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lundi 4 juillet 2011

Résultats du sondage…

« Utilisez-vous davantage les dictionnaires de langue (français, synonymes)… »

Sur 35 votants, nous obtenons les résultats suivants :

En version papier = 16 voix (45%)
En ligne = 19 voix (54%)

mercredi 8 juin 2011

Résultats du sondage…

« Utilisez-vous davantage les dictionnaires (espagnol / français)… ? »

Sur 37 votants, nous obtenons les résultats suivants :

dans leur version papier = 6 voix (16%)
en ligne = 31 voix (83%)

Majorité écrasante… Il faut bien dire que disposer d'une version en ligne du DRAE est très pratique – même si, ne l'oubliez pas, c'est également en feuilletant un dictionnaire au hasard d'une recherche qu'on trouve d'autres choses, parfois des perles et que, de fil en aiguille, on continue à apprendre et à se cultiver. Le traducteur n'est pas que dans l'efficacité et la performance, il est aussi cette fameuse éponge dont on parle souvent : voir, sentir, entendre, palper, goûter… enregistrer pour un jour, peut-être – en cas de besoin !

mercredi 18 mai 2011

Résultats du sondage…

… « Le défaut le plus inadmissible chez le traducteur »
Si j'en crois les apprentis traducteurs, il était difficile de trancher car, je reprends leurs propos, « tous ces défauts sont plus affreux les uns que les autres ! » Oui, la petite troupe a poussé les hauts cris ; je vous l'accorde, d'autant que nombre se recoupent ou sont la conséquence de celui-ci ou celui-là. Mais le projet de départ était une espèce de table de la loi du traducteur et il fallait bien une échelle… que voici :

Sur 42 votants, nous obtenons les résultats suivants :

La fainéantise = 10 voix (23%)
Le manque de curiosité = 3 voix (7%)
Les fautes d'orthographe = 3 voix (7%)
Un lexique approximatif = 5 voix (11%)
Se prendre pour l'auteur = 9 voix (21%)
Oublier du texte de la V.O. = 2 voix (%)
Dénigrer la V.O. en public = 3 voix (7%)
La traîtrise = 7 voix (16%)

Et donc, si on les met dans l'ordre – du plus "grave" au moins grave :
La fainéantise
Se prendre pour l'auteur
La traîtrise
Un lexique approximatif
Le manque de curiosité
Les fautes d'orthographe
Dénigrer la V.O. en public
Oublier du texte de la V.O.

Il faudrait écrire une espèce de petit texte à partir de tous ces mots et dont le début serait « Ô traducteur, prends garde… », avec, à chaque fois, une sanction (graduée, elle aussi). J'en ris à l'avance. Si les apprentis traducteurs ne sont pas en train de partir à la dérive entre les pages de leurs traductions longues, je les invite à relever ce mini-défi.

Juste une parenthèse pour vous signaler que je vous trouve bien légers concernant le défaut de votre point de vue le moins condamnable, à savoir "oublier du texte en V.O."… Ah bon ? Vous ne trouverez pas cela scandaleux d'omettre une phrase, peut-être même un paragraphe, voire une page entière ? Ben vous n'êtes pas regardants, mes amis.

samedi 14 mai 2011

Résultats du sondage…

« Quel dictionnaire utilisez-vous le plus souvent entre… ? »

Real Academia
María Moliner

Le bug de Blogger a faussé les résultats, mais nous pouvons dire que le Diccionario de la lengua española de la Real Academia l'a largement emporté. Je me demande si le fait qu'il soit disponible en ligne a eu une incidence sur le vote.
Profitons-en, tout de même, pour rendre un petit hommage à cette chère María Moliner.

Une vidéo où vous apprendrez des tas de choses intéressantes, notamment que le María Moliner est le dictionnaire préféré de G. García Márquez.

mercredi 11 mai 2011

Résultats du sondage…

… « Le défaut le plus inadmissible chez le traducteur »
Si j'en crois les apprentis traducteurs, il était difficile de trancher car, je reprends leurs propos, « tous ces défauts sont plus affreux les uns que les autres ! » Oui, la petite troupe a poussé les hauts cris ; je vous l'accorde, d'autant que nombre se recoupent ou sont la conséquence de celui-ci ou celui-là. Mais le projet de départ était une espèce de table de la loi du traducteur et il fallait bien une échelle… que voici :

Sur 42 votants, nous obtenons les résultats suivants :

La fainéantise = 10 voix (23%)
Le manque de curiosité = 3 voix (7%)
Les fautes d'orthographe = 3 voix (7%)
Un lexique approximatif = 5 voix (11%)
Se prendre pour l'auteur = 9 voix (21%)
Oublier du texte de la V.O. = 2 voix (%)
Dénigrer la V.O. en public = 3 voix (7%)
La traîtrise = 7 voix (16%)

Et donc, si on les met dans l'ordre – du plus "grave" au moins grave :
La fainéantise
Se prendre pour l'auteur
La traîtrise
Un lexique approximatif
Le manque de curiosité
Les fautes d'orthographe
Dénigrer la V.O. en public
Oublier du texte de la V.O.

Il faudrait écrire une espèce de petit texte à partir de tous ces mots et dont le début serait « Ô traducteur, prends garde… », avec, à chaque fois, une sanction (graduée, elle aussi). J'en ris à l'avance. Si les apprentis traducteurs ne sont pas en train de partir à la dérive entre les pages de leurs traductions longues, je les invite à relever ce mini-défi.

Juste une parenthèse pour vous signaler que je vous trouve bien légers concernant le défaut de votre point de vue le moins condamnable, à savoir "oublier du texte en V.O."… Ah bon ? Vous ne trouverez pas cela scandaleux d'omettre une phrase, peut-être même un paragraphe, voire une page entière ? Vous n'êtes pas regardants, mes amis.

jeudi 5 mai 2011

Résultats du sondage…

En photo : Sport als Therapie, par TK_Presse






« La traduction est-elle une thérapie pour le traducteur ? », commentés par Laëtitia Sworzil

Nombre de votes : 38
Oui : 11 votes (28%).
Non : 27 votes (71%).

Examinons donc attentivement les résultats de ce sondage… On obtient, à la louche, un peu plus d’un quart de votes favorables à l’idée que la traduction puisse constituer une forme de thérapie. Partant, une écrasante majorité – près de trois-quarts des votants – récuse cette hypothèse… saugrenue ?
À mon avis, ces chiffres sont le fruit de deux positionnements contraires : l’âme poète versus la pensée rationnelle. En un mot, soit vous vous êtes laissés emporter par votre raison et avez répondu « non », soit vous avez réussi à freiner cet élan, somme toute louable, vous êtes ravisés in extremis et vous êtes laissés tenter par un timide mais fort séduisant « oui ».
Réfléchissez… Puisez profondément dans votre expérience. Ne voyez-vous pas poindre, à un moment donné d’un quotidien gris, une joyeuse ébullition intellectuelle offerte par un petit intermède de traduction ? Cherchez bien… Un souvenir de cet acabit n’émerge-t-il pas au loin ? Ah… Vous goûtez de nouveau aux effets bénéfiques de cette parenthèse enchantée ?
Sans compter que nous ne devons pas oublier une évidence : qui dit traduction, dit immanquablement littérature. Or il me semble que l’éloge des bienfaits de la littérature sur la santé n’est plus à faire. Non, ce n’est pas moi qui le dis : les preuves abondent ! Tenez, prenez par exemple le livre de Stéphanie Janicot intitulé « 100 romans de première urgence pour (presque) tout soigner ». Un bouquin en guise de trousse de premiers soins ? Je vous sens un brin sceptique… Bon, jetons un coup d’œil sur la quatrième de couverture : « Cet ouvrage est indiqué chez l’adolescent et l’adulte dans divers traitements liés au sens à donner à sa vie, pour certains handicaps et traumatismes et toutes pathologies d’ordre amoureux ». Si ce n’est pas une promesse de thérapie ça ! Croyez-moi, une psychanalyse ne ferait pas mieux… Un peu vague ? Allons donc ! Rentrons dans le vif du sujet : « Si vous êtes : harcelés par votre patron, amoureux de quelqu’un qui s’en fiche, malmenés par la vie, atteints d’un handicap ou d’une maladie grave, incapables de vous lever le matin, dépassés par vos enfants, écrasés par vos parents, accros à la cigarette, désespérément seuls, poursuivis par la scoumoune, jaloux, frigides, impuissants, moches ou déprimés, etc. : il y a toujours un roman pour vous soulager. Lire guérit ! »
Eh bien, si comme moi vous vous reconnaissez dans quelques-uns de ces items (– aucun ? prétentieux(se), va ! – tous ? non, là, vous charriez…), il ne vous reste plus qu’à entamer une thérapie cognitivo-comportementale ou vous précipiter sur cet ouvrage (et tous les autres aussi réussis dans le genre) voire sur une page à traduire sans délai. Car, si la littérature possède pareilles vertus, la traduction, qui fait le pont entre des littératures (et des langues) X et Y, en hérite ! La traduction a donc assurément des visées thérapeutiques. C.Q.F.D. !

samedi 30 avril 2011

Résultats du sondage…

… « Jugez-vous légitime qu'un traducteur dédicace sa traduction »

Sur 48 votants, nous obtenons les résultats suivants :

Oui = 32 voix (66%)
Non = 16 voix (33%)

J'avoue que je n'attendais pas un tel écart. D'ailleurs, je ne savais pas du tout dans quel sens les votes pencheraient. Le sujet me laissant dubitative, après y avoir pensé et repensé, avoir pesé et pesé à nouveau les arguments. Curieusement, je me rends compte que j'ai oublié ce que j'ai voté… sans doute parce que la question est effectivement délicate et qu'il y a de quoi être partagé. Mais vous, vous avez voté « oui » ou « non » sans hésitation ? Il faudrait presque faire un sondage pour évaluer votre clic : votre main a-t-elle tremblé au moment de presser sur le cou de la souris ? Car tout de même, si en tant que traducteur, on est indéniablement l'auteur de la voix française qui porte l'histoire jusqu'à nous… (oui, considérer qu'il y a légitimité à signer une traduction suppose qu'on admet une certaine forme d'auctorialité), on n'est pas l'inventeur de cette voix au départ, nous n'avons joué aucun rôle dans son émergence, dans ses premiers balbutiements, dans ses ratés, quand ses ailes se sont finalement déployées, etc., pas plus que de l'histoire qu'elle raconte, des personnages qu'elle décrit, qu'elle accompagne et dont elle décide le destin… Bref, il nous reste bien peu. En ce sens avons-nous réellement une place dans la paternité ou maternité de l'œuvre ? Que je suis partagée !

samedi 9 avril 2011

Résultats du sondage…

« Combien de relectures minimum de sa traduction ? »

Sur 25 votants, nous obtenons les résultats suivants :

1 = 0 voix
2 = 2 voix (8%)
3 = 2 voix (8%)
4 = 1 voix (4%)
5 = 10 voix (40%)
6 = 5 voix (20%)
7 = 1 voix (4%)
8 = 4 voix (16 %)

Je ne retiens qu'un chiffre : 80% des votes pour 5 à 8 lectures… Ce qui semble effectivement raisonnable pour un tel travail. La question maintenant, serait de savoir à quel moment vous décidez d'arrêter… Pourquoi à cette lecture-là ?

jeudi 31 mars 2011

À propos du sondage « Le plus gros défaut du traducteur »

En photo : Les 7 peches capitaux
par gregos art

Il va de soi que votre choix sera difficile à arrêter, car il y a là de bien vilaines choses… mais il s'agit pour nous de procéder en plusieurs étapes pour parvenir à établir une sorte de liste des 7 péchés capitaux du traducteur – peut-être utile à l'heure où les organismes de nos jeunes apprentis traducteurs pourraient avoir la tentation de la facilité ou même de la fuite au moment de reprendre encore et encore la matière de leurs traductions longues… Ce sont des héros, mais bientôt seulement des superhéros !

mardi 22 mars 2011

Résultats du sondage…

Sondage : « En cas de changement de traducteur dans une série… Faut-il conserver les mêmes surnoms pour les personnages (y compris si on les juge mal traduits) ? »

Sur 36 votants, nous obtenons les résultats suivants :

Oui = 29 voix (80%)
Non = 7 voix (19%)

Logique, normal, évident… La raison ne peut que l'emporter sur cette question et je me rends à la raison – d'autant que j'ai moi-même voté « oui ». Et pourtant, si on laisse quelques secondes la parole à la déraison – car mon doigt est resté un bon moment en suspens dans la vide au-dessus du clavier –, je vous souhaite que cela ne vous arrive jamais, car quand de votre point de vue, les surnoms ont été traduits à l'envers, voire de façon ridicule, il n'est pas agréable d'avoir à les reprendre, à les écrire, à leur prêter "votre" voix de traducteur et ensuite à les assumer.

samedi 19 mars 2011

Résultats du sondage…

« Sondage : pourquoi la version demande-t-elle à être plus littérale que la trad littéraire ?
Parce que la version… »

sur 31 votants, nous obtenons les résultats suivants :

est avant tout un exercice de grammaire = 27 voix (87%)
le sens y est secondaire = 4 voix (12%)

Que cela est intéressant pour la place que l'on donne et le rôle que l'on fait jouer à la version dans nos enseignements. Et donc à la non-place que l'on donne et au non-rôle que l'on fait jouer à la traduction. Mais enfin… la version est-elle un moyen efficace pour apprendre une langue et permet-elle réellement d'accéder à la traduction littéraire ? Il y aurait légitimité à estimer qu'elle n'est adaptée ni dans un cas ni dans l'autre… À méditer. Moi, je médite, pas vous ?

mardi 8 février 2011

Résultats du sondage…

« Est-ce la traduction littéraire ou la version qui exige d'être le plus littéral ? »

Sur 43 votants, nous obtenons les résultats suivants :

Traduction littéraire = 5 voix (11%)
Version = 38 voix (88%)

Et voilà que se pose de nouveau la question de savoir quelle curieuse alchimie se produit dans le passage de la version à la traduction littéraire… ou alors, en faisant un poil de mauvais esprit, ce qui contraint la version à n'être que la version. Il n'en demeure pas moins bizarre que les exigences de l'une soient si loin des exigences de l'autre et que donc, on enseigne généralement dans nos universités un système qui, semble-t-il, ne vaut que pour obtenir le CAPES et l'agrégation… et qu'il faille ensuite en apprendre un autre pour entrer en traduction littéraire, c'est-à-dire celle pratiquée dans le monde professionnel.

dimanche 6 février 2011

Résultats du sondage…

« Cela vous gêne-t-il qu'un auteur n'ait pas toujours le même traducteur ? »

Sur 44 voix, nous obtenons :

Oui = 22 voix (50%)
Non = 22 voix (50%)

Je rappelle que ce sondage est issu de la rencontre d'il y a quelques semaines avec Alice Déon (éditions de La Table Ronde), pour qui un auteur n'appartient pas à un traducteur et réciproquement. Il y avait eu dans la salle une levée de boucliers et nombre d'étudiants (les anglicistes en particulier ; les hispanistes, je le sais, n'avaient rien dit, mais n'en pensaient pas moins… n'est-ce pas ?) avaient au contraire défendu l'idée qu'il était gênant, voire déplaisant, de lire un auteur traduit tantôt par l'un tantôt par l'autre… L'argument qu'un lien spécial était tissé entre auteur et traducteur avait été avancé et défendu avec véhémence. Personnellement, j'étais assez d'accord avec eux, rappelant cet aveu implicite de quantité de traducteurs lorsqu'ils mentionnent "leurs" auteurs. Or au bout du compte, ce sondage nous le prouve, cela ne semble pas poser tant de problèmes que cela. 50/50… On pourra toujours arguer que s'inquiétant déjà peu de savoir qui traduit quoi, le lecteur lambda est logiquement indifférent à la question de savoir qui traduit quoi après qui.
Poursuivons tout de même l'enquête avec une autre interrogation, adjacente.

dimanche 2 janvier 2011

Résultats du sondage…

« Le lecteur d'une traduction est-il un lecteur différent de celui qui lit un texte dans sa langue originale ? »

Sur 37 votes exprimés, nous obtenons les résultats suivants :

Oui = 26 voix (70%)
Non = 11 voix (29%)

Je m'abstiens de tout commentaire… car je vous avoue ne plus très bien me souvenir de ce que j'avais en tête quand j'ai proposé cette question. Rétrospectivement, elle me semble peu claire. À mettre sur le compte des errances de 2010 !

mardi 28 décembre 2010

Résultats du sondage…

« L'une des différences entre traduction littéraire et version repose-t-elle sur la question de la "littéralité" ? »

Sur 29 votants, nous obtenons les résultats suivants :

Oui = 25 voix (86%)
Non = 4 voix (13%)

Mais alors qu'est-ce qui exige d'être davantage littéral, la traduction littéraire ou la version ? Sondage !

lundi 27 décembre 2010

Résultats du sondage…

« Vous paraîtrait-il légitime que le traducteur touche une somme plus importante que celle représentée par les droits de l'auteur à l'étranger ? »
(réalité qui nous a été confirmée par plusieurs éditeurs)

Sur 34 votants, nous obtenons les résultats suivants :

Oui = 20 voix (58%)
Non = 14 voix (41%)

Il est certain que cela pose la délicate question du statut du traducteur par rapport à l'œuvre traduite… ; le payer davantage que l'auteur peut laisser penser qu'il a, de fait, une importance plus grande, alors qu'en fin de compte, cela renvoie surtout au travail effectué pendant plusieurs mois – et donc une somme relativement mince eu égard au temps passé et aux efforts fournis. Faut-il s'en tenir à la naïve opposition travail du petit artisan / créativité de l'artiste ?

mercredi 17 novembre 2010

Résultats du sondage : « La version et la traduction vous semblent-elles être des "exercices" foncièrement différents ? »

Sur 43 votants, nous obtenons les résultats suivants :

Oui = 34 voix (79%)
Non = 9 voix (20%)

Toute la difficulté est à présent de déterminer en quoi. Poussons l'enquête un peu plus loin… avec un nouveau sondage.

samedi 30 octobre 2010

Contradiction ?

En photo : Contradictorios
par Nekanaiz

Lors du sondage « Pensez-vous que les éditions bilingues mettent le traducteur en danger ? », nous avons obtenu les résultats suivants (sur 36 votants) :
Oui = 9 voix (25%)
Non = 27 voix (75%)
Or à la question « Quand vous lisez des éditions bilingues, vous cherchez les erreurs de traduction », nous répondons (sur 49 votants) :
Oui = 35 voix (71%)
Non = 14 voix (28%)
Je veux bien admettre l'argument que ce sont les 13 votants supplémentaires qui ont en grande partie fait la différence…, mais tout de même ; comment considérer qu'un traducteur publiant en bilingue n'est pas en danger alors qu'une très grosse majorité de ceux qui lisent son travail prend un plaisir pervers à essayer de repérer ces faux pas ?
À ce propos, j'en viens à penser que loin d'accentuer le plaisir de la lecture et de favoriser l'accès au sens, ces éditions bilingues constituent une entrave, concentrés que nous sommes apparemment sur bien autre chose que le texte et le projet littéraire d'un auteur.
Serions-nous dans la contradiction, chers amis tradabordiens ?

samedi 23 octobre 2010

Résultats du sondage « Qui est le plus à même de parler de traduction ? »

Sur 44 votants, nous obtenons les réponses suivantes :

Le traducteur = 27 voix (61%)
Le traductologue = 17 voix (38%)

Je m'empresse de communiquer ce résultat à la grande spécialiste de l'histoire de la traduction et de la traductologie bordelaise, Dominique Breton. Elle sera ravie, n'en doutons pas ! Non, non, ne croyez pas que je tire victoire de ces résultats… car je suis moi-même de plus en plus dubitative vis-à-vis de ces délicates questions. Certes, on peut partir de l'idée confortable que ce sont ceux qui pratiquent concrètement et quoitidiennement la traduction qui peuvent le mieux la décrire et qui ont la véritable légitimité pour le faire… D'autant que nombre de traductologues ne traduisent pas. Et en même temps, je me rends compte que les traducteurs ont une approche le plus souvent pragmatique et surtout intuitive de leur métier et, sans doute à cause de cela, bien du mal à en parler autrement qu'avec des anecdotes et avec force métaphores… assez peu propices à une compréhension réelle pour le monde extérieur. L'argument "ça ne s'explique pas, ça se sent" est un peu court, non ? Peut-être la solution est-elle la suivante : que le traducteur sorte de sa tour d'ivoire de temps en temps pour se faire un peu traductologue…
À ce propos, tiens, chers apprentis traducteurs, nous en sommes à présent à près d'un mois depuis la rentrée et le moment est venu d'amorcer cette fameuse démarche réflexive évoquée à maintes reprises. Nous avons vaguement discuté de cela lors de la dernière séance d'atelier collectif, mais il serait bon de formaliser davantage. Pour ce faire, vous répondrez chacun à la question suivante :

En quoi, ce début de formation a changé ou, le cas échéant, n'a pas changé votre regard sur la traduction ? (une manière de vous demander où vous en êtes)

samedi 2 octobre 2010

Résultats du sondage « Pensez-vous que les éditions bilingues mettent le traducteur en danger ? »

Sur 36 votants, nous obtenons les réponses suivantes :

Oui = 9 voix (25%)
Non = 27 voix (75%)

Si ça n'est pas un danger, il n'en reste pas moins que c'est un défi supplémentaire… Mais je comprends que cela ne fasse pas peur aux Tradabordiens, dont les traductions sont toujours présentées avec le texte en V.O. en regard ; d'ailleurs, chers apprentis, ce sera également le cas pour votre traduction longue – le lecteur faisant un va-et-vient constant entre la page de gauche et la page de droite… va-et-vient parfois cruel, et parfois fort valorisant.