samedi 29 novembre 2014

Projet Margaux 12 – titre + phrase 1

Stephannie Verú (Colombie)

Carta de un amante nocturno

Los vasos de ginebra se aglomeran en la mesa y mientras naufrago en mundos paralelos de vacíos y mentiras, su recuerdo permanece.

Traduction temporaire :

Stephannie Verú (Colombie)

« Lettre d'un amant nocturne »


Les verres de Gin s'accumulent sur la table et, alors que je naufrage dans des mondes parallèles faits de vides et de mensonges, votre souvenir demeure.

Projet Agathe 4 – phrases 7-8

La tercera vez que entraron nos habíamos mudado pero nos encontraron igual. Estábamos solos, mi mamá ya se había ido y mi papá tardaba en llegar; ellos entraron sin esfuerzo y con sus dos bolsas robaron cada uno de los artefactos del hogar y los muebles poniendo otros falsos en su lugar, sin mirarnos ,siguieron robando, un florero, expresiones de fotos familiares y hasta pósters de la habitación de mi hermana que abría la boca como si estuviera por decir algo y se balanceaba de atrás para adelante como presagiando una caída.

Traduction temporaire :
La troisième fois qu'ils entrèrent, nous avions eu beau déménagé, ils nous retrouvèrent ici quand même. Nous étions seuls, maman était déjà partie et papa tardait à arriver. Ils pénétrèrent à l'intérieur sans difficulté. Avec leurs deux sacs, ils volèrent tous nos appareils et nos meubles, les remplaçant par des faux. Sans nous regarder, ils continuèrent à voler : un vase, des photos de famille et même des posters de la chambre de ma sœur, qui ouvrait la bouche comme si elle s'apprêtait à dire quelque chose et se balançait d'arrière en avant, laissant présager une chute.

Projet Hélène 3 – phrases 233-239


Era un bosque que desesperado se arrastraba desde la nada hacia el interior del colegio. La pizarra sucia le insinuó que escribiera sobre ella alguna palabra pero Aliaksei sintió miedo. En esa ciudad, no se escuchaba nada. El silencio lo rodeaba sin dar rastros. Se metía por la ventana como un animal ciego, estrellándose contra todo lo que encontraba: muebles, muros, sillas, mapas, hasta que alcanzó el cuerpo de Aliaksei. Entonces, se metió por su piel y retumbó contra su corazón. Fue lo único que pudo escuchar en ese cuarto.

Traduction temporaire :
C’était un bois désespéré qui rampait depuis le néant vers l’intérieur de l’école. Le tableau sale était comme une invitation à y écrire un mot, mais Aliaksei prit peur. Dans cette ville, on n’entendait rien. Le silence l’entourait sans laisser de trace. Il s’introduisait par la fenêtre, tel un animal aveugle, percutant tout ce qui se dressait sur son passage : meubles, murs, chaises, plans, jusqu’à ce qu’il heurte le corps d’Aliaksei. Il pénétra alors sa peau et résonna tout contre son cœur – le seul bruit qu’il parvint à entendre dans cette chambre.

Projet Hélène 2 – phrases 160-162

Cada vez que preguntaba por qué se quedaban a solas en la lancha mientras su padre nadaba en dirección a la isla, el hombre que le acompañaba respondía que lo comprendería cuando fuera mayor. Pero cuando se hizo mayor ya no le importó saberlo, y no preguntó más. De niño le alegraba descubrir que su padre sacaba la cabeza como una explosión de espuma, un año nuevo junto a la embarcación, y él reía porque la pesca esa tarde había sido buena y todo volvía a la normalidad cuando Capitán Nemo levantaba el ancla y regresaban a la playa.

Traduction temporaire :
Chaque fois qu’il demandait pourquoi ils restaient seuls dans la barque pendant que son père nageait en direction de l’île, l’homme qui l’accompagnait répondait qu’il comprendrait quand il serait grand. Sauf qu'une fois en âge de le savoir, cela lui était devenu totalement égal, et il ne posa plus la question. Enfant, il était heureux de voir que son père sortait la tête de l’eau dans une explosion d’écume – un jour de Nouvel An, ç’avait été juste à côté de l’embarcation ; Guilherme riait parce que cet après-midi-là, la pêche avait été bonne –, puis tout revenait à la normale quand Capitaine Némo levait l’ancre et qu’ils regagnaient la plage.

Projet Sonita 17 – phrases 13-15

Sanguijuela, piensa —como que la sola vista de Remigio lo fastidia; sus aires patanescos le recuerdan a un profesor odiado de la Facultad de Contaduría. Nervioso, se para ante el elevador, pulsa el botón y al salir en el cuarto piso titubea: ¿acaso ayer remozaron la entrada? Toma hacia la derecha y empuja la flamante puerta de vidrio.

Traduction temporaire :
Sangsue, se dit-il en son for intérieur - comme si le simple fait de voir Remigio le mettait en colère ; ses airs de plouc lui rappellent un prof qu'il détestait à la Faculté de Comptabilité. Nerveux, il s'arrête devant l'ascenseur, appuie sur le bouton et, en descendant au quatrième étage, il titube : est-ce par hasard ils ont rafraîchi l'entrée, hier ? Il prend à droite et pousse la porte en verre flambant neuve.

Projet Justine / Joana – phrases 283-292

Sí, quería ser un escritor. Ya no podía negarlo. Algunos hasta llegaron a decir que era brillante. Era un excelente alumno. También pensé en esas becas que prácticamente se sortean entre los alumnos brillantes, pero tuve que salir. Ese circo no era para mí. Cecilia detestaba a los poetas. No había  seres que pudieran desagradarle más. Se batía sobre el suelo a carcajadas cuando venía con alguna historia sobre poetas. Pero creo que se debía a que le interesaba más la poesía que la narrativa. Sin embargo, era un género negado como ella misma decía.

Traduction temporaire :

Oui, je voulais devenir écrivain. Je ne pouvais plus le nier. Certains avaient même affirmé que j'étais brillant. J'étais un excellent élève. J'avais également pensé à ses bourses distribuées aux meilleurs élèves, mais il avait fallu que je parte. Ce cirque n'était pas pour moi. Cecilia détestait les poètes. Elle les avait en horreur. Quand j'arrivais avec une histoire où il y en avait un, elle se roulait par terre, riant à gorge déployée. Mais je crois qu'en fait, elle s'intéressait davantage à la poésie qu'aux romans. Un genre toutefois contesté, comme elle le reconnaissait elle-même.

Projet Justine / Coralie – phrases 70-78

Tiene su ventajas, a mí tampoco me gusta, pero como todos me llaman Exe. Tiene swing.
Sabes que me gusta Janice, con jota, pero se pronuncia con ye.
En el mundo hay muchas Janice con jota que se pronuncian con ye.
Pero es el nombre que me gusta.
¿Ya podemos poner la bomba, Janice?
Sí,  hagámoslo.
Caminan, se ajustan la ropa, van despacio, se ríen, se besan, tropiezan, sacan una botella, de la mochila, beben, se besan. Llegan a un parque, se sientan.

Traduction temporaire :

— Ç'a ses avantages. Moi non plus, ça ne me plaît pas, mais tout le monde m'appelle Exe et franchement, ça claque !
— Tu sais que j'aime Janice, avec un J, mais ça se prononce Y.
— Dans le monde, il y a beaucoup de Janice avec un J qui se prononcent Y.
— Mais c'est le prénom qui me plaît.
— On peut poser la bombe, Janice ?
— Oui, allons-y.
Ils marchent, arrangent leurs vêtements, avancent lentement, rient, s'embrassent, trébuchent, sortent une bouteille de leur sac à dos, boivent, s'embrassent. Ils arrivent dans un parc, s'assoient.

Projet Justine 3 – phrases 100-105


Me pidió que no la volviera a buscar. Y me dijo que dentro de ella no quedaba nada para mí. Insistir me pareció inútil. Intenté irme del lugar pero mi cuerpo no me respondía. Quería oler su perfume a jazmín, verla vestida de jeans y camisas a cuadros, abrazarla, salir con ella a gritar en los puentes de la Vía Expresa que nos amábamos, como antes, volver a emborracharnos en la cantina más truculenta de Lince, bajarle nuevamente la llanta del auto a uno de los directivos del canal que le caía pésimo. Quería ser su compinche otra vez. Pero ella no lo quería.

Traduction temporaire :
Elle m’avait demandé de ne pas chercher à la recontacter, ajoutant qu’à l'intérieur d'elle-même, il n’y avait plus de place pour moi. Insister n’aurait servi à rien. J’avais tenté de quitter les lieux, mais mon corps ne m’obéissait pas. Je voulais sentir son parfum au jasmin, la voir dans ses jeans et ses chemises à carreaux, l’enlacer, sortir avec elle pour crier sur les passerelles de la Voie Express qu’on s’aimait, comme avant, nous enivrer de nouveau dans la cantina la plus pittoresque de Lince, re-démonter la jante de la voiture d'un des directeurs de la chaîne avec lequel elle ne s'entendait pas du tout. Je voulais redevenir son copain. Mais elle s’y opposait.

vendredi 28 novembre 2014

Projet Justine 3 – phrases 93-99

Volví a ver a Camila dos meses después, nos citamos por la tarde en el Solari. Fue dura conmigo.
Ahora te será difícil olvidar una fecha.
¿Cuál? —pregunté.
El día en que murió tu hijo.
Luego de decir eso se puso a llorar. Me odiaba, lo sentí claramente.

Traduction temporaire :

— J’avais revu Camila deux mois plus tard. Nous nous étions donné rendez-vous l’après-midi, au Solari. Elle avait été dure avec moi.
— Dorénavant, il y a une date que tu auras du mal à oublier.
— Laquelle ?
— Le jour où ton fils est mort.
À ces mots, elle avait fondu en larmes. Elle me détestait, je l’avais bien senti.

Projet Aurélie 0 2 – phrases 3-6


Firmes y con dedos frágiles, en ningún momento tus manos intententaron empujar puertas de salida, "Éxit" o de Emergencia.
No sabías; es cierto; que todas ellas estaban cerradas con cadena y candado.
No hubo momento del día, ni de mañana ni de noche, en el que prestáramos atención a los gemidos de las sirenas de policía, bomberos u otros benefactores de la realidad. Ni de madrugada ni en pleno amanecer fueron escuchadas por nuestros desatentos oídos.


Traduction temporaire :
Fermes, mais avec des doigts fragiles, tes mains n’essayèrent à aucun moment de pousser les portes de sortie, « Exit » ou de Secours. Tu ne savais pas, c’est exact, qu’elles étaient toutes fermées avec une chaîne et d’un cadenas. Il n’y eut pas un moment de la journée, ni le matin ni l’après-midi, où nous fîmes attention aux gémissements des sirènes de police, pompiers ou autres bienfaiteurs de la réalité. Ni à l’aube, ni à l’aurore, elles ne furent entendues par nos oreilles distraites.

Projet Caroline 2 – phrases 139-146


Ya he pensado en ello. Una destrucción masiva a partir de la tercera parte de la población de la Tierra sólo aceleraría nuestra caída. Y en cuanto a los que sobrevivan, ¿de verdad crees que volverán sus ojos hacia nosotros? Tendríamos que cambiar también sus mentes, algo que no está en nuestras manos. Además, perderíamos vigor... y tiempo, en despojarlos de sus pertenencias. Sería algo inútil. ¿Qué importan ahora esos simples humanos? Podríamos aprovechar mejor ese tiempo en otras cosas que supongan menos esfuerzo; ya no estamos para grandes proezas. No nos quedan muchas alternativas, por no decir ninguna —replicó Lucifer, aunque sin demasiada convicción para Belcebú y los presentes.

Traduction temporaire :

— J'y ai déjà pensé. Une destruction massive du tiers de la population terrienne ne ferait qu'accélérer notre chute. Et quant à ceux qui survivraient, crois-tu vraiment qu'ils se tourneraient vers nous ? Il nous faudrait aussi modifier leurs pensées, ce qui n'est pas en notre pouvoir. De plus, nous perdrions de l'énergie… et du temps à les dépouiller de leurs biens. Ce serait parfaitement inutile. Qu'importent ces simples humains, à présent ? Nous pourrions mieux employer ce temps à des choses exigeant moins d'efforts. Nous ne sommes plus en mesure de réaliser de grandes prouesses. Il ne nous reste plus beaucoup de choix, pour ne pas dire aucun, répliqua Lucifer, mais sans grande conviction selon Belzébuth et l'assemblée.

Projet Julie S 2 – phrases 3-7

Se sentían asustados y se presumían solos.
- No tan solos – señaló a los que se acercaban amenazantes
- ¿Qué son? Preguntó Walter forzando la vista 
-No sé, son un algo.
Enzo dirigió la mirada hacia la nave casi destruida, luego la desvió hacia su compañero que trastabillante intenta caminar hasta quienes se acercaban.

Traduction temporaire :

Ils étaient effrayés et se croyaient seuls.
– Pas si seuls que ça. Il désigna ceux qui s'approchaient, menaçants. - Qu'est-ce que c'est ? demanda Walter en plissant les yeux.
- Je ne sais pas, c'est quelque chose.
Enzo regarda le vaisseau quasiment détruit puis se tourna vers son compagnon qui, chancelant, tente de marcher vers ceux qui s'approchent. 

Projet Sonita 17 – phrases 10-12

Avanza hacia la esquina, espera un momento a que pasen tres señoras con bolsas negras que penden de sus manos como gallinas muertas o piernas de puerco, levanta la vista y ve el cielo nublado, denso, frío. Una capa de vómito gris sobre la Ciudad. El contador dobla a la izquierda; luego de cuadra y media se detiene y entra en un edificio. El vigilante se halla de espaldas; él no lo saluda siquiera.

Traduction temporaire :
Il avance jusqu'au coin, attend que trois dames, des sacs noirs pendant à leurs mains tels des poulets morts ou des jarrets de porc, passent ; il lève les yeux et regarde le ciel nuageux, dense, froid. Une couche de vomi gris sur la ville. Le comptable tourne à gauche, puis, après un peu plus d'un pâté de maisons, s'arrête et entre dans un immeuble. L'agent de sécurité lui tourne le dos ; il ne le salue même pas.

Projet Annelise 4 – phrases 27-34

Tuvo que respirar profundamente repetidas veces para dejar de temblar. Avanzó hacia la mesa para colocar la anteúltima pieza y hasta creyó oír un diminuto clic. Cerró los ojos y reprimió una sonrisa: ya solo quedaba una, solo una. Su mano no dejaba de temblar y tuvo que utilizar ambas para sostener la pieza y lograr colocarla en su lugar. No podía hacerla encajar, la tenaza volvió a su estómago. ¡No podía ser que no entrara! Era la única pieza que quedaba, la última. Se mordió el labio mientras daba vueltas la pieza en todos los sentidos posibles, pero aquella salvaje no quería entrar.

Traduction temporaire :

Elle dut respirer profondément plusieurs fois pour cesser de trembler. Elle avança jusqu’à la table, prête à placer l’avant-dernière pièce, et alla jusqu'à s'imaginer percevoir un infime clic. Elle ferma les yeux et ravala un sourire : il n’en restait plus qu’une, rien qu’une seule. Elle continuait de trembler et elle eut besoin de ses deux mains pour tenir la pièce et réussir à l’insérer au bon endroit. Elle ne parvenait pas à l’emboîter. Sa douleur à l’estomac réapparut. Il était impossible qu’elle n’entre pas ! C’était la seule qu’il restait, la dernière. Elle s’était mordu la lèvre en la retournant dans tous les sens, mais, farouche, elle n’en faisait qu’à sa tête.

Projet Justine / Joana – phrases 278-282

Me la imagino Vivía con un obrero de construcción desempleado y pasaba las madrugadas escribiendo mis futuros premios de narrativa. Pobre. Cuando estuve en la  universidad fui por algún momento exactamente como ella. Estaba decidido a convertirme en un escritor. Provenía de una familia pobre pero decidí estudiar Literatura y no Derecho o Contabilidad o cualquier cosa que me asegurara un puesto de institución.

Traduction temporaire :
J'imagine bien la scène. Elle vivait avec un ouvrier du bâtiment au chômage et le matin, elle passait son temps à écrire ses futurs prix littéraires. La pauvre ! À la fac, il fut un temps où j'étais exactement comme elle, déterminé à devenir écrivain. Bien qu'issu d'une famille pauvre, j'avais choisi d'étudier la Littérature et non le Droit ou la Comptabilité ou quoi que ce soit qui m'aurait assuré un poste institutionnel.

jeudi 27 novembre 2014

Projet Hélène 3 – phrases 226-232

Aliaksei se alejó y comenzó a correr lo más que pudo hasta dejar atrás a la vieja. Entonces, oculto por las ramas, divisó en el horizonte un edificio oscurecido por las últimas luces del día.

15


EL PARTIDO DE LENIN NOS GUIARA AL TRIUNFO DEL COMUNISMO le dio la bienvenida a Pripyat. Siguió caminando por la avenida hasta llegar al viejo colegio de su hija, de su nieta. Las puertas abiertas lo recibieron sin anunciar de su presencia a nadie. Se acercó con cuidado pues la vegetación había empezado a crecer alrededor de las ventanas, por los techos, habían roto el piso y trepado por las paredes.

Traduction temporaire :

Aliaksei s'écarta et se mit à courir aussi longtemps qu’il le put, jusqu’à ce que la vieille femme soit hors de sa vue. À ce moment-là, il aperçut à l'horizon, caché par les branches, un bâtiment assombri par les dernières lueurs du jour.

15


LE PARTI DE LÉNINE NOUS CONDUIRA AU TRIOMPHE DU COMMUNISME ; la manière de Pripyat de lui souhaiter la bienvenue. Il poursuivit son chemin le long de l’avenue, jusqu’à l’ancienne école de sa fille, puis de sa petite-fille. Les portes grandes ouvertes l’accueillirent sans annoncer sa présence à personne. Il s’approcha avec précaution car la végétation avait commencé à pousser autour des fenêtres, sur le toit, éventrant le plancher et grimpant sur les murs.

Projet Justine / Coralie – phrases 63-69

La vecina los escuchó, los observó, se excitó, pero sigue gritando, descarados, les dice, ellos salen,  casi felices, casi drogados, con una mochila y sus ropas puestas.
Ahora podemos morir, Yeni.
Sabes que no me gusta que me llames Yeni.
Pero ese es tu nombre.
Lo odio,  nunca has pensado cuántas Yenisleidis existen en este país.
Es difícil ser original.
Tú lo dices porque tienes un nombre irrepetible, ¿a quién se le ocurre nombrar a un hijo: Execrable?

Traduction temporaire :

La voisine les a écoutés, les a observés, a laissé leur excitation la gagner, mais elle continue de crier. Obsédés ! leur lance-t-elle. Ils s'en vont mi-heureux, mi-shootés, habillés, leur sac sur le dos.
— Maintenant, on peut mourir, Yeni.
— Tu sais que je n'aime pas que tu m'appelles Yeni
— C'est pourtant ton prénom.
— Je le déteste. Tu ne t'es jamais demandé combien de Yenisleidis il y a dans ce pays.
— Être original est lourd à porter…
— Tu dis ça parce que tu as un prénom inimitable. Qui appelle son enfant Exécrable ?

Projet Nancy 4 – phrases 25-29

Y yo le digo que está bien, que sí es una exageración lo suyo y que el problema está en si se vuelve un dependiente de la lectura. Por qué no prueba dejarlo, le digo como si fuera una idea nunca antes pensada. ¡Porque están en todas partes doctor! En los puestos de periódico, en los supermercados, en las salas de espera, en los cafés, en las peluquerías, ¡en las bibliotecas! Ahora hasta regalan pasquines a la salida de los teatros y los cines, me dice con resignación.

Traduction temporaire :

Je lui assure que ce n'est rien, qu'il exagère, et qu'il y aurait un problème seulement s'il devenait dépendant à la lecture. Pourquoi ne pas essayer d'arrêter, lui lancé-je comme s'il n'y avait jamais pensé. Parce qu'il y en a partout, docteur ! Chez les marchants de journaux, dans les supermarchés, dans les salles d'attente, dans les cafés, dans les salons de coiffure, dans les bibliothèques ! Maintenant, on nous distribue même des tracts à la sortie des théâtres et des cinémas ! s'exclame-t-il avec résignation.

Projet Annelise 2 – phrases 47-51


 —Los muertos son los únicos que tienen la última palabra. Hay que temerle a eso. A sus respuestas. El suicida no deja preguntas, sino soluciones, las más drásticas, la sentencia pura, el arbitraje del mal que hay en el mundo. Un ser que se quita la vida la está entendiendo en su totalidad —me lo explicó una vez en un bar.

Traduction temporaire :
— Seuls les morts ont le dernier mot. Voilà ce dont il faut se méfier. Leurs réponses. Le suicidé ne laisse pas de questions en suspens, mais des solutions, les plus drastiques, la sentence pure, l'arbitrage du mal qui prime en ce monde. Un être qui s'ôte la vie la saisit dans son intégralité, m'a-t-il expliqué, une fois, dans un bar.

Projet Victor 2 – phrases 52-56

Con gran precipitación y atolondramiento pensó entonces Urashima en volverse con su mujer, allende los mares. Pero ¿cuál era el rumbo que debía seguir? ¿Quién se le marcaría?
-Tal vez -caviló él- si abro la caja que ella me dio, descubra el secreto y el camino que busco.
Así desobedeció las órdenes que le había dado la princesa, o bien no las recordó en aquel momento, por lo trastornado que estaba.

Traduction temporaire :

Ahuri et pressé, Urashima envisagea alors de retourner auprès de sa femme, au-delà des mers. Mais quel cap devait-il suivre ? Qui le lui indiquerait ?
— Peut-être, réfléchit-il, que si j’ouvre la boite qu’elle m’a donnée, je découvrirais son secret et avec lui, le chemin que je cherche.
Il désobéit donc aux ordres de la princesse, ou, encore sous le choc, ne s’en souvint pas.

Projet Hélène 2 – phrase 159

Entonces conocía ya al Capitán Nemo –aunque lo llamaba Guiraldes–; era él quien lo llevaba a la escuela, atravesando los campos verdes de su pueblo hasta que empezaban los suburbios, y luego, nuevamente, cuando arremetían una pendiente de robustos y verticales pinos, y aquel muro de ladrillos que cercaba la categoría que Luizinho siempre quiso para la educación de su único hijo aparecía delante.

Traduction temporaire :
À cette époque, il connaissait déjà Capitaine Némo – même s’il l’appelait encore Guiraldes. C’était lui qui l’accompagnait à l’école, traversant les champs verts de son village jusqu’aux faubourgs, avant de se lancer de nouveau sur une côte bordée de pins robustes et verticaux ; apparaissait alors devant eux le mur de briques qui entourait le type d’établissement que Luizinho avait toujours désiré pour l’éducation de son fils unique.

Projet Agathe 4 – phrases 4-6

La segunda vez que entraron se hizo de noche en ese instante. Saltaron la verja, se metieron por la puerta, que estaba mal cerrada y volvieron a hacer sus movimientos maquinales, manipulando las armas; una bolsa vacía y otra llena. Robaron el televisor a color y pusieron otro falso en su lugar, hicieron lo mismo con el equipo de música, el microondas y los cuadros de paisajes que tapaban manchas de humedad en la pared; cuando ellos se fueron la noche siguió.

Traduction temporaire :

La nuit tomba au moment exact où ils entrèrent pour la deuxième fois. Ils sautèrent la grille, passèrent par la porte mal fermée, et recommencèrent leurs mouvements machinaux, en manipulant leurs armes ; un sac vide et un autre plein. Ils volèrent la télévision en couleur et la remplacèrent par une fausse, idem avec la chaîne, le micro-ondes et les tableaux de paysages qui cachaient les taches d'humidité sur le mur ; quand ils partirent, il faisait encore nuit.

mercredi 26 novembre 2014

Projet Céline 2 – phrases 67-68

- Déme el papelito con las anotaciones de los vicios, así el Pilón va alistando todo para que pueda volverse temprano, antes que lo pille la noche, porque parece que la nevazón no va a parar.
La doña le prestó medias tejidas por ella misma y un par de botas de goma altas, hasta la rodilla; le recomendó ponérselas debajo de los pantalones para que la nieve no le entrara por arriba.

Traduction temporaire :

— Donne-moi le papier où tu as noté les vices. Comme ça, le Costaud les listera et il pourra rentrer tôt, avant la nuit. On dirait que la neige ne va jamais s’arrêter de tomber.
La femme lui prêta des bas tissés par ses soins et des bottes en caoutchouc qui lui couvraient les mollets. Elle lui conseilla de les porter sous son pantalon pour que la neige n'y entre pas par le haut.

Projet Justine 3 – phrases 82-92

Camila cerró los ojos y un instante después se durmió. Yo me asusté. Llamé a su mamá y ésta a la enfermera. Un segundo después la enfermera constató que sólo dormía. Por la noche, mi madre llamó a mi departamento. Eran las once y media y me esperaba en su casa para cenar. Volví a recordar que era Navidad. No le había comprado nada. Tomé una mesa de centro de la sala y la llevé a mi auto. También cogí una botella de whisky del bar, pensé que con ella mi hermana podría invitar a algunos de sus amigos.

Traduction temporaire :
Camila avait fermé les yeux et s'était endormie une seconde après. J’avais paniqué. J’avais appelé sa mère qui avait appelé l’infirmière, laquelle, un instant plus tard, avait constaté qu’elle dormait juste. Ce soir-là, ma mère m’avait téléphoné. Il était 23h30 et elle m’attendait chez elle pour dîner. Je m’étais rappelé que c’était Noël. Je ne lui avais rien acheté. J’avais pris une table basse au salon et l'avait mise dans ma voiture. J’avais également attrapé une bouteille de whisky dans le bar en pensant que ma sœur pourrait inviter quelques amis pour la boire.  

Projet Maïté 10 – titre + phrases 1-3

Evangelina Herrera

Testigo Presencial

Como la tensión entre el relámpago y el trueno; el silencio entre el insulto y el golpe.

El primero que hacía que me sentara en la cama, lista para huir. Pero para eso había que pasar por el comedor y ver.

Traduction temporaire :


Evangelina herrera

Témoin direct

Comme la tension entre l’éclair et le tonnerre ; le silence entre l’insulte et les coups.
Le premier qui me faisait assoir sur le lit, prête à fuir. Mais pour cela, il fallait passer par la salle à manger et regarder.

mardi 25 novembre 2014

La chanson du mardi – choisie par Elena

Lila Downs - Black Magic Woman (featuring Raul Midon)


lundi 24 novembre 2014

Projet Justine / Joana – phrases 274-277

Ella se pasaba las madrugadas leyendo, escribiendo, fumando y tomando café. Me causaba cierta ternura su preocupación por ser una escritora. Había mentido también: tenía veintiuno, y con el ánimo de publicar y abrir realmente una editorial, acababa de dejar San Marcos. Parecía esperar el momento exacto después de que yo me durmiera o pretendiera hacerlo, para sentir en las madrugadas una imagen de sacrificio de la que hablar después, cuando siendo una narradora famosa, contara esa etapa de su vida.

Traduction temporaire :
Elle passait ses matinées à lire, fumer et boire du café. J'éprouvais une certaine tendresse pour son obsession de devenir écrivaine. Elle avait menti aussi : elle avait 21 ans, l'intention de publier et d'ouvrir réellement une maison d'édition. Elle venait de laisser tomber l'université de San Marcos. Elle semblait attendre le moment précis où je m'endormais – ou du moins, je faisais semblant – pour percevoir, au point du jour, une image sacrificielle dont parler plus tard, quand, devenue une auteure célèbre, elle raconterait cette période de sa vie.

Projet Sonita 17 – phrases 6-9

Cree dudar un segundo. Lo marea la extrañeza. Se acomoda la corbata, se toca el bigote y luego los lentes. Sus ojos buscan en la esquina —tan sólo a diez pasos— el puesto de revistas. Ahí se encuentra ahora una carreta de hamburguesas.

Traduction temporaire :
Il hésite une seconde. L'étrangeté de la situation lui fait tourner la tête. Il ajuste sa cravate, tripote sa moustache, puis ses lunettes. Ses yeux cherchent le kiosque à journaux - tout juste à dix pas - à l'angle de la rue. À sa place, se trouve maintenant un Food Truck de burgers.

Projet Loïck 6 / 7 / 8 – texte entier

Liliana Alemán (Argentine)

Impresión

Lo veo en vuelo, deslizándose a través del papel film, yéndose. Todo queda grabado aquí. Esa perpetuidad que alivia.
Impression 

Je le vois en plein vol, se glissant à travers le film alimentaire, s'en allant. Tout est gravé ici. Cette perpétuité qui soulage.

Ida

Corre, corre... Ella quiere alcanzar esa última hilera de árboles pero no sabe que jamás podrá detenerse. Ni siquiera cuando el otro cuerpo, el que se le va desprendiendo a lo largo de la carrera, de pronto, se le interponga antes de la meta.

Geishas

El espejo, que no sólo refleja el rostro pálido-atemporal de la geisha de labios color cereza, también proyecta múltiples imágenes de ella provenientes de otros espejos donde ese mismo rostro pálido-atemporal se proyecta como un juego en el espejo, que no...

Traduction temporaire :


Liliana Alemán (Argentine)

Impression

Je le vois en plein vol, se glissant à travers le film alimentaire, s'en allant. Tout est gravé ici. Cette perpétuité qui soulage.

Partie

Elle court, court… Elle veut atteindre cette dernière rangée d'arbres, mais ignore qu'elle ne pourra jamais s'arrêter. Pas même quand l'autre corps, celui qui se détache d'elle pendant toute la course, s'interposera soudainement avant qu'elle atteigne son objectif.


Geishas

Le miroir, qui ne reflète pas seulement le visage pâle-atemporel de la geisha aux lèvres couleur cerise, renvoie aussi de multiples images d'elle, provenant d'autres miroirs où ce même visage pâle-atemporel se projette comme un jeu dans le miroir, qui ne…

Projet Justine / Coralie – phrases 57-62

Apenas muestran los sexos, apenas hacen el amor, pero se empeñan en entregarse como última voluntad; van a morir, creen que morirán, son unos condenados a muerte. Pero la, vecina grita, se escandaliza.
Ella grita y los censura, y ellos creen gozar,  creen gozar pero están dopados, empastillados.
Todo sale mal,  no como ellos quisieran.
No hicimos el amor, lo matamos.
Fue un palo malísimo —dijo él, y ambos rieron.

Traduction temporaire :
Ils exposent à peine leurs sexes, ils font à peine l'amour, mais ils s'obstinent à se donner l'un à l'autre, comme si c'était leur dernière volonté. Ils vont mourir, ils croient qu'ils vont mourir ; ce sont des condamnés à mort. Mais la voisine crie, elle est outrée. Elle crie et les juge. Malgré tout, ils croient jouir, ils croient jouir, alors qu'en fait, ils sont dopés, sous pilules. Ça se passe mal, pas comme ils l'auraient voulu.
— Nous n'avons pas fait l'amour, nous l'avons tué.

— Ç'a été une expérience plus que ratée ! concéda-t-il et ils éclatèrent de rire.

Projet Justine / Joana – phrases 268-273

Pasaron algunos días, seguí escribiendo y después solo hice eso. Tarde, mañana y noche, mientras ella no estuviera. Pronto se hizo cargo de las cuentas. Sé que su madre le pasaba plata. A mí no me interesaba un carajo. Solo quería quedarme a escribir. Incluso llegué a decirle ¡Podestá!, creo que necesitas una computadora.

Traduction temporaire :
Quelques jours ont passé. J'ai continué à écrire et après, je n'ai fait que ça. Le matin, l'après-midi et le soir, en son absence. Elle s'est vite occupée des comptes. Je sais que sa mère lui prêtait de l'argent. J'en avais rien à foutre. Je voulais juste écrire. J'en suis même arrivé à lui dire : Podestá, je crois que tu as besoin d'un ordinateur !

Projet Margaux 11 – texte entier

Liliana Alemán (Argentine)

Oquedad

Amontonadas en bolsas de mercado quedan las compras sobre la heladera. Un pollito sale volando hasta la alacena de la pared de enfrente. Su bolsa queda libre, translúcida, tibia y con la forma del pequeño animal errante.

Traduction temporaire :

Liliana Alemán (Argentine)

« Vide »


Entassées dans des cabas, les courses restent posées sur le réfrigérateur. Un poussin en sort et s'envole jusqu'au placard du mur d'en face. Son sac, maintenant vide, translucide et tiède, conserve la forme du petit animal errant.

Projet Justine / Joana – phrases 263-267

Ella salía temprano por las mañanas y no regresaba hasta muy tarde en la noche. Yo me sentía el espectador de una bomba de tiempo, pero todo me importaba muy poco. Mis vecinos preguntaban quién era la chica bonita que vivía conmigo y que despreciaba a todos. Nunca respondí otra cosa que no fuera un movimiento de cigarrillo en mi boca. Siempre fui callado.

Traduction temporaire :
Elle partait tôt le matin et rentrait très tard le soir. J'avais l'impression d'être spectateur devant une bombe à retardement, mais je m'en fichais. Mes voisins demandaient qui était la jolie fille qui vivait avec moi et méprisait tout le monde. Je n'ai jamais répondu autrement qu'en faisant bouger ma cigarette dans ma bouche. Je me suis toujours tu.

Projet Justine 3 – phrases 73-81

Los dejo solos —dijo.
Camila me miró a los ojos y comenzó a llorar.
Mi bebito —dijo sollozando—, perdí a mi bebito.
Intenté acercarme, pero cuando estaba a unos centímetros de abrazarla estiró un brazo y me separó con violencia.
No quiero volverte a ver. Ya no hay nada que nos una.
Intenté decir algo, pero ella me calló.
¿Vas a discutir conmigo en el estado en que estoy? Vete, estoy muy débil.

Traduction temporaire :

— Je vous laisse, avait-t-elle annoncé.
Camila m’avait regardé dans les yeux et s’était mise à pleurer.
— Mon petit bébé, avait-elle sangloté, j’ai perdu mon petit bébé.
J’avais tenté de me rapprocher, mais elle avait tendu un bras et, avant que j'ai pu la serrer contre moi, m’avait violemment repoussé.
— Je ne veux plus te voir. Il n'y a plus rien entre nous.
J’avais voulu protester, mais elle m’avait intimé l’ordre de me taire.
— Tu vas avoir des mots avec moi, dans mon état ? Va-t’en, je suis très faible.

Projet Sonita 17 – phrases 2-5

¡Han de ser ya pasadas las nueve!, tal vez las nueve y veinte. ¿Dónde dejó ese jodido reloj? Al salir de la estación se queda un instante sobre la acera —desorientado— mirando la calle. Como hormigas cansadas ruedan hacia el sur los coches de este lado de la avenida; en medio se ven los rieles del metro y en la banda de allá los autos huyen con rabia animal hacia el norte.

Traduction temporaire :
Il doit déjà être plus de neuf heures ! Peut-être neuf heures vingt. Où est-ce qu'il a laissé sa saloperie de montre ? En sortant du métro, il s'arrête un moment sur le trottoir - désorienté -, regarde la rue. De ce côté-ci de l'avenue, les voitures roulent vers le sud, telles des fourmis fatiguées ; au milieu, on voit les rails du métro et, dans l'autre sens, les voitures filent vers le nord avec une rage animale.

samedi 22 novembre 2014

Projet Justine / Coralie – phrases 55-56

Es mediodía, caminan, se esconden, creen que se ocultan debajo de la escalera de un viejo, edificio; más que viejo son ruinas de una arquitectura. Todo se escucha, el canturreo de, los pájaros citadinos, el paso de los transeúntes,  el ruido del tráfico y el escándalo de la, vecina que vive al lado de la escalera. Ellos hacen el amor, lo gozan, lo disfrutan, se entregan entre las ropas, las mochilas, el calor, el sudor, el olor de la ciudad y la peste a orine de los borrachos que descargan en ese rincón del edificio durante la noche.

Traduction temporaire :
Il est midi. Ils marchent, ils se cachent, ils croient se camoufler sous l'escalier d'un vieil immeuble – en réalité les ruines d'une construction. On entend tout : le gazouillis des oiseaux citadins, le pas des passants, le bruit de la circulation, et le scandale de la voisine qui habite à côté de l'escalier. Nos tourtereaux, quant à eux, font l'amour, jouissent, se délectent, ils s'abandonnent dans un méli-mélo de vêtements, de sacs à dos, de chaleur, de sueur, d'odeur de la ville, de puanteur de l'urine des ivrognes qui viennent se soulager là, la nuit.  

Projet Hélène 3 – phrases 214-225


No quieren ver a nadie y no quieren que nadie los vea.” Se rascó las llagas de los brazos y se acomodó los pocos pelos que le quedaban sobre la cabeza. “Su hijo se incendió, ¿sabe? Y volvió a la naturaleza. Ese es el destino de todos los hombres.” “¿Conoce a mi hijo?” “No, pero conozco a aquellos que buscan. Y le aseguro viejo, que ahí sólo encontrará el fuego y ninguna sombra de su hijo.” Aliaksei retrocedió y empezó a alejarse de la vieja cada vez con más rapidez. “No habrá nadie viejo. No hay manera de salvar a su hijo. Pero yo le seguiré aquí esperando.”

Traduction temporaire :
Ils ne veulent voir personne et n'être vus de personne. Elle gratta les plaies sur ses bras et arrangea les rares cheveux qui lui restaient sur la tête. « Vous savez, votre fils est mort dans l’incendie. Il est retourné à la terre. Tel est le destin de tous les hommes ». « Vous connaissez mon fils ? » « Non, mais je connais ceux qui se lancent à la recherche de leurs proches. Et je vous assure monsieur, qu’ici, vous ne trouverez que le feu et pas la moindre trace de votre fils. » Aliaksei recula, puis s’éloigna à grands pas de son interlocutrice. « Vous ne trouverez personne, monsieur. Vous ne pourrez pas sauver votre fils. Par contre, moi, je serai là, je vous attendrai. »

Question de lexique

Qu'est-ce que : « l' amaxophobie » ?

Projet Justine 3 – phrases 65-72

Por fin llegó el 24 de diciembre. Habían pasado tres semanas desde la última vez que vi a Camila. Esa tarde decidí ir a buscarla al canal. Allí me dijeron que estaba en la clínica Italiana. No supieron decirme por qué, pero yo lo intuí.
Corrí a buscarla. La encontré pálida, tendida en una cama, cubierta con una frazada verde. Su madre estaba sentada en un sillón, y al verme se levantó y salió.

Traduction temporaire :
Le 24 décembre était enfin arrivé. Trois semaines s’étaient écoulées depuis la dernière fois où j'avais vu Camila. Cet après-midi-là, j’avais décidé d’aller la chercher à la chaîne. Là, on m’avait appris qu’elle était à la clinique italienne. On n’avait pas su me dire pourquoi, mais j’avais deviné. Je m'y étais précipité. Je l’avais trouvée, pâle, allongée dans un lit, sous une couverture verte. Sa mère était assise dans un fauteuil. En me voyant, elle s’était levée pour quitter la chambre.

Question de lexique

Que signifie le terme : « coprolalie » ?

Projet Justine / Joana – phrases 256-262


Gregorio Pusmayayta fue uno de ellos: un loco que termina matando a su casera y enamorándose de su cuerpo muerto tirado sobre las mayólicas rotas de una ducha miserable. Brígida Castempaque Molero, una comerciante coprolálica. Todos personajes marginales, infelices, rotos y solos. Una noche trajo ropa, muchos pares de zapatos, algunas cajas con libros. Me quedaré un tiempo. Mi madre no aprueba mi vida y yo no la soporto más. El cigarrillo cambió de posición en mi boca luciendo mi gran cicatriz. No pude decir nada tampoco esta vez.

Traduction temporaire :
L'un de ses protagonistes a été Gregorio Pusmayata : un fou qui finit par tuer son employée de maison et tombe amoureux de son corps sans vie, jeté à même les majoliques cassées d'une misérable douche. Ou Brígida Castempaque Molero, une commerçante souffrant de coprolalie. Que des personnages marginaux, malheureux, brisés et seuls. Un soir, elle a apporté des vêtements, de nombreuses paires de chaussures, des caisses de livres. Je vais rester quelque temps. Ma mère n'approuve pas la vie que je mène, quant à moi, je ne la supporte plus. Ma cigarette a changé de position dans ma bouche, éclairant ma grande cicatrice. Cette fois encore, je n'ai rien trouvé à dire.

Projet Carolina 4 – texte entier

IVONNE COÑUECAR

your little china girl (o tu china simplemente ). And when I get excited / My little china girl says / Oh baby just you shut your mouth /She say ... shhh /She says... (David Bowie) sexualoide starman stardust con su talante imperturbable / A flor de boca la defensa de la lengua bí- fida / Let ́s dance con espinas esquinas esquirlas de miradas / cuentas regresivas de un chile puños ce- rrados / escupos en condones opacos, noches moradas/ apuros en la cama, forma de hablar, mirarse al espejo/ una sirvienta con la defensa al toque./ herido el cactus/ la historia personal de la china plástica/ muñeca inflable/ para su sordo violador síndrome de Estocolmo/ para sus padres la com- pasión de domingo mesa grande/ Es el cariño que se promete a escondidas, no incomodar/ Así como los gatos, el problema no es meterlo, el problema/ es sacarlo de tu corazón/ Esto no es glam.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Marine 4 – phrases 4-7


Para esquivar los muros que les rodean – algunos son de agua, otros de roca por donde lentamente trepa el musgo -, se ayudan de las manos, tanteando en el vacío. Y mientras avanzan no perciben la ausencia de techos, ni el cielo abierto sobre esa ausencia. ¿Hacia dónde voy? ¿Dónde están los demás? son preguntas que nunca se hacen: su ceguera no les respondería.

Traduction temporaire :
Pour esquiver les murs qui les entourent – certains sont en eau, d'autres en pierre avec de la mousse qui grimpe lentement dessus –, ils s'aident de leurs mains et tâtonnent dans le vide. Tout en avançant, ils ne perçoivent ni l'absence de plafonds, ni le ciel ouvert sur cette absence. Où vais-je ? Où sont les autres ? ce sont des questions qu'ils ne se posent jamais : leur cécité ne leur répondrait pas.  

Projet Justine 3 – phrases 63-64

En las calles, en la casa de mi madre, en la misma oficina, todos parecían más preocupados en adornar sus ambientes con guirnaldas, pinos de plástico o nacimientos. Quisieron meterme a un intercambio de regalos pero me rehusé.

Traduction temporaire :
Que ce soit dans les rues, chez ma mère, ou au bureau, tout le monde semblait surtout affairé à décorer son environnement avec des guirlandes, des sapins en plastique ou des crèches. On avait voulu me faire participer à un échange de cadeaux, mais j’avais décliné.

vendredi 21 novembre 2014

Projet Florian – phrases 71-72

El seguidor del Arsenal dice que seremos los borrachos que juegan al mus en el cementerio y me informa que nos dirigimos a la Ciudad de los Muertos donde tendremos mucho espacio para jugar. Ahora el gordo dice que el camino es largo y que hay que comenzar la partida.

Traduction temporaire :

Le supporter d'Arsenal nous annonce que nous aurons le rôle des ivrognes jouant au Mus dans un cimetière et m'informe que nous nous dirigeons vers la Cité des Morts, où nous aurons beaucoup d'espace pour jouer. Maintenant, le gros dit que le chemin est long et qu'il faut commencer la partie.

Projet Justine / Joana – phrases 250-255

No escribía frente a ella. Sentía una suerte de pudor o pena. Pretendía ser una gran escritora de cuentos audaces. Cada noche me contaba cómo iban a desarrollarse esos cuentos, pero bajaba la cabeza y decía cuentos que no podré escribir jamás. Nunca terminaba uno solo de ellos, pasaba a otro y a otro y si quería retomar alguno, ya no podía hacerlo. Cuando se quedaba dormida yo sacaba un cuaderno y escribía todo lo que ella decía. Argumentos increíbles. 

Traduction temporaire :
Je n'écrivais pas devant elle. J'éprouvais une sorte de pudeur, voire de la peine. Elle prétendait être une grande écrivaine, l'auteure de nouvelles osées. Chaque nuit, elle me déroulait la trame de ces textes, mais, tête basse, elle se lamentait : des histoires que je ne pourrai jamais écrire… Elle n'en achevait jamais une seule, en entamait une autre et encore une autre, et si jamais elle voulait modifier quelque chose, elle en était incapable. Lorsqu'elle dormait, je sortais un cahier et notais tout ce qu'elle avait dit. Des thèmes incroyables !

Projet Justine / Coralie – phrases 40-54

¿En qué otra cosa se puede pensar sino en bombas y hacer el amor?
¿Recuerdas cuándo lo hicimos por primera vez?
No puedo olvidarlo,  eras virgen.
La virgen Janice. Me dolió mucho.
Fue lindo.
Yo no recuerdo nada lindo y tú temblabas, me dijiste que tenías experiencia.
También era mi primera vez.
Y me lo dices ahora, cuatro años después, me hiciste trampa.
Quiero decir, mi primera vez de verdad, completo. Tenía pena.
A ustedes los hombres siempre les da pena al principio,  después son unos descarados.
Yo estaba enamorado de ti.
¡¿Estabas?!
Estoy, no te preocupes, tú lo sabes.

Traduction temporaire :
— Mais à quoi d'autre veux-tu que je pense à part à des bombes et à faire l'amour ?
— Tu te souviens de notre première fois ?
— Comment l'oublier, tu étais vierge.
— Janice, la vierge. J'ai eu très mal.
— C'était beau.
— Je ne me rappelle rien de beau, et toi, tu tremblais. Tu m'avais pourtant juré que tu avais de l'expérience.
— Sauf que je ne l'avais jamais fait non plus.
— T'aurais pas pu me le dire avant ? Il a fallu que t'attendes quatre ans, tu m'as piégée.
— Enfin, ma première fois pour de vrai, jusqu'au bout. J'avais du mal.
— Vous les hommes, vous avez toujours du mal au début. Par contre, après vous devenez de sacrés obsédés !
— Moi, j'étais amoureux de toi. 
— Comment ça, tu l'étais ?!

— Je le suis toujours, tu sais bien. T'inquiète pas.

Projet Hélène 3 – phrases 206-213

Llevaba muchas horas caminando y ya no le quedaba mucha comida. La ciudad no debería estar muy lejos pero no estaba seguro porque la vegetación le había cambiado sus recuerdos. “¿Está muy lejos Pripyat?” “No. Unas cuantas horas en esa dirección”. La vieja se apoyó sobre su bastón de madera y continuó: “No hay nadie en esa ciudad, ¿sabe?. Las pocas personas que vivían por aquí se  fueron al otro lado del río, lejos de la ciudad y de la planta.

Traduction temporaire :
Il marchait depuis des heures et il ne lui restait plus beaucoup de nourriture. La ville devait être toute proche, mais il n'en était pas certain, car la végétation avait brouillé ses repères. « Pripyat est encore loin ? » « Non, à quelques heures, dans cette direction ». La femme s’appuya sur sa canne en bois et poursuivit : « Vous savez, il n’y a personne là-bas. Le peu de gens qui y vivaient sont partis de l’autre côté du fleuve, loin de la ville et de la centrale.

Projet Agathe 4 – phrase 3

Ellos hacían todos sus movimientos de forma maquinal, como siguiendo paso a paso una coreografía; mi papá no salía de su insoportable quietud y mi mamá, en un intento desesperado por escapar, corrió hacia la puerta, pero le fue imposible abrirla: ya no era la nuestra.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Émilie 5 – phrases 286-300

Calle abajo pasó una ambulancia con la sirena puesta. La señora Ema levantó la vista, contó los pisos y miró los vidrios de su balcón. Brillaban en la noche, reflejando la ciudad iluminada. Marilén los había pulido a la perfección. La señora Ema sonrió. No había nada mejor que un trabajo bien hecho. Se masajeó un poco las rodillas, se incorporó y cruzó la calle. El guardia de seguridad le abrió la puerta. Mientras llegaba el ascensor charlaron un minuto sobre la próxima reunión de consorcio.
Después la señora Ema entró en su casa, se desnudó, se dio un baño y se pasó desinfectante por las picaduras. Comió una fruta y se acostó. Sólo entonces, quieta en su cama y con los ojos cerrados, pensó en el olor de la piel del tigre, en los ojos del viejo papión. Recordó el sombrero de paja. Lo había olvidado en la jaula de perezoso.
Mañana vuelvo a buscarlo, se dijo a sí misma antes de dormirse.
Mañana paso por el banco, saco más plata y vuelvo a buscarlo, dijo y se durmió.

Traduction temporaire :

Une ambulance descendit la rue en faisant retentir sa sirène. Madame Ema leva les yeux, compta les étages et regarda les vitres de son balcon. Elles brillaient dans la nuit, reflétant les lumières de la ville. Marilén les avaient nettoyées à la perfection. Madame Ema sourit. Rien de mieux qu’un travail bien fait. Elle massa un peu ses genoux, se leva et traversa la rue. Le gardien lui ouvrit la porte. En attendant l’ascenseur, ils discutèrent une minute de la prochaine réunion de copropriété.
Ensuite, madame Ema rentra chez elle, se dévêtit, prit un bain et désinfecta ses piqûres. Elle mangea un fruit et alla se coucher. Ce n’est qu’une fois au lit, bien au calme et les yeux clos, qu’elle pensa à l’odeur de la peau du tigre, aux yeux du vieux babouin. Elle se souvint du chapeau de paille. Elle l’avait oublié dans la cage du paresseux.
Demain, je retourne le chercher, se promit-elle avant de s’endormir.
Demain, je passe à la banque, je retire plus d’argent et je retourne le chercher, décida-t-elle, et elle s’endormit.

Projet Émilie 5 – phrases 274-285

Dese un buen baño y pásese jabón Espadol por las picaduras, con eso va a mejorar, dijo Duilio y abrió la puerta y dejó a la señora Ema salir del zoológico. Estaban en medio del parque. A un costado, en un monte de chañarcitos, tres o cuatro parejas se besaban sobre los bancos.
Bien, aquí nos separamos, dijo Duilio. Ha sido un gusto, y ya sabe, cuando quiera otra visita especial no tiene más que buscarme.
La señora Ema estrechó la mano de Duilio, dio media vuelta y comenzó a caminar.

Once y final: el regreso a casa. El pasto suave, recién cortado, le mojaba los pies. Estaba fresco. Las hojas de los árboles dejaban y no dejaban pasar la luz de la calle y moteaban el césped. Por un momento, la señora Ema no supo muy bien en qué parte del parque se encontraba, pero no tardó en ubicarse. Descendió por una loma, se sentó en un banco. 

Traduction temporaire :
Prenez un bon bain et appliquez du savon Espadol sur les piqûres. Avec ça, vous devriez aller mieux, conseilla Duilio. Puis il ouvrit la porte et laissa madame Ema sortir du zoo. Ils se trouvaient au milieu du parc. D’un côté, en haut d'une butte couverte de cactus, trois ou quatre couples s’embrassaient sur les bancs.
Voilà, c’est ici que nos chemins se séparent, déclara Duilio. Ça a été un plaisir. Maintenant, quand vous voudrez faire une autre visite spéciale, vous n’aurez qu’à me chercher.
Madame Ema lui serra la main, fit demi-tour et partit.


Onze (fin) : le retour à la maison. L’herbe douce, à peine tondue, lui mouillait les pieds. Elle était fraîche. Par intermittence, les feuilles des arbres laissaient passer la lumière de la rue et mouchetaient le gazon. L’espace de quelques instants, madame Ema ne sut pas très bien dans quelle partie du parc elle était, mais elle ne tarda pas à se repérer. Elle descendit une colline, s’assit sur un banc.

Projet Émilie 5 – phrases 260-273

La han picado las pulgas, concluyó. Las pulgas del tigre.
¿Cómo sabe que son pulgas? Tal vez sea alergia, dijo la señora Ema.
Usted no es alérgica a los tigres. Aunque nunca en su vida haya estado con uno, se le nota en la cara que no es alérgica a los tigres. Además, mire. La pulga del tigre pica tres veces y muere. Y las tres veces que pica, pica muy junto. ¿Ve?
Duilio señaló tres manchitas rojas sobre la piel blanca del cuello de la señora Ema.
La pulga del tigre pica igual que las tres Marías. Tres veces y en línea, es fácil reconocerlo, dijo Duilio y la señora Ema tuvo que aceptar que era verdad.
El tigre le había contagiado las pulgas.

Traduction temporaire :
Vous avez été piquée par des puces, conclut-il. Les puces du tigre.
Comment savez-vous que ce sont des puces ? C’est peut-être une allergie, suggéra madame Ema.
Vous n’êtes pas allergique aux tigres. Même si vous n’en avez jamais approché de votre vie, on voit à votre tête que vous n’y êtes pas allergique. En plus, regardez. La puce du tigre pique trois fois avant de mourir. Et les trois piqûres que vous avez sont très proches. Vous voyez ?
Duilio désigna trois petites taches rouges sur la peau blanche du cou de madame Ema.
La puce du tigre pique comme les Trois Maries. Trois fois de suite et en ligne, c’est facile à reconnaître, assura Duilio à son interlocutrice, forcée d’admettre qu’il disait vrai.

Le tigre lui avait transmis ses puces.

Question de lexique

Qu'est-ce que la « nomophatique » ?

Projet Justine / Coralie – phrases 32-39

Nunca he puesto una bomba. Tengo miedo —dijo él desde sus 17.
Yo también tengo miedo,  pero quiero poner la bomba.
Me siento bien, hagámoslo.
Y si morimos —dijo ella mirando los ojos enrojecidos de él.
Si morimos pasamos a la Historia, alguien lo escribirá o hablarán de nosotros.
Odio la Historia, los libros de Historia y los profesores de Historia. Hagamos el amor, antes de morir —dijo ella apretándole la mano.
Siempre piensas en eso.

Traduction temporaire :

— Je n'ai jamais posé de bombe. J'ai peur, confesse-t-il du haut de ses 17 ans.
— Moi aussi, j'ai peur, mais je veux poser cette bombe.
— Je me sens bien, allons-y.
— Et si on meurt ? l'interroge-t-elle en fixant ses yeux rougis.
— Si on meurt, on entrera dans l'Histoire, quelqu'un l'écrira ou parlera de nous.
— Je déteste l'Histoire, les livres d'histoire, et les profs d'Histoire. Faisons l'amour, avant de mourir, implore-t-elle en serrant sa main.
— Tu penses qu'à ça !

Projet Émilie 5 – phrases 251-263

Diez: las marcas del viaje. Caminaban entre jaulas desiertas y animales dormidos. Duilio conducía a la señora Ema hacia la salida de servicio, la orientaba en la oscuridad, le advertía sobre raíces o escalones con los que podía tropezar. Justo antes de llegar, la señora Ema comenzó a rascarse. Sentía un fuerte ardor. Le picaba el brazo y la axila y el cuello y el pecho. Duilio le preguntó qué le pasaba. La señora Ema se lo explicó.
Ya estaban cerca de la verja y Duilio la arrastró hacia una zona de luz. Un foco de la vía blanca formaba un cono brillante e iluminado en los confines del jardín zoológico.
A ver, muéstreme, dijo Duilio.
Avergonzada, la señora Ema se abrió el escote de la camisa. Duilio la observó muy de cerca.

Traduction temporaire :

Dix : les marques du voyage. Ils avançaient au milieu des cages désertes et des animaux endormis. Duilio guidait madame Ema vers la sortie de service, dans le noir, l’avertissait quand elle risquait de trébucher sur des racines ou des marches. Juste avant d’arriver, madame Ema commença à se gratter, ressentant une vive brûlure. Son bras, son aisselle, son cou et sa poitrine la démangeaient. Duilio lui demanda ce qui lui arrivait. Madame Ema le lui expliqua.
Ils se trouvaient près de la grille et Duilio l’entraîna jusqu’à une zone éclairée. Un réverbère sur la route formait un cône de lumière brillante aux limites du parc zoologique.
Voyons voir, montrez-moi ça, lui ordonna-t-il.
Honteuse, madame Ema ouvrit l’échancrure de sa chemise. Duilio l’observa de très près.

Projet Justine / Joana – phrases 244-249

Cada semana me contaba algo distinto. Cecilia dejaba ver en esas historias que le temía a la soledad por sobre todas las cosas. En algún momento empecé a sentirme enamorado, y por lo mismo vulnerado por sus historias, por su tono de voz, por cómo dormía sobre mí después de acostarnos. El murió porque yo lo maldije confesó y se quedó dormida después de lagrimear un poco. Volví a escribir, casi compulsivamente. Ya Cecilia se quedaba casi todos los días en mi cuarto.

Traduction temporaire :
Chaque semaine, elle me racontait un truc différent. Dans ces histoires, Cecilia laissait transparaître que ce qu'elle craignait par dessus-tout, c'était la solitude. À un moment donné, j'ai commencé à tomber amoureux, à être touché par ses propos, par le ton de sa voix, par la manière qu'elle avait de dormir sur moi quand nous étions couchés. Il est mort parce que je l'ai maudit, a-t-elle avoué, et après avoir versé quelques larmes, elle s'est endormie. Je me suis remis à écrire, presque compulsivement. Désormais, Cecilia passait quasiment toutes ses journées dans ma chambre.

Projet Justine 3 – phrases 61-62

Eran días tortuosos, analizando cifras que me proporcionaba cada una de las oficinas que dependían de la mía. Cada cierto tiempo intentaba comunicarme con Camila, la llamaba a su casa y a su oficina, pero nadie me daba razón de ella.

Traduction temporaire :
Une suite de journées tortueuses, employées à analyser les chiffres fournis par chacune des entreprises qui dépendaient de la mienne. J’essayais régulièrement de parler à Camila, je téléphonais à son domicile et à son bureau, mais personne ne me donnait le moindre renseignement la concernant.

Projet Noemi 3 – phrases 62-64

Un quiebre amoroso, una traición, un niño reacio a la mudanza, ahí estamos. Transiciones hacia una mejor vida y reajustes de personal, la especialidad de la casa, no lo olvide. Se trata del don de la finalización, concluí un día, pero debemos estar a la vanguardia: basureros llamados técnicos de limpieza, secretarias llamadas asesores de gerencia; nosotros, aves de mal agüero, nos hacemos llamar agentes del cambio.

(Callao, 2013)

Traduction temporaire :

Une rupture amoureuse, une trahison, un enfant refusant de déménager, c'est dans ces cas-là que nous intervenons. Ne l'oubliez pas, la spécialité de la maison, c'est les transitions vers une vie meilleure et les réaménagements du personnel. On pourrait appeler cela le don de la finalisation, en conclus-je un jour. Mais attention, nous devons rester avant-gardistes : éboueurs appelés agent de propreté, secrétaires appelées conseillères en gestion ; nous, les oiseaux de mauvais augure, nous nous faisons appeler agents du changement. (Callao, 2013)

Projet Sonita 17 – titre + phrases

Geney Beltrán Félix (Mexique)

La celda en la Ciudad

O invisível esconde-se no visível.
Murilo Mendes



¡Va a llegar bien tarde! Sale del metro corriendo, choca aquí y allá con gente apresurada, zombis morenos y friolentos medio ocultos en bufandas y gorros.

Traduction temporaire :


Geney Beltrán Félix (Mexique) 

« La cellule dans la ville »

O invisível esconde-se no visível.
Murilo Mendes 

Il va être très en retard ! Il sort du métro en courant, se cogne contre des gens pressées, des zombies à la peau mate et frileux à moitié enfouis sous des écharpes et des bonnets.

Projet L'ébène – phrases 21-24

Zhan le pide a su mujer que descanse. Ha estado despierta más de veinticuatro horas. Abre su abrigo para acoger al niño que, por alguna razón, ahora se tranquiliza. Se hace un silencio absoluto, y no solo el ruido cesa, sino que incluso las hojas de los árboles, las latas vacías, dejan de moverse.

Traduction temporaire :
Zhan demande à sa femme de se reposer. Elle est restée debout plus de vingt-quatre heures. Il ouvre son manteau pour prendre l'enfant, qui, on ne sait pour quelle raison, se calme soudainement. Un silence absolu s'abat. Outre que le bruit s'arrête, les feuilles d'arbres et les conserves vides cessent de bouger.  

Projet Hélène 2 – phrases 157-158

Por lo demás, lo que Guilherme nunca sabrá es que su madre pudo gozar muy poco del vigor industrial con que Luizinho sustituyó su aflicción por una inusual tenacidad que lo llevó a convertirse en el hombre más adinerado del pueblo. Guilherme lo recuerda alto y elegante, con ese aire de prosperidad prematura, despidiéndose durante una excursión a los pantanos, o el día de la primera clase en la escuela, o en la visita al dentista o la primera vez que lo llevó a conocer la isla.

Traduction temporaire :
En outre, ce que Guilherme ne saura jamais, c’est que sa mère ne profita qu'à peine du boom industriel qui permit à Luizinho de troquer son affliction contre une ténacité inédite chez lui, et grâce à laquelle il devint l’homme le plus riche du village. Guilherme s’en souvient comme quelqu'un de grand et d'élégant, affichant un air de prospérité prématurée, alors qu'il prenait congé après une excursion dans les marais, ou bien lorsqu’il l’emmena à son premier jour d’école, à la visite chez le dentiste, ou encore à la découverte de l’île.

jeudi 20 novembre 2014

Projet Agathe 4 – titre + phrases 1-2

Mario César Lamique (Uruguay)

LOS ROBADORES

La primera vez que entraron en casa nos asustamos mucho. Mi papá no se movió de su lugar en ningún momento, parecía que no respiraba,mi mamá gritaba cosas que nadie de los presentes se tomó el trabajo de entender mientras nos abrazaba —muy fuerte— a mi hermana y a mí, como si nos fuera a asfixiar.

Traduction temporaire :


Mario César Lamique (Uruguay)

Les voleurs

La première fois qu'ils entrèrent dans la maison, nous eûmes très peur. Papa ne bougea pas de là où il était, il semblait ne plus respirer. Maman criait des choses qu'aucun des présents ne prit la peine de comprendre, tandis qu'elle nous serrait dans ses bras - très fort -, ma soeur et moi, comme si elle allait nous asphyxier.

Projet Justine 3 – phrases 58-60

La llamé al día siguiente, pero no la encontré. Los siguientes días fueron iguales. Debí buscarla con más insistencia, pero no tenía mucho tiempo, además de las horas que dedicaba a superar mi error y en hacer nuevos méritos, se acercaba el maldito fin de año y había que preparar el balance general con gente que ya comenzaba a sentirse en medio de una fiesta.

Traduction temporaire :
’avais essayé de la joindre le lendemain, en vain. Idem les jours suivants. J’aurais dû la rechercher plus activement, mais je n’avais pas beaucoup de temps ; outre les heures que je consacrais à réparer mon erreur et à refaire mes preuves, cette satanée fin d’année approchait et il me fallait préparer le bilan général entouré de gens qui avaient déjà l’esprit à la fête.

Projet Justine / Joana – phrases 232-243

¿Casada? ¿Estuviste casada? / Sí, pero fue hace mucho. Yo tenía dieciocho años y duró poco. Juan murió porque se cayó de la azotea. Cambiaba un foco y se resbaló. Hubiera querido hacerlo yo / ¿Por qué? / Por amor. ¿No prefieres que te mate la persona que más te ama a caer tres pisos como un imbécil? Es ridículo / Duerme.

Traduction temporaire :
Mariée ? Tu as été mariée ? / Oui, mais ça fait longtemps. J'avais dix-huit ans et ça n'a pas duré. Juan est mort en tombant de la terrasse. Il changeait une ampoule et il a glissé. J'aurais voulu le tuer moi-même. / Pourquoi ? / Par amour. Tu ne préférerais pas être tué par la personne qui t'aime le plus au monde plutôt que de faire une chute de trois étages comme un imbécile ? C'est ridicule ! / Dors.

Projet Morgane 12 – phrases 105-110

La playa era suya, dijeron, qué chucha me miras imbécil rompían la puerta, los molían a golpes, se los llevaban encapuchados y ya no volvían, patito, los ponían en fila india, mirando al piso no levantes la cara so mierda y el tiro iba directo a la cabeza: por terrucos, decía Abraham convencido aunque ahí ya no estaba. No sé muy bien cuántos tipos me golpearon ni por cuánto tiempo. Cuando se fueron estaba en el piso acurrucado como un feto. Sangraba por la cabeza y por la nariz. Hubiera hecho lo imposible por prenderme un troncho en ese momento. Penélope, a mi lado, lloraba asustada.

Traduction temporaire :
Ils affirmèrent que la plage leur appartenait et ajoutèrent : pourquoi est-ce que tu nous regardes, espèce d'imbécile ? Ils défonçaient les portes, crevaient les pneus, emmenaient les gens avec eux, leurs têtes couvertes par un sac, et ils ne revenaient pas, mon chat, ils les mettaient en file indienne, regarde par terre, ne lève pas les yeux, tu es une merde, et ils tiraient directement dans la tête : parce que c'était des terroristes, lançait Abraham convaincu, alors qu'il n'était pas là. Je ne me rappelle plus très bien combien de gars m'ont frappé, ni pendant combien de temps. Quand ils s'en allèrent, je gisais sur le sol, recroquevillé comme un fœtus. Je saignais de la tête et du nez. À ce moment-là, j'aurais tout donné pour un joint. À côté de moi, Penélope pleurait, effrayée.

Projet Émeline / Justine – phrases 25-26


Al retirar la taza, varias gotas gamberras de café fueron a caer en las páginas del libro, y Gonzalo entonces lloró, lloró como no lo había hecho nunca, con el desasosiego de Pessoa, con el desgarro de García Márquez, con la delicadeza de Lorca, con la amargura de Dostoievski, con el pesimismo de Galdós. Lloró mientras sus dedos apretaban y apretaban la garganta del encargado del bar.

Traduction temporaire :
En débarrassant la tasse, plusieurs grosses gouttes de café sont tombées sur les pages du livre, et Gonzalo s'est mis à pleurer, pleurer, comme jamais. Ses larmes contenaient le désarroi de Pessoa, le déchirement de García Márquez, la délicatesse de Lorca, l'amertume de Dostoievski, le pessimisme de Galdós. Il a pleuré, tandis que ses doigts serraient encore et encore la gorge du patron du bar. 

Projet Fleur – texte entier

PAULA MANDIOLA

Trabajo infantil

El viejo del último auto me ofreció un billete -dijo a su hermano menor- quien todavía tenía en sus manos las pelotas que alzaba al aire todas las tardes en ese semáforo.
-Espérame aquí, ya vuelvo- y se perdió en la esquina donde una camioneta doble cabina, aún en marcha esperaba por ella.
Al atardecer, luego de varios semáforos en rojo y en vista de que su hermana no volvía, el pequeño regresó a su casa.
Los ojos se le llenaron de lágrimas cuando vio el pollo asado sobre la mesa, su hermana son- riendo, la madre también. Una arcada le llenó la boca de saliva al comerlo; pese a esto, apenas conteniendo las lágrimas, continuó. El asco todavía no lograba quitarle el hambre.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

mardi 18 novembre 2014

La chanson du mardi – choisie par Elena

Cumbia Sobre el Mar - Quantic & Flowering Inferno

Projet Marine 4 – titre + phrases 1-3

Tere Susmozas (Espagne)

PERCEPCIONES DE LO AUSENTE

ESTO ES la ciudad de los laberintos.

Sus habitantes se tapan los ojos con un pañuelo - a veces negro, otras morado - que anudan con fuerza a su nuca. Ciegos, se mueven por las galerías. 

Traduction temporaire :

Tere Susmozas (Espagne)

PERCEPTIONS DE CE QUI EST ABSENT

VOICI la ville des labyrinthes.

Ses habitants bandent leurs yeux avec un foulard - tantôt noir, tantôt mauve -, qu'ils nouent fermement sur la nuque. Aveugles, ils se déplacent dans les galeries.

Projet Élise 3 – phrases 290-295


Zebrel creyó haber captado la idea. Los intrusos no le resultaban ni más ni menos simpáticos que los Hermanos del Dolor, y unos pocos golpes bien dados le permitirían ganar la confianza de sus secuestradores. ¿Por qué no? Avanzó en busca del que tenía a la chica. Le parecía tonto parecerse a un héroe de pacotilla gracias al exoprot, pero las recientes experiencias vividas en carne propia hablaban por sí mismas. Sabía que un sólo golpe al blando —así lo había llamado Faso— lo dejaría fuera de combate y que el otro casi con seguridad huiría como un conejo asustado. Se dio un poco de asco por pensar de ese modo, pero no se detuvo.

Traduction temporaire :
Zebrel crut avoir compris l'idée. Finalement, les intrus ne lui étaient pas plus sympathiques que les Frères de la Douleur, et quelques coups bien placés lui permettraient de gagner la confiance de ses ravisseurs. Pourquoi pas, après tout ? Il avança vers celui qui retenait la fille. Il lui semblait stupide de jouer les héros de pacotille grâce à l'exoprot, toutefois ses récentes expériences vécues dans sa chair parlaient d'elles-mêmes. Il savait désormais qu'un seul coup suffirait pour mettre le gringalet – suivant le nom que lui donnait Faso – hors d'état de nuire, et que l'autre fuirait sûrement comme un lapin apeuré. Sa façon de penser le dégoûta un peu, mais il ne s'arrêta pas pour autant.

Projet Manon 3 – phrases 125-128

Aquí García Márquez se detuvo y tuvo que aceptar que su interlocutor no mentía. Era totalmente cierto. Siempre, en lo más profundo de su ser, el llamado "Gabo" había sabido que él escribía sin comprender, que de sus manos surgían miles y miles de palabras que, mágicamente, se encadenaban entre sí y luego formaban un libro del cual él era siempre el primero en quedar boquiabierto. Cien años de soledad, por ejemplo, era un milagro que él había convocado pero que distaba de explicar.

Traduction temporaire :

Là, García Márquez marqua une pause et dut convenir que son interlocuteur ne mentait pas. C'était la stricte vérité. Au plus profond de lui, « Gabo » avait toujours su qu'il écrivait sans comprendre, que de ses mains jaillissaient mille et mille mots s'enchaînant comme par magie pour former un livre devant lequel il était immanquablement le premier à s'ébahir. Cent ans de solitude, par exemple, était un miracle qu'il avait engendré, mais qu'il était loin de pouvoir expliquer.

Projet Émilie 5 – phrases 249-259

Duillo controló las vendas en la pata de la tigresa y se aseguró de que en las jaulas hubiera agua para cuando los animales despertaran.
¿Suficiente?, preguntó. Ya es la hora, tenemos que irnos.
Sí, sí, suficiente, dijo la señora Ema y sacó su brazo de entre los barrotes, separándose del tigre. Sí, sí, suficiente, dijo mientras se volvía y le daba la espalda a los dos animales dormidos.
Detrás de ella, Duilio apagó la luz. En la oscuridad la señora Ema creyó percibir un aliento espeso alrededor de su cuello. Pensó en el tigre, saltando sobre ella. Se volvió y sólo encontró la cara de Duilio, que dijo:
Ya vio a los tigres, son cincuenta pesos, veinticinco por cada uno.
La señora Ema buscó en su cartera y le pagó.

Traduction temporaire :

Duilio jeta un coup d'œil aux bandes sur la patte de la tigresse et s’assura qu’il y avait de l’eau dans les cages pour quand les animaux se réveilleraient.
Ça vous va ? demanda-t-il. C’est l’heure, il faut qu’on y aille.
Oui, oui, ça me va, affirma-t-elle, avant de sortir son bras d’entre les barreaux. Ça me va, oui, oui, répéta-t-elle en se détournant des deux bêtes endormies.
Derrière elle, Duilio éteignit la lumière. Dans l’obscurité, madame Ema crut percevoir un souffle rauque près de son cou. Elle pensa au tigre lui sautant à la gorge. Elle fit volte-face et se retrouva nez à nez avec Duilio, qui lui lança :
Vous avez vu les tigres, c’est cinquante pesos, vingt-cinq pour chaque.
Madame Ema fouilla dans son portefeuille et paya.

Projet Cindy 2 – texte entier

Liliana Heer

Silueta de Un Parricidio

Mientras la niña de pelo corto jugaba en el patio de la infancia persiguiendo mariposas, el padre anticipaba su final. Le pellizcaba los pezones hasta volverlos parduscos, mordis- queados hasta el mareo. Las heridas cada vez más grandes despedían un olor cada vez más dulce. Todo era normal para la niña, ni antipatía ni malicia, acariciando el voluminoso vientre se acostumbró a decir:
¿Dónde estará, dónde estará la lombriz?
Una docilidad arbitraria, puntiaguda, similar a la conducta de su padre, después de la agitación y los mordiscos aprendió a decir:
Maldita felicidad, nos devora la vida.
Sábado por medio la bañaba. El agua aún caliente, la espuma, los dedos surcados como nueces, las mejillas muy rojas, el ombligo. Al restregar, se desprenden las costras. En un instante, el cuerpo de la niña agitado por la ebriedad del odio empuja, hunde, abre los ojos.

Traduction temporaire :


Liliana Heer 

Silhouette d'un parricide 

Pendant que la fillette aux cheveux courts jouait dans le jardin d'enfants, poursuivant des papillons, son père anticipait sa fin. Il lui pinçait les mamelons jusqu'à ce qu'ils deviennent brunâtres, mordillés jusqu'à la nausée. Les blessures de plus en plus grandes dégageaient une odeur de plus en plus doucereuse. Tout était normal pour la petite, ni antipathie ni méchanceté, en caressant son ventre volumineux, elle s'habitua à dire :
– Où il est, où il est le ver de terre ? Une docilité arbitraire, pointue, similaire à la conduite de son père, après l'agitation et les mordillements, elle apprit à dire :
– Maudit bonheur, la vie nous dévore.
Le samedi, il la baignait à moitié. L'eau encore chaude, la mousse, les doigts fripés comme des noix, les joues très rouges, le nombril. En frottant, les croûtes se décollent. En un instant, le corps de la petite agité par l'ébriété de la haine pousse, plonge, ouvre les yeux.

lundi 17 novembre 2014

Projet Justine / Vanessa – phrases 179-181

Dios todo poderoso, ahora hay que reconstruir de la nada el nuevo mundo, la nueva fe, tu nuevo ejército.
Trescientas guerras estallaron al tercer día de conocerse la verdadera nueva, 100 millones murieron en diez años de combates sangrientos...Dios todo poderoso dame la fuerza un poco más para guiar de la mano al último de tus hijos... (Sierra Nevada, en alguna parte del mundo, 2020.)
¿Sería este niño el primer Papa negro que describe el libro de las predicciones?

Francia 2011

Traduction temporaire :

Dieu tout-puissant, nous allons devoir partir de zéro pour reconstruire un monde nouveau, une foi nouvelle, ta nouvelle armée. Voilà le bilan trois jours après la révélation de cette vérité nouvelle : trois cents guerres ont éclaté, causant 100 millions morts en dix ans de combats sanglants… Dieu tout-puissant, donne-moi la force nécessaire pour que ma main puisse guider le dernier de tes enfants… (Sierra Nevada, quelque part dans le monde, 2020.) Cet enfant serait-il le premier Pape noir décrit dans le livre des prédictions ?

France 2011

Projet Nancy 4 – phrases 16-24

Subo a un autobús y sigo leyendo. Parado, sentado, apretujado entre la gente y en ocasiones sin luz alguna. Es increíble. Y en la ducha es peor. Lo que hago es arrancar la página y la sujeto a la cañería con esos imanes de refrigerador. Antes usaba cinta adhesiva pero con el vapor pierden su pegamento. Esta mañana leí una crónica sobre los bares y clubes nocturnos de Caracas. También un ensayo sobre Madame Bovary. Con Madame Bovary en la ducha, ¿se imagina doctor?

Traduction temporaire :
Je prends place dans les bus sans interrompre ma lecture. Debout, assis, serré contre les gens et parfois dans l'obscurité. Incroyable. C'est encore pire sous la douche. Dans ce cas, j'arrache la page que je suis en train de lire pour la suspendre aux canalisations à l'aide de magnets. Auparavant, j'utilisais du ruban adhésif ; sauf qu'avec la vapeur, il finissait par ne plus coller. Ce matin, j'ai lu une chronique sur les bars et les boîtes de nuit de Caracas. Puis un essai sur Madame Bovary. Docteur, vous m'imaginez avec Madame Bovary sous la douche ?

Projet Hélène 3 – phrases 200-205

 14

“¿Qué busca aquí?”, preguntó la vieja. “A mi hijo. ¿Y tú quién eres?” La vieja sintió frío y cubrió lo poco de su cuerpo con un pedazo de tela con lo parecía haber sido una blusa. “Yo solía vivir en una de estas cabañas con mis dos hermanas. Pero esa no es la pregunta que quisiera hacerme, ¿no?” Aliaksei la miró confundido.

Traduction temporaire :

14

« Qu’est-ce que vous chercher, ici ? » demanda la vieille dame. « Mon fils. Et vous, qui êtes vous ? » Sentant le froid parcourir son petit corps, la femme se couvrit avec les lambeaux de ce qui semblait avoir été un chemisier. « Je vivais dans une de ces cabanes avec mes deux sœurs. Mais, ce n’est pas la question que vous vouliez me poser, n’est-ce-pas ? Aliaksei la regarda, déconcerté.

Projet Victor 2 – phrases 50-51

De súbito acudió a la mente de Urashima la idea de que el Palacio del Dragón, allende los mares, con sus muros de coral y su fruta de rubíes, y sus dragones con colas de oro, había de ser parte del país de las hadas, donde un día es más largo que un año en este mundo, y que sus tres años en compañía de la princesa, habían sido cuatrocientos. De nada le valía, pues, permanecer ya en su tierra, donde todos sus parientes y amigos habían muerto, y donde hasta su propia aldea había desaparecido.

Traduction temporaire :
Soudain, il vint à l’esprit de Urashima que, situé au-delà des mers, le Palais du Dragon, avec ses murs de corail, ses fruits de rubis et ses dragons à la queue d'or, devait appartenir au pays des fées. Un jour y était plus long qu’une année dans ce monde, et en trois ans passés en compagnie de la princesse, il s’en était en fait écoulé quatre-cents. Il n’avait par conséquent aucun intérêt à rester sur ses terres, où tous ses parents et amis étaient morts, et où même son propre village avait disparu.  

Projet Aurélie S – phrases 5-6

Desgraciadamente, este punto me dejó muy inquieta porque, ya desde niña, me desmayaba al ver una gota de sangre. Empecé a pensar que si, pongamos por caso, me daba la vuelta para coger el bolso podía ser que en una mirada fugaz uno de los níscalos mostrara una herida sangrante y yo cayera mareada sobre la caja de cambios con alto riesgo de colisión e incluso de empalamiento si mi postura era propicia.

Traduction temporaire :
Malheureusement, cela m'a préoccupée parce que, petite déjà, je m'évanouissais à la vue d'une goutte de sang. J'ai commencé à penser que, tiens, prenons un exemple, si je me retournais pour attraper mon sac à main, je risquais de voir un des lactaires délicieux présentant une blessure saignante, et, dans cette position, de carrément m'évanouir sur la boîte de vitesses.