samedi 31 mars 2012

Les Voies lactées – phrases 11-12

Fue así que la comunidad de la cual les hablo vivía de una alimentación muy peculiar,  exitosa en su tiempo incluso en esta comuna. Me refiero a las pastillas Ongra. 

Traduction temporaire :
En effet, c'est ainsi que la communauté dont je vous parle avait une alimentation très particulière, célèbre en son temps même dans cette société. Je fais notamment allusion aux pastilles Ongra.

Les Big bang – phrase 20

Pero el encuentro no podía evitarse, por lo que Irinio juntó a sus capitanes y les habló sin vueltas, como sólo él sabía hacerlo.

Traduction temporaire :
La confrontation ne pouvant être évitée, Irinio réunit ses capitaines et leur parla sans détours, comme lui seul savait le faire.

Question de lexique

Que signifie le mot = COERCITIF ?

El reloj de péndulo – phrase 22

De tanto en tanto conoce a grandes tipos pero siempre tiene presente la frase de La Bruyère, que decía: “Cuanto más se acerca uno a los grandes hombres, más cuenta se da de que son hombres”.


Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

vendredi 30 mars 2012

La ventana y la pena – phrase 8

Todas levantaron la mano. 

Traduction temporaire :
Elles ont toutes levé la main.

Les Voies lactées – phrase 10

Veo que algunos de ustedes asienten con la cabeza. 

Traduction temporaire :
Je vois que certains d’entre vous opinent du chef.

Les Aurores boréales – phrase 63

De ser necesario, las manipularemos con la ayuda de los estudios Soyuzmultfilm.

Traduction temporaire :
Au besoin, nous effectuerons les manipulations nécessaires avec l'aide des studios Soyuzmultfilm.

Les Big bang – phrase 19

Había ganado todas las batallas que había luchado en planetas enemigos, y resultaba imbatible en su mundo, donde una formación ultradefensiva impedía cualquier intento de ataque.

Traduction temporaire :
Elle avait remporté toutes les batailles qu’elle avait engagées contre les planètes ennemies et était invaincue dans son monde, où une telle formation ultra-défensive empêchait la moindre velléité d’attaque.

El reloj de péndulo – phrase 21

En ocasiones se le olvida que la vida tiene razón y se deja llevar por ataques de ira de un negro insondable.
Parfois, il oublie que la vie a raison et se laisse gagner par des attaques de colère d'un noir insondable.

Les commentaires

Vous l'aurez remarqué, il a été impossible de publier des commentaires une partie de l'après-midi ; il semble que les choses soient à présent rentrées dans l'ordre. Nous pouvons donc reprendre nos activités.

El reloj de péndulo – phrase 20

Fuma cigarrillos, bebe alcohol, juega al fútbol y cena con amigos.


Traduction temporaire :
Il fume des cigarettes, boit de l'alcool, joue au foot et dîne avec des amis.

Question de lexique

Que signifie le terme = ENTROPIE ?

Les Étoiles filantes – phrase 223

Aquella expresión produjo en el teniente Deirmir un escalofrío tan fuerte que, al llegarle a las manos, las hizo temblar hasta apretar el gatillo.

Traduction temporaire :
Une telle expression fit frissonner le Lieutenant Deirmir, tellement que ses mains tremblèrent et lui firent appuyer sur la gâchette.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 69

Un efecto que deja a la gente congelada en el tiempo... ¿Cómo se llama?

Traduction temporaire :
Un effet ayant la capacité de geler les gens dans le temps… comment ça s'appelle ?

La ventana y la pena – phrase 7

Uno de los muros de la sala estaba cruzado por una ventana; pregunté a las jovencitas si miraban a través de ella.

Traduction temporaire :
Une fenêtre perçait l’un des murs de la salle ; j’ai demandé aux jeunes filles s’il leur arrivait de regarder à travers.

jeudi 29 mars 2012

Les Big bang – phrase 18

Las estadísticas de la AFAX eran abrumadoras.

Traduction temporaire :
Les statistiques de l'AFAX étaient écrasantes de réussite.

Les Aurores boréales – phrase 62

A la televisión le facilitaré las secuencias que tomamos durante los entrenamientos.

Traduction temporaire :
Quant à la télévision, je lui fournirai les séquences filmées pendant les entraînements.

La ventana y la pena – phrase 6

La profesora, con el pelo teñido rubio, simuló ordenar unos papeles.

Traduction temporaire :
L'enseignante, qui avait les cheveux teints en blond, a fait semblant de remettre de l'ordre dans des papiers

Question de lexique

Quel est le sens du mot = IRRÉFRAGABLE ?

Les Aurores boréales – phrase 61

En breve les dictaré a los corresponsales del Pravda, letra por letra, el editorial que saldrá en el número vespertino.

Traduction temporaire :
Je vais de ce pas dicter – à la lettre près ! – aux correspondants de la Pravda un article qui paraîtra dans l'édition du soir.

El reloj de péndulo – phrase 19

Y el tipo deja pasar la vida entre angustias sin remanso y remansos de angustias escondidas.
Et c'est ainsi que le type laisse la vie s'écouler, entre des angoisses privées de l'échappatoire d'une nappe dormante et des nappes dormantes d'angoisses dissimulées.

Les Aurores boréales – phrase 60

–Compatriotas, esto no ha sucedido.

Traduction temporaire :
— Chers compatriotes, vous n'avez rien vu, rien entendu.

Les Voies lactées – phrase 9

Quizás piensen que no digo nada nuevo, ahora que los mundos regulados están a la orden del día, casi en cajetas de cereal, para desarrollarlos a donde nos plazca. 

Traduction temporaire :
Peut-être pensez-vous que je ne vous apprends rien de nouveau, maintenant que les mondes contrôlés sont à l’ordre du jour, presque distribués dans des boîtes de céréales, prêts à être implantés où bon nous semble.

El reloj de péndulo – phrase 18

- Cuando tienes razón tienes razón.
— Toi, quand tu as raison, tu as raison.

Version à rendre pour le 20 mars

Con Morris nos conocemos de toda la vida; nunca fuimos amigos. He querido mucho a su padre. Era un viejo excelente, con la cabeza blanca, redonda, rapada, y los ojos azules,  excesivamente duros y despiertos; tenía un ingobernable patriotismo galés,  una incontenible manía de contar leyendas celtas. Durante muchos años (los más felices de mi vida) fue mi profesor. Todas las tardes estudiábamos un poco,  él contaba y yo escuchaba las aventuras de los mabinogion, y en seguida reponíamos fuerzas tomando unos mates con azúcar quemada. Por los patios andaba Ireneo; cazaba pájaros y ratas,  y con un cortaplumas, un hilo y una aguja, combinaba cadáveres heterogéneos; el viejo Morris decía que Ireneo iba a ser médico. Yo iba a ser inventor, porque aborrecía los experimentos de Ireneo y porque alguna vez había dibujado una bala con resortes, que permitiría los más envejecedores viajes interplanetarios,  y un motor hidráulico, que, puesto en marcha, no se detendría nunca. Ireneo y yo estábamos alejados por una mutua y consciente antipatía. Ahora,  cuando nos encontramos,  sentimos una gran dicha, una floración de nostalgias y de cordialidades, repetimos un breve diálogo con fervientes alusiones a una amistad y a un pasado imaginarios,  y en seguida no sabemos qué decirnos.

Adolfo Bioy Casares, Las aventuras del Capitán Morris 

***

Justine nous propose sa traduction :

Avec Morris, nous nous connaissons depuis toujours ; nous n'avons jamais été amis. J'ai beaucoup aimé son père. C'était un vieil homme d'une grande bonté, au visage pâle, rond, au crâne rasé et aux yeux bleus, il avait un regard excessivement dur et vif ; il éprouvait un incontrôlable patriotisme gallois, il avait l'irrépréssible manie de conter des légendes celtes. Pendant de nombreuses années, (les plus heureuses de ma vie) il a été mon professeur. Tous les après-midis, nous étudiions un peu : lui racontait, et moi,  j'écoutais les aventures des Mabinogion et ensuite nous reprenions des forces en buvant des matés au caramel. Ireneo marchait à travers champs ; il chassait des oiseaux et des souris et avec un canif, un fil et une aiguille, il formait des cadavres hétérogènes ; le vieux Morris disait qu'Ireneo allait devenir médecin. J'allais devenir inventeur, parce que j'abhorrais les expériences de Ireneo et parce qu'une fois, j'avais dessiné un ballon à ressorts, qui permettrait les voyages interplanétaires les plus longs, et un moteur hydraulique, qui une fois en marche, ne s'arrêterait jamais. Ireneo et moi étions distants, à cause d'une antipathie mutuelle et constante. Désormais, lorsque nous nous rencontrons, nous ressentons un grand bonheur, la nostalgie et l'affection fleurissent, nous répétons un bref dialogue – parsemé d'allusions enthousiastes à une amitié et à un passé imaginaires –, et après ça, nous ne savons pas quoi nous dire.

***

Nathalie nous propose sa traduction :

Morris et moi sommes de vieilles connaissances,  pourtant nous n’avons jamais été amis. J’ai toujours eu beaucoup d’affection pour son père. C’était un vieil homme merveilleux, il avait le visage rond et pâle, la tête rasée, et  des yeux bleus extrêmement durs et vifs. Patriote gallois  incontrôlable, il ne pouvait s’empêcher de raconter des légendes celtes. Pendant de nombreuses années (les plus heureuses de ma vie) il avait été mon professeur. Chaque après-midi nous étudiions un peu, il racontait les aventures des Mabinogion et moi j’écoutais, et tout de suite après nous reprenions des forces en buvant du maté avec du sucre brulé. Ireneo se promenait sous les préaux , il  chassait  des oiseaux et des rats, et à l’aide d’un canif, d’un fil et d’une aiguille,  il assemblait des cadavres hétéroclites. Morris, le père, disait qu’Ireneo deviendrait médecin et moi je deviendrais inventeur, parce que j’avais horreur des expériences d’ Ireneo et parce qu’une fois j’avais dessiné une balle munie de ressorts -qui rendrait possible les plus grands voyages interplanétaires capables d’accélérer  le temps- et un moteur hydraulique, lequel, une fois en marche, ne s’arrêterait jamais. L’antipathie que, sciemment,  nous avions l’un pour l’autre nous rendait distants. Maintenant, lorsque nous nous retrouvons, nous éprouvons un grand bonheur,  les moments nostalgiques et les amabilités fleurissent, nous rejouons un court dialogue émaillé d’allusions enflammées à propos d’une amitié et d’ un passé imaginaires, et l’instant d’après nous n’avons plus rien à nous dire.

Avec deux jours de retard… : la chanson du mardi – choisie par Elena


Deux Pasillos :



Pour en savoir plus sur le compositeur colombien :

mercredi 28 mars 2012

Les Big bang – phrase 17

Por decisión unánime fue declarado Director Táctico de la Coalición Ofensiva Dos, pero pidió que lo llamaran DT de la COD.

Traduction temporaire :
À l’unanimité, il fut élu Directeur Tactique de la Coalition Offensive Deux, mais demanda à être désigné comme le « DT de la COD ».

Les Aurores boréales – phrase 59

Koroliov traga en seco, pero asiente y se voltea hacia la concurrencia:

Traduction temporaire :
Korolev encaisse le coup, mais acquiesce et se tourne vers l’assistance :

Question de lexique

Qu'est-ce que l' = AMÉNITÉ ?

La ventana y la pena – phrase 5

Les pregunté qué vidas y contestaron mayoritariamente que las de Harry Potter y sus amigos.

Traduction temporaire :
Je leur ai demandé quelles vies, au juste. La majorité m’a répondu celles d’Harry Potter et de ses amis.

mardi 27 mars 2012

El reloj de péndulo – phrase 17

Pero el tipo se angustia haga lo que haga, así que el tipo decide que es lo que hay, y así se lo dice a la vida:
Mais le type angoisse quoi qu'il fasse et du coup, le type décide que c'est comme ça ; voici comment il le dit à la vie :

Question de lexique

Qu'est-ce qu'un = SAVANTASSE ?

Les Étoiles filantes – phrase 222

El general —el otro él— hizo una mueca sardónica y entrecerró los ojos.

Traduction temporaire :
Le Général – l'autre lui – fit une moue sardonique et entrouvrit ses yeux.

Les Aurores boréales – phrase 58

Te daré un consejo: ora por que los norteamericanos no se enteren de este fiasco, o haremos tal purga en este complejo que no quedará personal apto para lanzar una bengala.

Traduction temporaire :
Je vais te donner un bon conseil : prie pour que ce fiasco n'arrive pas aux oreilles des Nord-américains, sans quoi, nous procèderons à une telle purge dans ce complexe qu'il ne restera plus de personnel capable d'allumer un misérable feu d'artifice.

El reloj de péndulo – phrase 16

A veces el tipo hace tríos: multitud, soledad y tipa.
Tantôt encore le type se fait un cocktail des trois : foule, solitude, typesse.

Les Voies lactées – phrase 8

Quedó así en Bosques de Cibeles una masa uniforme que nunca supo qué era cultivar la tierra, ni esperar por el fruto, o la lechuga o la zanahoria, tampoco conocieron otro líquido que no fuera el agua de los glaciares de la colonia, ni otro orden que el que habían heredado de los primeros tiempos, donde cada persona era convocada a la vida si su existencia tenía alguna utilidad para la colonia y no por el mero placer de dos sujetos de convertirse en padre o madre, y en donde nadie sabía ni de accidentes de tráfico, ni de ebrios importunos, drogadictos, basura ni polución.

Traduction temporaire :
À Bois de Cybèle, il ne resta ainsi qu’une foule uniforme,  qui ne sut jamais ce qu’était cultiver la terre, ni attendre l'arrivée des fruits, des salades ou des carottes ; pas plus qu'ils ne connurent d’autre liquide que l’eau des glaciers de la colonie,  d’autre ordre que celui qu’ils avaient hérité des premiers temps, où chaque individu était convoqué à la vie seulement si son existence avait quelque utilité pour la colonie et non pour répondre au simple désir de deux individus de devenir père et mère,  et où personne n'avait seulement entendu parler d'accidents de la route,  d'importuns ivrognes, de drogués, d'ordures ou de pollution.

Bienvenue à…

… l'abonnée n°126 : Marie S. !

lundi 26 mars 2012

Les Big bang – phrase 16

El Estratega de Flota Gómez —tal era su rango— trabó una coalición con el planeta vecino que le permitió a su escuadra contar con un ejemplar de cada nave tradicional y con algunos buenos pilotos.

Traduction temporaire :
Grâce à la coalition que forma le Stratège de Flotte Gómez – tel était son titre – avec la planète voisine, son escadre put disposer d'un exemplaire de chaque vaisseau classique et de quelques bons pilotes.

La ventana y la pena – phrase 4

Dijeron que la lectura les permitía vivir otras vidas, imaginar que eran otras.

Traduction temporaire :
Elles m’ont expliqué que la lecture leur permettait de vivre d’autres vies, d’imaginer qu’elles étaient quelqu'un d'autre.

Les Étoiles filantes – phrase 221

Pero no se equivocaba: se trataba de él mismo, que lo miraba desde el otro lado con tranquilidad. 

Traduction temporaire :
Non, il ne se trompait pas : c'était bien lui, là, qui le regardait avec sérénité depuis l'autre côté de la pièce.

Question de sens

Quel est le sens du mot = DÉLURÉ ?

Les Big bang – phrase 15


Aquellos eran tiempos difíciles en la confederación de Néferes, donde la Alianza de Flotas Armadas Xión, o AFAX como solía conocérsela, había invadido por la fuerza siete de los trece planetas que conformaban el Sistema Dos, donde Irinio comandaba sus naves.  

Traduction temporaire :
Les temps étaient alors difficiles pour la confédération de Néferes, où l’Alliance des Flottes Armées Xión, autrement appelée AFAX, avait envahi par la force sept des treize planètes composant le Système Deux – au sein duquel Irinio commandait ses vaisseaux.

Les Aurores boréales – phrase 57

–Ahórrate la arenga, Serguéi.

Traduction temporaire :
— Économise ta salive, Sergueï.

La ventana y la pena – phrase 3

Para ganar tiempo,  les pregunté por qué les gustaba leer.

Traduction temporaire :
Pour gagner du temps, je leur ai demandé pourquoi elles aimaient lire.

Les Étoiles filantes – phrase 220

Confundido, dio un paso atrás y agitó la cabeza para asegurarse de que sus ojos no lo estaban engañando. 

Traduction temporaire :
Complètement abasourdi, il recula d'un pas et secoua la tête, n'en croyant pas ses yeux.

dimanche 25 mars 2012

Question de lexique

Que signifie le mot = HIÉMAL ?

Les Étoiles filantes – phrases 218-219

—El general ha sido…
Cuando se encontró cara a cara con el oficial enemigo, el teniente enmudeció. 

Traduction temporaire :
— Le général a été…
Nez à nez avec l’officier ennemi, le Lieutenant resta sans voix.

Les Aurores boréales – phrases 54-56

Piénselo, todavía nos cabe el orgullo de haber enviado al espacio en el 57 al primer ser vivo, y tan soviético como usted y yo: Pelusa… ¡Laika! Ni sé lo que digo…

Traduction temporaire :
Écoutez, nous avons quand même la fierté d'avoir, en 57, envoyé dans l'espace le premier être vivant, 100% soviétique, comme vous et moi : Peluche… Euh… Laïka ! Je ne sais plus ce que je raconte…

El reloj de péndulo – phrase 15

Cuando quiere darse cuenta, el tipo ha aprendido, digamos, a oscilar entre las tres situaciones: a veces se da un atracón de multitud, a veces se encierra hasta el hartazgo, a veces vivir de a dos parece ser placentero.
Quand il décide d'ouvrir les yeux, le type a appris, disons, à osciller entre les trois attitudes suivantes : tantôt il se gave de compagnie, tantôt il s'enferme jusqu'à l'indigestion, tantôt vivre à deux lui semble délicieux.

Et une nouvelle de plus !

Je vous informe que l'Équipe des Croix du Sud – Florence Debs et Laëtitia Sworzil – vient de terminer le traduction de sa nouvelle « Réveil » du Mexicain Ricardo Canales.
Vous pourrez donc en lire le premier jet dans le document général « Anthologie de nouvelles SF latino-américaines » (colonne de droite du blog).

Félicitations à elles deux pour le travail mené, dans d'excellentes conditions et avec bonne humeur. Il vous reste à présent les relectures. Vous ferez une liste de propositions de changements et nous verrons ensemble ce que nous décidons. Je les intégrerai ensuite dans le document général – où, comme je l'ai dit, j'ai déjà commencé la mise en forme définitive.

Laëtitia continue avec les Big bang. Quant à Florence, elle dira si elle a envie de poursuivre sa collaboration avec les Tradabordiens, d'une manière ou d'une autre.

samedi 24 mars 2012

Les Aurores boréales – phrases 51-52

–Camarada, no tengo palabras. Entiendo su ira y decepción pero…

Traduction temporaire :
— Camarade, je n'ai pas de mots. Je comprends votre colère et votre déception, mais...

Question de lexique

Que signifie le mot = ALLICIANT ?

Les Étoiles filantes – phrases 216-217

—¡Excelente, teniente! — explotó la voz en sus oídos —. ¿El general fue capturado o muerto?

Traduction temporaire :
— Excellent, Lieutenant – éclata la voix dans ses oreilles. Le général a été capturé ou tué ?

Les Étoiles filantes – phrases 214-215

—Atención, Base —dijo Deirmir mientras caminaba con cautela hacia el general—. Hemos controlado la Sala de Comando del fuerte.

Traduction temporaire :
— Base, vous me recevez ? — dit Deirmir tout en avançant prudemment vers le Général. Nous avons pris le contrôle de la Salle de Commandement du fort.

Les Étoiles filantes – phrase 213

Imperturbable, esperaba la llegada de sus ejecutores.

Traduction temporaire :
Imperturbable, il attendait l’arrivée de ses bourreaux. 

Les Étoiles filantes – phrase 212

Por el peculiar uniforme de combate y las insignias que portaba sobre sus hombros, estaba claro que era el general custodio del fuerte. 

Traduction temporaire :
Sa tenue de combat singulière et les galons sur ses épaules indiquaient sans ambiguïté qu’il s’agissait du général Gardien du fort.

Les Big bang – phrase 14

Ascendió rápido al puesto de Estratega de Flota donde impresionó a muchos con sus arriesgadas tácticas aéreas.

Traduction temporaire :
Il se hissa rapidement au poste de Stratège de Flotte, où il impressionna beaucoup de monde grâce à ses tactiques aériennes audacieuses.

Les Étoiles filantes – phrase 211

Cuando el polvo y el humo se dispersaron por completo dentro de la Sala de Comando, el teniente Deirmir observó con claridad una figura que permanecía de pie entre las pantallas de observación y las computadoras de control. 

Traduction temporaire :
Lorsqu'il n'y eut plus ni poussière ni fumée dans la Salle de Commandement, le Lieutenant Deirmir distingua clairement une silhouette encore debout au milieu des écrans de surveillance et des ordinateurs de contrôle.

La ventana y la pena – phrase 2

Algo pasó y,  en vez de leer juntas en la biblioteca, me encontré sola, ante un curso de adolescentes expectantes con la visita de la escritora de Santiago.

Traduction temporaire :
Quelque chose a fait qu'au lieu de faire une lecture à deux dans la bibliothèque, je me suis retrouvée toute seule devant une classe d'adolescentes attendant de pied ferme la visite de l'auteure qui venait de Santiago.

Les Aurores boréales – phrase 50

 Luego, mientras se ajusta la corbata, se dirige a Follonoski:

Traduction temporaire :
Puis, ajustant sa cravate, il s'adresse à Chienlitski :

Les Aurores boréales – phrase 49

Exasperado, Koroliov desactiva el sistema de audio.

Traduction temporaire :
Exaspéré, Korolev désactive le système audio.

Les Étoiles filantes – phrase 210

Deirmir reaccionó velozmente y les colocó tres balas a cada uno en su cuello y rostro.

Traduction temporaire :
Deirmir réagit prestement et leur colla trois balles à chacun dans le cou et en pleine figure.

Les Croix du Sud – phrase 67

En effet la dernière !

Los estudiantes se carcajearon por la ocurrencia, y Orlando vio cuando salieron del cuarto.

Traduction temporaire :
Les étudiants rirent aux éclats de leur boutade… et Orlando les vit sortir de la pièce.

vendredi 23 mars 2012

El reloj de péndulo – phrase 14

¿Qué tipo de oleaje es éste que deja salir a flote a un tipo como yo?, se sorprende el tipo,  que tiene una pregunta para cada tipo de situación.
Quel type de houle est-ce là qui laisse se remettre à flot un type comme moi ? s'étonne le type, qui a une question pour chaque type de situation.

Question de lexique

Que signifie le mot = PALINDROME ?

Le poème du vendredi…

Choisi par Elena

II. SÉ TODOS LOS CUENTOS

Yo no sé muchas cosas, es verdad.
Digo tan sólo lo que he visto.
Y he visto:
que la cuna del hombre la mecen con cuentos,
que los gritos de angustia del hombre los ahogan con cuentos,
que el llanto del hombre lo taponan con cuentos,
que los huesos del hombre los entierran con cuentos,
y que el miedo del hombre...,
ha inventado todos los cuentos.
Yo no sé muchas cosas, es verdad, pero me han dormido con todos los cuentos...,
y sé todos los cuentos.

León Felipe

http://es.wikipedia.org/wiki/Le%C3%B3n_Felipe
http://www.musicalizando.com/interpretes_main.php
http://youtu.be/FL9dH3qt79I

Les Étoiles filantes – phrase 209

Casi de inmediato, un par de guerreros enemigos saltó afuera chillando y disparando sus armamentos con frenesí. 

Traduction temporaire :
Presque dans l’instant, deux guerriers ennemis bondirent à l’extérieur en criant et en tirant frénétiquement

Les Étoiles filantes – phrase 208

Las puertas de la sala salieron despedidas hacia los lados y una ráfaga de viento caliente se estrelló contra el rostro de los soldados. 

Traduction temporaire :
Les portes de la salle volèrent en éclats de part et d'autre et un souffle chaud fouetta le visage des soldats.

Les Étoiles filantes – phrase 207

El teniente inhaló, sostuvo el aire en sus pulmones y dio la orden de activación.

Traduction temporaire :
Le Lieutenant prit une grande goulée d'air, retint l'air dans ses poumons et donna l'ordre d'activer.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 68

Ahí se notaba más el efecto. Adriana no sabía decir qué efecto, pero alguno había.

Traduction temporaire :
C'était là que l'impression était la plus sensible. Adriana n'était pas en mesure de préciser quel type d'impression, mais il y en avait bel et bien une.

Les Big bang – phrase 13

Su lógica implacable y su oportunismo para los buenos consejos le forjaron una honorable imagen de conductor. 

Traduction temporaire :
Sa logique implacable et sa capacité à prodiguer de bons conseils lui permirent de se forger une enviable image de leader.

Les Aurores boréales – phrase 48

Y allá en  Cuba me prestaron una lavadora Aurika que hacía cadenetas con mis calzoncillos; y mi tía Mirna se compró una plancha…

Traduction temporaire :
Là-bas à Cuba, on m'a prêté une machine à laver Aurika qui transformait mes caleçons en guirlandes ; et ma tante Mirna, elle, elle s'est acheté un fer à repasser...

jeudi 22 mars 2012

El reloj de péndulo – phrase 13

Entre la angustia de la multitud y la angustia de la soledad parecía haber un remanso, pero las aguas del remanso se han enfurecido y el tipo, que no sabe nadar, consigue salir a flote sin entender nada.
Entre l'angoisse de la foule et l'angoisse de la solitude,  il semblait y avoir une nappe d'eau dormante, mais les eaux de cette nappe se sont déchaînées ; finalement, le type, qui ne sait pas nager, parvient à s'en sortir sans rien y comprendre.

Les Croix du Sud – phrase 66

-Nunca se te quitó lo miedoso. Oye, por cierto, no se te olvide limpiarle la pecera y echarle su comidita, ¿eh?

Traduction temporaire :
— Tu n'as jamais été qu'un poltron. Bon et sinon, n’oublie pas de lui nettoyer son bocal et de lui donner à manger, hein ?

Question de lexique

Que signifie le mot = NYCTALOPE ?

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 67

Había de todo: los que estaban bebiendo un café,  con el pocillo colgando de la boca y las manos en pose, los que miraban por las ventanillas, los que quebraban interminablemente un panecillo,  los que escribían la misma letra hasta el infinito.

Traduction temporaire :
Il y avait un peu de tout : ceux qui buvaient un café, la tasse au bord des lèvres et les mains prenant la pause, ceux qui regardaient par la fenêtre, ceux qui coupaient un petit pain interminablement, ceux qui écrivaient la même lettre éternellement.

Les Étoiles filantes – phrase 206

Deirmir señaló en dirección a la puerta de la Sala de Comando —un habitáculo rectangular de acero blindado, emplazado en el medio del lugar—, y sus obedientes subalternos dispusieron en ella una poderosa carga explosiva.

Traduction temporaire :
Deirmir pointa du doigt la porte de la Salle de Commandement — une cabine en acier, blindée et rectangulaire, située au milieu de la pièce. Disciplinés, ses hommes disposèrent une puissante charge explosive devant.

Les Voies lactées – phrase 7

De hecho, gradualmente, con el pasar de los siglos, la decadencia tecnológica en el planeta de origen y la suspensión definitiva de las comunicaciones, la colonia Bosques de Cibeles perdió todo contacto y prosiguió su ordenada, predecible y autosostenible existencia en algún punto del universo, hasta que toda conciencia del origen fue borrada y relegada a un único mito, el mito de la nave, que contaré en alguna otra ocasión.

Traduction temporaire :
De fait, progressivement,  au fil des siècles, avec la décadence technologique sur sa planète d’origine et l’arrêt définitif des communications, la colonie des Bois de Cybèle perdit tout contact avec la Terre et poursuivit son existence ordonnée, prévisible et autosuffisante en quelque point de l’univers, jusqu’à ce que toute conscience de l’origine fût effacée et reléguée au rang de simple mythe, le mythe du vaisseau, que je vous raconterai une autre fois.

Les Aurores boréales – phrase 47

Ahora mismo me están entrando unas ganas de cagar, que como no encuentre de inmediato un abrelatas...

Traduction temporaire :
Or, j'ai une bonne grosse envie de chier, alors si je ne trouve pas un ouvre-boîte sur-le-champ…

El reloj de péndulo – phrase 12

Ahora sí que el tipo ya no sabe qué hacer.
Alors là, oui, le type ne sait plus quoi faire.

Les Big bang – phrase 12

Por decisión propia se enlistó en la armada galáctica, ya que neófito de la vida espacial, imaginó que en el ejército podría hacer uso de sus dotes de estratega.

Traduction temporaire :
De son propre chef, il s’enrôla dans l’armée galactique ; car étant néophyte en matière de vie spatiale, il s’imagina qu’au milieu des soldats, il pourrait exercer ses talents de stratège.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 66

Cada una de las otras tenía,  además de los primorosos manteles y las copas llenas de polvo, su grupo de maniquíes.

Traduction temporaire :
Outre des nappes raffinées et des verres très poussiéreux, chacune des autres tables avait son groupe de mannequins.

Les Étoiles filantes – phrase 205

El lugar se sumió de pronto en un profundo silencio cuando no hubo soldado alguno que luchase en contra de las fuerzas invasoras.

Traduction temporaire :
Le silence s'abattit soudain sur les lieux quand plus aucun soldat ne fut en état de continuer le combat contre les troupes adversaires.

Les Étoiles filantes – phrase 204

No se tomaron prisioneros.

Traduction temporaire :
Il n'y eut pas de prisonniers.

Le ventana y la pena – phrase 1

Éramos dos escritoras que visitaríamos una escuela básica de niñas en el sur, en el marco de un encuentro de escritores.
Nous étions deux écrivaines et nous devions nous rendre dans une école de filles au Sud du pays, dans le cadre d’une rencontre d’écrivains.

Un nouveau projet de traduction

Mon collègue, Fernando Moreno, Professeur à l'Université de Poitiers, a attiré mon attention sur une auteure chilienne de talent, Cynthia Rimsky. Avec Elena Geneau – professeur d'espagnol et étudiante à l'Université de Bordeaux 3 - Michel de Montaigne – et Perrine Huet (promo 2010-2011 du Master 2 pro « Métiers de la traduction » et maintenant traductrice), nous avons donc lu une vingtaine de ses nouvelles et décidé d'en traduire une pour Tradabordo. Le choix a été difficile à faire et s'est finalement porté sur « La ventana y la pena ». 
Pour mener le travail à bien, nous procéderons à notre habitude, c'est-à-dire phrase à phrase… avec une traduction élaborée progressivement ensemble dans les commentaires.

Pour en savoir plus sur Cinthya Rimsky

Présentation de son éditeur :
Cynthia Rimsky Mitnik nació en Santiago en 1962. En 1995 obtuvo el primer premio en los Juegos Literarios Gabriela Mistral por el relato «El aliento de Fátima». Publicó en 2001 su primera novela,  Poste restante,  que en 2002 fue reconocida con el segundo lugar del Premio Municipal de Santiago y que Sangría Editora publicó en edición aumentada y corregida por la misma autora en 2010. Ese año recibió la beca Fundación Andes y viajó al norte de Chile para escribir La novela de otro (2004). En 2009 publicó en Sangría su tercera novela,  Los perplejos., Desde entonces ha continuado viajando a lugares diversos en la investigación para sus novelas,  mientras imparte sus talleres Las escrituras del viaje.




La ventana y la pena
Éramos dos escritoras que visitaríamos una escuela básica de niñas en el sur, en el marco de un encuentro de escritores. Algo pasó y, en vez de leer juntas en la biblioteca, me encontré sola, ante un curso de adolescentes expectantes con la visita de la escritora de Santiago. Para ganar tiempo, les pregunté por qué les gustaba leer. Dijeron que la lectura les permitía vivir otras vidas, imaginar que eran otras. Les pregunté qué vidas y contestaron mayoritariamente que las de Harry Potter y sus amigos. La profesora, con el pelo teñido rubio, simuló ordenar unos papeles.
Uno de los muros de la sala estaba cruzado por una ventana; pregunté a las jovencitas si miraban a través de ella. Todas levantaron la mano. Por supuesto, cuando se aburrían de escuchar al profesor, miraban por la ventana el edificio del frente; a la mujer que salía a regar las plantas al balcón, al hombre que se afeitaba… Desde la otra esquina, la profesora pareció preguntarme: ¿Y?, ¿cuándo viene la escritora?
Quise saber a qué hora regaba la mujer, si las plantas crecían, si vivía sola o acompañada, por quiénes. Las jovencitas no se lo habían preguntado. La profesora barrió con su mirada la ventana. Les pedí que hicieran el ejercicio de escribir 15 recuerdos de una experiencia que hubiesen vivido. La profesora se acercó: no quería perderse lo mío, pero sentía tantos deseos de escuchar a la otra escritora. Le di permiso para salir y me acerqué a la ventana a ver si aparecía la señora que regaba.
Las historias que las jovencitas escribieron eran bellas porque eran sentidas; la muerte del gato, un castigo, la discusión con una amiga, una tarde de lluvia. La profesora volvió con los ojos iluminados. “Escuché poemas en mapudungun”. ¿Y usted sabe mapudungún?, le pregunté. “No, pero sonaba tan bonito, me transporté a otro mundo”. Y, al escuchar las experiencias escritas por sus alumnas, las reprendió: “Demasiado tristes, ¿por qué tanta tristeza?, tienen que escribir de otras cosas”.
Las jóvenes callaron.
El silencio me transportó a mi infancia. Cuando volví, convertida en una escritora de 48 años, desmentí a la profesora y pedí a las jóvenes que continuaran leyendo. Levantándose de la silla, una dijo: “A mi me pasó que al leer lo que escribí, sentí que no era yo la que había vivido eso, sino otra persona”. Sonó el timbre. La profesora me agradeció haberle mostrado un ejercicio que le serviría para su clase. “Es de George Pérec, un escritor francés que enseña a observar lo infraordinario”, le expliqué. “Claro”, dijo, desapareciendo con el libro de asistencia. Cuando hubo salido, se acercaron dos estudiantes, querían decirme que antes de mi visita no sabían que sus vidas podían escribirse y convertirse en historia: “Usted nos cambió la manera de mirar”.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 65

Se sentó en el comedor, en una mesa que estaba libre.

Traduction temporaire :
Elle prit place dans le restaurant, à l'une des tables libres.

Les Aurores boréales – phrase 46

Y esta escafandra se pasa de hermética.

Traduction temporaire :
Quant à ce scaphandre, il est trop hermétique.

« Continuum Pi », post 5

Phrase 94 : Joachim
En la guerra había conocido a los hombres robot,  aquellos desdichados prisioneros controlados por un teledirector clavado en la nuca,  esto era igual,  pero sin el teledirector.
À la guerre,  il avait connu les hommes-robots, ces malheureux prisonniers contrôlés par une puce implantée dans la nuque ; or ici,  c'était pareil, mais sans la puce.


Phrase 95 : Élodie
Mentiras repetidas como ecos, confundiéndose con otras mentiras pronunciadas en voz alta.
Des mensonges répétés en échos,  qui se confondent avec d'autres mensonges déjà formulés à voix haute.


Phrase 96 : Elsa
Gritadas una y otra vez, como agujas al rojo clavándose en su cerebro.
Criés encore et encore, comme une aiguille chauffée à blanc qui s'enfonce dans son cerveau.


Phrases 97-99 : Koba
Una y otra vez, y otra vez. Sucediéndose… Juan cerró los ojos en un vano intento de hacer desaparecer esas peroratas de falsedad.
Encore et encore. L'un derrière l'autre… Juan ferma les yeux en un vain essai de faire disparaître ces discours mensongers. 


Phrase 100 : Élodie
Las palabras retumbaban remarcando en cada sílaba la idea de los “Ellos” y los “nosotros”.
Les mots retentissaient et sur chaque syllabe était martelée l'idée de l'existence des « Eux » d'un côté et des « nous » de l'autre.


Phrases 101-102 : Koba
—¿Es un círculo? —musitó al fin con los ojos brillosos—. ¿Siempre va a ser así?
— Ça tourne en rond ? marmonna-t-il enfin, les yeux brillants. Ce sera toujours ainsi ?


Phrases 103-104 : Elsa
—¿Sabés que no podés frenar el viento con una sola mano? —sonrió el viejo—. Tampoco juntar el océano con una cuchara, es como querer contar las estrellas.
-Sais-tu que tu ne peux pas retenir le vent avec une seule main ? - le viel homme sourit. Pas plus que recueillir l'océan avec une cuillère. C'est comme vouloir compter les étoiles.


Phrase 105 : Élodie
—¿Me decís que renuncie a defender la justicia?
–Tu me dis de renoncer à défendre la justice ?


Phrases 106-107 : Elsa
—¡Ya dejá de pensar en absolutos! —pidió el viejo y en ese momento se distinguió sin dudas el brillo de los ojos—. Sentate y calmate.
— Oublie donc les grands absolus – lui recommanda le vieil homme. Et à ce moment-là, il distingua parfaitement l'éclat de ses yeux-. Assieds-toi et calme-toi.


Phrase 108 : Joachim
El Eternauta buscó una roca de la altura apropiada y se sentó.
L'Éternaute chercha un rocher à la hauteur appropriée et s'assit.


Phrase 109 : Joachim
Los hombros se le curvaron como liberados de un gran peso y de pronto se sintió humano, una persona sencilla con una casa en Beccar.
Ses épaules se courbèrent,  comme libérées d'un grand poids, et soudain, il se sentit humain, une personne simple,  avec une maison à Beccar.


Phrase 110 : Élodie
Mirando a su hijita, Martita, hurgando en la caja de herramientas.
Il regardait sa petite fille,  Martita, qui fouillait dans la caisse à outils.

Rencontre avec Santiago Roncagliolo

L'Université de Bordeaux 3 organise une rencontre avec l'écrivain péruvien Santiago Roncagliolo le mercredi 4 avril, à 17h30 – amphi Renouard.

Université, Michel de Montaigne
Domaine Universitaire
33607 Pessac

Rencontre avec Edmundo Paz Sodán à Bordeaux

L'Instituto Cervantes de Bordeaux recevra l'écrivain bolivien Edmundo Paz Soldán le jeudi 5 avril 2012 à 18h00.

Instituto Cervantes
57, cours de l'Intendance
33 000 Bordeaux

Tlf: 33 5 56 52 79 37
Fax: 33 5 56 81 40 71

Le reloj de péndulo – phrase 10

De pronto, el tipo y la tipa se angustian mutuamente, y todo se vuelve un lío que ninguno de los dos es capaz de desanudar.
Soudain, le type et la typesse s'angoissent mutuellement et entre eux, tout n'est plus qu'un imbroglio qu'aucun des deux n'est capable de dénouer.

Les Étoiles filantes – phrase 203

Lograron detener a más de un tercio del equipo de asalto del teniente Deirmir, pero se vieron perdidos cuando parte de los refuerzos se adentró por el extremo opuesto del Cuarto de Control.

Traduction temporaire :
Ils réussirent à stopper plus du tiers de l'équipe d'assaut du Lieutenant Deirmir, mais ils comprirent qu'ils étaient perdus lorsqu'une partie des renforts pénétra dans la Salle de Contrôle par l'autre côté.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 64

No era de comer mucho.

Traduction temporaire :
Ce n'était pas quelqu'un qui mangeait beaucoup.

Traduction de l'entretien avec Ronald Delgado – par Florence Debs et Justine Ladaïque

Ronald Delgado est l'auteur de « Réplique » la nouvelle traduite par l'équipe des Étoiles filantes (Irène Descamps et Elena Geneau) pour notre projet SF / C2C. 

Je remercie vivement Florence et Justine de cette traduction…
Je publie votre travail ici et dans le post initial, à la suite du texte en espagnol.

Elena Geneau. Depuis quand écrivez-vous ?
Ronald Degaldo. Très jeune déjà, je dévorais des livres, mais j’ai commencé à écrire de façon un peu plus formelle et sérieuse vers l'âge de 14-15 ans. Au début, bien sûr, il s'agissait d'histoires plutôt mal abouties, dont le but était uniquement d'impressionner (du moins le croyais-je) ma famille et mes amis au collège.

E.G. Depuis quand vos textes sont-ils publiés ?
R.D. J'ai obtenu ma première publication à l'âge de 17 ans, dans un  hebdomadaire de portée nationale nommé « Urbe » qui existait à l'époque. Ce magazine avait une rubrique dédiée aux micro-récits et, par pure curiosité, je leur ai envoyé une nouvelle (que je jugeais très mauvaise) intitulée « Digital ». Ils l’ont retenue puis publiée, et ça a été pour moi une grande satisfaction de voir figurer mon nom et mon récit dans ce magazine, dont je conserve d'ailleurs encore quelques exemplaires jaunis.
Évidemment, j’ai continué à lire et à écrire, améliorant peu à peu ma manière de faire. À cette époque-là (et aujourd'hui encore), il existait très peu de supports imprimés ou de place pour la science-fiction. J’ai alors décidé d'effectuer des recherches sur Internet, et c’est là que j’ai découvert les revues électroniques consacrées à ce genre. Après plusieurs tentatives et de nombreux refus, la revue « Axxón Ciencia Ficción » a finalement accepté l'une de mes nouvelles, d'abord intitulée « Disfrutar de esa manera », puis par la suite « El nuevo juguete de María », publiée en juin 2002.
À partir de ce moment-là, j’étais convaincu que mon travail avait atteint une qualité minimum pour que des revues électroniques importantes et reconnues telles que « Axxón Ciencia Ficción », « Alfa Eridiani » ou encore « NCG3660 » acceptent mes textes. Au cours des années suivantes, j’ai continué à écrire et à être publié dans lesdites revues.
En 2007, j’ai participé au « 1er concours de récits érotiques : sexe à lire », organisé par le magazine « Urbe Bikini ». J’ai remporté la 3ème place grâce à une nouvelle érotique de science-fiction, publiée dans le magazine ainsi que dans d'une anthologie des textes finalistes.
Mon premier recueil de nouvelles, El Despertar de Meganet, a été publié en Espagne en 2008, aux éditions Alfa Eridiani.
En 2009, j'ai été invité à participer à l'événement « Semaine du nouveau roman urbain », un cycle de lectures d'écrivains émergents qui a lieu à Caracas une fois par an.
Mon second recueil de nouvelles, intitulé Réplica, a été quant à lui publié en 2011 et édité par le Fondo Editorial del Caribe (Anzoátegui, Venezuela).
En 2011, j'ai également décroché la première place du « VII ème Prix Andromède de Fiction Spéculative » dans la catégorie récit.
J'ai récemment publié, au format électronique et gratuit, un recueil de nouvelles de Fantasy intitulé La tierra del cielo sin sol, qu'il est possible de télécharger sur mon blog : ronalddelgado.wordpress.com, de même que Réplica.

E.G. Avez-vous toujours écrit de la Science-Fiction ?
R.D. Principalement. J'ai également abordé la fantasy et l'épouvante, mais je considère que mon point fort est la Science-Fiction. C'est le genre dans lequel je me sens le mieux et le plus à mon aise.

E.G. Quelles sont les raisons qui vous ont amené  à choisir ce genre ?
R.D. Cela va sans doute faire cliché, mais je crois que c’est plutôt la science-fiction qui m’a choisi.
Depuis tout petit, je me suis toujours senti étrangement attiré par tout ce qui était en rapport avec l’espace, les étoiles, les robots, les vaisseaux, la science, les scientifiques… tous ces thèmes-là (je suis d'ailleurs toujours un geek). Je me souviens qu’enfant, j’aimais prendre des livres au hasard dans la bibliothèque de mes parents, surtout un en particulier, rempli de figurines, de nombres, de schémas, de dessins de véhicules, de projectiles et de choses qu’à ce moment-là, je ne comprenais pas mais qui, malgré tout, me paraissaient intéressantes. Curieusement, ce livre n’était autre que Le Livre de Physique Générale de Resnick qui, des années plus tard, m’a servi lors de mes études de physique à l’université. J’aimais (et c’est toujours le cas) Star Wars, ainsi que les films et les jeux-vidéo de science-fiction en général. Je ne sais toujours pas si c’est la SF qui m’a conduit à étudier la physique, ou si c’est la physique qui m’a conduit à écrire de la SF.
Mon premier contact avec la littérature de science-fiction a eu lieu à l’école primaire. Un jour, l'institutrice avait apporté une caisse pleine de livres en classe. J'ai commencé à les feuilleter, et j’en ai choisi un dont le titre avait retenu mon attention. Je lui ai alors demandé si je pouvais l’emmener chez moi pour le lire, et elle a accepté à condition qu'après l'avoir lu, je le lui raconte. Il s’agissait de L’Homme qui n’existait pas, de Roger Zelazny. Cependant, mon penchant pour la SF s’est révélé quand je suis tombé sur l’œuvre d'Isaac Asimov. Ce sont ses recueils de nouvelles et ses romans qui ont fait de moi un lecteur compulsif de SF. Après Asimov, j'ai lu Clarke, Bradbury, Heinlein, Dick, Gibson. Et la suite, vous la connaissez…

E.G. Quels autres textes avez-vous publié ?
R.D. Pour résumer, j’ai publié des nouvelles dans les revues Axxón Ciencia Ficción, NCG3660, Alfa Eridiani, Quibit, Revista NM, Necronomicón, Semanario Urbe, Urbe Bikini, et Imaginarios, entre autres.
Les recueils que j'ai publiés jusqu'à présent sont El Despertar de Meganet, Réplica et La tierra del cielo sin sol.
Certains autres de mes textes apparaissent dans les anthologies de littérature vénézuélienne Sexo a 62 manos et Tiempos de Ciudad. Je suis actuellement sur le point de terminer un nouveau recueil de récits (je n’ai pas encore arrêté de titre), avant de me mettre en quête d’une maison d’édition qui veuille bien le publier.

E.G. Êtes-vous un grand lecteur de science-fiction ?
R.D. Je ne lis quasiment que ça. J’aime aussi lire, de temps en temps, des ouvrages de vulgarisation scientifique, mais la SF constitue le plus gros de mes lectures ; ce qui je pense, est une erreur. Je crois qu'il me reste à lire encore beaucoup de littérature classique et latino-américaine de genres différents afin d'enrichir ma propre littérature. Le problème est qu'habituellement, la plupart de ce que l’on appelle mainstream ou littérature de courant principal m’ennuie profondément ; il m’est donc souvent très difficile d’en supporter la lecture, si bien que tôt ou tard je finis par fermer l'un de ces livres, au profit d'un de SF, que je dévore. Bien sûr, je lis également avec plaisir la fantasy et l'épouvante.

E.G. Quels sont vos auteurs favoris ? Pourquoi ?
R.D. En premier lieu, Isaac Asimov, car comme je l’ai dit, c’est grâce à lui que j'ai approché la SF dans mon enfance et mon adolescence. Sa littérature (objet de nombreuses critiques) est sans conteste simple et légère, mais je crois qu'il n'a existé aucun autre écrivain aussi ingénieux pour ce qui est de conter des histoires. Ce fut un auteur qui a toujours respecté l'aspect scientifique de la SF, et même en dépit des faiblesses qu'il a pu avoir sur le plan littéraire, on se souviendra toujours de ses nouvelles et de ses romans comme étant fondamentaux dans l'histoire du genre.
Un autre de mes auteurs favoris est Frank Herbert avec son Cycle Dune. Pour moi, Dune, le premier tome du Cycle, représente le meilleur roman de SF jamais écrit. C'est le genre de roman que j'envie et dont j'aurais aimé être l'auteur. Aussi souvent que je le lise, il n'a jamais cessé de me surprendre, non seulement de par sa qualité littéraire et linguistique, mais également de par la profondeur de l'histoire, la richesse des lieux, des personnages, et des intrigues. Dune est une épopée, où se rejoignent des thèmes majeurs tels que la politique, la religion, l'écologie, la société, la science ou encore la technologie. Frank Herbert a su créer tout un univers merveilleux autour de ces thèmes si importants, et si humains.
Philip K.Dick ne peut être absent de la liste de mes auteurs favoris, en particulier pour ses romans (il est selon moi meilleur romancier que nouvelliste). Chez Dick, j'ai découvert une SF qui, au-delà de se centrer sur les aspects scientifiques et technologiques, considérait l'être humain comme le véritable protagoniste des histoires. La littérature de Dick est à mes yeux hallucinante, à l'image de sa vie. Il avait un talent exceptionnel pour construire et renverser les réalités. Des romans tels que Ubik ou Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? , représentent pour moi de parfaits exemples du type de littérature que j'espère pouvoir produire un jour : des histoires qui explorent en profondeur l'esprit humain, sa relation aux autres et à son environnement, à la technologie, ainsi qu'au reste de l'univers.
Je suis également obligé de faire référence à l'œuvre de Wiliam Gibson. Après tout, j'ai grandi à l'ère des technologies d'information et de communication. J'ai  la chance d'avoir toujours eu accès aux ordinateurs, à Internet, aux jeux vidéo et aux technologies émergentes, si bien que je me suis naturellement identifié au Cyberpunk de Gibson. Neuromancien fut évidemment mon premier contact avec Gibson, et le seul dont j'ai eu besoin pour savoir que je l'admirais. Aujourd'hui,  ma littérature est chargée d'éléments propres au mouvement dont Gibson fut le chef de file, et cela me paraît inévitable étant donné la direction que prend la technologie actuelle.
 Outre ceux que je viens de mentionner, d'autres auteurs ayant largement influencé ma littérature sont Robert Heinlein, Orson Scott Card, Ray Bradbury, E.A. Poe,et Arthur Clarke.
Je ne dois pas oublier non plus deux auteurs vénézuéliens qui m'ont beaucoup appris sur ma littérature : il s'agit de Carlos Noguera et Armando José Sequera.

E.G. Quel auteur vous a le plus inspiré ?
R.D. Je ne crois pas qu'il y en ait un en particulier, mais plutôt que tous m'ont apporté quelque chose. Outre Asimov, Herbert, Dick et Gibson, je préfère penser aux grandes œuvres qui m'ont marqué, tant au niveau littéraire qu'humain. Parmi ces œuvres, je peux citer le Cycle de Fondation (Asimov), le Cycle de Dune (Herbert), le Cycle d'Ender (Scott Card), En Terre Étrangère (Heinlein), Ubik, Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, et Substance Mort (Dick), Farenheit 451 (Bradbury), 1984 (Orwell), Des Fleurs Pour Algernon (Keyes), Neuromancien (Gibson), Orange Mécanique (Burgess) et bien d'autres encore.

E.G. On dit qu'il y a très peu de science-fiction dans votre pays, c'est vrai ? Pourquoi ?
R.D. C'est malheureusement le cas. Au Venezuela, la science-fiction est un genre littéraire qui, plus qu'un mouvement consistant, a été abordé de manière sporadique par quelques auteurs depuis environ trente ou quarante ans, mais sans qu'il n'y ait jamais pour autant une masse critique d'auteurs susceptibles d'établir le genre. Le Venezuela est un pays qui a eu et qui a toujours une grande tradition littéraire du réalisme magique, et les premiers essais de science-fiction ou de fantasy qui y ont été réalisés sont peut-être partis de cette optique.
Cependant, je peux énumérer quelques unes des raisons qui sont, me semble-t-il, à l'origine de ce manque d'égards pourtant nécessaires au genre : en premier lieu, en tenant compte de l'histoire universelle du genre, on a toujours perçu la science-fiction comme une littérature du « premier monde », en grande partie du fait de son rapport à la science et à la technologie. Historiquement, nos pays d'Amérique latine ont toujours été les laissés-pour-compte du développement technologique, c'est pourquoi il me semble que dans un tel contexte, au Venezuela, on n'a jamais considéré la science-fiction comme quelque chose de vraisemblable ou de sérieux. (En réalité, à ses débuts, la SF avait effectivement beaucoup à voir avec le développement technologique, mais ce paradigme a aujourd'hui évolué, et la SF moderne a également à voir avec la société, l'environnement, la nature humaine, le développement physique et mental, la relation entre les espèces et les races, humaines ou non, entre beaucoup d'autres choses. Dans ce nouveau paradigme, je crois que l'Amérique latine a beaucoup à dire).
D'un autre côté, je crois qu'il y a toujours eu (et qu'il y a encore) une sorte de rejet éditorial envers le genre. Le terme que j'emploie d'habitude pour qualifier le genre dans mon pays est qu'il est marginalisé. Au Venezuela, on publie beaucoup de poésie et de romans de qualité, mais j'ai toujours remarqué un préjugé important de la part des grandes maisons d'édition envers la science-fiction. Il est certain que ces dernières sont toujours régies par l'argent et les bénéfices, et, malheureusement, la science-fiction n'est pas exactement le genre qui enregistre les meilleures ventes (du moins, pas en Amérique latine), bien que lorsque le marché se retrouve envahi de romans fantastiques importés (et à la mode), le public vénézuélien les achète avec le même engouement que dans les autres pays.
Généralement, le soutien envers le genre est pratiquement nul (sauf cas isolés), tant de la part des grandes maisons d'édition que de celle des organisations,  des sociétés ou des institutions tournées vers la littérature.
Je suppose que tous ces facteurs tendent à ce que les auteurs, au vu du peu de soutien dont bénéficie le genre et de la difficulté à publier, se démotivent et renoncent à écrire sérieusement de la science-fiction en vue d'être connus et reconnus et, par conséquent, finissent par le faire davantage comme un hobby ou en dilettante, en perdant de vue l'objectif de créer et de soutenir un mouvement national autour du genre.
Heureusement, la scène de la science-fiction vénézuelienne a considérablement changé avec l'apparition d'Internet et des médias numériques. Bien que l'on soit encore peu nombreux, les revues numériques et les médias électroniques de diffusion de contenu ont permis à plusieurs voix de se faire connaître, comme par exemple Jorge de Abreu, Susana Sussmann, Nicolás Camacho, Joseín Moros, entre autres, chacun défendant sa place avec beaucoup d'humilité, quelques-uns produisant davantage que d'autres, mais en tous cas avec beaucoup plus de présence et de cohérence qu'au cours des dernières années. Grâce à cela, on a pu démontrer qu'il existait bel et bien des auteurs de science-fiction vénézuéliens (aussi surprenant que cela puisse paraître, je me suis souvent retrouvé face à des personnes, aussi bien des lecteurs fortuits que des écrivains et « experts » littéraires, qui me demandaient : « Et est-ce qu'il existe des écrivains de SF vénézuéliens ? »).
Pour ma part, je considère cela comme une lutte, longue de plusieurs années déjà. Un professeur d'écriture a une fois employé un terme qui m'a beaucoup plu : il a affirmé que j'étais un militant de la SF. J'ai toujours écrit de la SF, et je ne cesserai jamais de le faire. Par chance, ou peut-être est-ce le fruit de mes efforts, mon insistance m'a permis d'obtenir au Venezuela la publication de Réplica, un recueil de nouvelles de science-fiction (je pensais que ça n'arriverait jamais). Évidemment, mon obstination m'a également permis d'obtenir le peu de prix que j'ai gagné, mais que je conserve précieusement.
Pour l'heure, je mise sur la portée des médias électroniques afin de faire connaître mon travail, et c'est pourquoi j'ai créé mon blog ronalddelgado.wordpress.com. J'y propose mes livres gratuitement, les lecteurs intéressés peuvent y trouver des extraits de mon œuvre et, s'ils le désirent, réaliser des collaborations ou des donations afin de soutenir mon labeur. En dépit de toutes les difficultés, je ne perds pas l'espoir de continuer à publier sur papier par l'intermédiaire de maisons d'édition connues, et bien que je sache que cela s'avérera difficile, je crois que le plus important est de continuer à lutter, en démontrant par des faits (c'est-à-dire, avec de bons textes) qu'il existe bel et bien une science-fiction vénézuelienne, et qu'il n'est pas nécessaire d'être un pays du premier monde pour créer de la bonne littérature SF.

E.G. On dit que la littérature de science-fiction est plutôt destinée aux adolescents, pensez-vous qu'elle ait, en réalité, une portée plus importante ?
R.D. Le fait que la SF soit perçue comme un genre pour adolescents tire peut-être son origine de la façon même dont s'est développé le genre, principalement aux USA, à partir des magazines dits pulps. Les feuilletons et les bandes-dessinées furent, en partie, les premiers médias de vulgarisation de la SF au niveau mondial, et cela a peut-être engendré cette conception de la SF comme étant de la littérature pour adolescents. Cependant, ceux qui ont aujourd'hui cette opinion font preuve, selon moi, d'une grande ignorance.
En réalité, la SF a fait office de vecteur de choix pour pointer et penser les problèmes fondamentaux de la société humaine, d'un point de vue aussi adulte que peuvent l'avoir la science, la technologie, la politique, la religion, le sexe ou l'économie.
Ce qui a également fait beaucoup de tort à la perception de la SF en tant que genre littéraire sérieux, c'est le cinéma Hollywoodien. Malheureusement, la plupart des films de SF sont des œuvres très mauvaises dont le seul but est de divertir, chose totalement contraire à la littérature SF de qualité.
En définitive, le caractère spéculatif de la SF permet de concevoir des cadres, des réalités alternatives et des points de vue que la littérature traditionnelle ne peut généralement pas adopter et qui, de fait, nous servent à étudier et à exposer, de multiples façons, les aspects les plus profonds de la nature humaine. Des œuvres telles que 1984, Le Meilleur des mondes, Farenheit 451, ou En Terre Étrangère, sont des exemples du niveau de critique sociale que permet le genre dans son contexte.
Bien sûr, la SF peut aussi parfaitement générer de la littérature qui divertit, qui émerveille, qui permet de savourer une histoire ou une anecdote, tout comme le font des centaines d'œuvres littéraires conventionnelles. Selon moi, la portée de la SF est uniquement limitée par l'imagination de l'auteur et celle de son complice, le lecteur.

E.G. Que pensez-vous de l'avenir de la littérature de Science-Fiction en Amérique latine en général, et dans votre pays en particulier ?
R.D. Ironiquement, même pour moi en tant qu'auteur de SF, il est difficile de prédire l'avenir de la SF latino-américaine.
Je crois que son expansion au cours des dernières années est évidente, comme je l'ai dit, grâce aux médias numériques de diffusion de contenu. Afin de consolider la SF latino-américaine, il faudrait un peu plus d'ouverture ainsi qu'un changement de mentalité de la part des maisons d'édition. Cependant, le futur me semble malgré tout prometteur.
Je dis cela principalement parce qu'aujourd'hui, le monde est en crise, et il est de notoriété publique que les pays développés, principaux producteurs de littérature SF, se trouvent à présent plongés au cœur d'importants problèmes sociaux et économiques (souvent prédits par la SF), or de tels problèmes ont évidemment aussi porté préjudice à leur secteur éditorial. En Espagne, par exemple, les maisons d'édition s'en sont vues très touchées, notamment les plus petites, qui se montrent en général plus ouvertes envers les genres spéculatifs. Aux États-Unis, d'un autre côté, il semble exister une tendance indiquant que le public est en train de se « lasser » de la SF locale, et commence à s'intéresser à de nouveaux points de vue, comme par exemple la littérature asiatique.
Dans ce contexte, je pense qu'il est temps pour l'Amérique latine de positionner ses manifestations artistiques et littéraires (pas seulement pour la SF, mais pour tout type de littérature), surtout si l'on considère que les changements politiques et sociaux qui s'opèrent dans nos pays depuis quelques années ont apparemment fait de la région le point de mire de l'opinion publique mondiale.
En tenant compte de notre idiosyncrasie latino-américaine, de nos coutumes, de nos réalités spécifiques et de notre histoire, je crois que l'Amérique latine a le potentiel pour offrir une SF différente avec son propre style, et le moment le plus opportun pour le faire, c'est maintenant, car c'est ce que semble indiquer la dynamique mondiale.
En ce qui concerne le Venezuela, j'ose affirmer que, peu à peu, l'existence de passionnés de SF — qu'ils soient lecteurs ou écrivains— se fait plus notoire (et une fois de plus, grâce aux médias numériques, aux réseaux sociaux, etc). Le rejet éditorial des grandes entreprises liées au commerce du livre persiste toujours mais je crois que, tôt ou tard, les changements qui se produisent quant à la manière dont on génère et distribue les contenus provoqueront en conséquence un réexamen de ces modèles d'entreprise, ce qui, je l'espère, favorisera autant la littérature de genre que les auteurs débutants.
Enfin, je crois que les auteurs ont également une grande responsabilité en ce qui concerne l’avenir du genre. Dans un monde où la plupart des « académiciens » et « experts » de la littérature ont d'évidents préjugés envers la SF, c'est le travail des auteurs de SF que de leur démontrer le contraire. Il est nécessaire d'écrire, de produire et de publier, par tous les moyens, toujours plus de SF, et toujours meilleure. Il est essentiel de produire des textes de qualité, de conquérir des espaces, de faire du bruit, de vulgariser le genre et de séduire le lectorat. Il est indispensable de secouer les structures pour défendre l'idée que la SF est aussi importante que tout autre type de littérature réaliste ou du courant principal.
Je suis optimiste, et même si cela peut sembler naïf, je continue de rêver d'une Amérique latine où un auteur de SF, comme moi, pourrait vivre de sa littérature. C'est beau de rêver !

E.G. La Science-Fiction est-elle une manière d'exprimer la réalité ?
R.D. Selon moi, la SF est le genre littéraire le plus réaliste qui soit. Sa versatilité et sa flexibilité nous permettent de créer des mondes, des cadres, des atmosphères et des situations diverses qui parviennent à faire ressortir et à mettre à l'épreuve tous les aspects de la nature et de la psyché humaine, sans les limites, les règles, les tabous ni les conventionnalismes du monde réel ou quotidien (Il est évident qu'on doit toujours particulièrement tenir compte de la vraisemblance, sans quoi cela ne serait pas de la SF, mais de la fantasy).
La SF est donc non seulement un moyen d'exprimer et d'explorer la réalité, mais constitue également l'un des genres les plus appropriés, les plus merveilleux et les plus satisfaisants qui soient pour le faire.

mercredi 21 mars 2012

Question de lexique

Que signifie le mot = ANOSOGNOSIE ?

Question de lexique

Que signifie le mot = LOUCHIR ?

mardi 20 mars 2012

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 63

La incursión a la cocina proveyó bocadillos para todo el día. 

Traduction temporaire :
Son incursion dans la cuisine lui permit de se munir d'en-cas pour la journée.

Les Étoiles filantes – phrase 202

Los sobrevivientes, mutilados y adoloridos, persistían en elevar sus armas y disparar.

Traduction temporaire :
Mutilés et souffrant, ils n'en brandissaient pas moins encore leurs armes pour tirer.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 62

Siempre era así.

Traduction temporaire :
C'était toujours comme ça.

Les Étoiles filantes / 2 – phrase 61

Esperó, pero no hubo respuesta.

Traduction temporaire :
Elle patienta, mais n'obtint pas de réponse.

Les Étoiles filantes – phrase 201

Para su sorpresa, el enemigo había resistido extraordinariamente el ataque. 

Traduction temporaire :
À sa grande surprise, l'ennemi avait incroyablement résisté à leur attaque.

Les Aurores boréales – phrases 44-45

 ¿Ve aquel tubo de pasta dental? Pues entérese, no hace espuma y sabe a pollo.

Traduction temporaire :
Tiens, prenez ce tube de dentifrice, par exemple, eh ben, je peux vous garantir qu'il mousse pas et qu'il a un goût de poulet.