord du patio en train de regarder vers l'extérieur, Ester et María, elles, dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt séparées, lorsqu'elles étaient ennemies, si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ;
Le monde était au bord du patio en train de regarder [je ne suis pas sûre que ce soit le monde ou le patio qui regarde vers l'extérieur. Je voyais plutôt ça comme de l'impersonnel... Mais du coup je ne sais plus] vers l'extérieur, Ester et María, elles, dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées [je trouvais ça un peu connoté], lorsqu'elles étaient amies, tantôt séparées, lorsqu'elles étaient ennemies, si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ;
Du point de vue strictement grammatical, le gérondif indique d'après moi une simultanéité avec le l'action exprimée par le verbe "estaba". S'il s'agissait du patio qui "regardait" vers l'extérieur, on aurait une relative "que mira hacia", tu ne crois pas ?
Maintenant, du point de vue du sens, il me semble que toute la maisonnée est dans l'expectative de l'arrivée d'Adolfo. C'est donc logique qu'ils regardent vers l'extérieur...
Mais je ne sais pas... je fais peut-être fausse route complet !! Caroline, je crois qu'il faut que tu nous éclaires :)
En général, les hispanophones ont un peu la « maladie » du gérondif ;-) Dans la mesure du possible, il faut essayer de contourner… Que pensez-vous de « Les yeux rivés sur » pour ici ? Essayez… Pour le reste, voyez ensemble comment faire une synthèse de vos propositions. J'ai un retard monstre dans les commentaires… Je vous rejoins quand vous aurez une version commune sur laquelle vous êtes d'accord.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées [ce qui me dérange dans "dans les bras l'une de l'autre", c'est cette répétition de "l'une/l'autre", cf. la suite de la phrase. J'ai regardé dans le TLFi, "enlacer" s'utilise dans des contextes non amoureux. A voir...], lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ;
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ;
ok
María rougissait plus encore, comme une tomate, peut-être comme une allumette, disait la tante Concepción, en riant calmement, [peut-être un point-virgule ?] Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme des gerbes de blé [comme un fagot de gerbes de blé ? lourd, non ?], cette fille avait une tête de biscuit gerblé [oui je sais...lol], disait la tante Concepción,
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, [« se tenaient » ?] dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, [cheville : « c'est-à-dire » ?] si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ;
María rougissait plus encore [pour « más » ?], comme une tomate, peut-être [« voire » ?] comme une allumette, disait [un verbe plus adapté ici ? Pas obligatoire, mais bon…] la tante Concepción, en riant calmement [naturel ?], [peut-être un point-virgule ?]
Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme des gerbes de blé [comme un fagot de gerbes de blé ? lourd, non ?], cette fille avait une tête de biscuit gerblé [oui je sais...lol], disait la tante Concepción,
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ;
OK
María rougissait davantage de colère [n'y a t-il pas l'idée de colère dans "encendida"?], comme une tomate, voire comme une allumette, affirmait la tante Concepción, en riant sereine ;
Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a une tête de quaker, soulignait la tante Concepción,
quaker : signifie "trembler" en anglais. Il me semble que c'est en rapport avec le fait qu'Ester tremble sous ses tâches de rousseurs. Le terme est employé en français. Je vous mets la référence : http://fr.wiktionary.org/wiki/quaker
Quand on cherche "quaker Chile" sur google, voilà ce qui sort :
https://www.google.fr/search?q=quaker+chile&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=DONMU8X8IeSU7QaZwIDwBg&sqi=2&ved=0CAcQ_AUoAg&biw=1540&bih=826
Du coup, est-ce que "quaker" ne renverrait pas à la tête du bonhomme de la marque, qui a les joues toutes rouges ?
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ;
OK… ça c'est bon.
Pour la suite, j'attends l'avis d'Audrey sur tes questions, etc.
Audrey, nos commentaires se sont croisés. Ça me semble très possible, oui. Hélène ?
Ok pour "quaker". Je reprends :
María rougissait davantage de colère [n'y a t-il pas l'idée de colère dans "encendida"?], comme une tomate, voire comme une allumette, affirmait la tante Concepción, en riant sereine ;
Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a une tête de biscuit gerblé ["quaker" ? On remet le nom de la marque d'origine ? Je viens de regarder sur internet, elle est commercialisée en France, quoique pas très connue... Pas simple], soulignait la tante Concepción,
Bon, je fais de nouveaux essais, en misant sur le sens et le naturel... :
María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ;
Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, elle a la tête du bonhomme des biscuits quaker, raillait la tante Concepción,
María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ;
Un peu surtraduit, mais ça me semble pas mal et avoir l'avantage de la clarté.
Hélène ?
Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé,
OK
cette fille a
OK
la tête du bonhomme des biscuits quaker [majuscule ?]
raillait la tante Concepción,
OK
María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ;
OK
Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé,
OK
cette fille a la tête du bonhomme des biscuits Quaker [a la même tête que le bonhomme des biscuits Quaker ? Choisissez la version que vous préférez]
raillait la tante Concepción,
OK
Je vous laisse trancher la question du Quaker… et mettez-moi la version def de la phrase.
María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la même tête que le bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción,
ok pour moi
OK… dans ce cas, collez la suite.
laissant ses yeux pensifs et à l’intérieur, là-bas au fond de ses énormes cernes, un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, une petite frayeur subtile peut-être.
Remets le début aussi… Il faut qu'on lise tout dans la continuité.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la même tête que le bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, laissant ses yeux pensifs et à l’intérieur, là-bas au fond de ses énormes cernes, un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, une petite frayeur subtile peut-être.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la même tête que le bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, laissant ses yeux pensifs et à l’intérieur [bizarre, non ?], là-bas au fond de ses énormes cernes, un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, une petite frayeur subtile peut-être.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la même tête que le bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, laissant ses yeux pensifs et dedans, là-bas au fond de ses énormes cernes, un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, une petite frayeur subtile peut-être.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la même tête que le bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, laissant [c'est ce verbe qui est bizarre] ses yeux pensifs [virgule] et dedans, là-bas au fond de ses énormes cernes, un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, une petite frayeur subtile peut-être.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la même tête que le bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, montrant des yeux pensifs, et dedans, là-bas au fond de ses énormes cernes, un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, une petite frayeur subtile peut-être.
Suis pas sûre de moi...
J'attends l'avis d'Audrey avant de commenter.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la même tête que le bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et dedans, là-bas au fond de ses énormes cernes, un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, avec une drôle de petite frayeur.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la même tête que le bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et dedans, là-bas tout au fond de ses énormes cernes, un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, avec une drôle de petite frayeur.
Après relecture de mon propre commentaire, j'ai ajouté la cheville "tout" dans "là-bas tout au fond"
Attends, Audrey : avant que je lise, as-tu fais des changements par rapport à la version d'Hélène. Comme le paragraphe est vraiment long, je préfère que vous me disiez à l'avance…
Ok, pardon.
Au lieu de "montrant des yeux pensifs" -> "les yeux pensifs
Au lieu de "là-bas au fond de ses énormes cernes" -> "là-bas tout au fond de ses énormes cernes"
et au lieu de "une petite frayeur subtile peut-être" -> "avec une drôle de petite frayeur"
La dernière partie de la phrase serait donc :
"Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la même tête que le bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et dedans, là-bas tout au fond de ses énormes cernes, un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, avec une drôle de petite frayeur".
"Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la même tête que le [au fait, est-ce que ça ne suffit pas : « à la tête du » ?] bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et dedans [nécessaire ?], là-bas tout au fond de ses énormes cernes, [ajout d'un verbe ?] un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, avec une drôle de petite frayeur".
"Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille à la tête du bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et là-bas tout au fond de ses énormes cernes, on devinait un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, une drôle de petite frayeur peut-être ".
Pour la fin de cette phrase, j'ai supprimé la préposition "avec" car si on le fait pour la première proposition ("un doute assis dessus") il faut également le faire pour la deuxième ("une drôle de frayeur").
Enfin, j'ai remis "peut-être", sinon, il me semble, il y a omission.
"Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la tête du bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et dans lesquels, là-bas tout au fond de ses énormes cernes, on pouvait lire un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, avec une drôle de petite frayeur"
pour la fin, un alternative car j'ai comme le sentiment qu'il manque des liens dans cette phrase :
on pouvait lire un mot, un grand mot, grand comme une pierre, avec un doute assis dessus, et une drôle de petite frayeur"
Hélène, j'ai besoin de ton avis sur l'avancée de la trad.
Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la tête du bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et dans lesquels [même problématique qu'avec "dedans", soit on garde, soit on supprime...], là-bas tout au fond de ses énormes cernes, on pouvait lire [oui, c'est bien] un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, avec [je continue de penser que cette préposition, quelle que soit sa place, est de trop] une drôle de petite frayeur [et la traduction de "tal vez", qu'en fait-on?] "
Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la tête du bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et là-bas tout au fond de ses énormes cernes, on pouvait lire un grand mot, grand comme une pierre, avec un doute assis dessus, et une drôle de petite frayeur peut-être.
Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la tête du bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et dans lesquels, là-bas tout au fond de ses énormes cernes, on pouvait lire un grand mot, grand comme une pierre, un doute assis dessus, avec [je continue de penser que cette préposition, quelle que soit sa place, est de trop] une drôle de petite frayeur [et la traduction de "tal vez", qu'en fait-on?] "
Je révise mon commentaire précédent. Avec l'ajout du verbe "on pouvait lire", il faut bien entendu laisser "dans lesquels".
Par contre, pour la fin, je laisse mes derniers commentaires.
Nos commentaires ont dû se croiser, car tu n'as pas pris en compte mes dernières modifs :
"avec un doute assis dessus, et une drôle de petite frayeur peut-être"
Je reprends:
Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la tête du bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et là-bas tout au fond de ses énormes cernes, on pouvait lire un grand mot, grand comme une pierre, [avec] un doute assis dessus, [et] une drôle de petite frayeur peut-être.
Je suis ok pour tout, sauf pour cette préposition où j'ai vraiment un doute. En espagnol, le complément de manière s'exprime avec "con". En français, bien souvent la préposition disparaît. C'est un peu comme l'ex qui suit :
María sonreía con la cabeja baja
Marie souriait, la tête baissée.
Je crois qu'on est dans le même cas de figure ici. Tu ne crois pas ?
OK… les filles, faites la synthèse de tout ça et mettez une version convergente ;-)
On s'est mises d'accord pour :
là-bas tout au fond de ses énormes cernes, on pouvait lire un grand mot, grand comme une pierre, avec un doute assis dessus, ou peut-être une drôle de petite frayeur.
Mais remettez l'ensemble… car j'ai besoin de voir le tout, a fortiori s'agissant de Droguett. Faites-le systématiquement.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la tête du bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et là-bas tout au fond de ses énormes cernes, on pouvait lire un grand mot, grand comme une pierre, avec un doute assis dessus, ou peut-être une drôle de petite frayeur.
Le monde était au bord du patio, les yeux rivés sur l'extérieur, Ester et María, elles, se tenaient dans l’embrasure de la porte de la chambre, tantôt enlacées, lorsqu'elles étaient amies, tantôt éloignées, lorsqu'elles étaient ennemies, c'est-à-dire si une lettre arrivait avec le facteur pour l’une et pas pour l’autre, si la sonnette de la porte donnant sur la rue retentissait pour l’une et pas pour l’autre ; María devenait encore plus rouge, comme une tomate, voire comme une allumette, se moquait la tante Concepción, en riant paisiblement ; Ester tremblait sous ses tâches de rousseur, comme une gerbe de blé, cette fille a la tête du bonhomme des biscuits Quaker, raillait la tante Concepción, les yeux pensifs, et là-bas, tout au fond de ses énormes cernes, on pouvait lire un grand mot, grand comme une pierre, avec un doute assis dessus, ou peut-être une drôle de petite frayeur.
Avec l'ajout d'une virgule… OK.
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