jeudi 31 octobre 2013

Projet Elena 6 – phrase 152

Me imaginaba metido en una jaula de metacrilato con un agujerito por el que un doctor con bata, gorro y mascarilla, rodeado de respetuosos estudiantes bloc en ristre, metería un pétalo cogido con unas pinzas preguntándome: “¿Rosa de té? ¿Rosa de Jericó? ¿Rosa de China? ¿Rosa de Pitiminí?... ”

Traduction temporaire :
Je m’imaginais enfermé dans une cage en méthacrylate, avec un petit trou à travers lequel un médecin portant une blouse, un calot et un masque, entouré d’étudiants consciencieux avec leur bloc-notes toujours prêt, passerait un pétale accroché au bout d’une pince, en me demandant : « Rose thé ? » « Rose de Jéricho ? » « Rose de Chine ? » « Rose de Pitiminí ?… »

Projet Justine / Céline 2 – phrases 21-24

—Robo a mano armada en el Banco de Bogotá, Avenida Caracas con 17. Dos sospechosos, probablemente tres, disfrazados de Papá Noel. Portan armas de fuego. Repito… —y repitió, añadiendo esta vez siglas y números.

Traduction temporaire :
— Vol à main armée dans la Banque de Bogotá, au 17 Avenida Caracas. Deux suspects, probablement trois, déguisés en Père Noël. Ils ont des armes à feu. Je répète… – ce qu'il a fait, en ajoutant cette fois-ci des sigles et des numéros.

Projet Céline / Sonita 4 – phrase 4

Ante dicha perspectiva, y con el comodín de una licenciatura en piscología bajo la manga, decidí forzar las circunstancias y evadirme con profesionalismo: me matriculé, entrado en carnes y pintando algunas canas, en un posgrado en psicoanálisis en la Universidad de Buenos Aires, cosa que celebré por todo lo alto con la alegría bienhechora que prodiga una beca del gobierno.

Traduction temporaire :
Face à une telle perspective, et avec l’atout d'une licence de psychologie sous le bras, j’ai décidé de forcer le destin et de m’évader avec professionnalisme : je me suis inscrit, déjà potelé et avec quelques cheveux blancs, dans un master de psychanalyse à l’Université de Buenos Aires, un événement que j’ai fêté comme il se doit, avec la joie bienfaitrice qu’apporte l’obtention d’une bourse du gouvernement.

Projet Émeline 2 – phrases 4-5

En ese instante, el perfume de los naranjos de la calle inundó el aire. Lo aspiró profundamente. ¡Cuánto le había gustado siempre el aroma del azahar!

Traduction temporaire :
À cet instant, le parfum des orangers de la rue embauma l'air. Il inspira profondément. Il avait toujours tellement aimé l'arôme de la fleur d'oranger !

Projet Nancy 3 – phrase 34

Me cambié, puse mi ropa de trabajo en la mochila y amarré los pasadores de mis zapatillas puma. Cuando caminé hacia la salida volví a ver a Daniel, se veía feliz, se había asegurado mi puesto.

Traduction temporaire :
Je me suis changé, j'ai rangé ma tenue de travail dans mon sac à dos et noué les lacets de mes tennis Puma. Quand je me suis dirigé vers la sortie, j'ai revu Daniel ; il semblait heureux, il avait obtenu mon poste.

Projet Morgane 3 – phrases 10-12

Sus ojos evocaban un atardecer báltico. Vestía un traje de paño gris. Colocado bajo los tres palos de una portería de fútbol, se dirigía a Walter Benjamin llamándole papá.

Traduction temporaire :
Ses yeux évoquaient un crépuscule baltique. Il portait un costume en tissu gris. Situé entre les trois poteaux d'une cage de football, il s'adressait à Walter Benjamin en l'appelant papa.

Projet Marie – phrase 17

El padre, experto en materia canina, dio tres respuestas aproximadas acerca de su raza, pero combinadas entre sí, el resultado era un híbrido innombrable.

Traduction temporaire :
Le père, expert en matière canine, formula trois réponses approximatives à propos de sa race, mais qui, combinées entre elles, produisaient un hybride sans nom.

Projet Lorena – phrase 7

La figura del ángulo aparecía, además, empequeñecida.

Traduction temporaire :
Par ailleurs, le visage de l'angle était rapetissé.

Projet Sarah 10

Orlando Romano (Argentine)

EL FINAL III


La última página del capítulo titulado “De las lágrimas”, en el libro sexto de Las Revelaciones, cuenta que desde la matanza de los inocentes cada grito de dolor que brota de un niño vuela hacia un lugar remoto del océano para juntarse con otros que van formando una gigantesca mano invisible y que cuando esa mano esté terminada sus dedos huracanados se alargarán sobre la Tierra y luego se cerrarán en un breve y colosal alarido y allí será el fin del mundo.

Traduction temporaire :

Orlando Romano
(Argentine)

« La Fin III »


La dernière page du chapitre intitulé « Des larmes », au sixième livre de La Révélation, raconte que depuis le massacre des innocents, chaque cri de douleur que pousse un enfant s’envole vers un lieu lointain de l’océan, pour se joindre à d'autres et former ainsi une gigantesque main invisible, qu'une fois cette main achevée, ses doigts s’étendront autour de la Terre et se refermeront dans un hurlement bref et colossal, et qu'alors ce sera la fin du monde.

mardi 29 octobre 2013

Projet Sarah – phrase 17

Sintió como la sangre, roja y caliente, del joven que no llegaría a cumplir treinta y seis años, se escapaba a borbotones junto con su vida, sintió algo parecido al orgasmo que sentía cuando hacía el amor y, en un macabro ritual, levantó los brazos en silencio y con los ojos cerrados.

Traduction temporaire :
Il sentit le sang, rouge et chaud, du jeune homme qui ne fêterait jamais ses trente-six ans, couler à flots, tout comme sa vie, et il éprouva quelque chose qui ressemblait à l’orgasme qu’il avait lorsqu'il faisait l’amour, et, en un rituel macabre, il leva les bras en silence, les yeux fermés.

Projet Elena 6 – phrase 151

Me imaginaba consultando a un médico, que exclamaría: “Mi querido amigo, padece usted una enfermedad sumamente rara, consistente en una agudeza extraordinaria de todos los sentidos y conocida con el bonito nombre de hiperestesia; no se queje: es el sueño de todos los poetas”, y disimularía a duras penas una sonrisa al preguntarle yo si podía haberla adquirido por contagio.

Traduction temporaire :
Je m’imaginais en train de consulter un médecin, qui s’exclamerait : « Cher ami, vous êtes atteint d’une maladie extrêmement rare, qui se manifeste par une extraordinaire acuité de tous vos sens et connue sous le joli nom d’hyperesthésie. Ne vous plaignez pas, c’est le rêve de tous les poètes », et je dissimulerais tant bien que mal un sourire en lui demandant si je l’avais contractée par contagion.

Projet Lorena – phrase 6

Esta tarde, el azogue tampoco reflejó mi tamaño.

Traduction temporaire :
Ce soir, le tain n'a pas non plus reflété ma taille.

Projet Émeline – phrases 20-21

Lástima que debiese compartirla con su esposa. A ella no le gustaban pero él se la ofrecería por educación; ella comería un par de trozos. Luego mirarían hacia el frente; en silencio.

Traduction temporaire :
Dommage qu’il doive la partager avec sa femme. Elle n’aimait pas l'hayaca, mais il lui en offrirait par politesse ; elle en mangerait un morceaux ou deux. Puis ils regarderaient devant eux, silencieux.

Projet Sarah 9 – phrase 4

Después, cuando el teatro se vacía, cuando las limpiadoras terminan de barrer y un conserje apaga las últimas luces, decenas, cientos de manos fosforescentes aparecen en la sala a oscuras, e imitan para nadie el vuelo de la mariposa esfinge.

Traduction temporaire :
Ensuite, lorsque le théâtre se vide, quand les femmes de ménage finissent de balayer et que le concierge éteint les dernières lumières, des dizaines, des centaines de mains phosphorescentes apparaissent dans la salle plongée dans l'obscurité, et, sans personne pour les regarder, imitent le vol du papillon sphinx.

Projet Sarah 9 – phrases 2-3

Pero nadie es capaz. Los jóvenes se traban desde el principio y únicamente logran pronunciar “duna, duda, duelo”… (“¡es imposible!”, dicen extenuados). Los más maduros se ceden el paso unos a otros al pie del escenario, y los pocos que suben se quedan rígidos, pronunciando “impaciencia, impaciencia, impaciencia…”

Traduction temporaire :
Mais personne n’en est capable. Les jeunes bafouillent dès le début et réussissent seulement à prononcer "exempt, exprès, extra"… (« C’est impossible ! », disent-ils, exténués). Les plus âgés se cèdent mutuellement la place au pied de la scène, et le peu d'entre eux qui y monte reste figé, à prononcer "impatience, impatience, impatience…"

Projet Élodie 3 – phrase 3

Sin detenerme, le dije, Como va, y me puse a martillar el rostro de Pedro, después de corretearlo por las canchas, el patio y un pasillo.

Traduction temporaire :
Sans m'arrêter, je lui ai dit, pas de problème, et je me suis mis à frapper le visage de Pedro, après l'avoir poursuivi sur le terrain de jeux, dans la cour et dans un couloir.

Projet Céline / Sonita 4 – phrase 3

Pocos, un puñado apenas, serán los que logren envejecer con estilo; otros, contados, ostentarán cierto decoro: los más despertarán un día cualquiera abotagados y conscientes de su existencia miserable.

Traduction temporaire :
Ils sont peu, à peine une poignée, ceux qui réussiront à vieillir avec élégance ; d'autres, une minorité, afficheront une certaine bienséance ; la plupart se réveilleront un jour, rondouillards et pleinement lucides sur leur misérable existence.

Projet Irène – phrases 105-107

Y veo un bar luminoso, se llama Tantra, aparentemente con buena vibra, es decir, con gente del palo, gente que se divierte, gente que no pregunta ni de dónde sos ni hacia dónde vas. Ésa es la gente del palo. Códigos.

Traduction temporaire :
J'avise un bar bien éclairé qui s’appelle le Tantra et où l’ambiance à l’air sympa, c’est-à-dire qu'il y a des gens branchés, des gens qui s’amusent, des gens qui ne te demandent ni d’où t’es, ni où tu vas. C’est ça les gens branchés. Tout est codifié.

Projet Jennifer – phrases 128-129

Las voces le venían lejanas y llegaban a su cerebro como ecos disparejos. Sin embargo, lo que sí pudo sentir y reconocer, fue el olor de Leonor: a miel y limón.

Traduction temporaire :
Les voix lui arrivaient de loin et atteignaient son cerveau comme des échos inaudibles. Cependant, il put sentir et reconnaître sans problèmes l'odeur de Leonor : miel et citron.

Projet Céline / Justine 2 – phrase 20

Luego de reprimir la risilla de un cabo que se había unido a la hilaridad general, el oficial se llevó el radioteléfono a la boca y dio parte a todas las unidades de policía.

Traduction temporaire :
Après avoir fait ravaler son ricanement à un agent qui s’était joint à l’hilarité générale, l’officier a porté le talkie-walkie à sa bouche et a informé toutes les unités de police.

Projet Sarah 9 – titre + phrase 1

Angel Zapata
(Espagne)

INDICIOS DE QUE EL TIEMPO SEGUIRÁ REINANDO, Y A LA VEZ NO.

En algunos teatros —cuando está cerca un cambio de estación—, se celebra un certamen donde los concursantes tienen que pronunciar en un susurro la palabra “destierro”.

Traduction temporaire :

Angel Zapata
(Espagne)
« Indices que le temps poursuivra son règne, mais pas nécessairement »

Dans certains théâtres – lorsqu’une nouvelle saison approche –, on organise un concours où les participants doivent chuchoter le mot "expatriation".

Projet Céline – phrases 105-108


¿No habría sido mejor suicidarse? Para lo que estaba haciendo se necesitaba más coraje y él no sabía si podría soportarlo. Estaba soló en el principio. Quizás si usted tenía que venir a Roma!, dijo ella, más como interrogación para si misma, que como un reproche o una esperanza para él, mientras dijo esas pocas y ligeramente desilusionadas palabras, no lo miró , de eso se trataba, de no mirarlo, para hacer resaltar más su desilusión u, especialmente, su soledad.

Traduction temporaire :
N’aurait-il pas été préférable de se suicider ? Pour ce qu’il était en train de mener à bien, il fallait plus de courage, et il ne savait pas s’il pourrait le supporter. Il n’était qu’au début. Si vous deviez effectivement venir à Rome ! dit-elle, davantage sous la forme d’une question pour elle-même que comme un reproche ou un espoir pour lui. Tout en prononçant ces quelques mots légèrement désabusés, elle ne le regarda pas, car il s’agissait bien de cela, de ne pas le regarder, pour accentuer sa désillusion et, surtout, sa solitude.

Projet Sarah 8 – phrases 12-13

Se hicieron dos partidos y el debate entonces tomó otro derrotero, muy lejano del derrotero inicial, que era, dicho sea de paso, el crucial. Ahora mi mujer y yo seguimos debatiendo entre comprar otro televisor o tirar el existente, mientras nuestros hijos, allá en la habitación, siguen arrebatándose los canales.

Traduction temporaire :
Deux partis ont vu le jour et le débat a alors pris un tour fort différent, très éloigné de celui de départ, qui était, soit dit en passant, le plus important. Maintenant, ma femme et moi, nous continuons à débattre sur le fait d’acheter un autre téléviseur ou de jeter l’actuel, tandis que dans leur chambre, nos enfants se disputent encore le choix des chaînes.

Projet Sarah 8 – phrases 10-11

Yo dije que no, que lo mejor era tirar a la basura el que teníamos, y punto. Como el estado de esta casa es mexicano, sucedió lo consabido: se dividió.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Sarah 8 – phrases 8-9

Como en una casa, el estado somos los padres, nos vimos en la necesidad de intervenir. Mi mujer dijo que la solución era comprar otro televisor, y asunto arreglado.

Traduction temporaire :
Étant donné que dans une maison, l’État c’est les parents, nous nous sommes vus dans l'obligation d’intervenir. Ma femme a dit que la solution était d’acheter un autre téléviseur, et qu'ainsi, l’affaire serait réglée.

Projet Lorena –phrase 5

Por más que intenté variar de postura, la imagen no cambió de lugar.

Traduction temporaire :
J'ai eu beau essayer de modifier ma position, l'image n'a pas bougé.

Projet Céline / Justine 2 – phrases 18-19

—Se fueron en un trineo que remolcaban doce renos. ¡Volaron al Polo Norte y con la plata se fueron a comprarle regalos a todos los niños del mundo!

Traduction temporaire :
— Ils se sont enfuis dans un traîneau tiré par douze rennes, ils ont volé jusqu’au pôle Nord et, avec l’argent, ils ont acheté des cadeaux aux enfants du monde entier !

Projet Sarah – phrase 16

Alejandro llevaba, en esas ocasiones, un maletín negro de cuero, del que extrajo algunos cedes con novedosas aplicaciones y juegos; el hombre, a gusto con el promotor, se sentó confiado frente a la pantalla, mientras Alejandro se colocaba detrás de él, metía la mano en el bolsillo derecho de su pantalón, acariciaba la cortapluma automática que tantos placeres le había brindado, para luego agarrar la cabeza del hombre con su brazo izquierdo, apoyando su robusto cuerpo sobre la espalda, inmovilizándolo completamente, y pasarle rápidamente la cuchilla por la garganta.

Traduction temporaire :
Pour de telles occasions, Alejandro apportait un attaché-case en cuir noir, duquel il sortit quelques CD de nouvelles applications et des jeux ; à l’aise avec le représentant, l’homme s'assit, confiant, devant l’écran, tandis qu'Alejandro vint se placer derrière lui, glissa une main dans la poche droite de son pantalon, effleura le couteau à cran d’arrêt qui lui avait procuré tant de plaisirs, puis, de son bras gauche, il saisit la tête de sa victime en appuyant son corps massif contre son dos, l’immobilisant complètement, et il lui passa rapidement la lame en travers de la gorge.

Projet Nadia / Élise – phrases 109-111

Empezando por el pelirrojo: la manoseó y le chupó las tetas, pero no pasó de eso. Quiero decir, nunca la besó en la boca. Y la maldición, dicen ahora, solo se da cuando se la besa en la boca.

Traduction temporaire :
À commencer par le roux, il l'a tripotée et lui a sucé les nichons, mais pas au-delà. Je veux dire, il ne l'a jamais embrassée sur la bouche. Et, à ce qu'on raconte maintenant, la malédiction n'opère que lorsqu'on l'embrasse sur la bouche.

Projet Nadia – phrase 64

 Lentamente el poeta, el joven, desgarbado y despeinado poeta, el joven y a veces genial poeta, va saliendo de la tierra, en verdad de su tierra, donde ha residido tres veces solitario, trescientas veces, sin nadie, incluso sin él mismo, para ingresar en la otra tierra, la más concreta, la más vasta y difícil, la menos amable y evidente, la desterrada y prohibida, aquella en que sufren, aman y esperan millones de seres, cuya existencia probablemente el poeta ignoraba y si no él, su poesía y que parecía ser, al menos lo parecía, indiferente y ajena a la catarata copiosa de su inspiracion, a la erupcion metafísica de su carne, de su alma empapada en sudor enamorado, en calor venéreo más que en sudor de sufrimiento, las furias y las penas, tan elocuentes e inclementes del grande Francisco de Quevedo.

Traduction temporaire :
Lentement, le poète, le jeune, le dégingandé et dépeigné poète, le jeune et parfois génial poète, sort de terre, en vérité de sa terre, où il a résidé trois fois en solitaire, trois cents fois, sans personne, voire sans lui-même, pour accéder à l’autre terre, la plus concrète, la plus vaste et difficile, la moins aimable et évidente, exilée et interdite, celle sur laquelle souffrent, aiment et attendent des millions d’êtres, dont le poète ignorait probablement l’existence – si ce n’est lui, sa poésie – et qui semblait être, du moins le semblait, indifférente et étrangère à la cascade abondante de son inspiration, à l’éruption métaphysique de sa chair, de son âme imprégnée de sueur amoureuse, de chaleur plutôt que de sueur de souffrance, les furies et les peines, si éloquentes et inclémentes du grand Francisco de Quevedo.

Projet Sarah 8 – phrases 4-7

Elijan, les dije, un programa que les guste a los dos. Así lo hicieron, a regañadientes. Pero, obviamente, los conflictos crecieron, y hasta hubo uno que otro grito y manotazo. Nada que pasara a mayores.

Traduction temporaire :
Choisissez, leur ai-je dit, quelque chose qui vous plaise à tous les deux. Ce qu’ils ont fait, à contrecœur. Mais, évidemment, les conflits se sont multipliés, allant parfois jusqu'aux cris ou aux claques. Mais ce n’est guère allé plus loin.

Projet Joana – phrases 18-19

Ese cuento era una burla a Osorio, lo escribí de párrafo en párrafo, mientras les leía a los demás lo que iba haciendo y se lo dedicaba a Osorio ¡por cabro! ¡Salud!

Traduction temporaire :
C'était une histoire pour me moquer d'Osorio, que j'avais écrite paragraphe par paragraphe, pendant que je lisais aux autres ce que je faisais et que je la dédiais à ce gamin d'Osorio ! Santé !

lundi 28 octobre 2013

Projet Sabrina 2 – phrase 10

La melodía sigue rodando sobre los labios mayores de la noche, en esa hora ambigua que no está ni en el útero de la negrura, ni entre los pelirrojos vellos púbicos del crepúsculo, esa extraña hora en que los de mi oficina van a casa y yo me quedo un rato más sobre mi castillo, mi oficina, mi palacio.

Traduction temporaire :
La mélodie se propage toujours sur les grandes lèvres de la nuit, à cette heure ambiguë qui n'est ni dans l'utérus de la noirceur, ni dans la rousse toison pubienne du crépuscule ; cette heure étrange où mes collègues rentrent chez eux et où moi, je reste un moment encore sur mon château, mon bureau, mon palais.

Projet Justine – phrases 162-163

Creo que me tiene afecto porque nos conocimos en la Universidad Tecnológica Nacional. Tampoco ahí había demasiada gente dispuesta a sostener una conversación con un adulto que se presentaba llamándose a sí mismo Fireman.

Traduction temporaire :
Je crois qu'il a de l'affection pour moi parce que nous nous sommes connus à l'Université Nationale de Technologie. Là-bas non plus, il n'y avait pas beaucoup de monde désireux de discuter avec un adulte qui se présentait en se surnommant lui-même Fireman.  

Projet Sarah 8 – phrase 3

Conforme mi hija crece, su convicción se hace más fuerte, así que un día mi hijo se encontró con que mi hija no quería ver el programa que él había elegido.

Traduction temporaire :
À mesure que ma fille grandit, elle s’affirme de plus en plus, de sorte qu’un jour, mon fils s'est entendu dire qu'elle ne voulait pas voir l'émission qu’il avait choisie.

Projet Morgane – phrases 28-30

Mauro, por su parte, aun vivía la literatura gracias al diario de Rebeca. Pero detestaba en ella esos arranques raros, incongruentes; él prefería en la vida los hechos prácticos. Por eso ahora, mirando a su esposa, hizo otro esfuerzo por comprender.

Traduction temporaire :
Pour sa part, Mauro vivait toujours la littérature grâce au journal de Rebeca. Mais il détestait quand elle avait ces crises étranges, incongrues ; lui, dans la vie, il préférait les faits concrets. Voilà pourquoi, à ce moment-là, en regardant sa femme, il fit de nouveau un effort pour comprendre.

Projet Delphine 4 – phrase 30

Cuando me disponía a calmar algunos de esos llantos desconsolados escuché la voz de mi madre que pronunciaba mi nombre, desesperado corrí a tropezones, la busqué en medio de la oscuridad, sentía que en ese lugar había un montón de gente, los podía sentir pero parecía que estuviéramos en un gran laberinto tratando en vano de encontrarnos, me era difícil superar el espanto de lo sucedido.

Traduction temporaire :
Alors que je m'apprêtais à consoler certains de ces pleurs inconsolables, j'entendis la voix de ma mère, qui prononçait mon prénom. Désespéré, je courus en trébuchant, la cherchai dans l'obscurité ; je devinais qu'il y avait là une foule de gens, je pouvais les sentir, mais c'était comme si nous étions dans un grand labyrinthe, à essayer inutilement de nous trouver. Il m'était difficile de surmonter l'horreur de l'événement.

Projet Céline / Sonita 4 – phrase 2

Baste decir que una vez franqueados los treinta y cinco, incluso para los imbéciles más obstinados, la vida se vuelve un péndulo oscilante entre el tedio y el espanto.

Traduction temporaire :
Il suffira de dire qu'une fois franchi le cap des trente-cinq ans, la vie devient un pendule oscillant entre l’ennui et la peur, y compris pour les imbéciles les plus obstinés.

Projet Sarah 8 – titre + phrases 1-2

Rogelio Guedea (Mexique)

La televisión y el Estado

En casa hay un solo televisor, que mi mujer y yo, por cierto, no vemos. Lo ven mi hijo y mi hija, a horas determinadas.

Traduction temporaire :

Rogelio Guedea (Mexique)

« La télévision et l’État »

À la maison, il y a un seul téléviseur, que ma femme et moi ne regardons pas, bien sûr. Mon fils et ma fille, eux, oui, à certaines heures.

Projet Morgane 3 – phrases 8-9

Llegaron a una pista de deportes. Allí se reunió con ellos un niño cuyo mechón de pelo rubio caía sobre la cara, impidiendo el discernimiento de su verdadero sexo.

Traduction temporaire :
Ils arrivèrent sur un terrain de sport. Là, un enfant les rejoignit, sa mèche de cheveux blonds qui tombait sur son visage empêchant de déterminer son sexe.

Exercice d'écriture 3 – par Morgane

« Maison d’hôtes »

Voilà, enfin nous y étions arrivés !
Après des mois et des mois de travaux, de peinture, de pose de parquet, d’installation de cuisine, d’achat de meubles, de décoration, c’était fin prêt !
Maman avait lancé l’idée il y avait de cela maintenant dix-sept mois et vingt-trois jours exactement.
Oui, nous avions tous compté les jours un à un. Cela faisait quelques temps déjà qu’elle y songeait. Les tracas quotidiens et le stress de son travail avaient eu raison d’elle. Après vingt-cinq ans à traiter des chiffres, des factures, de la paperasse, elle avait eu le déclic. Celui qui était censé changer sa vie, et par la même occasion celle de toute la famille. Ce projet qui avait mûri dans son esprit, de façon tout à fait personnelle, avait plu à tout le monde. Il est vrai que l’idée était plutôt séduisante et promettait de belles aventures et de belles rencontres. On allait ouvrir une maison d’hôtes dans la région.
Elle était arrivée dans la cuisine, tout sourire, alors que nous étions en train de manger tous les huit ensemble et avait dit ça mine de rien:
— Les chambres d'hôtes sont des chambres meublées situées chez l’habitant en vue d’accueillir des touristes, à titre onéreux, pour une ou plusieurs nuitées, assorties de prestations.
— Merci du renseignement, avais-je répondu en rigolant, on sait déjà ce que c’est une chambre d’hôtes Maman !
— Qu’est-ce-que vous en dites tous ? avait-elle demandé, le sourire toujours plaqué sur son visage.
— Dire de quoi ? avait rétorqué mon frère, un peu agacé de ne pas voir où elle voulait en venir.
— J’ai décidé de quitter mon boulot et d’ouvrir une maison d’hôtes dans la région !
Et voilà, la bombe était lâchée ! Cette annonce nous avait à tous paru délirante, complètement irréfléchie, comme quand un enfant, insouciant, avoue à ses parents qu’il veut absolument un dragon pour son anniversaire ou qu’il aimerait rencontrer le Père Noël. De la pure folie !
Mais finalement, après une longue discussion qui nous avait tenu en haleine toute l’après-midi et même pendant le dîner, nous en étions tous arrivés à la même conclusion : l’idée était, certes, vraiment hallucinante, mais tellement excitante en même temps.
Et puis, elle n’avait pas pris les choses à la légère. Au contraire ! Tout avait été minutieusement pensé, étudié pour qu’on y arrive tous ensemble. Il ne restait plus qu’à se mettre au travail. Et ce n’était pas peu dire !
Bref, dix-sept mois et vingt-trois jours plus tard, nous allions ouvrir notre maison d’hôtes. Pour Maman, c’était un rêve qui devenait réalité. Et ça ne faisait que commencer…

Exercice d'écriture 4 – par Marie

« Maison d’hôtes »

Paris ! Enfin… Emma avait attendu ce moment si longtemps. Elle avait tenu à ce que le chauffeur du taxi la dépose au pied de la butte Montmartre et au moment où elle était sortie de la voiture et avait posé ses valises en regardant le sacré cœur, s’était dit qu’enfin, sa vie allait pouvoir commencer. Elle avait loué une petite chambre dans une maison d’hôtes, rue Chappe. Elle savait que cette rue était bruyante et passante mais elle ne cherchait pas le repos… Non, tout sauf le repos s’il vous plaît ! Le bruit des klaxons, les éclats de voix des badauds qui déambulent à toute heure du jour ou de la nuit, de l’air pollué, des métros bondés…voilà ce dont elle avait besoin… Pas d’horaire pour déjeuner ni pour dîner, aucune idée de ce qu’elle ferait d’un jour sur l’autre ; pas de plan, pas d’organisation, se laisser aller au grès de la vie, des rencontres, des envies… Pas de plan de vie, pas de feuille de route… Libre, elle voulait se sentir libre, elle avait payé cette liberté assez chère. Elle trouva la rue de sa maison d’hôtes assez facilement même si avec ses deux grosses valises, il lui avait été difficile de se frayer un passage parmi la foule de touristes. En pénétrant au numéro 3 de la rue et en y découvrant la petite courette intérieure attenante au bâtiment, elle se sentait si légère... Mais quand la propriétaire des lieux lui ouvrit la porte, un profond malaise l’envahit.
_ Bonjour Emma.
_ …
Un silence pesant s’installa. Emma hésita ; devait-elle entrer  quand même? Ou juste faire demi-tour et trouver une autre chambre, après tout, elle était à Paris, elle pourrait trouver ce qu’elle voulait.
_Que penses-tu trouver ici Emma ?
Emma lui tourna le dos et partit d’un pas décidé.
_Il est ici, lança la femme. Emma marqua un temps d’hésitation puis continua sa marche. Elle, était justement ici pour l’oublier. Non, cette fois, elle ne céderait pas, elle ne l’écouterait pas, elle ne se retournerait pas…plus…plus jamais !
En la voyant s’éloigner Mme Stencal se réjouit, son fils allait lui revenir complétement. Cette petite pimbêche n’aurait jamais pu le rendre heureux de toute façon, c’était évident.
Dès qu’Emma eut tourné au coin de la rue, elle ne put retenir ses larmes davantage et laissa libre cours à ses émotions. Les passants la regardaient à la fois surpris, méfiants et compatissants. Elle posa ses valises prêt d’un banc, s’assit pour prendre le temps de se ressaisir et se dit que c’était la dernière fois qu’elle se mettait dans cet état pour lui. Un jeune homme qu’elle n’avait pas remarqué jusqu’à cet instant, assis sur le même banc qu’elle, lui tendit un mouchoir.
_Vous êtes perdue mademoiselle ?
_Heu…oui, je crois que oui.
_Si vous cherchez où loger, je connais une petite maison d’hôtes à deux rues d’ici, je peux vous y conduire si vous le voulez.
Emma habituellement méfiante et très prudente accepta tout de suite la gentille proposition. Cet homme avait l’air parfaitement normal et tout à fait gentil…
_Laissez-moi porter ces grosses valises.
_Merci beaucoup.

_Je vous en prie. Suivez-moi.  

Exercice d'écriture 4 – par Sarah

« Maison d’hôtes »

Dans leur nouvelle maison, les Rochard et leurs trois enfants menaient une vie paisible. Cette famille était arrivée à Claveau il y a de cela six mois suite à leur décision de rénover l’ancienne école et la reconvertir en maison d’hôtes. Drôle d’endroit pour un tel projet, pourrait-on penser, mais au diable les mauvaises langues, car même dans la campagne picarde, les gens étaient de plus en plus nombreux à venir passer quelques jours en pension chez les Rochard. Le bouche-à-oreille semblait fonctionner car leur projet connaissait un franc succès et ils auraient bientôt fini de rembourser les emprunts qu’ils avaient contractés pour le mener à bien.
Mais, comme dans toutes les petites bourgades, les nouveaux arrivants suscitent en général un certain émoi et les commentaires vont bon train. Cette maison d’hôtes….curieuse idée, selon certains…Qui voudrait s’installer à Claveau ? On y naissait, on y grandissait, et, faute d’avoir trouvé une opportunité pour quitter le village, on y restait. Des gens qui partaient, il y en avait, mais jamais personne ne venait s’y installer. Figure d’exception, la famille Rochard éveilla donc la méfiance des villageois avant même qu’elle n’ait eu le temps de s’installer. Des gens normaux et sans histoire ne seraient pas arrivés dans ce recoin perdu au fin fond de la Picardie. Mais qui étaient-ils vraiment ? Il y avait forcément une raison qui les avait poussés à en arriver là. Chacun y allait donc de son explication.
Pour certains, le mari aurait été impliqué dans une série de meurtres et, avant que les enquêteurs ne remontent jusqu’à lui, il avait décidé de fuir dans un endroit où personne ne pourrait le retrouver, en prenant soin de changer son identité pour que la police perde sa trace. Mais comment avait-il justifié ce changement d’identité devant sa petite famille ? Pour les enfants, c’était facile, ils étaient jeunes et, qui n’aime pas les jeux de rôle à cet âge-là ? Mais pour la femme, après des mois d’enquête, les habitants en étaient arrivés à deux conclusions possibles : soit elle était complice, soit elle était stupide. Personne ne parvint à opter définitivement pour l’une de ces deux options.
Pour d’autres, c’était une histoire à peu près similaire, sauf que la cause de la fuite n’était pas d’ordre criminel mais financier. Au cours des dix dernières années, la famille aurait détourné d’énormes sommes d’argent et, même si au début, les quantités auraient pu passer inaperçues, leur folie des grandeurs avaient fini par trahir ces opérations illicites. Le dénouement était alors semblable à la première version car la répression des fraudes était venue mettre son nez dans cette affaire, obligeant une fois de plus la famille Rochard à changer d’identité. Le rôle de la mère suscitait toujours l’interrogation des villageois.
Bien d’autres théories faisaient parler les habitants de Claveau, au comptoir du troquet, dans la file du boucher ou de la boulangerie. Mais le jour de la fête communale, Madame Claveau profita du Conseil Municipal pour annoncer qu’elle invitait les habitants à se rendre à la Maison d’Hôte afin de faire plus ample connaissance, le tout autour d’un dîner préparé par ses soins.

Assassins ou truands, si les gens venaient de loin pour se retrouver à la table des Rochard, les villageois trouvaient dommage de ne pas en profiter aussi.

Exercice d'écriture 1 – par Maïté

Sujet : Maison d'hôtes

« La maison des supplices »

Il était une fois, une maison cachée au fin fond de la jungle. Qui aurait-pu s’imaginer qu’une maison pourrait se cacher dans un endroit si vert, si touffu, plein d’animaux effrayants, plus sauvages les uns que les autres et à la fois si mystérieux, bien à l’abri sous la canopée, tout un monde nous semblant hors d’atteinte et pourtant …
Un jour, un jeune couple assez téméraire mais pas vraiment aventurier dans l’âme décida d’aller explorer la forêt tropicale à la recherche de trésors perdus. Il se trouve que ce couple de françaises est passionné par les civilisations précolombiennes et s’imagine que simplement muni d’un sac à dos et de bonnes chaussures de randonnée, il arrivera à accomplir son rêve : trouver un site fabuleux où des siècles passés ont connu un jour, leur heure de gloire. Au fur et à mesure de leur promenade ou plutôt de leur trek, car rappelons-le, le jeune couple est sous la canopée, où l’air est humide, la chaleur étouffante, la sueur ne coule pas, elle reste collée à la peau et puis il ne faut pas oublier les charmants petits moustiques qui viennent vous marteler de leurs dards, gravant à jamais dans votre mémoire qu’ici, c’est la loi de la jungle qui règne, les amoureuses commencent à fatiguer. Elles marchent depuis maintenant six heures et s’enfoncent de plus en plus dans l’immense selva. Leurs pieds commencent à souhaiter du repos car, ici, le sol est boueux, leurs pas se font chaque fois plus difficiles et puis leur attention baisse car il faut se méfier des serpents, des mygales, et de toutes sortes d’insectes étranges. En plus, la nuit commence à tomber comme à l’accoutumée dans la forêt tropicale et bien sûr, il ne manquait plus que ça, la pluie se déchaine, heureusement que la canopée protège un peu mais à force les gouttes finissent par être plus fortes que cette épaisse végétation. Voilà alors qu’elles aperçoivent au loin, une charmante maison. Elles n’en croient pas leurs yeux, elles sont sans doute en train d’halluciner. Mais peu à peu, elles se rapprochent et il s’agit bien d’une maison. Et pas n’importe quelle maison, une grande maison en pierre, plantée là au milieu des arbres. Comme c’est étrange… il y a un écriteau sur la porte mais ce sont des glyphes et aucune d’elles ne comprend ce qu’ils veulent dire. Elles décident donc de frapper à la porte. La porte s’ouvre. Personne. Elles se regardent, se prennent par la main et décident d’entrer.
Une voix surgie de nulle part les prend par surprise. Elles n’en croient pas leurs oreilles, la voix parlent leur langue … et leur dit : « Soyez les bienvenues mes amies, vous êtes ici dans l’humble demeure du meilleur chef cuisinier de la région. Vous pourrez déguster tout ce que vous voudrez, vous reposez, dormir sans avoir à dépenser le moindre sous. » Juliette et Agnès se regardent, surprises mais heureuses d’avoir trouvé cette fabuleuse maison. Elles n’ont qu’une envie manger un bon plat chaud, se réchauffer et reprendre la route dès le lendemain pour continuer leur voyage. Elles se dirigent donc sereinement vers la grande table en pierre qui s’offre à elles. Elles s’assoient, imaginant que par on ne sait quel miracle, la nourriture va tomber du ciel. Et là, en deux temps trois mouvements, elles se retrouvent balayées par un vent si fort qu’elles se retrouvent six pieds sous terre ou du moins c’est l’impression qu’elles ressentirent à cet instant précis. Après quelques minutes, elles reprirent leurs esprits et virent autour d’elles un nombre incalculable d’appareils plus étranges les uns que les autres. « Où sommes-nous ? »
Juliette, la plus courageuse des deux décide de s’approcher de la machine numéro 1, dessus : il y a un petit mot, si vous arrivez à trouver l’utilité de cette machine et à l’utiliser vous aurez le droit à une banane et il en allait ainsi pour toutes les autres machines, certaines permettaient d’avoir du pain, d’autres un verre d’eau, une bière, des bonbons, du chocolat, des fruits, … et la plus grosse de toutes, au centre de cette pièce obscure permettaient d’avoir tout à volonté ! Ni une ni deux, les deux jeunes femmes décidèrent de s’attaquer à cette machine-là pour faire d’une pierre deux coups. La machine était rose bonbon, très haute, avec de grandes chaines métallisées qui tombaient sur le sol auxquelles étaient reliées des menottes en fourrure blanche comme neige et au centre il y avait un splendide siège en peau de serpent jaune fluo avec à ses pieds deux sangles en skaï noir. Au dessus du fauteuil, il y avait une sorte de sombrero vert, rouge, blanc qui brillait de mille feux duquel pendaient des rubans en soie aux mêmes couleurs. Sur un des côtés de la machine, il y avait une multitude de boutons aux couleurs acidulées. Juliette et Agnès étaient désemparées, elles mouraient de faim et ne savaient que faire de cette machine qui leur promettait monts et merveilles. Agnès prise d’une folie passagère pris Juliette au dépourvu la fit s’assoir sur le fauteuil. Juliette essaye instantanément de se redresser mais impossible, elle restait collée au siège en peau de serpent froid comme le marbre. Et les sangles vinrent se resserrer sur ses chevilles, les menottes se fixer à ses poignets et le sombrero s’enfiler sur sa tête. Juliette prise de panique commença à crier mais elle était immobilisée par tout cet attirail. Agnès bouche bée, n’en croyait pas ses yeux malgré l’étrangeté de la situation, elle explosa de rire devant tant de ridicule ! Dans les tréfonds de la jungle, une maison d’hôtes en pierre avec de drôles de machines dont une énorme aux couleurs complètement décalées, mais où étaient-elles tombées ? Agnès finit par reprendre son calme face à la panique de la pauvre Juliette, elle lui dit que tout allait bien se passer et qu’à présent, elle allait essayer d’appuyer sur les boutons pour voir ce qui se passerait…

Au moment où son doigt s’apprêtait à appuyer sur le plus gros des boutons qui ressemblait à une grosse pomme d’amour, la voix parla de nouveau ce qui la stoppa net : «  Vous me semblez être de bien grosses gourmandes pour vous attaquez à la plus grosse, la plus gigantesque, la plus merveilleuse, la plus fabuleuse de toutes mes inventions, alors je vais vous contenter mais pour cela, une de vous devra être sacrifiée, Agnès vous pouvez appuyer sur le bouton. » Devant l’air dubitatif d’Agnès, Juliette la supplia de ne pas appuyer sur le bouton, comment pouvait-elle ne serait-ce qu’une seconde penser appuyer sur le dit bouton ? Agnès, silencieuse, l’air cérémonieux, le regard ancré dans celui de sa compagne, leva le bras et appuya sur le bouton.

dimanche 27 octobre 2013

Projet Morgane – phrases 26-27

Tres años después, radicaban en Lima. La literatura era para ambos un hermoso recuerdo que en Rebeca se materializó en un diario que llevaba con fervor inclaudicable.

Traduction temporaire :
Trois ans plus tard, ils étaient installés à Lima. La littérature restait pour eux deux un agréable souvenir, qui, pour Rebecca, se matérialisa sous la forme d'un journal de bord, qu'elle tenait avec une ferveur inébranlable.

Projet Chloé 2 – phrase 16

La única manera de seguir. Las cuentas se las saca de encima de un plumazo porque vive oprimida por la sensación de que el tiempo le falta, a pesar de que la campanada de las seis la encuentra siempre vagando por la yerma inmensidad del dos ambientes sin propósito ni destino.

Traduction temporaire :
La seule manière de continuer. Elle règle les frais liés à la maison d'un trait de plume, parce qu'elle vit avec la sensation oppressante qu'elle manque de temps, même si à la sonnerie de six heures, elle est toujours en train d'errer dans les deux salles immenses et désertes, sans but ni point d'arrivée.

Projet Sarah – phrase 15

El hombre, un joven de unos treinta cinco años, cuyos pasatiempos eran los juegos en línea, el facebook y el twitter, le abrió la puerta de su hogar, le invitó un vaso de refresco de tamarindo y, después de conversar un poco sobre el mercado de la informática, lo llevó a su estudio.

Traduction temporaire :
L'homme, âgé d'environ trente-cinq ans et qui avait pour passe-temps les jeux en ligne, facebook et twitter, lui ouvrit la porte de chez lui, lui offrit un verre de jus de tamarin et, après avoir échangé quelques mots sur le marché de l'informatique, le conduisit à son bureau.

Projet Justine – phrase 161

«Papeleo escribió: Me recorri todas las villas como me dijiste, pero no pude hacer nada, estan llenas de militantes de las orga ¨HIJOS¨ , ¨MADRES¨ y ¨ABUELAS¨ regalando PACO a los pibes.»

Traduction temporaire :
« Paperasse a écrit : J'ai fait le tour de tous les bidonvilles, comme tu me l'avais demandé, mais je n'ai rien pu faire, ça grouille de militants des assos "ENFANTS", "MÈRES", "GRANDS-MÈRES" offrant de LA COKE aux gamins. »

Projet Céline / Justine 2 – phrases 16-17

Un niño a quien su madre, aún presa del pánico, aferraba como si se le fuera a caer en un abismo, dijo que sabía en qué se habían ido. El oficial se arrodilló frente a él, puso su mejor actitud de profesor de primaria y le pidió la descripción.

Traduction temporaire :
Un enfant que sa mère, encore sous l'emprise de la panique, agrippait comme s'il allait tomber dans un précipice, a déclaré savoir dans quoi ils s'étaient sauvés. L'officier s'est agenouillé devant lui, adoptant sa meilleure attitude d'instituteur, et lui a demandé la description.

Projet Jennifer – phrases 124-127

—¡Hombre! —dijo cuando lo vio—.
¡¿Hasta qué extremos tomas?! ¡Es el colmo! Pero Aguirre, ensimismado en su maravilloso mareo, apenas escuchó.

Traduction temporaire :
— C'est pas vrai ! s'écria t-elle en le voyant. Dans quel état tu t'es mis, cette fois ? Le pompon, tiens ! Complètement ailleurs à cause de ses vertiges, Aguirre écoutait à peine.

samedi 26 octobre 2013

Projet Justine – phrases 159-160

Sobre los bordes de lo permitido podían abrirse nuevos caminos. Fireman hablaba de la propagación de la toxicidad como una especie de Chernobil psiquiátrico permanente.

Traduction temporaire :
À la lisière de ce qui est autorisé, de nouveaux chemins pouvaient s'ouvrir. Fireman parlait de la propagation de la toxicité comme d'une sorte de Tchernobyl psychiatrique permanent.

Projet Céline / Sonita 4 – titre + phrase 1

Rafael Toriz (Mexique)
BAJO EL CIELO PALATINO

Las razones por las que llegué a Buenos Aires, como podrá suponerse, no tienen la menor importancia (para como están las cosas y ante mi insólita circunstancia, cualquier segundo será crucial para redondear mi testimonio; además, la batería de mi grabadora ha comenzado a titilar).

Traduction temporaire :

Rafael Toriz (Mexique)

« Sous le ciel palatin »

Les raisons pour lesquelles je suis venu à Buenos Aires, comme on pourra le deviner, n'ont pas la moindre importance (étant donné les circonstances et ma situation pour le moins insolite, chaque seconde sera cruciale pour éclairer mon témoignage ; de plus, la batterie de mon magnétophone a commencé à clignoter).

Projet Nancy 3 – phrases 30-33

 Al cabo de poco, desperté con  tres golpes en la puerta. Vi la figura blanquecina de Daniel y la de mi jefe. James era un buen tipo, pero cuando trataba asuntos de trabajo era severo como un magistrado inglés. Me despidió, Daniel hizo una mueca y soltó una risita de vencedor.

Traduction temporaire :
Peu après, j'ai été réveillé par trois coups frappés à la porte. Là, j'ai vu la figure blafarde de Daniel et celle de mon chef. James était quelqu'un de bien, mais quand il s'agissait du travail, il se montrait aussi sévère qu'un magistrat anglais. Il m'a renvoyé ; Daniel a fait une grimace et lâché un rire sadique.

Projet Marie-G – phrase 16

Su pelaje, blanco y esponjoso como la gamuza de los conejos, no coincidía con sus orejas, puntiagudas y negras, ni hacía juego con sus pequeños ojos, verdes y rasgados.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Caroline 2 – phrases 61-63

—¡Potestades, tronos infernales, espíritus próceres y fieles compañeros! Acabo de regresar de un prolongado periplo que, junto a mis legiones de valientes ayudantes, me ha tomado más de veinte años en completar. Ya sabéis que fui el último de un grupo de más de sesenta arcángeles en ser enviado a los confines del Universo conocido, para cumplir con la honrosa misión de realizar una búsqueda sistemática por los planetas, lunas y asteroides más prometedores de albergar vida inteligente.

Traduction temporaire :
« Puissants, trônes infernaux, éminents esprits et fidèles compagnons ! Je rentre à peine d'un long périple aux côtés de mes légions de courageux assistants, qui m'a pris plus de vingt ans à réaliser. Comme vous le savez, j'ai été le dernier d'un groupe de plus de soixante archanges à être envoyé aux confins de l'Univers connu, afin d'accomplir l'honorable mission d'effectuer une recherche systématique sur les planètes, lunes et astéroïdes les plus susceptibles d'abriter une forme de vie intelligente.

Projet Céline / Justine 2 – phrases 12-15

—A ver, déjeme explicarle —respondió el gerente con mala leche. —Si a usted le apuntan con una escopeta y le dicen que no se le ocurra moverse porque lo matan, ¿se va a poner de héroe? Pues no. Y todos los que estamos aquí queremos comernos la natilla esta noche, abrir los regalos, cantar villancicos…

Traduction temporaire :
— Laissez-moi donc vous expliquer, a répliqué le gérant, de mauvaise humeur. Si on braque un fusil sur vous et qu'on vous ordonne de ne pas bouger sous peine de vous tuer, vous allez vous amuser à jouer au héros, vous ? Tu parles que non ! Tous ici, nous avons envie de manger la bûche ce soir, d'ouvrir nos cadeaux, de chanter des chants de Noël…

vendredi 25 octobre 2013

Projet Irène – phrases 103-104

Empiezo a caminar mientras escucho carcajadas a mis espaldas y la frase chau, caretón. Doblo en una calle transversal a la principal.

Traduction temporaire :
Lorsque je commence à m'éloigner, j’entends des éclats de rire dans mon dos, ponctués de bye bye, Mister grande gueule. J'emprunte une rue qui coupe l'artère principale.

Projet Justine – phrase 157

Con todas las combinaciones posibles de mayúsculas, minúsculas, género, número y acentos.

Traduction temporaire :
Avec toutes les combinaisons possibles de majuscules, minuscules, de genre, de nombre et d'accents.  

Projet Morgane 3 – phrase 7

No recordaba tener ningún amigo llamado así, pero dos pasos más tarde caminaba por ese mismo sendero de tierra al lado de un joven Walter Benjamin.

Traduction temporaire :
Il ne se rappelait pas avoir un ami portant ce nom, or après deux pas, il se retrouvait à marcher sur ce même sentier de terre, aux côtés d'un Walter Benjamin jeune.

Projet Sabrina 2 – phrase 9

Nada es arbitrario, Dvorak compuso esa novena sinfonía para celebrar su llegada a Nueva York; abandonó Checoslovaquia y pese a que yo la he escuchado menos veces que copas de vino rosado he tomado en mi vida, sigo entrando en la gran manzana y la Estatua de la Libertad esclaviza mis imágenes.

Traduction temporaire :
Rien n'est arbitraire, Dvorak composa cette neuvième symphonie pour fêter son arrivée à New-York ; il avait quitté la Tchécoslovaquie et, bien que je l'aie écoutée moins de fois que le nombre de verres de rosé que j'ai bus dans ma vie, je rentre toujours dans la Grosse Pomme et la Statue de la Liberté domine mes images.

Projet Lorena – phrases 2-4

Esta tarde, el azogue tampoco reflejó mi tamaño. La figura del ángulo aparecía, además, empequeñecida. Probé a acercarme, a alejarme, pero mi pequeño yo permaneció invariable.

Traduction temporaire :
Ce soir, le tain n'a pas non plus reflété ma taille. Par ailleurs, le visage de l'angle était rapetissé. J'ai essayé de m'approcher, de m'éloigner, mais mon petit moi est resté inchangé.

Projet Céline / Sonita 4 (trois microrécits)

J. K. VÉLEZ
(Espagne)

« Anoche soñé contigo »

Anoche soñé contigo -le dice Luis a Roberta. - Conmigo sueñas ahora, que llevo diez años muerta.

« Hijo obediente »

El desconocido, en lo alto del puente, pidió a Dios una razón para vivir. No sabía que la mamá de Dios no le dejaba hablar con desconocidos.

« Los peligros de ser bruja y tener una carrera »

Y la hechicera condenó al niño a analizar aquel microcuento por toda la eternidad. Condenó, verbo de la principal...

Traduction temporaire :

J. K. VÉLEZ (Espagne)

« Cette nuit, j’ai rêvé de toi »

Cette nuit, j’ai rêvé de toi – dit Luis à Roberta. C’est de moi dont tu rêves maintenant, car cela fait dix ans que je suis morte.

« Un fils obéissant »

En haut du pont, l’inconnu, demanda à Dieu de lui donner une raison de vivre. Il ignorait que la maman de Dieu lui interdisait de parler à des inconnus.

« Les dangers d’être une sorcière et d’avoir fait des études »

Et la sorcière condamna l’enfant à analyser ce microrécit pour l’éternité. Elle condamna, verbe de la principale…

Projet Sarah – phrase 14

Sus finos modales, su ropa casual pero elegante y su amplia sonrisa, le garantizaban la inmediata confianza de los hombres sacrificados por sus instintos criminales.

Traduction temporaire :
Ses méthodes délicates, sa tenue à la fois décontractée et élégante, ainsi que son grand sourire lui assuraient la confiance immédiate des hommes victimes de ses instincts criminels.  

Projet Joana – phrases 16-17

Ya el color amarillo había atacado esas páginas, además de polillas, hongos y mucho polvo. Miró. Se volvía loca. Yo había perdido el interés en escribir hacía mucho.

Traduction temporaire :
La couleur jaunâtre avait déjà attaqué les pages, en plus des mites, des champignons et de beaucoup de poussière. Elle regarda. Elle devenait folle. Moi, j'avais perdu le goût de l'écriture depuis longtemps.

Projet Sarah 7

« Cuando te vas »

Antonio observó la nueva línea en el monitor mientras se oía aquel sonido horrible y suspiró, casi con alivio. Había llegado el momento de desenchufar las máquinas. En parte odiaba irse de vacaciones, pero el trabajo estaba hecho: La nueva línea de reproductores de audio era un hecho, aunque la musiquilla que había elegido su compañero para la presentación fuera un asco.  Cuando se apagó el último de los ordenadores sintió que abandonarlo todo por tres meses era una pequeña muerte. Y se sintió afortunado por morir tanto tiempo.

Traduction temporaire :

« Lorsque tu pars »

Antonio observa la nouvelle gamme sur le moniteur alors que s'en échappait cet horrible son, et soupira, presque soulagé. Le moment de débrancher les machines était venu. D’un côté, il détestait partir en vacances, mais le travail était fait : La nouvelle gamme de lecteurs audio était prête, même si la petite musique de fond qu’avait choisie son collègue pour la présentation était nulle. Lorsque le dernier ordinateur s'éteignit, il eut la sensation que tout abandonner pour trois mois était un semblant de mort. Et il se sentit chanceux de mourir aussi longtemps.

Projet Morgane 3 – phrases 4-6

Desde un bolsillo de su chaqueta empezó a sonar un teléfono. Una voz parecía comunicarle con Ys. «Aquí Walter», oyó que le decían desde la isla sumergida.

Traduction temporaire :
Un téléphone se mit à sonner dans la poche de sa veste. Une voix semblait le mettre en relation avec Ys. "Ici Walter", entendit-il qu'on lui disait depuis l'île engloutie. 

Projet Maxime – phrase 82

En los últimos años había obtenido las credenciales adecuadas para trabajar como su ayudante dentro del Instituto, y eso a pesar del comportamiento de Garnier.

Traduction temporaire :
Au cours des dernières années, il avait obtenu les titres adéquats pour travailler en tant que son assistant au sein de l'Institut, et ça, malgré le comportement de Garnier.

Projet Delphine 4 – phrase 29

Los murmullos se multiplicaban, las voces y rumores venían de aquí, de allá, pero yo no alcanzaba a distinguir nada, cuando estuve mirando al vacío escuché la voz melodiosa de mi hermana, corrí para saludarla y llorar nuestras penas pero no había nadie por ese lado, traté de conversar con los otros sobrevivientes pero fue en vano, no me prestaban atención.

Traduction temporaire :
Les murmures se multipliaient, les voix et le brouhaha venaient de tous côtés, mais je ne pouvais rien distinguer. Lorsque je regardai dans le vide, j'entendis la voix mélodieuse de ma soeur, je courus pour aller la saluer et pleurer sur nos peines, mais il n'y avait personne par là ; je tentai de parler avec les autres survivants, en vain, il ne faisaient pas attention à moi.

Projet Céline / Justine 2 – phrase 11

—¿Y me dice que no tiene registro del vehículo en que se dieron a la fuga los sospechosos? —preguntó el oficial, haciendo gala de todos los tecnicismos judiciales.

Traduction temporaire :
— Et vous me dites que vous n'avez pas noté le numéro de la plaque minéralogique du véhicule à bord duquel les suspects ont pris la fuite ? demanda l'officier en faisant étalage de tout le jargon judiciaire.

Projet Sarah – phrase 13

La noche del crimen se presentó en el domicilio como un experto en computación que pertenecía a una nueva empresa que iniciaba, puerta a puerta,  una promoción de softwares de última tecnología que estaban siendo probados al azar, para medir la receptividad del público cruceño.

Traduction temporaire :
Le soir du crime, il s'était rendu à son domicile en se faisant passer pour un expert en informatique travaillant pour une nouvelle société qui, via le porte-à-porte, se lançait dans la promotion de logiciels dernier cri testés au hasard, afin de mesurer la réceptivité des habitants de Santa Cruz.

Projet Sabrina 2 – phrase 8

Cuando rueda Dvorak puedo imaginarlos pastar a esos cuatro mil caballos de mi cilindro en "V" –porque a esa hora mi auto está en el subsuelo dormitando– y los equinos dan coces espantando ciertos insectos, casi transparentes, que se escabullen magullados.

Traduction temporaire :
Quand j'écoute Dvorak, j'imagine les quatre mille chevaux de mon cylindre en "V" – parce qu'à cette heure-là, ma voiture est au sous-sol en train de somnoler – et les étalons qui lancent des ruades, effrayant quelques insectes, presque transparents, qui fuient sous les coups.

Projet Joana – phrases 14-15

Así toqué casualmente sus piernas y sus pies. El bendito cuento estaba debajo de mi cama, al lado de las revistas de hacía quince años.

Traduction temporaire :
Je lui touchai par hasard les jambes et les pieds. Cette maudite histoire était sous le lit, à côté des magazines qui dataient de quinze ans.

Projet Sarah 6

J. K. VÉLEZ

(Espagne)

Mis propias razones  Eva contempló el cuaderno durante lo que se le antojaron horas. No quería abrirlo, no quería leer los últimos pensamientos de Damián. No quería descubrir las razones por las que se había quitado la vida. Finalmente reunió el valor necesario y lo abrió. El cuaderno estaba en blanco. Días después, angustiada y confusa, Eva cogió un boligrafo y empezó a escribir.

Traduction temporaire :

J. K. VÉLEZ
(Espagne)
« Mes raisons »

Eva contempla le cahier pendant ce qui lui parut des heures. Elle ne voulait pas l'ouvrir, elle ne voulait pas lire les dernières pensées de Damián. Elle ne voulait pas découvrir les raisons pour lesquelles il s'était ôté la vie. Elle finit cependant par rassembler le courage nécessaire et l'ouvrit. Le cahier était blanc. Quelques jours plus tard, angoissée et confuse, Eva prit un stylo et commença à écrire.

Projet Sarah – phrase 12

Después de haberlo visto en su trabajo, mientras era atendido por otro de los vendedores, copió los datos del fichero y se dedicó a seguirlo durante dos semanas para asegurarse que vivía solo en una pequeña casa del barrio Sirari.

Traduction temporaire :
Après l'avoir vu sur son lieu de travail, pris en charge par un autre vendeur, il avait copié les données de son dossier et avait passé deux semaines à le suivre pour s'assurer qu'il vivait bien seul dans une petite maison du quartier de Sirari.

Projet Céline / Sonita 3 – phrases 6-9

Te he visto regresar en uno de esos trenes. Te has sentado a mi lado, como entonces, para mirar la hierba que brota entre las vías. Y has dicho aquella frase, que tanto me gustaba antes sentir, para llenarme de una definitiva tristeza: “De una manera u otra, la vida siempre se abre paso”.

Traduction temporaire :
Je t'ai vu revenir à bord de l'un de ces trains. Tu t'es assis à côté de moi, comme jadis, pour regarder l'herbe qui pousse entre les voies. Et tu as prononcé cette phrase, que j'aimais tant éprouver, avant, pour m'emplir d'une tristesse définitive : « D'une façon ou d'une autre, la vie s'ouvre toujours un chemin ».

Projet Nancy 3 – phrases 28-29

Entré en uno de los baños y prendí el secador de manos. Luego de unos minutos, me senté al revés, recosté mi cabeza sobre el tanque del retrete y me dormí, no sé si por cansancio o hambre.

Traduction temporaire :
Je suis entré dans les toilettes et j'ai mis le sèche-mains en route. Après quelques minutes, je me suis assis à l'envers sur une cuvette, j'ai appuyé ma tête contre le réservoir et je me suis endormi, peut-être parce que j'avais sommeil ou faim, je l'ignore.

jeudi 24 octobre 2013

Projet Margaux – titre + phrases 1-2

Angel Zapata
(Espagne)

« El PAÍS SIN REPOSO »

¿A qué llamaba viaje? Desde el principio (hubo un principio) el germen de las estaciones iba con él.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Marie-G – phrases 14-15

A todas luces había sufrido algún accidente, pues llevaba una pata en alto. Era pequeño, y se notaba que al cabo de los años lo seguiría siendo.

Traduction temporaire :
De toute évidence, il avait été victime d'un accident car il avait une patte folle. Il était petit, et l'on voyait bien qu'il le resterait.

Projet Justine – phrases 153-156

Pero necesitó sumarle un detalle personal: las palabras vedadas se reemplazarían automáticamente por otras que no dijeran lo mismo, pero lo dieran a entender.
Perra.
Bizco.
Operada.

Traduction temporaire :
Mais il avait fallu qu'il y intègre un détail personnel : les mots interdits seraient automatiquement remplacés par d'autres qui n'auraient pas exactement le même sens, mais qui le laisserait entendre. 
Chienne.
Bigle.
Opérée.  

Projet Justine – phrases 148-152

Puta.
Tuerto.
Botóxica.
Con todas las combinaciones posibles de mayúsculas, minúsculas, género, número y acentos. Fireman programó el filtro y lo puso a funcionar. 

Traduction temporaire :
Pute.
Borgne.
Botoxique.
Avec toutes les combinaisons possibles de majuscules, minuscules, masculin, féminin, singulier, pluriel et d'accents. Fireman avait programmé le filtre et l'avait enclenché.  

Projet Céline / Justine 2 – phrases 9-10

Los testigos, que a su vez también eran víctimas, proferían murmullos de aprobación. En el piso, los paramédicos reanimaban a una anciana que, pasado el susto, no se había puesto en pie.

Traduction temporaire :
Les témoins, qui étaient en même temps des victimes, laissaient échapper des murmures d'approbation. Au sol, les secours réanimaient une vieille dame qui, la frayeur passée, ne s'était pas relevée.

Projet Julie – phrase 108

Su piel, más oscura que la de Kalaya, parece despedir energía, como si vibrara de manera apenas perceptible.

Traduction temporaire :
Sa peau, plus foncée que celle de Kalaya, semble dégager de l'énergie, comme si elle vibrait de façon à peine perceptible.

Projet Morgane – phrase 25

Mauro, un arequipeño de la zona costeña de Mollendo, la conquistó tras una larga relación epistolar que creó entre ellos una necesidad mediada por la ausencia, una necesidad que a él lo hizo recorrer la enorme distancia entre ambos puntos del Perú, para pedir su mano.

Traduction temporaire :
Originaire d'Arequipa, de la zone côtière de Mollendo, Mauro la séduisit après une longue relation épistolaire qui créa entre eux un besoin médiatisé par l'absence ; besoin qui lui fit parcourir une distance énorme d'un bout à l'autre du Pérou pour demander sa main à Rebecca. 

Projet Maxime – phrase 81

Recordó que él siempre había ayudado a su mentor, al gran Fansi Carlon.

Traduction temporaire :
Il se rappela que, lui, il avait toujours aidé son mentor, le grand Fansi Carlon.

Projet Caroline 2 – phrase 60

Su mirada imponía respeto y poseía el carisma necesario para captar la atención del auditorio, que permanecía atento a las palabras que decía.

Traduction temporaire :
Son regard imposait le respect et possédait le charisme nécessaire pour capter l'attention de son auditoire, qui restait attentif à ce qu'il disait.

Projet Justine – phrases 146-147

A la gerencia sólo le interesaba evitarse problemas, en especial problemas de imagen corporativa, así que lo escucharon como se escucha cualquier excentricidad. Después le entregaron una lista con las palabras vedadas.

Traduction temporaire :
Les gérants ne souhaitaient qu'une chose : éviter les problèmes, particulièrement les problèmes relevant de l'image de leur société. Ils l'avait donc écouté comme on écoute n'importe quelle excentricité. Après, ils lui avaient remis une liste qui recensait les mots interdits.

Projet Nancy 3 – phrases 26-27

Me sentí importante, al ver el contraste de mis zapatos bien lustrados y el blanco inmaculado del suelo. Bajé un piso, me quité el mandil y sentí mi entrepierna mojada.

Traduction temporaire :
Je me suis senti important en voyant le contraste entre mes chaussures bien cirées et la blancheur immaculée du sol. Je suis descendu d'un étage et j'ai enlevé mon tablier : mon entrejambe était mouillé.

Projet Sabrina 2 – phrase 7

Pedí al comprar ese auto que los cuatro mil caballos de fuerza que me aseguraron traía dentro, sean blancos, como yo los había imaginado desde niña.

Traduction temporaire :
Lorsque j'ai acheté cette voiture, j'ai demandé que les quatre mille chevaux – on m'a assuré que telle était sa puissance – soient blancs, comme je les avais imaginés depuis mon enfance.

mercredi 23 octobre 2013

Projet Céline / Justine 2 – phrases 6-8

Luego se despidieron diciendo «Vamos a otro banco ¡Jo, jo, jo! ¡Feliz Navidad!».

Traduction temporaire :
Puis, ils sont partis en lançant à la cantonade : « On va dans une autre banque ! Ho, ho, ho ! Joyeux Noël ! ».  

Projet Marie-G – phrases 12-13

Antonio llegó por casualidad y sin invitación. La mañana de un sábado, empezó a gimotear en la puerta, y cuando lo dejaron entrar se descubrió que estaba herido.

Traduction temporaire :
Antonio arriva par hasard et sans être invité. Un samedi matin, il commença à pleurnicher à la porte et, quand ils le laissèrent entrer, ils découvrirent qu’il était blessé.

Projet Matthieu – titre + phrases 1-2

Gonzalo COLLADOS
(Argentine)

« Egoísmo en el amor »

Una repulsión de celos comenzó a desatarse en sus palabras cada vez que hablábamos. Me repetía suposiciones absurdas todo el tiempo.

Traduction temporaire :

Gonzalo COLLADOS

(Argentine)

« Égoïsme dans l'amour »

Une ignoble crise de jalousie éclata dans ses paroles à chaque fois que nous parlions. Elle répétait des suppositions absurdes à longueur de journée.

Projet Joana – phrases 12-13

Con desgano y sin ocultarlo, busqué, sin pedirle permiso o que se mueva. Estaba sentadita en la silla coja, balanceando su peso.

Traduction temporaire :
Je cherchai à contrecœur, sans même le cacher ni lui demander la permission ou de se déplacer. Elle était tranquillement assise sur la chaise branlante, se balançant.

Projet Marie-G – phrase 11

Los cuatro inquilinos, que se trataban entre sí como compañeros de dormitorio, habitaban una jaula al fondo del jardín, y solo se les permitía salir cuando llegaba un visitante dispuesto a dejarse impresionar.

Traduction temporaire :
Les quatre locataires, qui se conduisaient entre eux comme des camarades de chambrée, occupaient une cage au fond du jardin, de laquelle ils n’étaient autorisés à sortir que lorsqu’arrivait un visiteur prêt à se laisser impressionner.

Projet Justine – phrases 142-145

Y eso sólo cuando él comprobara que no decían absolutamente nada. ¿Por qué, pregunta Fireman, olvidarse del contenido inmanente de los dedos estrellados contra el teclado? ¿Eso no es también un mensaje? ¿No es también un comentario?

Traduction temporaire :
Et encore, seulement après qu'il ait lui-même vérifié que ces mots n'avaient vraiment aucun sens. Pourquoi, demande Fireman, ne pas tenir compte du contenu immanent des doigts qui tapent avec fracas sur le clavier ? N'est-ce pas aussi un message ? N'est-ce pas aussi un commentaire ?

Projet Delphine 4 – phrase 28

A esa hora el manto de polvo había oscurecido el lugar por completo, se tornó difícil respirar y mirar.

Traduction temporaire :
À cette heure-là, le nuage de poussière avait entièrement obscurci les lieux ; il devint difficile de respirer et de voir quoi que ce soit.

Projet Céline – phrases 102-104

Ahora sacó un cigarrillo y lo encendió. Le preguntó si no le molestaba que fumara. Ahora no, dijo ella algo secamente y él no sabía, y de dejarlo en la duda se trataba posiblemente, si lo había dicho porque ya llegaban al termino del viaje o porque la respuesta de él a la pregunta de ella era una respuesta imbécil, loca, increíble, llena de sospechas y, por lo tanto, de una desconsiderada delincuencia.

Traduction temporaire :
Là, il sortit une cigarette et l’alluma. Il lui demanda si cela ne la dérangeait pas qu’il fume. Pas maintenant, répondit-elle un peu sèchement. Et il ne savait pas – il s’agissait probablement de le laisser dans le doute –, si elle l’avait dit parce qu’ils arrivaient au terme de leur voyage ou parce que la réponse qu'il avait donnée à sa question était stupide, folle, incroyable, pleine de soupçons et qu’elle constituait, par conséquent, un crime irrespectueux.

Projet Céline / Sonita 3 – phrases 4-5

Me entrego a este silencio y el pensamiento vuelve a ser viajero. De mi mente siguen partiendo trenes repletos de esperanza, aunque vuelvan, tan sólo, cargados de recuerdos.

Traduction temporaire :
Je me laisse aller à ce silence et mes pensées redeviennent voyageuses. Les trains continuent de partir de ma tête, pleins d'espoir, même s'ils ne reviennent chargés que de souvenirs.

Projet Justine / Céline 2 – phrases 4-5

Papás Noel, Papá Noeles, yo no sé cómo se dice… Vinieron dos Papás Noel armados de escopetas, desarmaron al guardia, ordenaron que nos tiráramos al piso, encañonaron a las cajeras y se llevaron todo lo que había en la caja fuerte.

Traduction temporaire :
Pères Noël, Père Noëlés, j'ignore comment on dit… Deux pères Noël armés de fusils ont surgi, ont désarmé le garde, nous ont ordonné de nous coucher par terre, ont tenu les caissières en joue et ont emporté le contenu du coffre-fort.

Projet Delphine 4 – phrase 27

En ese momento sentí algo duro y pesado en la cabeza, perdí el sentido del tiempo y el equilibrio, desde ese momento dejé de desesperarme, las ansias se me esfumaron de golpe.

Traduction temporaire :
À cet instant, je sentis quelque chose de dur et lourd dans ma tête, je perdis la notion du temps et l'équilibre ; dès ce moment, je cessai de me tourmenter, mes angoisses se dissipèrent soudainement.

Projet Justine – phrases 140-141

Su trabajo, les escribió por correo electrónico, era eliminar comments incoherentes. Sucesiones de palabras que no dijeran nada.

Traduction temporaire :
Leur travail, leur avait-il écrit dans un mail, consistait à éliminer les comments incohérents. Des successions de mots qui n'avaient aucun sens.

mardi 22 octobre 2013

Projet Irène – phrases 101-102

Entonces se me cruza por la cabeza cagarlas a cuetazos, pero no, mejor no, me digo. Prefiero pararme, dejarles la botella y decirles que les vaya bien.

Traduction temporaire :
Alors, ce qui me traverse l’esprit, c’est de leur mettre la tête au carré, mais non, je crois qu'il vaut mieux pas. Je préfère couper court, leur laisser la bouteille et leur dire tchao.

Projet Justine / Céline 2 – phrase 3

—Ya le dije, oficial: cinturón negro, botas negras, pantalones y abrigo rojos, panza, barba blanca, un costal y el gorrito ése que tiene una borla en la punta.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Nancy 3 – phrases 24-25

Le ordené sostener mi bandeja a Daniel y me dirigí al ascensor. Mientras caminaba por aquel salón pensé que la mayoría de las casas en Londres tenían más de un siglo de antigüedad; en mi país bien podrían ser catalogados como museos.

Traduction temporaire :
J'ai ordonné à Daniel de tenir mon plateau et me suis dirigé vers l’ascenseur. Tandis que je parcourais ce salon, je me suis fait la réflexion que la majorité des maisons londoniennes datait de plus d'un siècle ; dans mon pays, elles pourraient facilement être classées comme musées.

Projet Morgane 3 – phrase 3

El agua estancada transmitía desamparo y en ella se reflejaba el cielo y alguna rama del níspero solitario.

Traduction temporaire :
Cette eau stagnante évoquait l'abandon ; s'y reflétaient le ciel et quelques branches du néflier solitaire. 

Projet Morgane – phrases 23-24

A veces ocurrían estas cosas con ella. Se habían conocido en un congreso de estudiantes en el Cusco, cuando ambos estudiaban literatura y Rebeca era una muchacha trujillana tímida en exceso.

Traduction temporaire :
Avec elle, cela arrivait parfois. Ils s'étaient rencontrés au cours d'un congrès universitaire à Cusco, alors qu'ils étudiaient tous les deux la littérature et que Rebecca était une jeune fille de Trujillo excessivement timide.

Projet Sabrina 2 – phrase 6

Hay ogros como mi jefe, mientras que los caballos hala carrozas del siglo XVIII están pujantes ahora en mi motor cuatro cilindros en "V".

Traduction temporaire :
Il y a des ogres comme mon chef tandis que les chevaux, hue carrosses du XVIIIe siècle, sont maintenant plus vigoureux dans mon moteur quatre cylindres en "V".

Projet Lorena – titre + phrase 1

Luisa GRAJALVA (Espagne)

PLANO SUBJETIVO

Esta mañana, al mirarme al espejo, me sucedió una cosa extraña: mi figura no aparecía centrada, sino en una esquina.

Traduction temporaire :

Luisa GRAJALVA
(Espagne)

« Plan subjectif »

Ce matin, en me regardant dans le miroir, il m'est arrivé une chose bizarre : mon visage n'apparaissait pas au milieu, mais dans un coin.

La chanson du mardi – choisie par Maxime


Projet Maxime – phrase 80

Al principio reinaba la penumbra, después, poco a poco, las luces cobraron vida.

Traduction temporaire :
Au début, la pénombre régnait, puis, peu à peu, les lumières prirent vie.

Projet Nancy – phrases 22-23

—Acepta mientras no te pidan nada a cambio —dije.
Al cabo de un rato, una señora de cabello plateado derramó su copa de vino en mi mandil.

Traduction temporaire :
— Accepte tant qu'on ne te demande rien en échange ! lui ai-je répondu.
Au bout d'un moment, une dame à la chevelure argentée a renversé son verre de vin sur mon tablier.

lundi 21 octobre 2013

Projet Joachim 3 – phrase 71

Fue recién ahí que me di cuenta.

Traduction temporaire :
C'est juste à ce moment-là que je m'en suis rendu compte. 

Projet Justine – phrases 137-139

Los gerentes le habían sugerido instalar un filtro. Un sistema que detectara determinadas palabras para que los comentarios se borraran de manera automática antes de llegar a la edición. Fireman protestó.

Traduction temporaire :
Les gérants lui avaient suggéré d'installer un filtre. Un système capable de détecter des mots déterminés afin que les commentaires contenant l'un d'entre eux s'effacent automatiquement avant d'être publiés. Fireman avait protesté.

Projet Elena 6 – phrase 150

Me imaginaba sentado en mi despacho, intentando en vano formular un pensamiento abstracto mientras mi vista registraba el tono exacto del tinte de pelo de la secretaria -¿amarillo esparto?-, mi nariz husmeaba el ambientador -¿pino? ¿eucalipto?-, mis dedos comprobaban el tacto ligerísimamente rugoso de las teclas del ordenador y mis pies distinguían la proporción de lana y de tejido sintético que entraba en la composición de mis calcetines.

Traduction temporaire :
Je m’imaginais assis à mon bureau, essayant en vain de formuler une pensée abstraite, tandis que ma vue enregistrait la nuance exacte de la teinture des cheveux de la secrétaire ‒ jaune sparte ? ‒, que mon nez flairait le parfum d’ambiance ‒ pin ? eucalyptus ? ‒, que mes doigts testaient le toucher très légèrement rugueux du clavier de l’ordinateur et que mes pieds évaluaient la proportion de laine et de tissu synthétique qui composaient mes chaussettes.

Projet Émeline 2 – phrase 3

Sólo pensaba en su cansancio, en el dolor físico que cada día costaba más mitigar, en la parálisis progresiva de su cuerpo, en su vejez sin recursos, en que si se inclinase un poco más hacia el vacío, tan sólo un poco más…

Traduction temporaire :
Il ne pensait qu'à sa fatigue, à la douleur physique, chaque jour plus difficile à calmer, à la paralysie progressive de son corps, à sa vieillesse sans recours, au fait que s'il se penchait un peu plus sur le vide, juste un peu plus…

Projet Céline / Sonita 3 – titre + phrases 1-3

Luisa GRAJALVA
(Espagne)

ESTACIÓN ABANDONADA


He vuelto a la vieja estación abandonada. El edificio sigue todavía en pie, aún hermoso con la vegetación entre sus grietas. Y es hermoso el silencio de los raíles que no conducen a ninguna parte.

Traduction temporaire :

Luisa GRAJALVA
(Espagne)

« Gare abandonnée »

Je suis retournée à la vieille gare abandonnée. La bâtisse tient encore debout, elle est toujours belle, avec la végétation qui a envahi ses fissures. Beau également est le silence des rails qui ne mènent nulle part.

Projet Morgane 3 – phrase 2

Comenzó a andar siguiendo un sendero marcado por ruedas de automóvil, dos irregulares líneas de tierra entre las cuales se elevaba con ligereza un poco de hierba.

Traduction temporaire :
Il commença à marcher, suivant un sentier délimité par les traces de roues d'une voiture, deux lignes de terre irrégulières entre lesquelles se dressaient avec légèreté quelques brins d’herbe.

Projet Morgane – phrases 22-26

─Veo un chico que podría ser una chica, Mauro, y una chica que podría ser un chico. Son sus ropas, ¿ves?, son sus ropas las que dicen quien es quien, y la manera que tienen de posar para la foto. Sobre todo son sus ropas, lo que ellos llevan puesto. Por sí mismos no son nada. ¿Comprendes?

Traduction temporaire :
— Je vois un garçon qui pourrait être une fille, et une fille qui pourrait être un garçon, Mauro. À cause de leurs vêtements. Ce sont les vêtements qui disent qui est qui, et leur façon de poser sur la photo. Enfin, surtout leurs vêtements, ce qu'ils portent. En soi, ils ne sont rien. Tu comprends ?

Projet Émeline – phrase 19

Imaginó que mordía aquella masa dorada y que el olor humeante de las hojas de plátano saltaba hasta su rostro.

Traduction temporaire :
Il s'imagina en train de mordre dans la pâte dorée, l'odeur fumante des feuilles de bananes lui sautant au visage.  

Projet Audrey 3 – phrase 44

Desocuparon de víveres un pañol de la popa y allí, sobre un jergón y abrigado con frazadas, acostaron al náufrago.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Jennifer – phrase 123

Después de tenerlo en pie, llamaron a Leonor, su amante, para que lo llevara a descansar.

Traduction temporaire :
Après l'avoir aidé à se lever, ils appelèrent Leonor, sa maîtresse, pour qu'elle le couche.  

Projet Sarah 5

« Homo rizus »


No fue miedo sino más bien curiosidad lo que sentí al descubrir a esos hombrecillos que habitan en mis rizos. Por aquel entonces eran medio salvajes. Iban desnudos, lucían una espesa mata de pelo por todo el cuerpo y andaban a cuatro patas. Fui observando día a día su evolución en el reflejo de los escaparates. Primero comenzaron a andar de pie, luego les vi crear rudimentarios refugios con mis pelos e incluso taparon sus partes pudendas con trozos de cabello. No me molestaban, la verdad. Hacía tiempo que no me sentía tan acompañado. Pero hoy han descubierto el fuego.

Traduction temporaire :

« Homo frisus »

Ce ne fut pas de la peur, mais de la curiosité que j’éprouvai en découvrant les petits bonshommes qui habitent mes boucles. En ce temps-là, ils étaient à moitié sauvages. Ils se promenaient nus. Leur corps était couvert d‘une épaisse touffe de poils et ils marchaient à quatre pattes. Jour après jour, j’ai observé leur évolution dans le reflet des vitrines. D'abord, ils ont commencé à marcher debout, puis je les ai vus se construire des refuges rudimentaires avec mes cheveux et ils ont même caché leurs parties intimes avec des mèches. À vrai dire, ils ne me dérangeaient pas. Il y avait bien longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien accompagné. Sauf qu'aujourd’hui, ils ont découvert le feu.