jeudi 31 mai 2018

Projet Sonita 22 – phrase 19

Y ahora cree que tal vez sabría su nombre de haber sido él y no Alicia su esposa la que le abría la puerta y le daba las llaves del auto para que aspirara la tapicería, Alicia que grita:

Traduction temporaire :
Et maintenant, il pense qu'il saurait peut-être son nom si ç'avait été lui, et non pas Alicia, sa femme, qui lui avait ouvert la porte et donné les clés de la voiture pour qu'il passe l'aspirateur sur les sièges. Et Alicia crie : — Humberto !

lundi 28 mai 2018

Projet Hélène / Audrey – phrases 185-186

Mi madre asomó entonces en el umbral del pasillo y yo me valí de su aparición para escabullirme hasta mi dormitorio, de donde ni ruegos ni amenazas consiguieron hacerme salir. Treinta y cinco años después, en la habitación de un hotel bonaerense, mi memoria restablecía de manera nítida los acontecimientos relacionados con la tía de Rutka y me devolvía la certeza de que mis recuerdos, que con el paso del tiempo yo misma cubrí de escepticismo, no se hallaban distorsionados por la fantasía infantil o por la fiebre.

Traduction temporaire :
Ma mère apparaissant alors sur le seuil du couloir, j'en profitai pour filer dans ma chambre, d’où ni les supplications ni les menaces ne parvinrent à me faire sortir. Trente-cinq ans après, dans la chambre d’un hôtel de Buenos Aires, ma mémoire restituait clairement les événements en lien avec la tante de Rutka et m’apportait la certitude que mes souvenirs (qu'avec le temps j'avais recouverts de scepticisme) n’étaient pas altérés par l’imagination enfantine ou la fièvre.

mardi 1 mai 2018

Projet Hélène – phrases 5-9

Me concentro, pero nada pasa, el cuerpo parece de roca. Tengo el gusto amargo que dejan los sedantes. Para estas alturas, me es más que familiar. No soy de los enfermos más dóciles de esta pocilga. No siendo la hormona del sueño la que falla esta mañana, me percato, poco a poco, en la medida que mi mente pastosa puede avanzar a rastras para acercarse a un atisbo de conciencia, que estoy atado a la cama con una camisa de fuerza.

Traduction temporaire :
Je me concentre, mais rien ne se passe. Mon corps semble de pierre. J’ai le goût amer des sédatifs dans la bouche. Ce qui à ce stade est devenu plus qu’une habitude. Je ne fais pas partie des malades les plus dociles de ce taudis. Comme ce n'est pas l'hormone du sommeil qui me fait défaut ce matin, je m’aperçois peu à peu, à mesure que mon esprit embrumé parvient à se traîner vers un semblant de conscience, que je suis attaché au lit dans une camisole de force.