lundi 31 décembre 2012

Les Ollantay – phrase 277

Le digo que creo que no voy a tardar en acostarme, y me dice que es una buena idea así que guardamos las botellas que ella había sacado, que eran varias.

Traduction temporaire :
J'annonce à Alexa que je ne vais pas tarder à aller me coucher ; elle me répond que c'est une bonne idée. Du coup, on range les bouteilles qu'elle avait sorties – un tas, d'ailleurs.

Les Ollantay – phrase 276

Dice que cada uno está jodido sin el consuelo de sentirse jodido de la misma manera que los demás.

Traduction temporaire :
Il affirme que tout le monde est foutu sans même se consoler de savoir que les autres le sont aussi.

Les Ollantay – phrase 275

Entonces cojo una revista y leo que un tal Jay McInerman opina que ahora ni siquiera existe una generación del descontento porque duda que sobreviva el concepto de generación.

Traduction temporaire :
Je prends alors un magazine, où je lis qu’un certain Jay McInerman pense qu'il n’y a plus de génération désenchantée, et d'ailleurs que le concept même de génération est purement et simplement dépassé.

Projet Elena 2 – phrase 10

Más allá, yendo hacia el poniente, estaba el lago de fuego, rodeado de piedras que quemaban.

Traduction temporaire :
Plus loin, en allant vers le ponant, se trouvait le lac de feu, entouré de pierres brûlantes.

Projet Elena 2 – phrase 9

En la aldea había otros hombres con familias, pero ellos conseguían comida usando más los abultamientos en la carne de sus brazos y piernas que las ideas.

Traduction temporaire :
Au hameau, il y avait d'autres chefs de famille, mais eux se procuraient à manger en utilisant plutôt les proéminences de chair de leurs bras et leurs jambes que les idées.

Projet Elena 2 – phrase 8

Pero no podía dejar de luchar y presentarse con las manos vacías.

Traduction temporaire :
Mais il lui était impossible de cesser de se battre et de se présenter les mains vides.

dimanche 30 décembre 2012

Projet Céline – phrase 46

Suspirando, más aliviado que intrigado, se puso de pie y cogió su maleta, dándose cuenta sin duda alguna, con ese gesto que estaba haciendo, y sin necesidad de que el conductor que ya venía por el pasillo se lo advirtiera, de que el viaje, ese viaje, el primero,  había terminado.

Traduction temporaire :
En soupirant, plus soulagé qu’intrigué, il se leva, attrapa sa valise et, ce faisant, se rendit compte, sans une once de doute et sans que le contrôleur, qui avançait à présent dans le couloir, ait besoin de le lui signaler, que le voyage, ce voyage-là, le premier, était terminé.

Projet Elena 2 – phrase 7

Por eso podía cumplir su obligación de alimentar una familia –seis mujeres, diecisiete niños y ocho ancianos– aunque a veces estuviese así, como estaba ahora, extenuado después de recorrer esa senda de caza sin suerte y con ganas de volver.

Traduction temporaire :
Grâce à quoi il pouvait accomplir son devoir d'entretenir sa famille – six femmes, dix-sept enfants et huit vieillards – même si, parfois, il se sentait comme à présent : exténué d'avoir parcouru cette zone de chasse sans succès et avec une folle envie de rentrer.

Projet Sonita 5 – phrase 12

Entonces, yo estaba muy chica y no entendía muy bien qué onda; pero me acuerdo que nadie quería hablar de eso, y hasta al señor le negaban el saludo.

Traduction temporaire :
À cette époque-là, je n'étais qu'une petite fille et je ne comprenais pas trop de quoi il retournait ; mais je me souviens que personne ne voulait en parler et que les gens refusaient même de le saluer.

Projet Nancy – phrase 21

Se iba a llorar, su angustia y a toser, pues con su enfermedad había aumentado su capacidad productora y eran verdaderas montañas de material explosivo las que dejaba a su paso por sierras,  lomas y despoblados.

Traduction temporaire :
Il s'en allait pleurer sur son angoisse et tousser, car avec la maladie, sa capacité de production avait augmenté et il laissait de véritables montagnes de matériel explosif sur son passage, à travers les sierras, les collines et les déserts.

Projet Céline 2 – phrase 229

Era la pelota que tenía en el estómago, los pedacitos de mondongo que se abrían paso con una quemazón que le duró semanas.

Traduction temporaire :
C’était ça la boule qu’il avait dans l’estomac, les petits bouts de tripes qui, se frayant un chemin, lui avaient provoqué des brûlures des semaines durant.

Projet Céline 2 – phrases 227-228

En yoga machacaban todo el tiempo con que esas cosas enferman. Ya era tarde, ¿qué iba a hacer?

Traduction temporaire :
Au yoga, on rabâchait constamment que ces choses-là rendaient malade. Il était trop tard. Qu’allait-il faire ?

Projet Céline 2 – phrase 226

Enseguida tenía que volver a casa, la cena, Leonor y los chicos, fingir que no había pasado nada, que había estado con los muchachos en el café, que le gustaba acostarse en su cama, dormir con los pies metidos entre los pies fríos de su mujer, dejar que pasaran los días.

Traduction temporaire :
Aussitôt après, il devait rentrer chez lui, puis venait le dîner, Leonor et les enfants ; il lui fallait faire comme si rien ne s’était passé, comme s’il était allé au bar avec les garçons, comme s’il aimait se coucher dans son lit, dormir les pieds mêlés à ceux, froids, de sa femme, laisser filer les jours.

Projet Elena 2 – phrases 5-6

Su abuelo le había enseñado que las cosas se arreglaban si uno tenía ideas. Él las tenía, y las ideas lo habían convertido en un hombre fuerte a pesar de no serlo en su físico.

Traduction temporaire :
Son grand-père lui avait appris qu'il y avait toujours une solution à tout si on avait des idées. Lui, ça, il en avait, et elles l'avaient transformé en un homme fort, alors même qu'il ne l'était pas physiquement.

Projet Elena 2 – phrases 3-4

Wom'mo no era un simio, por más que lo pareciera. Era un hombre y tenía cosas en la cabeza.

Traduction temporaire :
Wom'mo n'était pas un singe, malgré la ressemblance. Non, c'était bien un homme et il avait des choses dans la tête.

Projet Sonita 5 – phrase 11

¡Lástima!, total, si sus perfumes eran tan finos como los originales, pues, ¡qué más daba!, al señor bien que le costaba su trabajo,  ¿no?

Traduction temporaire :
C'est dommage ! Après tout, si ses parfums étaient aussi réussis que les originaux, qu'est-ce que cela pouvait bien faire ! Cela représentait quand même une sacrée quantité de travail pour lui, non ?

Projet Joachim 3 – phrases 5-6

Le di dos tres secas violentas al faso y se lo pasé al Lituano. Tengo que reconstruir el Japón.

Traduction temporaire :
Je tirai deux trois grosses lattes sur le joint et je le passai au Lituanien. Je dois rebâtir le Japon.

Projet Sonita 5 – phrase 10

Cuando lo agarraron, la policía le derramó todos sus tinacos en el jardín de su casa, y era un apestadero como a diez cuadras a la redonda.

Traduction temporaire :
Quand on l'épingla, la police renversa la totalité de ses cuves dans le jardin de sa maison ; ça empesta à dix pâtés de maisons à la ronde.

Projet Sonita 5 – phrase 9

Debe haber sido muy bueno el señor, porque sus perfumes eran tan finos que pasaban por originales, y se los vendía a las tiendas sin que se enteraran.

Traduction temporaire :
Il a dû être sacrément fortiche ce brave monsieur parce que ses parfums étaient tout aussi réussis que des originaux et il les vendait dans les magasins sans que qu'ils y voient que du feu.

Projet Céline 2 – phrase 225

Lo único que lo consolaba era que, en algún sentido, había actuado por amor,  a pesar de que con Adriana se sentía más hombre que con su mujer, y más vivo, y también más contento cuando se encontraban en la mercería, porque ya ni siquiera iban al hotel, atrás del mostrador, metidos entre unas cajas, era suficiente para gastarse la hora y quedarse abrazados un rato más; ella con la cabeza sobre el pecho de Arturo; Arturo recorriendo con el índice el contorno del cuerpo de Adriana.

Traduction temporaire :
La seule chose qui le consolait était qu'en un certain sens, il avait agi par amour, bien qu’avec Adriana, il se soit senti plus viril qu’avec sa femme,  plus vivant, et également plus content quand ils se retrouvaient dans la mercerie – car ils n’allaient même plus à l’hôtel – derrière le comptoir, au milieu des cartons ; c’était suffisant pour passer une heure et rester enlacés un moment encore après, elle avec sa tête sur le torse d’Arturo ; Arturo parcourant de son index les contours du corps d’Adriana.

Projet Céline 2 – phrases 223-224

Sólo esas dos veces, cuando encontró la mercería cerrada y cuando le preguntó a un vecino y no insistió. Nada más en tantos años.

Traduction temporaire :
Outre ces deux fois-là, quand il avait trouvé la mercerie fermée et interrogé un voisin sans insister, il n’avait pas cherché à en savoir beaucoup plus durant toutes ces années.

Projet Céline 2 – phrases 221-222

Estaba convencido de que había hecho lo que tenía que hacer. Lo peor era no haber tenido la valentía de volver para enterarse de lo que había pasado.

Traduction temporaire :
Il était convaincu d’avoir fait ce qu’il devait faire. Le pire était de ne pas avoir eu le courage d’y retourner pour savoir ce qu’il s’était passé.

Projet Céline – phrases 44-45

Se dio cuenta mientras se reía que su risa resonaba en el vacío, es decir en el rumor vaciado que entra a un vagón de ferrocarril cuando descienden los viajeros, todos los viajeros. Miró a su alrededor y se dio cuenta de que él era el único pasajero del tren.

Traduction temporaire :
Tandis qu’il riait, il se rendit compte que son rire résonnait dans le vide, c’est-à-dire dans cette sorte de rumeur sourde qui pénètre dans un wagon quand les voyageurs, l’ensemble des voyageurs, en descendent. Il regarda autour de lui et s’aperçut qu’il était le seul passager encore dans le train.

Les Ollantay – phrase 274

Luego de eso jugueteo con las teclas del piano del salón, pero me acuerdo que los vecinos son muy sensibles en esa parte de la ciudad y a Alexa le horroriza la idea que le toquen la puerta.

Traduction temporaire :
Après, je tapote quelques notes au piano du salon, jusqu'à ce que je me souvienne que les voisins sont très sourcilleux dans cette partie de la ville et qu'Alexa est horrifiée à l'idée même qu'ils puissent venir frapper à sa porte.

Projet Elena 2 – titre + phrases 1-2

« El olor a orina »
Eduardo J. Carletti


El chupasangre se le había aferrado en la pierna, le dolía y ya no lo soportaba más. Su piel era gruesa y peluda, algo malo si hay que arrancarse una criatura de diez centímetros de largo, gelatinosa y sin forma, cuya única parte rígida se ha hundido dos centímetros en la carne, entre esos pelos.

Traduction temporaire :
La sangsue s'était accrochée à sa jambe ; il avait terriblement mal, la douleur devenait intolérable. Sa peau était épaisse et velue ; fâcheux problème lorsqu'on doit s'extraire une créature de dix centimètres de long, gélatineuse, sans forme précise et dont l'unique partie un tant soit peu rigide est enfoncée sur deux centimètres dans sa chair, entre ses poils.

Projet Elena 2

Pour « Lectures d'ailleurs », Elena ne pouvait pas ne pas traduire une nouvelle du cher Eduardo Carletti, notre interlocuteur argentin pour le projet SF/C2C et, surtout, l'indispensable animateur du blog spécialisé Axxon

« El olor a orina »

Eduardo J. Carletti

El chupasangre se le había aferrado en la pierna, le dolía y ya no lo soportaba más. Su piel era gruesa y peluda, algo malo si hay que arrancarse una criatura de diez centímetros de largo, gelatinosa y sin forma, cuya única parte rígida se ha hundido dos centímetros en la carne, entre esos pelos.
Wom'mo no era un simio, por más que lo pareciera. Era un hombre y tenía cosas en la cabeza. Su abuelo le había enseñado que las cosas se arreglaban si uno tenía ideas. Él las tenía, y las ideas lo habían convertido en un hombre fuerte a pesar de no serlo en su físico. Por eso podía cumplir su obligación de alimentar una familia —seis mujeres, diecisiete niños y ocho ancianos— aunque a veces estuviese así, como estaba ahora, extenuado después de  recorrer esa senda de caza sin suerte y con ganas de volver.
Pero no podía dejar de luchar y presentarse con las manos vacías.
En la aldea había otros hombres con familias, pero ellos conseguían comida usando más los abultamientos en la carne de sus brazos y piernas que las ideas.
Más allá, yendo hacia el poniente, estaba el lago de fuego, rodeado de piedras que quemaban. Sus vecinos se horrorizaban al olerlo a la distancia; pero Wom'mo lo había explorado, primero junto a su abuelo y luego por su cuenta, y el lugar no sólo no lo había hechizado,  sino que le había aportado nuevas ideas.
Una de ellas era que los chupasangre se soltaban con el fuego. No podía acercarles fuego directo —en su aldea se usaba para mantener alejados a los dientudos y garrudos— porque el fuego se comía los pelos y dolía mucho; lo sabía por experiencia. Pero podía quemar el bicho con fuego robado a las piedras.
En el lago de fuego y en la ladera contigua había piedras ardientes. El lago de fuego se podía observar desde diez pasos, pero no menos. Más cerca la piel ardía de dolor, por más dura que fuera, y se quemaban los pelos de los ojos. No era fácil ni placentero acercarse a la ladera de fuego, pero Wom'mo conocía un lugar donde corría agua que surgía de las piedras. Cerca de este flujo, de por lo menos dos hombres de ancho en la época de lluvias, la pared se mantenía fría lo suficiente como para acercarse. A la distancia de un brazo, nada más, la pared continuaba con ese brillo de fuego y su olor a espíritu del mal. Si apoyaba una rama seca en la piedra brillante el fuego se abrazaba a la rama y luego se dormía. Cuando el fuego dormía se volvía de color rojo y también quemaba, pero un poco menos. Y no se subía a los pelos.
Cuidándose del agua caliente y de no pisar las partes quebradizas del piso, que eran como una cáscara puesta por encima de un subsuelo donde corría el agua de fuego, apoyó una rama en la pared al rojo. El fuego se anidó en el extremo de la madera. Antes de que ese fuego robado se extinguiera —porque él también tenía su momento para la muerte— lo apoyó en el chupasangre. El chupasangre se retorció, le produjo una punzada muy fuerte de dolor, y luego cayó.
Se había liberado de la causa,  pero no de la molestia. Sería su compañera durante días.
El abuelo le había enseñado otra idea. Esa agua caliente del surtidor tenía olor a espíritu del mal pero no era mala: servía para curar. Para que no se le formaran gusanos —Balee'ya había muerto de eso, de un nido de gusanos que se le fue metiendo cada vez más adentro— dejó que la parte herida de su pierna rozara con el agua que fluía.
Dolor. Dientes apretados. Ninguno de los otros hombres con familia sería capaz de hacer eso. Wom'mo lo sabía.
Se retiró y se alejó unos sesenta pasos. Allí había unas rocas con una forma muy conveniente. Su sombra le gustaba para sentarse a descansar y dejar que las ideas se acomodaran,  del mismo modo que todos los demás hombres —y él también— dejaban que la carne de un animal peludo se acomodara en su estómago. Se recostó contra la pared.
Era descanso para el cuerpo, pero no para la cabeza. Wom'mo sabía que las ideas se movían en su cabeza. A veces imaginaba que eran como las abejas, que zumbaban volando dando vueltas y vueltas y que a veces se posaban, y allí dejaban que las conociera y pudiese usarlas. Había conocido muchas ideas en su vida y la mayoría habían sido muy útiles.
Frente a él estaba el claro que limitaba con el lago de fuego y la pared de donde nacían el fuego y el agua. Los árboles no podían vivir allí. Incluso los que estaban sobre el borde se veían enfermos, con unas pocas hojas de color apagado y ramas retorcidas. Wom'mo sabía reconocer un árbol enfermo. En esa vista del lago podía observar muchas más cosas que cuando se movía por el bosque. Y cosas diferentes,  como el agua de fuego fluyendo lenta como la miel y tomando por momentos todo tipo de formas. Las cosas despertaban ideas, así que ése era un buen lugar.
Luego de trabajar con las ideas hasta que el dolor punzante de la herida cesó y los dolores en los bultos de su cuerpo, más suaves pero persistentes, aflojaron, vio una extraña columna de humo allá atrás,  en el lado opuesto del lago de fuego, brotando de las espaldas de una gran roca. Wom'mo conocía el humo, y conocer sus formas lo había ayudado a sobrevivir cuando caían las lanzas de fuego del cielo y el bosque se incendiaba. Ese humo era diferente. Tendría que ir a ver...
Aprender qué era y por qué se producía.
Los otros hombres de la aldea no sólo no hubiesen ido a ese lugar con tanto fuego, sino que estarían dedicándose a buscar comida para su familia,  sin pensar en otras cosas. Él había salido para eso,  para buscar comida, pues todos los suyos —incluso él— estaban con el dolor de panza de tanto comer raíces y vegetales. Si bien a veces tardaba algo más en volver con una pieza de caza al hombro, por lo general sus salidas no eran más largas que las de los otros. Wom'mo sabía muy bien que si tardaba demasiado podía perder a su familia. Podía ser porque las mujeres eligieran a otro hombre o porque otro hombre se apropiara de ellas, pero el resultado sería el mismo.
Wom'mo sabía medir muy bien el tiempo que le llevaba conseguir su presa,  y esta vez iba atrasado. Pero además de la carne, él volvía a su hogar con otras presas, que nadie veía porque estaban encerradas en el panal de su cabeza. Si no alimentaba esa parte de sus deseos, Wom'mo sentía el mismo dolor —quizás no igual, pero no menos urgente— que el que sentía en la panza. La búsqueda le daría alguna idea —Wom'mo se decía que era como uno de esos frutos jugosos y dulces que juntaban las mujeres—, que le serviría para usar ahora o después.
Se dirigió hacia la columna de humo.
Apenas cien pasos después se dio cuenta de que no se había equivocado. El humo giró con el viento y alcanzó su nariz. Aunque el olor era muy raro, su panza se apretó como un puño. La panza sabía mejor que él si una cosa tenía olor para comer u olor para arrojarla. Ya lo sabían los hombres y niños que, urgidos por el dolor del hambre, pretendían comer algo que no era conveniente.
Dio un largo rodeo, porque en la dirección del olor el piso se calentaba. A cierta distancia pudo ver qué era: un chancho gordo había caído sobre las piedras y el fuego se estaba anidando en su carne,  de la misma manera que lo hacía en las ramas. Por el vapor que brotaba, Wom'mo comprendió que el chancho no se encendía del todo porque adentro tenía agua. Los hombres de la aldea se reían cuando él les decía que la sangre era casi toda agua. Había aprendido a no traspasar sus ideas a los hombres. Hablaba con los niños, les contaba sus ideas como cuentos, y había visto con alegría que algunos tenían algo que zumbaba en sus cabezas.
El olor de la carne con fuego era muy apetitoso. Wom'mo estudió la forma de llegar hasta ella,  ya que estaba rodeada de piedras humeantes. Esas piedras no tenían ni el rojo ni el amarillo del fuego a la vista, pero él sabía que quemaban.
A pesar del cansancio que reaparecía en sus brazos y piernas, pues llevaba casi un día de caza y había caminado y trepado sin cesar por bosques y colinas, se encaminó a la arboleda. Estudió las ramas,  eligió una por el color de la madera,  saltó y se quedó un momento colgado de ella hasta que la quebró. Cayó de pie, la rama rozó su hombro pero no se hizo ningún daño. Wom'mo sabía que para eso tenía gruesos pelos en su cuerpo. Si hubiese sido tan suave como el chancho,  la cáscara del árbol lo habría lastimado.
Despejó la rama de bifurcaciones y hojas. En la base, donde era más gruesa, brotaba en ángulo un tramo lateral, el muñón de una rama que había sido cortada, seguramente, por uno de esos bichos corta-ramas. La rama principal era recta y fuerte y el tocón del extremo se veía sólido. Estaba muy bien.
Buscó, explorando con las plantas de los pies, el sitio más cercano posible. Después de varias pruebas,  finalmente logró enganchar la rama en el cuerpo del chancho y despacio,  despacio,  un poco rodándolo y un poco arrastrándolo,  logró acercarlo hacia él. El olor lo mareaba y su panza se retorcía de anhelo. Su cabeza rechazaba esa atracción —no era el olor conocido de ninguna comida— pero eso no evitaba que la panza se agitara por la expectativa.
Cuando estuvo al alcance de su mano, arrojó la rama,  descansó un momento sus doloridos brazos y luego atrapó una pata y empezó a tirar de ella. Cuando tuvo el animal suficientemente lejos del calor hiriente del terreno, se sentó a descansar y a estudiarlo.
La carne humeaba y tenía un color raro. Le habían brotado unas burbujas pequeñas y en algunas partes estaba negra por el fuego. Cuando acercó la mano, notó que la parte de arriba no estaba tan caliente. Vio que la unión entre la pata que había usado para arrastrarlo y el gordo cuerpo se había desgarrado. Eso era raro. La carne del chancho era muy fuerte y no se abría tan fácil.
En sus largos cabellos llevaba atada una concha filosa que usaba de herramienta y arma. La apoyó en el lomo y desprendió una lonja con facilidad. La observó. Tenía un color raro, pero el olor le decía a su panza que estaba muy apetitosa. Decidió probar. Si esa presa servía para comer y podía cargarla hasta la aldea, habría comida para tres familias.
El bocado liberó chorros de saliva en su boca. Estaba tibio, tierno y el gusto era muy bueno. La panza pidió más, pero Wom'mo sabía que era peligroso meter mucho más de esa carne en estado desconocido dentro de ella. Debía esperar un tiempo.
Pero no sería bueno quedarse allí. Aunque el camino recto de regreso era mucho más corto que el que había seguido en su merodeo de cazador, aún así tenía una larga jornada por delante. Y con el chancho cargado no sería nada fácil.
Meditó en la posibilidad de llevar sólo una parte, pero le vino a la cabeza la imagen de otros niños de la aldea mirando con ojos deseosos la comida de su familia y se dijo que no. Si había comida para más personas intentaría llevarlo todo,  porque eso era bueno.
Quebró la rama en dos partes más o menos iguales,  las ató por un extremo con unas lianas, colocó el chancho sobre la V que quedaba formada cerca del extremo atado,  lo sujetó con más lianas y, dando la espalda al aparejo, se apoyó las ramas sobre los hombros. Podía arrastrarlo.
El avance era penoso, a veces debía soltar la carga y desengancharla de matorrales, rocas o troncos caídos en el bosque. Pero comprobó que llegaría antes de la noche. Casi muerto del cansancio, pero llegaría.
Necesitaba comer algo más. De hecho, los hombres siempre comían y bebían la sangre antes de cargar su presa hasta su hogar. Pero esta presa era algo rara y le preocupaba que le hiciera mal.
La debilidad le jugó la última mala pasada. El cansancio le nublaba la vista y seguramente los otros sentidos, así que no fue capaz de detectar al tigre que lo acechaba, que seguramente había percibido que el hombre estaba débil, porque los tigres difícilmente atacan a los hombres. O quizás los hijos de ese animal estaban moribundos de hambre y no tenía otra opción. Saltó sobre su espalda, le clavó las garras en el pecho y lo desgarró malamente. No hubo idea salvadora. La lucha los desbarrancó por un terraplén. El tigre debía pesar el triple que Wom'mo. Quizás haya sido esa diferencia en la masa,  o quizás el hecho de que estaba atrapando a su presa y el instinto de depredador le impedía soltarla cuando aún no la había dominado, pero algo hizo que el tigre cayera sobre un tocón seco y filoso que surgía abruptamente del piso ahí abajo y quedara empalado en él. El tigre soltó su presa y quedó de lado,  mirándolo con ojos vidriosos. Wom'mo quiso incorporarse pero cayó flojo como un animal muerto. La sangre corría por su pecho y empapaba el piso. Le empezaron a temblar las piernas y sintió mucho frío.
Sabía que se estaba muriendo.
Mientras los ojos se le nublaban igual que al tigre vio caer rocas,  y entre ellas una bien redonda que se deslizó por el terraplén a un metro de donde yacía. Ahí había dos troncos caídos muy juntos,  rectos y lisos. La providencia quiso que la piedra redonda cayera justo entre los dos troncos. El suelo tenía una suave pendiente y la roca rodó con gran facilidad por ellos,  siguiendo toda su longitud,  y finalmente se quedó quieta.
Wom'mo moría desangrado,  pero todavía pensaba. Ésa era una muy buena idea, se dijo. Vio en su cabeza un tronco ahuecado con el chancho ubicado encima y con piedras redondas debajo. Y se lo imaginó rodando por el piso del mismo modo que había rodado aquella roca. Y en los lugares donde el piso no estaba nivelado se lo podría llevar sobre una hilera de troncos alineados en paralelo,  como los que había a su lado.
Era una muy buena idea. De esa manera sí hubiese llegado a su casa.
El olor a orina signaba la vida de la gente como Walter. El tren estaba pasado de olores. De orina y de personas sucias. Miró a su alrededor. Los ojos estaban apagados o mostraban desesperación. No viajaba tanta gente como cuando había trabajo. En esa época se olía a los otros a centímetros de la nariz de uno,  porque se viajaba apretado como vacas. Pero ahora no era el mismo olor,  el de los obreros que habían transpirado el día y volvían a casa cansados y doloridos: este olor era de miseria.
No todos los que olían así eran descuidados o sucios. El propio vagón tenía ese olor impregnado. Y las estaciones,  y las calles de la ciudad. El agua,  el jabón,  incluso un lugar donde asearse,  cuesta dinero como cualquier otra cosa. Y dinero no había. Ni para los descuidados ni para los que querían mantenerse limpios pero no podían. No todos sufrían las mismas carencias,  no todos provenían de los mismos lugares e historias,  pero los pasajeros de ese tren —y las personas de ese Gran Buenos Aires antes productivo y efervescente de industria— cada vez se parecían más.
El tren se detuvo en la estación Flores. Bajaron decenas de hombres con carritos de cartonero. Vio un grupo en el andén, no esperando el tren,  sino acodados en un mostrador, bebiendo y comiendo sánguches o empanadas. Muchos hombres de ésos salían a vender cualquier cosa en el tren o a juntar latas y cartones en la basura. Y todos decían: "bueno, cualquier cosa es mejor que robar",  pero muchos de esos hombres se detenían en esos bares de andén y se emborrachaban y comían,  liquidando los pocos pesos que habían conseguido. La familia los esperaba en casa, hambrienta y deseosa de calmar todas sus carencias. Pero los veía llegar con las manos vacías.
Eso sí que era robar.
Walter tenía familia. Y su familia esperaba en casa, sufriendo todas las carencias y sobreviviendo con paciencia y resignación, como en tantos otros hogares. Y aunque no se sentía capaz de salir con un arma a robar, ni siquiera por necesidad,  Walter y pensaba a veces que si le dieran un arma para matar a alguno de los culpables de todo eso,  sólo necesitaría una mirada a la mesa de su cocina,  con todos sentados a su alrededor,  esperando y rogando con los ojos, y entonces saldría con esa misma furia con la que salía a buscar trabajo y quizás podría hacerlo.
Le habían dicho que fuera a ver a Bernardo,  un amigo de otras épocas que no había caído aún como él y como tantos. Bernardo tenía una consultoría técnica con clientes importantes. De segunda o tercera boca, le habían dicho que Bernardo lo recordaba bien,  que alababa su capacidad técnica y que lamentaba no saber nada de él. No estaba seguro de que fuera así. Bernardo sabía, porque se lo habían contado, que Walter estaba en la ruina. Tenía su teléfono y podría haberse puesto en contacto. Walter sí lo había llamado y había chocado con la frialdad de un contestador. Un par de veces había dejado mensaje, sin ninguna respuesta.
La habían dicho que Bernardo estaba buscando un técnico. Él era ingeniero.
Antes de llegar a la terminal de Once,  enseguida de pasar la estación Caballito, el tren comenzó a detenerse cada diez metros, para arrancar después de varios minutos de espera. Hasta que se detuvo y ya no se movió.
Esperaron media hora. Walter vio esfumarse la posibilidad de hallar salvación. La idea era encontrar a Bernardo "casualmente" donde le habían indicado que almorzaba. Había salido con tiempo de ventaja, como toda persona que viaja desde lejos en un transporte público, pero el almuerzo de su amigo no podía durar más de una hora y el tiempo de ventaja se estaba acabando.
Walter sentía flojas las rodillas, primero porque se le escapaba una oportunidad y sería difícil que surgiera otra en mucho tiempo, y segundo porque estaba débil. Débil de hambre. Había comido la noche anterior, como desde semanas atrás, unas pocas verduras hervidas. En su casa sobrevivían con zapallitos, tomates y papas del cultivo casero de su mujer que, esforzada como tantas otras, ponía el hombro como podía. A veces le tocaba un poco de acelga, que según dicen tiene hierro. Pero ni hablar de carne. Ni siquiera huevos. La poca leche o queso que entraba a la casa la consumían los chicos. De vez en cuando una vecina les cambiaba verduras por unas frutas. Los duraznos del árbol de la casa se habían caído todavía pequeños porque estaban feos por dentro. La higuera tenía higos pero estaban verdes.
A la mañana había tomado unos mates. No comió pan porque había poco.
El tren no arrancaba y Walter no tenía muchas esperanzas. El ferrocarril, que se había privatizado años atrás, ya no daba ganancias y lo estaban abandonando de a poco. Los robos de metales despojaban a los vagones de ventanas, pasamanos, puertas, vidrios, luces y hasta elementos esenciales para el manejo y la seguridad.
No se hacía nada para mejorar la situación. El contrato de explotación obligaba a mantener una calidad pero las empresas decían que no podían, así que el gobierno les había permitido, por decreto, que bajaran la calidad de servicio. La calidad de servicio ya había descendido visiblemente por lo menos dos años antes, pero luego de ese decreto mucho más.
Habían accionado las palancas de emergencia y estaban abriendo las puertas. La gente comenzó a bajar,  sobre todo los hombres. Ayudó a una mujer y descendió.
Caminó por las vías,  buscando una salida. A esa altura el tren corría por una trinchera bajo nivel,  entre dos paredones de ladrillo. Cada tanto aparecía un puente que cruzaba sobre las vías y en esos lugares había escalerillas de hierro que permitían subir al nivel de la calle y salir. Pero en ese lugar no había ninguna a la vista.
Caminó. Más adelante había humo y no se veía si se había detenido otro tren. De la nube de humo surgía gente caminando,  algunos corriendo.
Había demasiado humo. Vio la cola de un vagón, oyó gritos. Notó que el vagón no estaba en su lugar: se había salido de la vía. Más adelante había más vagones,  algunos cruzados y quebrados. Un descarrilamiento.
El olor era a carne asada, y muy fuerte. Vio llamas. Por primera vez oyó sirenas.
Los dos vagones delanteros estaban incendiados. La gente corría. Una señora lo agarró del brazo, luego se arrepintió y corrió hacia otro hombre. Esa mujer tenía una mirada terrible, de animal asustado,  de animal lacerado,  que le estrujó el corazón.
Diez metros más adelante supo por qué. Había otro tren y el primer vagón del que estaba descarrilado se había incrustado en su cola. Entre el olor a carne asada surgía uno más punzante,  a plástico chamuscado. El fuego había corrido hacia atrás y hacia adelante por los trenes. El primer vagón estaba totalmente destruido. Parecía el esqueleto de un dinosaurio. Quedaban algunas maderas de la estructura, con unos cables colgando. Las chapas retorcidas estaban en el piso,  del lado de afuera. En el suelo de cemento y metal de la base del vagón,  plagado de cristales filosos de los tubos fluorescentes estallados, entre arroyos malolientes de plástico derretido de los revestimientos de enchapado plástico, caños de los pasamanos y marcos ennegrecidos de las ventanillas, se veían cuerpos. Nunca había visto algo así. Parecían costillares enteros arrojados sobre una parrilla. Las manos negras se aferraban a los fierros,  las zapatillas se habían quemando y la goma formaba hilos como de muzzarella.
Tenían olor a asado.
Sintió el horror,  y el dolor. Pero más que nada sintió una gran vergüenza. El estómago se le retorcía en respuesta a los olores y le pedía esa carne... como si fuera un animal. Una locura.
Miró los rieles que se perdían en la distancia. Alguna vez habían sido sinónimo de civilización.
Se acercó y observó la carne cocida con un horror lacerante aferrado a su garganta.

Buenos Aires, 2003-2004

Projet Jennifer – phrases 4-6

¿Dónde encontrarlo? Ese era el problema. No tenían la menor idea.

Traduction temporaire :
Où trouver ? Tel était le problème, car ils n'en avaient pas la moindre idée.

Projet Elise 2 – phrase 8

Los tiempos han cambiado y si he logrado llegar hasta la postrimerías del siglo XX algo bueno habré hecho, me digo y me repito, aunque cada dos por tres traten de desprestigiarme nuevamente.

Traduction temporaire :
Les temps ont changé. Alors je me dis, et je me répète, que si j’ai réussi à arriver jusqu’à la fin du XXe siècle, c'est que j’ai dû accomplir quelque chose de bien, même si on essaye encore, à tout bout de champ, de me discréditer.

samedi 29 décembre 2012

Projet Joachim 3 – phrase 4

No aparté la vista de las imágenes, sabía que me iban a estar mirando y la mantuve en el televisor.

Traduction temporaire :
Je n'ai pas détourné le regard des images ; sachant qu'elles allaient me regarder, je n'ai pas quitté le téléviseur des yeux.

Projet Céline 2 – phrases 219-220

Había escuchado sus palabras, había rezado en silencio el Padrenuestro, pero no había dicho nada. Tampoco tenía mucho para contar.

Traduction temporaire :
Il avait écouté son discours, récité en silence le Notre Père, mais il n’avait rien dit. D'un autre côté, il n'avait pas grand-chose à raconter.

Projet Céline 2 – phrases 217-218

Lo importante era mantener esa idea en la neurona. Ésa y ninguna otra. Poco antes de morir le habían llevado a un cura.

Traduction temporaire :
L’important était de conserver cette idée dans son neurone. Celle-là et aucune autre. Peu de temps avant sa mort, on l’avait emmené voir un curé.

Projet Céline 2 – phrases 214-216

Cualquiera podía ser la última. Tenía que obligarse a decir sólo su frase. “Venga” estaba bien; “a nosotros” podía entenderse como una invitación, el goce por compartir; si el gusano llegaba cuando decía “tu reino” estaba salvado.

Traduction temporaire :
N’importe lequel de ces mots pouvait être le dernier. Il devait s’astreindre à ne prononcer que sa phrase. « Que » (ça allait) ; « vienne » (on pouvait le comprendre comme une invitation, un plaisir partagé) ; si l’asticot arrivait au moment où il disait « ton règne », il était sauvé.

vendredi 28 décembre 2012

Projet Elise 2 – phrases 6-7

Me lo dijeron desde un principio. Ni un mérito propio supieron reconocerme, más bien todo lo contrario.

Traduction temporaire :
On me l’a dit d’emblée. On n’a pas su m’accorder le moindre mérite, bien au contraire.

Projet Céline – phrase 43

A estas horas, cercano del mediodía, llevaba varias horas de viaje, por lo tanto alguien, en alguna parte, se preguntaría en estos momentos, sin sospecha y sin angustia todavía, que dónde estaría él, y se rió francamente al darse cuenta de que ni siquiera él, él mismo, sabía dónde se encontraba.

Traduction temporaire :
À ce moment-là, aux alentours de midi,  il voyageait depuis de nombreuses heures déjà, ce qui signifiait que quelqu’un, quelque part, devait se demander,  à cet instant précis, sans suspicion ni angoisse – du moins pas encore – où il était ; il rit franchement en se rendant compte que lui-même, il ignorait où il se trouvait.

Projet Joachim 3 – phrase 3

Yo, sentado en un sillón verde musgo al que se le veían todos los resortes.

Traduction temporaire :
Moi, assis dans un fauteuil vert mousse dont on voyait tous les ressorts. 

Exercice d'écriture 10 – par Nadia Salif

« Derrière les yeux de l'étudiant »

Dernière année de fac, je n’arrive pas à y croire ! Déjà ! C’est passé bien vite. Cinq années rythmées par des périodes d’examens, de trams bondés, de files d’attente au RU, de jeudis étudiants. Je me rappelle de ma première année : 18 ans, le bac en poche, j’emménageais dans une ville que je ne connaissais pas.
J’avais trouvé un studio dans une petite rue médiévale du centre-ville, kitchenette, clic-clac et peu d’espace. Drôle d’impression. J’avais étudié le plan du campus et celui des lignes de transport en commun pour prendre un peu d’assurance. Je ne connaissais pas grand monde voire personne, les premiers cours se sont bien passés malgré les erreurs dans l’emploi du temps. Puis au fil des mois, ma liste de contact s’est allongée dans mon portable. Je savais avec qui sortir le soir et se taper de gros délires. J’avais une vie sociale très satisfaisante. Par contre, côté études, désorganisation totale, je laissais tout pour le dernier moment, mes notes atteignaient juste la moyenne.  Tout s’est corsé la deuxième année quand il a fallu que je commence à trouver un taf pour pouvoir assurer mes dépenses en tout  genre : loyer, factures, sorties… C’était chaud, je suis passé en licence sans mention mais je suis passé ! A la fin de cette troisième année, j’ai travaillé pendant toutes les grandes vacances pour pouvoir partir en Erasmus à Manchester, et je suis parti ! Une année inoubliable, en colocation avec cinq étudiants de nationalités différentes, l’appart’ était tout le temps en bordel mais qu’est-ce qu’on s’est marré. J’ai fait du tourisme un peu partout dans le Royaume-Uni. Et puis, un jour, tout s’est arrêté, retour en France, retour à la réalité. Le master 2 m’attendait avec en prime un gros mémoire à rendre à la fin de l’année. Allez, dernier petit effort avant d’être plongé dans la vie active, ce moment souvent imaginé, désiré mais finalement redouté. Je sais que, dans le fond,  je vais regretter mes années à l’université, cette période de transition remplie d’expériences qui font grandir, de rencontres qu’on ne fera plus. Cette vie parallèle, insouciante et angoissante à la fois. Cette vie qu’il faut vivre sans trop penser à l’avenir…

Projet Elena – phrase 237

Cuando cierro la pestaña con el video las notificaciones de facebook crecen exponencialmente.

Traduction temporaire :
Lorsque je ferme l'onglet de la vidéo, les notifications de Facebook augmentent de manière exponentielle.

Projet Elena – phrases 236

Apago el parlante pero sé lo que ella me va a ordenar: “Lametelas”.

Traduction temporaire :
J’ai beau éteindre le haut-parleur, je sais ce qu'elle va m'ordonner : « Lèche-les ».

Projet Elena – phrases 234-235

Me escucho a mí mismo gemir como una nena hasta acabar. “Mirá, tenés las manos enlechadas”, escucho la voz de Brenda en el video.

Traduction temporaire :
Je m'entends moi-même gémir comme une nana jusqu'à ce que je jouisse. « Regarde, tu as les mains couvertes de lait » – c'est la voix de Brenda dans la vidéo. 

Projet Joachim 3 – titre + phrases 1-2

« Japón »
Carlos Mackevicius
(Argentine)

Me voy a reconstruir el Japón. Mirábamos el noticiero en el comedor. 


Traduction temporaire :

Japon

Je vais rebâtir le Japon. Nous regardions le journal télévisé dans la salle à manger.

Projet Joachim 3

« Japón »

Carlos Mackevicius
(Argentine)

Me voy a reconstruir el Japón. Mirábamos el noticiero en el comedor. Yo, sentado en un sillón verde musgo al que se le veían todos los resortes. No aparté la vista de las imágenes, sabía que me iban a estar mirando y la mantuve en el televisor. Le di dos tres secas violentas al faso y se lo pasé al Lituano. Tengo que reconstruir el Japón. Seguro que se estaban buscando las miradas. Quizás subestimándome. Quizás subestimando mi capacidad para reconstruir el Japón. Las imágenes eran implacables: humanos, casas, autos, edificios, barcos flotando sobre la ciudad de Fukuyima; una planta nuclear destruida, con pérdida de material radioactivo. Hacía dos días que los medios no hablaban de otra cosa que no fuera la catástrofe. Tengo que reconstruir el Japón. Me calcé una ojota y me levanté, la otra no la encontré. Estaba debajo del sillón verde. Me fui a guglear “embajada de Japón” a mi pieza.
La embajada de Japón queda en Bouchard y Lavalle, al lado de La Nación. Es un edificio de oficinas grande y moderno. Yo me hubiera imaginado una casona antigua en la zona de Barrio Parque o en Belgrano, o algo así. Pero no, un sólido edificio de oficinas en pleno microcentro, frente al Luna Park.
En la recepción había tres mujeres,  dos eran jóvenes y hablaban entre ellas; la más fea tenía una boca carnosa y le enseñaba palabras en portugués a la otra, que tenía un pircing diminuto y brillante en la nariz. La tercera, una señora más grande, fue la que me atendió: Necesito ir a la embajada del Japón. Sí, ¿por qué asunto es? Es para solicitar una entrevista con alguna autoridad. La señora me miró. ¿Pero por qué asunto es? Me acerqué un poco al mostrador. Las recepcionistas jóvenes dejaron de hablar: Quería saber si estaban tomando gente para trabajo humanitario en el Japón. Aaaahh, gritó la señora, ya vinieron algunos ayer, y me parece que no, porque se fueron muy rápido, y se rió. Son tan reservados estos japonesitos. De todas maneras es el octavo piso; pero ahora salieron. Miró el reloj en la pantalla de la computadora: tenés que volver en 15 minutos.
Me fui a la plaza Roma, justo enfrente. Me senté en un banco verde. Había grupos de chicas lindas almorzando ensaladas: chicas de empresa, ejecutivas de cuenta, cajeras de banco. Cuando volví, a los 15 minutos, la señora no tenía idea quién era yo. Otra vez las chicas más jóvenes se burlaron; y un seguridad que antes no estaba, ahora también se río en silencio.
En el ascensor no había espejo,  una pena. Suelo verme bien en los espejos de los ascensores de los edificios de oficinas, salvo que sean muy luminosos, pero no es el caso de la mayoría. Una caja plateada hermética y sin espejos. Una cámara en un ángulo del techo controlaba mi ascenso. Un segundo antes que se abriera la puerta del ascensor pensé en abortar todo, me sentí un loco. Es feo sentirse loco, pero fue así, me sentí un paria, un aventurero, pero en el mal sentido de la palabra, en el sentido de ser alguien al que no lo ata nada: ni un buen trabajo, ni una carrera universitaria, ni un amor, ni hijos, ni nada, salvo quizás unos buenos amigos, pero que no estaban en riesgo ante la iniciativa, y mi familia, que reconozco no es poco. En el octavo una mujer policía bastante linda me recibió en el hall. La saludé como saludo a la policía sólo cuando algo me compromete. Toqué el pulsor de la puerta de la embajada y un morocho me hizo pasar, parecía correntino. Adentro, detrás de un vidrio blindado, un morocho que parecía formoseño me preguntó qué quería. Le dije que solicitar una entrevista con alguna autoridad de la embajada. ¿Que para qué? Estuve a punto de derrochar mi frase con la señora de abajo cuando me preguntó para qué venía, pero tuve la lucidez de reservármela para la embajada, aunque decírsela a un formoseño detrás de un cristal blindado tampoco era lo que me había imaginado; pero en fin: como ciudadano argentino quería solidarizarme con su pueblo, ehheehh, con el pueblo del Japón, que en el siglo XX recibió dos bombas atómicas y ahora sufre esta catástrofe natural, para peor con consecuencias radioactivas debido a la pérdida en la planta nuclear. Vengo a ofrecerme como voluntario en la reconstrucción del Japón. No le dije lo de los shogunes. El formoseño detrás del cristal se me quedó mirando, y sentí en la nuca la mirada del correntino que me había abierto la puerta. A mi izquierda un mástil con la bandera nipona, una alfombra peluda y clarita, un biombo blanco en forma de L y unos sillones de los dos lados del biombo. El tipo del vidrio me dijo que esperara y se fue para atrás de una puerta. Volvió a los 4 minutos y me dijo que ahora me iban a recibir,  que tomara asiento. Me senté en los sillones más alejados: no quería que me escucharan repetir la frase con el funcionario japonés. Ni bien me senté sonó la chicharra de la puerta. El correntino la abrió y entró un hombre. Yo, sentado en el sillón detrás del biombo, no podía verlo. Le hicieron las mismas preguntas que a mí. El hombre ensayó unas respuestas similares a las mías pero brutales. Preguntó de inmediato si se pagaba por el trabajo voluntario. Tenía una voz ordinaria y dijo que le habían dicho en su barrio (creo que mencionó ser de San Fernando) que estaban pagando para ir a Japón, que él era albañil y que su mujer era enfermera y también se iría en todo caso.
Le dijeron que se sentara y deseé con todas mis fuerzas que lo hiciera del otro lado del biombo, donde también había sillones. Pero no, le dijeron que había alguien esperando por el mismo asunto y se vino a sentar al lado mío. Me empezó a dar charla, yo intentaba no responderle sin ser descortés, pero el tipo era insistente, hablaba fuerte, y la embajada de Japón a dos días de un tsunami es un lugar en el que no da para hablar muy fuerte. Hice silencio y el tipo entendió la mala onda, pero igual me preguntó si sabía cuánto pagaban, y me comentó lo del vecino. Era un buscavidas, un indeseable, con aspecto de buscavidas indeseable que me hablaba a los gritos y no iba a dejar que yo pudiese hablar tranquilo con el funcionario japonés; no me iba a dejar pronunciar la frase. Le corté el rostro y me quedé callado, rogando en silencio que nos entrevistaran por separado. Después de diez minutos, aún sin haberme relajado del todo, pude pensar en otra cosa; el entorno ayudaba porque era de una austeridad que era imposible no caer en reflexiones íntimas, cualquier cosa que me sacara de esas paredes verdosas, el biombo blanco, los sillones claritos, la alfombra gris clara peluda, y el silencio que se generó después que le retiré la palabra al subnormal. Fue recién ahí que me di cuenta. Y ahora entiendo que pasa así en todas las epopeyas: construyen su significado y su razón a partir de los hechos. Teorizan a partir de las cosas que ya sucedieron. Construyen una épica a partir de situaciones que ya están ahí, pero falsean el orden de las cuestiones para hacer creer que siempre los estímulos y motivos de la empresa fueron aquellos, cuando en realidad sólo aparecieron luego, para darle justificación a los actos reales que no poseían, en principio, una causa total ni acabada ¿Qué quiero decir? Que me di cuenta de que alguien en el futuro, revisando mi biografía, podría llegar a creer que fueron causas humanitarias las que me llevaron a la tarea de reconstruir el Japón. Me di cuenta de que así se construyen las historias personales y los mitos. Cuando la estricta verdad es que yo no sabía bien qué hacía en esa oficina esperando que viniera un malditoamarillo a darme un ticket de avión hacia el Japón., Iba en esos pensamientos cuando apareció una funcionaria de la embajada. Se presentó ante mí y ante la bestia y nos dió la mano. La japonesa se sentó en una silla enfrente de nosotros y se nos quedó mirando. Yo hice silencio y dejé que el bruto empezara. Habló y repitió lo mismo de la esposa enfermera, y que un vecino del barrio le había dicho que estaban ofreciendo plata para ir a Japón. La japonesa, que en todo momento sonreía, le agradeció y le dijo que no, que su país no estaba dando pasajes ni ayuda económica para viajar a hacer trabajo humanitario; de todas formas le agradeció y le tomó el nombre, el teléfono, y el de su señora, por si llegaban a cambiar de política. Esperé a que la bestia se fuera, pero se quedó. La japonesa se dirigió hacia mí,  pero el tipo se quedó ahí sentado. Yo apenas si pude balbucear unas palabras: dije que estaba muy dolido con la tragedia y que me ofrecía como voluntario,  no mucho más. No pude decir la frase, no pude decir lo de las bombas atómicas, no pude decir lo de los shogunes, no pude decir nada, el animal estaba ahí,  al lado mío, mirándome. La japonesa me tomó los datos,  me agradeció y me fui con el subnormal que me esperó para que bajáramos juntos en el ascensor; y se me puso a hablar. Estuve a punto de romperle la cabeza. Escuchaba su respiración agitada y entrecortada, la respiración de un animal en el silencio del ascensor,  la caja hermética gris, sin espejos, mi mirada en el suelo, mi bronca, las ganas de romperle la cabeza contra la puerta y el tipo que me hablaba y me deseaba suerte. Mucha buena suerte.
Quizás en algún momento me llamen. Quizás sólo me dijeron eso porque el animal estaba ahí, y a la japonesa no le daba para decirme que sí a mí, y que no a él. Son muy ubicados los japoneses, no les gusta hacer sentir mal a la gente, ni siquiera a los animales. Quizás me llamen esta tarde o esta noche. Capaz llego a casa y el Lituano me dice: che, te llamaron de la embajada de Japón. Aunque el Lituano es muy colgado, nunca se acuerda de pasarme los mensajes. La marihuana lo está descerebrando. Cuando llegue a casa voy a dejar un par de cosas en claro, porque tampoco me gustó cómo se miraron el otro día cuando hablé de la reconstrucción del Japón. Que ellos no sean capaces, no implica que yo no vaya a reconstruir el Japón, que es una potencia mundial, que sé que renacerá de sus cenizas. La nación del sol naciente: el gran Japón.
Volviendo en el subte para casa hablé con una chica; bah, era una señora. Yo le estaba apretando con mi espalda los dedos contra un pasa manos. Eso sacó la charla. Una cosa llevó a la otra, y pasó un flaco con un parlante en el que sonaba reggae a todo volumen. No vendía nada,  sólo cargaba un parlante gigante en un changuito y escuchábamos reaggae a todo volumen; el chabón que era medio negro y medio rastafari se movía al compás de la música y cantaba algunas partes con sentimiento, pero no vendía nada. Una cosa llevó a la otra y le conté a la señora lo de la reconstrucción del Japón. Me dijo que su yerno se había anotado en Médicos sin fronteras. Que tenía que anotarme y te hacían elegir a qué destino querías ir, y en unos meses te llamaban y te ibas como voluntario a cualquier parte del mundo. Me pareció un gran dato. Yo iba a elegir Japón. Sí, iba a elegir Japón. Esa noche en casa los pibes me preguntaron cómo me había ido en la embajada. Les dije que todavía no había averiguado nada. Pero que era probable que me llamaran de Médicos sin fronteras, que no se olvidaran de avisarme si me llegaban a llamar.

Projet Sonita 5 – phrase 8

Aunque a veces uno ya no sabe, ya ves el español ese que agarraron porque dizque tenía una fábrica de perfumes atrás de su casa, en donde reproducía muchos de los más caros.

Traduction temporaire :
Même si parfois, c'est pas facile d'être sûr. Parce que souviens-toi, par exemple, de cet Espagnol qui s'est fait choper parce qu’il avait un labo derrière chez lui où, apparemment, il copiait les parfums les plus chers.

jeudi 27 décembre 2012

Les Ollantay – phrase 273

Se dieron un beso en cada mejilla y por fin su madre y su hermano se fueron.

Traduction temporaire :
Elles s'embrassèrent sur les deux joues, puis, enfin, mère et fils s'en allèrent.

Les Ollantay – phrase 272

Entonces su madre se acerca y Alexa la toma de las mejillas y no sé por qué por un momento pienso que le va a estampar un largo beso húmedo y me parece que su hermano piensa lo mismo porque quedó expectante.

Traduction temporaire :
Sa mère s'approche. Alexa la prend par les joues. J'ignore pourquoi, mais l'espace d'un instant, j'ai l'impression qu'elle va lui coller un gros baiser humide ; apparemment son frère aussi, car il est tout hébété.

Les Ollantay – phrase 271

El hermano regresa del cuarto. Antes que éste volviera a despedirse, Alexa dice dame un beso mamá.

Traduction temporaire :
Son frère ressort de sa chambre. Avant qu'il ne redise au revoir, Alexa réclame une bise à sa mère.

Projet Elise 2 – phrases 4-5

Ay, todo eran tan difícil en aquel entonces. Dicen que solo Dios pudo salvarme, mejor dicho mis hermanos –mandados por Dios seguramente–, que me liberaron del ogro.

Traduction temporaire :
Ah, tout était si difficile à cette époque-là ! On dit que seul Dieu a pu me sauver. Or, en vérité, ce sont plutôt mes frères – sûrement envoyés par Dieu –, qui m’ont libérée de l’ogre.

Projet Céline 2 – phrases 208-213

También de Evita. ¿A quién más podía pedir? ¿A Jesús? ¿A Sinatra? En cualquier momento podía ser el final. El gusano podía llegar y dejarlo con una frase por la mitad: “ahorcado”, “garganta”,  “teatro”. 

Traduction temporaire :
Et également d’Evita. Qui d’autre pouvait-il demander ? Jésus ? Sinatra ? Tout pouvait s’arrêter d’un moment à l’autre. L’asticot risquait d’arriver et de le surprendre au beau milieu d’une phrase : « pendu », « gorge », « théâtre ».

Projet Céline 2 – phrases 206-207

“Venga a nosotros tu reino”, repitió como un mantra. Estaba a segundos de mamá y papá, de Rodolfo, del tío Julio; de la abuela Giuseppina y del nonno; del tipo del correo que se había ahorcado cuando supo que tenía cáncer de garganta; de Julio Sosa; de Farro, Pontoni y Martino; del Gallego Cuevas que lo acompañaba a esperar a la Negra Bozán a la salida del teatro.

Traduction temporaire :
« Que ton règne vienne », répéta-t-il comme un mantra. Il était à quelques secondes de maman et papa, de Rodolfo, de l’oncle Julio, de grand-mère Giuseppina et du nonno, du type de la poste qui s’était pendu quand il avait appris pour son cancer de la gorge, de Julio Sosa, de Farro, Pontoni et Martino, de Cuevas le Galicien, qui l’accompagnait pour attendre la Negra Bozán à la sortie du théâtre.

Projet Céline 2 – phrases 204-205

Don Arturo había muerto con más de ochenta; ahora sus cuarenta años le parecían una adolescencia que no supo aprovechar. ¡Si lo hubiera sabido!

Traduction temporaire :
Don Arturo était mort à plus de quatre-vingts ans ; à présent, sa quarantaine lui apparaissait comme une adolescence dont il n’avait pas réussi à profiter. S’il l’avait su !

Projet Elena – phrase 233

Mientras termina de cargar observo la imagen congelada, donde aparezco sentado frente a la computadora; sobre mi escritorio hay un origami que todavía no tengo.

Traduction temporaire :
J'observe l'image figée qui finit de se charger. Dessus, je suis assis devant mon ordinateur ; sur mon bureau est posé un origami que je n'ai pas encore.

Projet Elena – phrases 232

Se viraliza desde mi cuenta de facebook un video grabado por cámara web.

Traduction temporaire :
Mon compte Facebook est contaminé par un virus, un truc qui diffuse une vidéo enregistrée avec une webcam.

Projet Elena – phrases 230-231

Intento durante las siguientes horas. Cuando internet regresa ya es de noche y todos mis compañeros están conectados.

Traduction temporaire :
Les heures qui suivent, j'essaie encore et encore. Lorsque j'ai de nouveau Internet, il fait nuit et tous mes amis sont connectés.

Projet Céline – phrase 42

Desde luego, él ocupaba un extremo del vagón, iba sentado junto a la ventanilla y nadie se había sentado junto a él, tampoco nadie estaba ocupando el asiento frontero, sí, probablemente ese tren no iba lejos, lo que le inquietaba un poco, pues él deseaba, y de había nacido probablemente su decisión de irse, de irse para siempre, pero cuando miraba las redes donde se alineaban las maleas, cuando volvía la vista atrás para cerciorarse de su duda o de su seguridad, se daba cuenta de que si eran pocos los viajeros que iban con él,  llevaban muchas, muchísimas maletas, con ese aspecto y ese olor peculiar de las valijas,  sacos de mano,  tapados que han viajado por muchos climas, que han atravesado montañas tapizadas por la nieve y colinas sembradas de amables casitas, que han respirado y aspirado humos de chimeneas lejanas, chimeneas industriales,  chimeneas de albergos, chimeneas de simples residencias aldeanas, probablemente, entonces,  ese tren iba más lejos de lo que él suponía y esto lo tranquilizaba, pero en esa tranquilidad se deslizaba también una agradable duda.

Traduction temporaire :
Naturellement, il était à un bout du wagon, assis près de la fenêtre et, naturellement, personne ne s’était installé à côté de lui, ni en face ; oui, ce train n’allait probablement pas loin, ce qui l’inquiétait vaguement dans la mesure où il souhaitait, au contraire, que ce fût le cas – raison qui l’avait sans doute incité à prendre la décision de partir, de partir pour toujours. Et cependant, quand il regardait les filets dans lesquels les bagages s’alignaient, quand il jetait un coup d'œil derrière lui pour évaluer ses doutes ou ses certitudes, il se rendait compte que si,  effectivement,  peu de voyageurs l’entouraient, ils transportaient de nombreux, très nombreux bagages, avec cet aspect et cette odeur particulière qu'ont les valises, les sacs à main, les manteaux ayant voyagé sous quantité de climats, franchi des montagnes tapissées de neige et des collines parsemées de charmantes maisonnettes, respiré et aspiré des fumées de cheminées lointaines, de cheminées industrielles, de cheminées d’auberges,  de cheminées de simples habitations rurales ; au vu de cela, il était probable que ce train allât plus loin que ce qu’il supposait, déduction qui le tranquillisait, à cette restriction près que dans cette tranquillité se glissait également une agréable incertitude.

Projet Hélène / Audrey – phrases 69-70

Afuera, el perro se ponía a llorar. Sergio abría la puerta para cagarlo a palos y Martín salía corriendo. El mejor momento para los dos era el sábado a la tarde.

Traduction temporaire :
Une fois dehors, le chien se mettait à pleurer. Sergio ouvrait la porte pour le bastonner et Martín s'enfuyait en courant. Le meilleur moment pour eux deux, c’était le samedi après-midi.

Projet Hélène / Audrey – phrases 67-68

A la noche, sobre todo cuando hacía mucho frío, Sergio lo dejaba entrar. Pero era un perro maligno, como decía él, que enseguida se ponía a morder sus zapatillas o tumbaba algo, entonces Sergio le pegaba una patada y lo volvía a sacar.

Traduction temporaire :
La nuit, en particulier quand il faisait très froid, Sergio le laissait rentrer. Mais c’était un sale chien, pour reprendre ses propres termes, qui mordillait aussitôt ses tennis ou renversait quelque chose ; alors Sergio lui donnait un coup de pied et le remettait dehors.

Projet Hélène / Audrey – phrase 66

A la madrugada, antes de partir hacia la obra, Sergio lo sacaba a la calle y el perro se quedaba dando vueltas bajo los eucaliptus que bordeaban el río, persiguiendo a las ratas entre los escombros o desenterrando bolsas de basura.

Traduction temporaire :
À l’aube, avant de partir pour le chantier, Sergio le mettait dehors ; le chien tournait en rond sous les eucalyptus plantés le long de la rivière, poursuivait les rats dans les décombres ou déterrait les sacs-poubelles.

Projet Nancy – phrases 19-20

Pero eso fué sólo al principio. Llegó un, tiempo en que no pudo vivir tranquilo, en que tuvo que dejar todo trabajo para dedicarse a ese trabajo, terrible que le señalaba el destino.

Traduction temporaire :
Mais cela fut seulement au début. Arriva ensuite un moment où il ne put plus vivre en paix, où il dut abandonner toute activité pour se consacrer à ce travail terrible que lui désignait le destin.

Projet Kévin – phrase 9

Cada una de las experiencias que deja,  a su paso por las entrañas del hombre, el fascismo negro, que es en realidad de color sangriento, merecería un capítulo largo y positivamente bien documentado.

Traduction temporaire :
Chacune des expériences que laisse le fascisme noir (en réalité, sa couleur est celle du sang) sur son passage dans les entrailles de l'homme mériterait un chapitre long et assurément bien documenté.

Projet Céline 2 – phrases 202-203

Era como él: sencillo, generoso, de sentimientos nobles. Quizás también escondiera algo, pero ¿quién no comete errores en su juventud?

Traduction temporaire :
Il était comme lui : simple, généreux, animé de nobles sentiments. Peut-être cachait-il également quelque chose, mais qui ne commet pas d’erreurs de jeunesse ?

Projet Céline 2 – phrases 200-201

Quizás ya estaban reunidos, parados en fila con vestidos blancos. Su madre, tan creyente, lo estaría esperando con los brazos abiertos; su padre era agnóstico, pero había sido un buen hombre. 

Traduction temporaire :
Peut-être étaient-ils déjà réunis, debout et en rang, vêtus de blanc. Sa mère, tellement croyante, l’attendrait avec les bras croisés ; son père, agnostique, n'en avait pas moins été un homme bien.

Projet Céline 2 – phrases 198-199

Lo que quería era reunirse con sus padres. Eso también estaba en los libros de Sueiro: “Viniste, gallego”, le había dicho un amigo a Sueiro, ni bien cruzó la línea.

Traduction temporaire :
Ce qu’il voulait, c’était retrouver ses parents. Cela aussi figurait dans les livres de Sueiro : « Tu es venu, cher Galicien » – voilà ce qu'avait dit à Sueiro l’un de ses amis au moment où il était passé dans l’autre monde.

mercredi 26 décembre 2012

Petit lexique culinaire – A


Vous donnerez la traduction de ces termes ; comme c'est assez long, partagez-vous le travail.

*Abaisse
- suelo de empanada

*Abaisser
- estirar o extender la masa (Estirar = Pasar el rodillo o palote por una masa hasta hacerla más delgada.)

*Abats : despojos
- Abats rouges/ rojos : cœur : corazón,  foie : hígado,  langue : lengua,  rognons : riñón
- Abats blancs/ blancos : amourettes : criadillas,  cervelles : sesos,  pieds : patas,  ris : mollejas,  tête : cabeza + moelle : tuétano
- En Argentina, despojo se dice: achura

* Ablette :
- alburno

*Abricoter
- “abricoter” ou “albaricoquear”, entre guillemets. Pour plus de détails : http://www.gastronomiaycia.com/2012/08/15/que-significa-abricoter/

* Absorber
- Absorber

* Accommoder
- aderezar

* Accompagner
- acompañar

* Accra
- acra o buñuelo

* Acidifier
- Acidifier : acidificar

* Aciduler
- acidular

* A couvert
- cocción con reflujo

* Affranchir
- curar

* Agneau (Viande d'agneau)
- carne de cordero
* Agneau (Animal)
- cordero
* Agneau - Carré
- brazuelo de cordero
* Agneau - Collier
- cuello
- cogote
* Agneau - côte
- chuleta
- costeleras
* Agneau - Epaule
- paletilla
* Agneau - gigôt
- pecina o pierna de cordero
* Agneau - selle
- cuarto trasero
* Agneau de lait
- cordero lechal
- cordero mamón

* Agnelet
- corderillo

* Agrumes
- cítricos

* Aiglefin
- eglefino, anón, burro

* Aigre-doux
- agridulce adj. Que tiene mezcla de agrio y de dulce.

* Aiguillettes
- Aiguillettes o agujas

* Aiguiser
- afilar

* Ail
- ajo
* Ail - gousse d'ail
- diente de ajo
* Ail - une pointe d'ail
- toque de ajo
* Ail en chemise
-  Ajo en camisa (con la piel)

* Aile de poulet
- alitas de pollo

* Aileron
- aleta
- ala

* Aïoli
- alioli

* Airelle
- arándano

* Al dente
- al dente

* Alcool
- Alcohol

* Allonger
- Estirar

* Alose
- Alosa,  Sábalo

* Aloyau de bœuf
- solomillo

* Amande
-  Almendra
* Amande douce
- Almendra dulce
* Amande amère
- Almendra amarga

* Amer
- Amargo(a)

* Amuse-bouche
- Botana, Antojitos
- canapé

* Ananas
- Piña
- ananá

* Anarcade
- anacardo

*Anarcadier
- anacardo

* Anchois
- anchoa, bocareu, boquerón, longorón

* Andouille
- Embutido preparado a base de tripas de cerdo

* Andouillette
- Tipo de "andouille"

* Aneth
- Eneldo

* Anguille
- anguila

*Anis étoilé
- anís estrellado

* Apéritif
- Aperitivo

* À point
- a punto

*Aplatir
- ablandar, tiernizar

 * Appareil
- (la) mezcla

* Apprêt
- avío
- preparación

* Apprêter
- Preparar, Alistar

* Arachide
- Cacahuete, maní

* Araignée
- espumadera araña

* Araignée de mer
- centollo

* Arbouse
- madroño (= arbousier aussi)

* Arete de poisson
- espina de pescado

* Aromate
- especia

* Aromatiser
- aromatizar

* Arôme
- aroma

* Arroser
- Arroser: rociar

* Artichaud
- Alcachofa

* Asperge
- Espárrago
* Pointe d'asperge
- Yema de espárrago
- punta de espárrago

* Asperger
- Rociar

* Aspic
- Aspic: áspic

* Assaisonner
- aderezar/sazonar/aliñar

* Assiette
- Plato
* Assiette à soupe
- Plato de sopa
* Assiette à dessert
- Plato de postre

* Assortiment
- Surtido ; combinado ; conbinacion
* Assortiment de charcuterie
- Surtido de embutidos
* Assortiment de crudités
- Surtido de verduras
* Assortiment de fruits de mer
- Surtido de mariscos

* Assouplir
- empomar

* Attacher
- pegar

* Attendrir
- macerar

* Aubergine
- Berenjena

* Autocuiseur
- Autocuiseur : olla a presión

* Avocat
- aguacate, palta, cura, avocado

Projet Céline 2 – phrases 196-197

Sonrió cuando se acordó de ese culo. También fue una sonrisa imaginaria, pero la prefirió a una erección.

Traduction temporaire :
Il sourit en se souvenant de ce cul. Là aussi, ce fut un sourire imaginaire, mais il préféra encore cela à une érection.

Projet Céline 2 – phrase 195

No fue así, y don Arturo (que en ese entonces era Arturo, a secas, y andaba por la ciudad mirándolas a todas, y todas lo miraban a él porque era alto y era buen mozo),  le tocó la cola y le dijo que se veían pronto.

Traduction temporaire :
Cela n’avait pas été le cas et don Arturo (qui, à ce moment-là, était Arturo tout court, et se promenait en ville en les regardant toutes tandis que toutes le regardaient parce qu’il était grand et beau garçon), lui avait tapoté les fesses en lui assurant qu’ils se verraient bientôt.

Projet Céline 2 – phrase 194

Había sido todo tan rápido que pensó que iba a tener que pagarle.

Traduction temporaire :
Tout avait été si rapide qu’il avait pensé devoir la payer.

Projet Kévin – phrase 8

Así, pues, en unas cuantas páginas no podemos dar sino una visión parcial y restringida, mostrar sólo una fibra de la trayectoria de esta bestia devoradora de países, de civilizaciones, de instituciones y de los seres que las sustentas y las empujan hacia el porvenir.

Traduction temporaire :
Car en quelques pages, nous ne pouvons donner qu'une vision partielle et restreinte, ne montrer qu'une fibre de la trajectoire suivie par cette bête dévoreuse de pays, de civilisations, d'institutions et des êtres qui les sustentent et les poussent vers l'avenir.

Projet Vanessa – phrase 12

Lo cierto es que un año después de haber comenzado su mandato, el mundo tembló y se escandalizó al conocer que el carismático y atlético presidente de EEUU no era en realidad una persona de carne y hueso sino, un robot, última generación de la Mercedes Benz que funcionaba con unas pilas de energía eléctrica que el mismo las cargaba y se las cambiaba cada noche.

Traduction temporaire :
Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'un an après le début de son mandat, le monde entier trembla et fut scandalisé d’apprendre que, loin d'être une personne en chair et en os, le charismatique et athlétique président des États-Unis n'était en réalité qu'un robot, dernier modèle de la marque Mercedes Benz. Il fonctionnait sur piles électriques, qu'il rechargeait et changeait lui-même chaque soir.

Projet Jennifer – phrase 3

Al otro lado del teléfono, desde New York, Patricio añadió que por supuesto tenía que ser un gato color café y además de diez años.

Traduction temporaire :
À l'autre bout du fil, depuis New York, Patricio ajouta qu'évidemment, il fallait que ce soit un chat marron clair, de surcroît âgé de dix ans.

Exercice d'écriture 7 – par Elise Poullain

« Derrière les yeux de l’étudiant »

Toujours cette soif insatiable de changement,
L'imagination tourbillonnante,
les rêves au gré du vent.
Etre un être incapable de s'arrêter,
Mon corps se nourrit des moments spontanés.

Chaque seconde emportée par l'envoûtant,
Je plonge dans l'ivresse et me noie dans l'instant.
Illusion sublime de pouvoir tout contrôler,
Je ne suis qu'une âme orpheline de stabilité.

L'envie incessante de planer sur le temps,
Comme glisse l'amertume sur le rire d'un enfant.
Je vis avec l'idée de ne jamais m'attacher,
Le sang bouillonnant, avide de légèreté.

L'indépendance m'appelle en hurlant,
Voilant cette peur du conditionnement.
Aucune envie, rien de concret, ni recul, ni volonté,
Si ce n'est vivre et mourir en liberté.

A tous les cœurs vagabonds, continuez la route,
Nous ne sommes que les fruits stériles d'une génération scalpée de doutes.

Exercice d'écriture 6 – par Céline Rollero

« Derrière les yeux de l'étudiant »

« Tout le monde a un exemplaire ? Bien. Vous avez jusqu’à 15h32. » Je saisis ma copie et, non sans appréhension, la retourne pour voir ce qui m’attend. Vingt questions. Je parcours rapidement la feuille des yeux, devenant un peu plus pâle à chaque ligne. Me voilà dans de beaux draps. Il y a là un bel échantillonnage de toutes les matières : des questions de médecine (Quels sont les principaux germes saprophytes du tube digestif ? Où se situent les nerfs splanchniques ? Quelles sont les populations les plus atteintes de stéatopygie ?), de français (Quels sont les équivalents en langage soutenu et médian du substantif « foutriquet » ?), de mathématiques (Résoudre l'équation différentielle stochastique linéaire suivante : dX(t)=b(a-X(t))dt+cX(t)dW(t).) ou encore d’arts visuels (Quel artiste a dessiné Paysan et maquignon examinant un cheval pommelé ?). Face à tous ces termes inconnus, je suis vite rattrapé par mon hippopotomonstrosesquipédaliophobie. La panique me gagne alors que je vois mes petits compagnons noircir frénétiquement des pages et des pages de réponses. Les minutes défilent sans que je ne parvienne à coucher un seul mot sur le papier. Ce n’est pas possible, je ne peux tout de même pas rendre copie blanche ! Je suis sur le point de tout laisser tomber quand une fabuleuse idée me traverse l’esprit. Mes camarades étant tous plongés corps et âme dans leur copie et la professeure étant visiblement captivée par le dernier Higgins Clark, personne ne le remarquerait, si je pianotais subrepticement sur mon iPhone… Du moins c’est ce que je croyais. Car à peine eus-je appuyé sur l’icône de connexion internet qu’une alarme retentit bruyamment, me faisant ainsi sursauter et du même coup lâcher l’objet du délit. Tous les regards se tournèrent vers moi, la professeure leva les yeux de son polar avec un petit sourire et lâcha : « Tiens, encore un qui s’est cru assez malin pour tricher dans mon cours ! Amène-moi ta copie immédiatement. Tu peux sortir. »  Voilà comment j’ai raté mon concours… Satanés détecteurs de téléphones portables !

Exercice d'écriture 8 – par Manon Tressol

« Derrière les yeux de l'étudiant »

8h30, la rame se vide de sa masse. Le troupeau est libéré et se dirige à pas endormis, mais rapides, vers les amphithéâtres. Un carnaval de genres, la mode dans toute sa diversité. On distingue alors des futurs business men à la cravate déjà nouée, des héroïnes nippones aux cheveux déjà colorés, des héritiers de Marley aux dreads déjà poussées, des nostalgiques du socialisme soviétique au tract déjà tendu, des insomniaques du jeudi soir au cerveau toujours imbibé et à la cerne déjà marquée, des adolescents tardifs au bouton déjà dépassé et malheureusement récalcitrant. On pourrait même entrevoir Alice courant après le lapin blanc.
Ils courent tous après leur culture, leur futur, pour certains après leur routine. Ils suivent le fleuve non tranquille de leurs études, avec tous des rêves et des désillusions en tête, en lien, ou non. Mais qu'y a-t-il derrière les yeux de l'étudiant ? Du travailleur acharné au flegmatique chronique, en passant par l'étudiant motivé et le j'assure-le-minimum-mais-je-tiens-à-ma-vie-privée,  que peut-il bien y avoir dans leur esprit ? Combien d'entre eux feront toujours partie du troupeau dans quelques mois,  dans quelques années ? Combien les remplaceront,  et où iront-ils ensuite ? Ils sont là, dans ce monde transitoire à longue durée quasiment déterminée, suivant leur fil coûte que coûte,  vaille que vaille. Venant de nulle part, allant partout, et réciproquement. On ne peut leur trouver que des différences, comment savoir ce qui se trame sous leur crâne ? Ils ont pourtant tous ce fameux point commun : la case à cocher. Statut étudiant.
Et malgré la foule informe qu'ils constituent, que voit-on en eux ? Une multitude de différences, d'individualités marquées, parfois trop pour être naturelles.
Les yeux ! Les yeux sont le reflet de l'âme. Mais qu'y a-t-il derrière les yeux de l'étudiant ?

Exercice d'écriture 7 – par Nancy Benazeth

« Derrière les yeux de l'étudiant »

Derrière les yeux de l'étudiant se cache tout un univers caractéristique, constitué de trois notions fondamentales : la liberté, la « teuf » et les « exams » qui voltigent dans une atmosphère incertaine.
En effet, l'étudiant vit dans un autre monde, naïf, ambitieux, il a maints rêves théoriques, c'est un apprenti et un voyageur sans valise ni plan. Car il se perd parfois sur le chemin qu'il a suivi sans but précis, par simple goût ou par défaut, et sera contraint de se réorienter à plusieurs reprises. 
Afin de pouvoir se rendre tous les jours,  enfin les jours de cours, à la « fac », l'étudiant doit résider à proximité de celle-ci, ce qui n'est pas le cas de bon nombre d'entre eux, originaires d'une autre académie ou d'une ville sans université. Dans ce cas, il loue généralement un « appart' » ou une chambre en « coloc' » (qui s'apparentent vite à un souk chaotique difficile à éradiquer) et jouit alors d'une certaine autonomie, loin de son cocon familial. C'est dans ce contexte qu'il apprend à vivre de manière indépendante, à s'organiser ainsi qu'à se débrouiller et qu'il acquiert des savoirs déversés durant les CM (Cours Magistraux) ou acquis en TD (Travaux Dirigés). L'étudiant a soif de connaissances et veut réussir que ce soit par orgueil, pour que son entourage soit fier de lui ou dans le but de poursuivre son parcours selon un projet prédéterminé. Ayant d'ordinaire une vingtaine d'années, il entre dans une étape décisive de sa « life », durant laquelle il faut choisir un métier et, par conséquent, se projeter dans l'avenir,  devenir adulte.
Cependant, comme tout cela lui fait très peur, il va sans dire que l'étudiant ne pense qu'à une chose outre l'obtention de son année : profiter de sa jeunesse, de son insouciance, avant de s'engager dans le monde impitoyable du travail, à plein temps.
Or, le jeudi soir est le moment de prédilection de la semaine, la nuit des folies avant le week-end. Sa journée universitaire accomplie, il va faire quelques courses avant de rejoindre ses amis pour « l'apéro » et « l'happy hour » qu'il apprécie en particulier car il n'aime pas dépenser. Heureusement, son statut lui permet de bénéficier de toute une série de réductions pour ses voyages en train, ses sandwichs ou ses loisirs. En général, l'étudiant cuisine peu et ne mange que des plats préparés et réchauffés au four micro-ondes. Le jeudi soir, en revanche, c'est pizzas livrées, kebab ou juste chips qui accompagnent son breuvage alcoolisé. Il est fréquent que l'étudiant vomisse à l'issue de cette soirée et qu'il dorme plus tard que prévu le vendredi matin.
Néanmoins, l'étudiant change de rythme lorsque s'approche un partiel. Accablé par le stress, il se met à revoir ses cours et passe son temps à la bibliothèque. Sur ces entrefaites, il regrette d'avoir séché et de pas toujours avoir écouté la voix amplifiée de « l'amphi » immense parce qu'il lisait le journal distribué à l'arrêt de tram, envoyait des SMS en cachette ou naviguait sur le net avec son PC portable qui lui sert de feuille et de stylo. Par ailleurs, l'étudiant ne veut pas se faire prendre ou mal voir, sa note pourrait en être affectée et la notation compte pour lui. Tel l'enfant qui l'habite, il accorde une grande importance à ce chiffre ou nombre qui lui permet de se situer par rapport aux autres, d'évaluer ses capacités, de se remettre en question. À tel point qu'il finit par « bûcher » pour la note et non pour enrichir sa culture.
En somme, l'étudiant est un être en devenir, il se meut entre deux états. Presque adulte, ses études le préparent, lui permettent de découvrir la réalité et de l'affronter tout en le plongeant dans l'inconscience juvénile.
Derrière les yeux de l'étudiant se cachent une situation précaire, l'incertitude et la volonté d'être grand.