lundi 30 septembre 2013

Projet Sarah – phrase 2

Antes de salir volvió a repasar mentalmente los objetos que sus manos habían tocado y se convenció de que las había limpiado todos y cada uno de los posibles rastros.

Traduction temporaire :
Avant de sortir, il énuméra de nouveau mentalement les objets que ses mains avaient touchés et s'assura qu'il avait bien éliminé chacune des éventuelles traces de sa présence.  

Projet Justine / Céline – phrase 116

Todas las ramas en los bosques que rodean la casa se iluminan con un polvo de oro.

Traduction temporaire :
Dans les bois qui entourent la maison, toutes les branches brillent sous une poussière d'or. 

Projet Émeline – phrases 3-5

Se entregó a esa sensación. Le gustó. Era como bucear en el fondo de un río, como moverse en una quietud de burbujas y lodo.

Traduction temporaire :
Il s'abandonna à cette sensation ; cela lui plut. C'était comme explorer le fond d'une rivière, comme évoluer dans une quiétude de bulles et de boue.

Projet Maxime – phrases 50-52

—Me parece que se equivoca, doctor —le dijo—. Lo que pretende hoy no va a ser posible. No voy a permitir semejante atrocidad.

Traduction temporaire :
— Il me semble que vous faites erreur, docteur, lui dit-il. Ce qu'aujourd'hui vous avez l'intention de faire ne va pas être possible. Je ne vous laisserai pas commettre pareille atrocité.

Projet Marie-G – phrase 2

 El hijo, un pequeño de nueve años llamado Joaquín, tuvo alguna vez un perrito blanco de raza indefinida al que había bautizado como Antonio, nombre que generó cierta perplejidad por ser más adecuado – el argumento era esgrimido una y otra vez por la madre – a una persona que a una bolita de pelusa.

Traduction temporaire :
Âgé de neuf ans, le fils, Joaquín, avait eu un jour un petit chien blanc de race indéfinie. Il l'avait baptisé Antonio, nom qui avait suscité une certaine perplexité, étant plus approprié (l'argument avait été repris maintes fois par sa mère) pour une personne que pour une petite boule de poils.

Projet Maxime – phrases 48-49

Las palabras, sus propias palabras, le quemaban por dentro. Se apartó de la cómoda caoba y dio unos pasos hacia el científico.

Traduction temporaire :
Les mots, ses propres mots, le brûlaient de l'intérieur. Il s'écarta de la commode en acajou et fit quelques pas vers le scientifique.

Projet Nadia / Élise – phrase 101

Lo que siguió a la expulsión del cine, naturalmente, fue una corta e impaciente etapa de espera en la que todos nos concentramos en la suerte del pelirrojo.

Traduction temporaire :
 La suite naturelle de son expulsion du cinéma fut une période d'attente brève mais impatiente, où le sort du roux accaparait toute notre attention.

dimanche 29 septembre 2013

Projet Elena 6 – phrases 137-138

De pronto sentí que se me erizaba el pelo. Y es que ababa de comprender lo que me estaba pasando.

Traduction temporaire :
Tout à coup, je sentis mes poils se hérisser. Je venais de comprendre ce qui m’arrivait.  

Projet Justine / Céline – phrases 114-115

A su paso por el cielo, se abre una grieta entre las nubes cargadas y cenicientas. El sol baja hasta los robles, las hayas; toca el hielo que los recubre.

Traduction temporaire :
Sur son passage au milieu des nuages bas et gris, le ciel se fend. Le soleil descend jusqu'aux chênes, jusqu'aux hêtres ; il touche le givre qui les recouvre.

Projet Jennifer – phrase 120

Fue tal la borrachera que no pudo pararse de la silla sino hasta después de dormir un par de horas.

Traduction temporaire :
La cuite fut telle, qu'il ne put se relever de sa chaise qu'après quelques heures de sommeil.

samedi 28 septembre 2013

Projet Céline / Sonita – phrases 74-76

Sólo esos ojos que me persiguen, que me señalan, que me flagelan. Perdóneme, padre, usted que puede. O no me perdone, quizás ya no tiene importancia.

Traduction temporaire :
Rien que ces yeux-là, qui me persécutent, qui me désignent, qui me flagellent. Pardonnez-moi, mon père, vous qui en avez les moyens. Ou ne me pardonnez pas, peut-être que tout cela n'a plus d'importance.

Projet Céline / Sonita – phrases 71-73

Sólo es un soldado muerto, simple y felizmente muerto. Y yo aquí, padre, tengo miedo. Porque nadie me mira, porque nadie tropieza con mi cuerpo ni se topa con mi mirada.

Traduction temporaire :
Ce n’est qu’un soldat mort, simplement et heureusement mort. Et moi, ici, j’ai peur, mon père. Parce que personne ne me regarde, parce que personne ne trébuche sur mon corps ni ne croise mon regard.

Projet Delphine 4 – phrases 20-22

¿Dónde estaba Dios en ese momento?, ¿Por qué la rabia del Huascarán? ¿Qué mal tan grande habíamos cometido para recibir tamaña desgracia?

Traduction temporaire :
Où était donc Dieu à ce moment-là ? Pourquoi la colère du Huascarán ? Quel mal si grand avions-nous commis pour être frappés d'une telle infortune ?

Projet Nadia – phrase 63

Delia lo lleva de la mano hacia la verdadera vida, lo empuja a residenciarse en la tierra, lo saca tesoneramente de sí mismo, sin percibirse ella, sin percibirse él, anestesiados, encandilados, abismados por el abismo del amor radioso y fastuoso, inmensamente eterno, eterno como un relámpago, sin edad, si tiempo, fuera del tiempo, comunicativo y generoso y odioso como una antigua y joven fiebre, echando llamas y llamaradas, rastreando el suelo, en busca de un trozo de piel fría.

Traduction temporaire :
Delia l’entraîne par la main vers la vraie vie, elle le pousse à établir sa résidence sur la terre ; entêtée, elle le sort de lui-même, sans qu’elle, elle se perçoive , sans que lui, il se perçoive, anesthésiés, éblouis, abîmés dans l’abîme de l’amour radieux et fastueux, immensément éternel, éternel comme un éclair, sans âge, sans temps, hors du temps, communicatif et généreux, haineux comme une fièvre ancienne et jeune, projetant des flammes et des flambées, scrutant le sol, à la recherche d’un coin de peau fraîche.

Projet Émilie – phrase 87

El verdugo, al verlo agonizante, se acercó a su oreja, o a lo que había sido una oreja y le susurró, amparado en el brillar de las llamas y en la soledad sin testigos que él también escribía y que ahora, ahora mismo, le envidiaba su destino.

Traduction temporaire :
Le voyant à l’agonie, le bourreau s’est approché de son oreille, ou plutôt de ce qui avait été son oreille, et lui a murmuré, protégé par l’éclat des flammes et la solitude sans témoins, que lui aussi écrivait, et qu’à présent, à cet instant précis, il enviait son sort.  

Projet Justine / Céline – phrase 113

Halcones sobran, pero éste es diferente: corta con las alas extendidas los copos de nieve que se precipitan ya sin viento, indolentes.

Traduction temporaire :
Il y a plein de faucons, mais celui-ci est différent : avec ses ailes déployées, il coupe les flocons de neige qui se précipitent, indolents, désormais plus portés par le vent.

Projet Maxime – phrase 47

Ahora la tenía en la punta de la lengua mientras miraba la sonrisa de Garnier, sentado, con los pies sobre la mesa. 

Traduction temporaire :
Parce qu'il lui avait dit qu'il ne serait ps capable de le faire changer d'avis donc je pensais que c'était sous-entendu, non? Sinon: Il l'avait à présent sur le bout des lèvres alors qu'il regardait le sourire de Garnier, assit, les pieds sur la table.

Projet Justine / Céline – phrase 113

Y ahora un temblor.  Sobre los robles desnudos sobrevuela un halcón: lo contemplo como si jamás hubiese habido uno en los años que he gastado en estas soledades.

Traduction temporaire :
Et maintenant, un tremblement. Un faucon vole au-dessus des chênes nus : je le contemple comme s’il n’y en avait jamais eu au cours de ces années que j’ai passées sur ces terres de solitude.

Projet Céline / Sonita – phrase 70

El indio está sentado, y al muerto le lloran sus hijos sin que él lo sepa, pues no oye los ruidos, ni siente al viento correr, ni tampoco la asfixia de su féretro.

Traduction temporaire :
L’Indien est assis, et les enfants du mort le pleurent sans qu’il le sache, car il n’entend pas les bruits, pas plus qu'il ne sent le vent souffler ou l’atmosphère asphyxiante de son cercueil.

Projet Chloé 2 – titre + phrase 1

Ana Ojeda
(Argentine)

« Flip book »

Lava el guardapolvo en soledad y se pregunta si dilapida el agua.

Traduction temporaire :
Ana Ojeda
(Argentine)

« Flip book » 

Elle lave sa blouse, toute seule, et se demande si elle gaspille l'eau.

Projet Sarah – Titre + phrase 1

Homero Carvalho Oliva
(Bolivie)

« La noche de Alejandro »

¿Qué vuelo de relámpagos surgió en mi mente para que esta noche mi vida haya tenido tanto miedo de mí?
Émile Verhaeren

Después de degollar al hombre en su propia casa, Alejandro Llanos limpió, con un paño amarillo, metódica y escrupulosamente, sus huellas del lugar.

Traduction temporaire :

Homero Carvalho Oliva

« La nuit d'Alejandro »

Dites, quel vol d'éclairs vient d'effleurer ma tête Pour que, ce soir, ma vie ait eu si peur de moi ? Emile Verhaeren

Après avoir égorgé l'homme dans sa propre maison, Alejandro Llanos se munit d'un torchon jaune pour effacer méthodiquement et scrupuleusement les empreintes qu'il avait laissées sur le lieu du crime.

Projet Céline – phrase 93


Y él tuvo miedo entonces, miedo de decir nada más, de agregar nada más a su mentira, porque en realidad no podía haber sino mentido, si hubiera dicho la verdad, toda la verdad, habría podido ser peor todavía.

Traduction temporaire :
Et alors il eut peur, peur de prononcer un mot de plus, de prolonger, ne serait-ce qu’un peu, son mensonge, parce qu’en réalité, il n’avait pu que mentir ; s’il avait dit la vérité, toute la vérité, cela aurait pu être encore pire.

Projet Céline – phrase 92

Se quedó callado y la estuvo mirando, mientras sus hijos, los hijos de ella, se reían, se quedaban quietos, pensativos, aburridos, sonrientes, deseosos de irse, de ponerse de pie, de ir al toilette, en efecto, se pusieron en pie los tres y se fueron cogeandose de las barandas de los asientos y de si mismos hacia el toilette.

Traduction temporaire :
Il resta silencieux, à la regarder, tandis que ses enfants, ses enfants à elle, riaient, se tenaient tranquilles, pensifs, s’ennuyant, souriant, désirant partir, se lever, aller aux toilettes ; et, effectivement, tous trois se levèrent et, cramponnés aux accoudoirs des sièges et prenant appui les uns sur les autres, ils se dirigèrent vers les toilettes.

Projet Justine / Céline – phrases 110-112

La tormenta ha perdido intensidad. Oigo un estornudo y no sé si ha sido mío. El sudor; los poros.

Traduction temporaire :
L’orage a perdu de son intensité. J’entends un éternuement, sans savoir si c'est moi. La sueur ; les pores.

Projet Nadia / Élise – phrase 100

Y en un dos por tres Irina Marovich puso fin a su afición cinematográfica. (Pero a lo otro no, y de ahí la fecunda memoria de su paso por el mundo).

Traduction temporaire :
Et en deux temps trois mouvements, Irina Marovich mit fin à son penchant pour le cinéma. (Mais à l'autre, non. D’où le fécond souvenir de son passage sur terre).

Projet Manon / Élise – phrase 70

Las lápidas eran una especie de triángulo isósceles con el lado menor sobre el piso y, en lugar del vértice superior, un disco con inscripciones; tenían siglos, algunas incluso estaban rotas.

Traduction temporaire :
Les pierres tombales avaient la forme d'une espèce de triangle isocèle, le plus petit côté en bas, un disque avec des inscriptions au sommet ; gravées des siècles auparavant, certaines étaient même cassées.

Projet Céline / Sonita – phrase 69

¿Quién detendrá mi pánico en este cortejo fúnebre con su olor de flores de difunto por aquel soldado que murió hace tres días, o un mes, o un año, no sé bien?

Traduction temporaire :
Qui m’empêchera de céder à la panique dans ce cortège funèbre qui sent les fleurs d'enterrement pour ce soldat mort il y a trois jours, ou un mois, ou un an, je ne sais plus ?

Projet Nancy 3 – phrases 10-11

El día de la reunión nos encontrábamos en el Australian House, era mi primera vez allí. Poseía un techo enorme y cóncavo, colgaban unas arañas de vidrio desde lo alto, las columnas eran redondas y gigantes.

Traduction temporaire :
Cette fois-ci, nous nous trouvions à l'Australian House ; je n'y avais jamais mis les pieds. Des lustres en verre pendaient à un plafond énorme et concave ; il y avait aussi des colonnes, rondes et géantes.

Projet Morgane – Titre + phrase 1

Selenco Vega

(Pérou)

LAS ROPAS

El esposo la sorprende tendida en la cama, admirando un maniquí con el vestido de novia que hace tres años llevara en el altar ("una novia preciosa, vistiese como vistiese, una novia radiante").

Traduction temporaire :

Selenco Vega
(Pérou)

« Les vêtements »

Son époux la surprend allongée sur leur lit, admirant un mannequin vêtu de la robe de mariée qu’elle portait trois ans auparavant devant l’autel (« une jeune mariée ravissante, quoi qu’elle porte, une jeune mariée radieuse »).

Projet Marie-G – Titre + phrase 1

Luis H. Castañeda
(Pérou)

« Antonio »

La familia Benavides era una de las más antiguas y respetadas del balneario.

Traduction temporaire :

Luis H. Castañeda

(Pérou)

« Antonio »

La famille Benavides était une des plus anciennes et respectées de la ville thermale.

jeudi 26 septembre 2013

Projet Émeline – titre + phrases 1-2

JUAN CARLOS MÉNDEZ GUÉDEZ

LA NIEVE SOBRE MADRID

(Venezuela)  

a Nicolás Melini  

Hundió su rostro en la toalla gris que su esposa colocó junto al lavabo. Tardó varios segundos en descubrir que estaba llorando en silencio.

Traduction temporaire :

Juán Carlos Méndez Guédez
(Venezuela)
« La neige sur Madrid »

à Nicolás Melini

Il enfouit son visage dans la serviette grise que son épouse avait posée à côté du lavabo. Il lui fallut plusieurs secondes pour se rendre compte qu'il pleurait en silence.

Projet Joana – titre + phrases 1-2

Cecilia Podestá
(Pérou)

« Editora »


Editora me dijo y pasó a mi cuarto. Tuve que hacerle sitio entre mi ropa tirada y periódicos viejos.

Traduction temporaire :
Cecilia Podestá

(Pérou)

« Editrice »

Editrice me dit-elle, avant d'aller dans ma chambre. Je dus lui faire de la place parmi mes vêtements en vrac et de vieux journaux.

C'est la rentrée !

Marie ; Émeline ; Sara ; Joana ; Morgane
Aujourd'hui, c'était effectivement la rentrée de la cinquième promotion du Master 2 pro « Métiers de la traduction » – Université de Bordeaux 3.
Les premiers pas de nos nouveaux apprentis traducteurs / apprenties traductrices (pour celles qui…) sont encore un peu hésitants, mais on sent déjà de la détermination et, plus important encore, une réelle envie. Que demander de plus ?
Bienvenue à bord !

mercredi 25 septembre 2013

Projet Caroline 2 – phrases 54-55

II

Belcebú era el segundo en poder y en la jerarquía después de Lucifer. Su gran porte impresionaba; era alto, demacrado en exceso, con unos dedos largos y finos y un torso erguido que lo hacía parecer arrogante.

Traduction temporaire :

II

Belzébuth était, après Lucifer, le deuxième personnage influent de ces lieux, en terme de pouvoir et dans la hiérarchie. Sa fière allure impressionnait : il était grand, émacié à l'excès ; il avait des doigts longs et fins et un torse bombé qui lui donnait l'air arrogant.

mardi 24 septembre 2013

Projet Maxime – phrase 46

La noche anterior había deambulado por su casa, buscando esa primera frase con que abordarlo.

Traduction temporaire :
La nuit précédente, il avait erré chez lui, cherchant la première phrase avec laquelle il pourrait aborder le sujet.

Projet Elena 6 – phrases 134-136

En la plaza debía de haberse instalado, en el espacio de ese minuto en que yo había subido y bajado del edificio, una castañera: olía a castañas asadas, a boniatos y a fuego de leña. ¿Qué leña? No era pino, no era roble... era encina.

Traduction temporaire :
Dans l’intervalle, pendant que je montais dans l’immeuble et en redescendais aussitôt, un marchand de châtaignes avait dû s'installer sur la place, car ça sentait les châtaignes grillées, les patates douces et le bois brûlé. Quel bois ? Ce n’était pas du pin, ni du chêne rouvre… c’était du chêne vert.

Projet Elena 6 – phrases 132-133

La portería, antes inodora, apestaba ahora a un producto de limpieza pefumado al limón. Seguramente acababan de fregarla.

Traduction temporaire :
Jusque-là inodore, la loge exhalait maintenant le parfum au citron d’un produit de nettoyage. On venait certainement de la laver.

Projet Céline / Sonita – phrases 66-68

Lo miro desde aquí, lo huelo, lo siento. Está esperando levantar el vuelo, está esperándome. Y yo tengo miedo. ¿Quién me ayudará en medio de este funeral, padre?

Traduction temporaire :
Je le vois d'ici, je sens son odeur, je perçois sa présence. Il attend pour s'envoler, il m'attend. Et moi, j'ai peur. Mon père, qui m'aidera au milieu de cet enterrement ?

Projet Jennifer – phrase 119

***

Aguirre a sus cuarenta y cinco años se tiró la gran borrachera de su vida, después de haber almorzado gato al horno con ensalada mixta, en la casa de unos amigos.

Traduction temporaire :

***

Pour ses quarante-cinq ans, Aguirre a pris la plus grande cuite de toute sa vie ; cela après avoir mangé du chat au four accompagné d'une salade mixte chez des amis.

Projet Elena 6 – phrases 130-131

Al subir no había olido nada; entre el momento en que salí del ascensor y el momento en que volví a entrar en él habrían transcurrido unos cuarenta segundos. ¿Podía ser que alguien, en tan poco tiempo...?

Traduction temporaire :
En entrant dans l’ascenseur, je n’avais rien senti ; le temps d'en sortir et d'y remonter, une quarantaine de secondes s'était écoulée. Était-il possible qu'en si peu de temps… ?

Projet Elena 6 – phrases 128-129

El ascensor olía fuertemente a mandarina. Alguien había pelado una mandarina allí dentro, pero ¿cuándo? 

Traduction temporaire :
L’ascenseur sentait une forte odeur de mandarine. Quelqu’un avait épluché une mandarine à l’intérieur, mais quand ? 

Projet Caroline 2 – phrase 53

Un rayo centelleó a lo lejos entre las nubes negras, e iluminó por un instante el anciano y delgado rostro de Satanás, que en ese momento salía de la estancia seguido por Mammón.

Traduction temporaire :
Un éclair étincela au loin, parmi les nuages noirs, et illumina un instant le visage âgé et amaigri de Satan, qui sortait alors du séjour, suivi par Mammón.

Projet Émilie – phrases 85-86

Lo queman a él. Y lo colgaron de los pies antes de quemarlo, lo quemaron en esa posición apostólica –o apostolar– para vaciarlo de temas, argumentos, intrigas de novelas y textos capitulares, las llamas, al ingresar en él formaron una colosal llamarada, persistente y viva, como una antorcha, como quemando una magistral biblioteca asaz nutrida y llena de aventura y desventura humana.

Traduction temporaire :
On le brûle, lui. Et on l’a suspendu par les pieds avant de le brûler ; on l’a brûlé dans cette position apostolique – ou apostolaire – pour le vider de ses sujets, arguments, intrigues de romans et textes capitulaires ; en entrant en lui, les flammes ont formé une flambée colossale, persistante et vive, une torche, comme si on brûlait une bibliothèque magistrale très fournie, pleine d’aventures et de mésaventures humaines.

Projet Céline / Sonita – phrases 62-65

Perdóneme, padre, he pecado. O no me perdone. Quizás no vale la pena, porque no hay escapatoria. ¿Sirve de algo intentar huir? En la puerta de la iglesia él sigue sentado.

Traduction temporaire :
Pardonnez-moi, mon père, parce que j'ai péché. Ou ne me pardonnez pas. Peut-être cela n’en vaut-il pas la peine, puisqu’il n’y a pas d’échappatoire. Essayer de fuir sert-il à quelque chose ? Il est toujours assis devant la porte de l’église.

lundi 23 septembre 2013

Projet Jennifer – phrases 116-118

Cuando Gabriela salió de la oficina no pudo contener las lágrimas. Había sucedido un error de homonimia con su nombre. El avión había partido sin ella.

Traduction temporaire :
Quand Gabriela quitta le bureau, elle ne put contenir ses larmes. Ils l'avaient confondu avec une personne portant le même prénom qu'elle. Résultat : l'avion était partit sans elle.

Projet Manon / Élise – phrases 68-69

Estábamos cubiertas con manchas de un olor nauseabundo, ahora las amortajadas parecíamos nosotras. El bosque se hallaba a nuestra vista; al llegar a él vimos las tumbas mezcladas con los árboles.

Traduction temporaire :
Nous étions maculées de tâches et dégagions une odeur nauséabonde. Nous avions désormais l'air de cadavres dans leurs linceuls. Le bois était à portée de vue ; en l'atteignant, nous vîmes les tombes au milieu des arbres.

Projet Nadia / Élise – phrase 99

En tanto, parte de ese peligroso trance, precursor del sexo inseguro de tiempos más modernos, no había pasado desapercibido a la atenta mirada de don Giuseppe, un risueño viejito genovés que, linterna en mano y arrastrando los pies, la descubrió una, dos y tres veces, y a la cuarta, más en tono de súplica que de reproche, le dijo «Ufa, bambina mia, vaya a sofocarse a otro lugar».

Traduction temporaire :
Entre temps, une partie de cette transe dangereuse - annonciatrice de pratiques sexuelles risquées propres à des temps plus modernes - n'avait pas échappé au regard attentif de don Giuseppe, un vieux Génois souriant qui, sa lampe de poche à la main et traînant les pieds, l'avait surprise une, deux, trois fois. La quatrième, il lui avait lancé, plus sur un ton de supplication que de reproche : « Ah la la, ma petite, va donc haleter ailleurs ! »

Projet Jennifer – phrases 113-115

—Disculpe señorita —dijo el hombre—. Hemos cometido un error con sus papeles. Esperamos no haberle causado inconvenientes —empezó a darle una serie de explicaciones.

Traduction temporaire :
— Excusez-moi, Madame, dit l'homme. Nous avons commis une erreur. Nous espérons ne pas vous avoir causé de problèmes. Et il se mit à lui donner une série d'explications.

Projet Émilie – phrase 84

Cuando, observando sus imperecederos sueños de juventud y su realidad actual, de hombre maduro que peina canas y cava arrugas, que ya no lee libros, que tampoco los escribe, se decide finalmente a escribirlos, cuando ya no puede soportar en la soledad de su encierro su inmensa alegría de saberse escritor, de saber que tenía razón, certeza, temas, cuando se lo cuenta al vecino Pérez y al vecino Pinto, y los invita a beber primero un trago de vino para mostrarles la cantidad de hojas, de miles de hojas que tiene ya escritas y brotadas, lo toman preso, pero no le queman su libro.

Traduction temporaire :
Et quand, observant ses impérissables rêves de jeunesse et sa réalité actuelle, d’homme mûr qui coiffe des cheveux blancs et creuse des rides, ne lit plus de livres, n’en écrit pas non plus, il se décide enfin à en écrire, puis quand, dans la solitude de son enfermement, il ne peut plus supporter son immense joie de se savoir écrivain, de savoir qu’il avait raison, qu’il en était sûr, qu’il avait des sujets, et qu'il raconte ça à ses voisins, Pérez et Pinto, qu’il invite d’abord à boire un verre de vin pour leur montrer la quantité de pages, les milliers de pages qu’il a déjà écrites et produites, on le fait prisonnier, mais on ne brûle pas son livre.

Projet Manon / Élise – phrases 65-67

Una vez fuera del recinto lo rodeamos y bajamos por el lado contrario al que habíamos subido. Varias veces nos tropezamos en el descenso. La tierra se pegaba a nuestros trajes por causa de ese musgo.

Traduction temporaire :
Une fois sorties de la tour, nous la contournâmes et descendîmes par le côté opposé à celui par lequel nous étions montées. Nous trébuchions sans cesse. La terre collait à nos combinaisons à cause de la mousse.

Projet Céline / Sonita – phrase 61

Ahora sólo busco escaparme de aquel indio que no me dijo una palabra, que no violó a mi mujer ni asesinó a mis hermanos, pero que me persigue desde adentro, que murió de mi mano, ese a quien convertí en fantasma.

Traduction temporaire :
Maintenant, je ne cherche plus qu'à fuir cet Indien qui n'a pas dit un mot, qui n'a ni violé ma femme ni assassiné mes frères, et qui me poursuit pourtant à l'intérieur, qui a trouvé la mort par ma main, celui que j'ai transformé en fantôme. 

Projet Justine / Céline – phrase 108

La infancia a oscuras lo ayudó a levantarse en medio de la siesta, bajar las escaleras, deambular por los corredores y las habitaciones de la casa silenciosa, aburrido, hasta abrir la gaveta donde estaba el revólver que parecía un bonito juguete último modelo, de los que les trae San Nicolás a los niños buenos para que de una vez se enfrenten al rey Mecencio y le pregunten el porqué de sus atrocidades —o no le pregunten nada y, sin más rodeos, le den lo que se merece, a quemarropa.

Traduction temporaire :
Son enfance dans le noir l'a aidé à se lever au milieu de sa sieste, à descendre les escaliers, à déambuler dans les couloirs et dans les pièces de la maison silencieuse, pour tromper son ennui, jusqu'à ouvrir le tiroir où se trouvait le revolver qui ressemblait à un joli jouet dernier cri, comme ceux que saint Nicolas apporte aux enfants sages, pour qu'ils affrontent une fois pour toutes le roi Mézence et lui demandent la raison des atrocités qu'il a commises – ou qu'ils ne posent aucune question et, sans plus de détours, lui infligent le châtiment qu'il mérite, à bout portant.

Projet Nancy 3 – phrases 8-9

Nuestros carros tenían un tomate rojo como logotipo, y desde lejos parecía un corazón palpitando. Los lugares a los que íbamos eran hermosos. Trabajando con ellos llegué a conocer The Saatchy Gallery, British Museum, 2 temple Place, The Round House.

Traduction temporaire :
Sur nos voitures, il y avait une tomate rouge en guise de logo ; de loin, cela ressemblait à un cœur qui palpite. Les lieux où on nous envoyait étaient grandioses. En travaillant pour eux, j'ai été amené à connaître la Saatchy Gallery, le British Museum, le 2 temple Place et la Round House.

dimanche 22 septembre 2013

Projet Jennifer – phrase 109-112

Era el hombre que le había comprado el cuadro de los mimos. ¿Qué apellidaba? ¿Qué apellidaba? Aguirre, recordó.

Traduction temporaire :
C'était l'homme qui lui avait acheté le tableau des mimes. Comment s'appelait-il ? Comment s'appelait-il déjà ? Aguirre, se souvint-elle.

Projet Elena 6 – phrases 124-127

Di media vuelta, hecho una furia. Volví a meterme en el ascensor y pulsé el botón de la planta baja, maldiciendo. ¿Aquella mujer me perseguía o qué?... Pero un curioso descubrimiento me distrajo de mi irritación.

Traduction temporaire :
Je fis demi-tour, furieux. J'entrai de nouveau dans l’ascenseur et appuyai sur le bouton du rez-de-chaussée, en jurant. Cette femme me persécutait ou quoi ?… Or, une curieuse découverte radoucit mon irritation.

Projet Émilie – phrase 83

Ya no hay salas de lecturas en las bibliotecas, solo hornos crematorios en todos sus pisos, aulas y salas, no emanan calor humano las estanterías repletas de volúmenes transitorios, solo calor de cocinería, refectorio o rancho, calor mucho más amenazante y directa que irradia todavía de la gran hoguera alzada en el palacio de La Moneda el pasado 11, un aniversario más de la muerte de Salvador Allende.

Traduction temporaire :
Il n’y a plus de salles de lecture dans les bibliothèques, juste des fours crématoires, à tous les étages, dans tous les amphithéâtres et dans toutes les salles ; les étagères remplies de volumes transitoires ne dégagent pas de chaleur humaine, mais une chaleur de cuisine, de réfectoire ou de gamelle, chaleur bien plus menaçante et directe, qui continue d'irradier depuis le grand bûcher allumé au palais de La Moneda le 11 septembre dernier, nouvel anniversaire de la mort de Salvador Allende.

Projet Nadia / Élise – phrases 97-98

«Es evidente que la pasión derrota al miedo», dictaminó entonces Agustín Mendieta Solana. «Los hombres son víctimas de un deseo sexual primario, intenso, urgente».

Traduction temporaire :
« Il est évident que la passion l'emporte sur la peur », déclara alors Agustín Mendieta Solana. « Les hommes sont la proie d'un désir sexuel primaire, intense, urgent. »

Projet Céline / Sonita – phrases 59-60

Hace tres días, o un mes, o un año, no sé bien, dejé el servicio militar. Ya no puedo matar números, no puedo crear otras estadísticas.

Traduction temporaire :
Il y a trois jours, ou un mois, ou un an, je ne sais plus, j'ai quitté l'armée. Je ne peux plus tuer des numéros, je ne peux pas créer d'autres statistiques.

samedi 21 septembre 2013

Projet Justine / Céline – phrase 107

Quizá por ese montón de cosas tan difíciles de reducir a unas cuantas palabras Eddie sonríe y me apunta, sin tener idea de la inteligencia sombría que lo obliga a hacerlo.

Traduction temporaire :
Peut-être est-ce à cause de cette quantité de choses si difficiles à condenser en quelques mots qu’Eddie me sourit et me vise, sans avoir conscience de la sombre intelligence qui l’oblige à le faire.

Projet Céline – phrases 90-91


Él tuvo entonces la idea, y casi estuvo seguro de ella, de que la mujer le tenía un poco de lástima o de distancia o de desconfianza. Nadie en la vida se equivoca en tomar un tren para trasladarse de un país a otro, un tren no es un autobús, ni un tranvía, como los que él equivocaba siempre cuando los cogía en la Berna antigua para regresar hasta la estación.

Traduction temporaire :
L'idée le traversa – et il était presque sûr de sa véracité – que la femme ressentait à son égard un peu de pitié, de distance ou de méfiance. Dans la vie, personne ne se trompe de train pour aller d’un pays à l’autre ; un train n’est pas un autobus ni un tramway, comme celui qu’il prenait – qui n’était jamais le bon – quand il voulait regagner la gare depuis le centre historique de Berne.

Projet Delphine 4 – phrases 18-19

De ser un lugar floreciente pasó a escombros primero y de escombros a nada. En un instante el pueblo de Yungay había desaparecido de la faz de la tierra.

Traduction temporaire :
Jadis un lieu florissant, il fut réduit à un tas de décombres puis à néant. En un court instant, le village de Yungay avait été rayé de la surface de la terre.

Projet Chloé 3

ÍNFIMO

Sentado en mi sillón, junto a la lámpara, escribo un relato sobre un hombre que, atrapado en un minibar, escribe un cuento sobre un diminuto ser que, a la sombra de un bonsái, escribe pequeñas historias sobre un pirata que vive en un barco dentro de una botella, que a su vez escribe un microrrelato sobre un minúsculo, insignificante, imperceptible, liliputiense, microscópico hombre que, sentado en su sillón, junto a la lámpara, escribe este relato.

Traduction temporaire :
INFIME  Assis dans mon fauteuil, près de la lampe, j'écris une histoire sur un homme qui, coincé dans un minibar, écrit une nouvelle sur un être minuscule, qui, à l'ombre d'un bonsaï, écrit de petites histoires à propos d'un pirate vivant sur un bateau à l'intérieur d'une bouteille, qui, à son tour, écrit un microrécit sur un minuscule, insignifiant, imperceptible, lilliputien, homme microscopique qui, assis dans son fauteuil, près de la lampe, écrit cette histoire.

Projet Chloé 2 – phrases 12-14

Ella lo ignora, pero sueño con que todo vuelva a ser como antes. Hoy me ha pedido que recorte los setos del jardín. Al coger las tijeras de podar y comprobar lo afiladas que estaban, he sentido un cosquilleo por todo el cuerpo.

Traduction temporaire :
Elle l'ignore, mais je rêve que tout redevienne comme avant. Aujourd'hui, elle m'a demandé de tailler les haies dans le jardin. En prenant le sécateur pour vérifier que les lames étaient bien aiguisées, j'ai ressenti un chatouillement me parcourir de la tête aux pieds.

Projet Elena 6 – phrases 119-121

Di un brinco: de debajo de su codo plegado salía una cabeza de serpiente con ojos fieros y lengua bífida. Tardé un segundo en adivinar que estaba disecada: era su bolso. Y de él asomaba un látigo.

Traduction temporaire :
Je fis un bond : sous son coude plié, surgissait une tête de serpent avec des yeux féroces et sa langue bifide. Je mis une seconde à deviner qu’elle était empaillée et qu'il s'agissait de son sac. Une cravache en dépassait.

Projet Elena 6 – phrases 117-118

Una vez más la veía de espaldas. Esta vez llevaba el pelo rubio platino y  un conjunto de chaqueta y minifalda de cuero negro, con enormes hombreras, botas altísimas  -tacón aguja y caña hasta los muslos-, y...

Traduction temporaire :
De nouveau, je la voyais de dos. Cette fois-ci, elle avait les cheveux blonds platine et un tailleur avec veste et minijupe en cuir noir, d'énormes épaulettes, des bottes très hautes – des cuissardes à talon aiguille –, et…

Projet Nadia / Élise – phrase 96

Curiosamente, la lista de amantes, ardientes y dispuestos a jugarse la vida por una caricia, proliferó luego a velocidad supersónica.

Traduction temporaire :
Bizarrement, la liste de ses amants, ardents et prêts à risquer leur vie pour une caresse, s'allongea ensuite à une vitesse supersonique.

Projet Manon / Élise – phrases 63-64

Antes que terminara de hablar, Edurne salió corriendo, y nosotras detrás. Caímos varias veces por las escaleras gracias al maldito musgo que lo embadurnaba todo, incluso, ahora, nuestras ropas.

Traduction temporaire :
Avant même qu'il n'ait fini de parler, Edurne s'enfuit en courant, nous sur ses talons. Nous trébuchâmes à de nombreuses reprises dans les escaliers à cause de cette maudite mousse qui s'était répandue partout, y compris sur nos vêtements maintenant.

vendredi 20 septembre 2013

Projet Maxime – phrases 44-45

 Donde colgaba la pintura, se veía una cerradura electrónica. Aguinaga volvió a acomodarse sobre la mesa.

Traduction temporaire :
À l'endroit où avait été accrochée la peinture, on apercevait une serrure électronique. Aguinaga retourna s'installer à la table.

Projet Jennifer – phrases 106-108

Pasaron veinte largos minutos y por fin alguien apareció. No era el agente de seguridad sino un señor alto y de traje oscuro. Gabriela lo reconoció al instante.

Traduction temporaire :
Vingt longues minutes passèrent et quelqu'un apparut enfin. Ce n'était pas l'agent de sécurité, mais un très grand homme vêtu d'un costume sombre. Gabriela le reconnut tout de suite.

Projet Émilie – phrase 82

Es un heredero, un discípulo, un traidor, un tibio, un adocenado, un reformista, un hipócrita, un colaboracionista de una edad felizmente podrida y desaparecida.

Traduction temporaire :
C’est un héritier, un disciple, un traître, un tiède, un médiocre, un réformiste, un hypocrite, un collabo qui appartient à une époque heureusement pourrie et disparue.

Projet Élodie – phrases 16-18

Levanté glorioso el matamoscas para limpiarlo, pero no vi nada de ese cuerpo alado entre su tejido plástico. Enseguida planeó nuevamente sobre el caballete cuando destazaba las últimas costillas. ¡Déjame en paz!, le grité, pero mi súplica fue en vano.

Traduction temporaire :
Triomphant, je saisis la tapette à mouches pour la laver, mais je ne vis pas les restes du corps ailé entre les mailles en plastique. Juste après, elle vint de plus belle sur le plan de travail alors que je découpais les dernières côtelettes. Fiche-moi la paix ! lui criai-je. Toutefois, ma supplication demeura vaine.

Projet Elena – phrases 121-123

La puerta estaba abierta; oí su voz: la misma, pero con otras inflexiones, ahora conspirativas:
-Y al dueño, ¿no le importaría que tuviéramos un tigre? Con las uñas cortadas y fundas de goma en los dientes, por supuesto.

Traduction temporaire :
La porte était ouverte ; j’entendis sa voix : la même, mais avec des inflexions conspiratrices à présent :
— Et le propriétaire serait d'accord pour qu’on ait un tigre ? Les griffes coupées et les crocs dans des housses en caoutchouc, bien entendu. 

Projet Elena – phrases 117-120

Era un perfume, un perfume de algo. No me fijo en los olores, pero este era elocuente. Quiero decir que prometía ser reconocible pero no terminaba de serlo. Era dulce con un toque ácido: ¿Manzana Granny Smith? ¿Papaya con limón?... 

Traduction temporaire :
C’était un parfum, le parfum de quelque chose. Normalement, je ne fais pas trop attention aux odeurs, mais celle-ci était saisissante. Je veux dire par là une odeur qui semblait facilement reconnaissable, alors qu'elle ne l'était pas. Sucrée, avec une touche d’acidité : pomme Granny Smith ? Papaye avec du citron ?

Projet Elena 6 – phrase 116

Yo estaba llegando tarde; tras dejar el coche en el párking más próximo -suelo gris antracita, paredes gris zinc y el umbral pintado de rojo Valdepeñas-, crucé corriendo la plaza -fuentes gris acero con agua gris perla y estatuas de un blanco casi marfil, mejor dicho, color hueso-, entré al edificio, atravesé rápidamente el portal -baldosas blanco crudo a  motas pardas-, me metí en el ascensor -puerta color burdeos, moqueta y paredes color café-  y cuando la abrí en el rellano del último piso, percibí inmediatamente el olor.

Traduction temporaire :
J’étais en retard ; après avoir laissé ma voiture dans le parking le plus proche – sol gris anthracite, murs gris zinc et seuil peint couleur rouge Valdepeñas. Je traversai la place en courant – fontaines gris acier avec de l’eau gris perle et des statues d’un blanc presque ivoire, ou plus exactement, couleur os. J'entrai dans l’immeuble, franchis rapidement le hall – carreaux d’un blanc cru avec des taches brunes – et pénétrai dans l’ascenseur – porte bordeaux, moquette et murs couleur marron. Quand j’ouvris la porte donnant sur le palier du dernier étage, je perçus immédiatement l’odeur.

Projet Audrey 3 – phrases 38-39

Vergara anunció el éxito de la empresa y siete hombres a bordo de la Buena Esperanza empezaron a recoger el cabo en cuyo extremo daba tumbos el bote. El resto de la operación fue fácil y adelantándose a la tormenta, el náufrago, los dos marinos y la chalupa estaban a salvo en la carabela.

Traduction temporaire :
Lorsque Vergara eut annoncé que le sauvetage avait réussi, sept des matelots de la Bonne Espérance commencèrent à tirer sur le cordage au bout duquel le canot cahotait. Le reste de l'opération ne posa pas de problème. Ayant devancé la tempête, le naufragé, les deux marins et la chaloupe étaient en sûreté à bord de la caravelle.  

Projet Jennifer – phrases 101-105

Gabriela quedó muda. No entendía qué pasaba. Esta contrariedad, imprevista, le cortó el habla. No sabía qué decir ni qué hacer. Sólo estaba segura de que se trataba de un error.

Traduction temporaire :
Gabriela resta muette. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Cette contrariété imprévue lui avait coupé la parole. Elle ne savait pas quoi dire ou faire. En revanche elle était sûre d'une chose : il y avait erreur. 

jeudi 19 septembre 2013

Projet Manon / Élise – phrases 60-62

Las tres nos miramos con horror.
«No puede ser, dije incrédula.
— Sus tumbas están en el bosque que se encuentra hacia ekialde…1

Traduction temporaire :
Nous nous regardâmes toutes trois avec horreur. 
« C'est impossible, soufflai-je, incrédule.
— Vos tombes sont dans le bois qui se trouve vers l'ekialde(1)...

(1) : mot basque désignant l'Est.

Projet Manon / Nancy – phrases 53-58

Por ahora, apenas llevamos el torso, sino mal recuerdo un brazo y las nalgas; los genitales, pequeños pero prometedores, y la lengua, demasiada larga, la estamos reservando para las visitas. Debe admitir buen Director que, <> es un gran título. ¿Usted qué opina?
Saludos cordiales,
Ernesto Boccaloni

PD. Siempre quise ser Yago…

Traduction temporaire :
Pour l’instant, si j'ai bonne mémoire, nous avons à peine entamé le torse, un bras et les fesses ; les parties génitales, petites mais prometteuses, et la langue, trop longue, nous les réservons pour les invités. Vous admettrez, cher Directeur, qu'Inanition est un superbe titre. Qu’en pensez-vous ? 

Cordialement,

Ernesto Boccaloni

PS : J’ai toujours voulu être Iago…

Projet Chloé 2 – phrases 6-11

Mi mujer y mis hijos están encantados con el cambio. Es más, ella se ha vuelto a enamorar de mí. Bueno, mejor dicho, de mis manos. Tanto es así que ahora ya no quiere besos, solo caricias. Además me exige a todas horas que le haga masajes. Qué manos tienes, me dice.

Traduction temporaire :
Ma femme et mes enfants sont ravis du changement. Plus encore : elle est retombée amoureuse de moi. Enfin, de mes mains, pour être exact. Tant et si bien que maintenant, elle ne veut plus de baisers, seulement des caresses. Par ailleurs, elle exige des massages n'importe quand. Tes mains sont géniales ! me dit-elle.

Projet Émilie – phrase 81

Es un autor tradicional a la antigua, de guatero en el vientre cuando se acuesta y de tomo de Dickens bajo la almohada cuando está roncando.

Traduction temporaire :
C’est un auteur traditionnel, à l’ancienne, avec une bouillotte sur le ventre quand il se couche et un volume de Dickens sous son oreiller quand il ronfle.

Projet Delphine 4 – phrase 17

Cuando volví los ojos hacia Yungay vi con asombro que este había desaparecido con sus más de 25 mil habitantes; de pronto esos gritos cesaron de golpe, no oí nada durante muchas horas.

Traduction temporaire :
Lorsque je tournai les yeux vers Yungay, je découvris, avec étonnement, qu'il avait disparu, et avec lui ses plus de vingt-cinq mille habitants ; les cris cessèrent tout à coup, et je n'entendis plus rien pendant de longues heures.

Projet Maxime – phrase 43

Caminó hacia la pared y bajó el cuadro de Claude Monet, lo dejó en el suelo como si fuera una imitación.

Traduction temporaire :
Il se dirigea vers le mur et décrocha le tableau de Claude Monet. Il le posa à terre, comme si c'était une simple copie.  

Projet Maxime – phrase 42

Se restregó los ojos y, sólo después, los miró como si se tratase de sirvientes.

Traduction temporaire :
Il se frotta les yeux, et, c'est seulement après qu'il les regarda comme s'ils étaient des domestiques.  

Projet Céline / Sonita – phrases 57-58

Sólo sé que desde entonces aquel indio me persigue. Lo he vuelto a ver en las laderas, en el hospital, en el depósito donde fueron llevados los cadáveres de los soldados para que no se descompusieran, lo veo en el espejo, siempre en cuclillas, siempre como queriendo levantar el vuelo, con una mirada que es una pregunta, que lo mismo es una condenación o un perdón, lo veo con esa baba que le salía de la boca ante los primeros golpes, y con la sangre que se le reventó en los ojos por el balazo pero que no le apagó aquellos dos círculos de pescado que tenía junto a la nariz.

Traduction temporaire :
Tout ce que je sais, c'est que depuis lors, cet Indien me poursuit. Je l'ai revu sur les pentes des montagnes, à l'hôpital, à la morgue, où les corps des soldats ont été amenés pour éviter qu'ils ne se décomposent ; je le vois dans le miroir, toujours accroupi, toujours comme s'il voulait s'envoler, avec un regard qui est une question, une condamnation ou un pardon – à l'arrivée, c'est du pareil au même. Je le revois avec la bave qui lui coulait de la bouche après les premiers coups, et le sang qui a jailli dans ses yeux lorsqu'il a reçu le coup de feu, mais qui n'a pas effacé pour autant les deux cercles blancs qu'il avait près du nez.

Projet Émilie – phrase 80

– El hombre que no escribía libros y que sabe podría escribirlos, pero no se atreve a decirlo públicamenteprivadamente, menos a confesarlo públicamente porque desea, sueña, anhela, que si algún día se decide a escribirlas, como es seguro que los escribirá, no desea que se los quemen o que lo quemen a él, con ellos.

Traduction temporaire :
– L’homme qui n’écrivait pas de livres, mais qui sait qu’il pourrait en écrire, sans oser le dire en privé, et encore moins l’avouer en public, parce qu’il souhaite, rêve, désire que si un jour, il se décide à écrire – car il le fera, c’est certain –, on ne les lui brûle pas, et qu’on ne le brûle pas, lui non plus, par la même occasion.

Projet Céline / Sonita – phrases 54-56

Y yo gritaba, y me arrancaba los cabellos y no podía apagar esos ojos que estaban adentro de mí. Por eso lo maté, padre. Por eso lo maté. Hace tres días ya, o un mes, o un año, no sé bien.

Traduction temporaire :
Et je criais, je m'arrachais les cheveux, mais je ne pouvais pas effacer ces yeux à l'intérieur de moi. C'est pour ça que je l'ai tué, père. C'est pour ça que je l'ai tué. C'était il y a trois jours, ou un mois, ou un an, je ne sais plus.

Projet Nadia / Élise – phrase 95

El chico que estaba con ella, un muchacho pelirrojo, hijo de un marino que vivía en la calle García y García, cumplía tan solo un rol episódico.

Traduction temporaire :
Le garçon qui était avec elle, un roux, le fils d'un marin vivant Calle García y García, ne jouait qu'un rôle épisodique.

Projet Jennifer – phrases 98-100

Ahí mismo, vino un agente de seguridad y la condujo a una oficina. La hizo sentar en una silla.
—Espere, por favor.

Traduction temporaire :
Immédiatement, un agent de la sécurité arriva et la conduisit dans un bureau. Il la fit s'asseoir sur une chaise.
— Attendez, s'il vous plaît.

mardi 17 septembre 2013

Projet Manon / Élise – phrases 58-59

— ¿Esta usted loco?, nunca estuvimos aquí, ¿no vio caer nuestra nave?
— He visto caer el carro de fuego durante siglos, y también he visto morir durante siglos a Edurne… hija de Lur, a Izaskun… hija de Ilargi y a Ainitze…hija de Eguzki.

Traduction temporaire :
— Vous êtes fou ? Nous ne sommes jamais venues ici ! N'avez-vous donc pas vu notre navette s'écraser ?
— J'ai vu tomber le char de feu pendant des siècles, de même que j'ai vu mourir pendant des siècles Edurne… fille de Lur, Izaskun… fille d'Ilargi et Ainitze… fille d'Eguzki.

Projet Chloé 2 – phrases 3-5

Sin embargo, aquello no era lo más asombroso. Al poco tiempo descubrí que podía tocar el piano, a pesar de no haberlo hecho en mi vida. Luego me pasó lo mismo con los malabares y la papiroflexia. Incluso llegué a hacer algún truco de magia.

Traduction temporaire :
Néanmoins, ce n'était pas le plus surprenant : peu de temps après, j'ai découvert que je savais jouer du piano alors que je n'en avais jamais fait de ma vie. Il m'est ensuite arrivé la même chose avec les jongleries et l'origami. J'ai même réussi à réaliser une sorte de tour de magie.

Projet Émilie – phrase 79

Un autor ya no está nervioso y neurasténico por concluir el libro que ha imaginado, sino neurótico y odioso porque la imprenta no le entrega aun los tres mil libros que han de ser entregados al verdugo oficial –que es, además, ministro de educación pública–, para obtener el reconocimiento, el respeto por su vida y la tranquilidad que precisa para escribir sucesivos libros que, si el destino y la inspiración lo acompañan, con sus llamas iluminarán su nombre y su figura por largo tiempo.

Traduction temporaire :
Un auteur n’est plus nerveux et neurasthénique parce qu’il a hâte de terminer le livre qu’il a imaginé, non, il est névrosé et odieux parce que l’imprimerie tarde à lui livrer les trois mille exemplaires à remettre au bourreau officiel – qui est, du reste, ministre de l’enseignement public – pour obtenir la reconnaissance, le respect à l'égard de sa vie et la tranquillité dont il a besoin pour écrire une succession de livres qui, si la chance et l’inspiration sont avec lui, illumineront longtemps son nom et sa personne avec les flammes qu'ils produiront.

Projet Jennifer – phrases 96-97

Verificaron en las computadoras. A los dos minutos le informaron que no podría salir del país.

Traduction temporaire :
Ils vérifièrent sur leurs ordinateurs. Deux minutes plus tard, ils lui annoncèrent qu'elle ne pourrait pas quitter le pays. 

Projet Céline / Sonita – phrases 52-53

Entonces grité: “¡Ya cállate, ya cállate!”. Entonces me revolqué por aquel piso de tierra roja y mis compañeros pensaron que deliraba debido a la herida en el dedo.

Traduction temporaire :
Alors j’ai crié : « Tais-toi, tais-toi ! », avant de me rouler sur ce sol de terre rouge. Mes camarades ont pensé que je délirais à cause de ma blessure au doigt.

lundi 16 septembre 2013

Projet Justine – phrases 118-119

Los candidatos buscaban un trabajo sencillo y part time. Algo que les permitiera comprar sus apuntes universitarios. Uno de los chimpancés se lo dijo.

Traduction temporaire :
Les candidats cherchaient un part-time job, quelque chose de simple, leur permettant d'acheter leurs notes de cours de la fac. Un des chimpanzés le lui a dit.

Projet Céline – phrase 89

Se rió y limpió la cara de sus hijos, las manos de todos sus hijos, hubo un momento en que le paso a él, y él lo cogió, un pañolón grande y floreado, un lindo pañuelo italiano, setta pura, de los que él solía comprar en Paris o en Londres hasta en Roma, para llevarles a sus hermanas, a las hermanas de sus amigos, él lo cogió y aun ayudó a cogerle las manos a sus hijos para que ella se los fuera limpiando, sin apurarse y sin dejar de parecer alegre, aunque ya había apagado la risa.

Traduction temporaire :
Elle rit et elle nettoya le visage de ses enfants, les mains de chacun de ses enfants, et à un moment donné, elle lui tendit – et il le prit – un grand mouchoir à fleurs, un joli mouchoir italien, setta pura, comme ceux qu’il avait l’habitude d’acheter à Paris, à Londres ou à Rome, pour les offrir à ses sœurs, aux sœurs de ses amis ; il le prit et il l'aida même à tenir les mains de ses enfants pour qu’elles les nettoie, sans se hâter et sans cesser de sembler joyeuse, bien que son rire se soit déjà éteint.

Projet Céline – phrase 88

Ella se sonrió, se rió absolutamente alegre, aliviada, despejada, increíblemente sola y libre, como si no tuviera hijos, como si, hacía unos diez años, antes de casarse con el canalla de Ramiro, hubiera debido emprender ese viaje y encontrarse, sola en su vida, en su tren, en su juventud con ese desconocido que había cogido un tren equivocado, pero finalmente no tan equivocado porque la había encontrado a ella.

Traduction temporaire :
Elle sourit, elle rit, absolument joyeuse, soulagée, légère, incroyablement seule et libre, comme si elle n’avait pas d’enfants, comme si, dix ans plus tôt, avant de se marier avec cette canaille de Ramiro, elle avait dû entreprendre ce voyage et rencontrer, seule dans sa vie, dans son train, dans sa jeunesse, cet inconnu qui s’était trompé de train, mais qui ne s’était finalement pas tant trompé que cela puisqu’il l’avait rencontrée, elle.

Projet Elena 6 – phrase 115

La cita era a las seis de la tarde; la empleada me había rogado que fuera puntual, pues había citado a varias personas a la misma hora.

Traduction temporaire :
Le rendez-vous était fixé à six heures de l’après-midi ; l’employée m’avait prié d’être ponctuel, car elle avait prévu de retrouver plusieurs personnes au même moment.

Projet Elena 6 – phrase 114

Estaba yo, en fin, agotado, desequilibrado y de mal humor cuando, unas tres semanas después, quedé con una agencia inmobiliaria para visitar un piso, el más alto de un rascacielos de los años cuarenta, en pleno centro de Madrid, en la Plaza de España.

Traduction temporaire :
Bref, j’étais épuisé, perturbé et de mauvaise humeur, lorsque, trois semaines plus tard, je pris rendez-vous avec une agence immobilière pour visiter un appartement dans les plus haut gratte-ciel des années quarante, en plein centre de Madrid, sur la Plaza de España.

Projet Julie – phrases 101-103

En el territorio intermedio hacia la vigilia creo escuchar un rumor que parece venir del mar. Es imposible, no está tan cerca y la habitación quedó herméticamente cerrada. Con un leve sobresalto descubro que ya han llegado.

Traduction temporaire :
Sur le territoire intermédiaire menant au réveil, je crois entendre une rumeur provenant de la mer. Impossible, elle n'est pas si proche que ça et la chambre est hermétiquement close. C'est avec un léger sursaut que je découvre qu'elles sont arrivées.

Projet Justine / Céline – phrase 106

Un cañón en forma de ¡oh!, como una caricatura; un cañón en forma de cero, en forma de sueño, en forma de miedo, en forma de suerte, de mala suerte, en forma de muerte, mi muerte, la misma a la que los padres condenamos a los hijos cuando los traemos a este mundo del que van a tener que descabalgarse tarde o temprano, no importa que a la vida también estén atados mano con mano, boca con boca hasta llegar a viejos.

Traduction temporaire :
Un canon en forme de oh !, comme une caricature ; un canon en forme de zéro, en forme de rêve, en forme de peur, en forme de chance, de malchance, en forme de mort, ma mort, celle à laquelle nous, parents, nous condamnons nos enfants quand nous les faisons naître dans un monde qu’ils devront tôt ou tard quitter, peu importe s’ils sont également attachés à la vie, mains contre mains, bouches contre bouches, jusqu’à la vieillesse.

Projet Élodie – phrases 14-15

Tener cerca el matamoscas me daba la seguridad que obsequia el cuchillo bien esmerilado; en sigilo lo tomé y esperé a que circunnavegara de nuevo frente a mí. Cuando lo hizo, de un tajo fulminante la azoté contra las carnes.

Traduction temporaire :
Avoir le tue-mouches près de moi me donnait l'assurance qu'offre un couteau bien aiguisé. Discrètement, je l'attrapai et attendis qu'elle virevolte de nouveau devant moi. Là, d'un coup foudroyant, je l'écrasai contre la viande.

Projet Justine / Céline – phrase 105

Trato en vano de desviar mi atención hacia la nieve y las gotas de sudor me suben por los poros.

Traduction temporaire :
J'essaie en vain de détourner mon attention vers la neige, et les gouttes de sueur envahissent chaque pore de ma peau.

dimanche 15 septembre 2013

Projet Delphine 4 – phrase 16

En medio de tanto dolor nos quedaba elevar plegarias una y otra vez, pero el alud implacable continuaba con su destrucción, muchos abrigaban la esperanza de que esa gigantesca avalancha se desviara por otro lado pero bastó una porción para que esa masa destructora sepulte por completo a la población.

Traduction temporaire :
Au milieu de toute cette douleur, nous nous en remettions aux prières, encore et encore, mais l'implacable avalanche continuait à tout détruire. Beaucoup nourrissaient l'espoir qu'elle dévierait de sa trajectoire, et il s'en fallut d'ailleurs de peu pour que cette masse destructrice n'ensevelisse entièrement la population.

Projet Chloé 2 – titre + phrases 1-2

EL RECHAZO

Todo empezó cuando me trasplantaron las dos manos. En tan solo dos semanas ya era capaz de escribir y manipular objetos casi con normalidad.

Traduction temporaire :

LE REJET

Tout a commencé quand on m'a fait une greffe des deux mains. En seulement quinze jours, j'étais déjà capable d'écrire et de manipuler des objets presque normalement.

samedi 14 septembre 2013

Projet Justine – phrases 115-117

Fireman suele hacer un silencio que nadie sabe cómo interrumpir. Los candidatos se iban de la Unidad indignados. Nadie pensaba en protocolos. A nadie le interesaba pensar en eso.

Traduction temporaire :
Fireman a l'habitude de faire régner un silence que personne ne sait comment briser. Les candidats s'en allaient de l'Unité, indignés. Personne ne pensait aux protocoles. Ça n'intéressait personne d'y penser.

Projet Céline / Sonita – phrase 51

Le pegué hasta cansarme, y cuando sentí su mirada fría le descerrajé un balazo entre las cejas para callar ese delirio, pero los ojos de plato del muerto seguían mirándome.

Traduction temporaire :
Je l'ai frappé jusqu'à l'épuisement et, lorsque j'ai senti son regard froid sur moi, je lui ai tiré une balle en pleine tête afin de mettre un terme à ce délire. Mais les yeux sans expression du mort continuaient à me fixer.

Projet Céline – phrase 87

Sí, él conocía Roma, contestó, había estado en ella, exactamente en la piazza di términi, donde llegarían luego, cerca del aeropuerto de Fiumicino, pero ¿cómo explicarle?, no había cogido el tren debido, andaba bastante distraído, si usted quiere enloquecido por problemas del trabajo, problemas del trabajo y no de la vida, le dijo mirándola a los ojos, que no se había dado cuenta de que había pedido un boleto para el rápido de Roma en vez de pedirlo por el rápido de Parigi.

Traduction temporaire :
Oui, il connaissait Rome, répondit-il, il y était allé, précisément sur la Piazza di Termini, où ils arriveraient plus tard, près de l’aéroport de Fiumicino ; mais, comment vous expliquer ? Il n’avait pas pris le bon train, il était très distrait, préoccupé par des problèmes de travail, des problèmes de travail et non de la vie, si vous voulez, lui dit-il en la regardant dans les yeux, et il ne s’était pas rendu compte qu’il avait demandé un billet pour l’express de Rome au lieu d’un pour l’express de Paris.

Projet Justine – phrases 113-114

«Transportador escribió: NO HE LEIDO LO DEL REYMIMITO, PERO PARECE QUE OTRA VEZ NOS ESCRIBE ¨DESDE SUIZA¨. PREGUNTO porque ando medio desactualizado : ¿LE CAMBIARON EL NOMBRE A LA VILLA 31? OTRA PREGUNTA : ¿ESTE ES UN FORO GAY? No deberian permitirle la opinión a los putos faloperos y peronistas.»

Traduction temporaire :
Transporteur a écrit : JE N'AI PAS LU L'HISTOIRE DU ROI MIMITO, MAIS IL SEMBLE QU'UNE FOIS ENCORE, IL NOUS ÉCRIT "DEPUIS LA SUISSE". JE DEMANDE ÇA, parce que je n'ai suivi qu'à moitié : ON A CHANGÉ LE NOM DE LA VILLA 31 ? UNE AUTRE QUESTION : C'EST UN FORUM GAY ? On devrait interdire aux putes camées et péronistes de donner leur avis. »

Projet Elena 6 – phrase 113

Espoleada por las sensaciones ópticas, mi mente funcionaba a toda marcha en contra de mi voluntad, que no pedía otra cosa que volver a la paz anterior.

Traduction temporaire :
Éperonné par les sensations visuelles, mon cerveau fonctionnait à plein régime contre ma volonté, qui, elle, souhaitait vivement retrouver la paix intérieure.

Projet Elena 6 – phrase 112

El verde podía ser oliva, espinaca, loden, esmeralda, hierba, pera...  y cada uno de esos tonos tenía a su vez gradaciones: verde pera de agua, verde pera conferencia, verde pera comicio....

Traduction temporaire :
Le vert pouvait être olive, épinard, loden, émeraude, herbe, poire… et, à leur tour, chacun avait ses propres dégradés : vert poire d’eau, vert poire conférence, vert poire comice…

Projet Elena 6 – phrase 111


Iba por la calle y me asaltaban los colores: los distintos rojizos de las fachadas de ladrillo –los había rosados, anaranjados, castaños...-, el gris oscuro del asfalto, el gris azulado de los tejados de pizarra, el gris plata, con un toque de amarillo, de los troncos de los sauces, la gama de blancos, azules, rosas, lilas y morados de las hortensias...

Traduction temporaire :
Je marchais dans la rue et les couleurs m’assaillaient : la variété de rouges des façades en brique – il y en avait des roses, des oranges, des châtains… –, le gris foncé du bitume, le gris bleuté des toits en ardoise, le gris argent, avec une touche de jaune, du tronc des saules, la gamme des blancs, bleus, roses, lilas et mauves des hortensias…

Projet Elena 6 – phrases 109-110

                                                                      *

El problema no era Lisboa: el problema eran mis ojos. Porque cuando volví a Madrid comprobé que el extraño efecto óptico persistía.

Traduction temporaire :


Le problème n’était pas Lisbonne : le problème était mes yeux. Parce que, de retour à Madrid, je constatai que l’étrange effet d’optique persistait.

Projet Céline / Sonita – phrase 50

Sus ojos me taladraban, padre, era aquella visión un grito pesado porque no se oía, pero entraba por mis cuencas, estallaba en mi cerebro y desnudaba lo poco que me quedaba de emociones, arrojándome al miedo, arrojándome a una maldita condenación sin sentido.

Traduction temporaire :
Ses yeux me transperçaient, père. Ce regard-là était un cri lourd, parce qu'on ne l'entendait pas, mais il entrait dans mes orbites, éclatait dans mon cerveau et mettait à nu le peu d'émotions qui me restaient, me livrant à la peur, me livrant à une maudite condamnation sans logique.

Projet Émilie – phrase 78

Quemarle a un escritor un libro llega a ser tan increíble, ensoñador y deseable, que se abren registros al efecto en la biblioteca nacional y en la universidad de Chile, ser autor de libros que son, o serán, quemados es una ambición tan legítimamente esperada como un enorme y jugoso premio de consagración internacional y se recogen conversaciones y advertencias que permanecen: "es un autor tan único y magistral que todos sus libros han sido quemados" (de esta ambición, sueño y anhelo, nacen celos, odios, envidias, zancadillas, delaciones, suicidios, homicidios, toda la suelta condición humana, etc.).

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Elena 6 – phrases 107-108

Una monja lo estaba visitando al mismo tiempo que yo; recuerdo que me llamó la atención su elevada estatura, y que la oí pronunciar una frase. Con la misma voz que yo reconocería luego en Lisboa, pero en un tono muy distinto, humilde y meloso, estaba  diciendo: -Y aquí podríamos poner la capilla.

Traduction temporaire :
Une religieuse le visitait en même temps que moi ; je me rappelle que sa grande taille retint mon attention, et également, l’avoir entendue prononcer une phrase. Avec cette fameuse voix que je reconnaitrais plus tard, à Lisbonne, mais sur un ton différent, humble et mielleux :
— Et là, on pourrait installer la chapelle.

Projet Elena 6 – phrases 105-106

Hacía aproximadamente un mes, yo había visitado un piso en Soria: un quinto, con vistas a la meseta por un lado y por otro a la iglesia románica de San Juan de la Rabanera.

Traduction temporaire :
Environ un mois auparavant, j’avais visité un appartement à Soria : un cinquième étage, avec vue sur le plateau d’un côté, sur l’église romaine de San Juan de la Rabanera, de l'autre.

Projet Manon / Élise – phrases 56-57

Las tres nos miramos y por alguna extraña razón le respondimos una a la vez: Edurne, Izaskun, Ainitze.
« Por fin han vuelto, tal vez esta vez sea la definitiva, sus nombres son los que faltan en la pared.

Traduction temporaire :
Nous nous regardâmes toutes les trois et, étrangement, nous lui répondîmes une par une : Edurne, Izaskun, Ainitze. « Vous êtes enfin revenues. Et cette fois-ci sera peut-être la dernière. Il ne manque que vos noms sur ce mur.

Projet Elena 6 – phrases 101-104

Entonces, sin saber por qué, pensé en la loca de esa mañana y de pronto caí en la cuenta de dónde había oído yo esa voz. No puede ser, dije casi en voz alta.: ¡la monja!... ¿De veras?... Repasé mentalmente la escena.

Traduction temporaire :
Alors, sans savoir pourquoi, je pensai à la folle de ce matin-là et tout à coup, je compris où j’avais entendu cette voix. Impossible, dis-je presque à haute voix : la religieuse !… Vraiment ?… Je revis mentalement la scène.

Projet Chloé – phrases 7-9

Ni siquiera cantan en la ducha. Y lo peor es que esa tranquilidad está empezando a afectarnos en casa. Ahora, todos los días, sin hacer ruido, pegamos la oreja a la pared para escuchar el silencio de los vecinos.

Traduction temporaire :
Ils ne chantent même pas sous la douche. Et le pire, c'est que cette tranquillité nous affecte, nous, chez nous. Maintenant, tous les jours, nous collons notre oreille contre le mur, sans faire de bruit, pour écouter le silence des voisins.

Projet Audrey 3 – phrases 36-37

Mientras uno de ellos mantenía el bote apegado, el otro con un cuchillo cortaba las cuerdas con las que el desgraciado se había amarrado a la batayola. Luego lo alzó con la fuerza de un solo brazo y lo tiró adentro del bote.

Traduction temporaire :
Tandis que l'un d'eux maintenait le canot au plus près du radeau de fortune, un autre coupait avec un couteau les cordes que le malheureux avait utilisées pour s'attacher à la batayole. Ensuite, il le souleva à la force d'un bras et le hissa dans l'embarcation.

Projet Elena 6 – phrase 100

No pude dejar de notar que llevaba un traje gris pizarra, que mis ojos no eran simplemente grises sino de dos tonos de gris -más claro en el centro, más oscuro en los bordes- y que mi pelo gris tenía un reflejo plateado pero mate, como el peltre.

Traduction temporaire :
Je ne pus m’empêcher de constater que je portais un costume gris ardoise, que mes yeux n’étaient pas simplement gris, mais de deux tonalités de gris – plus clair au centre, plus foncé autour – et que mes cheveux présentaient un reflet argenté, mais mate, comme l’étain.

Projet Delphine 4 – phrase 15

Como si fuera poco la tierra seguía temblando, muchos recién en ese momento supimos el verdadero valor de la vida pero ya era tarde. Lloraban, imploraban, en el fondo el hecho de tratar de huir, solo era algo instintivo, el cuerpo actuaba como una máquina porque la voluntad ya estaba resignada.

Traduction temporaire :
Comme si cela ne suffisait pas, la terre tremblait toujours. À ce moment précis, beaucoup comprirent la valeur véritable de la vie, mais il était trop tard. Ils pleuraient, ils imploraient. Dans le fond, tenter de s'échapper était que purement instinctif, le corps se comportait comme une machine, car la volonté, elle, avait déjà abdiqué.

Projet Jennifer – phrases 94-95

Todos hicieron lo propio. Gabriela también. Cuando llegó su turno, entregó el pasaporte y los documentos necesarios.
—Espere un momento —le dijeron, amablemente.

Traduction temporaire :
Tous s'exécutèrent. Gabriela aussi. Quand arriva son tour, elle présenta son passeport et les documents nécessaires.
— Attendez un moment, lui demanda aimablement le personnel de la compagnie.

Projet Céline / Sonita – phrases 49

Sus ojos eran inexpresivos, pero terribles por la ausencia de rencor que había en ellos, terribles porque aunque lo pateara y aunque le pegara con mi arma no dejaban de mirarme, terribles porque callaban lo que hubieran querido gritarme.

Traduction temporaire :
Ses yeux étaient inexpressifs, mais terribles, à cause de l'absence de rancœur qu'il y avait dedans, terribles parce que bien que je lui aie donné des coups de pied et bien que je l'aie frappé avec mon arme, ils n'arrêtaient pas de me regarder, terribles parce qu'ils taisaient ce qu'ils auraient voulu me crier.

Projet Céline / Sonita – phrases 47-48

Era un viejo, indudablemente, pero no podría saberse si tenía cien o quinientos años. Sólo me miraba.

Traduction temporaire :
S'il était incontestablement vieux, impossible de savoir s'il avait cent ou cinq cents ans. Il me regardait, juste.  

vendredi 13 septembre 2013

Projet Elena 6 – phrases 98-99

Volví al hotel inquieto y de mal humor. Mientras esperaba que me dieran la llave, me pasó algo que no me ocurre nunca fuera de los cinco minutos que paso afeitándome cada mañana: me vi en un espejo, situado junto a la recepción.

Traduction temporaire :
Je rentrai à l’hôtel, inquiet et de mauvaise humeur. Tandis que j’attendais qu’on me donne ma clé, il m’arriva ce qui ne m’arrive jamais en dehors des cinq minutes que je passe à me raser chaque matin : je me vis dans un miroir situé près de la réception.

Projet Justine – phrase 112

Protocolos, repite Fireman. Por eso ningún médico permite filmar una ecografía de la semana veinte de embarazo antes de confirmar a solas que el feto esté vivo. Protocolo de control de angustia familiar.

Traduction temporaire :
Les protocoles, répète Fireman. C'est pour ça qu'aucun médecin n'autorise à filmer une échographie de la vingtième semaine de grossesse avant qu'il n'ait la confirmation que le fœtus est en vie. Protocole courant pour lutter contre l'angoisse.

Projet Delphine 4 – phrase 14

Ese domingo por la tarde muchos creímos que lo narrado por el apóstol San Juan se estaba dando en ese momento, sería imposible huir, no había otra oportunidad, esa ola gigantesca de más de cuarenta metros simplemente acabaría con nosotros.

Traduction temporaire :
Ce dimanche après-midi, nous fûmes nombreux à croire que ce qu'avait raconté l'apôtre saint Jean était en train de se dérouler. Il était impossible de fuir, il n'y avait pas d'échappatoire, cette vague gigantesque de plus de quarante mètres de haut nous anéantirait.

Projet Delphine 4 – phrase 14

Ese domingo por la tarde muchos creímos que lo narrado por el apóstol San Juan se estaba dando en ese momento, sería imposible huir, no había otra oportunidad, esa ola gigantesca de más de cuarenta metros simplemente acabaría con nosotros.

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Projet Émilie – phrases 76-77

Y en algún cuartel lejano, ministerio central u hospital rural, se escuchan tranquilas reiteradas órdenes:
—No le peguen en la cabeza, no le pongan corriente en las sienes, tampoco en las yemas o en las unas, necesitamos libros: muchos libros, cada vez más, este invierno llegará más temprano y según el diario El Mercurio, será el más inclemente y frío desde que asesinaron a Allende.

Traduction temporaire :
Et dans une caserne lointaine, un ministère central ou un hôpital rural, on entend des ordres tranquilles réitérés : — Ne le frappez pas à la tête, ne lui envoyez pas de décharges sur les tempes, ni au bout des doigts ou sur les ongles, il nous faut des livres, beaucoup de livres, toujours plus, cette année, l'hiver sera non seulement précoce, mais aussi, d’après le journal El Mercurio, le plus rude et le plus froid depuis l'assassinat d’Allende.

Projet Émilie – phrase 75

Cuando aprieta llega la noche y aprieta el frío del otoño, la juventud de los barrios se reúne alrededor de la chimenea o del fogón para mirar danzar las llamas y con ellas los funestos personajes, Cecilia Valdés, Amalia, María, Martín Rivas, doña Bárbara, sus charlas, risas, susurros, sollozos, suspiros, intrigas, silencios, etc.

Traduction temporaire :
Quand la nuit et le froid automnal deviennent oppressants, la jeunesse des quartiers se retrouve autour de la cheminée ou du poêle pour regarder danser les flammes, et avec elles, de funestes personnages : Cecilia Valdés, Amalia, María, Martín Rivas, doña Bárbara, leurs conversations, leurs rires, leurs chuchotements, leurs sanglots, leurs soupirs, leurs intrigues, leurs silences, etc.