samedi 30 juin 2012

Les Warmicusi – phrase 59

Había pasado casi una hora y el sol aún mantenía aturdido al pueblo, hasta que don Tálamo volvió a abrir su puerta y cuando las vio caminando cerca,  les gritó:

Traduction temporaire :
Près d'une heure s'était écoulée et le village était toujours assommé par le soleil, quand, les voyant marcher près de là, don Tálamo rouvrit sa porte et leur cria :

vendredi 29 juin 2012

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 209

El sol salía casi sobre la delantera del tren, del lado izquierdo.

Traduction temporaire :
Le soleil se levait à peine sur l'avant du train, du côté gauche.

jeudi 28 juin 2012

Les Big bang – phrase 55

—Cuidemos el resultado, pero sin ser mezquinos.

Traduction temporaire :
— Gardons un œil sur le score, sans pour autant être mesquins.

Les Aurores boréales – phrase 18 (2e partie)

estaba en buenas manos,  la juventud domina mejor la tecnología, además su versor era el último grito de la moda: psicodélico en pluma artificial de versingetorix de Madagascar que le colgaba con garbo casi ausente del lóbulo de su oreja derecha, no como mi armatoste, una antigüedad que me mortificaba la nuca. 

Traduction temporaire :
j’étais entre de bonnes mains. En effet, les jeunes maîtrisent mieux la technologie et par ailleurs son transmetteur d’énergie était du dernier cri : psychédélique, en plumes artificielles de Vercingétorix de Madagascar, il pendait avec une élégance presque invisible au lobe de son oreille droite, bien différent de mon tas de ferraille, une antiquité qui me meurtrissait la nuque.

mercredi 27 juin 2012

Les Big bang – phrase 54

Cada uno de los pilotos afirmó que comprendía las órdenes y solicitó permiso para volver al encuentro, pero Irinio aun tenía algunos consejos más.

Traduction temporaire :
Chacun des pilotes assura comprendre les ordres et demanda la permission de reprendre sa place dans la rencontre, mais Irinio avait encore quelques conseils à leur donner.

Question de lexique

Que signifie le terme = DEUTÉROSE ?

mardi 26 juin 2012

Les Étoiles filantes / 2 – phrases 207-208

A Adriana le disgustaba viajar mirando hacia atrás. Tenía que aguantarse los días pares.

Traduction temporaire :
N'appréciant pas de voyager dans le mauvais sens, Adriana devait prendre sur elle les jours pairs.

Les Pachacamac – phrase 40

Esos dos obstáculos eran los peores enemigos de los viajeros, le dijo una vez su padre,  aunque él no le previno jamás que el verdadero peligro provenía de un lugar no muy lejos de la balsa: el agua.

Traduction temporaire :
Ces deux obstacles représentaient les pires ennemis des voyageurs – l'avait un jour averti son père – ; cependant, il ne l'avait jamais prévenu que le véritable danger venait de tout près du radeau : l’eau.  

Les Aurores boréales – phrase 18 (première partie)

Respiré aliviado, aproveché para desactivar el casco versor, mover en círculos el cuello para relajar los músculos de la nuca y dejar que la vecina manipule el aparato; 

Traduction temporaire :
Soulagé, j’ai pris une profonde inspiration et en ai profité pour désactiver le casque de mon transmetteur d’énergie, détendre les muscles de ma nuque et laisser ma voisine prendre les commandes de l’engin ;

La chanson du mardi – choisie par Elena


Les Warmicusi – phrase 58

Sin insistir más, fueron a otras casas, pero no entablaron mayor conversación con ningún otro poblador; salvo uno que otro grito, un portazo apenas las vieron o un silencio mortal ante sus tocadas. 

Traduction temporaire :
Sans insister, elles partirent vers d'autres maisons, ne réussissant toutefois à entamer de véritable discussion avec qui que ce soit et n'obtenant d'autre résultat que quelques cris, un claquement de porte à leur simple vue ou bien, un silence de mort lorsqu'elles frappaient.

Question de lexique

Que signifie le mot = EFFEMELER ?

lundi 25 juin 2012

Les Warmicusi – phrase 57

—¡Váyanse al diablo,  pordioseras de porquería!

Traduction temporaire :
— Allez au diable, saleté de mendiantes !

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 206

Hoy los asientos del vagón pullman miraban al revés con respecto al sentido de marcha y por eso la mayoría de los pasajeros estaban apuntando con sus caras hacia la cola del tren.

Traduction temporaire :
Aujourd'hui, les sièges du wagon pullman étaient en sens opposé à celui de la marche, raison pour laquelle la plupart des voyageurs avait le visage tourné vers l'arrière du train.

Les Big bang – phrase 53

—No nos desesperemos, abramos la cancha todo el tiempo, forcémoslos a que se separen y busquemos los huecos que dejen.

Traduction temporaire :
— Ne nous laissons pas abattre, ouvrons constamment le jeu, obligeons-les à se séparer et cherchons les éventuelles brèches. 

samedi 23 juin 2012

Les Warmicusi – phrase 56

Tocaron varias veces hasta que una voz fulminante retumbó en toda la vieja casa.

Traduction temporaire :
Elles frappèrent à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'une voix courroucée retentisse dans toute la vieille maison.

vendredi 22 juin 2012

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 205

Aunque lo de marcha atrás era una percepción de su cosecha personal: a veces le parecía oír la locomotora en el extremo contrario, como si la cambiaran.

Traduction temporaire :
Même si cette histoire de marche arrière n'était en fin de compte que pur produit de son imagination : parfois, il lui semblait que la locomotive était à l'autre bout, comme si on l'avait changée de sens. 

Bienvenue à…

… l'abonnée n°132 : Mélanie (auteure de l'une des nouvelles, « Graines » que nous traduisons actuellement dans la cadre de notre projet SF/C2C) !

Les Voies lactées – phrase 42

Mientras, el jugo de la uva fue fermentándose en el balde y convirtiéndose en vino, como debió suceder en su momento en algún lugar perdido del Valle del Nilo.

Traduction temporaire :
Pendant ce temps, le jus du raisin fermenta dans le seau, jusqu'à se transformer en vin, tout comme cela avait dû jadis se produire dans quelque endroit perdu de la Vallée du Nil.

jeudi 21 juin 2012

Les Big bang – phrase 52

Su voz sonaba autoritaria pero paternal, y los pilotos lo escuchaban alertas, seguros de que cada palabra escondía un tesoro de sabiduría codificada.

Traduction temporaire :
Sa voix autoritaire mais paternelle était sonore, et les pilotes l'écoutaient attentivement, certains que chacun de ses mots recelait un trésor de sagesse codée.

Question de lexique

Que signifie le terme = DÉSULTOIRE ?

Les Hanaq pacha – phrases 15-16

El otro sonríe y asiente. M recuerda también que aquello más que casa era una choza de adobe y que no pudo ver televisión cuando estuvo ahí. 

Traduction temporaire :
L'autre sourit et acquiesce. M se rappelle aussi que cela tenait davantage de la hutte en torchis que d'une maison à proprement parler, et que là-bas, il n'avait pas pu regarder la télévision.

Les Warmicusi – phrase 55

No le gustaba hablar con nadie y su casa siempre parecía estar sola, como si alguien la hubiese abandonado o se hubiese muerto. 

Traduction temporaire :
Elle n'aimait parler à personne et sa maison semblait toujours déserte, comme si quelqu'un l'avait abandonnée ou y était mort.

Les Aurores boréales – phrase 17

El aparato se niveló en un piso incierto,  no me importaba mucho donde estaba,  saldría y tomaría las escaleras desde allí,  pero mi urgencia en abandonar se deshizo cuando ella entró y ofreció subirme un poco más si deseaba. 

Traduction temporaire :
L'appareil a atteint qui sait quel étage ; je ne m'inquiétais guère de savoir lequel car de toute façon, je comptais sortir et prendre les escaliers. Et cependant, lorsqu'elle est entrée et a proposé de me faire monter encore un peu si je le désirais, je n'étais soudain plus du tout pressé de descendre.

mardi 19 juin 2012

La chanson du mardi – choisie par Elena


Les Étoiles filantes / 2 – phrase 204

Para Adriana, el tren circulaba marcha atrás a más de cien kilómetros por hora.

Traduction temporaire :
Adriana avait le sentiment que le train roulait en marche arrière, à plus de cent kilomètres à l'heure.

Les Aurores boréales – phrase 16

No duró mucho la quietud ni mi búsqueda, el ascensor vibró y fue absorbido hacia los pisos superiores y noté, por la aceleración con que acudió al llamado,  que eran vibraciones neuronales de la mejor cepa las que trabajaban, no eran las mías; eso estaba claro. 

Traduction temporaire :
Le calme a été de courte durée, tout comme ma recherche d'ailleurs, car l'ascenseur a instantanément vibré et a été propulsé vers les étages supérieurs. Vu la vitesse à laquelle il est arrivé au niveau sélectionné, j'ai bien compris que les vibrations neuronales en activité étaient du meilleur cru et que donc, elles ne pouvaient pas venir pas de moi ; c'était l'évidence même.

Les Big bang – phrases 50-51

—¡Excelente muchachos! Ya inclinamos la cancha, ahora ellos nos van a esperar colgados del travesaño. ¡Estemos atentos a los contraataques!

Traduction temporaire :
— Excellent, les gars ! Ça y est, on a inversé la donne. Mais maintenant, ils vont nous attendre au tournant, alors soyons attentifs aux contre-attaques !

lundi 18 juin 2012

Version à rendre pour le 30 juin

 De lo que voy a contar yo fuí testigo: de la traición de la enana, del asesinato de Segundo, de la llegada de la Estrella. Sucedió todo en una época remota de mi infancia que ahora ya no sé si rememoro o invento: porque por entonces para mí aún no se había despegado el cielo de la tierra y todo era posible. Acababa de crearse el universo, como se encargó de explicarme doña Bárbara: «Cuando yo nací», me dijo, «empezó el mundo». Como yo era pequeña y ella ya muy vieja, aquello me pareció muchísimo tiempo. Por buscarle a mi relato algún principio, diré que mi vida comenzó en un viaje de tren, la vida que recuerdo y reconozco, y que de lo anterior tan sólo guardo un puñado de imágenes inconexas y turbias, como difuminadas por el polvo del camino, o quizá oscurecidas por el último túnel que atravesó la locomotora antes de llegar a la parada final. De modo que para mi memoria nací de la negrura de aquel túnel, hija del fragor y del traqueteo, parida por las entrañas de la tierra a una fría tarde de abril y a una estación enorme y desolada. Y en esa estación entrábamos, resoplando y chirriando, mientras las vías muertas se multiplicaban a ambos lados del vagón y se retorcían y brincaban, se acercaban a las ventanillas y se volvían a alejar de un brusco respingo, como las tensas gomas de ese juego de niñas al que probablemente había jugado alguna vez en aquel tiempo antiguo del que ya no me acordaba ni me quería acordar.   

Rosa Montero, Bella y oscura

Les Étoiles filantes / 2 – phrases 200-203

Se durmió. El sol daba sobre la pared del frente del vagón. Bien, la pared que daba al coche-cine, no la del frente. El tren viajaba en sentido contrario al de ayer.

Traduction temporaire :
Elle s'endormit. Le soleil frappait contre la paroi avant du wagon, celle qui séparait le wagon-cinéma, pas celle d'en face. Le train roulait en sens contraire à la veille.

Les Big bang – phrase 49

El DT no escatimó palabras para alentar a sus hombres.

Traduction temporaire :
Le DT ne fut pas avare de mots pour encourager ses hommes.

Les Warmicusi – phrases 53-54

Se acercaron hasta la puerta de Marcia. Sabíamos que tampoco tendrían éxito porque esa mujer era una huraña. 

Traduction temporaire :
Elles se présentèrent ensuite chez Marcia. Or nous savions que là, elles n'auraient pas plus de succès, cette femme étant passablement revêche.

Test / Master 2

Bon courage et bonne chance aux candidats au concours d'entrée du Master 2 « métiers de la traduction » de Bordeaux 3.

dimanche 17 juin 2012

Version pour le 16 juin

Yo nací en Ávila, la vieja ciudad de las murallas, y creo que el silencio y el recogimiento casi místico de esta ciudad se me metieron en el alma nada más nacer. No dudo de que, aparte otras varias circunstancias, fue el clima pausado y retraído de esta ciudad el que determinó, en gran parte, la formación de mi carácter. De mi primera niñez bien poco recuerdo. Casi puede decirse que comencé a vivir, a los diez años, en casa de don Mateo Lesmes, mi profesor. Me acuerdo perfectamente, como si lo estuviera viendo, del día que mi tutor me presentó él... Se iniciaba ya el otoño. Los árboles de la cuidad comenzaban a acusar la ofensiva de la estación. Por las calles había hojas amarillas que el viento, a ratos, levantaba del suelo haciéndolas girar en confusos remolinos. Hicimos el camino en la última carretela descubierta que quedaba en la ciudad. Tengo impresos en m cerebro los menores detalles de aquella mi primera experiencia viajera. Los cascos caballos martilleaban las piedras de la calzada rítmicamente, en tanto las ruedas, rígidas y sin ballestas, hacían saltar y crujir el coche con gran desesperación de mi tío y extraordinario regocijo por mi parte. Ignoro las calles que recorrimos hasta llegar a la placita silente donde habitaba don Mateo. Era una plaza rectangular con una meseta en el centro, a la que se llegaba merced al auxilio de tres escalones de piedra. En la meseta crecían unos árboles gigantescos que Cobijaban bajo sí una fuente de agua cristalina, llena de rumores y ecos extraños. Del otro lado de la plaza, cerraba sus confines una mansión añosa e imponente, donde un extraño relieve, protegido en una hornacina, hablaba de hombres y tiempos remotos; hombres y tiempos idos, pero cuya historia perduraba amarrada a aquellas piedras milenarias.

Miguel Delibes, La sombra del ciprés es alargada

***

Florian nous propose sa traduction :

Je suis né à Ávila, la vielle ville aux murailles, et je crois que le silence et le recueillement quasi mystique de cet endroit se sont imprégnés de moi dès ma naissance. Je ne doute pas un instant, qu'entre autres choses, le climat pondéré et discret de cette citée a contribué, en grande partie, à forger mon caractère. Je n'ai que très peu de souvenir de ma plus tendre enfance. On peut presque dire que j'ai commencé à vivre à l'âge de dix ans, chez don Mateo Lesmes, mon précepteur. Je me rappelle parfaitement, comme si c'était hier, le jour où mon tuteur m'a présenté le... C'était le début de l'automne. Il y avait dans les rues des feuilles jaunes que, par moment, le vent soulevait du sol, les faisant tourner en un confus tourbillon. On avait parcouru le chemin dans la dernière calèche encore découverte qui restait en ville. Les moindres détailles de ma première expérience de voyageur sont gravés dans ma mémoire. Les sabots des chevaux martelaient les pierres de la chaussée en rythme, tandis que les roues, rigides et sans ressorts amortisseurs, faisaient sauter et grincer la voiture au plus grand désespoir de mon oncle mais pour ma plus grande joie à moi. J'ignore les rues que nous avions empruntées pour arriver à la petite place endormie où habitait don Mateo. C'était une place rectangulaire avec, au centre, une terrasse surélevée que l'on atteignait à l'aide de trois marches en pierre. Sur la terrasse, des arbres gigantesques poussaient au point d'abriter une source d'eau cristalline, gorgée de rumeurs et d'échos étranges. De l'autre côté de la place, il y avait une demeure ancienne et imposante qui fermait ses portes, d'où un curieux relief, protégé par une niche, parlait d'hommes et de temps lointains, des hommes et des temps passés, mais dont l'histoire perdurait, encrée dans ces pierres millénaire.

***

Manon nous propose sa traduction :

Je suis né à Avila, la vieille ville aux murailles, et je crois que le silence et le recueillement presque mystique de cette ville n'ont rien donné de plus à mon âme que ma naissance. Je suis sûr que, à part quelques autres circonstances, c'est le climat pausé et renfermé de cette ville qui a déterminé, en grande partie, la façon dont s'est formé mon caractère. De ma prime enfance, je me souviens de bien peu de choses. On peut presque dire que j'ai commencé à vivre à dix ans, chez Don Mateo Lesmes, mon professeur. Je me rappelle parfaitement, comme si je le voyais, du jour où mon tuteur me l'a présenté... L'automne débutait. Les arbres de la ville commençaient à subir l'offensive de la saison. Il y avait dans les rues des feuilles jaunes que le vent, par moments, soulevait en les faisant valser en des tourbillons confus. Nous avons fait le chemin sur la dernière charrette découverte qu'il restait de la ville. J'ai imprimé dans mon cerveau les moindres détails de cette première expérience de voyage qu'a été la mienne.  Les sabots des chevaux martelaient les pierres de la chaussée en rythme, pendant que les roues, rigides et sans suspensions, faisaient sauter et crisser la voiture, faisant le grand désespoir de mon oncle et mon extraordinaire joie. J'ignore quelles rues nous avons empruntées jusqu'à ce que nous arrivions à la petite place silencieuse où habitait Don Mateo. C'était une place rectangulaire avec un palier au centre où on arrivait grâce à trois marches en pierre. Sur le palier poussaient des arbres gigantesques qui abritaient une fontaine d'eau cristalline, pleine de murmures et d'échos étranges. De l'autre côté de la place s'achevaient le périmètre d'une vieille et imposante demeure, où un étrange relief, protégé par une niche, parlait d'hommes et de temps révolus ; des hommes et des temps passés, mais dont l'histoire perdurait, accrochée à ces pierres millénaires.

samedi 16 juin 2012

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 199

Aunque significara una ruptura de ese encierro agobiador, no deseaba que entraran.

Traduction temporaire :
Même si cela aurait été synonyme de rupture de cet enfermement oppressant, elle ne désirait surtout pas qu'ils entrent.

vendredi 15 juin 2012

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 198

Temía que entraran.

Traduction temporaire :
Elle craignait qu'ils n'entrent.

Les Hanaq pacha – phrases 10-14

Debía tener yo diez años. Me acuerdo cómo llovía. En Lima no llueve, así que eso es lo que me sorprendió más entonces. Y entonces aparecían esos sapitos. Eran así, pequeños, marrones y estaban por todos los lados de la casa, por los charcos.

Traduction temporaire :
Je devais avoir dans les dix ans. Je me souviens comme il pleuvait. C'est ce qui m'avait le plus surpris, dans la mesure où il ne pleut pas à Lima. Et c'est là qu'apparaissaient les petits crapauds. Ils étaient comme ça, petits, marron, partout dans la maison, dans les flaques.

Les Voies lactées – phrase 41

Se imaginarán que Zappi y su vecina, llamada Gerundio Ros, andaban muy emocionados con sus descubrimientos, los cuales se les antojaron secretos y decidieron no compartirlos con nadie.

Traduction temporaire :
Vous imaginez aisément que Zappi et sa voisine, Gerundio Ros, étaient très émus de leurs découvertes et que voulant les garder secrètes, ils prirent la décision de ne les partager avec personne d’autre.

Référence culturelle : José Mármol

De qui s'agit-il ?

jeudi 14 juin 2012

Les Aurores boréales – phrase 15

Sequé mi frente almidonada con la manga de la camisa húmeda y vencí la tentación de presionar el botón de nivelación alfa, ahora, debía imaginar algo excelso si quería hacerlo subir nuevamente.

Traduction temporaire :
J'ai essuyé mon front poisseux avec la manche de ma chemise humide et j'ai résisté à la tentation de presser le bouton du niveau alpha. Maintenant, il me fallait imaginer quelque chose d'exceptionnel si je voulais qu'il remonte.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 197

Aunque fuesen sueños, o imaginaciones, ella les temía.

Traduction temporaire :
Même s'il s'agissait de rêves, ou de mirages, elle les craignait.

Exercice d'écriture – à rendre pour le 17 juin

Sujet : Je défends l'indéfendable…

Exercice d'écriture – par Justine Ladaique

Sujet : la tournée du facteur


Aujourd'hui, quand j'ai vu arriver toutes ces lettres, j'en avais déjà mal aux coutures… souvent, je plie et me déforme sous le poids de tout ce papier. Et encore, avec l'arrivée d'internet, il y en a moins : ça me soulage un peu ! Mais je vous assure qu'être la sacoche du facteur n'est pas la tâche la plus reposante qui soit. Cependant, pour rien au monde, je ne renoncerai à l'accompagner dans sa tournée. En effet, ensemble, nous sillonnons, à vélo, les routes d'un petit village de campagne et même si nous empruntons toujours les mêmes chemins, on respire l'air pur et on admire les paysages fleuris. Le seul petit inconvénient que je relèverais c'est qu'il nous faut affronter tous les temps : des grosses chaleurs, jusqu'aux pluies diluviennes, en passant par la neige et le froid, mais bon les saisons rythment nos vies.
Notre mission consiste à apporter des nouvelles aux gens. Certaines sont bonnes et ça se sent tout de suite, par exemple, quand on glisse en moi une enveloppe parfumée ou avec des petits coeurs dessinés, je sais que l'amoureux qui la recevra en sera heureux. et d'autres telles que les lettres officielles, annonçant les factures, moins… Il y a des gens chez qui nous nous arrêtons juste le temps de déposer le courrier. En revanche, chez d'autres, nous passons souvent plus de temps. Je pense, par exemple, à cette adorable vieille dame à qui nous ramenons du pain et ses médicaments quand elle en a besoin. Lorsque nous arrivons chez elle, en milieu de matinée, c'est toujours le même rituel : elle offre une tasse de café à son gentil facteur et pendant qu'ils se délectent de ce délicieux breuvage – il paraît qu'elle en fait un très bon – mon collègue me pose sur un vieux fauteuil en cuir très confortable et là, l'animal de la maison, un joli chat roux, vient se frotter contre moi en ronronnant. Je crois que, le jour où je partirai à la retraite, ces moments de partage et l'agréable compagnie de mon ami le facteur me manqueront beaucoup.

De la part d'Elena

Une petite vidéo d'une manifestation originale :

Les Voies lactées – phrase 40

Se le ocurrió aplastar las uvas hasta convertirlas en jugo y le pidió a Zappi que lo guardara y no lo botara, para poder beberlo en alguna otra ocasión.

Traduction temporaire :
Elle eut alors l’idée d’écraser les grappes jusqu’à obtenir un jus et demanda à Zappi de le conserver pour le boire à une autre occasion plutôt que de le jeter.

mardi 12 juin 2012

lundi 11 juin 2012

Les Warmicusi – phrase 52

Las vimos alejarse mientras don Tálamo entraba a su casa y cerraba por primera vez su puerta en medio de una tarde calurosa.

Traduction temporaire :
Nous les vîmes s'éloigner tandis que don Tálamo rentrait chez lui et, pour la première fois de sa vie, fermait sa porte en plein milieu d'une après-midi de canicule.

Les Aurores boréales – phrase 14

Con esta imagen, el ascensor estabilizó la caída entre la tercera decena de pisos y me alivié al punto de sonreír; huir de la aniquilación siempre me ponía jocoso y dicharachero.

Traduction temporaire :
Grâce à cette image, l’ascenseur a ralenti sa chute au niveau du trentième étage, j'en ai souri de soulagement ; échapper à l’annihilation me rendait toujours amusant et facétieux.

Les Pachacamac – phrase 39

Más serio y reflexivo que Pablo, estaba atento a todo en esas primeras horas de viaje, él iba al mando de la embarcación manejando magistralmente la popa y dirigiendo a gritos a su hermano que miraba bien el río por si se atravesaba en su ruta alguna playa de arena o un árbol caído. 

Traduction temporaire :
Plus sérieux et réfléchi que Pablo, il se montrait attentif au moindre détail durant ces premières heures de navigation. Il dirigeait l'embarcation, manoeuvrant à la poupe de façon magistrale, et criant ses instructions à son frère qui, lui, observait attentivement le fleuve au cas où ils rencontreraient un banc de sable ou un arbre tombé.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 196

A veces descubría que la ventana estaba cegada con esa persiana de aluminio que tienen los trenes y se usa para evitar el sol.

Traduction temporaire :
Quelquefois, elle découvrait que la fenêtre était aveuglée par ce volet en aluminium dont sont équipés les trains pour qu'on se protège du soleil.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 195

Si ella giraba la vista para ver qué había allí, ya no estaban.

Traduction temporaire :
Dès qu'elle tournait les yeux pour voir ce que c'était, il n'y avait plus rien.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 194

Las sombras globosas se pegaban al vidrio cuando no estaba mirando directamente.

Traduction temporaire :
Les ombres sphériques se plaquaient contre la vitre lorsqu'elle ne regardait pas droit dans cette direction.

Les Warmicusi – phrases 47-51

—¿Es una broma? ¿Acaso estaban chifladas? ¡No! Por supuesto que no les ofrecería mi casa para que descansen. No sé quiénes son ustedes ni por qué han venido a molestar, pero quiero que se alejen de mi vista inmediatamente.

Traduction temporaire :
— C'est une blague ? Vous n'êtes pas un peu cinglées ? Non ! Pas question, je ne vous ouvrirais pas ma maison pour que vous vous reposiez. J'ignore qui vous êtes et pourquoi vous êtes venues m'importuner, mais je veux que vous disparaissiez de ma vue immédiatement.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 193

No los podía ver, en realidad.

Traduction temporaire :
En réalité, elle ne pouvait pas les voir.

Les Pachacamac – phrase 38

Su padre lo había iniciado desde muy pequeño en el conocimiento de su contorno para que así más adelante pudiese guiar a su hermano en la difícil tarea que les encomendaría la tribu. 

Traduction temporaire :
Son père lui avait appris depuis tout petit à connaître son environnement afin que, plus tard, il puisse guider son frère dans l'accomplissement de la tâche ardue que leur confierait la tribu.

Version pour le 16 juin


Yo nací en Ávila, la vieja ciudad de las murallas, y creo que el silencio y el recogimiento casi místico de esta ciudad se me metieron en el alma nada más nacer. No dudo de que, aparte otras varias circunstancias, fue el clima pausado y retraído de esta ciudad el que determinó, en gran parte, la formación de mi carácter.
De mi primera niñez bien poco recuerdo. Casi puede decirse que comencé a vivir, a los diez años, en casa de don Mateo Lesmes, mi profesor. Me acuerdo perfectamente, como si lo estuviera viendo, del día que mi tutor me presentó él...
Se iniciaba ya el otoño. Los árboles de la cuidad comenzaban a acusar la ofensiva de la estación. Por las calles había hojas amarillas que el viento, a ratos, levantaba del suelo haciéndolas girar en confusos remolinos. Hicimos el camino en la última carretela descubierta que quedaba en la ciudad. Tengo impresos en m cerebro los menores detalles de aquella mi primera experiencia viajera. Los cascos caballos martilleaban las piedras de la calzada rítmicamente, en tanto las ruedas, rígidas y sin ballestas, hacían saltar y crujir el coche con gran desesperación de mi tío y extraordinario regocijo por mi parte.
Ignoro las calles que recorrimos hasta llegar a la placita silente donde habitaba don Mateo. Era una plaza rectangular con una meseta en el centro, a la que se llegaba merced al auxilio de tres escalones de piedra. En la meseta crecían unos árboles gigantescos que Cobijaban bajo sí una fuente de agua cristalina, llena de rumores y ecos extraños.
Del otro lado de la plaza, cerraba sus confines una mansión añosa e imponente, donde un extraño relieve, protegido en una hornacina, hablaba de hombres y tiempos remotos; hombres y tiempos idos, pero cuya historia perduraba amarrada a aquellas piedras milenarias.


Miguel Delibes, La sombra del ciprés es alargada

Version pour le 10 juin

El primer dia que a Nelet le enviaron solo a la ciudad, su inteligencia de chicuelo torpe adivinó vagamente que iba a entrar en un nuevo periodo de su vida.
Comenzaba a ser hombre. Su madre se quejaba de verle jugar a todas horas, sin servir para otra cosa, y el hecho de colgarle el capazo a la espalda, enviándolo a Valencia a recoger estiércol, equivalia a la sentencia de que, en adelante, tendria que ganarse el mendrugo negro y la cucharada de arroz haciendo algo más que saltar acequias, cortar flautas en los verdes cañares o formar coronas de flores rojas y amarillas con los tupidos dompedros que adornaban la puerta de la barraca.
Las cosas iban mal. El padre, cuando no trabajaba los cuatro terrones en arriendo, iba con el viejo carro a cargar vino en Utiel; las hermanas estaban en la fábrica de sedas hilando capullo; la madre trabajaba como una bestia todo el dia, y el pequeñin, que era el gandul de la familia, debia contribuir con sus diez años, aunque no fuera más que agarrándose a la espuerta, como otros de su edad, y aumentando aquel estercolero inmediato a la barraca, tesoro que fortalecia las entrañas de la tierra, vivificando su producción.
Salió de madrugada, cuando por entre las moreras y los olivos marcábase el dia con resplandor de lejano incendio. En la espalda, sobre la burda camisa, bailoteaban al compás de la marcha el flotante rabo de su pañuelo anudado a las sienes y el capazo de esparto, que parecia una joroba. Aquel dia estrenaba ropa: unos pantalones de pana de su padre, que podian ir solos por todos los caminos de la provincia sin riesgo de perderse, y que, acortados por la tia Pascuala, se sostenian merced a un tirante cruzado a la bandolera.

Vicente Blasco Ibáñez, El femater

***

Justine nous propose sa traduction :

Le premier jour où ils envoyèrent Nelet seul en ville avec son intelligence de gamin maladroit, il devina vaguement qu'il allait entrer dans une nouvelle période de sa vie. Il commençait à devenir un homme. Sa mère se plaignait de le voir jouer à toute heure sans rien faire d'autre et le fait de lui accrocher le cabas sur le dos et de l'envoyer à Valence chercher du fumier signifiait que plus tard, il devrait gagner son pain à la sueur de son front ; et faire autre chose que sauter des talus, couper des flutes dans les champs verts de canne à sucre, ou faire des couronnes de fleurs rouges et jaunes avec les belles de nuit foisonnantes qui ornaient la porte de la barraque.
Les choses allaient mal. Le père, lorsqu'il ne travaillait pas sur ses quatre parcelles à louer, allait avec sa vieille voiture charger du vin à Utiel, les soeurs étaient employées dans l'usine de soie et tissaient de la bourre, la mère travaillait comme une bête toute la journée, et le plus petit, qui était le fainéant de la famille, devait contribuer du haut de ses dix ans – même si c'était juste en s'aggripant au panier, comme les autres de son âge – et faire accroîte ce tas d'engrais directement à la barraque, trésor qui fortifiait les entrailes de la terre et boostait sa production.
Nelet sortit au petit matin lorsqu'entre entre les oliviers et les mûriers le jour pointait avec l'éclat d'un incendie lointain. Dans son dos, sur sa chemise en toile grossière, gigotaient, flottant au rythme de ses pas, le coin du mouchoir noué sur ses tempes, et le cabas de sparte qui, ressemblait à une bosse. Ce jour là, il étrennait un vêtement : un pantalon en velours de son père qui pouvait aller seul par tous les chemins de la province sans risquer de se perdre et qui, raccourci par la tante Pascuala, tenait grâce à des bretelles croisées en bandoulière. 

***

Manon nous propose sa traduction :

La première fois qu’on envoya Nelet seul à la ville, son intelligence de petit garçon lent devina vaguement qu’il allait entrer dans une nouvelle période de sa vie.
Il commençait à être un homme. Sa mère se plaignait de le voir jouer à toute heure, sans servir à rien d’autre, et le fait de lui coller le cabas sur le dos en l’envoyant à Valence chercher du fumier équivalait à faire tomber la sentence selon laquelle, désormais, il devrait gagner sa croûte et son riz en faisant autre chose que sauter le canal, tailler des flûtes dans les cannaies vertes ou former des couronnes de fleurs rouges et jaunes avec les belles de nuit épaisses qui ornaient la porte de la baraque.
Les choses allaient mal. Le père, quand il ne travaillait pas les quatre mottes de terre louées, allait avec le vieux chariot charger du vin à Utiel ; les sœurs étaient à l’usine de soie et filaient des cocons ; la mère travaillait comme une bête toute la journée, et le petit dernier, qui était le fainéant de la famille, devait contribuer, du haut de ses dix ans, même s’il s’agissait seulement de se saisir du cabas, comme les autres de son âge, et d’augmenter ce tas de fumier adjacent à la baraque, ce trésor qui renforçait les entrailles de la terre en vivifiant sa production.
Il sortit au petit matin, quand le jour pointait avec un éclat de lointain incendie entre les mûriers blancs et les oliviers. Sur le dos, sur la grossière chemise, se balançaient au rythme de la marche la queue flottante de son mouchoir noué aux tempes et le cabas en alfa qui formait une bosse. Ce jour-là, il étrennait ses vêtements : un pantalon en velours de son père, qui pouvait tenir tout seul sur tous les chemins de la province sans risque de le perdre, et qui, raccourci par la tante Pascale, tenait grâce à un cordon attaché à la bandoulière.


***

Elena nous propose sa traduction :

Le premier jour que Nelet fut envoyé tout seul en ville, son intelligence de gamin étourdi perçut vaguement qu’il allait entrer dans une nouvelle étape de sa vie.
Il commençait à devenir un homme. Sa mère se plaignait qu’il jouât à toute heure, ne servant à faire rien d'autre, et le fait de lui accrocher le cabas sur le dos et de l’envoyer à Valence ramasser  du fumier, équivalait à la sentence que, dorénavant, il devrait gagner son quignon de pain noir et sa cuillerée de riz en faisant plus que franchir des fossés d’un bond, tailler les vertes cannaies pour fabriquer des flûtes ou faire des couronnes de fleurs rouges et jaunes avec les  belles de nuit touffues qui ornaient la porte de la baraque.
Les affaires se portaient mal. Le père, lorsqu’il ne cultivait pas les quatre lopins affermés, partait avec son vieux chariot charger du vin à Utiel ; les sœurs étaient employées à l’usine de soie pour y filer les cocons ; la mère travaillait comme une bête toute la journée, et le plus petit, lui, qui était le fainéant de la famille, à dix ans devait contribuer, ne serait-ce qu’en remplissant le petit panier, comme ceux de son âge, pour accroître ce tas de fumier situé aux alentours de la baraque, ce trésor qui fertilisait les entrailles de la Terre et stimulait sa production.
Il sortit au petit matin, au moment où entre les muriers et les oliviers le jour pointait tel le flamboiement d’un lointain incendie. Sur le dos, sur la grossière chemise, dansaient en cadence de la marche le bout ondoyant du mouchoir serré sur sa tête et le panier en sparte qui ressemblait à une bosse. Ce jour-là, il étrennait des vêtements : un pantalon en velours de son père, qui pouvait marcher tout seul par les chemins de la province sans danger de s’y perdre, et qui, raccourci par tante Pascuala, tenait en place grâce à une bretelle croisée en bandoulière.

dimanche 10 juin 2012

Les Aurores boréales – phrase 13

Apareció de nuevo el invernadero, nunca me fallaba ese recurso, sacado de una revista electrónica de Agronomía psíquica que una vez vi cuando niño en la espera a consulta del climatólogo dental; escena en que una nube positrónica circunvala rocotas matas de araucarias, lista para regarla y mantener su nivel de rocío. 

Traduction temporaire :
De nouveau, la serre m'est apparue ; cette technique, trouvée dans une revue électronique d'Agronomie psychique que j'avais lue dans mon enfance, dans la salle d'attente du climatologue dentaire, fonctionnait toujours ; il s'agissait d'une scène où un nuage positronique planait au-dessus des branches de piments rocotos et d'araucarias, prêt à les arroser et à maintenir leur niveau de bruine.

Les Voies lactées – phrase 39

Probó unas cuantas uvas y el jugo se le derramaba por las mejillas.

Traduction temporaire :
Le jus des quelques grains de raisin qu'elle goûta coulait le long de ses joues.

samedi 9 juin 2012

Question de civilisation

Qu'est-ce que le « traité de Córdoba » ? (Mexique)

Les Warmicusi – phrases 42-46

—Pues yo no tengo porque hacerlo.
— …
—¿De qué me sirve su dinero si en este pueblo no hay nada qué comprar? Vayan y molesten a otros,  es suficiente con que yo me haya levantado de mi siesta diaria.
—…

Traduction temporaire :
— Eh bien, je ne vois pas pourquoi je devrais le faire.
— …
— À quoi pourrait bien me servir votre argent vu que dans ce village il n'y a rien à acheter ? Allez-vous en donc déranger quelqu'un d'autre, et considérez que c'est déjà pas mal que je me sois levé pendant ma sieste quotidienne.
— …

Les Big bang – phrase 48

Vik se reunió con los transpolares a la espera de las órdenes del DT, quedando el campo de batalla en un no planificado entretiempo.

Traduction temporaire :
Dans l'attente des ordres du DT, Vik se réunit avec les transpolaires – entre-temps, le champ de bataille demeurant désorganisé.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 192

Todo era puro vislumbre... o sensación.

Traduction temporaire :
Tout n'était que halo… ou sensation.

Exercice d'écriture – par Elena Geneau

Sujet : bouquet de roses ou bouquet de tulipes ?

Le texte d'Elena


Debout dans la salle à manger, elle observa les objets, les vieux meubles, son héritage. Des meubles avec une histoire. Au beau milieu, une table en bois exotique qui avait été témoin des mille et une conversations de gens autour d'un verre ou d'une tasse de thé. Cette table existait déjà avant sa naissance. Elle était inhérente à la mémoire collective de la famille. À gauche, une bibliothèque récupérée dans un garage. Modeste, minuscule, chargée de bibelots et de livres en français, en anglais, en espagnol. Plus loin, dans un coin, le seul qui pouvait le loger, un petit meuble, une sorte d’armoire où elle avait soigneusement disposé ses plus chers souvenirs, ses albums photo et ses  secrets les plus intimes. Parce que des secrets, oui, elle en avait quelques-uns. Pouvait-elle évaluer la valeur d'un secret ? Dire par exemple qu'un secret était tellement insignifiant qu'il ne méritait même pas le nom de secret ; ou bien, qu'un autre avait une importance capitale, au point de pouvoir changer le cours de sa vie. Un secret capable de dévier le cours de ce long fleuve tranquille. Modifier sa route normale, conventionnelle et le déverser dans les eaux houleuses du royaume de Hadès. Était-elle capable de déterminer de manière objective les conséquences, ou tout au moins, les causes de chacun de ses actes ? Avait-elle toujours le choix ? Des roses ou des tulipes ? Elle l'ignorait et ce jour-là, elle n'avait pas envie de choisir. Consciente du fait que le mélange des deux n'était pas canonique, elle tira une conclusion de pareil dilemme : un jour ou l'autre, il faut trancher. La vie nous oblige à le faire et parfois, souvent même, elle nous oblige aussi à justifier nos décisions. Ce sera des roses. La rose symbolique des poèmes. Métonymie de vie et de mort, synonyme de fugacité. Source d'inspiration, métaphore de joie ou de tristesse. Celle posée sur un tombeau. Des roses de couleurs, noires ou blanches. Ces roses que le troubadour chanta et que l'amoureux offrit. D’un air déterminé, elle sortit en claquant la porte. Elle entra chez le fleuriste et demanda le plus gros bouquet. En rentrant de nouveau chez elle, elle mit le bouquet dans un vase galbé, elle posa le vase sur la table et elle resta là, debout, au milieu de la salle à manger, à observer tous ses objets.

vendredi 8 juin 2012

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 191

O quizás la miraban a ella, porque era una rareza.

Traduction temporaire :
Ou peut-être qu'elles la regardaient, elle, parce qu'elle était une bizarrerie.

Les Aurores boréales – phrase 12

Retiré mis dedos del tablero, sabía que ese cuadrado azul en medio de los triángulos naranjas podía salvarme y cerré los ojos para obligarme a pensar en algo bonito si quería no presionarlo y frenar por mí mismo la caída del elevador.

Traduction temporaire :
J'ai retiré mes doigts des boutons. Je savais que le carré bleu au milieu des triangles orange pouvait me sauver. J'ai fermé les yeux pour m'obliger à penser à quelque chose de joli, seule solution si je voulais éviter d'avoir à appuyer dessus et pouvoir ralentir moi-même la chute de la machine.

Les Hanaq pacha – phrase 9

La cara oscura, algo envejecida, los dientes terriblemente amarillos e inmensos-. 

Traduction temporaire :
Le visage à la peau mate, légèrement vieilli, les dents terriblement jaunes et immenses.

Les Pachacamac – phrase 37

Los ruidos extraños que emergen de la inmensidad de la selva eran para Rogelio un regocijo; conocía el canto de los pájaros, el triste lamento de los monos,  el cascabeleo de las serpientes. 

Traduction temporaire :
Les bruits étranges émanant de l'immensité de la forêt étaient source de joie pour Rogelio ; il reconnaissait le chant des oiseaux, la triste plainte des singes, le bruit de grelots des serpents.

Le poème du vendredi – choisi par Elena


Ganancias y pérdidas

Julio Cortázar

Vuelvo a mentir con gracia, 
me inclino respetuoso ante el espejo 
que refleja mi cuello y mi corbata. 
Creo que soy ese señor que sale 
todos los días a las nueve. 
Los dioses están muertos uno a uno en largas filas 
de papel y cartón. 
No extraño nada, ni siquiera a ti 
te extraño. Siento un hueco, pero es fácil 
un tambor: piel a los dos lados. 
A veces vuelves en la tarde, cuando leo 
cosas que tranquilizan: boletines, 
el dólar y la libra, los debates 
de Naciones Unidas. Me parece 
que tu mano me peina. ¡No te extraño! 
Sólo cosas menudas de repente me faltan 
y quisiera buscarlas: el contento, 
y la sonrisa, ese animalito furtivo 
que ya no vive entre mis labios.

Exercice d'écriture – pour le 13 juin

Sujet : La tournée du facteur

Les Hanaq pacha – phrase 8

No sé si se acuerda –él otro lo mira. 


Traduction temporaire :
Je ne sais pas si vous vous en souvenez – l'autre le regarde.  

Exercice d'écriture – Justine Ladaique

Le sujet : bouquet de roses ou bouquet de tulipes ?

Le texte de Justine :

Roses ou tulipes ? Tulipes ou roses ? Si vous hésitez, choissisez ! Quoi qu'il en soit, votre attention devrait toucher et faire plaisir à son destinataire. Peu importe la fleur, pourvu qu'on ait le bouquet. Regardez, par exemple, ce que vous offrez quand vous êtes invité à dîner chez des collaborateurs ou des gens que vous côtoyez peu : des fleurs… Cela fait toujours plaisir d'en recevoir, cela apporte une touche de gaité, cela peut très joliment décorer une table. En offrant un bouquet de fleurs, vous pouvez également témoigner votre affection, votre attachement, votre amitié…
 Pour ma part, j'ai une préférence pour les roses, elles poussent à profusion dans mon jardin, ce qui me permet d'en avoir toujours un bouquet à admirer et de respirer à loisir le délicieux parfum qu'elles exhalent. C'est magnifique de voir, à la fin du printemps, les bourgeons éclorent en une symphonie de senteurs et de couleurs. Une rose qui s'ouvre jour après jour est un réel spectacle que nous offre la nature. Au départ, la fleur est au stade du bouton, puis les cépales s'écartent, laissant la place aux pétales de s'ouvrir en se déroulant progressivement, ce qui libère l'enivrante fragrance de ces fleurs sublimes.

jeudi 7 juin 2012

Bienvenue à…

… l'abonnée n°130 : Luciana !

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 190

Se pegaban a los cristales como si estudiasen con atención dentro de peceras, o en vitrinas de museo, viendo qué les pasaba a esas formas rígidas de los asientos, encerradas por el tiempo y el espacio.

Traduction temporaire :
Elles s'agglutinaient contre les vitres comme si elles examinaient attentivement l'intérieur d'aquariums ou les vitrines d'un musée, cherchant à comprendre ce que faisaient ces silhouettes rigides sur les sièges, enfermées dans le temps et dans l'espace.

Les Voies lactées – phrase 38

Casi se desmaya y pensó que aquella experiencia era lo más increíble de toda su existencia.

Traduction temporaire :
Elle faillit s’évanouir et se dit que cette expérience était la plus incroyable de toute son existence.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 189

La densidad aumentaba en algunos momentos, quizás porque estaban pasando por algún pueblo, quizás no. 

Traduction temporaire :
À certains moments, leur densité augmentait, peut-être parce que le train traversait un village, ou peut-être pas.

mercredi 6 juin 2012

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 188

Por la noche, las figuras parecían establecerse en las ventanillas a mirarlos, fijas a los vidrios como polillas gigantes. 

Traduction temporaire :
La nuit, les silhouettes semblaient se poster aux fenêtres pour les regarder, collées aux vitres telles des mites géantes.  

Bienvenue à…

… l'abonnée n°129 : Pascale !

Les étoiles filantes / 2 – phrases 186-187

Ella era azarosa. Y él odiaba que lo fuera.

Traduction temporaire :
Elle était versatile. Or il détestait cela chez elle.

Les Aurores boréales – phrase 11

Estuve tentado a arrancar de cuajo mi versor, pero eso significaría un mes internado en la Clínica de Imágenes Puras, perder el ritmo de mis cosas y retrasar la sinfonía que estaba a punto de terminar. 

Traduction temporaire :
J'ai été tenté de carrément arracher mon transmetteur d'énergie, mais cela m'aurait valu un mois d'internement à la Clinique des Images Pures, j'aurais dû renoncer à mon train-train quotidien et pris du retard pour la symphonie que j'étais sur le point de terminer.

Les Pachacamac – phrase 36

Pablo estaba encandilado y el corazón le latía apresuradamente, él no podía creer que al fin estaba en ruta, viajando hacia lo desconocido, realizándose por fin el deseo de toda su vida: ir a ver cómo es que los “otros” vivían más allá traspasando el cielo.

Traduction temporaire :
Pablo était émerveillé et son coeur battait la chamade. Il ne pouvait pas croire qu'ils avaient enfin pris la route, voguant vers l'inconnu, réalisant le rêve de toute leur vie : aller voir comment vivaient « les autres », là-bas, de l'autre côté du ciel.

Les Warmicusi – phrases 40-41

Nos pareció muy raro escuchar eso. Imaginábamos que si algún día llegase un forastero a este pueblo lo primero que pediría sería agua.

Traduction temporaire :
Cela nous sembla très bizarre. Nous imaginions que si un étranger débarquait un jour au village, c'est de l'eau qu'il demanderait en premier.

Les Big bang – phrase 47

Esto sin duda marcó un hito en el encuentro, ya que el otro artillero, abandonado en el ataque, replegó su vuelo hacia las protectoras líneas defensoras de sus compañeros.

Traduction temporaire :
Ce fut sans aucun doute un tournant dans la rencontre, car dès lors qu'il se vit abandonné à l'attaque, l'autre artilleur se replia vers les rassurantes lignes de défense de son camp.

mardi 5 juin 2012

La chanson du mardi – choisie par Elena

http://youtu.be/r3n3dReN08U


La bella cubana, version originale : 


Une autre version de Bebo Valdés :


Pour en savoir plus :


Les Étoiles filantes / 2 – phrase 185

La había dejado porque ella no hacía las cosas tal como él las esperaba, dictadas por su lógica newtoniana.

Traduction temporaire :
Il l'avait quittée parce qu'elle ne faisait pas les choses comme il voulait, dictées par sa logique newtonienne. 

Version pour le 4 juin


Una historia, cualquiera, se desvanece, pero la vida que ha sido rozada por esa historia queda por toda la eternidad. El recuerdo se borra, pero queda otra cosa en su lugar. La tierra toma formas eternas, mientras que el agua se adapta a la fugacidad de todas las cosas, transcurriendo sobre ellas. No se pierde en los repliegues de la multiplicidad sino que toma de ellos una cualidad de infinito que la vuelve perfecta e inmodificable. En cuanto al aire, es un destino de las cosas y las vidas; cuando sólo el recuerdo se aferra a los giros de una hoja desprendida, el vacío que ha cavado en el aire intermedio entre los cielos delicadamente superpuestos y la tierra opaca resplandece de pronto, en una eternidad que imita la del silencio y oyen los que tienen el oído muy aguzado. Pero las vidas pasan, y con ellas todo lo demás: civilizaciones, imperios, y hasta la visión y la belleza de los paisajes en su ciclo acuarelado de estaciones. No lo creemos, pero es así. Nunca podemos creerlo, porque nos distrae la irisada contemplación de nuestras propias vidas que se reflejan en otros, en otros innumerables, a veces amados. La ciencia de la Historia ha creado un gran malentendido en ese aspecto. Sucede que, por definición, la Historia no admitirá que es irreal. Y sin embargo deberíamos buscar en la irrealidad su definición.

César Aira,  Una novela china


***

Justine nous propose sa traduction :

N'importe quelle histoire disparaît, mais la vie qui a été frôlée par cette histoire demeure pour l'éternité. Le souvenir s'efface, mais laisse place à autre chose. La terre prend des formes éternelles, alors que l'eau s'adapte à la fugacité de toutes choses en s'écoulant sur elles. Elle ne se perd dans les replis de la multiplicité, mais elle y puise au contraire une qualité d'infini qui la rend parfaite et inaltérable. Quant à l'air, c'est un destin des choses et des vies ; lorsque le souvenir s'accroche juste aux mouvements circulaires d'une feuille morte, le vide qu'elle a creusé dans l'air intermédiaire entre les cieux délicatement superposés et la terre opaque, resplandit immédiatement en une éternité, qui imite celle du silence et qu'entendent ceux qui ont l'ouïe très fine. Mais les vies passent et avec elles tout le reste : Des civilisations,en passant par les empires, jusqu'à la vue et la beauté des paysages dans leur cycle des saisons peint à l'aquarelle. Nous n'y croyons pas, mais c'est comme ça. Jamais nous nous pouvons y croire, car nous sommes distraits par la contemplation irisée de nos propres vies qui se reflétent chez d'autres personnes, d'autres gens innombrables que nous avons parfois aimé. La science de l'Histoire a généré un malentendu important concernant cet aspect. Voilà ce qui se passe : par définition, l'Histoire n'admetttra pas qu'elle est irréelle. Mais, nous devrions néanmoins chercher sa définition dans l'irréalité.

***

Manon nous propose sa traduction :

Une histoire, quelle qu’elle soit, s’efface, mais la vie qui s’y est frottée, elle, est éternelle. Le souvenir disparaît, mais à la place, autre chose reste. La terre prend des formes éternelles, alors que l’eau, en s’écoulant sur les choses, s’adapte à leur fugacité. Elle ne se perd pas dans les replis du foisonnement des choses mais leur emprunte une qualité sans fin qui la rend parfaite et immuable. Quant à l’air, il est le destin des choses et des vies ; quand seul le souvenir s’accroche aux tourbillons d’une feuille désintéressée, le vide qu’il a creusé dans l’air, entre les cieux délicatement superposés et la terre opaque, resplendit aussitôt, dans une éternité pareille à celle du silence, et que ceux qui ont l’ouïe très fine entendent. Cependant, les vies passent, et avec elles tout le reste : les civilisations, les empires, et jusqu’à la vision de beauté des paysages dans leur cycle des saisons aux couleurs aquarelle. Nous ne le croyons pas, mais c’est comme cela. Nous ne pouvons jamais le croire, parce qu’on est distrait par la contemplation irisée de nos propres vies qui se reflètent chez les autres, ces autres innombrables, parfois aimés. La science de l’Histoire a créé un grand malentendu en ce sens. Il arrive que, par définition, l’Histoire n’admette pas que c’est irréel. Et cependant, nous devrions chercher dans l’irréalité sa définition.


***

Elena nous propose sa traduction :

Une histoire, peu importe laquelle, disparaît, mais la vie effleurée par cette histoire demeure pour toute l'éternité. Le souvenir s'efface, mais il reste quelque chose d'autre à sa place. La terre prend des formes éternelles, tandis que l'eau s'adapte à la fugacité de toutes les choses s’écoulant sur elles.  Elle ne s'égare pas dans les replis de la multiplicité, mais au lieu de cela, elle puise en eux la qualité d'infini qui la rend parfaite et immuable. Quant à l'air, il est le destin des choses et des vies ; lorsque seul le souvenir s’accroche aux tournoiements d'une feuille qui tombe, le vide qu'elle creusa dans l'air intermédiaire entre les cieux délicatement superposés et la terre opaque resplendit tout à coup, dans une éternité qui imite celle du silence et seul entendent ceux qui ont l'oreille très fine. Néanmoins, les vies passent et avec elles, tout le reste : les civilisations, les empires, et même la vue et la beauté des paysages dans leur cycle aquarellé de stations. Nous n’y croyons pas ; or c'est ainsi.  Nous ne pouvons jamais le croire, car nous sommes distraits par l'irisée contemplation de nos propres vies qui se reflètent chez les autres, d’innombrables autres, parfois aimés. La science de l'Histoire engendra un énorme malentendu à cet égard. Il arrive que, par définition, l'Histoire n’admettra pas qu'elle est irréelle. Et pourtant, nous devrions chercher sa définition dans l'irréalité.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 184

Ella había tenido un novio hiperracional que se reía de sus pesadillas, que le decía que los sueños surgían de conexiones azarosas que hacían las neuronas para equilibrar sus estados electroquímicos.

Traduction temporaire :
Elle avait eu un petit copain hyper rationnel qui se moquait de ses cauchemars et affirmait que les rêves étaient générés par les connexions aléatoires que les neurones établissaient dans le but d'équilibrer leurs états électrochimiques.

lundi 4 juin 2012

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 183

¿Era cierto que los niños mayores tenían las manos unidas en un solo bulto amorfo, como atrapadas por grilletes policiales de carne?

Traduction temporaire :
Était-ce vrai que les plus âgés des enfants avaient les mains jointes, formant une unique masse amorphe, comme prisonnières de menottes policières de chair ?

Les Voies lactées – phrase 37

Mordió una manzana y sintió un estallido inconmensurable en su boca.

Traduction temporaire :
Elle croqua dans une pomme et ressentit soudain comme une énorme explosion dans la bouche.

Les Pachacamac – phrase 35

La balsa bajaba y los muchachos en pocos minutos se encontraron en una neblinilla tan espesa que apenas se podían ver entre ellos. 

Traduction temporaire :
Le radeau avançait. En quelques minutes, les jeunes gens se retrouvèrent dans un brouillard si dense qu'ils se voyaient à peine l'un l'autre.

Les Big bang – phrase 46

Sin defraudar a su DT, ambas naves acertaron sus disparos, perfectos, milimétricos.

Traduction temporaire :
Soucieux de ne pas décevoir leur DT, les deux vaisseaux réussirent leurs tirs, parfaits, millimétriques.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 182

¿Tendrían los hombres, como parecía en los infructuosos instantes de sus vislumbres, bultos grandes como perros colgando de las entrepiernas?

Traduction temporaire :
Les hommes avaient-ils, comme cela lui apparaissait lors des infructueux instants de ses visions, des grosseurs de la taille d'un chien pendouillant entre les jambes ?

Exercice d'écriture – par Elena Geneau


Le sujet : Vous prendrez la fable de La Fontaine « La cigale et la fourmi » et vous raconterez « l'histoire » à partir du point de vue de la fourmi – toutes les variations sont possibles dès lors qu'on demeure dans le cadre strict du texte original. 

Le texte d'Elena :

Dansez, dansez, dansez… J’imagine bien la cigale en train de danser ! Non, mais quel culot celle-là ! Venir quémander après avoir passé ses vacances à Monaco durant tout l’été. Et puis quoi encore, elle n’imaginait tout de même pas que j’allais partager mes réserves longtemps cumulées, jour après jour, sans relâche, alors qu’elle s’adonnait aux plaisirs de la nuit ? Des promenades intenses au bord de la mer, tandis que je me débattais avec mes feuilles d’arbre dix fois plus grandes que moi. Des sorties avec ses copines, alors que je tombais de sommeil à peine le soleil se couchait. Des siestes interminables au frais, pendant que je me tuais à la tâche. L’hiver est rude. Il faut le savoir. Rien ne sert maintenant de ruminer, de pleurnicher, de prier à genoux, c’est trop tard. Tu m’entends ? Trop tard ! Trop tard. Je vais passer de longs mois près du feu à manger tranquillement mes repas chauds. Je vais lire des livres d’auteurs lointains, exotiques. Tiens, je viens justement de faire l’acquisition d’un bouquin d’un auteur… euh… argentin ? Je ne sais plus trop, tous ces pays se ressemblent un peu. L’autre hiver, j’ai lu un roman d’un auteur uruguayen, un certain Eduardo. Je ne savais même pas que ça existait l’Uruguay. Ça fait voyager la lecture. On connaît de nouvelles réalités insoupçonnées jusque-là, on peut passer des heures à imaginer des paysages inconnus. La vie des personnes de ces endroits perdus. Voyager, rêver… Eh, oh ! Ce n’est pas bientôt fini ce bazar ? Mais…, tu pleures ? C’est des larmes de Cigale ça ? Et tu trembles aussi ? Et… tu veux une tasse de thé ? Ce sont des feuilles de chêne de l’année dernière. Il paraît que le thé à la menthe du Maroc est bien meilleur, mais je n’ai que ça, à moins que… ah, non ? Le thé aux fruits rouges ne te plaît pas trop ? Dis-moi, c’était bien Monaco ? Comment fait-on pour y aller ? En avion ? Ce truc qui vole ? Oui, je pense que si tu me donnais un coup de main pour classer tout ce tas de nourriture, on pourrait passer l’hiver ensemble et partir au printemps en vacances. Dans une île ? Pourquoi pas… Une île paradisiaque, où habite une princesse…

dimanche 3 juin 2012

Les Voies lactées – phrase 36

La vecina trabajaba como correctora de matrices computacionales.

Traduction temporaire :
Cette voisine travaillait comme correctrice de matrices informatiques.

Version – à rendre pour le 10 juin


El primer dia que a Nelet le enviaron solo a la ciudad, su inteligencia de chicuelo torpe adivinó vagamente que iba a entrar en un nuevo periodo de su vida.
Comenzaba a ser hombre. Su madre se quejaba de verle jugar a todas horas, sin servir para otra cosa, y el hecho de colgarle el capazo a la espalda, enviándolo a Valencia a recoger estiércol, equivalia a la sentencia de que, en adelante, tendria que ganarse el mendrugo negro y la cucharada de arroz haciendo algo más que saltar acequias, cortar flautas en los verdes cañares o formar coronas de flores rojas y amarillas con los tupidos dompedros que adornaban la puerta de la barraca.
Las cosas iban mal. El padre, cuando no trabajaba los cuatro terrones en arriendo, iba con el viejo carro a cargar vino en Utiel; las hermanas estaban en la fábrica de sedas hilando capullo; la madre trabajaba como una bestia todo el dia, y el pequeñin, que era el gandul de la familia, debia contribuir con sus diez años, aunque no fuera más que agarrándose a la espuerta, como otros de su edad, y aumentando aquel estercolero inmediato a la barraca, tesoro que fortalecia las entrañas de la tierra, vivificando su producción.
Salió de madrugada, cuando por entre las moreras y los olivos marcábase el dia con resplandor de lejano incendio. En la espalda, sobre la burda camisa, bailoteaban al compás de la marcha el flotante rabo de su pañuelo anudado a las sienes y el capazo de esparto, que parecia una joroba. Aquel dia estrenaba ropa: unos pantalones de pana de su padre, que podian ir solos por todos los caminos de la provincia sin riesgo de perderse, y que, acortados por la tia Pascuala, se sostenian merced a un tirante cruzado a la bandolera.

Vicente Blasco Ibáñez, El femater

Les Warmicusi – phrase 39

—¿Comida? ¿Quieren que les dé comida?

Traduction temporaire :
— De la nourriture ? Vous voulez que je vous donne de la nourriture ?

Exercice d'écriture – pour le 7 juin

Sujet : Bouquet de roses ou bouquet de tulipes ?

Les Aurores boréales – phrase 10

Dejé de leer el aviso imaginario para atender los controles del ascensor, buscando algún botón con el blasón respectivo de freno, pero nada, se venía a pique. 

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

samedi 2 juin 2012

Les Pachacamac – phrase 34

En la oscuridad de la madrugada unas luciérnagas vivarachas acompañaban la silueta sombría que se eclipsaba en medio del río. 

Traduction temporaire :
Dans l'obscurité du petit jour, de frénétiques vers luisant suivaient la forme sombre qui disparaissait au milieu du fleuve.

Les Warmicusi – phrase 38

Lo único que pudimos hacer fue escuchar detenidamente a don Tálamo quien repetía las palabras que decían las mujeres.

Traduction temporaire :
Nous dûmes nous contenter d'écouter attentivement don Tálamo qui répétait les paroles des femmes.

Exercice d'écriture – par Justine Ladaique

Le sujet :
Vous prendrez la fable de La Fontaine « La cigale et la fourmi » et vous raconterez « l'histoire » à partir du point de vue de la fourmi – toutes les variations sont possibles dès lors qu'on demeure dans le cadre strict du texte original.

Le texte de Justine :

La fourmi, qui comme à son habitude travaillait pour sa colonie,
Chassait,  à la recherche de nourriture, quand elle reçut la visite d’une de ses voisines :
La cigale, qui, n’ayant fait aucune provision cet été,
Trop occupée qu’elle était à chanter,  
Venait la prier de lui prêter
Quelque grain pour subsister
En attendant le retour du printemps.
Elle promit de payer son dû.
Mais la fourmi ne l’entendait pas de cette oreille :
Si la cigale souhaitait avoir quelque chose à manger,
Elle n’avait qu’à être prévoyante
Ou, du moins, se débrouiller seule,
Fournir les efforts nécessaires
Et ne pas quémander, ce qui priverait autrui de nourriture.
Elle garda toutes ces réflexions pour elle
Mais, connaissant les talents de musicienne de la cigale,
Pour toute réponse à sa requête,
Elle lui proposa de danser.
Après cela, elle espérait bien ne plus recevoir de demande de cet acabit…

Le deuxième texte de Justine – après correction (cf commentaires)


Nous les fourmis, nous travaillons sans cesse, ce n'est apparement pas le cas pour tout le monde…
Écoutez plutôt : 
Il y a quelques temps, 
Alors que je chassais pour ma colonie, à la recherche de nourriture, 
Je reçus la visite d’une de mes voisines :
La cigale, qui, n’ayant fait aucune provision cet été,
Trop occupée qu’elle était à chanter, 
Venait me prier de lui prêter
Quelque grain pour subsister
En attendant le retour du printemps.
Elle promit de payer son dû.
Mais je ne l’entendais pas de cette oreille :
Si elle souhaitait avoir quelque chose à manger,
Elle n’avait qu’à être prévoyante
Ou, du moins, se débrouiller seule,
Fournir les efforts nécessaires
Et ne pas quémander, ce qui nous priverait de nourriture.
Je gardai toutes ces réflexions pour moi...
Mais, connaissant ses talents de musicienne, qui bien que réels,à la longue nous vrillaient les tympans, 
Je lui proposai de danser :
C'était là ma réponse à sa requête.
Après cela, j'espérais bien ne plus recevoir de demande de cet acabit…

vendredi 1 juin 2012

Le poème du vendredi – choisi par Elena


Poema A La Nave de Andres Bello

¿Qué nuevas esperanzas
al mar te llevan? Torna,
torna, atrevida nave,
a la nativa costa.

Aún ves de la pasada
tormenta mil memorias,
¿y ya a correr fortuna
segunda vez te arrojas?

Sembrada está de sirtes
aleves tu derrota,
do tarde los peligros
avisará la sonda.

¡Ah! Vuelve, que aún es tiempo,
mientras el mar las conchas
de la ribera halaga
con apacibles olas.

Presto erizando cerros
vendrá a batir las rocas,
y náufragas reliquias
hará a Neptuno alfombra.

De flámulas de seda
la presumida pompa
no arredra los insultos
de tempestad sonora.

¿Qué valen contra el Euro,
tirano de las ondas,
las barras y leones
de tu dorada popa?

¿Qué tu nombre, famoso
en reinos de la aurora,
y donde al sol recibe
su cristalina alcoba?

Ayer por estas aguas,
segura de sí propia,
desafiaba al viento
otra arrogante proa;

Y ya, padrón infausto
que al navegante asombra,
en un desnudo escollo
está cubierta de ovas.

¡Qué! ¿No me oyes? ¿El rumbo
no tuerces? ¿Orgullosa
descoges nuevas velas,
y sin pavor te engolfas?

¿No ves, ¡oh malhadada!
que ya el cielo se entolda,
y las nubes bramando
relámpagos abortan?

¿No ves la espuma cana,
que hinchada se alborota,
ni el vendaval te asusta,
que silba en las maromas?

¡Vuelve, objeto querido
de mi inquietud ansiosa;
  vuelve a la amiga playa,
antes que el sol se esconda!