mardi 31 mai 2016

Projet Pauline – phrases 128-138

Después de algún tiempo Adhemar advirtió que era imposible tener un cuadro de la vida de una persona, a partir de la posesión del busto, sin conocer su vida anterior. Sólo la comparación podía dar la nota exacta. Esto desplegó, complicó infinitamente las investigaciones. Para cooperar con el inspector, el propio Adhemar se decidió a actuar. Durante días y noches mantuvo entrevistas, requirió informes, siguió largamente por las calles a personas desconocidas. Al cabo de unos meses, una noche de niebla en que recorría el barrio de la Recoleta, tuvo un sobresalto. Una forma ligera, una sombra casi, entrevista al volver el rostro, le hizo sospechar que él también era seguido. La sangre le golpeó en las sienes; un sentimiento de horror estuvo a punto de paralizarlo. Logró después apresurar el paso, dio dos o tres vueltas inesperadas —o que creyó inesperadas— en otras tantas esquinas y, finalmente, llegó a su casa. A las pocas horas se había calmado; él se había introducido en la vida de los demás: ¿tenía derecho a impedir que alguien atisbara en la suya? Pero no pensó más, porque estaba muy cansado; su estado físico y su ánimo habían decaído en las últimas semanas.

Traduction temporaire :
Au bout de quelque temps, Adhemar remarqua qu'il était impossible de se faire une idée de la vie d'une personne à partir de la seule possession du buste et sans connaitre sa vie antérieure. Seule la comparaison pouvait en donner un aperçu exact. Cela élargit, compliqua infiniment les recherches. Pour coopérer avec l'inspecteur, Adhemar se décida à agir lui-même. Pendant des jours et des nuits il enchaina les rendez-vous, demanda des rapports, suivit longuement des inconnus dans les rues. Au bout de quelques mois, alors qu'il parcourait le quartier de la Recoleta par une nuit de brouillard, il sursauta : une silhouette, presque une ombre, aperçue alors qu'il tournait la tête, le fit suspecter que lui aussi, il était suivi. Son sang lui cogna dans les tempes ; un sentiment d'horreur fut sur le point de le paralyser. Il réussit à presser le pas, fit deux ou trois détours imprévus - ou qu'il crut imprévus - par d'autres quartiers et arriva finalement chez lui. Après quelques heures il était calmé ; il s'était introduit dans la vie des autres : avait-il le droit d'empêcher que quelqu'un fouille dans la sienne ? Mais il ne réfléchit pas davantage car il était très fatigué ; son état physique et son esprit avaient déclinés pendant ces dernières semaines.

Projet Chloé T 3 – phrases 210-228

–No. Hago lo que tú misma haces en esta casa.
–Porque es mi casa hago lo que quiero.
–También es mía.
–Acá nada es tuyo, ni tu vida, así que sal inmediatamente.
–¡Se armó viejo! ¿Y tú qué hiciste? –pregunta Iosú.
–¡Puta, causa! –responde Jualma– Estaba encima de ella sin moverme, se me había pasado toda la arrechura. Aleh se levantó y yo hice lo mismo. Al ratito abrió la puerta. La vieja tenía cara de mierda, pero igual era guapa como su hija. En eso y sin que me diera cuenta sonó un lapazo y Aleh se fue contra mí tomándose el rostro con las manos.
–¡Lárgate de acá perra de mierda! –gritó la mamá señalando la salida– Esta es mi casa y haré lo que yo quiera en ella; y mientras estés acá, tú harás lo que yo te diga.
–Soy perra porque soy una hija de perra –dijo Aleh, mirándola con odio–. Y como perra me iré a tirar a la calle como las perras, no como tú que tiras como perra delante de la perra de tu hija.
–¡Uffff! –dice Iosú– Qué fuerte ¿Y adónde fueron?

Traduction temporaire :
— Non, je fais exactement ce que toi, tu fais dans cette maison.
— Je fais ce que je veux parce que c’est ma maison.
— C’est aussi la mienne.
— Ici, rien est à toi, pas même ta vie. Alors, dégage immédiatement.
— Bordel, mon vieux, ça a dégénéré ! Et toi, t’as fait quoi ? demande Iosú.
— Putain, mon pote ! répond Jualma. J’étais sur elle, sans bouger. Ça m’avait coupé l’envie. Aleh s’est levée et je l’ai suivie. Au bout d’un moment, elle a ouvert la porte. Sa vieille avait une gueule de merde, mais elle était quand même belle, comme sa fille. À ce moment-là, sans que je me rende compte, une claque est partie et Aleh s’est retrouvée contre moi, le visage dans ses mains.
— Fous le camp d’ici, sale chienne ! a crié sa mère en désignant la sortie. Ici, c’est chez moi et j’y fais ce que je veux. Tant que tu vivras ici, tu feras ce que moi, je te dis.
— Je suis une chienne parce que je suis la fille d’une chienne, a répliqué Aleh, en la regardant avec haine. Et puisque je suis une chienne, j’irai baiser dans la rue comme les chiennes, pas comme toi, qui baises comme une chienne devant ta chienne de fille.
— Ouh, dit Iosú, la vache ! Et vous êtes allés où ?

Projet Morgane / Marie-G. 3 – phrases 135-144

Bajo las ramas de esta acacia gigante se teje un cielo de lucecitas de colores, que cubre todo el patio. El clima es relajado; entre las mesas fluyen las conversaciones, todos se ven frescos, lustrosos, impecables. Los perfumes se mezclan en el aire. Todos quieren cruzar una palabra con Fabi, algunos se acercan, otros le hablan desde lejos. A Fabi le gusta, pero se aburre pronto, como con todo. Pedimos cerveza bien fría. Cuando servimos, la espuma se vuelca y brindamos por el año que empieza. La moza avanza entre las mesas llevando platos de carne asada, y un halo exquisito se tiende sobre nosotras. Fabi se activa y busca mi complicidad para pedir un choripán, que ni bien llega devoramos con alegría. Ana y Soledad van a compartir una porción de papas fritas. Sole consulta al grupo y pide más cerveza.

Traduction temporaire :
Un ciel de petites lumières colorées recouvrant entièrement le patio se tisse sous les branches du gigantesque acacia. L'ambiance est détendue ; entre les tables, les conversations coulent, tout le monde se sent reposé, propre, impeccable. Les parfums se mélangent dans l'air. Chacun veut échanger un mot avec Fabi, certains s'approchent, d'autres s'adressent à elle de loin. Fabi aime ça, mais elle s'ennuie très vite, comme pour tout. Nous commandons des bières bien fraîches. Quand nous nous servons, la mousse se renverse et nous trinquons à la nouvelle année. La serveuse s'avance entre les tables en portant des assiettes de viande rôtie, et un délicieux halo se déploie autour de nous. Fabi s'active et essaie de me mettre dans son camp pour commander un choripan [Ndbp: Le choripán est un sandwich inventé en Argentine à base de saucisse dans un petit pain, avec du chimichurri ou de la salsa criolla. Il est très populaire, et on le mange dans des asados et en restauration rapide.] que nous nous empressons de dévorer joyeusement. Ana et Soledad décident de partager une portion de frites. Sole consulte le groupe et commande davantage de bière.

Projet Justine / Marion – phrases 204-213

Me odia, pensó Verónica. Antes de que pudieran seguir hablando, el pastor se acercó para saludarlos. Habló, alejado de las chicas, con los padres; la abuela no había venido, estaba demasiado débil. Después de un rato, vio a Verónica. “¿Quién es esta muñeca?”, preguntó, y le acarició la cabeza. “Sería lindo que nos acompañaras mañana en el bautismo”, le dijo, sonriendo. Y después se fue, listo para saludar a otra familia.
En el auto, los Domínguez comentaron lo extraño de la invitación del pastor, porque el bautismo era una celebración a la que no solían concurrir personas que no fueran miembros del Culto. Julia, la madre, miró a Verónica por el espejo retrovisor y le preguntó si quería participar del bautismo. “Es mañana a la mañana, te podés quedar a dormir”. 

Traduction temporaire :
Elle me déteste, présuma Verónica. Avant qu’elles aient le temps de poursuivre leur conversation, le pasteur arriva pour leur dire bonjour. À distance des filles, il s’entretint avec les parents ; la grand-mère n’avait pas fait le déplacement, elle était trop faible. Au bout d’un moment, il remarqua Verónica. « Qui est cette jolie poupée ? » demanda-t-il en lui caressant la tête. « Ce serait chouette que tu nous accompagnes demain pour le baptême ! » lui proposa-t-il en souriant, puis s’en alla, prêt à saluer une autre famille. Dans la voiture, les Domínguez commentèrent l'étrange invitation du pasteur, le baptême étant une célébration à laquelle n’assistaient généralement pas ceux qui n’étaient pas membres du Culte. Julia, la mère, regarda Verónica dans le rétroviseur et lui demanda si elle désirait participer à la cérémonie du baptême. « Elle aura lieu demain matin, tu peux rester dormir.

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 534-538

Encontraron nuestro cuerpo flotando a la deriva, congelado a -270 grados Celsius, sin pulso ni actividad cerebral, completamente muerto desde hacía ya varias horas. Nos pusieron en un tanque de resucitación, lleno de medicinas y nutrientes. Billones de nanorobots fueron vertidos en nuestro torrente sanguíneo reforzando el proceso de reconstrucción desde dentro. Paso a paso, uno por uno, fueron haciendo funcionar nuestros órganos y sistemas. Hasta que finalmente estuvimos vivos de nuevo.
Cuando despertamos en aquel nicho de plástico, cuando por primera vez volvimos abrir los ojos y nos encontramos frente a frente con los de aquella máquina con decenas de brazos y apéndices enterrados en nuestra carne, alimentándonos, sanándonos, supimos precisamente por qué estábamos ahí.

Traduction temporaire :
Ils repêchèrent notre corps flottant à la dérive, congelé à -270 degrés Celsius, sans pouls ni activité cérébrale, complètement mort depuis déjà plusieurs heures. On nous installa dans un caisson de résurrection, bourré de médicaments et de nutriments. Des milliards de nano-robots furent déversés dans notre flux sanguin, renforçant le processus de reconstruction interne. Pas à pas, l'un après l'autre, ils firent fonctionner nos organes et nos systèmes. Jusqu'à ce que nous soyons de nouveau en vie. À notre réveil, dans cette niche en plastique, quand nous rouvrîmes les yeux pour la première fois et nous retrouvâmes face à face avec ceux de cette machine dotée de dizaines de bras et d'appendices plantés dans notre chair, occupés à nous alimenter, nous soigner, alors nous sûmes exactement pourquoi nous étions là.

dimanche 29 mai 2016

Projet Eugénie / Audrey – phrases 50-57

Ve el de la boda de su hija Belia y, como todos los días de los últimos doce años, dedica un rato a intentar responder por qué aquélla le guarda tanto rencor, por qué la última vez que se vieron le dijo todas esas cosas horribles, por qué preferiría ver a su madre —Irene, la «pinche vieja menopáusica»— envuelta en una mortaja... Se recuesta, se descalza las pantuflas y descubre sus piececitos agrietados y blanquísimos. Se tapa con una frazada de algodón corriente que guarda por pura nostalgia, pues le perteneció a su gordo de niño. Dispone su cuerpo hacia la izquierda, dándole la espalda al sitio donde antes dormía su amor y entonces ve, ¡ahí!, encima del reloj digital del buró, a la cabrona. No había duda esta vez: se distinguían con claridad sus antenas color bronce, su textura como metálica y sus patitas horribles que sonaban sobre la superficie del reloj, una fría caja de fierro. Irene no cabía de la emoción ante semejante epifanía, milagro o como se lo quiera llamar. Con los ojos brillantes, dijo en voz bajita, como no queriendo la cosa, «¡Me escuchaste, Diosito!».

Traduction temporaire :
Elle aperçoit celui du mariage de sa fille, Belia, et, comme chaque jour depuis douze ans, elle consacre un moment à essayer de comprendre pourquoi celle-ci lui en veut autant, pourquoi la dernière fois qu'elles se sont vues, elle lui a dit toutes ces horribles choses, pourquoi elle préférerait assister au spectacle de sa mère — Irene, la « maudite vieille ménopausique » — enveloppée dans un linceul... Elle se recouche, ôte ses pantoufles, laissant voir ses petits pieds crevassés et extrêmement blancs. Elle se couvre avec un dessus de lit en coton ordinaire qu'elle garde par pure nostalgie, car il a appartenu à son homme lorsqu'il était enfant. Elle s'installe, son corps orienté vers la gauche, tournant le dos à l'endroit où son chéri dormait et à cet instant, elle voit, là ! Sur l'horloge digital du bureau, le petit salaud. Pas de doute, cette fois-ci : on distinguait clairement ses antennes couleur bronze, sa texture qui semblait métallique et ses affreuses pattes qui tapotaient le dessus de l'horloge, une froide boîte en fer. Irene ne contenait pas son émotion devant pareille épiphanie, miracle ou comme vous préférerez l'appeler. Les yeux brillants, elle s'exclama tout bas, comme sans le vouloir, « Tu m'as entendue, mon petit Dieu ! »

Projet Chloé 12 – phrases 69-76

Calles desiertas, llenas de una pálida oscuridad. Parecían túneles abandonados donde los únicos seres con vida eran los postes de alumbrado y nosotros tres. La lluvia hacia rato que se había acabado, los techos ya no goteaban y el cielo se había despejado por completo. Se podía ver las estrellas refulgiendo en el fondo de la noche. Cerca a la Escuela Sebastián Lorente cambiamos de acera. «Vamos por la oscuridad», dijo Rubén. A unos pasos se veía el montículo de arena de una casa en construcción y al lado, el cerro de tierra de una pared de adobe derribada por el abandono y las lluvias. Habían pintas rojas en las paredes de enfrente, rescritas de negro con la idea de hacerlas ilegibles, pero todavía se podía leer: «¡Combatir y Resistir! ¡Viva la Guerra Popular!, 18 y 19 de noviembre, PARO ARMADO - PCP».

Traduction temporaire :
Des rues désertes, envahies par une pâle obscurité. On aurait dit des tunnels abandonnés où les seuls êtres vivants étaient les lampadaires, et nous trois. Cela faisait un moment que la pluie s'était arrêtée, les toits ne gouttaient plus, et le ciel était entièrement dégagé. Les étoiles resplendissaient dans le fond de la nuit. Près de l’École Sebastián Lorente, nous changeâmes de trottoir. « Allons dans la pénombre », déclara Rubén. À quelques pas, on apercevait le tas de sable d'une maison en construction et à côté, la colline de terre d'un mur en briques, en ruines à cause du manque d'entretien et de la pluie. Il y avait des inscriptions en rouge sur les murs d'en face, recouvertes de noir dans le but de les rendre illisibles, mais on pouvait encore lire : « Combattre et résister ! Vive la Guerre Populaire ! 18 et 19 novembre, GRÈVE ARMÉE - PCP ».

samedi 28 mai 2016

C'est reparti !

Me voici de retour à bord ; je n'ai pas pu commenter toutes les propositions de traduction en cours aujourd'hui… mais je pense que nous serons à jour lundi.
Allez, reprenons nos activités !

Projet Nancy 5 – phrases 122-140

—¿Cómo quiere, señor juez, que tenga leche para mi hijito, con tanta miseria? Mi marido está en el Hospital Rawson y le van a cortar la pierna… Ella sabía que al juez le molestaba tanto gemir miseria y dolor, y entonces ella contaba al juez todas sus miserias y todos sus dolores y plañía su pena y se sentaba, porque — decía — “tenía un reumatismo articular que”… Su astucia descubría otros recursos y los empleaba. —Mi marido es radical; el doctor del Comité lo conoce; siempre ha sido radical… Vota siempre por los radicales… y hace propaganda en la oficina… Otra vez fué a ver al jefe de la oficina. —Lo más que puede hacer la “Casa”, en atención a su marido, es reservarle el puesto. ¡No faltaba más! Pierda cuidado, señora; cuando sane, que vuelva… Pero la mujer no quería palabras ni promesas. —¡Sólo cien pesos, cincuenta, señor jefe!… —¡Pero comprenda, señora!… Pero tanto y tanto cargó y tanto y tanto embistió, que por fin obtuvo algo: se haría una colecta entre los compañeros empleados… A pesar de esto, la mujer se retiró con rabia. “Menos mal que no tenemos hijos”, pensaba, mientras caminaba la calle que la conducía a su pocilga vacía…

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
— Comment voulez-vous, Monsieur le juge, que j'aie du lait pour mon petit, avec autant de misère ? Mon mari est à l'Hôpital Rawson et on va lui couper la jambe… Elle savait que toutes ces plaintes à propos des misères et souffrances qu'elle endurait agaçaient le juge, raison pour laquelle elle les exhalait en gémissant et en s'asseyant car - prétendait-elle - « elle avait des rhumatismes articulaires qui »… Sa malice lui permettait de découvrir d'autres moyens qu'elle n'hésitait pas à employer.— Mon mari est radical. Le docteur du Comité le connaît, il a toujours été radical. Il vote toujours pour les radicaux… et il milite pour eux au travail…
Elle retourna voir le chef du bureau.
— Le maximum que puisse faire la « Maison » en faveur de votre mari est de lui garder son poste. Il ne manquerait plus que ça ! Ne vous inquiétez pas, madame, qu'il revienne quand il sera guéri…
Mais la femme ne voulait pas de paroles en l'air ni de promesses.
— Juste cent pesos, cinquante, monsieur le chef…
— Enfin, comprenez-moi, Madame !…
Cependant, elle chargea et attaqua tellement qu'elle obtint enfin quelque chose : une collecte aurait lieu parmi les employés… Malgré cela, la femme se retira avec rage. « Heureusement que nous n'avons pas d'enfants », pensait-elle tandis qu'elle marchait dans la rue la conduisant à sa porcherie vide…

Projet Elsa 2 – phrases 21-23

En menos de tres minutos, la anciana atrapada en un cuerpo marchito se había transformado en un coloso metálico, un cefalotórax de titanio del que emergían cuatro poderosas extremidades. Leila activó el sistema holográfico, y sólo entonces se giró para mirarse en el enorme espejo que había junto a su cama. En el centro del tórax gris acero, junto al vocalizador, brillaba su avatar, una imagen holográfica que mostraba el rostro que había tenido Leila hacía mucho tiempo: unos ojos oscuros y despiertos que brillaban en un rostro altivo y anguloso.

Traduction temporaire :
En moins de trois minutes, la vieille femme, prisonnière d’un corps desséché était devenue un colosse métallique, un céphalothorax en titane duquel émergeaient quatre puissantes extrémités. Leila alluma le système holographique et, alors seulement, elle se retourna pour se regarder dans l’énorme miroir près de son lit. Au centre de son thorax gris acier, à côté du vocalisateur, son avatar scintillait, une holographie montrait un portrait qui avait été celui de Leila il y a très longtemps : des yeux sombres et vifs brillaient sur un visage hautain et anguleux.

Projet Cindy 4 – phrases 79-101

¡Ah, qué tristes sus despertares! Pero era curioso apenas pasaba a su cuarto de vestir, su tristeza se disipaba como por encanto. Un oleaje bulle, bulle muy lejano, murmura como un mar de hojas. ¿Es Beethoven? No. Es el árbol pegado a la ventana del cuarto de vestir. Le bastaba entrar para que sintiese circular en ella una gran sensación bienhechora. ¡Qué calor hacía siempre en el dormitorio por las mañanas! ¡Y qué luz cruda! Aquí, en cambio, en el cuarto de vestir, hasta la vista descansaba, se refrescaba. Las cretonas desvaídas, el árbol que desenvolvía sombras como de agua agitada y fría por las paredes, los espejos que doblaban el follaje y se ahuecaban en un bosque infinito y verde. ¡Qué agradable era ese cuarto! Parecía un mundo sumido en un acuario. ¡Cómo parloteaba ese inmenso gomero! Todos los pájaros del barrio venían a refugiarse en él. Era el único árbol de aquella estrecha calle en pendiente que, desde un costado de la ciudad, se despeñaba directamente al río. Estoy ocupado. No puedo acompañarte... Tengo mucho que hacer, no alcanzo a llegar para el almuerzo... Hola, sí estoy en el club. Un compromiso. Come y acuéstate... No. No sé.

Traduction temporaire :
Ah, que ses réveils étaient tristes ! Mais, curieusement, à peine entrait-elle dans son dressing que sa tristesse se dissipait, comme par enchantement. Une houle semblable à une mer de feuilles bout, bout très loin, murmure. C'était Beethoven ? Non, l'arbre contre la fenêtre du dressing. Il lui suffisait d'y entrer pour éprouver une grande sensation de bien-être circuler en elle. Le matin, il faisait toujours une de ces chaleurs dans la chambre ! Et que la lumière était aveuglante ! Ici, en revanche, dans le dressing, même la vue se reposait, se rafraîchissait. Les cretonnes dont les couleurs étaient passées, l'arbre qui déployait des ombres sur les murs telle l'eau agitée et froide, les miroirs qui dédoublaient le feuillage et se gonflaient alors en un bois infini et vert. Qu'elle était agréable, cette pièce ! On aurait dit un monde immergé dans un aquarium. Qu'il papotait, cet immense caoutchouc ! Tous les oiseaux du quartier venaient se réfugier dedans. C'était l'unique arbre de cette étroite rue en pente qui, depuis un flanc de la ville, se précipitait directement dans la rivière. Je suis occupé. Je ne peux pas t'accompagner… J'ai beaucoup de choses à faire, je n'arriverai pas à finir pour le déjeuner… Bonjour, oui je suis au club. Un engagement. Mange et couche-toi… Non. Je ne sais pas.

mardi 24 mai 2016

Encore…

… quelques jours à attendre et je serai de nouveau sur le pont pour reprendre nos activités de traduction.

samedi 7 mai 2016

Projet Justine / Yasmina – phrases 2-4

De pronto entre la multitud de la gente y miles de comerciantes vociferando las bondades de sus productos, apareció una mujer de rasgos orientales que me ofrecía sonriente, aceptar una galleta de la suerte y leer su mensaje. Tomé de la canasta que llevaba en las manos una y la partí en dos pedazos, en medio de esa masa crocante, había una lámina de papel arroz, con pequeñas letras chinas, cuyo mensaje obviamente no entendí. La amable intérprete, me pidió el remedo de papel con una curiosidad bastante morbosa y luego de revisarla ,frunció el ceño y como enloquecida maldijo al cielo en idioma chino.

Traduction temporaire :
Soudain, au milieu de la foule de gens et des milliers de commerçants vantant à tue-tête les mérites de leurs produits, apparut une femme aux traits orientaux. Souriante, elle me proposait d’accepter un biscuit de la chance et d'en lire le message. J’en pris un dans le panier qu’elle avait dans les mains et le cassai en deux, au milieu de cette masse croquante, une lame de papier de riz, couverte de petits idéogrammes chinois, dont je ne saisis évidemment pas le sens. L’aimable interprète me demanda la contrefaçon de papier avec une curiosité malsaine et après y avoir jeté un coup d’œil, fronça les sourcils et, comme folle, maudit le ciel en chinois.

Projet Justine / Marion – phrases 193-203

El lugar olía a transpiración y a comida. A veces los gritos hacían temblar las sillas de plástico. Pero Verónica no estaba impresionada. Tampoco estaba convencida. Al final, todos –menos ella, que no sabía la letra– cantaron una canción que decía:

Al Gólgota ve, alma mía;
contempla por fe al Señor,
que clama y la muerte ansía,
sufriendo por mí con amor.

—¿Te gustó? Paulina le sonreía otra vez, con ese gesto burlón. Estaba despeinada y con las mejillas coloradas.
—¿Qué se siente cuando hablás en lenguas? quiso saber Verónica.
—Se siente a Dios. No lo podés entender.

Traduction temporaire :
L’endroit sentait la transpiration et la nourriture. Parfois, les cris faisaient trembler les chaises en plastique. Mais Verónica n’était pas impressionnée. Pas convaincue non plus. Finalement, toute l’assemblée – sauf elle qui ne connaissait pas les paroles – chanta une chanson qui disait :

Mon âme voit le Golgotha
contemple le Seigneur, à travers sa foi,
qui réclame et attend impatiemment la mort,
en souffrant pour moi avec amour.

— Ça t’a plu ? Paulina lui souriait de nouveau, avec un air moqueur. Elle avait les cheveux en bataille et les joues rouges.
— Qu’est-ce qu’on ressent quand on parle en langues ? voulut savoir Verónica.
— La présence de Dieu. Tu peux pas comprendre.

Projet Morgane / Marie-G. 3 – phrases 123-134

Cerca del piso flotan malos pensamientos, que empiezan a subir, como una bruma lenta. Burbujean como demonios en los charcos de agua estancada. ¿Me estoy enamorando? Cruzo el tronco haciendo equilibrio, como si caminara al borde de mi mente. Sigo avanzando hacia donde creo escuchar que vienen las voces. Las ramas son como manos deformes que me lastiman los brazos, las ojotas se traban en los tallos secos. Levanto la vista, y de pronto, el culo floreado de Ana es una imagen salvadora. Veo la luz al final del túnel. Aire, casas, y más allá, Fabi y Soledad, que ya descansan en una especie de mirador que da al río Sarmiento. Hay otra isla al fondo, justo debajo de una gran nube naranja, que se refleja en el agua. Me acerco a la baranda y veo gente haciendo deportes acuáticos. Me reconforta el ruido espumoso de un jet ski.

***

Traduction temporaire :

De mauvaises pensées, qui commencent à monter à la manière d'une brume lente, flottent près du sol. Elles font des bulles tels des démons dans les flaques d'eau stagnante. Suis-je en train de tomber amoureuse ? Je traverse le tronc, en équilibre, comme si je déambulais au bord de mon esprit. Je continue d'avancer jusqu'à l'endroit d'où je pense que les voix proviennent. Les branches ressemblent à des mains difformes qui me blessent les bras, mes sandales se prennent dans les pousses sèches. Je lève les yeux et soudain, le derrière fleuri d'Ana m'apparaît comme une image salvatrice. Je vois la lumière au bout du tunnel. De l'air, des maisons et au loin, Fabi et Soledad, déjà en train de se reposer sur une sorte de belvédère qui donne sur les eaux du Sarmiento. On distingue une île au fond, juste sous un gros nuage orange qui se reflète à la surface. Je m'approche de la balustrade et j'aperçois des gens en pleine activité nautique. Le bruit écumeux d'un jet ski me réconforte.

vendredi 6 mai 2016

Projet Chloé T 3 – phrases 186-209

–Bueno, la cosa es que sacó el trago de mi mochila y dimos unos sorbos. Los acordes cadenciosos y la voz sensual de Bowie sonaban a volumen más o menos alto. Sospechaba sus intenciones pero no me atrevía a nada. Ella comenzó a acariciarme, muy tierna.
–¿De verdad?
–Sí, y sin dejar de hacerlo, me besó. Yo la seguí y, sin pensarlo, ya estábamos sobre su cama que olía a talco a pesar del olor de mis sobacos… Todo iba tan bien hasta que comenzó a gritar como loca.
–Ahhhh, así, así –dijo Aleh aferrándose de mí con sus manos–, ahhh, aahhh.
–Uffff que rico –dice Iosu.
–Ni tanto porque su vieja estaba en la casa –dice Jualma.
–¡Ah no jodas!
–Cállate –le dije a media voz en sus oídos–. No grites mucho.
–Quería vengarse de la vieja –dice Iosú.
–Creo que también la estaba imitando –dice Jualma–. Pero igual, no me hacía caso. Yo sabía que estaba fingiendo, para que escuchara su mamá. Gritaba y era más grosera cada vez. Hasta que golpearon la puerta.
–Aleh –dijo la mamá– ¡Sal inmediatamente!
–No voy a salir, porque estoy tirando –respondió Aleh.
–Sal, maldita perra.

Traduction temporaire :
— En fait, elle a sorti la bouteille de mon sac à dos et on a bu quelques gorgées. Las accords cadencés et la voix sensuelle de Bowie jouaient à un volume plus ou moins fort. Je soupçonnais ses intentions, mais j’osais rien entreprendre. Elle a commencé à me caresser, très tendrement.
— Vraiment ?
— Ouais, et sans s’arrêter, elle m’a embrassé. Moi, je lui ai emboîté le pas et, sans que je m'en rende compte, on s’est retrouvés sur son lit, qui sentait le talc malgré l’odeur de mes aisselles… Tout allait pour le mieux, jusqu’à ce qu’elle se mette à hurler comme une folle.
— Ahhhh, vas-y, vas-y, s’est-elle exclamée en s’agrippant à moi, ahhh, ahhhh.
— Ouhhh, trop bien ! s’esclaffe Iosú.
— Pas tant que ça, parce que sa vieille était à la maison, répond Jualma.
— Tu déconnes !
— Tais-toi, lui ai-je murmuré à l’oreille à voix basse. Ne crie pas si fort.
— Elle voulait se venger de sa daronne, dit Iosú.
— Je pense aussi qu’elle l’imitait, poursuit Jualma. Mais que dalle, elle m’écoutait pas. Je savais qu’elle faisait semblant, pour que sa mère entende. Elle gueulait et était de plus en plus grossière. Jusqu’à ce qu’on frappe à la porte.
— Aleh, sors immédiatement ! a ordonné sa mère.
— Je sortirai pas, parce que je suis en train de baiser, a-t-elle rétorqué.
— Sors, sale chienne.

Projet Danny – phrase 48

Y era como si en esa cola del cine me estuviera viendo aún más chiquitita, allá por el año 74, en el nido “Mariano Melgar”, que alguna vez se llamó “Lord Cochrane” y alguna vez también se llamó “Commonwealth”, pero al cual el General Velasco le cambió el nombre, porque estaba en inglés, y él no quería saber nada con los gringos y su idioma imperialista, él quería que la gente en Lima hablara quechua de la noche a la mañana y que los gringos se fueran a la concha de su madre.

Traduction temporaire :
C'était comme si je me revoyais encore plus petite fille, dans cette queue du cinéma, à l’époque, en 74, à "Mariano Melgar", qui s'est tantôt nommée "Lord Cochrane", tantôt "Commonwealth", mais dont le Général Velasco a changé le nom, car c'était en anglais. Lui, il ne voulait rien savoir des gringos et de leur langue impérialiste, lui, il voulait que les gens de Lima parlent quechua du matin au soir et que ces gringos de mes deux se cassent.

jeudi 5 mai 2016

Projet Hélène 5 – phrases 246-257

—¡Esta es la tercera vez en un mes...! —dijo.
Los prisioneros negaron al unísono con la cabeza. Ya sé, les dijo, que no son sólo ustedes. A muchos otros pelotudos se les ocurre lo mismo. ¿Qué creen que somos nosotros, bestias, animales exóticos? ¿Es todo lo que les provocamos? ¿Una curiosidad folklórica? Los hombres negaron otra vez, mudos. Eran un pelirrojo de rostro moteado y un asiático, ahora los podía observar mejor. Eran el reportero y su chofer, en ese orden, sin duda. Negaban en silencio y con vehemencia. Sí, sí, ya sé, dijo Clyde. Lo único que ustedes querían era un reportaje, un poco de material para amueblar el aburrimiento de sus espectadores y clientes con horas y horas de discursos vacuos sobre la crisis económica, la crisis social y el sufrimiento de la pobre gente, de los negros que no tienen donde vivir y duermen como paquetes informes, ¡extraños frutos!, en las plazas públicas y en las calles de las grandes ciudades, sin agua caliente y sin televisión que los engañe, rodeados de la fortuna de los otros.

Traduction temporaire :
— C’est la troisième fois en un mois… !
Les prisonniers nièrent à l’unisson d’un hochement de tête. Je sais, poursuivit-il, vous n’êtes pas les seuls. Beaucoup d’autres connards ont la même idée. Mais qu’est-ce que vous croyez que nous sommes, hein, des bêtes de foire, des animaux exotiques ? C’est tout ce qu’on vous inspire ? Une curiosité folklorique ? Muets, les hommes démentirent de nouveau. Il y avait un roux au visage criblé de taches de rousseur et un Asiatique ; à présent, il pouvait mieux les observer. Il s’agissait sans doute respectivement du reporter et de son chauffeur. Ils contestaient en silence, mais avec véhémence. Oui, oui, je sais, leur assena Clyde. Tout ce que vous vouliez, c’était un reportage, un peu de matière pour meubler l’abrutissement de vos spectateurs et clients avec des heures et des heures de discours creux sur la crise économique, la crise sociale et la souffrance des pauvres gens, des Noirs sans domicile fixe dormant comme des paquets informes : étranges fruits sur les places publiques et dans les rues des grandes villes, sans eau chaude et sans télévision pour les berner, entourés du bonheur des autres !

mercredi 4 mai 2016

Projet Medea 2 – microrécits

César Abraham Navarrete Vázquez
Carta (6 de enero)
Queridos Reyes Magos: Quiero que me traigan muchos juguetes. Este año me he portado muy bien.

Evolución
Tras años de sinsabores en la cocina, el pinche decidió escribir una obra que revolucionara a la gastronomía: El origen de las especias.

El llamado de la vida
El director ejecutivo de una empresa trasnacional de telefonía móvil, que había defendido tenazmente la efectividad de su servicio, recibió una llamada —a su propio producto—, enterándose inmediatamente de la muerte de su único hijo.

Despedida
Un día caminaba por la Tierra de los Muertos, y me encontré con la Ironía; estaba furiosa. La saludé, y me gritó: —¡Muérete!

Desencuentro
Un hombre infortunado se cruzó en el camino de un gato negro. Se lamentó profundamente: —¡Pobre animal, seguramente le traeré mala suerte!

Adúltera
(Él reflexiona sobre la cama): —Y pensar que con esta misma boca besa a su hij... ¡Oh!

Sincronía
Dos hombres coinciden en la banca de un parque: uno joven, el otro anciano. Ambos sacan de su ropa un cigarrillo y lo encienden: —No deberías fumar; aún tienes toda la vida por delante. —Usted tampoco, es nocivo para alguien de su edad.

Anfitriones
En una isla ignota un grupo de antropófagos —curioso que no se hayan comido entre ellos— reciben al náufrago: —Te esperábamos para comer.

Paradoja monetaria
El millonario se lamenta en medio de su gigantesca mansión de que no exista una única cosa o persona en la que pueda gastar toda su fortuna.

Equívoco
El hombre llega a un lugar proveniente de otro. Pasa la noche con una mujer. Por la mañana, aquél la abandona en el lecho. Ella se despierta y le pregunta: —¿Regresarás?

Egoísmo
El hombre le dice a su pareja que la ama profundamente, y ésta a su vez le responde que ella lo ama más... Y así continúa la competencia
—¡hasta en el maldito amor!— sobre quién ama más a quién.

Reafirmación
Hace alguno minutos recibí una notificación de embargo de manos de un mensajero y, sin embargo, aún sigo aquí.

Anhelo
—Yo quisiera tener un cuerpo como el tuyo —le confesé. Apenas se marchó, completé la frase con nostalgia: —Pero otra vez, debajo del mío.

Cuento breve
Érase una vez y colorín colorado.

De-evolución
Hace miles de años una mujer y un hombre monos se unieron. Y vivieron infelices para siempre.

El hijo de la… cabra
Una cabra parió un cabrito. Éste creció, y se convirtió en lo que tenía que ser.

La luciérnaga
Otrora luz alada, se extinguió.

El ensueño de la liebre
Ser libre.

Adaptación cinematográfica
—Hace tiempo, La culta dama de José de la Colina estaba por terminar la lectura del cuento El dinosaurio de Augusto Monterroso. Por cierto, ¿tú ya lo leíste? —No, esperaré a la película.

La culta dama
Le pregunté a la culta dama si conocía el cuento de Augusto Monterroso titulado “El dinosaurio”.
—Ah, es una delicia —me respondió—, ya estoy leyéndolo.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Lettre (6 janvier)
Chers Rois mages,
Je veux que vous m’apportiez beaucoup de jouets. Cette année je me suis très bien comporté.

Évolution
Après des années de cuisine fade, le marmiton décida d’écrire un livre qui révolutionnât la gastronomie : L’origine des épices.

L’appel de la vie
Le directeur général d’une entreprise transnationale de téléphonie mobile, qui avait défendu avec ténacité l’efficacité de son service, reçut un appel (sur son propre produit), apprenant sur-le-champ la mort de son fils unique.

Adieux
Un jour, je marchais sur la Terre des Morts et je suis tombé sur l’Ironie ; elle était furieuse. Je l’ai saluée, et elle m’a crié :
— Meurs !

Adultère
(Il réfléchit, sur son lit) :
— Et dire qu’avec cette même bouche elle embrasse son enfa… Oh !

dimanche 1 mai 2016

Projet Marjorie / Maïté – phrases 8-13

-Ea, señores, aprovechen el día, que esto no se logra sino una vez al año; saquen esos cuartejos que se les están pudriendo en los bolsillos, y prevengan otros por esta noche, que el maestro dará una gran función de magia en la calle de los Imposibles, número treinta, primera habitación bajando del cielo. Allí verán ustedes cómo se adivina lo que ha de venir, y se dice lo que cada prójimo piensa de los demás, y los demás de él.
Al escuchar esto me acerqué al que el muchacho llamaba maestro, y que en realidad le convenía este dictado en la ciencia de los embrollos y mentiras.
-Oiga, usted -le dije-, ¿sería usted capaz de alcanzar lo que pensarán de cierta obrita en cierto país que yo sé?
-Sí, señor, y por de pronto digo: que esa obrita se titula El jíbaro y usted es el autor.
Quédeme pasmado, y él añadió:

Traduction temporaire :
— Messieurs, aujourd’hui, saisissez votre chance, une opportunité qui ne se présente qu’une fois à l’année. Sortez donc ces piécettes qui pourrissent au fond de vos poches, et n’oubliez pas d’en préparer d’autres pour ce soir. Le maître offrira un grand spectacle de magie rue des Impossibles, numéro trente, première salle en descendant du ciel.
Et là, vous verrez comment on devine ce qui va arriver et ce que l’on dit de ce que chacun pense des autres et réciproquement. En entendant cela, je me suis approché de celui que le gamin surnommait maître et auquel, en réalité, ce discours, sur la science des embrouilles et mensonges convenait parfaitement :
— Hé, vous ! m’exclamai-je, seriez-vous capable de savoir ce que l’on pense d’un certain opuscule dans un certain pays que moi seul connais ?
— Oui, monsieur, et je m’empresse de vous le dire. Cet opuscule s'intitule Le campagnard et vous en êtes l’auteur.
J’en suis resté stupéfait et il ajouta :