samedi 31 mai 2014

Projet Sonita 15 – phrases 2-3

Me consideraban, seguramente, culpable del abandono de mi mujer que había regresado a Rusia. ¿Qué pretendía yo hacer en un país donde faltaba trabajo?

Traduction temporaire :
Sans doute me jugeaient-ils coupable d'avoir été abandonné par ma femme, rentrée en Russie. Qu'avais-je l'intention de faire, moi, dans un pays où le travail manquait ?

Projet Élodie 8 – titre + phrases 1-4

Betina Goransky (Argentine)

Amor sobre todo

Aprieto las manos hasta poner rojos los nudillos, duele, pero menos que mi alma. —Amor —dice acongojado—. Esperaba tu llamada. No se repetirá. Me saqué; estoy muy presionado, te necesito; no me dejes.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet L'ébène – titre + phrase 1

Marina Perezagua (Espagne)

Leche

A Hui Zhan y Deuckjoo Kim

En diciembre de 1937 dos periódicos japoneses comenzaron a cubrir la noticia de un concurso: los lugartenientes Toshiaki Mukai y Tsuyoshi Noda habían decidido competir amistosamente en una carrera a espada, cuyo vencedor sería aquel que consiguiera matar antes a cien prisioneros chinos.

Traduction temporaire :


Marina Perezagua (Espagne)

Lait

À Hui Zhan et Deuckjoo Kim

En décembre 1937, deux journaux japonais ont couvert la nouvelle du concours suivant : les lieutenants Toshiaki Mukai et Tsuyoshi Noda avaient décidé de faire une compétition amicale à l'épée. Celui qui tuerait cent prisonniers chinois en premier serait déclaré vainqueur.

Projet Céline / Sonita 4 – phrases 78-80

Ya de adolescente empecé a dedicar mi vida a acostarme mujeres. Las hijas de mis amigos, las mujeres de mis amigos, las conocidas y las desconocidas, lo que fuera, sólo no me cogí a mi madre”. Empero, habrá que ahorrarse las lágrimas.

Traduction temporaire :
Adolescente, j'avais très vite consacré ma vie à coucher avec des femmes. Les filles de mes amis, les femmes de mes amis, les connues, les inconnues, quelles qu'elles soient, la seule que je n'ai pas baisée, c'est ma mère ». Néanmoins, il faudra économiser les larmes.

Projet Anaïs 4 – phrases 11-17

Todo el día, toda la noche se alargó el quehacer. Mirna, la bailarina. Así la nombran. Ahora ya tiene catorce años. Es desde los diez, si es que ella sabe contar, que recuerda su danza en los campos polvorientos, en los tablados o en los patios. Recita, juega con los osos mirándolos a los ojos, desanda su misterio, canta. Sube a los cuerpos.

Traduction temporaire :
Le travail se prolongea toute la journée et toute la nuit. Mirna, la ballerine. C’est ainsi qu’ils la surnomment. Aujourd'hui, elle a quatorze ans. Ses premiers souvenirs de danse dans des terrains poussiéreux, sur scène ou dans des cours remontent à ses dix ans, si tant est qu’elle sache compter. Elle récite, elle joue avec les ours en les regardant dans les yeux, dévoile son mystère, chante. Elle monte sur les corps.

Projet Joana – phrases 152-156

Fue la primera vez que noté mi pobreza o que me molestó. Traté de buscarme en las cosas que había dejado bajo la cama hacía años. Sin embargo, ella entró nuevamente y esta vez sola. Se sentó en la cama. Mi cuento se llama «La voz de Lidia» dijo y empezó a leer.

Traduction temporaire :
Ce fut la première fois que je pris conscience ma pauvreté ou du moins qu'elle me gêna. Je tâchai de me retrouver moi-même dans les affaires que j'avais laissées sous mon lit il y a des années. Cependant, elle revint, seule cette fois. Elle s'assit sur mon lit. Ma nouvelle s'intitule « La voix de Lidia », dit-elle avant de commencer à lire.

Projet Annelise 1 – phrases 42-62

(debajo de la cama)
- ...
- Soy yo....
- ...
- Disculpa la hora. Me acabo de despertar y tenía que llamarte...
- Estoy durmiendo...
- Escúchame. Solo te lo puedo contar a ti. Nadie más me va a entender...
- ...
- Me desperté y no podía moverme. Como antes, ¿te acuerdas? No podía moverme. Y el conejo estaba ahí...
- ¿De qué hablas? ¿Sabes qué hora es?
- El conejo, nuestro conejo. Me desperté y no podía moverme. Y el conejo me lamía...
- No sé de qué hablas. Déjame dormir.

Traduction temporaire :
(sous le lit)
— …
— C’est moi…
— …
— Désolé pour l’heure. Je viens de me réveiller et il fallait que je t’appelle…
— Je dors…
— Ecoute-moi. Il n’y a qu’à toi que je peux raconter ça. Personne d’autre ne me comprendra…
— …
— Je me suis réveillé et je ne pouvais plus bouger. Comme avant, tu te souviens ? Je ne pouvais pas bouger. Et le lapin se trouvait là…
— De quoi tu parles ? Tu sais l’heure qu’il est ?
— Le lapin, notre lapin. Je me suis réveillé et je ne pouvais pas bouger. Et le lapin me léchait…

— Je ne sais pas de quoi tu parles. Laisse-moi dormir.

Projet Aurélie – phrases 15-16

Bárbara se reía y se burlaba de ellas: ¡Qué Dios ni qué ocho cuartos! Sólo la plata las podía sacar de esa mierda. Bárbara estaba ahorrando para abrir una peluquería y ya había planificado toda su vida: primero la plata, después el negocio, más tarde un enamorado decente y al final cuatro hijitos, por lo menos.

Traduction temporaire :
Bárbara riait et se moquait d'elles : Dieu ? Et puis quoi encore ? Seul le fric pouvait les sortir de ce merdier. Bárbara économisait pour ouvrir un salon de coiffure et avait déjà planifié toute sa vie : d'abord l'argent, ensuite son commerce, plus tard un fiancé respectable et pour finir quatre enfants, au moins.

Projet Chloé 9 – phrase 2

Como es torpe pero también tímida causa estruendo al tropezarse con los muebles y luego hace el favor de lavar los trastos a manera de disculpa.

Traduction temporaire :
Maladroite, mais aussi timide, elle fait du vacarme en heurtant les meubles, puis, pour s'excuser, elle rend service en lavant la vaisselle.

Projet Lorena 6 – texte entier

Solange Rodríguez Pappe (Ecuador)

El congreso de magia


Hubo que emplear una ilusión de emergencia para detener el tiempo minutos antes de que se diera por finalizado.
En el congreso de magia aún no se termina de debatir qué fue primero, si el conejo o el mago. 

Traduction temporaire :

Solange Rodríguez Pappe (Équateur)

« Le congrès de la magie »

Il fallut avoir recours à une illusion d'urgence pour arrêter le temps quelques minutes avant qu'il s'achève. Au congrès de la magie, on n'en finit pas de débattre sur qui est apparu d'abord : le lapin ou le sorcier.


vendredi 30 mai 2014

Projet Elena 7 – phrases 68-72

Mi padre le hizo una seña a mi madre para que le diera su pastilla y lo vimos retirarse de la mesa hacia su cuarto, arrastrando las pantuflas, como un fantasma derrotado. Yo insistí, para quebrar el silencio.
--¿Pero de verdad papá pensás que no puede haber alguien totalmente feliz?
Mi padre pareció dudar, trató de recobrar su tono irónico de siempre y me apuntó con un dedo.
--Si quieres ser feliz, como me dices,… no analices, muchacho, no analices.

Traduction temporaire :
Mon père fit un signe à ma mère pour qu'elle lui donne son cachet et nous le vîmes sortir de table pour aller dans sa chambre, en traînant ses pantoufles, tel un fantôme anéanti. Je m'entêtai à briser le silence :
— Mais sincèrement, papa, tu penses qu'il ne peut y avoir quelqu'un de complètement heureux ?
Mon père sembla hésiter, essaya de reprendre son ton ironique habituel et me désigna du doigt.

— Si tu veux être heureux, comme tu dis…, ne fais pas d'analyses, mon garçon, ne fais pas d'analyses.

Projet Hélène 2 – phrases 45-46

Fue apenas su muerte, esa fría conveniencia que me había permitido canalizarla como él mejor lo hubiera hecho, es decir, trabajando. Por fin, de pie frente al ataúd que cuatro horas antes había ayudado a cerrar, pude llorar a solas, extenuado y vencido por mis propias fuerzas.

Traduction temporaire :
Sa mort fut à peine cette froide convenance qui m’avait permis de la canaliser, comme, lui, l'aurait fait le mieux, à savoir en travaillant. Debout, devant le cercueil que j’avais aidé à fermer quatre heures plus tôt, je pus enfin pleurer seul, exténué et vaincu par mes propres forces.

Projet Sonita 15 – titre + phrase 1

EL RUSO

Susana Aguad

El hecho de ser ruso y de vivir solo con mis dos hijos, en lugar de inspirar compasión a mis vecinos, los enardecía contra mí.

Traduction temporaire :

Susana Aguad (Argentine)

« Le Russe »

Loin de m'attirer la compassion de mes voisins, le fait d'être russe et de vivre seul avec deux enfants, les énervait.

Projet Élodie 7 – phrases 4-5

Sólo la afortunada Aurora logró conservar el final feliz de su cuento. El pinchazo contra un viejo huso envenenado la internó en un largo y profundo sueño justo antes de la hora señalada para el intercambio.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Marie-G. 3 – phrases 57-59

Uno se sienta en el banco móvil, y se afirma a los remos con un jadeo suave. La madera cruje, y el otro da las indicaciones para salir al Sarmiento. Impulso la colchoneta hacia un costado para que puedan girar; el bote es largo y mueve el agua en ondas lentas, que me balancean.

Traduction temporaire :
L'un s'assied sur le banc mobile, et s'appuie sur les rames avec un léger halètement. Le bois craque, et l'autre donne les instructions pour atteindre le Sarmiento. Je pousse le matelas pneumatique vers une rive, pour qu'ils puissent tourner ; le rebond est ample et fait bouger l'eau en de lentes ondes, qui me balancent.

Projet Manon / Justine – phrases 56

Café evidenció que una reencarnación lo había tocado. Y se sintió más poderoso que nunca.

Traduction temporaire :
Café se rendit à l’évidence : il s’était réincarné. Là, il se sentit plus puissant que jamais. 

Projet Chloé 9 – titre + phrase 1

Solange Rodríguez Pappe Ecuador

Hospedaje nocturno


La joven Diana empieza a vivir sola con mucho esfuerzo y supone que en el piso en el que vive, por las noches, salen de su escondrijo gente pequeña que corretea y fuma.

Traduction temporaire :


Solange Rodríguez Pappe
Équateur

« Logement nocturne »

La jeune Diana commence à vivre seule en faisant beaucoup d'efforts et imagine que dans l'appartement où elle habite, la nuit, de petites personnes sortent de leur cachette, galopent et fument.

Projet Julie 2 – phrase 71-74

Vio que el hombre se volvía y miraba por sobre su hombro. Y vio que el hombre era idéntico al que yacía muerto en el centro de la sala. Y vio, después, que el hombre dejaba su asiento y se acercaba, espada en mano, hasta tomar posición frente a él. Sólo la superficie espejada separaba a los antagonistas con un tremor latente.

Traduction temporaire :
Il vit l'homme se retourner et regarder par-dessus son épaule. Il vit qu'il était identique à celui qui gisait, mort, au centre de la pièce. Il le vit ensuite se lever de son siège et s'approcher, épée à la main, pour se placer face à lui. Seule la surface miroitante séparait les adversaires d'un tremblement latent.

Projet Hélène 2 – phrase 44

Por último, terminada una larga jornada de seguros y pagos en lugares solo dispuestos a ser sensibles a cambio de una buena cuenta, la muerte de Luizinho, mi padre, fue exactamente lo que fue, no su maquillaje cargado de compromisos ni formalidades ni absurdos trámites evasores.

Traduction temporaire :
Au terme d’une longue journée passée à m'occuper des assurances et à régler des factures dans différents lieux disposés à n’être sensibles qu’en échange d’une coquette somme, la mort de mon père Luizinho fut finalement exactement elle-même, pas son fard chargé de compromis, de formalités, d’absurdes et inutiles démarches.

Projet Elena 7 – phrases 66-67

Mi hermano mayor empezó a temblar y vimos vibrar la punta de su tenedor, detenido en alto, como si estuviera por estallar en una crisis de llanto. Era la primera vez, desde su regreso de la clínica, que intentaba comer con nosotros.

Traduction temporaire :
Mon frère aîné se mit à trembler et nous vîmes vibrer les dents de sa fourchette qu'il tenait vers le haut, comme s'il s'apprêtait à éclater en sanglots. Depuis son retour de la clinique, c'était la première fois qu'il essayait de manger avec nous.

Projet Israelle – texte entier

Hado Gemina
(Espagne)

Curioso

Quería volar y la única forma que tenía de hacerlo era morir.
La muerte era para él una ventana abierta a otros mundos.
Ya había vivido en el nuestro durante mucho tiempo y ahora le tocaba explorar otros.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

jeudi 29 mai 2014

Projet Céline / Sonita 4 – phrase 77


Y este sentimiento se recrudece cuando una se entera de que el susodicho, al que hubiera amado tanto, murió consumido entre el desdén y el desprecio, pero con ánimo de totalidad, como lo muestra casi cualquier parágrafo de su tesis: “Tengo un alma de sultán de las mil y una noches; cuando era niño me enamoraba y me pasaba las noches llorando de amor, por lo menos una vez al mes.

Traduction temporaire :
Et ce sentiment redouble lorsqu'on apprend que le susdit, que j'aurais tant aimé, est mort, consumé entre le dédain et le mépris, mais avec une volonté d'absolu, comme le montre presque n'importe quel paragraphe de sa thèse : « J'ai l'âme d'un sultan des mille et une nuits ; enfant, je tombais amoureux au moins une fois par mois, et je passais mes nuits à pleurer d'amour.

Projet Sonita 14 – phrases 16-17

Subía por aquella calle con sus vidrieras de zapatos de lujo, lentamente, como ensañándose con cada baldosa. Estiré mi brazo para alcanzarlo pero me topé con el aire vacío.

Traduction temporaire :
Il s'en allait avec ses luxueuses chaussures vernies, lentement, comme s'il s'acharnait sur chaque dalle. J'étendis mon bras pour l'atteindre, mais je n'ai trouvé que l'air vide.

Projet Elena 7 – phrases 62-65

--La felicidad perfecta no existe –dijo mi madre-; y los M también tendrán sus cosas, como todas las familias.
--Yo creo que sí puede existir una familia completamente feliz. No la nuestra –dijo mi hermana con resignación-, pero otra, en algún lado.
--Sí, como los habitantes de otros planetas –dijo mi padre-: tan lejos que nunca los conoceremos.

Traduction temporaire :

— Le bonheur parfait n'existe pas, intervint ma mère, et les M doivent avoir leurs soucis, comme toutes les familles.
— Moi, je crois que oui, qu'une famille absolument heureuse, ça peut exister. Pas la nôtre, se lamenta ma sœur, mais une autre, quelque part.
— Oui, comme les habitants d'une autre planète, observa mon père, si lointaines qu'on ne les connaîtra jamais.

Projet Sabrina 3 – phrases 29-30

Inmersa en semejante avalancha de reacciones y sentimientos, ya no pude permanecer impasible. Me ruborizaba ante la desvergüenza, me indignaba ante la maldad, la injusticia y la grosería, me acurrucaba cariñosamente ante la dulzura y me exaltaba ante la dicha y el goce.

Traduction temporaire :
Submergée par une telle avalanche de réactions et de sentiments, je ne pus plus rester impassible. Je rougissais devant leur effronterie, m'indignais devant leur méchanceté, leur injustice et leur grossièreté, me recroquevillais tendrement devant leur douceur et m'enthousiasmais devant leur bonheur et leur plaisir.

Projet Céline / Sonita 4 – phrase 76

Es desgarrador vivir envenenada entre tangos y conchas viejas que no conocerán la vorágine del macho ni la benéfica calma después del ayuntamiento de la carne.

Traduction temporaire :
C'est déchirant de vivre empoisonnée entre tangos et vieilles chattes qui ne connaîtront pas le tourbillon du mâle ni le calme bienfaisant après l'accouplement de la chair.

Projet Élise 4 – phrases 25-27

En un recurso extremo se obligó a permanecer sentado aunque el puño ya se le metió en el pecho y le impulsa a avanzar hacia la nube honda y vacilante que flota frente a él.
Escucha palabras, frases aisladas que no pueden estar allí. Susurros muy antiguos. “Los recuerdos son como mariposas”, dice, “giran y giran en redondo sin ir a ningún lado”.

Traduction temporaire :
En dernier recours, il se força à rester assis, bien que le poing serre déjà dans sa poitrine et le pousse à avancer vers le nuage profond et vacillant qui flotte devant lui.  Il entend des paroles, des phrases isolées qui ne peuvent pas être ici. Des murmures très anciens : « Les souvenirs sont comme des papillons », entend-il, « ils tournent et tournent en rond sans aller nulle part. »

Projet Nadia / Élise – phrases 174-175

Y ahora, de plano, no me quedaba escapatoria: debía continuar, acatar el plan que todos cumplían religiosamente.
Llegar adonde estaba la Zurda, bajarme los pantalones, tirar, no demorarme más de quince minutos.

Traduction temporaire :
Et maintenant, je n'avais manifestement aucune échappatoire : je devais continuer, suivre à la lettre le plan qu'ils accomplissaient tous religieusement. Parvenir là où se trouvait la Gauchère, baisser mon pantalon, coucher, ne pas rester plus de quinze minutes.

Projet Joana – phrases 150-151

Cuando bajaban las escaleras, abrí la ventana del pasadizo y me puse a gritar Y el cuento ¿dónde está? Dijiste que traerías un cuento, puta madre. Entré en mi cuarto y tiré la puerta, rabiando como un imbécil del que dos pituquitas de mierda se habían burlado.

Traduction temporaire :
Quand elles descendaient l'escalier, j'ouvris la fenêtre du couloir et criai : Et la nouvelle, où est-elle ? Tu m'avais dit que tu en apporterais une, putain. J'entrai dans ma chambre et claquai la porte, en colère comme un pauvre imbécile dont deux petites bourgeoises de merde s'étaient moqué.

Projet Morgane 13 – phrases 39-40

Jorge es más escéptico con el procedimiento, ha venido solo por descubrir su curiosidad con la ouij a. Flor coloca al centro el retrato enmarcado de una mujer que podría situarse en el siglo XIX, ataviada de una gargantilla de lazo que cierra el cuello de su blusa y de la que pende un relicario.

Traduction temporaire :
Jorge est plus sceptique quant au procédé. Seule la curiosité l'a poussé à venir, pour le ouija. Flor place au centre le portrait encadré d'une femme portant un ras-du-cou en ruban qui ferme le col de sa blouse et auquel pend un reliquaire ; elle pourrait avoir vécu au XIXe siècle.

Projet Elsa 2 – phrase 6

Hombre hipocondríaco donde los hubiera creyó que esas imágenes podrían ser síntomas de algún mal, con lo que su desazón fue in crescendo.

Traduction temporaire :
L’homme, hypocondriaque par excellence, crut que ces images pouvaient être les symptômes de quelque mal, ce qui accrut son désarroi.

Projet Hélène / Audrey – phrase 58

Sentía que se estaba riendo, es decir tratando de reír, pero la tos la cogía como el viento a un arbolito y entre ella estaba hablando, pidiendo algo, algo tan fácil como abrir el cajón y sacar la cajita de polvos y el frasquito con colorete.

Traduction temporaire :
Il sentait qu’elle riait, ou plutôt qu'elle essayait de rire, mais la toux la secouait comme le vent secoue un petit arbre, puis elle se parlait à elle-même, demandant quelque chose, quelque chose d'aussi facile qu’ouvrir le tiroir pour en sortir le fond de teint et le fard à joues.

Projet Hélène 2 – phrases 42-43

La muerte, en cambio, nos exige que la imaginemos severa pero condescendiente, como si fuera una vieja institutriz plagada de virtudes que toma mucho tiempo apreciar. Finalmente nos llevamos el mismo secreto; ese que entonces, con desesperación, quisiéramos que alguien compartiera con nosotros: ¿nos veremos de nuevo alguna vez?

Traduction temporaire :
La mort, en revanche, exige que nous l’imaginions, sévère, mais bienveillante, comme une vieille institutrice pleine de vertus que l’on met longtemps à apprécier. Finalement, nous emportons avec nous le même secret ; celui que, désespérés, nous voudrions alors partager avec quelqu’un : est-ce qu’on se reverra un jour ?

mercredi 28 mai 2014

La collection « Lectures d'ailleurs »

Projet Audrey 4 – phrases 8-11

Entre página y página había fotografías en primeros planos de muertos, anuncios clasificados y más tetas. Moma se esforzaba por completar las letras de cada palabra en la cuadrícula. Cuando vio entrar a Noa interrumpió el esfuerzo mental para examinarlo por encima de sus lentes. Saludó.

Traduction temporaire :
Sur toutes les pages, il y avait des photographies de morts en gros plans, des petites annonces et toujours plus de nénés. Moma s'efforçait de remplir toutes les cases de la grille. Quand elle vit entrer Noa, elle interrompit son effort intellectuel pour l'examiner par-dessus ses lunettes. Elle le salua.

Projet Morgane 11 – phrase 31-32

No tardé en decirle que parecían barrotes de una jaula dentro de la cual me hubiera gustado reinar. Los barrotes, Dalila, por preciosos que sean siempre le ponen trabas a la libertad, fue lo último que escuché antes que me anonadase totalmente el glauco resplandor.

Traduction temporaire :
Je ne tardai pas à lui faire remarquer que ça ressemblait aux barreaux d'une cage dans laquelle j'aurais aimé régner. Dalila, aussi précieux soient-ils, les barreaux sont toujours une entrave à la liberté. Ce fut la dernière chose que j'entendis avant d'être totalement saisie par l'éclat glauque du lieu.

Projet Morgane 12 – phrases 60-62

Si eran invitados a comer con la familia, se acomodaban en un pequeño rincón de la terraza y agradecían cualquier atención haciendo una venia respetuosa. Al General Valdivieso lo llamaban mi General, a su esposa doña Jimena y a Penélope, señorita Penélope. Las mujeres del servicio —la cocinera, la sirvienta y la nana del último de los niños— eran las únicas a las que llamaban por sus nombres.

Traduction temporaire :
S'ils étaient invités à manger avec la famille, ils s'installaient dans un petit coin de la terrasse et remerciaient la moindre attention en inclinant la tête respectueusement. Ils appelaient le Général Valdivieso mon Général, son épouse, Doña Jimena, et Penélope, mademoiselle Penélope. Les employées – la cuisinière, la domestique et la nourrice du cadet – étaient les seules qu'ils appelaient par leurs prénoms.

mardi 27 mai 2014

Projet Élise 3 – phrases 97-102

Negro. Oscuridad. Tinieblas. Zebrel no sabía cuando había dejado de gritar. Las sensaciones dolorosas habían cedido su lugar a otras, más precisas, de horror, de espanto, que sólo contenían vagos vestigios de lo ocurrido en el callejón. Eso era real, lo podía recordar, pero luego se imponía un vacío sin fondo, un hueco con más ausencia que profundidad.

Traduction temporaire :
Noir. Obscurité. Ténèbres. Zebrel ignorait à quel moment il avait arrêté de crier. Les sensations douloureuses avaient cédé la place à d'autres, plus précises, d'horreur, de terreur, contenant uniquement des vestiges flous de ce qui s'était passé dans la ruelle. Ça, c'était réel, il pouvait s'en souvenir, mais ensuite, il ne restait qu'un vide sans fond, un trou avec plus d'absence que de profondeur.

Projet Sonita 14 – phrases 13-15


¿Qué estás haciendo aquí afuera?, le pregunté. Nada, fumando un pucho, me dijo con su voz profunda, inalcanzable. Luego vi que caminaba hacia la esquina de la calle, caminaba lentamente, subiendo por la calle San José.

Traduction temporaire :
Que fais-tu ici, dehors ? lui demandai-je. Rien, je fume une clope, me répondit-il de sa voix rauque, inaccessible. Puis, je vis qu'il marchait vers le coin de la rue, lentement, remontant San José.

Projet Céline / Sonita 4 – phrases 74-75

El índice de suicidios es altísimo y, aunque somos un territorio bastante productivo, con la tristeza que nos habita podría llenarse varias veces el océano.  La que esto escribe confiesa que le gustaría volver a ver un hombre, uno solo antes de que se apague la vela.

Traduction temporaire :
Le taux de suicides est extrêmement élevé et, bien que nous soyons un pays assez productif, vu la tristesse qui nous habite, l'océan pourrait être rempli plusieurs fois avec nos larmes. Celle qui écrit ceci avoue qu'elle aimerait bien revoir un homme, juste un, avant que la flamme ne s'éteigne.

Projet Sabrina 3 – phrase 28

Para unos era un objeto poco funcional, difícil de situar en cualquier parte sin alterar todo lo que me rodease, para otros era simplemente la peor expresión del mal gusto, una obra groseramente mimética y convencional que pretendía sustituir lo que la naturaleza había sabido hacer mejor, para algunos, la expresión de sentimientos trivialmente tiernos y, para muy pocos, el sueño de un poeta enamorado.

Traduction temporaire :
Pour certains, j'étais un objet peu fonctionnel, difficile à caser sans que cela n'altère ce qui se trouvait autour de moi ; pour d'autres, j'étais simplement la pire expression du mauvais goût, une œuvre grossièrement mimétique et conventionnelle qui prétendait substituer ce que la nature avait su faire de mieux ; pour quelques-uns, l'expression de sentiments trivialement tendres ; et pour une petite minorité, le rêve d'un poète amoureux.

lundi 26 mai 2014

Projet Justine / Vanessa – phrases 82-83

Cuantos hombres han muerto por este matrimonio poderoso y execrable, cuánto daño han hecho a la iglesia del pueblo y al mundo estos dos entes sin escrúpulos. Para solamente enterarnos de cuan poderosa es esa relación entre estos colegas del mal, les diré que la “OSS anterior a la CIA tuvo una fuerte colaboración con el Papado de Pío XII”, luego lo continuaría Pablo VI y así sucesivamente hasta llegar a Juan Pablo II que fue el que realmente influyó en muchos de los acontecimientos políticos de los últimos años del siglo veinte y en la caída de la URRS.

Traduction temporaire :
Combien d'hommes morts à cause de cette alliance puissante et exécrable ! Quel mal ces deux entités sans scrupules ont fait à l'église du peuple et au monde entier ! Pour qu'on se rende bien compte de l'immense pouvoir des liens unissant ces associés du mal, je vais vous apprendre que l'O.S.S., antécédent de la C.I.A., collabora étroitement avec Pie XII, puis continua avec Paul VI, et ainsi de suite jusqu'à Jean-Paul II, qui influa considérablement sur quantité d'événements politiques des dernières années du XXe siècle, notamment la chute de l'URSS.

Projet Joana – phrases 146-149

Nunca dejaré que me toques de nuevo. María Lucía se vistió en apenas unos segundos, cogió las latas de cerveza que pudo rescatar y salió riendo histéricamente con Cecilia. ¡Este par de hijas de puta han venido a burlarse de mí! No sabía qué mierda hacer.

Traduction temporaire :
Je ne te laisserai plus jamais me toucher. María Lucía s'habilla en à peine quelques secondes, récupéra les canettes de bière qu'elle put sauver et s'en alla en riant comme une hystérique avec Cecilia. Ces deux filles de pute sont venues se payer ma tête ! Merde, je ne savais pas quoi faire.

Projet Manon 3 – phrase 48


Extrañamente, aun cuando se había presentado en cientos de oportunidades enfatizando con su tono de voz el apellido "García" y el no menos popular "Márquez", nadie sabía quién era, nadie había oído hablar de Cien años de soledad, nadie sabía que él había sido catalogado como "el escritor viviente más importante del mundo" (claro que ahora más bien era "el escritor recién finado más importante del mundo" ), nadie sabía que Harold Bloom alguna vez había dicho que él merecía estar en el canon literario occidental al lado de Freud o de Whitman.

Traduction temporaire :
Bizarrement, même après s'être présenté des centaines de fois en emphatisant le nom de famille « García » et le non moins populaire « Márquez », personne ne savait qui il était, personne n'avait entendu parler de Cent ans de solitude, personne ne savait qu'il avait été catalogué comme « l'écrivain vivant le plus important au monde » (bien sûr, maintenant, il était « l'écrivain récemment décédé le plus important au monde »), personne ne savait qu'Harold Bloom avait dit un jour qu'il méritait de figurer dans le canon littéraire occidental aux côtés de Freud ou de Whitman.

Projet Sonita 14 – phrases 10-12

Él se levantó entre copa y copa para ir a la calle a fumar sus puchos. La oscuridad de la noche, densa, ominosa, lo redujo a una sombra. También yo me sumergí en ese mar negro.

Traduction temporaire :
Entre deux verres, il se leva pour aller fumer ses clopes dans la rue. L'obscurité du soir, dense et abominable, le réduisit à une ombre. Moi aussi, je plongeai dans cette mer noire.

Projet Julie 2 – phrases 62-70

El muchacho, alarmado, se volvió.
En el cuarto no había nadie… ¡Nadie!
Y sin embargo…
Se adelantó, aguzando la vista.
Había un espejo, y había algo en el espejo. Justo en el centro. Una imagen…
¡La imagen de un hombre de espaldas, inclinado sobre un atril, en posición de lectura!
El muchacho se detuvo ante el espejo, y esperó, boquiabierto.

Traduction temporaire :

Alarmé, le jeune homme se retourna.
Personne dans la pièce… Personne ! Et pourtant… Il s'avança, aiguisant son regard.
Il y avait un miroir, et il y avait quelque chose dans le miroir. Juste au milieu. Une image… L'image d'un homme de dos, penché sur un lutrin, en train de lire !

Projet Émeline 2 – phrases 35-37

No obstante, Darius no comió ni más ni mejor. Él era uno de esos curas que creían en la bondad de la iglesia. Por consiguiente, redistribuyó los ingresos. También es cierto que era consciente de su pecado. En medio de uno de los sermones, un feligrés se percató de lo que hacía la madre y, al ver el rostro de Beatrice, gritó ¡milagro, milagro, la niña ha sanado!, y todos lloraron mucho más de lo habitual.

Traduction temporaire :
Cependant, Darius ne mangea ni plus ni mieux. Il était l’un de ces prêtres qui croyaient en la bonté de l’Église. Par conséquent, il redistribua les recettes ainsi générées. Il est vrai aussi qu’il était conscient de son péché. Au milieu de l’un des sermons, un fidèle remarqua ce que faisait la mère et, apercevant le visage de Beatrice, il s’écria : « Miracle, miracle ! L’enfant a guéri ! » Et tous pleurèrent davantage qu’à l’ordinaire.

Projet Delphine 7 – phrases 20-23

Fue entonces cuando estallé, aún así no perdí el respeto y le contesté lo más relajado posible. 
_ ¿Mamá nunca vas a entender que la ropa no cambia a las personas? Yo solo me callé, ingenuamente pensé que con el tiempo ella había cambiado. 
Solo tenía lo de la valija, mas la ropa que llevaba puesta, y además de mis libros, llevaba más libros en mi mochila y algunas artesanías propias.

Traduction temporaire :
Alors j'ai craqué, sans toutefois lui manquer de respect, et lui ai répondu en restant le plus cool possible.
— Maman, quand est-ce que tu vas comprendre que l'habit ne fait pas le moine ?
Là, j'ai préféré me taire. J'avais naïvement pensé qu'avec le temps, elle avait changé.

Je n'avais que ce que contenait la valise, et ce que je portais sur moi. Dans mon sac à dos, j'avais de l'artisanat que je fabriquais ainsi que des livres, en plus de ceux qui se trouvaient déjà dans ma valise.

Projet Élodie 7 – phrases 2-3

La experiencia fue un rotundo fracaso. La hermosa Blancanieves murió ahogada en el intento de entonar su canción maravillosa debajo del agua, la dulce Sirenita quedó condenada a ser una triste fregona por no lograr encajar sus enormes aletas en el diminuto zapato de cristal y la pobre Cenicienta pasó sus últimas noches llorando desconsoladamente sobre el pequeño camastro donde debió atender sin descanso a los siete briosos enanos del bosque.

Traduction temporaire :
L'expérience fut un un échec total. La belle Blanche-Neige mourut noyée en essayant d'entonner sa merveilleuse chanson sous l'eau ; quant à la douce Petite Sirène, elle se vit condamnée à devenir une triste bonniche faute d'avoir réussi à faire entrer ses énormes nageoires dans le minuscule soulier de verre ; la pauvre Cendrillon, pour sa part, passa ses dernières nuits à pleurer de désespoir sur le petit grabat où elle dut sans relâche s'occuper des sept valeureux nains de la forêt.

Projet Annelise 1 – phrases 37-41

La muevo con violencia, porque comprendo que ella es la única que me puede decir qué está pasando. Pero la chica no despierta. El que despierta soy yo. Y entonces ahí, a los pies, el conejo sigue lamiendo.

(lamer)
Lamer y curar las heridas / Pies heridos / Pies que no consiguen estabilidad sobre el suelo

Y entonces uno no tiene en qué apoyarse, y viene un animal, un viejo animal, y trata de restablecer el orden con una lengua como una cuchilla.

Traduction temporaire :
Je la secoue plus violemment, parce que je comprends qu'elle est la seule qui puisse me dire ce qu'il se passe. Mais la fille ne se réveille pas. C'est moi qui me réveille. Et alors là, à mes pieds, le lapin continue de lécher. 

(lécher) 

Lécher et soigner les blessures / Pieds blessés / Pieds qui ne parviennent pas à trouver l'équilibre sur le sol.

Et alors même qu'on ne sait pas sur quoi prendre appui, un animal - un vieil animal - s'approche et tente de rétablir l'ordre avec sa langue qui est comme une lame.

Projet Sabrina 3 – phrase 27

Aunque no estaba de acuerdo con la mayor parte de los comentarios que sobre mí se vertían, se me presentó de pronto la ocasión de explorar la otra cara de lo que yo podía ser, la manera en que los hombres de esta civilización me veían, una cara oscura cuya existencia jamás hube sospechado en los tiempos de mi esplendor.

Traduction temporaire :
Bien que je ne sois pas d'accord avec la plupart des commentaires que l'on déversait sur mon compte, l'occasion me fut bientôt donnée d'explorer l'autre face de ce que je pouvais être, la manière dont les hommes de cette civilisation me voyaient, une face obscure dont je n'avais jamais soupçonné l'existence du temps de ma splendeur.

Projet Irène – phrases 144-146

Para evitar deslices individuales, instalarían cámaras en la zona de trabajo de cada hogar, así los responsables de auditoría –que también trabajarían desde sus casas- podrían realizar seguimientos en tiempo real del desempeño de cada pieza del mecano productivo.
Por supuesto, dice él que dice el parlamentario, siempre habrá actividades que quedarán fuera de este sistema home office. Pero irán siendo cada vez menos.

Traduction temporaire :
Pour éviter des dérapages individuels, on installerait des caméras dans l’espace de chaque maison dédié au travail ; ainsi les responsables du contrôle - qui exerceraient également leur activité de leur domicile - pourraient effectuer en temps réel le suivi de la réalisation de chaque pièce du mécano productif. Bien évidemment, il dit que le parlementaire dit, certaines activités resteront toujours en dehors de ce système de télétravail. Mais elles seront de moins en moins nombreuses.

dimanche 25 mai 2014

Projet Manon / Justine – phrases 54-55

Pero este Café recién llegado era un desconocido que los invadía de energías y todos estuvieron de acuerdo en adoptarlo desde el primer momento, cuando empezó a mostrar sus hojas verdes y a cubrirse con el manto blanco de los jazmines olorosos acribillado por las abejas. La histeria colectiva subió de punto en el momento en que se decidió a pepear.

Traduction temporaire :
Mais ce Café, arrivé récemment, était un inconnu qui leur insufflait de l’énergie et tous étaient d’accord pour l’adopter sur-le-champ, lorsqu’il avait commencé à montrer ses feuilles vertes et à se couvrir du manteau blanc des jasmins odorants, criblés d'abeilles. L’hystérie collective monta en flèche lorsqu’il se décida à être récolté.

Projet Justine / Vanessa – phrases 80-81

Yo quiero denunciar, intervine, para así dar rienda a la segunda etapa de nuestro plan, que la iglesia cometió y sigue cometiendo los errores más espantosos de su historia. Hoy por hoy, nadie lo puede negar, sabemos que la relación del Vaticano con las agencias de inteligencia de los estados unidos tiene sus raíces, inclusive antes que apareciese la tristemente conocida CIA.

Traduction temporaire :
Pour donner libre cours à la deuxième étape de notre plan, je veux dénoncer le fait que l'église ait commis et commette encore les erreurs les plus effroyables de son histoire, intervins-je. De nos jours, personne ne peut le nier, nous savons que les liens du Vatican avec les services secrets existent avant même l'apparition de la tristement célèbre C.I.A.

Projet Hélène 2 – phrase 41

La vida nos imagina a nosotros, y de pronto un día cualquiera es hoy; te miras al espejo, te sientas a una mesa, abres un álbum de familia y sabes bien que alguien te vio llorar; escuchas a quien lo dice, con atención, con cierto escepticismo, como si te contaran un cuento de hadas lleno de contradicciones.

Traduction temporaire :
La vie nous imagine, nous, et soudain, un jour quelconque devient aujourd’hui ; on se regarde dans le miroir, on s’assied à une table, on ouvre un album de famille et on sait parfaitement que quelqu’un nous a vu pleurer ; on écoute à qui il le dit, avec attention, habité avec un certain scepticisme, comme si on nous racontait un conte de fées plein de contradictions.

samedi 24 mai 2014

Projet Aurélie – phrases 13-14

La pobre Virginia lloraba y se pasaba todo el día escribiéndole a sus papás y ahorrando para mandarles plata a Tingo María. Les contaba que era secretaria y por decir tanta mentira no quería ni asomarse por la iglesia, aunque rezaba el rosario con la Madame todos los viernes.

Traduction temporaire :
La pauvre Virginia pleurait et passait ses journées à écrire à ses parents et à économiser pour leur envoyer de l'argent à Tingo María. Elle leur racontait qu'elle était secrétaire et, à cause de ces mensonges, elle n'osait même plus se montrer à l'église, bien qu'elle récitât le rosaire avec Madame chaque vendredi.

Projet Julie 2 – phrases 58-61

Descubrió el cabo de una vela que aún brillaba sobre un atril, lo tomó y lo blandió con claras intenciones de iniciar una hoguera. Así vengaría la desaparición de su pueblo: no quedaría piedra sobre piedra. Se disponía a iniciar la quema cuando una voz colmó el recinto:
Yo no haría eso si fuera tú…

Traduction temporaire :

Il découvrit un bout de chandelle qui brillait encore sur un lutrin, s'en saisit et le brandit avec la ferme intention d'allumer un bûcher. Il vengerait ainsi la disparition de son peuple : il ne resterait pas pierre sur pierre. Il se préparait à mettre le feu lorsqu'une voix emplit la pièce :
— À ta place, je ne ferais pas ça…

Projet Elena 7 – phrases 57-61

--¿Por qué no existe? –protesté yo-. Yo creo que sí existe: a los M se los ve muy felices.
--La felicidad es como el arco iris, no se ve nunca sobre la casa propia, sino sólo sobre la ajena –dijo mi abuela.
--¡Doña! –dijo mi padre, admirado-: no sabía que también era poeta.
--Es un antiguo proverbio ídish –dijo con modestia mi abuela.

Traduction temporaire :

— Pourquoi est-ce qu'il n'existe pas ? protestai-je. Moi, je pense que oui, il existe, les M semblent très heureux, eux.
— Le bonheur est comme les arcs-en-ciel, on ne le voit jamais chez soi, uniquement chez les autres, soutint ma grand-mère.
— Madame ! s'étonna mon père, j'ignorais que vous étiez poète.
— C'est un ancien proverbe yiddish, rétorqua ma grand-mère modestement. 

Projet Justine / Vanessa – phrase 79

Además, hoy sabemos que ese texto que escribe Lucia, a petición de la virgen, sobre la consagración o arrepentimiento de Rusia a su inmaculado corazón se convirtió con el paso del tiempo en un poderoso caballito de Troya anticomunista, aprovechado con mano dura por el Papa Juan Pablo II.

Traduction temporaire :
Par ailleurs, nous savons aujourd'hui que ce texte, écrit par Lucie, à la demande de la Vierge pour la Consécration Collégiale ou le repentir de la Russie à son Cœur Immaculé, devint au fil du temps un puissant cheval de Troie anticommuniste appliqué d'une main de fer par le Pape Jean-Paul II.

Projet Nadia / Élise – phrases 171-173

Y así, en esa modorra, iría finalmente a mi encuentro con la Zurda.
No olvides traernos un pendejo de recuerdo —vociferó Aníbal Madueño, asqueroso como él solo, cuando me vio trepar las ruinas de muros y veredas rotas rumbo al inundado garaje.
Mi reloj señalaba las dos en punto y yo era el primero de la tarde.

Traduction temporaire :
Et c'est dans cette torpeur que j'irais finalement à mon rendez-vous avec la Gauchère.

— N'oublie pas de nous ramener un poil en souvenir ! vociféra Aníbal Madueño, plus dégoûtant que jamais, lorsqu'il me vit escalader les ruines des murs et des trottoirs brisés en direction du garage inondé. Ma montre indiquait deux heures pile et j'étais le premier de l'après-midi.

Projet Céline / Sonita 4 – phrase 73

Verdad es que entre nosotras, como leonas apasionadas, nos las hemos arreglado sin pijas carnales a través de una red lésbica y anárquica inspirada en los falansterios de Charles Fourier; no obstante vivimos devoradas por una nostalgia inmisericorde que nos obliga a perecer de sentimiento.

Traduction temporaire :
La vérité, c'est que, telles des lionnes passionnées, nous nous sommes débrouillées sans les bites charnelles au moyen d'un réseau lesbien et anarchique inspiré par les phalenstères de Charles Fourier ; cependant, nous sommes dévorées par une nostalgie sans pitié, qui nous oblige à mourir de sentimentalisme.

Projet Sonita 14 – phrases 6-9

Me miró risueño: A vos, ¿ te acordás cuando me escribiste: ¿Ne te verrai- je plus que dans la éternité? Baudelaire acudió en tu auxilio y aquí estoy.
Nos sentamos junto a la mesa de siempre pero esta vez sus amigos no se acercaron para reírse haciendo bromas. Saludaban desde lejos.

Traduction temporaire :
Il me regarda en souriant : te souviens-tu quand tu m'as écrit : Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Baudelaire a volé à ton secours et me voici.
Nous nous assîmes près de notre table habituelle, mais cette fois-ci, ses amis ne se sont pas approchés de nous pour rigoler en racontant des blagues.

Projet Miroslaba / Margaux – phrases 8-11

Si alguna vez no está él en nuestra cuadra, tengo la sensación de que los signos del buen destino se moverán extrañamente y nos sucederán cosas tristes, trágicas. Retardo mis pasos, miro los objetos de las vidrieras de las tiendas hasta que lo veo. Entonces avanzo y busco sus ojos. Mi corazón se golpea en su caja.

Traduction temporaire :
S'il passe un jour sans venir dans notre rue, j'ai la sensation que les signes du destin bougeront étrangement et que des choses tristes et tragiques nous arriveront. Je ralentis le pas, regarde les articles des vitrines des magasins, jusqu'au moment où je l'aperçois. Là, j'avance et cherche ses yeux. Mon cœur cogne dans sa boite.

Projet Morgane 11 – phrases 29-30

Lo miré sorprendida rebatiendo airadamente semejante posibilidad. Son estalactitas y estalagmitas milenarias, Piccolina, que quedaron sumergidas cuando la Gruta de la Esmeralda fue inundada por el océano; algunas se han unido formando columnas imponentes, otras permanecen erguidas como cariátides solemnes o cortinas calcáreas formadas por los siglos y el vaivén de las olas, concluyó riéndose fuerte con un dejo de picardía.

Traduction temporaire :
Surprise, je le regardai repousser une telle éventualité avec irritation. Ce sont des stalactites et des stalagmites millénaires, Piccolina, restées immergées quand la Grotte de l’Émeraude a été inondée par l'océan ; certaines se sont unies pour former d'impressionnantes colonnes, d'autres sont toujours dressées telles des cariatides monumentales ou des rideaux de calcaire formés au fil des siècles et du va-et-vient des vagues, conclut-il malicieux en riant à gorge déployée.

Projet Alice 3 – phrases 50-52

Venara no sólo era hermosa sino también brillante. Como exobióloga encontraba fascinantes las particulares condiciones del planeta, el desarrollo de las plantas como únicas formas de vida, evolucionando hasta constituir un complejo ecosistema. En sus labios el mínimo dato sonaba a deslumbrante revelación.

Traduction temporaire :
Venara n'était pas seulement belle, elle était aussi brillante. En tant qu'exobiologiste, elle éprouvait une fascination pour les conditions particulières de cette planète et le développement des plantes qui s'y trouvaient : seules formes de vie, il est vrai que leur évolution constituait un écosystème complexe. Dans sa bouche, la moindre information devenait une éblouissante révélation.

Projet Sarah 19 – phrase 23

Yo lo único que quiero es que usted vuelva, se lo pido a la santa virgen todo el día, pero la mamá dice que ella tampoco nos escucha, y que a lo mejor no nos escucha porque ella una vez cometió un gran pecado, y de ese pecado le viene el dolor de los huesos de las manos, viera, papá, usted, cómo le duelen a la mamá los huesos de la mano, la dolor de ella es más grande de lo que dice.

Traduction temporaire :
Moi, la seule chose qui m'importe, c'est que vous reveniez ; je le demande toute la journée à la sainte vierge, mais maman pense qu'elle non plus, elle ne nous écoute pas, peut-être parce qu'une fois, elle a commis un grave péché, qui lui a laissé une douleur dans les os des mains. Vous verriez, papa, à quel point ses os de la main lui font mal, sa souffrance est bien plus grande qu'elle ne le laisse paraître.

Entretien avec Bruno Loth – par Sarah Langlois

1) Sarah Langlois. Vous êtes actuellement scénariste et dessinateur, mais avez fait vos débuts dans la publicité, qu’est-ce qui vous a amené à la bande dessinée ?
Bruno Loth. J’ai toujours fais de la BD sans être publié, et pour gagner ma vie j’ai travaillé comme illustrateur free-lance pour des agences. En 2006 en lançant mon édition de ERMO je réalisais mon rêve…

2) Vous êtes l’auteur d’Ermo, une série de bandes dessinées qui traite de la guerre civile espagnole. D’où est parti ce projet ?
C’est en discutant avec mon beau père, espagnol qui s’engagea en 36 dans un bataillon anarchiste que je commence à m’intéresser à l’histoire de la guerre d’Espagne, après sa mort, j’ai voulu lui rendre hommage et écrit à ce moment là cette histoire. Ça fait aujourd’hui 30 ans que je m’intéresse au sujet.

3) La traduction d’Ermo est publiée aux éditions madrilènes Kraken. Comment est né ce projet ? 
Une collaboratrice de l’éditeur à repairé ma BD lors du salon d’Angoulème.

4) Qu’en est-il de vos autres œuvres ? Sont-elles également traduites ?
Pas pour le moment.

5) Y a-t-il des pays dans lesquels vous avez particulièrement rencontré du succès ? Avez-vous déjà été contacté par des lecteurs non francophones ?
Oui, par des Allemands, je crois savoir que la BD est peu usitée dans leur pays et que profitant des vacances en France les lecteurs de BD en profitent pour faire leurs emplettes !

6) Quels rapports entretenez-vous avec vos traducteurs ? Vous est-il déjà arrivé de les rencontrer ? Quels types de questions vous posent-ils ? Si l’un de vos ouvrages a été traduit dans plusieurs langues, les différents traducteurs vous font-ils part des mêmes difficultés de traduction ?
Etant donné que je n’ai été traduit que par un seul traducteur, en espagnol, je n’ai pas grande expérience, mais les relations que j’ai eu avec Javier, mon traducteur, furent très bonne et très intéressantes, certaines expressions populaire vieillottes lui ont posé des problèmes, mais il les a résolu en demandant à sa grand-mère quel mot corespondrait et du coup la BD reste dans le ton…

7) Avez-vous des traducteurs « attitrés » ?
Non

8) Maîtrisez-vous d’autres langues étrangères ? Vous êtes-vous déjà essayé à la traduction ?
Non

9) Avez-vous déjà lu les traductions de vos ouvrages ? Si oui, qu’en pensez-vous ? Trouvez-vous certains passages réécrits ? 
Oui, j’ai lu mon livre en castillan et j’ai adoré, j’ai même trouvé que la traduction apportait vraiment à la véracité du récit car Ermo est un petit garçon espagnol, il parle donc en espagnol dans mes rêves quand j’imagine ses aventures. En lisant la BD en espagnole à aucun moment je me suis dit qu’il s’agissait d’une traduction. Mais j’avais l’impression de lire l’original.

mercredi 21 mai 2014

Projet Irène – phrases 141-143

Ya no habría jornadas laborales de ocho, diez o doce horas. El límite que actualmente separa las esferas del ocio y del negocio se licuaría y se haría foco en la productividad misma. Las comunicaciones, Internet, el autocontrol y el monitoreo 24/7 serían los bastiones de la nueva economía.

Traduction temporaire :
Il n’y aurait plus de journées de travail de huit, dix ou douze heures. La limite qui sépare actuellement la sphère des loisirs de celle des affaires se diluerait et on se focaliserait sur la productivité elle-même. Les communications, Internet, le self-contrôle, le dispositif de surveillance 24/7 seraient les bastions de la nouvelle économie.

Projet Justine / Vanessa – phrases 76-78

Éstos por más que parezcan inverosímiles no eran otra cosa que el comienzo y el final de la primera guerra mundial y el comienzo y el final de la segunda guerra mundial y sus consecuencias. Quiero decir, Hiroshima, Nagasaki, el holocausto y etc., etc. En conclusión estaba claro que esta opción fue puesta como telón de encubrimiento de los verdaderos, si es que los había, secretos de la virgen de Fátima.

Traduction temporaire :
Ils avaient beau paraître invraisemblables, ce n'était rien d'autre que le début et la fin de la première Guerre mondiale et le début et la fin de la seconde Guerre mondiale et leurs conséquences. Je veux parler d'Hiroshima, de Nagasaki, de l'Holocauste, etc., etc. En conclusion, il était clair que cette option avait été posée comme un rideau pour dissimuler les véritables – si tant est qu'ils aient existé – secrets de Notre-Dame de Fatima.

mardi 20 mai 2014

Projet Anaïs 4 – phrases 4-10

El público,se va acercando. Llega. Con la alegría de las palmas y la escasez de monedas en las bolsas. Rodean el tablado. Hacen eco a los ecos del pandero. Olfatean olores extranjeros en la cítara. Largo ha sido el camino.

Traduction temporaire :
Le public s'approche progressivement. Lui, arrive en applaudissant joyeusement, mais presque sans un sou en poche. Ils entourent la scène. Ils font écho aux sons du tambourin. Ils flairent des odeurs étrangères dans la cithare. La route a été longue. 

Projet Élodie 7 – titre + phrase 1

Martin Gardella (Argentine)

LAS PRINCESAS REBELDES

Aburridas de vivir la misma historia repetidamente, las princesas de los cuentos decidieron rebelarse y, sin pedirle autorización a los autores, convinieron intercambiar sus roles en el momento preciso en que sonaran las doce campanadas del palacio real.

Traduction temporaire :


Martin Gardella (Argentine)
« Les princesses rebelles »

Lassées de vivre sempiternellement la même histoire, les princesses des contes décidèrent de se rebeller : sans demander l'autorisation à leurs auteurs, elles convinrent d'échanger leurs rôles au moment précis où sonnassent les douze coups du palais royal.

Projet Chloé 8 – phrase 4

Después yo encuentro dulces sus ojos dorados cuando los eleva hacia arriba para tratar de recordarla y lo froto, lo sigo besando para hacer juntos la memoria, pero luego de unos minutos, yo también la he olvidado.

Traduction temporaire :
Je trouve ensuite que ses yeux dorés sont doux quand il les lève pour faire l'effort de se la rappeler et je le frotte, tout en l'embrassant pour qu'on essaye ensemble de s'en souvenir, mais au bout de quelques minutes, moi aussi, je l'ai oubliée.

Projet Annelise 1 – phrases 35-36

La tomo por los brazos para despertarla, la sacudo levemente. Y entonces ella, los ojos aún cerrados, susurra con un acento extraño algo que no alcanzo a comprender, quizá un nombre que no es el mío.

Traduction temporaire :
Je la prends par les bras pour la réveiller, je la secoue légèrement. Là, les yeux encore clos, elle murmure avec un accent étrange quelque chose que je ne parviens pas à comprendre, peut-être un nom qui n'est pas le mien.

Projet Élise 4 – phrase 24

Es la hora que aprovecha la tarde para desperezarse en jirones que adhieren la penumbra a las paredes y se apodera de ellas para crear islotes de luz con lo que resta del sol que agoniza de a poco en otra noche.

Traduction temporaire :
C'est l'heure à laquelle le soir en profite pour s'étirer en lambeaux qui étalent la pénombre contre les murs. Puis il se les approprie pour créer des îlots de lumière avec ce qu'il reste du soleil, à l'agonie, se transformant peu à peu en une autre nuit.

Projet Sonita 14 – phrases 2-5


Luego me dijo: Buscá una mesa adelanteLa nuestra o cualquiera. Yo lo miraba: era él, sus ojos rasgados, la mirada aguda, la voz cavernosa pero tierna. O sea, le dije, ¿inventaste tu muerte?¿a quién querías asustar? 

Traduction temporaire :
Puis, il me dit : Cherche une table devant. La nôtre ou n'importe laquelle. Moi, je le considérais : c'était lui, ses yeux en amande, son regard vif, sa voix caverneuse, mais douce. C'est-à-dire que tu as inventé ta propre mort ? À qui voulais-tu faire peur ? lui demandai-je.

Projet Morgane 13 – phrases 37-38


— Aquí es, no hay duda –les dibujo en cuatro líneas aéreas la ocupación.
— Prendan sus linternas, vamos a sentarnos en triángulo sobre él –nos ordena Flor y observa periféricamente que todo esté despejado.

Traduction temporaire :
— C'est là, aucun doute. J'esquisse nos positions en quatre lignes dessinées dans le vide.

— Allumez vos lampes de poche, nous allons nous asseoir en triangle, nous ordonne Flor en vérifiant que la voie est libre.

Projet Morgane 12 – phrases 58-59

Los custodios eran altos y bulliciosos y solo se quitaban los lentes para jugar al fulbito con los primos y los tíos de Penélope. Dentro de la casa, por el contrario, eran muy reservados: a menos que el General les preguntase algo concreto, respondían sonriendo o con gentiles monosílabos.

Traduction temporaire :
Les gardes étaient grands, nerveux et ils retiraient leurs lunettes seulement pour jouer au baby-foot avec les oncles et les cousins de Pénelope. Une fois dans la maison, en revanche, ils se montraient très réservés : à moins que le Général ne leur demande quelque chose de concret, ils ne répondaient que par un sourire ou avec de courtois monosyllabes.

Projet Sarah / Marie 2 – phrases 44-49

Todo el mundo se muere por aparecer en esta foto, ¿qué puedo hacer? —me dice el muy bribón.
Luego del flash y los brindis, la tertulia sigue y la música también.
¿Ya viste cómo nos divertimos? Nunca deja de venir gente, ¿eh?
No he visto críticos de arte por aquí —observo.
Me reservo el derecho de admisión.

Traduction temporaire :
Le grand vaurien se vante :
— Tout le monde meurt d'envie d'être sur la photo, qu'est-ce que je peux y faire, moi ?
Après le flash et les discours, la petite fête reprend, tout comme la musique.
— Tu as vu, on s'amuse, hein ? Ça ne désemplit pas !
— Je n'ai remarqué aucun critique d'art dans le coin.

— Je me réserve le droit d'admission.

Projet Julie 2 – phrases 55-57

Narhitorek cayó. Estaba vencido, lo sabía, y nada podía hacer al respecto: se sacudió violentamente, rendido ante la locura de su propia impotencia, ¡y murió! El muchacho pasó por encima del cuerpo yerto y paseó la mirada por el sacrílego aposento.

Traduction temporaire :
Narhitorek tomba. Il était vaincu, il le savait, et il ne pouvait rien y faire : il se secoua violemment, épuisé face à la folie de sa propre impuissance, et il mourut ! Le jeune homme enjamba son corps raide et balaya du regard la chambre sacrilège.

lundi 19 mai 2014

Projet Miroslaba / Margaux – phrases 4-7

Lo sigo viendo, cada tarde, al rededor de la 1.30. Viene siempre hacia  mí para ofrecerme su mirada penetrnte. Casi siempre nos cruzábamos en la misma acera, en la media cuadra. Yo hago del encuentro un rito.

Traduction temporaire :
Je le vois encore tous les après-midis, vers 13h30. Il vient toujours vers moi pour m'offrir son regard pénétrant. On se croisait presque toujours sur le même trottoir, au milieu du pâté de maisons. Je fais un rite de ces rencontres.

Projet Sabrina 3 – phrase 26

Pero lo que más me asombró en aquel entonces es todo lo que llegué a aprender de mí misma oyendo sobre mi persona las cosas más inverosímiles.

Traduction temporaire :
Mais ce qui m'étonna alors le plus, c'est tout ce que je réussis à apprendre sur moi en entendant les choses les plus invraisemblables à mon sujet.

dimanche 18 mai 2014

Projet Delphine 7 – phrase 12-19

_ ¡Porque sí! ¿Cómo vas a traer esto nada más? ¿Y cuando salgas que te vas a poner? Hubieras traído ropa más linda. ¿Por qué traes remeras viejas o de un solo color? Está bien que yo te voy a ir lavando la ropa, pero esta ropa no me gusta, tenes que andar más arreglado hijo. ¿Qué va a pensar la gente de cómo andas vestido? Con el sueldo que ganas te podrías comprar ropa linda y haber traído más cosas.

Traduction temporaire :
— Parce que ! Comment ça se fait que tu aies apporté que ça ? Et si tu sors, qu'est-ce que tu vas te mettre sur le dos ? Tu aurais pu apporté des vêtements plus élégants. Pourquoi tu as que des T-shirts vieux ou unis ? Je vais te laver ton linge au fur et à mesure, c'est pas le problème, mais j'aime pas ces habits, il faut que tu soignes plus ton allure apparence, mon fils.

Projet Elena 7 – phrases 55-56

--¡Felices! ¡Nada menos! -exclamó mi padre y mi abuela volvió a reír, con sus ojos como grandes charcos azules, como si le hubieran hecho cosquillas en la papada.
--La felicidad completa posiblemente no existe, pero que alguna vez no vuelquen la sopa ayudaría bastante –dijo mi madre, mientras extendía su servilleta para proteger el mantel debajo de mi plato.

Traduction temporaire :

— Heureux ! Rien que ça ! s'exclama mon père et ma grand-mère rit de plus belle, les yeux grands ouverts, telles des flaques bleues, comme si on lui avait fait des chatouilles sous le menton.
— Le bonheur complet n'existe probablement pas, mais si on évitait de renverser la soupe de temps en temps, ça serait déjà pas mal, intervient ma mère en mettant sa serviette sous mon assiette pour protéger la nappe.

Projet Chloé 8 – phrase 3

En esos seis segundos absurdos hay una poesía que nos hace cómplices de algo parecido a un asesinato.

Traduction temporaire :
Pendant ces six secondes absurdes, une poésie nous rend complices de quelque chose de semblable à un assassinat.

Projet Sarah 19 – phrases 21-22

Creen que ellos solos tienen lengua y seso, y que nosotros somos como un atajo de piernas y brazos, que no somos personas, que no somos gentes. A mí no importaría ir presa, papá querido, si supiera que así voy a estar más cerca suyo, que es lo único que yo deseo, y que la virgen me lo tiene que cumplir.

Traduction temporaire :
Ils pensent être les seuls à avoir une langue et une cervelle, et nous considèrent comme un troupeau de jambes et de bras, pas comme des êtres humains, pas comme des gens. Moi, ça me serait égal d'être emprisonnée, cher papa, si j'étais sûre de me rapprocher de vous ; tel est mon seul souhait, et je serai exaucée par la vierge.

Projet Nancy 3 – phrases 139-142

—Le pregunté a mi marido si podía leer el cuento que debía analizar y el ensayo que hice —dijo. Sorbió té y continuó.—  Él lee normalmente a un ritmo de un capítulo por  mes, es un hombre muy ocupado. Dios lo bendiga por ser tan solidario conmigo.
—¿No lee mucho? —pregunté con cierto gozo.

Traduction temporaire :
— J'ai demandé à mon mari s'il pouvait lire le texte que j'avais à analyser et l'essai que j'ai composé.
Elle a bu une gorgée de thé. Il a un rythme de lecture d'un chapitre par mois, c'est un homme très occupé. J'ai de la chance d'avoir un époux si solidaire !

— Ah, bon ? Il ne lit pas beaucoup ? l'ai-je interrogée avec une certaine jubilation.

Projet Justine / Vanessa – phrase 75

Hermano Sergei (intervención)

"Como era posible, ( último de los cuatro hermanos que guardábamos el secreto de los Cátaros), que una monja( Lucia) que dice haber escuchado las palabras de la virgen de Fátima, haya escrito los famosos secretos, dictados por la virgen, 27 años después que dos de ellos pasaron a la historia mundial".

Traduction temporaire :

Frère Sergei (intervention)

« Comment était-ce possible (il s'agit du dernier d'entre nous, à savoir les quatre frères qui gardions le secret des Cathares) qu'une religieuse (Lucie) qui jure avoir entendu les mots de Notre-Dame de Fatima, ait transcrit les fameux secrets qu'elle lui aurait dictés, vingt-sept ans après que deux d'entre eux sont entrés dans l'histoire mondiale ».

samedi 17 mai 2014

Projet Noemi 1 – titre + phrases 1-2

Martin Gardella (Argentine)

LA INVASIÓN

Las horrendas cucarachas invadieron la casa durante el verano. Ingresaron por el ventanal del patio trasero e irrumpieron en malón en la cocina y el cuarto de baño.

Traduction temporaire :

Martin Gardella (Argentine)

L'Invasion

Les horribles cafards envahirent la maison durant l'été. Ils entrèrent par la baie vitrée de l'arrière-cour, puis firent brusquement irruption dans la cuisine et la salle de bain.

Projet Carolina 1 – titre + phrases 1-2

Martin Gardella (Argentine)

TAL PARA CUAL

Aquel monstruo era un tipo romántico. No le gustaba asustar a las mujeres, pero tampoco podía evitarlo.

Traduction temporaire :

Martin Gardella (Argentine)

Qui se ressemble s'assemble

Ce monstre était un type romantique. Il n'aimait pas effrayer les femmes, mais il ne pouvait pas non plus faire autrement.

vendredi 16 mai 2014

Projet Annelise 1 – phrases 33-34

Y después nada tiene sentido, las calles son extrañas, la ciudad no es la mía, la desconocida y yo escapamos no sé de qué paranoia o de qué oscura historia del pasado. Lo cierto es que huimos juntos, y después, no sé cuánto después, la chica duerme a mi lado como si nada pasara, y yo me pregunto quién es, dónde la conocí, qué hago ahí, en la cama, con ella.

Traduction temporaire :
Et après, plus rien n'a de sens, les rues me sont étrangères, ce n'est pas ma ville ; l'inconnue et moi, nous nous échappons de je ne sais quelle paranoïa ou de quelle obscure histoire du passé. Ce qui est certain, c'est que nous fuyons ensemble, et après, j'ignore combien de temps après, la fille dort à côté de moi, comme si de rien n'était et moi, je me demande qui elle est, où je l'ai rencontrée et ce que je fais là au lit avec elle.

Projet Alice 3 – phrases 45-49

Fue en medio de esa locura que yo me acerqué a Venara. Obviamente la conocía —uno no viaja cinco años encerrado en una nave con otros ciento quince colonizadores sin llegar a conocerlos— pero en aquellos días aciagos fue como si la viera por primera vez. Era realmente hermosa. ¿Conocen esa anarquía de los sentidos, esa especie de narcosis que nubla la razón, incapacita las extremidades y descontrola la lengua? Yo caí de lleno en sus brazos.

Traduction temporaire :
C'est au milieu de cette folie que je me rapprochai de Venara. Évidemment, je l'avais déjà rencontrée – on ne voyage pas enfermé dans un vaisseau avec cent quinze colonisateurs pendant cinq ans sans se croiser – mais en ces temps incertains, ce fut comme si je la voyais pour la première fois. Elle était vraiment belle. Connaissez-vous cette anarchie des sens, cette ivresse qui trouble la raison, anesthésie les extrémités et perturbe le langage ? Je tombai littéralement dans ses bras.

Projet Marie-G. 4 – phrases 41-42

Solo faltan veinte minutos para que este viaje termine, llegue a mi casa y comience otro viaje más interesante; de hecho, el más interesante jamás emprendido. Lo digo porque cuántas personas han decidido abandonarlo todo y perderse con su propio espejo.

Traduction temporaire :
Plus que vingt minutes avant la fin de ce voyage, avant d'arriver chez moi et d'en entreprendre un autre, plus intéressant ; le plus intéressant que j'ai entrepris, d'ailleurs. Je dis ça parce que combien ont décidé de tout abandonner et de se perdre dans leur propre miroir.

Projet Elsa 2 – phrases 4-5

Lejos de desaparecer, las pesadillas se hicieron cada vez más frecuentes. Lo que en un principio le solazaba y era tema de conversación en los desayunos de trabajo, se convirtió en una verdadera angustia.

Traduction temporaire :
Loin de disparaître, les cauchemars étaient de plus en plus fréquents. Ce qui, au début, le distrayait et était un sujet de conversation lors de mes déjeuners de travail, se transforma en une véritable angoisse.

Projet Marie-G. 3 – phrases 54-56

Dos viejitos encorvados inician una larga maniobra para bajar a un bote de remo. Parecen hermanos, los cuerpos están como caídos, pero en buena forma: fibrosos y muy bronceados. La piel hace juego con el barniz gastado del casco.

Traduction temporaire :
Deux petits vieux voûtés effectuent un long détour pour descendre vers une barque à rames. On dirait un frère et une sœur, leurs corps sont comme affaissés, mais en pleine forme : musclés et très bronzés. Leur peau est assortie au vernis écaillé de la coque de la barque.

Projet Sonita 14 – titre + phrase 1

Susana Aguad

Incertidumbre (Argentine)

Eran las diez de la noche de ayer cuando él abrió la puerta del café y empezó a sondear el ambiente, a navegar con su mirada entre las mesas, fijándose en quiénes de sus conocidos, quiénes de sus amigos y quiénes de sus amores, habían llegado ya.

Traduction temporaire :

Susana Aguad (Argentine)

« Incertitude » 


Il était dix heures du soir hier lorsqu'il ouvrit la porte et se mit à sonder les lieux du regard, cherchant parmi les tables qui de ses amis et qui de ses amours étaient déjà arrivés.

Projet Irène – phrase 140

Todo eso, asegura este parlamentario, iría reduciendo paulatinamente los problemas de tránsito, el exceso de papeles de archivo, el gasto improductivo de las “horas muertas” en los traslados físicos, las aglomeraciones del transporte público debido al ingreso diario a los polos urbanos.

Traduction temporaire :
Tout cela, assure ce parlementaire, réduirait progressivement les problèmes de circulation, l’excès de documents d’archives, les dépenses inutiles liées aux « temps morts » des déplacements physiques, les attroupements dans les transports publics causés par le flux quotidien vers les pôles urbains.

Projet Chloé 8 – titre + phrases 1-2

Solange Rodríguez Pappe (Ecuador)

Los amigos de los amigos

Ella me pide que lo salude, que le frote los hombros, que lo bese en las mejillas, porque ella está lejos y no puede... que le diga que él fue el amor de su vida. Él me mira incrédulo decirle el recado, y tras una pausa viene la carcajada: no sabe de qué le hablo.

Traduction temporaire :

Solange Rodríguez Pappe (Equateur)

« Les amis des amis »


Elle me demande de le saluer, de lui frotter les épaules, de l'embrasser sur les joues, parce qu'elle, elle est loin et ne peut pas… que je lui dise qu'il a été l'amour de sa vie. Lui, me regarde avec incrédulité lui délivrer le message. Après quoi, il éclate de rire : il ne sait pas de quoi je lui parle.

jeudi 15 mai 2014

Projet Céline – phrases 123-124


Faltaba una hora, o más, para que el tren directo a Paris, llegara a colocarse en la línea. ¿No se había dado cuenta ella de eso, de que podrían haber conversado e intimado durante un largo rato, rato de angustia y de esperanza para él, rato de furia y de frialdad para ella, no se habían despedido, no se habían dicho las palabras de clichés que se dicen todos los compañeros de viaje que intiman en un trayecto de viaje con la intimidad peligrosa con que ellos lo habían hecho.

Traduction temporaire :
Il restait une heure – ou plus – avant que le train direct pour Paris entre en gare. Ne s’était-elle pas rendu compte qu’ils auraient pu discuter et sympathiser durant un long moment encore, moment d’angoisse et d’espoir pour lui, moment de colère et de froideur pour elle. Ils ne s’étaient pas dit au revoir, ils n'avaient pas prononcé les clichés que s'échangent tous les compagnons de voyage qui sympathisent durant un trajet, d'une façon dangereusement intime en ce qui les concernait.

Projet Élise 3 – phrases 90-96

—¡Váyase a la mierda! —gritó Zebrel. Pero la mujer del exoprot hablaba en serio. El lazo de metal articulado se alzó como una áspid, se afinó y lo picó dos veces en la nuca. Una punzada de dolor obsceno llegó desde el tentáculo, se derramó por las vértebras y proliferó en clavículas y húmeros. Cuando llegó a las muñecas pareció detenerse, oteando, esperando a que la segunda garra capturara la otra mano. Casi no se dio cuenta cuando sucedió, pero la mujer tenía razón: no estaba preparado para el verdadero sufrimiento. Las garras multiplicaron por diez la presión que ejercían sobre los huesos de las manos y los trituraron.

Traduction temporaire :
— Allez vous faire foutre ! cria Zebrel. Mais la femme de l'exoprot était sérieuse. Le ruban en métal articulé se dressa comme un aspic, visa et le piqua dans la nuque à deux reprises. Une pointe de douleur obscène partit du tentacule, se répandit dans ses vertèbres et proliféra dans ses clavicules et ses humérus. Quand elle atteignit ses poignets, elle sembla s'arrêter, à l’affût, attendant que la seconde griffe capture son autre main. Il ne s'en rendit presque pas compte lorsque cela arriva, mais la femme avait raison : il n'était pas prêt pour la véritable souffrance. Les griffes multiplièrent par dix la pression qu'elles exerçaient sur les os de ses mains et elles les broyèrent.

Projet Morgane 13 – phrases 35-36

A las seis de la tarde estamos ubicados los tres bajo el terraplén que conserva las huellas de la mañana. La ruma varada me aporta la ubicación exacta del cuerpo: un tubo de construcción tragado por la arena es el paralelo con la cabeza.

Traduction temporaire :
À six heures de l'après-midi, nous sommes tous les trois sous le terre-plein qui garde les traces des événements du matin. Le tas échoué m'indique l'emplacement exact du corps : un tuyau de construction englouti par le sable et la tête sont parallèles.

mardi 13 mai 2014

Projet Elena 7 – phrases 51-54

--Así es, doña: setenta hectáreas y ninguna flor. Y usted que pensó que tendría un yerno potentado.
Mi abuela rió con un cloqueo y se agitaron los pliegues del cuello y sus mejillas blandas.
--Tu padre, siempre el mismo y lo único que quería es que fueran felices.

Traduction temporaire :
— C'est exact, madame, soixante-dix hectares et pas la moindre fleur. Et vous qui vous imaginiez avoir un jour un gendre milliardaire. Ma grand-mère rit et ses gloussements agitèrent les plis de son cou et ses joues moues.

— Ton père, toujours égal à lui-même. Moi, tout ce que je voulais, c'était qu'ils soient heureux.

Projet Jennifer – phrases 162-163

Su cadáver empezaba a oler mal y una capa de polvo cubría su vestido negro. Sus ojos, todavía llorosos, se veían confundidos en el limbo que ahora viviría sin la tía Leonor.

FIN

Traduction temporaire :

Son cadavre commençait à sentir mauvais et une couche de poussière couvrait sa robe noire. Ses yeux, encore larmoyants, paraissaient troublés dans les limbes où il lui faudrait vivre sans tante Leonor.

FIN

Projet Elena 7 – phrases 49-50

--Aquí está –dijo mi padre, casi orgulloso de su mala suerte-; el campo de ellos: Montes de Oca, el último de la Pampa húmeda; el campo nuestro: Algarrobo, el primero de la Pampa seca.
--Seca, estreñida -dijo mi abuela en un rapto analógico, mientras se rascaba filosóficamente su codo con psoriasis.

Traduction temporaire :

— La voici, indiqua mon père, presque fier de son manque de chance ; ça, c'est leur propriété, Montes de Oca, la dernière de la Pampa humide. Notre propriété à nous, Algarrobo, c'est la première de la Pampa sèche.
— Sèche, constipée, affirma ma grand-mère dans une extase analogique, en grattant philosophiquement son coude atteint de psoriasis.

Projet Anaïs 4 – titre + phrases 1-3

Lilí Muñoz (Argentine)

Bailarina en la plaza

Mirna, la de la danza, es un torbellino de pies y una cintura que mimbrea. Un cuello de olivares que arrastra llamaradas. Sombra y sol juegan en la plaza atardecida.

Traduction temporaire :


Lilí Muñoz (Argentine)

Une ballerine sur la place

Mirna, celle qui danse, est un tourbillon de pieds et une taille qui ondule. Un cou en bois d’olivier qui fait jaillir les flammes. L’ombre et la lumière jouent sur la place au soleil couchant.

Projet Marie-G. 4 – phrases 38-40

Así es, cuando lo haga estoy convencido de que no me rechazará. De esta forma también le estaré agradeciendo por soportarme durante tanto tiempo. Pero yo sé que me ama, aunque no me lo diga.

Traduction temporaire :
C'est comme ça. Quand je le ferai, je suis sûr qu'il ne me repoussera pas. Par la même occasion, je le remercierai également de m'avoir supporté aussi longtemps. Mais moi, je sais bien qu'il m'aime, même s'il ne me le dit pas.

Projet Miroslaba / Margaux – titre + phrases 1-3

Gaby Vallejo Canedo (Bolivie)

LA MIRADA

Lo descubro una tarde, con mis quince años trémulos y desafiantes. Veo sus ojos y el aire de mi respiración obliga a mi corazón a agitarse, loco en sus paredes. Aprendo que en el pecho hay un órgano que se puede parar o enloquecer por algo tan frágil: una mirada.

Traduction temporaire :

Gaby Vallejo Canedo (Bolivie)

« Le regard »


Je le découvre un après-midi de mes quinze ans frémissants et rebelles. En voyant ses yeux, ma respiration contraint mon cœur à s'agiter, affolé entre ses murs. J'apprends alors que dans notre poitrine, il existe un organe capable de s'arrêter ou de devenir fou à cause d'une chose si fragile : un regard.

Projet Céline / Sonita 5 – phrases 71-72


Pese a todo habrá que reconocerle cierto ingenio. Un apéndice dedicado a la “Fenomenología de la mão boba” –argucia patentada por los brasileiros que consiste en deslizar la mano sobre el cuerpo de la fémina como quien no quiere la cosa– a la que esto escribe le resulta altamente libidinal y hasta romántica, sobre todo viniendo de un hombre, ese recuerdo que, como las coplas del Martín Fierro, habrá de diluirse entre la pampa.

Traduction temporaire :
Malgré tout, il faut lui reconnaître une certaine ingéniosité. Celle qui écrit ces lignes trouve que l’annexe consacrée à la « Phénoménologie de la mão boba » – sophisme breveté par les brasileiros consistant à peloter le corps de la femme l'air de rien – est hautement libidineuse et même romantique, surtout venant de la part d’un homme ; un souvenir qui, de même que les couplets de Martín Fierro, devra se perdre dans la pampa.