samedi 29 août 2015

Projet Aurélie – phrases 43-45

Madame Quiñónez se moría de ganas de saber si el sobrino sería como los Quiñónez de Tingo María o los Quiñónez de Pucallpa, porque ella era de Tingo María y nunca se había llevado bien con los otros Quiñónez. ¡Qué tal concha!, ¿y después de mandarla a la mierda le mandaban un ahijado? ¡Habrase visto qué tal lisura! "La putas viejas son como las catedrales" -le dijo una vez un cliente- pero ella nunca se enteró por qué y siempre lo repetía mientras buscaba la respuesta en su caja de fotos, donde cada edad tenía un nombre y cada nombre un significado, que siempre le atormentaban la memoria cada domingo a las doce después de la misa.

Traduction temporaire :

Madame Quiñónez mourait d'envie de savoir si son neveu serait comme les Quiñónez de Tingo María ou les Quiñónez de Pucallpa, parce qu'elle, elle était de Tingo María et ne s'était jamais bien entendue avec les autres Quiñónez. Bande d'enfoirés ! Et après l'avoir envoyée chier, ils lui expédiaient un filleul ? Quel culot ! Un client lui avait dit une fois "Les vieilles putes sont comme les cathédrales", mais elle n'avait jamais compris pourquoi et le répétait toujours en cherchant la réponse dans sa boîte à photos, où chaque âge avait un nom et chaque nom une signification, qui tourmentaient sa mémoire le dimanche à midi, après la messe.

samedi 22 août 2015

Projet Annelise 2 – phrases 237-Fin

 —A ti nada. Eres mayor de edad y te mandaste a una mujer mayor de edad. No es tu culpa que luego le haya dado un infarto… Vamos a investigar al resto de la familia. El incesto es un delito.
Sí, sí, lo imagino.

Salgo y camino por el pasillo de la estación. Me detengo ante un vidrio. Veo mi reflejo, mi doble. Nadie más se detiene a verlo. Nadie más que uno puede verlo en esas circunstancias. Pienso en Didier, en las respuestas. Ahora me quedo con la historia. El hombre que era hijo y hermano de su madre, que se acostaba con ella y que no soportó nada de eso, con un cuchillo de caza entró a su garaje y de un solo tajo se cortó la mano derecha. Luego se cortaría el cuello con un lápiz. Tengo un cuchillo ahora a mi lado, cerca de mi mano. Lo guardo en el abrigo que recuperé de la casa de Didier. Lo llevo conmigo siempre. Si me llego a encontrar con mi doble yo seré quien le diga esas palabras y tomaré el filo hasta acabarlo en él. Sólo uno puede estar en la ciudad, ¿no? Y pienso ser yo.

Traduction temporaire :
— Pour toi, rien. Tu es majeur et tu t'es envoyé en l'air avec une femme majeure. Ce n'est pas ta faute si elle a fait un infarctus après… On va enquêter sur le reste de la famille. L'inceste est un délit. 
— Oui, oui, j'imagine.
Je sors et emprunte le couloir de la gare. Je m'arrête devant une vitre. J'y vois mon reflet, mon double. Personne d'autre ne s'arrête pour le regarder. Personne d'autre ne peut le voir dans ces circonstances. Je pense à Didier, à ses réponses. À présent, je me concentre sur l'histoire.
Ensuite, il se serait tailladé le cou avec un crayon. À présent, il y a un couteau à côté de moi, près de ma main. Je le garde dans le manteau que j'ai récupéré chez Didier. Je l'ai toujours sur moi. Si jamais je tombe sur mon double, c'est moi qui lui dirai tout ça et je me servirai du tranchant de la lame jusqu'à ce que j'en aie terminé avec lui. Il ne peut y avoir que l'un de nous deux en ville, non ? Or, ce sera moi.

Projet Elena 12 – phrases 127-131


 ―La suya es una civilización de adaptaciones notables. Alguna vez puse en boca de Bioy Casares la cita de una sentencia que no me disgusta del todo. «Los espejos y la cópula son abominables porque multiplican el número de los hombres». Cuando era chico y escuché por primera vez acerca del acto, quede espantado, horrorizado de pensar que mi madre y mi padre lo habían hecho. ¿No es sorprendente este descubrimiento?

Traduction temporaire :
― Votre civilisation s'est remarquablement adaptée. Un jour, j'ai attribué à Bioy Casarès une sentence qui n'est pas pour me déplaire. « Les miroirs et la copulation sont abominables, parce qu'ils multiplient le nombre des hommes ». Enfant, lorsque j'ai entendu pour la première fois parler de l'acte, j'ai été épouvanté, horrifié à l'idée que mon père et ma mère s'y étaient livrés. Cette découverte est surprenante, non ?

Projet Sabrina 3 – phrase 101

Aves de presa, sí, que abrían fieramente sus picos disputándose entre sí los despojos para aprovechar al máximo lo poco aprovechable, aves de presa, sí, que ahora hacían culminar la lista de sus proyectos con el más macabro de todos sus planes: convertirme en un arma de guerra y espionaje que, distrayendo al enemigo, ya sea potencial o declarado, permitiese eliminarlo mediante la creación de alucinaciones colectivas o individuales, como súbitos alzamientos, revoluciones espurias o, quizás simplemente, falsos paraísos, que en su despliegue de placer y tranquilidad actuasen como adormideras.

Traduction temporaire :
Des oiseaux de proie, oui, qui ouvraient férocement leurs becs, se disputant les dépouilles pour s'emparer autant que possible des maigres restes ; des oiseaux de proie, oui, qui mettaient maintenant un terme à la liste de leurs projets avec le plus macabre de tous les plans : me transformer en une arme de guerre et d'espionnage qui, en distrayant l'ennemi, potentiel ou déclaré, permettrait de l'éliminer via la création d'hallucinations collectives ou individuelles, tels des soulèvements soudains, des révolutions fictives ou tout simplement, peut-être, de faux paradis. Dans un déploiement de calme et de volupté, elles l'endormiraient comme des pavots.

Projet Hélène 5 – phrases 48-51

Sí, no había que soñar. Era la consigna, dijeran lo que dijeran los que se creían el cuento, los que no llegaban a ver que eso era sólo para algunos, para muy pocos. El verdadero “sueño americano” lo vivían otros, los que se movían en las alturas de ese paraíso, los que roncaban sobre ese país y el mundo, los que tenían la sartén por el mango y repartían la torta o, mejor dicho, los mendrugos de la torta, que la torta se la quedaban entera, o casi. Para los otros, para la gente como su gente, lo único que quedaba era la servidumbre, ese estado objetivo de esclavitud que no querían ver los que se aferraban a la esperanza.

Traduction temporaire :
Non, il ne fallait pas rêver. Telle était la consigne, quoi qu’en disent ceux qui croyaient aux contes de fée, ceux qui n’arrivaient pas à voir qu'il s'agissait de l'apanage de certains, très peu nombreux. Le vrai « rêve américain », c'était d’autres qui le vivaient, ceux qui évoluaient dans les hautes sphères de ce paradis, ceux qui ronflaient sur ce pays et sur le monde, ceux qui tenaient les rênes et répartissaient le gâteau, ou plutôt, les miettes du gâteau, car ils se le gardaient en entier ou presque. Pour les autres, les gens comme lui, il ne restait que la servitude, cet état objectif d’esclavage que ne voulaient pas voir ceux qui s’accrochaient à l’espoir.

vendredi 21 août 2015

Projet Sonita 19 – phrases 67-69

Rato después, mientras todos velaban el cuerpo del religioso en la misma iglesia, una tenue llovizna comenzó a formar un arroyuelo en la brecha, ahí, en medio de la sierra, en esa brecha formada con el andar de pies morenos descalzos.  El agua, que aunque poca, bajaba a gran velocidad. De repente se tiñó de color rojo, un rojo espeso, inconfundible, ese color rojo que trae implícita la tragedia; el rojo de la sangre.

Traduction temporaire :
Peu après, alors que tout le monde veillait le corps du prêtre dans l'église, une pluie ténue commença à former un mince ruisseau, juste là, au milieu de la montagne, dans la brèche qui s'était formée avec les allées et venues des pieds nus hâlés. Bien qu'en petite quantité, l'eau descendait rapidement. Subitement, elle se teignit de rouge, un rouge épais, très caractéristique, ce rouge qui porte implicitement en lui la tragédie ; le rouge du sang.

Projet Émeline 4 – phrases 17

Piadosa, Poesía
Tristeza fuera
De tiempo
Roto mosaico
Nuestro destino
Habitas mis calles
Pintada de colores
Y no te miro
Piadosa, Poesía
No puedo controlar
Mis pensamientos
Quisiera olvidarlos
Todos vagar por
La calle Lima libre
De versos genios
Vagabundos pinturas
Que no puedo dejar
De ver pensar
Un hombre nuevo.

Traduction temporaire :
Pieuse, Poésie,
Tristesse en dehors
du Temps
Mosaïque cassée
Notre destin
Tu habites mes rues
Parée de couleurs
Et je ne te regarde pas
Pieuse, Poésie
Je ne peux pas contrôler
Mes pensées
Je voudrais les oublier
Toutes à errer dans
La Calle Lima libre
De vers ingénieux
Vagabonds peintures
Que je ne peux cesser de voir penser

Un homme nouveau.

jeudi 20 août 2015

Projet Sabrina 3 – phrases 99-100

En este caso, sólo habría que cuidarse de no agotar la fuente de recursos, es decir, de no caer en una pornografía que pudiese saciar el ansia de futuros y más frecuentes consumos. Por mucho que yo supiera que mis auténticos productos y yo misma estamos al margen de cualquier intento de manipulación, la vileza de todos estos proyectos me llenó de dolor, me sentí rodeada de aves de presa preparándose para la caza y me alegré de estar encerrada en lo que ahora me parecía un refugio.

Traduction temporaire :
Dans ce cas, il suffirait de veiller à ne pas épuiser les ressources, c'est-à-dire à ne pas tomber dans une pornographie susceptible d'assouvir le désir de consommations futures et plus fréquentes. J'avais beau savoir que mes authentiques produits et moi-même étions à l'abri d'une quelconque tentative de manipulation, la bassesse de tous ces projets m'avait emplie de douleur ; je me sentis cernée par des oiseaux prédateurs se préparant pour la chasse et je me réjouis d'être enfermée dans ce qui me semblait alors un refuge.

mercredi 19 août 2015

Projet Chloé T 2 – phrases 61-62

Las acarreadoras se movían con agilidad entre las mesas, repartían, en un carrito de supermarket, hojas sueltas para las correcciones, medialunas untadas de membrillo de zanahoria, tazas de café, y lápices de colores.
-Acá está todo explicado- le extendieron un manual de solo tres páginas- tu mesa es aquella, por el momento vas a suprimir los gerundios, los tachas con color azul y colocas la nueva construcción verbal en amarillo.

Traduction temporaire :
Les livreuses se déplaçaient avec agilité entre les tables, répartissant sur un petit charriot de supermarché des feuilles volantes pour les corrections, des croissants recouverts de confiture de coing et de carotte, des tasses de café et des crayons de couleur.

— Tout est expliqué ici. On lui tendit un livret de seulement trois pages. Ta table est là. Pour le moment, tu vas supprimer les gérondifs, tu les barres en bleu et tu mets la nouvelle construction verbale en jaune.

Projet Elena 12 – phrases 124-126

Aquí en su planeta algunas arañas son capaces de reproducirse de manera asexuada y produciendo hijas como descendencia. Algo así nos pasa a nosotras. Sin embargo, parece que esta capacidad que poseemos es cada vez menos efectiva. 

Traduction temporaire :
Ici, sur votre planète, certaines araignées sont capables de se reproduire de manière asexuée et ont des filles pour descendance. Nous faisons en quelque sorte pareil. Cela dit, il semble que cette capacité soit de moins en moins effective. 

Projet Émilie 8 – phrase 211

Rondaban los surtidores secos con un desvarío humano en sus ojos, y bruscamente reemprendían su carrera en busca de otro depósito, agotado también, hasta que sentándose por último en torno del postrero, con el calcinado hocico en alto, la mirada vagorosa de desolación y de eternidad, quejándose al cielo, estoy seguro, pusiéronse a rugir.

Traduction temporaire :
Ils rôdaient près des sources taries, une expression de délire humain dans les yeux, puis reprenaient brusquement leur course en quête d’un autre point d’eau, lui aussi asséché. S’asseyant finalement autour du dernier, le museau roussi orienté vers le haut, le regard perdu de désolation et d’éternité, et se plaignant au ciel – j’en suis certain –, ils se mirent à rugir.

Projet Nathalie – phrases 63-71

Miró el cielo. Va a llover de nuevo, pensó Nicolás. Maldita lluvia. Un mes de estar corriéndole a la lluvia, levantando el puesto, toreando a la camioneta. Y estas putas fajas no se venden. Recogió la mercancía. Cargando el bulto, se dirigió a la bodega. Dejó las fajas en el lugar que le fue asignado y salió de allí pensando en no regresar. Tomó un microbús y se dirigió a la casa de doña Guillermina.

Traduction temporaire :
Il regarda le ciel. Il va de nouveau pleuvoir, pensa Nicolas. Maudite pluie ! Un mois passé à la fuir, à démonter le stand, à apprivoiser la camionnette. Et ces cassettes vidéos de merde qui ne se vendent pas ! Il ramassa la marchandise. Son carton dans les bras, il s'en alla vers le dépôt. Il posa les bandes à l'endroit qu'on lui avait attribué et quitta les lieux, pensant ne plus y retourner. Il monta à bord d'un petit bus et se dirigea vers la maison de doña Guillermina. 

Projet Élodie 10 – phrases 99-103


Creo que resoplé varias veces. Después me levanté, abrí la puerta del baño, la cerré y apagué la luz. Iba a entrar en la habitación, Micaela estaba allí, en mi propio lecho, abrazada a mi animal y desnuda bajo mi edredón. Quería hacerle entender que no tenía derecho a jugar así conmigo. Pero me quedé en el umbral como un voyeur golpeado por sus expectativas. Justo ahí, bajo el quicio de la puerta, a menos de un metro de mi cama, se me grabó una escena a martillazos que aún me llega de improviso:

Traduction temporaire :
Je crois que je soufflai plusieurs fois. Puis, je me levai, ouvris la porte de la salle de bain, la refermai et éteignis la lumière. J'allais regagner la chambre, Micaela était là, dans mon propre lit, nue sous mon édredon, serrant mon animal dans ses bras. Je voulais lui faire comprendre qu'elle n'avait pas le droit de jouer avec moi comme ça. Mais je restai sur le seuil tel un voyeur pétrifié par les émotions de l'attente. Juste là, dans l'encadrement, à moins d'un mètre d'elles, une scène qui me revient encore à l'improviste se grava à coups de marteau :

samedi 15 août 2015

Projet Hélène 5 – phrases 45-47

No debía soñar en todo caso y, menos, cojudeces. De hecho, a diferencia de los peruanos que había encontrado en todo ese tiempo, una de las primeras cosas que él se había impuesto al llegar a Estados Unidos era que no había que soñar con castillitos de Disneylandia y con princesitas pecosas adictas al helado. Había que tener los ojos abiertos, pues, muy abiertos, para que la presa no se escapara, de presentarse la presa, claro. Así eran las cosas.

Traduction temporaire :
Quoi qu'il en soit, il ne devait pas rêver, encore moins à des idioties. En effet, contrairement aux Péruviens qu’il avait rencontrés pendant tout ce temps, la première règle qu’il s’était imposé en arrivant aux États-Unis était de ne pas rêver aux châteaux de Disneyland, ni aux princesses avec des tâches de rousseur, accros à la glace. Il fallait garder l’œil ouvert, bien ouvert, pour que la proie ne s’échappe pas, si elle se présentait bien sûr. C’était comme ça.

Projet Morgane 13 – phrases 55-58

Era una aventura excitante. Como la máquina era lenta, la veíamos venir majestuosamente negra y esforzándose, lanzando el enorme chorro de humo gris por la boca de la chimenea, chirriando ruidosamente sobre la superficie de los rieles. Y en los días de lluvia, sí que daba lástima y era hasta ridículo el espectáculo del abordaje. Nos burlábamos del tren que haciendo grandes esfuerzos patinaba sobre los rieles, semejaba un anciano decrépito en demanda de nuestra ayuda.

Traduction temporaire :
; une aventure excitante. La machine étant lente, nous la voyions s'évertuer à arriver, majestueusement noire, laissant échapper par la cheminée un énorme nuage de fumée grise, grinçant bruyamment sur la surface des rails. Évidemment, les jours de pluie, le spectacle de l'abordage faisait peine à voir et en devenait presque ridicule. Nous nous moquions du train qui, au prix de gros efforts, patinait et ressemblait à un vieillard décrépit ayant besoin de notre aide.

vendredi 14 août 2015

Projet Élodie 10 – phrases 90-98

Micaela, ¿estás dormida?, susurré. Micaela, dije un poco más alto. ¡Micaela!, grité por fin. ¡Qué!, me respondió de mala gana. Se volvió hacia mí. ¡Qué!, repitió como si yo estuviera sorda o como si hubiera dicho ¡qué! varias veces. Me levanté y salí del dormitorio.  Me senté en la taza del retrete sin levantar la tapa. Estaba desnuda y el contacto de la cerámica fría me molestaba en los labios y en las nalgas.

Traduction temporaire :
Micaela, tu dors ? susurrai-je. Micaela, dis-je un peu plus fort. Micaela, finis-je par crier. Quoi ! me répondit-elle à contrecœur. Elle se tourna vers moi. Quoi ! répéta-t-elle comme si j'étais sourde ou comme si elle avait dit quoi ! plusieurs fois. Je me levai et sortis de la chambre. Je m'assis sur la cuvette des toilettes sans soulever le couvercle. J'étais nue et le contact de la céramique froide me gênait au niveau des lèvres et des fesses.

Projet Aurélie O 12 – phrases 11-18

Me acerco a la ventana y mis oídos descifran la interesante conversación. Necesita el tren que la lleve a otra ciudad. El marido de ella, ha muerto debido a un ataque que tuvo en uno de sus viajes de expedición. La señora empapa su pañuelo de mocos y lágrimas. Es gratificante ver el talento que tiene las mujeres para engañar a través del llanto. Es una de las mayores hipocresías, del mal llamado sexo débil. El vendedor saca un talonario y se lo ofrece. La señora extiende el brazo para recibir el boleto.

Traduction temporaire :
Je m’approche de la fenêtre et mes oreilles déchiffrent leur intéressante conversation. Elle a besoin du train qui pourra l’emmener dans une autre ville. Son mari est mort d’une attaque qu’il a eue lors d’une expédition. Elle trempe son mouchoir de morve et de larmes. Quelle satisfaction de voir le talent qu’ont les femmes pour tromper les gens grâce à leurs pleurs ! C’est l’une des plus grandes hypocrisies du mal nommé sexe faible. Le vendeur sort un ticket de son carnet et le lui offre. La femme avance le bras pour recevoir son ticket.

Projet Elena 12 – phrases 121-123

La lógica indica que también nacían machos, pero no hay registros escritos de qué sucedía con ellos. Nuestra arqueología marca una época remota donde la población disminuyó drásticamente y casi desaparecimos. Se supone que fue entonces cuando algo paso con nuestras mujeres.

Traduction temporaire :
En toute logique des mâles naissaient aussi, mais il n'y a pas de registres sur ce qu'il advenait d'eux. Notre archéologie indique que dans une époque lointaine la population a diminué drastiquement et nous étions presque anéanties. On suppose qu'à cette période, il est arrivé quelque chose à nos femmes.

Projet Morgane 13 – phrases 52-54

La esperanza es lo último que se pierde, decía mi madre. Y nosotros estábamos siempre el día previsto en la estación, esperando el arribo del tren. Un sábado de tantos, casi sin darme cuenta me integré al grupo de hijos de combatientes que a un kilómetro antes de la estación, en un recodo de la línea férrea cuando el tren aminoraba la marcha, abordábamos los vagones.

Traduction temporaire :
L'espoir est la dernière chose que l'on perd, affirmait ma mère. Et nous étions toujours à la gare le jour prévu, à attendre l'arrivée du train. Un samedi parmi tant d'autres, presque sans m'en rendre compte, je m'étais fondu dans le groupe de fils de combattants. À un kilomètre de la gare, dans un virage de la voie ferrée, alors que le train ralentissait sa marche, nous montions dans les wagons.

Projet Émilie 8 – phrase 210

Pelados como gatos sarnosos, reducida a escasos chicharrones la crin, secos los ijares, en una desproporción de cómicos a medio vestir con la fiera cabezota, el rabo agudo y crispado como el de una rata que huye, las garras pustulosas, chorreando sangre -todo aquello decía a las claras sus tres días de horror bajo el azote celeste, al azar de las inseguras cavernas que no habían conseguido ampararlos.

Traduction temporaire :
Pelés tels des chats galeux, la crinière réduite à quelques lambeaux grillés, les flancs décharnés contrastant avec la grosse tête féroce, qui les faisaient ressembler à des comédiens à demi vêtus, la queue effilée et crispée comme celle d’une souris en fuite, les griffes pustuleuses, ruisselant de sang – le tout témoignait très clairement de leurs trois jours d’horreur sous le fléau céleste, au hasard des dangereuses grottes qui n’avaient pu les protéger.

jeudi 13 août 2015

Projet Annelise 2 – phrases 223-236

Siento que me desvanezco, que la habitación se mueve de forma circular. Me acerco más a la mesa y veo la foto del papá de Didier.
Nunca lo conocí… ¿cómo se dieron cuenta?
Con los papeles que encontramos en la casa, las fotos guardadas. Es tan asqueroso. ¿Nunca sospechó?
No… ella me llamó Didier ayer.
¿Cuando se la tiraba?
Ajá
¡Dios Santo! ¡Qué familia más loca! Lamento que te hayan metido en esa locura, muchacho. Ya te puedes ir… esto era algo que debías saber.

¿Qué va a pasar ahora?

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Chloé 11 – phrases 60-62

A decir verdad fue un regalo caído del cielo, esa mujer me vuelve loco y al ser todavía joven, satisface mis deseos más básicos a la perfección. Siempre nos reunimos en uno de mis departamentos y me encanta cuando prepara algo rico de comer como un cebichito junto a una cervecita bien helada y cuando me muero de ganas de estar con ella, una sola de sus miradas me manda a otro mundo y nos perdemos en las sábanas de algodón egipcio que compré para que ella sienta que la cuido.
Si Panchito, distraigo muy bien a tu esposa.

Traduction temporaire :
À vrai dire, elle aura été un cadeau tombé du ciel. Cette femme me rend fou et vu qu'elle est encore jeune, elle satisfait à la perfection mes désirs les plus basiques. Nous nous retrouvons toujours dans l'un de mes appartements et j'adore quand elle prépare quelque chose de bon à manger comme un petit ceviche accompagné d'une bière bien fraîche, mais aussi lorsque je meurs d'envie d'être avec elle ; un seul de ses regards m'envoie dans un autre monde et nous nous perdons entre les draps en coton égyptien que j'ai achetés pour qu'elle sente que je la soigne.  Oui, Panchito, je change très bien les idées à ton épouse.

Projet Émeline 4 – phrases 15-16

Gritos desesperados teclas como armas mortales el rodillo negrísimo en mi cabeza
Esta tarde arrancaré por fin mis sentidos chupatintas los colocaré junto a los tuyos
En la oscuridad tu pequeña contristada mujer nos ayudará a llevar la carga de muerte
Asirá nuestros brazos y nos alejaremos cojeando muy despacio rumbo a ningún sitio.
Cinco besos más y girarán sus rostros sonrientes manchados de amor.
Ahora no hay tiempo para eso.

Traduction temporaire :

Cris désespérés touches comme des armes mortelles le rouleau intensément noir dans ma tête
Cet après-midi j'arracherai enfin mes sens de gratte-papier je les placerai auprès des tiens
Dans l'obscurité, ta petite femme attristée nous aidera à porter le fardeau de la mort
Elle nous saisira le bras et très doucement nous nous éloignerons en boitant en direction de nulle part.
Cinq baisers de plus et ils tourneront leurs visages souriants tachés d'amour.
Il n'y a désormais plus de temps pour cela.

Projet Nancy 4 – phrases 90-92

Sueño que me levanto a consultar un libro y que me río. Sueño que vengo a este consultorio y hablo con usted, y que sigue sin encontrar una cura efectiva para el Síndrome de la Mancha. Entonces me acerco y veo sobre su hombro las anotaciones de su cuaderno rojo, y usted me dice ¡no le dije que no leyera!, y yo le digo leer qué, doctor, si su cuaderno está lleno de garabatos y tiene un dibujo de un tipo flaco, de mirada desorbitada, acostado en un diván y en la nube de pensamiento dice “quiero leer, quiero leer, quiero leer, quiero leer...”.

Traduction temporaire :
Je rêve que je me lève pour consulter un livre et que je ris. Je rêve que je me rends à votre cabinet, que je parle avec vous et que vous ne trouvez toujours pas de traitement efficace contre le Syndrome de la Manche. Alors je m'approche de vous et j'aperçois, par-dessus votre épaule, les notes de votre cahier rouge, et vous me lancez : ne vous ai-je pas demandé de ne pas lire ! Je vous réponds : lire quoi, docteur, puisque votre cahier rouge ne contient que des gribouillages et le dessin d'un type maigre, les yeux exorbités, couché sur un divan, avec, dans le nuage de ses pensées, ces quelques mots : « je veux lire, je veux lire, je veux lire, je veux lire… »

Projet Hélène 5 – phrases 41-44


No había logrado averiguar nada sobre el verdugo, al que venía buscando tres años ya. Eso también estaba pendiente. Ese era su “sueño americano”, del que poco había logrado. Esa era  su circunstancia, su historia y sus límites. No le quedaba otra cosa sino juntar fuerzas, tensar músculos e ideas, y aguantar, aguantar, buscar su oportunidad, hallarla y sumar los dólares que fueran cayendo para, llegada la hora, hacer lo que tenía que hacer allí.

Traduction temporaire :
Il n’avait réussi à obtenir aucun renseignement sur le bourreau, qu’il cherchait depuis trois ans déjà. Cette affaire aussi restait en suspens. Tel était son « rêve américain » à lui, un rêve dont bien peu était devenu réalité. Voilà quelles étaient sa situation, son histoire, ses limites. Il n’avait guère d’autres issues que de rassembler ses forces, contracter ses muscles et ses idées, puis tenir bon, tenir, chercher une opportunité, la trouver et amasser les dollars qui voudraient bien tomber pour, le moment venu, faire ce qu’il devait faire.

mardi 11 août 2015

Projet Elena 12 – phrases 116-120

Y esto ocurre desde tiempos inmemoriales. No es mi área de estudio, pero la suposición más plausible, aunque bordea, también, el terreno de la mitología, parece ser la que indica que antes de separarnos, los machos dejaron una gran reserva de…no recuerdo el término… ¡gametos! Eso es. Gametos masculinos. Y nuestras primitivas… chamanes realizaban algún tipo de fertilización asistida.

Traduction temporaire :
Depuis la nuit des temps. Ce n'est pas mon champ d'investigation, mais l'hypothèse la plus plausible, bien qu'elle relève aussi de la mythologie, semble indiquer qu'avant notre séparation, les mâles avaient laissé une grande réserve de… je ne me rappelle plus le terme… gamètes ! Voilà. Des gamètes masculines. Et nos primitives… chamanes réalisaient une sorte de fertilisation assistée.

Projet Morgane 13 – phrases 46-51

!Ah! ¡Pobre esposo!, pensó. Y dio media vuelta, viendo alejarse al soldado de la muleta junto con sus familiares.
No sabíamos qué había sido de mi padre. A mi madre no le llegaban noticias. Pasaron tres años en los que la guerra civil se volvió un infierno interminable. Pero por supuesto no mató nuestra esperanza. 

Traduction temporaire :
Ah ! Pauvre époux, songea-t-elle. Et elle fit demi-tour, laissant le soldat à la béquille s'éloigner avec ses proches.  Nous ignorions ce qu'il était advenu de mon père. Ma mère ne recevait pas de nouvelles. Trois ans passèrent, la guerre devint un enfer interminable. Mais naturellement, elle ne détruisit pas l'espoir.

samedi 8 août 2015

Projet Elena 12 – phrases 109-115

¡Imagine a sus sacerdotes encontrando el Paraíso Terrenal! ¡Encontrar un lugar donde existen los míticos machos! Pero habrá un campo, en especial, en el que nuestras…dirigentes pondrán especial atención: la reproducción de las especies… Las especies superiores, digo. La actividad sexual. Nosotras nos reproduciremos por métodos asexuados. Por… partenogénesis.

Traduction temporaire :
Imaginez vos prêtres ayant trouvé le Paradis sur Terre ! L'endroit où les mâles mythiques existent ! Mais il y aura un domaine en particulier auquel nos… dirigeantes feront particulièrement attention : la reproduction des espèces… Des espèces supérieures, je veux dire. L'activité sexuelle. Nous nous reproduisons grâce à des méthodes asexuées. Par… parthénogenèse.

jeudi 6 août 2015

Projet Chloé T 2 – phrases 57-60

Solo aparecían señaladas dos compuertas en el suelo, eran tan estrechos los tablones que se necesitaba una para bajar y otra para subir. Los envíos, en sobres cerrados y grapados en volúmenes de veinte páginas, llegaban desde la planta alta por un conducto pegado a la pared. Después de la clasificación eran colocados en la cadena de montaje. Abajo solo se sentía el sonido de la polea que por contrapeso devolvía las obras ya corregidas hacia el tercer nivel, donde eran tasadas por el comité de calidad literaria y enviadas a la editorial.

Traduction temporaire :
Seules deux trappes au sol étaient indiquées. Les planches étaient si étroites qu'il fallait en emprunter une pour descendre et une autre pour monter. Les livraisons, des enveloppes fermées et agrafées en paquets de vingt pages, arrivaient de l'étage supérieur par un conduit contre le mur. Après avoir été classées, elles étaient placées sur la chaîne de montage. En bas, on percevait seulement le bruit de la poulie qui, par contre-poids, renvoyait les œuvres déjà corrigées vers le troisième étage, où elles étaient évaluées par le comité de qualité littéraire et envoyées à la maison d'édition.  

Projet Émeline 4 – phrases 9-14

Cierro los ojos y el viento es primero silencio, luego vaivén de sonidos inconstantes, conversaciones de viejas y de una pareja a destiempo que se deja caer sobre la hierba rala y tarda varios minutos y descripciones del cabello larguísimo, ondeado al viento de ella antes de prolongar lascivamente los besos, preludio del amor.
Piadosa, Poesía
Nadie nos mira. Llevo más de una tarde sentado lejos de mi banca
Intento desolar mi rostro contra el piso desigual grietas de viejos
Terremotos que me conducirán finalmente a otro lugar.

Traduction temporaire :

Je ferme les yeux et le vent est d'abord silence, puis va-et-vient de sons inconstants, de conversations de vieilles femmes et d'un couple décalé qui se laisse tomber sur l'herbe clairsemée et s'attarde quelques minutes, et des descriptions de ses très longs cheveux, ondulant au vent, avant de prolonger lascivement les baisers, prélude de l'amour.
Pieuse, Poésie
Personne ne nous regarde. Cela fait plus d'une près-midi que je suis assis loin de mon banc
J'essaie d'abîmer mon visage contre le sol accidenté fissures de vieux
Tremblements de terre qui me conduiront finalement ailleurs.

mercredi 5 août 2015

Projet Sonita 19 – phrases 64-66

Bastó con que uno de los hombres que estaban ahí gritará: ¡No lo dejen ir!, al tiempo que sacaba su propio machete, para que todos los demás comenzaran la persecución.
Parecía que ya no lo alcanzarían por la ventaja que les había tomado, pero una piedra hizo contacto con su cabeza, haciéndolo caer al instante.
Horacio comenzaba a incorporarse cuando de repente sintió como la afilada hoja de un machete se le incrustaba en la pierna, rajándola por la mitad, haciéndolo caer al suelo del que ya no se levantaría más.

Traduction temporaire :
L'un des hommes qui se trouvaient là n'eut qu'à crier : Ne le laissez pas s'en aller ! en prenant sa machette, pour que tous les autres se lancent à sa poursuite. On aurait pu croire qu'ils n'arriveraient pas à le rattraper à cause de l'avance qu'il avait prise, mais une pierre le toucha à la tête, le faisant tomber sur-le-champ. Horacio se relevait lorsqu'il sentit soudain la lame aiguisée d'une machette pénétrer dans sa jambe, l'entaillant à la moitié, l'envoyant à terre, d'où il ne se relèverait jamais.

Projet Hélène 5 – phrases 39-40

Por otro lado, ese viaje a Estados Unidos, al que lo incitaron, al comienzo, el miedo y el instinto de conservación, había acabado por tener otra justificación: el deseo, confuso y a la vez imperativo, de encontrarse con alguien, de verle la cara a otro prófugo, al militar que había matado a tanto campesino inocente en Ayacucho, al hombre que, al parecer, había matado a su amigo. El hijo de puta también se había “exilado” en tierras gringas, como él.

Traduction temporaire :
D’un autre côté, ce voyage aux États-Unis, qui fut motivé au début par la peur et l’instinct de conservation, avait fini par acquérir une autre justification : le désir, confus et impérieux à la fois, de rencontrer quelqu’un, de voir la tête d’un autre fugitif, du militaire qui avait tué tant de paysans innocents à Ayacucho, de l’homme qui avait, semble-t-il, assassiné son ami. Comme lui, le fils de pute s’était « exilé » en terres américaines.

Projet Aurélie O 12 – phrases 5-10

Me gusta al salir de la escuela, dar vueltas por la estación. En parte para estar solo; otras para escuchar el ruido de los trenes en movimiento, que contrastan con la calma del pueblo, recordándome en cierta forma mí tedio, mi pereza. De todas las pasiones humanas, la pereza es una de las más ardientes y malignas, porque se hace dueña de nuestros sentimientos e intereses. Sin embargo es fácil apegarse a ella. Nunca me tomo la molestia de extenderme y conducir mi mente todo lo lejos que pudiera llegar. En cambio al contemplar a la señora de las botas, siento que algo me está inquietando.

Traduction temporaire :
Quand je sors de l’école, j’aime aller me balader à la gare. D’une part pour être seul ; d’autre part pour écouter le bruit des trains en mouvement, qui contrastent avec le calme du village, me rappelant d’une certaine manière mon ennui, ma paresse. De toutes les passions humaines, elle est l’une des plus brûlantes et malignes car elle prend possession de nos sentiments et intérêts. Cependant, il est facile de s’attacher à elle. Je ne prends jamais la peine de m’étendre et de pousser mon esprit jusqu’à ses limites. À l'inverse, en contemplant la femme aux bottes, je sens que quelque chose m’inquiète.

Projet Émilie 8 – phrases 205-209

Pronto hubimos de sustituir esta esperanza por un espectáculo tan desolador como peligroso. Era un tropel de leones, las fieras sobrevivientes del desierto, que acudían a la ciudad como a un oasis, furiosos de sed, enloquecidos de cataclismo. La sed y no el hambre los enfurecía, pues pasaron junto a nosotros sin advertirnos. ¡Y en qué estado venían! Nada como ellos revelaba tan lúgubremente la catástrofe.

Traduction temporaire :
Bien vite, nous dûmes remplacer cet espoir par un spectacle aussi affligeant que dangereux : une horde de lions – les fauves du désert qui avaient survécu – se dirigeait vers la ville comme vers une oasis, rendus furieux par la soif et fous par le cataclysme. Ils passèrent près de nous sans percevoir notre présence ; c’était donc la soif, et non la faim, qui les enrageait. Ils étaient dans un état ! Rien ne révélait la catastrophe de façon aussi lugubre qu’eux.

samedi 1 août 2015

Projet Chloé T 2 – phrases 50-56

-Felicidades- le dijo el enfermero. Usted ha sido aprobado. Por el momento comenzará a trabajar en el comité de correctores del lenguaje. Aquí tiene los resultados. Baje al sótano y allí le indicarán qué hacer.
Hasta ese minuto pensaba que no se podía descender más. En el mapa el área soterrada era casi imperceptible. 

Traduction temporaire :

— Félicitations, lui dit l'infirmier. Vous avez été reçu. Pour le moment, vous commencerez à travailler au sein du comité des correcteurs de la langue. Voici vos résultats. Descendez au sous-sol et là-bas, on vous indiquera quoi faire.
Jusqu'à cet instant, il pensait qu'on ne pouvait pas descendre plus bas. Sur la carte, l'aire souterraine était presque imperceptible.

Projet Élodie 10 – phrases 83-89

Por primera vez, habría echado a mi gata de mi cama. Por primera vez, deseé darle un puñetazo a Micaela en el vientre, gilipollas, loca, qué haces en mi cama. Sentí que una oleada caliente me aplastaba el estómago, los pezones, una ola que taponaba mis oídos. Creo que abrí la boca para gemir. Tanta hambre y Micaela sin moverse. Me detuve. Escuché su respiración regular.

Traduction temporaire :
Pour la première fois, j'aurais volontiers expulsé ma chatte de mon lit. Pour la première fois, j'avais envie de donner à Micaela un coup de poing dans le ventre, espèce de conne, de folle, qu'est-ce que tu fais dans mon lit ? Je sentis qu'une vague chaude m'écrasait l'estomac, les seins, un flot qui me bouchait les oreilles. Je crois que j'ouvris la bouche pour gémir. Une telle faim et Micaela qui restait immobile. Je m'arrêtai. J'écoutai sa respiration régulière.