jeudi 30 janvier 2014

Projet Morgane 9 – phrases 47-48

¡Qué asco! En la sala y el comedor ya no cabían las peceras; sobre la mesa había siete, cada una con un día de la semana escrito en el cristal, llenas hasta la madre de peces de un color distinto al anterior.

Traduction temporaire :
Quelle horreur ! Les aquariums ne logeaient plus dans le salon ni la salle à manger ; sur la table, il y en avait sept, pleins à craquer de poissons d'une couleur différente. Un jour de la semaine était écrit sur la vitre de chacun des aquariums.

Projet Julie – phrases 170-172

Llegar al aeropuerto me tranquiliza lo suficiente para poner en orden mis papeles y sacar un pasaje. En el ángulo más esquivo de mi campo visual siento una y otra vez que alguien está de pie, observándome. Siento de manera clara su presencia. Al girar la cabeza, no hay nadie.

Traduction temporaire :
Arriver à l'aéroport me calme suffisamment pour que je sois en mesure de mettre mes papiers en ordre et d'acheter un billet. Dans l'angle le plus flou de mon champ visuel, je sens en permanence que quelqu'un est là, debout, en train de m'observer. Je perçois nettement sa présence. Lorsque je tourne la tête, il n'y a personne.

Projet Sabrina 3 – phrase 4

Quizás fue el miedo de que su comunidad se resquebrajase bajo el peso del riesgo siempre latente lo que les indujo a elevarme hasta sus altares y erigirme en dueña y señora de una civilización que, por lo que veo, se ha extinguido con mi dominio o, tal vez, ha sabido perdurar más de lo que suponía mutándose en cuerpo y alma, aunque es difícil creer que éstos sean los descendientes de mis adoradores.

Traduction temporaire :
Peut-être est-ce la peur que leur communauté ne se fissure sous le poids du risque toujours latent qui les poussa à me porter jusqu'à leurs autels et à m'ériger en maîtresse et éminente dame d'une civilisation qui, d'après ce que je vois, s'est éteinte avec mon règne ou, peut-être, a su perdurer plus longtemps que je ne l'imaginais, sous la forme d'un corps et d'une âme, bien qu'il soit difficile de croire que ces derniers soient les descendants de mes adorateurs.

Projet Chloé 6 – titre + phrase 1

Elisa de Armas

El pañuelo

El tío abuelo tenía los párpados abultados y una sonrisa entre alegre y resignada; ella no sabía que trabajaba en la cárcel y que aborrecía su trabajo.

Traduction temporaire :
Elisa de Armas
« Le mouchoir »

Son grand-oncle avait les paupières enflées et un sourire partagé entre joie et résignation ; elle, elle ne savait pas qu'il travaillait à la prison et qu'il détestait son travail.

Projet Marie-G. – phrases 104-106

La playa estaba vacía. Una luna rojiza presidía el escenario, y la arena parecía brillar. Las olas se deslizaban como delicados surcos, barridos por una brisa tibia, y los botecitos de paseo se bamboleaban sobre la superficie tersa.

Traduction temporaire :
La plage était déserte. Une lune rosâtre présidait la scène, et le sable semblait briller. Les vagues glissaient comme de délicats sillons, balayés par une brise tiède, et les petites traces de pas chancelaient sur la surface lisse.

Projet Marie-G. 2 – phrases 18-19

El agua es fría y el sol allá arriba está caliente. No quiero salirme del agua pero los baluartes me acosan y me obligan a ascender tras ellos.

Traduction en cours dans les commentaires

Projet Delphine 6 – phrases 25-29

_ La fórmula para la felicidad es: Café, chocolates, cigarrillos y una sonrisa. Lo dijo sin sonreír.
_ ¿Me hablás en serio? ¿Es una joda? Yo pensé que me estaba tomando el pelo pero no fue así.

Traduction temporaire :
— La formule du bonheur est la suivante : du café, des chocolats, des cigarettes et un sourire. Elle l'a révélée sur un ton sérieux.
— Tu déconnes ? C'est une blague ? Je pensais qu'elle était en train de se ficher de moi, mais pas du tout.

mercredi 29 janvier 2014

Projet Margaux 5 – titre + phrases 1-2

Miguel Ángel Pérez García
(Espagne)
Costumbres Inmutables

Cuando, como cada tarde, regrese su padre, saldrán a pasear con mamá. Por no romper la rutina, regresarán a casa al filo del anochecer.

Traduction temporaire :
Miguel Ángel Pérez García
(Espagne)
« Habitudes immuables »

Quand, comme chaque après-midi, son père rentrera, ils sortiront se promener avec maman. Pour ne pas casser la routine, ils rentreront à la maison à la tombée de la nuit.

Projet Maïté 4 – phrase 3

Rhoda recuerda esas palabras griegas que se agrupan y la sintaxis que las gobierna y controla.

Traduction temporaire :
Rhoda se rappelle ces mots grecs qui se regroupent et la syntaxe qui les gouverne et les contrôle. 

Projet Sarah 18 – phrases 10-11

La «performance» fue durante meses todo un reto para las autoridades. Nadie entendía cómo aquellos encapuchados podían burlar las medidas de seguridad de los museos más importantes del mundo para no robar jamás un cuadro.

Traduction temporaire :
Pendant plusieurs mois, la performance fut un véritable défi lancé aux autorités. Personne ne comprenait comment ces individus cagoulés pouvaient déjouer les mesures de sécurité des plus importants musées du monde, sans jamais voler le moindre tableau.

Projet Céline / Justine 2 – phrases 61-62

III

Estaba en la pista de baile de El Cuy, lupanar del que era habitual en la vigilia pero visitaba por primera vez en sueños. Un televisor empotrado en la pared, encima de las mesas, pasaba, como siempre, una película pornográfica.

Traduction temporaire :

III

Il se trouvait sur la piste de danse de El Cuy, lupanar dont il était un habitué en état de veille, mais qu’il fréquentait pour la première fois en rêve. Un téléviseur encastré dans le mur, au-dessus des tables, passait un film porno, comme toujours.

Projet Nancy 3 – phrase 74

Saqué el primero de la pila y lo puse. Una mujer se agarraba la cabeza en la portada del disco,  la música entraba por los parlantes con una fidelidad que nunca había escuchado antes., ‘Oh 'cause I'm under the weather/Just like the world /And I need somebody to hold/When I turn out the light/You're out of sight/Although I know that I'm not alone/Feels like home..’

Traduction temporaire :
J'ai sorti le premier de la pile et l'ai inséré dans le lecteur. Sur la jaquette, une femme se tenait la tête ; je n'avais jamais entendu des haut-parleurs rendre la musique avec une telle fidélité. ‘Oh 'cause I'm under the weather/Just like the world /And I need somebody to hold/When I turn out the light/You're out of sight/Although I know that I'm not alone/Feels like home..’

mardi 28 janvier 2014

La chanson du mardi – choisie par Manon


Projet Céline / Sonita 4 – phrase 36

Demás está decir, como les ha sucedido a otros viajeros más experimentados, que sucumbí desde un principio a sus encantos (si no me equivoco fue Darwin quien señaló, después de conocer a las argentinas, que todas las inglesas le parecían tan sensuales como carteros).

Traduction temporaire :
Nul besoin de préciser que comme cela est arrivé à d'autres voyageurs plus expérimentés, j’ai immédiatement succombé à leurs charmes (si je ne me trompe pas, c’est Darwin qui, après avoir connu les Argentines, a déclaré que toutes les Anglaises lui semblaient aussi sensuelles que des facteurs).

Projet Céline / Justine 2 – phrase 60

Mosquera, con el seso como una esponja remojada en alcohol, descabezaba una siesta en el asiento trasero.

Traduction temporaire :
Mosquera, la cervelle comme une éponge imbibée d’alcool, piquait un somme sur la banquette arrière.

Projet Marie-G. 2 – phrase 17

Tomaría la siesta sobre la proa y soñaría con un montón de baluartes que en realidad se parecerían bastante a los pulpos excepto que serían de color dorado y habría miles de ellos rodeándome y subiendo hacia la superficie del mar buscando yo no sé qué.

Traduction temporaire :
Je ferais la sieste à la proue et rêverais d’un tas de bastions qui, en fait, ressembleraient assez aux pieuvres, sauf qu’ils seraient dorés et qu’il y en aurait des milliers, m’entourant et remontant à la surface, à la recherche de je ne sais quoi.

Projet Morgane / Marie / Émeline – phrase 33 B

pero en realidad no es la culiación ni el sueño los que me llevan al llanto de la envidia, no son esas prohibiciones las que me conducen a ninguna parte sino otras que, simplemente, no puedo verbalizarlas acá.

Traduction temporaire :
mais, en réalité, ce n'est ni la forniquation ni le rêve qui me font pleurer de jalousie, ce ne sont pas ces interdictions qui me conduisent nulle part, non, c'en sont d'autres, sur lesquelles je ne peux tout simplement pas mettre de mots ici.

lundi 27 janvier 2014

Projet Émeline – phrases 74-75

La luz de la mañana ardió en sus pupilas. Se percató de que la nevada espesaba el aire como si estuviesen respirando en medio de una harina grumosa.

Traduction temporaire :
La lumière du matin flamboya dans ses pupilles. Il s’aperçut que la chute de neige épaississait l’air, comme s’ils respiraient au milieu d’une farine grumeleuse.

Projet Joana / Sarah – phrases 78-79

Juan por su cuenta había ido aumentando la colección con obras de maestros latinoamericanos como Ortega Caicedo, Sempértegui, Dávalos y Sarmiento-Casares. Una fortuna en óleos.

Traduction temporaire :
Pour sa part, Juan avait augmenté la collection avec des œuvres de maîtres latino-américains comme Ortega Caicedo, Sempértegui, Dávalos et Sarmiento-Casares. Une fortune de peintures à l'huile.

Projet Julie – phrase 169

Al volver a entrar me siento atrapado, lleno un bolso con lo imprescindible, en la puerta de la cabaña esquivo gente, subo a un taxi.

Traduction temporaire :
En revenant, je me sens piégé ; je remplis un sac avec le nécessaire, j'esquive des gens à la porte de la cabane, je monte dans un taxi.

Projet Sabrina 3 – phrase 3

Yo existí en un mundo de magia y fantasía, un inestable reducto a merced de peligros difíciles de domeñar para el hombre de entonces, acechado por lo ignoto que habita en el universo y en el espíritu mismo.

Traduction temporaire :
'ai vécu dans un monde de magie et de fantaisie, un refuge instable, à la merci de dangers difficiles à dompter pour l'homme d'alors, guetté par l'inconnu qu'il y a dans l'univers et jusque dans l'esprit.

Projet Justine – phrases 279-283

Carcinomas. Sarcomas. Hemangiomas. Fireman los imprimía y los catalogaba en un cofre aparte. El cáncer es como una multiplicación celular incontrolable de comments dañinos, dice Fireman.

Traduction temporaire :
Carcinomes. Sarcomes. Hémangiomes. Fireman les imprimait avant de les cataloguer dans un coffre à part. Le cancer, c'est comme une multiplication cellulaire incontrôlable de comments blessants, estime Fireman.

samedi 25 janvier 2014

mercredi 22 janvier 2014

Projet Delphine 6 – phrase 24

Pensé que tal vez me dijo lo primero que se le vino a la mente, me contó como se cuentan los secretos, así, detallados, delicados y precavidos.

Traduction temporaire :
J'ai pensé qu'elle m'avait peut-être dit la première chose qui lui était passée par la tête. Elle me l'a confié comme on confie les secrets, scrupuleusement, délicatement et prudemment.

Projet Sarah – phrase 84

Despertó en un taller mecánico antiguo, sobre la pared había sensuales fotografías de chicas en biquinis que habían sido recortadas de un periódico, pensó, que en su época, las cosas seguían iguales a las de antes y en los talleres seguían tapizando las paredes con las fotos de las modelos semidesnudas que salían en los periódicos, “estos suplementos son el Playboy de los pobres”, pensó.

Traduction temporaire :
Il se réveilla dans un vieux garage, dont les murs étaient ornés de photographies de filles en bikini découpées dans le journal ; il songea qu’à son époque, les choses n'avaient pas changé : dans les garages, on tapissait encore les murs de photos de mannequins à demi-nues qui paraissaient dans les journaux – “ces suppléments sont le Playboy du pauvre”, pensa-t-il.

mardi 21 janvier 2014

La chanson du mardi – choisie par Elena

ROCÍO JURADO "CANCIÓN DE CUNA"
Erase una vez un planeta pequeño, con su tierra,
con su mar, con su luna y con su sol.
Su color era azul y su alma era verde
y giraba feliz, como un niño inocente.
Y vivía en su piel un gigante ambicioso
que soñaba con crecer todavía mucho más.
Y robaba el color del planeta pequeño
se bebía su luz, se comía su cuerpo.
Y el gigante creció hasta hacerse infinito
y el planeta murió cuando ya no pudo más.
Y en la noche se ve por el cielo que pasa
a un gigante llorar porque no tiene casa.

Por amor al amor, por amor a la tierra
duérmete ambición y despierta corazón.
Que no escuches jamás por el cielo que pasa
a un humano llorar porque no tiene casa.


Algunas preguntas a Alvaro Lasso (Editorial Etruendomundo – Pérou)



Algunas preguntas a Alvaro Lasso


1. Marie-Geneviève Barbero de Saint-Vaury. ¿Cómo se convirtió en editor y cómo nació su editorial?

Alvaro Lasso. Me convertí en editor admirando el trabajo de otras editoriales. Mi primer empleo fue de librero y allí pude apreciar las líneas, las políticas, la manera de ver el mundo a través de un catálogo. La editorial nació en un espacio universitario, como un proyecto, con escritores jóvenes que eran compañeros de la universidad. Con ellos se inicia Estruendomudo.

2- A su parecer, ¿Cuáles son las ventajas y los inconvenientes de su profesión?
Las ventajas es que haces lo que quieres. Realmente no existe ser humano que publique libros y que no le guste hacerlo. Cada experiencia vivida, cada lector ganado, y si se logra vivir del oficio, ya la vida es perfecta.
Los inconvenientes son que el público que consume nueva literatura en el Perú es muy escaso, además son pocas las librerías (no mas de 50 librerías), y el estado no tiene interés en proteger el libro como patrimonio cultural. Es decir, es una locura hacer libros en el Perú, pero tenemos hartos locos.

3- ¿Cuál es su política editorial?
La curiosidad total, los márgenes, la diversidad. A veces a contracorriente, a veces canon, a veces inesperado. Si el editor no se sorprende, no publica.

4- ¿Cuáles son los criterios de selección de una obra?
El criterio de selección es la calidad, nuestra noción de calidad.

5- A su parecer, en su catálogo, ¿Cuáles son las obras hispánicas que podrían interesar a las editoriales francesas? ¿Por qué?
A los franceses (y a los europeos) les gusta el exotismo de América Latina: los rezagos del realismo mágico, la literatura de guerra, la marginalidad, los complejas relaciones sociales de las ciudades del tercer mundo. La razón es porque le interesa lo que no ve, lo que no entiende.

6- ¿Cuál fue el primer libro que editó? ¿Han evolucionado sus criterios de selección desde entonces?
El primer libro que edité es Casa de Islandia y Parque de las leyendas (el mismo día se presentaron ambos), dos libros de autores de jóvenes. Los criterios de selección no evolucionan, los criterios son como un viaje, siempre.

7- ¿ Piensa en cierta evolución para la editorial? ¿Por qué?
No creo en la evolución, creo en la curiosidad.

8- ¿Qué tipo de relación se mantiene con los autores?
Es una relación intensa. A veces de amor, a veces paternal, a veces muy profesional (es decir, fría y de pocas palabras).

9- ¿Cómo trabaja con los traductores? ¿Cómo suele contratarlos?
He publicado 4 traducción, es muy difícil, siempre con el apoyo de programas de ayuda a la traducción. Estamos aprendiendo a trabajar con los traductores, pero además del traductor debemos contar con un buen trabajo de corrección.

10- ¿Qué le aconsejaría a una traductora que recién empieza y que aspira a trabajar en una editorial?
Que viaje, que sienta el pais, leer no es suficiente. Hay un tema de instinto que se consigue conociendo las realidades del espacio que se describe, donde viven los personajes, donde protagonizan la historia.

Esta nota es interesante, suerte !

Projet Alice – phrase 1 / D

Berta, Berta, ella se gira, pero vuelve enseguida a buscar perspectivas y halos de luz, con impaciencia a veces, otras veces como agradecida, con la trenza deshaciéndose en hebras suculentas de las que podría alimentarme hasta, no sé, el fin de los tiempos, o hasta la muestra de fotografía que me anuncia para la próxima semana, dime que vendrás conmigo, anda, yo callo —quien calla, otorga—y camino a su lado por corredores que se estrechan y tienen ya las paredes desnudas, hasta que desaparece en el lavabo de señoras y me quedo esperándola en la puerta, como bailando solo, aguantando las ganas de orinar.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Justine – phrase 278

Fireman leía cada día aproximadamente ochenta y dos comentarios –de los que no se publicaban tal como llegaban, aunque quienes los escribían sabían que él iba a leerlos– donde le deseaban distintas variedades de tumores malignos.

Traduction temporaire :
Fireman lisait chaque jour près de quatre-vingt deux commentaires – dont certains qui n'étaient pas publiés comme ils arrivaient, même si ceux qui les écrivaient savaient qu'ils les lirait – dans lesquels on lui souhaitait toutes sortes de tumeurs malignes.

Projet Marie-G. 2 – phrase 16

Si el tiempo corriera hacia atrás y yo pudiera ser grande en el pasado, me gustaría subirme a un dragón vikingo y navegar por los mares con un parche en un ojo y una pata de palo.

Traduction temporaire :
Si le temps revenait en arrière et que, dans le passé, je pouvais être grande, j’aimerais monter à bord d’un dragon viking et naviguer en mer avec un bandeau sur un œil et une jambe de bois.

Projet Justine / Vanessa – phrase 39

Al tomar conocimiento de esa nueva; nos sentábamos a orar y a explicar a los iniciados el por qué de nuestra congregación y en que nos fundamentábamos.

Traduction temporaire :
À l'annonce de cette nouvelle, nous nous asseyions pour prier et expliquer aux initiés la raison d'être de notre congrégation et nos principes de base.

lundi 20 janvier 2014

Projet Justine – phrases 275-277

De los comments en su contra, Fireman comenzó a extraer conclusiones que después convertía en gigantescas bases de datos. No tardó mucho en vendérselas a distintas empresas. Por ejemplo: el cáncer.

Traduction temporaire :
Des comments contre lui, Fireman commença à tirer des conclusions à partir desquelles il constituait ensuite une gigantesque base de données, qu'il ne tarda pas à vendre à diverses entreprises. Par exemple : le cancer.

Projet Justine – phrases 269-274

Fireman tiene un pequeño avatar para chatear. Un recorte de “Edipo y la Esfinge”. La pintura de Gustave Moreau. Pero en su avatar la imagen está invertida. Una nueva biopolítica, dice Fireman. La biopolítica digital.

Traduction temporaire :
Fireman a un petit avatar pour chatter. Une réduction d'« Œdipe et le Sphinx », la peinture de Gustave Moreau. À cette différence que dans son cas, l'image est inversée. Une nouvelle biopolitique, suggère Fireman. La biopolitique numérique.

Projet Marie-G. 3 – phrases 5-6

El sol, el perrito que me ladra, las chicharras, las voces y el tintineo de los cubiertos en el muelle de enfrente: todo se funde. Aflojo las tiras de la bikini, abro un ojo y veo a Fabi sentada en el borde, allá arriba.

Traduction temporaire :
Le soleil, le petit chien qui m'aboie dessus, les cigales, les voix et le tintement des couverts sur le quai d’en face : tout se confond. Je desserre les bretelles de mon bikini, j’ouvre un œil et vois Fabi, assise sur le bord, là-bas, en haut.

Projet Sarah – phrases 82-83

Sintió como la silla empezó a girar, cada vez de manera más vertiginosa y de pronto un dolor intenso lo hirió por todo el cuerpo, como si lo estuvieran electrocutando y se estuviera quemando por dentro. Parecía que, por fin, Alejandro estaba pagando por todos los crímenes cometidos durante su miserable vida. El dolor y los vertiginosos giros lo hicieron perder el sentido.

Traduction temporaire :
Il sentit la chaise se mettre à tourner, sur un rythme de plus en plus vertigineux, et soudain, une douleur irradia tout son corps, comme si on était en train de l’électrocuter et qu’il brûlait de l’intérieur. On aurait dit qu’Alejandro payait, enfin, pour tous les crimes qu’il avait commis au cours de sa misérable vie. La souffrance et les virages étourdissants lui firent perdre connaissance.

Projet Morgane 9 – phrases 44-46

De todos modos era qué sé yo, mi amigo y no podía dejarlo solo en estas circunstancias. Hice planes para ir a su casa en mi próximo día libre. Al llegar, encontré su casa hecha una pocilga acuática.

Traduction temporaire :
De toute façon, il était, que sais-je, mon ami, et je ne pouvais pas le laisser seul dans ces circonstances. Je m'organisai pour aller chez lui mon prochain jour de libre. En arrivant, je constatai que sa maison était devenue une véritable porcherie aquatique.

Projet Marie-G. 2 – phrase 15

El que más me gustó de todos fue el dragón vikingo que de verdad tenía forma de dragón y digo de verdad porque la mayoría de las cosas no se parecen al nombre que tienen.

Traduction temporaire :
Celui que je préférai était le dragon viking, qui avait vraiment une forme de dragon, et je dis vraiment parce que la majorité des choses ne ressemblent pas au nom qu'on leur donne.

Projet Maïté 4 – phrase 2

Si pudiera, correría entre la gente por la Plaza Sintagma, detrás del perro anarquista, con la piel hirviendo y las entrañas suspendidas en el miedo, porque tendría miedo, pero montada en él Rhoda podría hablar del otro lado del humo, de ese humo sin fuego, del otro lado de la asfixia y los centinelas hermosos que con sus lágrimas callan lo que Rhoda escribiría, allí, donde el gas no nubla las plazas, ni las calles, ni los sintagmas.

Traduction temporaire :
Si elle le pouvait, elle courrait dans la foule, à la poursuite du chien anarchiste, la peau brûlante et les entrailles serrées par la peur, parce qu’elle aurait peur ; mais, juchée dessus, Rhoda pourrait parler de l’autre côté de la fumée, de cette fumée sans feu, de l’autre côté de l’asphyxie. Et les jolies sentinelles taisent avec leurs larmes ce que Rhoda écrirait, là, là où le gaz n’assombrit ni les places, ni les rues, ni les syntagmes.

Projet Justine / Vanessa – phrase 38

Muchos de los sacerdotes iniciados al escuchar lo que contenía esos sagrados documentos se desmayaban y algunos hasta perdían el habla.

Traduction temporaire :
En écoutant le contenu de ces documents sacrés, nombre des prêtres initiés s'évanouissaient, tandis que certains en restaient muets.

Projet Joana / Sarah – phrase 77

La mayor parte de los cuadros la había heredado del abuelo materno, un judío alemán que había llegado al país, no huyendo de la segunda guerra, sino unos pocos años antes de que Hitler subiera al poder.

Traduction temporaire :
Il avait hérité la plupart des tableaux de son grand-père maternel, un Juif allemand qui n’était pas arrivé dans le pays parce qu'il fuyait la Seconde Guerre mondiale, mais quelques années avant l’accession d’Hitler au pouvoir.

Projet Marie-G. 2 – phrase 14

También había un galeón, un vapor de ruedas, un petrolero, una corbeta, un balandro y un enorme trasatlántico.

Traduction temporaire :
Il y avait aussi un galion, un bateau à vapeur, un pétrolier, une corvette, un cotre et un énorme transatlantique.  

Projet Chloé 5

Elisa Armas (Espagne)
La niña coja

A Wittt, por el título.

Lo que le gusta del tío Juan es que le saca caramelos de la nariz y moneditas de las orejas. Lo que no le gusta es que le crezca la varita entre las piernas, ni el sabor de esa poción que hará que ande como las demás si nunca, nunca, le cuenta a nadie que él es un mago.

Traduction temporaire :

Elisa de Armas (Espagne) 

« La petite fille boiteuse »

À Witt, pour le titre. 


Ce qu'elle aime chez l'oncle Juan, c'est qu'il lui sort des bonbons par le nez et des piécettes par les oreilles. Ce qu'elle n'aime pas, en revanche, c'est que sa baguette magique monte entre ses jambes, ni le goût de cette potion qui fera qu'elle marchera comme les autres, si elle ne répète jamais, jamais, à personne que c'est un magicien.

Projet Alice – phrase 1 / C

yo no respondo y admiro su nuca de chaise longue, ella indaga en el cuadro, pone en duda si es una carta o un horario de trenes, como nos advirtieron en clase, huelga decir que no me interesa, que floto — sin respetar las reglas más elementales de la gravedad— en el espacio que la acoge cuando se inclina para mirar el título y su tanga me sonríe, arrojo su nombre como un ancla:

Traduction temporaire :
moi, je ne réponds pas et j’admire sa nuque en forme de chaise longue*, elle examine le tableau, elle hésite entre une lettre et un horaire de train, comme on nous l’a expliqué en classe, inutile de dire que cela ne m’intéresse pas, que je flotte – sans respecter les lois les plus élémentaires de la gravitation – dans l’espace qui l’accueille quand elle se penche pour regarder le titre et que son string me sourit, je jette son nom comme une ancre :

Projet Marie-G. 3 – phrase 4

Sigo girando con los ojos cerrados, y ahora, en vez de ser yo la que se mueve, es la tarde la que da vueltas a mi alrededor.

Traduction temporaire :
Et je tourne toujours, les yeux fermés ; maintenant, ça n'est plus moi qui bouge, mais l'après-midi qui me virevolte autour.  

Projet Marie-G. 2 – phrase 13

Me tocó entonces buscar el baluarte; mientras lo buscaba me encontré con una página entera llena de dibujos de barcos; había uno egipcio, uno fenicio, uno romano y uno veneciano.

Traduction temporaire :
Il ne me restait plus qu’à chercher le mot bastion ; alors que je m'y attelais, je tombai sur une page pleine de dessins de bateaux ; il y en avait un égyptien, un phénicien, un romain et un vénitien.

Projet Morgane 9 – phrases 41-43

Su mamá parece su abuela y siempre lo anda mangoneando. Nunca ha trabajado y nunca le he conocido una novia, ni he escuchado rumores de un novio. No sé, es raro el pobrecito de Ramón.

Traduction temporaire :
Sa mère ressemble à sa grand-mère et le mène toujours à la baguette. Il n'a jamais travaillé et je ne lui ai jamais connu de fiancée, ni n'ai entendu de rumeurs concernant un éventuel fiancé. Je ne sais pas, il est bizarre ce pauvre petit Ramón.

Projet Sarah – phrases 80-81

Se dio cuenta que el método para viajar era sencillo, bastaba con ingresar las fechas y el nombre del lugar para llegar a destino. Se sentó en la silla, se conectó los electrodos, se puso el casco sobre la cabeza,  pensó en su fecha de nacimiento, retrocedió nueve meses antes y escribió el día, el mes y el año de su concepción, junto con el nombre de la ciudad de Santa Cruz de la Sierra y apretó enter.

Traduction temporaire :
Il se rendit compte que la méthode pour voyager était simple : il suffisait d’entrer les dates et le nom du lieu pour arriver à destination. Il s’assit sur la chaise, plaça les électrodes sur lui, mit le casque sur sa tête, pensa à sa date de naissance, remonta neuf mois plus tôt et écrivit le jour, le mois et l’année de sa conception, avec le nom de la ville de Santa Cruz de la Sierra. Puis il appuya sur Entrée.

Projet Sarah 18 – phrases 7-9

Pronto, un caballo apareció en el Orsay de París, un oso fue reducido con dardos anestésicos en el Hermitage de San Petersburgo y, en Oslo, hallaron un alce bramando junto a «El grito» de Munch. Y siempre, a los pocos días, otro vídeo en la red, sin mensaje ni demandas. Simplemente, lo hacían.

Traduction temporaire :
Bientôt, un cheval fit son apparition à Orsay ; un ours fut maîtrisé grâce à des flèches anesthésiantes à l'Ermitage de Saint-Pétersbourg ; à Oslo, on trouva un élan qui bramait à côté du "Cri" de Munch. Et en continu, peu de temps après, une autre vidéo était mise en ligne, sans message ni requête. Si ces individus le faisaient, c'était juste un acte gratuit.

Projet Joana / Sarah – phrase 76

No sé cuánto dinero tenía en el banco, pero en todo caso, en su casa se podía encontrar una de las más importantes pinacotecas privadas de la ciudad.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Nadia – phrase 65

Hemos dicho que la guerra civil lo salva como hombre, tal vez lo salvó también como poeta. España en el corazón es un hachazo que parte en dos la vida del poeta, su trayectoria de hombre deshilachado, solo, incorregible - mente solo, provinciano de cuerpo y de alma, gozador vertiginoso o lento, lúcido a ratos, translúcido todo el tiempo, contemplador arrobado de su candor espléndido y doméstico, a él, que no era un domesticado, la guerra civil lo saca violentamente de si mismo, del estanco cerrado de su carne y de su espíritu clausurados, para descubrir la otra pasión, la del ser solo que sufre, que sufre desde hace cien, quinientos, mil, dos mil años, la del ser que no tiene más profesión que la miseria, más esperanza que la desesperanza.

Traduction temporaire :
Nous avons dit que la guerre civile le sauve en tant qu’homme, peut-être le sauva-t-elle aussi en tant que poète. Dans le cœur, l’Espagne est un coup de hache qui fend en deux la vie du poète, sa trajectoire d’homme effiloché, seul, incorrigiblement seul, provincial de corps et d’âme, jouisseur vertigineux ou lent, lucide par moments, translucide tout le temps, contemplateur ravi de sa candeur splendide et domestique ; lui, qui n’était pas domestiqué, la guerre civile l’extirpe violemment de lui-même, de l’espace confiné de sa chair et de son esprit clos, pour découvrir l’autre passion, celle de l’être seul qui souffre, qui souffre depuis cent, cinq cents, mille, deux mille ans, celle de l’être qui n’a d’autre profession que la misère, d’autre espoir que le désespoir.

dimanche 19 janvier 2014

Projet Morgane 9 – phrases 38-40

Me sentí tan mal que decidí visitarlos y darles la mano en lo que pudiera. Sólo podía imaginarme lo difícil que debía ser para él llevar el control de su casa. A pesar de que somos de la misma edad, Ramón no es muy astuto.

Traduction temporaire :
Je me sentis si mal que je décidai de leur rendre visite et de les aider dans la mesure de mes moyens. Je pouvais seulement concevoir à quel point cela devait être difficile pour lui de prendre la maison en charge. Bien que nous ayons le même âge, Ramón n'est pas très débrouillard.

Projet Chloé 4

Honras fúnebres

Apenas comenzaron a doblar las campanas, el viento se detuvo y los gigantes inclinaron sus aspas en homenaje al caballero vencido. El único que en lugar de entramparlos con ejes, piedras y ruedas los había desafiado en corto y por derecho.

Traduction temporaire :

Elisa Armas
(Espagne)
« Hommages funèbres »

Les cloches commencèrent à peine à sonner, le vent s'arrêta de souffler et les géants inclinèrent leurs ailes pour rendre hommage au chevalier vaincu. Le seul qui, au lieu de les piéger avec des essieux, des pierres et des roues, les avait défiés sans tergiverser.

Projet Margaux 4 – phrases 6-8

Vertió gel fantástico, pero aquello sólo era un caos de burbujeantes letras. Con resignación, introdujo la cabeza bajo la superficie. Los finales felices nunca se le dieron bien.

Traduction temporaire :
Il versa un gel fantastique, mais cela se transforma en un chaos mousseux de lettres. Résigné, il plongea la tête sous la surface de l'eau. Pour les dénouements heureux, il n'avait jamais été bon.

Projet Marie-G. – phrase 103

Al final del camino, cuando la niebla desgarró su cuerpo de muselina, apareció el mar, que se presentó ante la pareja como una contienda de infinitos plumajes verdosos en paciente ebullición.

Traduction temporaire :
Au bout du chemin, lorsque le brouillard déchira son corps de mousseline, la mer apparut : elle se présenta face au couple, dans un combat de plumages verdâtres infinis, patiemment agités.

Projet Justine – phrase 268


«Lionel escribió: Foca.. leo tu comentario y otros mas, y cada vez entiendo menos como es posible tanta impunidad y que los hijos de re mil $$"&/*" del gobierno sean tan caraduras de negar lo que ellos mismos reconocen. como argentino, lamento decirles a todos mis compatriotas que este pais cada vez me da mas asco.»

Traduction temporaire :
« Lionel a écrit : Phoque… je lis ton commentaire et bien d'autres, et, je comprends de moins en moins comment une telle impunité est possible et que les fils de $$"&/*" du gouvernement aient suffisamment de toupet pour nier ce qu'ils reconnaissent eux-mêmes. En tant qu'Argentin, je regrette d'avoir à dire à tous mes compatriotes que ce pays me dégoute sans cesse davantage. »

Projet Morgane 9 – phrases 36-37

Ya en casa, le comenté a mi abuela lo desaliñado y estrafalario que había encontrado a Ramón, y ella me dijo que era, quizás, porque su mamá estaba muy enferma. La señora llevaba semanas sin poder caminar por una afección en la espalda; —Ramón tiene hasta que bañarla—, comentó.

Traduction temporaire :
De retour chez moi, je racontai à ma grand-mère combien j'avais trouvé Ramón négligé et bizarre ; ce à quoi elle me répondit que c'était probablement dû au fait que sa mère était très malade. Depuis plusieurs semaines, elle ne pouvait plus marcher à cause de douleurs dans le dos.
— Ramón doit même la laver, ajouta-t-elle.

Exercice d'écriture 7 – par Joana

Quatrième de couverture

« La vie rêvée de tous les livres »

Si j'étais un livre je serais d'une qualité suprême : aucune trace de vieillissement. Pas de papier froissé, jauni et terni par le temps, pas de tâches brunes de café, pas de pages pliées.
Mon grain de peau serait lisse. J'aurais le teint lumineux, matifié, unifié. Aucun défaut d'impression à l'horizon.
Je serais sensible au petits désagréments du quotidien : brûlure, miettes de pain coincées entre deux pages...
Je ne rougirais pas, quel que soit mon contenu.
Je donnerais envie à n'importe qui de me lire.
Mes lettres ne s'estomperaient pas et ne couleraient pas sous la pluie grâce à mon encre d'impression waterproof.
Ma quatrième de couverture serait attrayante, brillante, douce au touché.

Bref, si j'étais un livre je serais moi en version papier.

Exercice d'écriture 8 – par Morgane

«  Quatrième de couverture »

Que garde-t-on en mémoire de tous les livres que nous avons lus au cours de notre vie ?
Une image en couverture, ou peut-être un passage marquant de quelques pages…
Alors que le nom de l’auteur, le titre ou même l’intrigue nous échappent avec le temps,
Tout ce qu’il nous reste, ce ne sont que des quatrièmes de couverture abîmées
Résumant une histoire d’amour passionnée, une amitié difficile ou un drame haletant.
Il est courant que nous choisissions un livre pour ce que nous propose cette quatrième de couverture
Et pourtant, une fois le bouquin en notre possession, il est rare d’en relire le résumé ou présentation
Malgré des couleurs tape-à-l’œil ou une police attrayante.
Evidemment, une rapide vérification à la fin permet au lecteur de juger du travail de l’éditeur.

Désir inavoué de déceler une erreur dans le résumé ?
Espoir de retrouver dans ces lignes l’essentiel d’une aventure trop vite achevée ?

Chaque personne aborde une lecture de façon différente.
On trouve des lecteurs qui parcourent les pages sans réelle curiosité,
Un brin passifs et peu attentifs à ce qui est conté.
Viennent ensuite les vrais, ceux qui lisent par passion et intérêt
Envieux de décortiquer chaque mot pour comprendre l’histoire dans les moindres détails.
Rares sont les livres qui finissent jetés ou déchiquetés.
Toute œuvre se doit d’être respectée, transmise et appréciée.
Un enfant est capable de prendre soin des jouets qu’il possède
Réalisant la chance qu’il a de pouvoir profiter de ces choses-là.

En est-il vraiment de même pour nos livres, précieux objets, témoins éternels de la vie passée ?  

Exercice d'écriture 11 – par Sarah

QUATRIEME DE COUVERTURE

Ce matin-là, la tâche que me confia le directeur me plongea dans un profond embarras. Je travaillais depuis près de six mois dans cette maison d’édition et m’occupais en temps normal de la mise en page après réception des manuscrits. Il m’arrivait également d’assister mon chef de service lorsqu’on nous envoyait beaucoup de manuscrits et qu’il fallait sélectionner les auteurs avec qui nous allions travailler par la suite. Mais jamais le directeur ne m’avait sollicité personnellement, qui plus est pour rédiger une quatrième de couverture, chose que je n’avais jamais réalisé depuis que je travaillais pour eux, et qui n’était en général pas laissée aux nouveaux arrivants. Ce qui aurait dû me réjouir prenait des allures de cauchemar. C’était une preuve de confiance de la part du directeur et je ne devais pas le décevoir, ce qui bien sûr, m’angoissait terriblement. Mais ce qui m’effrayait plus encore, était que j’avais détesté ce livre. J’en avais lu d’autres auparavant du même auteur et tous m’avaient ennuyé au plus haut point, je trouvais à chaque fois l’intrigue fade, pour ainsi dire inexistante. Mais il écrivait des best-seller, et de toute évidence, le grand public en raffolait. Refuser de le publier aurait été catastrophique pour les recettes de la maison d’édition. Dans de telles conditions, je ne pouvais en aucun cas refuser de l’écrire, j’étais dans l’obligation de me plier aux exigences de la direction, même si je la soupçonnais de vouloir ainsi me mettre au défi et de voir si je pouvais me plier aux règles. Je n’étais pas dupe, aucun de mes collègues n’aurait pu affirmer de manière sincère qu’il avait aimé ce livre. Quelles que soient les intentions de mes supérieurs, il fallait que je m’accomplisse car il en allait de mon poste. Il me restait quatre heures avant de la rendre et ne devais donc pas perdre de temps à me demander pourquoi c’était à moi de le faire. Mais comment vanter les mérites de quelque chose qui nous a fortement déplu? Surtout dans le cas d’une quatrième de couverture, qui donne au lecteur une première impression sur l’ouvrage. Je m’apprêtais donc à tromper le lecteur avec une accroche mensongère. Après m’être fait à cette idée, je m’attelais à la tâche…

Exercice d'écriture 8 – par Émeline

« Quatrièmes de couverture. »

Mercredi matin à la bibliothèque.
Arrivée avant l’ouverture, elle est presque seule à pénétrer l’antre des littératures, sous l’œil bienveillant d’un vénérable bibliothécaire. C’est un mélange d’ancien et de modernité, de vieille pierre et d’éclairages feutrés ; c’est une cathédrale-maison, on s’y sent comme chez soi.
Elle s’avance, les sens en éveil, les yeux écarquillés, attentives aux chuchotements des pages. Elle se faufile entre les étagères sans se fier aux étiquettes qu’on leur a attribuées : combien de livres passionnants auront été écartés, noyés par des codes compliqués parmi des assommoirs et d’ennuyeux traités ?
Ses déambulations la mènent inconsciemment vers la section des littératures étrangères, elle s’arrête face au rayon des nouvelles. Du bout du doigt, elle effleure le dos d’un ouvrage récent. Couverture en nuances de bleu, titre poétique et mystérieux. Elle incline légèrement la tête sur le côté, intriguée ; elle entrouvre le recueil et sent les pages, le neuf et l’encre jeune. Elle lit une phrase au hasard, elle pense pourquoi pas ? Puis elle le retourne, parcourt rapidement la quatrième de couverture. Des informations quelconques sur l’auteur, un résumé qui alterne questions et début de réponses, beaucoup d’infinitifs. Avec une petite moue, elle repose le livre et passe son chemin.
Un peu plus loin, section de littérature française, étagères des romans. Entre plusieurs ouvrages récents, brochés, en format poche pour la plupart, elle repère un livre relié ; sa couverture rouge cartonnée semble patinée par le temps et l’usure. Elle parvient à déchiffrer les lettres dorées, en partie effacées, qui ornent le dos du roman. C’est un Jules Verne.
Elle recommence son rituel : caresser la couverture, sentir sa texture particulière, respirer le parfum du papier vieilli, feuilleter les pages presque craquantes, lire quelques lignes, refermer le livre pour survoler la quatrième de couverture… Vierge. Comme tous les ouvrages reliés, celui-ci garde le mystère sur son contenu. Ouvrez-le et lisez-le, si vous voulez découvrir ses secrets ; il ne vous sera pas vendu – trahi ? – par un éditeur. Vous saurez tout, ou vous ne saurez rien.
Avec un petit sourire, le roman sous le bras, elle se dirige vers un fauteuil de lecture. Elle se plonge dans une histoire d’aventures passionnantes pendant deux heures – peut-être un peu plus, elle ne voit pas le temps passer. Lorsqu’elle atteint le point final, elle garde le livre fermé sur ses genoux un instant, songeuse, avant de le replacer dans les rayonnages.
En repartant, elle passe à nouveau devant l’étagère des nouvelles étrangères. Elle hésite, puis elle saisit le recueil qui avait attiré son attention.

Elle ne se fiera plus aux quatrièmes de couverture…

Projet 3 – phrases 4-5

Cuando mañana mamá contemple preocupada las ojeras y el cansancio de Jorge él no se atreverá a decirle que se durmió otra vez con el libro abierto sobre el pecho. Y, menos aún, que ha dejado escapar al terrible pirata John Silver "el Largo".

Traduction temporaire :
Quand demain, maman observera avec inquiétude les cernes et la fatigue de Jorge, lui, il n'osera pas lui dire qu'il s'est encore endormi avec son livre sur la poitrine. Et encore moins qu'il a laissé s'échapper le terrible pirate John Silver "le Grand".

Projet Manon / Justine – phrase 45

El espíritu de Café seguía atado al pensamiento monjil, en las manos de Francisco, el aventurero, quien escogió las laderas apropiadas; vio las tierras rojizas, amarillentas y negruzcas, y se decidió por las faldas para sembrarlo y darle orden de que levantara del suelo todo lo que quisiera, con la única condición de que no se asoleara mucho para que guardara las fragancias y no se amargara con las nostalgias de los parajes orientales.

Traduction temporaire :
L'âme de café restait ancrée dans l'esprit monacal, désormais entre les mains de Fransisco, l'aventurier, qui lui choisit les coteaux appropriés ; il considéra les terres rougeâtres, jaunâtres et noirâtres et opta finalement pour les flancs, le sema et lui ordonna de sortir du sol tant qu’il voudrait, à la seule condition que Café ne s’expose pas trop au soleil pour conserver ses parfums et ne pas devenir amer à cause de la nostalgie des régions orientales.

samedi 18 janvier 2014

Exercice d'écriture 9 – par Maïté

Sujet : Quatrième de couverture

« Coca »

« Le seul élément qui puisse substituer la dépendance au passé, c’est la dépendance au futur. »
John Dos Passos
Diego, né dans la célèbre ville-frontière Tijuana, au Mexique, d’une mère alcoolique et d’un père violent, va décider de tout faire pour s’en sortir peu importe le prix à payer.
À travers ce roman mêlant fiction et réalité, la narration à la troisième personne entrecoupée de passages à la première personne parvient à créer un univers unique. La vie de Diego est retracée depuis son enfance jusqu’à sa mort présumée et on voit évoluer un homme qui face aux difficultés de la vie doit faire face à des choix difficiles. Les portraits dépeints sont colorés et violents de par leurs matérialisations.
« Ce livre est un guide du mieux-vivre, du vivre pas comme les autres, un livre qui nous apprend beaucoup sur nous-mêmes, sur nos capacités à faire face aux diverses situations que la vie nous propose ou nous impose. »
L’art de la scène.
« Lire ce livre, c’est se transporter hors du temps, le lire pour le plaisir et pour la méditation, voilà ce qui en fait un livre unique. »

Psyko magazine.

Projet Morgane 9 – phrases 33-35

Traté de imaginarme cuán grande podía ser. La pecera anterior ya era bastante grande. Le pregunté si aún tenía sus otros peces pero ya no le dio tiempo a responderme y, si lo hizo, no lo escuché.

Traduction temporaire :
J'essayai de m'imaginer à quel point il pouvait être grand. L'aquarium précédent était déjà plutôt imposant. Je lui demandai s'il avait toujours ses autres poissons, mais il n'eut pas le temps de me répondre ou, s'il le fit, je ne l'écoutai pas.

Projet Sarah – phrase 79

Tomó el teclado, lo miró de un lado y de otro, de anverso y reverso, y, como entendía de computación, descubrió que frente al sillón había un tablero y una pantalla en la que aparecían las letras y los números que él escribía.

Traduction temporaire :
Il saisit le clavier, l'examina sous toutes ses coutures, et, s'y connaissant en informatique, il découvrit qu'en face du fauteuil, se trouvaient un tableau et un écran sur lequel s'affichaient les lettres et les chiffres qu'il écrivait.

Projet Maïté 4 – titre + phrase 1

Sergi Bellver
(Espagne)
Deseo de ser Dimitri

Rhoda quisiera ahora mismo ser valiente, mezclarse con los demás y atravesar el humo para poder contar después la rabia, para escribir sobre ese silbido en las calles de Grecia.

Traduction temporaire :
Sergi Bellver
(Espagne)
« Vouloir être Dimitri »

À cet instant, Rhoda voudrait être courageuse, se mêler aux autres et traverser la fumée pour pouvoir ensuite raconter la rage, pour écrire sur ce sifflement dans les rues grecques. 

Projet Sabrina 3 – phrase 2

Entre aquellos seres simiescos y robustos que me convirtieron en fuente y corazón de su existencia y estos hombres longilíneos que acaban de librarme de mi ancestral entierro media un camino tan extenso que la imaginación sólo puede percibirlo con dificultad, el mismo que ha recorrido la naturaleza, doblegada bajo su racional mano, y que hoy casi me hace desconocerla por completo.

Traduction temporaire :
Entre ces êtres simiesques et robustes qui firent de moi la source et le cœur de leur existence et ces hommes longilignes qui viennent de me libérer de mon ensevelissement ancestral, il y a un chemin si long, que l'imagination a du mal à le saisir ; le même qu'a parcouru la nature, soumise à sa main rationnelle, et qui explique qu'aujourd'hui, je ne la reconnais presque plus du tout.

Projet Nadia / Élise – phrase 127

La Zurda solía llegar allí desde el interior de la casa, pero su legión de amantes, a fin de no llamar la atención de sus padres, tenía que trepar dos muros y cruzar el garaje sometido al embate de las olas.

Traduction temporaire :
Si la Gauchère arrivait habituellement de l'intérieur de la maison, sa légion d'amants, par contre, devait, faute d'attirer l'attention de ses parents, gravir deux murs et traverser le garage assailli par les attaques des vagues.

Projet Joana – phrase 66

Yo me quedé en la silla coja en la que antes había estado sentada tocando la cicatriz de mi cara, frenándome y hasta pasando la mano para sentirme las pelotas.

Traduction temporaire :
Moi, je restai sur la chaise branlante où elle était assise juste avant. Je touchai ma cicatrice au visage, je me maîtrisai et me caressai même pour sentir mes couilles.

Projet Céline / Sonita 4 – phrase 35

Existe en ellas cierta inseguridad patológica que las inhibe y las compele a mimetizarse; por lo general se desplazan en grupos y resulta fácil reconocerlas por los cortes de cabello, las tonalidades de la voz y sobre todo por idiolectos muy marcados: son homogéneas como su cocina pero decididamente sabrosas.

Traduction temporaire :
Il y a chez elles un manque de confiance en elles pathologique, qui les inhibe et les pousse à vouloir se fondre dans le décor ; en général, elles se déplacent en groupe et il est facile de les reconnaître à leur coupe de cheveux, au timbre de leur voix et surtout à leur idiolecte très marqué : elles sont aussi homogènes que leur cuisine, mais sont résolument délicieuses.

Projet Manon / Justine – phrase 45

Se dedicó a poner huevos verdes, amarillos y rojos y a destilar pepas grises en cadena infinita.

Traduction temporaire :
Il pondit des œufs verts, jaunes et rouges et dissémina des pépins gris à l'infini.

Projet Joana / Sarah – phrases 74-75

Magdalena me llamó temprano, a eso de las 7, y me lo contó. Yo sabía que estaba muy enfermo y sabía que moriría en cualquier momento. Juan, esto lo sabíamos todos los que alguna vez estuvimos en su departamento, era rico.

Traduction temporaire :
Magdalena m'avait appelée tôt, vers sept heures, et m'avait annoncé la nouvelle. Je savais qu’il était très malade et qu’il pouvait mourir d'une seconde à l'autre. Juan était riche, tous ceux qui étions déjà rentrés dans son appartement, nous le savions.

Projet Marie-G. 3 – phrase 3

La rama se estira hasta que me suelto, y me voy yendo, aleteo con un solo brazo y empiezo a girar.

Traduction temporaire :
La branche se distend jusqu’à ce que je me lâche, et alors je dérive ; ramant avec un seul bras et je commence à tourner. 

Projet Marie-G. 2 – phrases 8-12

Después del almuerzo me acordé del bastión y me fui a buscar el diccionario. Ahí encontré que bastión era lo mismo que baluarte. Yo tampoco sabía lo que era un baluarte. ¡Cuánta ignorancia! Y no había ni foto ni dibujo.

Traduction temporaire :
Après le déjeuner, je repensai à la citadelle et allai chercher un dictionnaire. J'y trouvai que "citadelle" était la même chose que "bastion". Mais je ne savais pas non plus ce qu’était un bastion. Quelle ignorance ! En plus, il n’y avait ni photo, ni dessin.

Projet Julie – phrases 167-168

Mi cuerpo es un látigo gobernado por la repulsión: me arqueo y mi estómago se vacía sobre el suelo. La fisiología me arranca del estupor. Agarro a esa criatura del pelo, la saco del cuarto.

Traduction temporaire :
Mon corps est un fouet gouverné par la répulsion : je m'arque et mon estomac se vide sur le sol. La physiologie m'arrache à la stupeur. Je saisis cette créature par les cheveux et la sors de la chambre. 

vendredi 17 janvier 2014

Projet Marie-G. – phrase 102

Joaquín caminaba entre las fachadas silenciosas con una especie de fervor, y Antonio jalaba de la cadena por cualquier distracción que le saliera al paso: las sombras de las paredes le arrancaban ladridos medrosos, y los caracoles extraviados lo dejaban inmóvil, con una pata suspendida en señal de perplejidad.

Traduction temporaire :
Joaquín marchait au milieu des façades silencieuses, avec une espèce de ferveur, et Antonio tirait sur sa chaine dès que quelque chose le distrayait : les ombres sur les murs lui arrachaient de peureux aboiements et les escargots perdus l’immobilisaient, une patte en suspens témoignant de sa perplexité.

Projet Manon / Justine – phrase 44

Hasta que una madrugada se desperezó en las islas del Caribe, del mar azul turquí; se llenó los ojos de visos esmeraldinos y se plantó ahí en donde comenzaba a espirar a gusto, como si hubiera sido su suelo de siempre.

Traduction temporaire :
Jusqu’à un matin où il s’étendit dans les îles des Caraïbes de la mer bleu turquoise ; il emplit ses yeux de fonds émeraudes et se planta à cet endroit où il commençait à respirer à son aise, comme si cette terre avait toujours été la sienne.

Projet Sarah 18 – phrase 6

Días más tarde, cuando comenzó a circular por Internet el vídeo de dos encapuchados soltando una jauría de galgos en el Prado, salió a la luz el suceso de la galería romana.

Traduction temporaire :
Quelques jours plus tard, quand la vidéo de deux hommes cagoulés en train de lâcher une meute de lévriers au Prado commença à circuler sur Internet, l’épisode de la galerie romaine fut révélée au grand public.

Projet Morgane / Marie / Émeline – phrase 33 / A

El trolo de mi ex que ni verga poseía siempre hacía el café; le daba mucha importancia a la bebida, y preveía accidentes, hambres, sueños, era cuidadoso, era cuidadoso, pero nunca se comidió, presumiéndome incapaz, en culiarme bonito porque no hospedaba semen alguno pues no guardaba verga alguna;

Traduction temporaire :
Ma lopette d'ex, qui n'avait même pas de verge, faisait toujours le café ; il accordait beaucoup d'importance à la boisson, et, prévoyant des accidents, des famines, des rêves, il était précautionneux… Il était précautionneux, mais il ne s'est jamais proposé de bien me forniquer, me considérant inapte : il n'hébergeait pas le moindre sperme car il n'avait pas l'ombre d'une verge.

Projet Justine – phrase 267

Y los usuarios del portal que yo edito también podrían hacerlo, dice Fireman, si no me dedicara a constatar a través de sus números de IP quiénes son realmente.

Traduction temporaire :
Et les utilisateurs du portail que je modère pourraient le faire aussi, précise Fireman, si je ne m'appliquais pas à vérifier qui ils sont vraiment via leurs adresses IP.

Projet Alice – phrase 1 / B

pero ahora Berta reclama mi atención y me muestra colores para los que estoy ciego, líneas que confluyen y que, dice ella, conducen hacia ningún sitio, son líneas de huida, me explica, y qué historia habrá detrás de esa mujer que lee,

Traduction temporaire :
mais Berta réclame maintenant mon attention et me montre des couleurs auxquelles je suis aveugle, des lignes qui se rejoignent et, dit-elle, ne conduisent nulle part, ce sont des lignes de fuite, m’explique-t-elle, quelle histoire peut bien se cacher derrière cette femme qui lit,

Projet Manon / Justine – phrase 43

Lo acusaban de despertar pasiones y de amainar angustias.

Traduction temporaire :
On l’accusait de déchaîner les passions et d'apaiser les angoisses.

Projet Delphine 6 – phrase 23

Soy muy cargoso, y persistí tanto en la formula que al fin y al cabo tuvo que decirme, realmente la debo haber cansado con tanta insistencia.

Traduction temporaire :
Étant d'un naturel très casse-pieds, j'ai tellement insisté pour obtenir ladite formule qu'au bout du compte, elle n'a pas eu d'autre choix que de me la dire. J'ai véritablement dû la lasser à m'obstiner autant.

Projet Justine / Vanessa – phrase 38

Los escritos era extensos y estaban redactadas en un dialecto de la lengua Galo, pero para resumir; las más importantes líneas se referían a " la genealógica y descendencia de Jesús en el sur de Francia", y al " acta de casamiento de María magdalena con Jesús en el año 30 d. de C.

Traduction temporaire :
Les écrits étaient longs et rédigés dans un dialecte gaulois, mais, pour résumer, l'essentiel faisait référence à la généalogie et à la descendance de Jésus dans le sud de la France et au « fameux » acte de mariage de Marie-Madeleine avec Jésus en l'an 30 ap. J.C.

Projet Marie-G. 2 – phrases 6-7

Al día siguiente, o sea, el lunes, mamá se fue temprano para el pueblo. Cuando volvimos de la escuela con mis hermanos mamá no había llegado todavía así que tuvimos que atizar el fogón para hacer arroz y abrir una lata de sardinas.

Traduction temporaire :
Le lendemain, autrement dit le lundi, Maman se rendit très tôt au village. Comme elle n'était pas encore arrivée quand nous rentrâmes de l’école avec mes frères, nous dûmes allumer le fourneau pour faire du riz et ouvrir une boîte de sardines.

Exercice d'écriture 13 – par Marie

« Quatrième de couverture »

« Comment j’étais arrivée là ? Plus la peine de penser au passé ! Le futur, j’en n’avais plus. Il m’restait qu’le présent. J’allais enfin savoir c’que c’était que d’vivre au présent. Et, si on en croyait tous les bouquins d’épanouissement personnel, ça avait l’air super, le meilleur moyen d’être heureux ! Bon, et ben voilà… y avait plus qu’à… Seulement, le présent, derrière les barreaux, j’suis pas sûre qu’ça compte. J’étais pas préparée pour cette vie là, mais j’ai réussi à m’adapter parce que j’suis une nana intelligente. J’ai toujours réussi à m’adapter, mon frère m’appelait « le caméléon ». J’dis pas qu’ça a été facile,hein, j’dis juste que l’air est à peu près respirable ici maintenant, même si j’ai plus aucune visite. Au début, tout le monde venait ; mes parents, mon homme, mon frère, une tante et même quelques amis. Aujourd’hui, plus personne. Si mes parents étaient encore là, ils viendraient encore tous les dimanches ; le droit de visite était qu’d’une demi-heure par semaine et ils devaient faire huit heures de route pour m’faire c’te p’tite visite, mais ils avaient jamais manqué un rendez-vous et ils m’apportaient toujours un p’tit cadeau. C’est beau des parents qui aiment leurs gosses comme ça ! Moi, j’saurai jamais c’que c’est. J’aurai jamais d’gosses. C’est possible pourtant, une des filles de ma cellule a passé toute sa grossesse ici et a pu aller accoucher à l’hôpital public de la ville. Elle dit toujours qu’c’est son meilleur souvenir de ses dix dernières années. Pas l’accouchement en lui même, hein, ça, ça avait pas l’air d’être super agréable, mais plutôt l’fait d’être à l’hôpital pendant une semaine. Elle avait eu l’impression d’être dans un hôtel quatre étoiles, elle avait même eu l’impression qu’elle aurait pu s’échapper si elle l’avait vraiment voulu. Bon, y avait deux gardes qui se relayaient jours et nuits pour la surveiller, une grille en fer derrière la fenêtre de sa chambre, et son bracelet électronique, mais bon, elle y avait cru, c’est le plus important. Moi, aujourd’hui, j’crois plus à rien. Si j’écris c’bouquin, c’est juste pour laisser une trace de moi quelque part sur cette putain de planète et pour qu’ les gens sachent que la vie, ça peut changer d’un seul coup ! Y faut qu’les gens sachent, y faut qu’les gens sachent ! Y s’rendent pas compte, jme rendais pas compte avant non plus. On est trop nazes. On sait jamais reconnaître le bonheur quand il est là, il passe trop inaperçu, il est trop discret, trop calme, trop quotidien, trop banal… Et pis, un jour, il en a marre d’être là comme un con à nous r’garder nous plaindre alors il s’casse et, là, c’est trop tard ».

Anne n’avait pas réussi à trouver les mots pour faire la quatrième de couverture de ce livre. Elle avait donc décidé d’en sélectionner un extrait, se disant que l’auteure, qui était aussi la narratrice le ferait mieux qu’elle. Parfois, les mots les plus simples sont les plus justes, les plus vrais. Jamais elle n’aurait imaginé qu’une détenue, du fond de sa cellule, puisse venir bouleverser autant sa vie.

Projet Morgane 9 – phrases 30-32

Tenía abundante barba y se veía muy consumido y descuidado. Sin embargo, se notaba tranquilo. Me dijo que ya le había comprado una pecera de mayor tamaño a su Arapaima.

Traduction temporaire :
Il avait une barbe fournie et on voyait qu'il était très usé et négligé. Toutefois, il semblait calme. Il m'informa qu'il avait acheté un aquarium de plus grande taille à son Arapaima.

Projet Joana / Sarah – phrase 73

Mi amigo Juan (en realidad Juan era mi amigo, pero era, sobre todo, amigo de mis amigos. No nos unía la cercanía, quizá la risa en algunas reuniones, quizá la misma punta de un billete enrollado introducida por turnos en nuestras fosas nasales, quizá un polvo en medio de una borrachera, quizá las calles de Quito caminadas junto a algún conocido en común que llegase de visita a la ciudad) había muerto esa misma mañana.

Traduction temporaire :
Mon ami Juan (en vérité, si Juan était mon ami, il était avant tout un ami d'amis. Nous n’étions pas intimes, notre seul lien était peut-être que nous riions ensemble dans des réunions, le bout d’un billet fourré dans nos fosses nasales, un peu de poudre lors d’une beuverie, une promenade dans les rues de Quito avec une connaissance commune de passage dans la ville) était mort le matin même.

Projet Nancy 3 – phrases 72-73

—¿Cómo puedes escuchar The Archers, tú no estás en edad de escuchar radionovelas? — dijo Lottie riendo.—Mira Nano, acá tengo unos discos compactos, — señaló la guantera.

Traduction temporaire :
— Tu écoutes The Archers, toi ? Comment est-ce possible ? Tu n'es pas plutôt de la génération des feuilletons radio ? s'est étonnée Lotie, en riant. Regarde là-dedans, Nano, j'ai quelques CD. Elle désignait la boîte à gants.

Projet Marie-G. 3 – phrase 2

Las ramas tocan el agua, agarro una y siento cómo la corriente empuja, mansa, queriendo llevarme de vuelta al muelle.

Traduction temporaire :
Les branches touchent l’eau ; j’en attrape une et je sens comment le courant pousse, paisible, cherchant à me ramener à quai.

Projet Marie-G – phrases 100-101

La niebla caracoleaba en la soledad, poblándola de fantasmas. Seguros ya, abandonaron la casa y empezaron a atravesar el balneario desierto, presintiendo que ingresaban en el vientre de un bosque, cuyas ondulaciones de pinares morían en la playa.

Traduction temporaire :
Le brouillard caracolait dans la solitude, la peuplant de fantômes. Enfin en sécurité, ils quittèrent la maison et traversèrent la station balnéaire déserte, pressentant qu’ils s’aventuraient dans le ventre d’un bois ; l'agitation des pins allait mourir sur la plage.

Projet Marie-G. 2 – phrase 5

Yo no conocía a la tía Alfreda; sabía que era la única hermana de mi papá pero después de que él se suicidó la tía nunca más había vuelto a visitarnos.

Traduction temporaire :
Moi, je ne connaissais pas la tante Alfreda ; je savais juste qu’elle était l’unique sœur de mon père, mais qu'après son suicide, elle n’était plus jamais revenue nous voir.

Projet Sarah 18 – phrases 3-5

En la cámara contigua, bajo el retrato de Inocencio X de Velázquez, los guardas encontraron un gato aterrorizado, rodeado por las ratas. Por fortuna, ni un rasguño en el cuadro. Se decidió no abrir el museo aquella mañana y el asunto no trascendió a la prensa.

Traduction temporaire :
Dans la salle contiguë, sous le portrait d'Innocent X de Velázquez, les gardiens trouvèrent un chat terrorisé, acculé par les rats. Fort heureusement, il n'y avait pas une seule griffure sur le tableau. On décida de ne pas ouvrir le musée ce matin-là et l'affaire ne fut pas divulguée dans la presse.

Projet Sarah – phrases 77-78

En uno de sus apuntes, el difunto citaba a Mallet, afirmando que era posible “retorcer el espacio” y viajar en el tiempo. El científico asesinado señalaba que su teoría recogía los principios de Mallet y que, a través de la energía láser, trasmitida al cuerpo humano y la generación de un campo de luz alrededor de la silla viajera (así la llamaba el difunto), era posible curvar el espacio-tiempo al punto de navegarlo como si fuera un agujero de gusano.

Traduction temporaire :
Quelque part dans ses notes, le défunt citait Mallet, affirmant qu'il était possible de "déformer l'espace" et de voyager dans le temps. Le scientifique assassiné indiquait que sa théorie reprenait les principes de Mallet, que via l'énergie laser, transmise au corps humain, et la génération d'un champ de lumière autour de la chaise voyageuse (le défunt l'appelait ainsi), il était possible de tordre l'espace-temps au point de le faire naviguer comme s'il s'agissait d'un trou de ver.

jeudi 16 janvier 2014

Projet Joana – phrases 64-65

Se puso a llorar… por la puta madre… me cagué de risa. Se tiró en mi cama y empezó a llorar sobre mi ropa sucia.

Traduction temporaire :
Elle se mit à pleurer… putain de merde… je pissai de rire. Elle se jeta sur mon lit et se mit à chialer sur mes vêtements sales.

Projet 3 – phrase 3

Solo retoma el sueño al amanecer, cuando el hombre se despereza y marcha, repiqueteando en el parquet con la pierna de madera, a gozar de su inesperada libertad.

Traduction temporaire :
Il ne se rendort qu'au lever du jour, quand l'homme s'étire et s'en va, en tambourinant avec sa jambe de bois contre le parquet, pour profiter de sa liberté inattendue.

Projet Manon 3 – phrases 9-10

 —Disculpe —se dirigió a una mujer bajita y de apariencia oriental que se hallaba justo un puesto delante del suyo—. ¿Qué es esto? —preguntó mientras movía su mano derecha indicando vagamente en derredor.

Traduction temporaire :
— Excusez-moi, lança-t-il à une petite femme visiblement orientale et qui se trouvait juste une place devant lui. Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il en désignant vaguement les alentours de sa main droite.

Projet Morgane 9 – phrases 27-29

Unos meses después, en el autobús, me encontré con Ramón. Me lo topé de frente y no lo reconocí. Si no fuera porque él me saludó y me recordó su nombre, hubiese seguido pensando que era un tecato cualquiera.

Traduction temporaire :
Quelques mois plus tard, dans le bus, je rencontrai Ramón. Je me retrouvai face à lui sans le reconnaître. S'il ne m'avait pas salué et rappelé son nom, j'aurais continué à penser qu'il s'agissait d'un paumé quelconque.

Projet Morgane / Marie / Émeline – phrase 32

Lo único que tengo ahora es una escoba con la cual nunca barro y con la cual golpeo el techo para que se calle la culieski y lo único que he aprendido a hacer ha sido café, pero me falta la cremita para que no siga diluido con la angustia de la amargura.

Traduction temporaire :
La seule chose qu'il me reste maintenant est un balai, avec lequel je ne balaie jamais, mais avec lequel je tape contre le plafond pour que la forniqueuse la ferme. Et la seule chose que j'ai apprise à faire, c'est le café, sauf qu'il manque la petite crème pour qu'il cesse de se diluer dans l'angoisse de l'amertume.

Projet Marie-G. 2 – phrase 4

El padre tiene razón –continuó mamá refiriéndose al sermón que habíamos escuchado-: la familia es un bastión.

Traduction temporaire :
Le père a raison, continua Maman, en référence au sermon auquel nous venions d’assister : la famille est une citadelle.

Projet Marie-G. – phrases 98-99

El cachorro bajó la cabeza para dejarse enganchar la cadena de paseo. Estuvieron espiando durante diez minutos por el ojo mágico para comprobar que no había un alma en la calle.

Traduction temporaire :
Le chiot baissa la tête pour se laisser mettre en laisse. Afin d'être sûrs qu'il n'y ait pas âme qui vive dans la rue, ils scrutèrent dix minutes à travers l'œil magique.

Projet Margaux 4 – phrases 4-5

Parecía estar a la temperatura ideal, aunque no veía nada claro. Se desnudó y se sumergió calmoso.

Traduction temporaire :
Ça semblait être à la température idéale, bien qu'il n'eût pas les idées très claires. Il se déshabilla et s'y plongea calmement.

Projet Caroline 2 – phrases 75-77

»El informe completo junto con los pormenores del viaje lo tengo aquí conmigo; después se lo entregaré a Su Majestad, y en un par de días estará disponible para todos los que estén interesados en conocerlo. Así que esto fue lo único que hallamos. Pero en mi fuero interno algo me impulsaba a seguir adelante.

Traduction temporaire :
J'ai ici avec moi le rapport complet comprenant les détails du voyage ; je le remettrai plus tard à Sa Majesté, et, dans un ou deux jours, il sera disponible pour tous ceux qui souhaiteraient en prendre connaissance. Voilà donc tout ce que nous avons trouvé. Mais en mon for intérieur, quelque chose me poussait à aller plus loin.

Projet Maïté 3 – phrases 13-17

No me quejo, el juego es así. Triunfar o perder es parte de esta historia. Soy tan viejo como la Humanidad. Estoy ligado de manera intrínseca a su naturaleza. Para algunos soy el enemigo íntimo. Para otros sencillamente soy el Miedo.

Traduction temporaire :
Je ne me plains pas, ce sont les règles du jeu. Gagner ou perdre, ça fait partie de cette histoire. Je suis aussi vieux que l’Humanité. Je suis lié intrinsèquement à sa nature. Pour certains, je suis leur ennemi intime. Pour d’autres, je suis simplement la Peur.

Projet Justine / Vanessa – phrase 37

Después de enviar el contenido del ánfora en código "cátaro" fotocopiado a los hermanos representantes de cada congregación independiente del vaticano; nos reunimos la primera vez 200 sacerdotes en un pleno secreto, a las afueras de Paris, y en un conocido bosque a las orillas del Sena, para leer en voz alta los textos.

Traduction temporaire :
Après avoir envoyé le contenu de l'amphore en langage « cathare » photocopié aux frères délégués de chaque congrégation indépendante du Vatican, nous étions 200 prêtres quand nous nous sommes réunis pour la première fois, dans un secret absolu, en vue d'une lecture à voix haute de ces textes, en banlieue parisienne, dans un bois célèbre des bords de Seine.

Projet Justine – phrase 266

Una sugerencia un poco trivial por parte de la gerencia, dice Fireman, porque cualquiera puede escribir cualquier número.

Traduction temporaire :
Une suggestion un peu simpliste des gérants, juge Fireman, dans la mesure où n'importe qui peut écrire n'importe quel numéro.

Projet Élodie 4 – phrase 3

En esta ocasión le costaba un poco más porque tenía que hacerlo también de cintura para abajo.

Traduction temporaire :
Ce coup-ci, cela lui était un peu plus difficile car elle devait aussi enlever le bas.

Projet Sarah 18 – titre + phrases 1-2

Sergi Bellver
(Espagne)

Banana Dream

La sala de los espejos del palacio Doria-Pamphili amaneció infestada de ratas. Cientos de ellas se amontonaban sobre los muebles o colgaban en racimos de las lámparas.

Traduction temporaire :
Sergi Bellver
(Espagne)
« Banana Dream »

Quand le jour se leva, la galerie des glaces du palais Doria-Pamphili était infestée de rats. Ils grimpaient par centaines sur les meubles ou s'accrochaient aux grappes des lustres.

Projet Justine – phrases 264-265

A veces también me cuenta sus ideas por chat. Desde hace un mes, los comentarios del portal de noticias se publican con el DNI y el nickname del usuario.

Traduction temporaire :
Parfois aussi, il me fait part de ses idées par chat. Depuis un mois, les commentaires sur le portail d'informations sont publiés avec la carte d'identité et le nickname de l'utilisateur.

Projet Céline / Justine 2 – phrases 58-59

Entre tanto, el policía que guiaba la moto, envuelto en delirios fraguados al tenor de Eric Estrada y Lorenzo Lamas, fracasó en su intento de brincarse un sardinel a cien kilómetros por hora. La patrulla, empero, seguía tras ellos.

Traduction temporaire :
Pendant ce temps, sous l'emprise de délires forgés sur le modèle de ceux d'Érik Estrada et de Lorenzo Lamas, le policier qui conduisait la moto a échoué dans sa tentative de sauter par-dessus un mur à 100 km/h. Mais la patrouille, quant à elle, les filait toujours.

Projet Maïté 3 – phrase 10-12

Los cobardes no oponen resistencia. Sus débiles intentos por doblegarme, a menudo, culminan en rotundos fracasos. Debo admitir que otros me enfrentan y que unos cuantos ganan la batalla.

Traduction temporaire :
Les lâches n’opposent pas de résistance. La plupart du temps, leurs stupides tentatives pour me duper ne sont que d’immenses échecs. Je dois admettre que d’autres m’affrontent et que certains gagnent la bataille.

Projet Alice – titre + phrase 1 / A

Nuria Mendoza
(Espagne)

LA EXPOSICIÓN DEL VERANO

Berta avanza y su boca me guía por las salas, esa boca que ahora enmudece mientras sus pezones aúllan bajo la camiseta rosa chicle, los imagino esponjándose en mi lengua, empujando el paladar hacia arriba, ocupando mi cráneo, asomando por mis órbitas como astas, usurpando mis pupilas,

Traduction temporaire :
Nuria Mendoza
(Espagne)

« L’exposition de l’été »

Berta avance et sa bouche me guide à travers les pièces, cette bouche qui se tait à présent, alors que ses tétons hurlent sous son tee-shirt rose bonbon, je les imagine gonfler au contact de ma langue, poussant mon palais vers le haut, occupant mon crâne, pointant par mes orbites comme des cornes, usurpant mes pupilles,

Projet Sabrina 3 – titre + phrase 1

Virginia Moratiel
(Espagne)

La flor de cristal

Si tú hubieras vivido como yo, durante siglos sepultada bajo la dorada tibieza de las dunas del desierto, comprenderías mi asombro al despertar del letargo y descubrir la capacidad plástica de la especie humana para hacerse a sí misma adoptando nuevas e imprevisibles configuraciones.

Traduction temporaire :
Virginia Moratiel
(Espagne)
« La fleur de cristal »

Si tu avais vécu comme moi, ensevelie durant des siècles sous la tiédeur dorée des dunes du désert, tu comprendrais mon étonnement lorsqu'en me réveillant de ma léthargie, je découvris la capacité plastique de l'espèce humaine à devenir soi-même en adoptant des configurations nouvelles et imprévisibles.

mercredi 15 janvier 2014

Projet Marie-G. – phrases 95-97

En silencio, robó la navaja suiza del cajón. Puñal de pirata, pensó, complacido y asustado. Luego salió al jardín, mojándose los pantalones de franela en la hierba, y liberó a Antonio de su cautiverio.

Traduction temporaire :
Sans bruit, il vola le couteau suisse du tiroir. Un poignard de pirate, pensa-t-il, à la fois satisfait et apeuré. Puis, il gagna le jardin, mouillant son pantalon de flanelle dans l’herbe, et libéra Antonio de sa captivité.

mardi 14 janvier 2014

La chanson du mardi – choisie par Elena

Calexico - Minas De Cobre


Pour en savoir plus :

Projet Marie-G. 3 – titre + phrase 1

C. Castagna
(Argentine)

Tres Bocas

Flotando en la colchoneta, desde abajo veo flecos de sol entre las hojas del sauce, que llora sobre mí.

Traduction temporaire :
C. Castagna (Argentine)
« Trois bouches »

Flottant sur un matelas, je vois d'en dessous les franges du soleil entre les feuilles du saule qui pleure sur moi.

Projet Marie-G. 2 – phrase 3

Ese domingo, mientras hacíamos la fila al frente de la olla que contenía el anhelado brebaje lechoso, caliente y espeso, mamá nos informó su decisión de invitar a la tía Alfreda para que nos hiciera una visita.

Traduction temporaire :
Ce fameux dimanche, tandis que nous faisions impatiemment la queue devant la marmite contenant le breuvage laiteux, chaud et épais, Maman nous annonça sa décision d’inviter la tante Alfreda.

Projet Audrey 3 – phrases 83-89

-¿Tu nombre, marinero y el de tu nave?-se adelantó Murillo a preguntarle.
El que agonizaba, entonces, se enderezó y miró a Terranove brevemente :

-¿Mi nave…? La Santa María…, ¿Mi nombre? Colón…-dijo y dejó caer su cabeza. Por fin había muerto.

Traduction temporaire :
― Donne-nous ton nom, marin, et celui de ton bateau ? lui demanda Murillo en s'avançant. Alors, le mourant se redressa et regarda Terranove brièvement :
― Mon bateau… ? La Santa María…. Mon nom… ? Colomb…, dit-il avant de laisser retomber sa tête. Il était mort.

Projet Marie-G. – phrases 93-94

El plan no era sencillo, pero si todo resultaba bien, Antonio podría respirar en paz, y todos los peligros que Joaquín corriera para lograrlo habrían valido la pena. A la hora señalada, Joaquín se deshizo de los cobertores y fue a la habitación de sus padres.

Traduction temporaire :
Le plan n’était pas simple, mais si tout se passait bien, Antonio pourrait respirer en paix, et tous les dangers que Joaquín aurait pris pour y arriver auraient valu la peine. À l’heure dite, Joaquín repoussa ses couvertures et se rendit dans la chambre de ses parents.

Projet Nadia / Élise – phrase 126

Aquel lugar, de difícil acceso para los curiosos, mantenía en pie apenas dos de sus cuatro paredes, un pedazo de techo y un solitario marco de puerta que temblaba en el aire.

Traduction temporaire :
Deux des quatre murs de cet endroit difficile d'accès pour les curieux tenaient à peine debout ; s'y ajoutaient un morceau de toit et un cadre de porte solitaire qui tremblait au vent.

Projet Maïté 3 – phrase 9

Me apropio del sentido común y juego libremente con el pasado y el presente, alterando de modo substancial los pasos futuros.

Traduction temporaire :
Je m’approprie le sens commun et je joue librement avec le passé et le présent, altérant substantiellement les pas à venir.

Projet Céline / Sonita 4 – phrases 33-34

Las hay de todos colores y texturas, tetonas y petizas, morochas, castañas, coloradas y rubias; altas como jirafas y deliciosas como ravioles. Tienden a ser delgadas y nalgonas (en aproximadamente un 85%), sin embargo el 15 % restante de regordetas y carnosas, poco apreciadas por los cretinos que jugaban de locales, harían las delicias de la totalidad del gusto latinoamericano (esto es un hecho que hasta la fecha, mientras no exista otro ataque de la Armada Verdeamarelha, puede verificarse).

Traduction temporaire :
Il y en a de toutes les couleurs et textures, des petites avec de gros seins, des brunes, des métisses, des teintes et des blondes ; grandes comme des girafes et aussi délicieuses que les raviolis. Elles ont tendance à être minces avec des fesses énormes (environ à 85%) ; néanmoins les 15% restant sont rondes et bien en chair, peu appréciées par les crétins qui se disent des Portègnes, alors qu’elles feraient les délices de la totalité des goûts sud-américains (un fait encore aujourd'hui vérifiable, tant qu'il n'y a pas une autre attaque de l’Armada Verdeamarelha5).

(5) (Ndt) « l’Armada Verdeamarelha » désigne l’équipe nationale de football du Brésil.