lundi 27 février 2017

Projet Elsa 2 – phrases 72-81

-Soy curiosa.
El avatar de Nubai sonrió.
-Lo sé- dijo él-. También eres la mujer más importante del mundo.
Leila trató de negarlo:
-Sin duda, Harún...
-Harún es un pobre desgraciado a tu lado, y lo sabes. Es tu voz la que se escucha más alto en el Consejo. La mayoría del Nexo te escucharían a ti antes que a cualquier otra persona.
-Puede que así sea- dijo Leila, sabiendo que era verdad.

Traduction temporaire :
— Je suis curieuse.
L’avatar de Nubai sourit.
— Je sais. Tu es aussi la femme la plus importante du monde.
Leila tenta de contester :
— Harún est également…
— Harún est un pauvre bougre face à toi, c’est évident. Ta voix est celle qu’on écoute le plus au Conseil. C’est toi que la majorité du Nexo suivrait plutôt que n’importe qui.
— Peut-être, répondit Leila, consciente de cette vérité.

Projet Elena 13 – phrases 204-217

Ahhhh.
Soy una garrapata gigante. A flote en la sangre de alguien. Treinta y siete grados.
Lo que fluye del brazo. Me lo llevo a la boca. Tan fácil, que mi bodi reviente. Será que puedo tocar el hueso.
Ahhhhhh.
En la noche de la noche pienso en lo que se viene. Horas oscuras que se descomponen en minutos en segundos. Soy un dragón hembra en busca del Gran Dragón nel cielo de arriba. Porque nel cielo de abajo yo jugaba con los brodis que vivían cerca de mi jom. Kreols irisinos pieloscura.

Traduction temporaire :
Ahhhh.
Je suis une tique géante. Flottant dans le sang de quelqu'un. Trente-sept degrés. Ce qui coule du bras. Je le porte à ma bouche. Si facile, que mon body explose. Peut-être que je peux même aller jusqu'à l'os
Dans la nuit de la nuit, je pense à ce qui approche. Des heures sombres qui se décomposent en minutes, en secondes. Je suis un dragon femelle à la recherche du Grand Dragon dans le ciel d'en haut.Parce que dans le ciel d'en bas, je jouais avec mes brothers qui vivaient près de chez moi. Des Kreols irisiens peau-foncée.

dimanche 26 février 2017

Projet Chloé T. – micros série 4

Hemos perdido la batalla Aquiles, está rengueando.
Nous avons perdu la bataille, Achille, vous boitez.

*

Querido diario: hoy besé a Judas en la boca y creo que me gustó. No se como lo tomará Pedro, él está muy metido en la relación y siempre fue celoso.
Cher journal, aujourd’hui, j’ai embrassé Judas sur la bouche et je crois que ça m’a plu. Je ne sais pas comment Pierre va le prendre, il est très impliqué dans notre relation et il a toujours été jaloux.

*

Quien diría que entre tu envidia y mi frialdad podía surgir una esperanza, dijo el azul al amarillo.
Qui aurait dit qu’entre ton envie et ma froideur pouvait naître l’espoir, dit le bleu au jaune.

*

Era de noche, cerca del río más profundo de los secretos, entre mate y guitarreada nos enamoramos y hasta hoy seguimos viviendo el más sincero amor.
Il faisait nuit, près de la rivière des secrets la plus profonde, entre maté et sérénade à la guitare, nous sommes tombés amoureux et, aujourd’hui, nous continuons de vivre l’amour le plus sincère.

*

¡Una más, tú si puedes! Eres la más atlética de nosotras tres, le dijo su obesa hermana. Dos vueltas más y se rindió (se le había acabado la cuerda). Cesó el tic tac.
Encore un, tu peux le faire ! Tu es la plus sportive de nous trois, lui dit sa sœur obèse. Deux tours de plus et elle capitula (la corde du mécanisme était arrivée au bout de sa course). Le tic-tac s’arrêta.

*

Vio la nave surcar el cielo y pensó: “¡Qué mala suerte!, no pude fotografiarla y dirán que aluciné”. ¿Quién le creería a este marciano que vio una nave terrestre?
Il vit le vaisseau parcourir le ciel et pensa : « Quel dommage ! Je n’ai pas pu le prendre en photo et on dira que j’ai halluciné ». Qui irait croire qu’un martien avait bel et bien vu un vaisseau terrestre ?

*

Aquel domingo la anciana murió de un infarto al sentir que algo tiraba de su ropa a la salida del cementerio, cayó encima de la rama que enganchó su vestido gris.
Ce dimanche, la vieille dame mourut d’un infarctus en sentant quelque chose tirer sur son vêtement à la sortie du cimetière. Elle tomba sur la branche qui s’était accrochée à sa robe grise. 

*

Cuando despertó, el dinosaurio era una billetera.
Quand il se réveilla, le dinosaure était un portefeuille.

*

Fabricamos un insecticida anti mariposas chinas, lo esparcimos y terminamos con los huracanes. La ciencia una vez más triunfó.
Nous avons mis au point un insecticide contre les papillons en Chine. Après l'avoir répandu, nous avons mis fin aux ouragans. La science a une encore fois triomphé.

*

Cada vez que comía pimienta, el recuerdo de él le explotaba en la boca...
Chaque fois qu’elle mangeait du poivre, le souvenir qu’elle avait de lui explosait dans sa bouche…

*

Su cabeza estaba en blanco. Cuando volvió en sí, vio el desastre de sangre a su alrededor. “Algunos amamos como podemos”, se dijo a sí mismo. Y siguió adelante.
Sa tête était vide. Quand elle revint à elle, elle vit le bain de sang autour d’elle. « Certains d’entre nous aiment comme ils peuvent », se dit-elle. Et elle poursuivit sa route.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Pauline M.G. – phrases 187-192

Se contentan con poco, igual que él. Pero ahora pasar la mano por el lomo de esa chiquilla lo ha perturbado como nunca, y detesta encontrarse en esa situación, porque no puede controlar nada: ni las miradas ni sus impulsos. Y la mira y tiene ganas de acercarse y besarla y pasarle de nuevo la mano por el pelo mal cortado.
La chiquilla está a punto de cruzar el río y él no sabe cómo llamarla para detenerla, sobre una sección poco profunda empieza a saltar entre las piedras. Su falda se moja, Galaor ladra, el viento sopla suave y él puede volver a ver las piernas de muslos firmes y tiernos. La noche envuelve al paisaje.

Traduction temporaire :
Ils se contentent de peu, lui aussi. Sauf que là, passer la main dans le dos de cette petite-là l'a perturbé comme jamais, et il déteste se retrouver dans cette situation parce qu'il ne peut rien contrôler : ni les regards ni ses pulsions. Or, il la regarde et il a envie de s'approcher, de l'embrasser et de passer de nouveau la main dans ses  cheveux mal coupés.
La petite est sur le point de traverser la rivière et il ne sait comment l'appeler pour l'arrêter. Elle commence à sauter entre les pierres à un endroit peu profond. Sa robe est mouillée, Galaor aboie. Le vent souffle doucement et il peut alors revoir les jambes aux cuisses fermes et tendres. La nuit enveloppe le paysage.

mercredi 22 février 2017

Projet Rachel / Sébastien – phrases 139-144

―Te equivocas de nuevo, Danny. Nada en la programación de un androide le impide mentir a un humano si con ello no le causa un daño directo o físico. No podemos mentir en preguntas directas, eso es cierto, pero sí podemos ocultar y manipular, tergiversar la verdad hasta hacerla irreconocible. Y, si te soy sincero, creo que somos muy buenos en eso. No tengo ningún problema en usar palabras como “manipular” o “tergiversar” para referirme a mí mismo. Es una gran diferencia con los humanos, siempre tan preocupados por su imagen.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

mardi 21 février 2017

Projet Elena 13 – phrases 190-203

Sin anestesia. Sin anestesia. Sin.Veo doble con los ojos cerrados. Veo triple. Es un glich. Glich glich glich.
Me doy un golpe en la cabeza, como pa que todo vuelva a funcionar. Como pa que todo vuelva a la normalidad. Qué normalidad.

Traduction temporaire :

Sans anesthésie. Sans anesthésie. Sans.
Les yeux fermés, je vois double. Je vois triple. C'est un glich. Glich glich glich.
Je me donne un coup sur la tête, pour que tout fonctionne de nouveau. Pour que tout redevienne normal. Mais quelle normalité ?

lundi 20 février 2017

Projet Nathalie / Florence – phrases 145-151

El relato avanza con algunos cortes de edición. Giovanna enciende un cigarrillo, lo olvida en el cenicero. Su mano tiembla. Contiene el llanto por momentos, aunque más de una vez su cara aparece bañada en lágrimas. “Cuando me separé de Lorenzo, Olaf tenía dos años. Vivía encerrado en el lavadero. Le tiraba comida dos veces por día. Entraba con la escoba en la mano, para defenderme y para barrer los excrementos.

Traduction temporaire :
Le récit progresse avec quelques coupures dans l'enregistrement. Giovanna allume une cigarette, l'oublie dans le cendrier. Sa main tremble. Elle a beau régulièrement retenir ses sanglots, son visage apparaît plusieurs fois couvert de larmes. « Quand je me suis séparée de Lorenzo, Olaf avait deux ans. Il vivait enfermé dans la buanderie. Je lui jetais la nourriture deux fois par jour. J'entrais, le balai à la main, pour me défendre et pour nettoyer ses excréments. »

Projet Hélène / Audrey – phrases 116-118

Sin embargo, esta era una situación extraordinaria, por lo que, aprovechando que mi madre había salido con mi hermana pequeña, metí la cajita de música en una caja de zapatos. Aunque no sabía su dirección, decidí ir en busca de mi amiga.
Supuse que debía vivir cerca de la huaca Pucllana, de modo que hice un recorrido por diferentes tiendas preguntando por el domicilio de los Androszczuck o por una niña morena, peinada con una cola de caballo y que hablaba con acento argentino.

Traduction temporaire :
La situation étant cependant extraordinaire, je profitai que ma mère soit sortie avec ma petite sœur et plaçai la boîte à musique dans une boîte à chaussures. Bien que j’ignore son adresse, je décidai de partir à la recherche de mon amie. En supposant qu’elle vivait près de la huaca Pucllana, je fis le tour des différentes boutiques pour demander où résidaient les Androszczuck, ou s’ils avaient vu une fillette brune, avec une queue de cheval et un accent argentin.

samedi 18 février 2017

Projet Sonita 20

Paola Klug (Mexique)

“Trenzaré mi tristeza”

Decía mi abuela que cuando una mujer se sintiera triste lo mejor que podía hacer era trenzarse el cabello; de esta manera el dolor quedaría atrapado entre los cabellos y no podría llegar hasta el resto del cuerpo; había que tener cuidado de que la tristeza no se metiera en los ojos pues los haría llover, tampoco era bueno dejarla entrar en nuestros labios pues los obligaría a decir cosas que no eran ciertas,  que no se meta entre tus manos- me decía-  porque puedes tostar de más el café o dejar cruda la masa; y es que a la tristeza le gusta el sabor amargo. Cuando te sientas triste niña, trénzate el cabello; atrapa el dolor en la madeja y déjalo escapar  cuando el viento del norte pegue con fuerza.
Nuestro cabello es una red capaz de atraparlo todo, es fuerte como las raíces del ahuehuete y suave como la espuma del atole.
Que no te agarre desprevenida la melancolía mi niña,  aun si tienes el corazón roto o los huesos fríos por alguna ausencia. No la dejes meterse en ti con tu cabello suelto, porque fluirá en cascada  por los canales que la luna ha trazado entre tu cuerpo. Trenza tu tristeza, decía,  siempre trenza tu tristeza…
Y mañana que despiertes con el canto del gorrión la encontrarás pálida y desvanecida entre el telar de tu cabello.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Nathalie / Florence – phrases 135-144

“Al principio todo fue bien. Olaf era un cachorro cariñoso, rodeado de juguetes y afecto. Después conocí a Stefan, el holandés. Nos la pasábamos viajando. Durante esos períodos a Olaf lo alimentaba Fiona, mi vecina de al lado. También lo sacaba a pasear. Era un cachorro de tres meses que pasaba mucho tiempo solo. A todos les caía bien. `Copo de nieve´, le decían en la cuadra. Pero a pesar de los cuidados de Fiona, era inevitable que la soledad surtiera efectos. Me culpo de esto…”.

Traduction temporaire :
« Au début, tout s'est bien passé. Olaf était un chiot adorable, entouré de jouets et d'affection. Après, j'ai rencontré Stefan, le Hollandais. On passait notre vie à voyager. Pendant ce temps-là, Olaf était nourri par Fiona, ma voisine de palier. Elle sortait aussi le promener. C'était un chiot de trois mois qui était souvent seul. Tout le monde l'aimait bien. Dans le quartier, on l'appelait « flocon de neige ». En dépit des soins de Fiona, il était inévitable que la solitude finisse par lui nuire. Je m'en veux... »

vendredi 17 février 2017

Projet Rachel / Sébastien – phrases 129-135

―Pero… un androide nunca podría ser utilizado así, ¿no? Quiero decir; no podéis mentir a los humanos, no podéis causarles ningún perjuicio.
―Pues claro que podemos mentir. Para salvar una vida humana, sin ir más lejos. Si tú estás a punto de suicidarte, toda mi programación se volcará en evitar que eso suceda. Mentir no supondrá ningún conflicto para mí.
―Bueno, sí, claro, preservar la vida humana… pero salvo eso…

Traduction temporaire :
― Mais heu… on ne pourrait jamais utiliser un androïde ainsi, pas vrai ? Je veux dire par là que vous ne pouvez pas mentir aux humains ni leur faire le moindre mal.
― Bien sûr que si, nous sommes capables de mentir. Pour sauver une vie humaine déjà. Si tu es sur le point de te suicider, toute ma programmation s'emploiera à t'en empêcher. Mentir n'impliquera aucun conflit pour moi.
― D'accord, oui, évidemment, préserver la vie humaine… mais à part ça…

Projet Justine / Elena – texte 75

Los otros

Diseñamos un arma magnífica.
Una vez construida, la bautizamos. Con la misma emoción con que se bautizan los barcos, los niños. “Perfecta”, la llamamos.
Otros decidieron probarla.
La explosión fue transmitida en vivo y en directo a través de todos los canales de televisión. Los diarios y las revistas sacaron a la venta ediciones extras cubriendo el suceso, que fue el comentario obligado de cada radio. De cada oficina, de cada bar, de cada esquina.
Hombres, mujeres y chicos festejaron con euforia la certeza del disparo.
—La raza humana será invencible —decían. Amigos, parientes, desconocidos, vecinos, rivales, socios, enemigos. Se abrazaban como hermanos. Fueron uno.
Sesenta días después de tales acontecimientos, comienzan a verse las consecuencias. Los océanos han cambiado de ritmo, las mareas tienen otra periodicidad y las corrientes otra dirección. El clima está variando; muy pronto no se sabrá qué sembrar, ni dónde, ni cuándo. Las villas rurales están siendo despobladas, nadie soporta las noches en el campo.
Mañana se reunirá un congreso formado por los más prestigiosos antropólogos, siquiatras y sociólogos del mundo, la cara de la gente está mutando.
A mí también me duelen los huesos —la frente, los pómulos, el mentón— pero tengo la conciencia tranquila, cuando se propuso hacer estallar la luna, fui el único que votó en contra.

Traduction temporaire :

Les autres

Nous avons dessiné une arme magnifique.
Une fois construite, nous l'avons baptisée. Avec la même émotion que lorsqu'on baptise les bateaux, les enfants. « Parfaite », l'avons-nous appelée.
D'autres ont décidé de l'essayer.
L’explosion a été retransmise en direct sur toutes les chaînes de télévision. Les journaux et les magazines ont vendu des hors-séries couvrant l’événement, immanquablement commenté sur chaque station de radio. Dans chaque bureau, chaque bar, à chaque coin de rue.
Euphoriques, hommes, femmes et enfants ont célébré la précision du tir.
— La race humaine sera invincible, affirmait-on.
Amis, proches, inconnus, voisins, rivaux, associés, ennemis, tous s’étreignaient comme des frères. N'ont fait qu’un.
Soixante jours après les événements, les conséquences commencent à se faire sentir : les océans ont changé de rythme, les marées ont une autre périodicité, les courants, une autre direction. Le climat varie ; très bientôt, on ne saura plus quoi semer, ni où, ni quand. Les villages ruraux se dépeuplent, personne ne supporte plus les nuits à la campagne.
Demain, se tiendra un congrès réunissant les plus prestigieux anthropologues, psychiatres, et sociologues au monde. Le visage des gens est en pleine mutation. À moi aussi, mes os me font mal – mon front, mes pommettes, mon menton –, mais j’ai la conscience tranquille. Quand on a proposé de faire exploser la lune, je suis le seul à avoir voté contre.

mercredi 15 février 2017

Projet Hélène / Audrey – phrases 113-115

Me sentía abatida y avergonzada; quería resarcir a Rutka con algo que la hiciera feliz. Durante sus visitas, el único de mis juguetes que llamó su atención fue una cajita de música que había pertenecido a mi abuela y que mi madre me entregó, junto a unas muñecas antiguas, con la consigna de que cuidara todo aquello «como si fuera de oro, porque son la herencia de mi familia y cuando seas grande tú también se las dejarás a tus hijas». Aquel discurso fue innecesario; yo adoraba cada uno de esos objetos, así que los mantenía relucientes y nunca los sacaba a la calle ni los prestaba a nadie.

Traduction temporaire :
Je me sentais abattue et honteuse. Je voulais dédommager Rutka avec quelque chose qui la rendrait heureuse. Lors de ses visites, le seul de mes jouets qui avait retenu son attention avait été une petite boîte à musique appartenant à ma grand-mère et que ma mère m'avait donnée, ainsi que quelques vieilles poupées, avec la consigne d'en prendre soin « comme si c'était de l'or, parce qu'il s'agit de l'héritage de ma famille. Quand tu seras grande, toi aussi, tu les légueras à tes filles ». Un discours superflu : adorant chacun de ces objets, je les conservais en parfait état, ne les sortais jamais et ne les prêtais à personne.

Projet Nathalie / Florence – phrases 127-134

“Es soltera, tiene treinta y cinco años. Esto es lo que tiene para decir”. A continuación se producía un silencio, después del cual Giovanna Latte bajaba la mirada y comenzaba a hablar. “Lo compré en la veterinaria que queda en frente de la casa de mis padres, porque era una manera de tenerlos cerca. Estaba recién separada de Vico, y me sentía sola en este departamento. El veterinario me lo advirtió. Dijo que había que ser muy firme para criar un dogo. Había que adiestrarlo, alimentarlo bien, y que no era conveniente tenerlo en un departamento. No lo escuché. Pensé que yo podía hacerme cargo.”

Traduction temporaire :
« Vous êtes célibataire et avez trente-cinq ans. C'est tout ce que vous avez à dire. » Ensuite, il y avait un silence, après quoi, Giovanna Latte baissait les yeux et commençait à parler. « Je l'ai acheté au cabinet vétérinaire en face de chez mes parents, parce que c'était une façon de les avoir près de moi. Je venais de me séparer de Vico, et je me sentais seule dans cet appartement. Le vétérinaire m'a mise en garde. Il a expliqué qu'il fallait être très ferme pour élever un dogue, le dresser, bien le nourrir, et que ça n'était pas recommandé de l'avoir en appartement. Je ne l'ai pas écouté. J'ai cru que je pouvais gérer. »

Projet Sonita – micros série 1

Cuando desperté la tele estaba prendida. El periodista relataba el crimen. Era en mi barrio, en mi calle. Cuando salí del cuarto oí voces y vi mucha sangre.
Lorsque je me suis réveillé, la télé était allumée. Le journaliste relatait le crime. Ça s’était passé dans mon quartier, dans ma rue. Quand je suis sorti de ma chambre, j’ai entendu des voix et vu beaucoup de sang.

*

Aterrado nos gritó que la Venus de Milo lo había abrazado. Nos reímos mucho, y lo vimos irse con dos brazos pegados en su espalda.
Terrifié, il hurla que la Vénus de Milo l’avait serré dans ses bras. On rigola beaucoup et on le regarda s’en aller, deux bras collés dans le dos.

*

Como en el grupo algunos seguían murmurando la psicóloga insistió: ¡Muchachos! Oigo voces...
Comme certains continuaient de murmurer dans le groupe, la psychologue insista : Les enfants ! J'entends des voix…

*

“Soy inocente” grita el mago aterrado, sin saber qué hacer con los animales que ahora ocupan palcos y platea.
« Je suis innocent », crie le magicien, ne sachant pas quoi faire avec les animaux qui se trouvent maintenant dans les tribunes, parmi le public.

*

Si alguien es capaz de contar algo interesante, conmovedor, inteligente, gracioso, etc., usando apenas 160 caracteres, la verdad, merece un premio.
Si quelqu'un est capable de raconter quelque chose d'intéressant, d'émouvant, d'intelligent, de drôle, etc., n'utilisant que 160 caractères, eh bien, il mérite un prix.

*

Cayó la noche y con ella el frío. Entre su cara y el asfal-to solo hay un cartón viejo. Entre su presente y su pasado solo hay ocho años.
La nuit tomba et avec elle le froid. Entre son visage et la chaussée, il n'y a qu'un vieux carton. Entre son présent et son passé, il n'y a que huit ans.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Justine / Elena – texte 74

Lo que quieras

Yo estaba de pie, él de rodillas. Sus manos en las mías, su mirada en mis ojos.
—Te amo —me dijo—, y te lo voy a demostrar. Pedime lo que quieras: una rosa de oro, una estrella de mar. Una estrella del cielo.
—Con un canario me conformo —contesté riéndome.
—Lo consigo y vuelvo.
Volvió rápido. Cansado. Tierno como siempre.
Arrastraba una jaula enorme.
—¿Y el canario? —pregunté.
—Decidí que ningún pájaro podría compararse con vos, mi amor, que cantás como un ángel —respondió.
Me emocionó saber cuánto valoraba mi voz.
Avancé unos pasos. Me paré dentro del círculo de rejas.
Él cerró la puerta.

Traduction temporaire :

Tout ce que tu voudras

J'étais debout, lui à genoux. Ses mains dans les miennes, ses yeux dans les miens.
— Je t'aime, m'a-t-il déclaré, et je vais te le prouver. Demande-moi ce que tu voudras. Une rose d'or, une étoile de mer. Une étoile du ciel.
— Je me contenterai d'un canari, ai-je répondu en riant.
— Je vais le chercher et je reviens.
Il est revenu rapidement. Fatigué. Toujours aussi tendre.
Il tirait une cage énorme.
— Et le canari ? ai-je demandé.
— J'ai décidé qu'aucun oiseau ne pourrait être comparé à toi, mon amour, toi qui chantes comme un ange, a-t-il répondu.
J'ai été émue de savoir combien il appréciait ma voix.
J'ai avancé de quelques pas. Je me suis arrêtée à l'intérieur du cercle formé par les barreaux.
Il a fermé la porte.

lundi 13 février 2017

Projet Justine / Elena – texte 73

Añoranza
—Encontré esto en la calle —dice la abuela, con desconfianza ante lo extraño del hallazgo. Me ofrece unos billetes arrugados y monedas.
Recibo, cuento.
—¡17 euros! —exclamo.
—¿Euros?
—Los habrá perdido algún turista: es la plata que se usa en Europa.
—¿De mi tierra?
Hay incredulidad, emoción y una tristeza profunda en su pregunta.
Llegó a Argentina de pequeña, el pueblito desde el cual partiera ya no existe.
Retorno el dinero a su mano.
Cierra los ojos y lleva esa mano, cargada de maravilla según leo en el gesto, junto a su corazón.

Traduction temporaire :
Nostalgie

— J'ai trouvé ça dans la rue, m'explique ma grand-mère, méfiante, vis-à-vis de son étrange découverte.
Elle me tend des billets froissés et des pièces.
Je les prends et je compte.
— 17 euros ! m'écrié-je
— Euros ?
— Sûrement perdus par un touriste. C'est la monnaie utilisée en Europe.
 — En provenance de ma terre natale ?
Dans sa question se mêlent incrédulité, émotion, et une profonde tristesse.
Elle est arrivée en Argentine alors qu'elle était enfant, le petit village qu'elle a quitté n'existe plus.
Je remets l'argent dans sa main.
Elle ferme les yeux et porte cette main, remplie de merveilles, d'après ce que je lis dans l'expression de son visage, à son cœur.

Projet Justine / Elena – texte 72

A-parejos

—Ajustame bien la brida —dice.
La experiencia indica no preguntar, entonces, permito que mi mano recorra la piel, tan suave, de su cintura, y mantengo la posición: el lazo recién inaugurado.
No recuerdo su nombre y tampoco importa, el bar donde nos conocimos ahora parece un sueño, la única realidad es el claroscuro de esta habitación y nuestra ropa en el suelo.
Su lengua entra como un balazo en mi boca.
—Ajustá más —murmura luego en mi oído.
Loco por alcanzar la tierra fértil que oculta su broza, ciño cuanto puedo el abrazo.
—No es suficiente —declara apartándose de pronto, más fría que el hielo. Y para mi enorme sorpresa da media vuelta, me amaga una coz y se marcha al trote.
Carla, creo que se llama Carla.

Traduction temporaire :

Dés-assortis

— Serre-moi bien la bride, demande-t-elle.
L'expérience stipulant de ne pas demander, j'autorise ma main à parcourir la peau, si douce, de sa taille, et je garde cette position : le lien tout juste établi.
Je ne me rappelle pas son prénom, et ce n'est pas non plus important. Le bar où on s'est rencontrés semble maintenant un rêve, la seule réalité étant le clair-obscur de cette chambre et nos vêtements par terre.
Sa langue pénètre dans ma bouche tel un coup de feu.
— Serre davantage, me murmure t-elle ensuite à l'oreille.
Poussé par l'envie folle d'atteindre la terre fertile que cache sa toison, je l'étreins de toutes mes forces.
— Ce n'est pas suffisant, se plaint-elle en s'écartant aussitôt, plus froide que la glace.
Et, à ma très grande surprise, elle fait demi-tour, feint de me donner un coup de pied et s'en va en trottinant.
Carla, je crois qu'elle s'appelle Carla.

Projet Maïté / Marjorie – phrases 32-35

-Ahora alcanzo a ver unos señores muy comedidos que discuten sin enfadarse y que hacen con mucha calma sus observaciones. -Pues sal de dentro del diablo, para que no digas algún despropósito contra esos señores, que deben ser hombres de talento. Salió efectivamente de detrás de la cortina, y yo de la casa pensando en lo que había oído. Al día siguiente fui a buscar al charlatán para que me dijera cómo supo todo aquello de ser yo el autor de El jíbaro.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Rachel – micros série 3

Sintió otra vez las voces y palideció. Pensó en el electroshock. Se lavó largamente la cara y abrió la puerta. Cuando dijo “el siguiente” vieron su túnica mojada.
Il perçut de nouveau les voix et pâlit. Il pensa à l'électrochoc. Il se lava longuement le visage et ouvrit la porte. Quand il dit « au suivant », ils virent que sa blouse était trempée.
*

Marcas en el suelo me indican hacia donde debo ir, vos no las ves, pero eso no significa que no estén allí.
Des marques sur le sol m'indiquent la direction que je dois suivre. Toi, tu ne les vois pas, mais cela ne signifie pas qu'elles ne sont pas là.

*

Una vía olvidada con yuyos entre los rieles. Un paso a nivel hacia ninguna parte. Por allí cruzaré en el tren bullicioso, de regreso a la infancia.
Une voie oubliée, des herbes entre les rails. Un passage à niveau vers nulle part. C'est par là que je traverserai, dans le train bruyant, de retour vers l'enfance.

*

Cuando estuvo libre de pecados no encontró ninguna piedra.
Quand il fut libéré de ses péchés, il ne trouva aucune pierre.

*

Sigue el temporal... Lo vi escribiendo frente a su ventana y vi que era pequeño, pero era un hombre. Y pude ver lo que escribía, decía: Sigue el temporal...
La tempête continue… Je l'ai vu en train d'écrire face à sa fenêtre et j'ai vu qu'il était petit, mais c'était un homme. Et j'ai pu voir ce qu'il écrivait. Ça disait : La tempête continue…

*

Un minicuento es como la eyaculación precoz, entregas todo en poco, llegas a lo más alto y te caes…fumas un cigarro y quieres hacerlo de nuevo.
Un micro-récit est comme l'éjaculation précoce. Tu donnes tout en un rien de temps, tu atteins le sommet et tu retombes… tu fumes une cigarette et tu veux recommencer.

*

Subió al tren y no pagó boleto, su destino estaba en donde lo bajaran.
Il avait pris le train sans payer de billet. Sa destination était là où on le ferait descendre.

mercredi 8 février 2017

Projet Justine / Elena – texte 71

Ausencias

Cuando la abuela me fue a retirar del colegio tuve un pensamiento ridículo: “¿Cómo se puede llorar en un día tan lindo?”
—Tu mamá —repetía bajito, y sus murmullos retumbaban en la Dirección—. Se la llevaron —agregó de pronto.
—¿Quiénes? —nadie pareció escuchar mi pregunta.
—Ahora hay que ser fuerte —dijo la directora—. No cansarse de golpear puertas, preguntar.
—¿Supiste algo de tu hermana? — le replicó la abuela.
Para mí el dolor aún no había comenzado, me distraje observándolas. Fue entonces que tuve un pensamiento gigante para mis chicos seis años: “Tan distintas y sin embargo son una”.
La abuela tomó mi mano y nos fuimos caminando ligero, como si mamá nos aguardase, con apremio, en alguna parte.

Traduction temporaire :
Absences

Quand ma grand-mère est venue me chercher à l'école, je me suis bêtement demandé : « Comment peut-on pleurer par une aussi belle journée ? »
— Ta maman, répétait-elle tout bas, et ses murmures résonnaient dans le bureau de la directrice. Ils l'ont emmenée, a-t-elle ajouté aussitôt.
— Qui ça, ils ?
Personne n'a paru entendre ma question.
— Maintenant, il faut être forte, a déclaré la directrice. Ne pas se décourager de frapper aux portes, de poser des questions.
— As-tu des nouvelles de ta sœur ? lui a rétorqué ma grand-mère.
Moi, je ne ressentais pas encore la douleur, je me suis amusée à les observer. C'est alors que j'ai eu une grande idée pour mes six jeunes années : « Si différentes, et pourtant, elles ne font qu'une. »
Ma grand-mère m'a prise par la main, et nous sommes parties vite, comme si maman nous attendait quelque part avec empressement.

Projet Justine / Elena – texte 70

Doble traición

—Guárdate de los idus de marzo —dice Espurina, el vidente.
Cayo Julio César escucha la advertencia. Guerrero que ha probado su valentía en batallas de gran ferocidad, no teme, sin embargo los usos de la política le han enseñado a ser precavido. Hay, entre los patricios, uno en quien su corazón confía. A ése manda llamar y pregunta:
—¿Acaso los senadores planean asesinarme, hijo mío?

Traduction temporaire :
Double trahison

— Méfie-toi des Ides de mars, l'alerte Spurinna, le devin.
Jules César écoute l'avertissement. En guerrier ayant prouvé son courage au cours de batailles très féroces, il n'a pas peur ; les us de la politique lui ont néanmoins appris à être prudent. Chez les patriciens, il y a quelqu'un en qui son cœur a confiance. Il le fait appeler et lui demande :
— Est-ce que les sénateurs prévoient de m'assassiner, mon fils ?

Projet Justine / Elena – texte 69

Sin salida

Podría defenderse pero no encuentra el modo.
Hay dolor y pérdida en su futuro, que él sufre desde ahora.
Como si estuviera en la selva rodeado de arbustos. Entre los espinos, el fulgor maligno de unos ojos amarillos. Garras colmillos melena, sólo sombra, amenaza. Así se siente.
Prefiere declararse chivo expiatorio, víctima. Se reconoce equivocado. Se sabe culpable.
Lo acompaña un vaso de whisky.
Es su empresa, su despacho, su whisky.
Por ahora.

Traduction temporaire :

Sans issue

Il pourrait se défendre, mais ignore comment.
Douleur et perte jalonnent son avenir, dont il souffre d'ores et déjà.
Comme s'il était dans la jungle, entouré d'arbustes. Au milieu des aubépines, l'éclat mauvais d'yeux jaunes. Des griffes, des crocs, une crinière, rien que des ombres, une menace. Voilà comment il se sent.
Il préfère se déclarer bouc-émissaire, victime. Il reconnaît qu'il s'est trompé. Il se sait coupable.
Un verre de whisky l'accompagne.
C'est son entreprise, son bureau, son whisky.
Pour l'instant.

Projet Justine / Elena – texte 68

Sed

Se mantuvo en su sitio durante más de quinientos años; echando raíces, creciendo.
Pero no más.
Mi ciudad ya no está.
Se fue. Llevándose las escuelas, las calles, las plazas; la peatonal; y los jacarandáes, y las campanas. Hasta ese río suyo, tan mañoso que a veces parecía manso. Hasta el río se llevó. Hasta la gente.
Aquí no hay nadie, nada.
Estoy yo. Con los ojos doloridos, los labios lastimados.
Yo, que ahora soy todo y todos. Puedo jugar, ser tanto la maestra como el alumno. El dependiente y el jefe, el policía el corrupto, el juez el ladrón. Podría ser el cínico diciendo “Estaba vieja, arterioesclerótica, entró a caminar sin rumbo y se perdió”.
O el ambientalista “El lago del que todos bebíamos, envenenado de orines, la volvió loca, entonces se marchó”.
Siempre supuse que algo así ocurriría, por eso decidí no beber agua. No tocar el agua. Pienso que tuve razón, pienso que por eso permanezco.
No presto atención a las molestias. Ni siquiera me preocupo por la lengua, que está hinchada y ocupa toda la boca.

Traduction temporaire :
Soif

Elle est restée en place plus de cinq-cents ans ; prenant racine, se développant.
Mais voilà.
Ma ville n'est plus.
Elle est partie. En emportant les écoles, les rues, les places ; les zones piétonnières ; ainsi que les flamboyants bleus, et les cloches.
Jusqu'à son fleuve, si fourbe qu'il avait parfois l'air paisible. Elle a emporté jusqu'au fleuve. Jusqu'aux gens.
Ici, il n'y a personne, rien.
Sauf moi. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.
Moi, qui, maintenant, suis tout et tout le monde. Je peux jouer, être aussi bien la maîtresse que l'élève. Le vendeur et le responsable, le policier, le corrompu, le juge, le voleur. Je pourrais être le cynique, et dire : « Elle était vieille, souffrait d'artériosclériose, a commencé à errer sans but et s'est perdue. »
Ou l'écologiste : « Polluée par les urines, l'eau du lac que nous buvions tous l'a rendue folle, alors elle est partie. » J'ai toujours imaginé que quelque chose du genre arriverait, voilà pourquoi j'ai décidé de ne pas boire d'eau, de ne pas toucher l'eau. Je pense que j'ai eu raison. Je pense que c'est pour ça que je suis toujours là.
Je ne prête pas attention aux désagréments. Je ne m'inquiète même pas pour ma langue, qui est gonflée et prend toute la place dans ma bouche.

Projet Pauline M.G. – phrases 184-186

Piensa que quizás eso sienta la gente que alguna vez jugó con una madre: él nunca tuvo infancia, del puericultorio pasó a la calle a los siete años, y en la calle se hizo de su fama apenas supo cómo robar para comer. La única ración de ternura la ha recibido de los animales: perros, gatos, aves y hasta de una iguana verde que mordía los pasadores de sus zapatillas. Animales que lo comprenden porque no le piden nada: les dan su lomo y él pasa la mano distraído.

Traduction temporaire :
Il se dit que c'est peut-être ce que ressentent les gens qui ont déjà joué avec leur mère... Lui n'a jamais eu d'enfance. À sept ans, il est passé de l'orphelinat à la rue et, une fois là, il a fait sa réputation lorsqu'il a appris à voler pour manger.
Le peu de tendresse qu'il a reçu lui vient des animaux : chiens, chats, oiseaux et même un iguane vert qui mordait les lacets de ses chaussures. Des animaux qui le comprennent parce qu'ils ne lui demandent rien. Ils lui présentent leur échine sur laquelle il passe une main distraite.

Projet Hélène 5 – phrases 384-388

Lo miró otra vez como para significarle que su relato lo había conmovido en extremo, como para ahogar un sollozo. ¡Así que ustedes también han tenido lo suyo!, dijo. ¡Tú, peruano, también sabes cómo son las cosas! Luego se volvió hacia la tribu y retomó la palabra. Su voz estaba menos exaltada que hacía un rato y era grave, grave como lo que decía.

Traduction temporaire :
Il le regarda de nouveau, lui signifiant que son récit l'avait tellement ému qu'il avait dû retenir ses larmes. Alors comme ça, vous aussi, vous avez eu votre lot ! conclut-il. Péruvien, toi et moi, nous savons ce qu’est la vie ! Il se retourna vers sa tribu et reprit la parole. Sa voix était moins exaltée qu'un instant auparavant et grave, à l'instar de ce qu’il disait.

mardi 7 février 2017

Projet Elena 13 – phrases 182-189

Toso, y un dolor eléctrico me sacude desde los intestinos hasta la garganta. Como si me estuvieran operando a corazón abierto y sin anestesia. Arde el brazo donde la spike encontró la vena. Lo toco y me quedo con algo. Un poco de piel. Me digo si es eso el dragón. Si me despellejaré viva.  Toso, y un dolor eléctrico me sacude desde los intestinos hasta la garganta.

Traduction temporaire :
Je tousse, et une douleur électrique me secoue depuis les intestins jusqu'à la gorge. Comme si on m'opérait à cœur ouvert et sans anesthésie. Mon bras, celui où la spike a trouvé la veine, me brûle. Quand je le touche, quelque chose reste collé. Un morceau de peau. Je me demande si le dragon fait cet effet. Si je vais finir en lambeaux. Je tousse, et une douleur électrique me secoue depuis les intestins jusqu'à la gorge.