mercredi 30 juillet 2014

Projet Delphine 8 – titre + phrases 1-2

Nieves Martinez Menaya (Espagne)

Entre luces y sombras

En su altivo paseo, el marchante observaba despacio matices en las telas. De uno a otro lado de la estancia, el eco de sus pasos presagiaba un murmullo de adioses que iría a despertar su más secreta herida.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Céline – phrase 130


¡Si lo hiciera todavía, solo con correr un poco con echar unos gritos, solo con agacharse un poco para coger al primer bambino y al segundo bambino en sus brazos y sonreírle rejuvenecido, es decir resucitado mientras ellos, ella y él, cogidos de la mano, cogidos de la mano en el mango del carrito de equipaje, se aislaban enteramente, rodeados por esa muralla de silencioso ruido que eran los niños, los niños seguros y felices, mirando a la bella mamma que acababa de encontrar a un amigo en el tren que los traía de regreso a Roma.

Traduction temporaire :
Il pouvait encore le faire, il n’y aurait qu’à courir un peu, en poussant quelques cris, en se penchant légèrement pour prendre le premier et le deuxième bambino dans ses bras et lui sourire, rajeuni, c’est-à-dire ressuscité, tandis qu'eux – elle et lui – main dans la main, mains entrelacées sur la poignée du chariot à bagages, ils s’isolaient complètement, entourés par cette muraille de bruit silencieux qu’étaient les enfants, les enfants sûrs d’eux et heureux, regardant la belle mamma qui venait de rencontrer un ami dans le train de retour pour Rome.

Projet Audrey 4 – phrases 38-40

La mesera amaba ese tipo de programas; los celebraba, los aplaudía, los comentaba en los buses atestados de gente cuando salía del trabajo. Creía que Aura ponía los puntos sobre las íes a quienes pretendían atacar los valores tradicionales de la fidelidad, la obediencia a los padres y la sana convivencia entre paisanos.
Cuando llegó a la mesa de Noa con la bandeja de comida le dijo en voz baja:

Traduction temporaire :
La serveuse raffolait de ce type d'émission ; elle en faisait l'éloge, les applaudissait, les commentait dans les bus pleins à craquer quand elle rentrait du travail. Elle trouvait qu'Aura mettait les points sur les i à ceux qui osaient s'en prendre aux valeurs traditionnelles comme la fidélité, l'obéissance aux parents et la saine cohabitation entre compatriotes. En arrivant à la table de Noa, son plateau de nourriture à la main, elle lui dit à voix basse :

Projet Manon 3 – phrases 57-60

Tan pronto vio al escritor, le invitó a tomar asiento enfrente de él y García Márquez obedeció.
Gabriel García Márquez —musitó el hombre perfecto mirando lo que parecía un expediente—. ¿Cierto?
El llamado "Gabo" contestó afirmativamente y algo en su interior le dijo que ahora sí sería reconocido, que si éste sujeto tenía su nombre en lo que parecía un expediente, él sí sabría de Cien Años de Soledad y Bloom y "el escritor recién finado más importante del mundo".

Traduction temporaire :
Dès qu'il aperçut l'écrivain, il l'invita a prendre place en face de lui, et García Márquez obéit.
— Gabriel García Márquez, marmonna l'homme parfait en consultant ce qui semblait être un dossier. N'est-ce pas ?

« Gabo » acquiesça, persuadé que là, il serait reconnu ; si cet individu voyait son nom dans cette sorte de dossier, il saurait tout au sujet de Cent ans de solitude, de Bloom, et de « l'écrivain récemment décédé le plus important au monde ».

Projet Julie 2 – phrases 80-86

Entonces el espéculo concentró su atención en el mago abatido. Se inclinó sobre el cuerpo exánime, lo auscultó y volvió a incorporarse. “No te ves muy bien, ¿eh?”, meditó. Se dirigió hacia el atril. Descubrió el gran libro de Narhitorek, y estudió las notas marginales. “¡Ajá!”, aplaudió. Tomó una ampolla que halló cerca de una báscula, entre folios esparcidos por doquier, y regresó al centro de la sala.

Traduction temporaire :
Le spectre concentra alors son attention sur le mage abattu. Il se pencha au-dessus du corps inanimé, l'ausculta et le réintégra. « Tu n'es pas très en forme, hein ? », songea-t-il. Il se dirigea vers le pupitre, où il découvrit le grand livre de Narhitorek, dont il étudia les annotations dans la marge. « Ah ! Ah ! », applaudit-il. Il saisit une ampoule qu'il avait trouvée non loin d'une balance, entre des feuillets éparpillés partout, et revint au centre de la pièce.

mardi 29 juillet 2014

Projet Noemi 3 – phrases 6-10

Fue entonces que nos reunió al pie de la escalera. Fue entonces que nos anticipó una navidad de árbol mezquino. Nos habló de la situación de papá. Eligió muy bien sus palabras. Sin embargo, el talento muere si no acude a él la providencia.

Traduction temporaire :
C'est alors qu'elle nous regroupa au bas de l'escalier et qu'elle nous organisa, en avance, un Noël avec un sapin minable. Elle nous expliqua la situation de papa, choisissant ses mots avec grand soin. Toutefois, le talent meurt sans une opportunité providentielle.

Projet Irène – phrases 151-154

Paranoicamente, aunque no le creo del todo, pienso que, antes o después, su mierda podría desembarcar en la Argentina. Como sucede con las modas, las crisis, las enfermedades. Estoy mareado. Me parece un infierno lo que cuenta.

Traduction temporaire :
De façon paranoïaque, bien que je n'y croie pas complètement, je pense que tôt ou tard, leur merde pourrait débarquer en Argentine. Comme pour les modes, les crises, les maladies. Ça me file le vertige. Ça ressemble à l’enfer ce qu’il raconte.

Projet Elena 7 – phrases 133-137

--No señor, maltrato nunca –dijo Miguela alarmada-. Pero uno de los primeros días vi que el señor podía enojarse. Creyó que había desaparecido un pote de pomada del botiquín. Pero era sólo que al limpiar yo lo había cambiado de lugar.
--Y entonces –dijo mi padre, desconcertado-, ¿la retó por esto?

Traduction temporaire :

— Non, Monsieur, ils ne m'ont jamais maltraitée, répliqua Miguela, alarmée. Mais dès les premiers jours, j'ai compris que Monsieur pouvait se fâcher. Il a cru qu'un pot de crème avait disparu de l'armoire de toilette, alors que je l'avais juste changé de place en faisant le ménage.
— Et donc, demanda mon père, déconcerté, il vous a grondé pour ça ?

Question de lexique

Que signifie le terme : « éidétique » ?

lundi 28 juillet 2014

Projet Élise / Nadia – phrases 192-196

Tranquilo, tranquilo —oí entonces que alguien me decía. Era una voz dulce, aunque firme, que parecía venir del cielo. Levanté la mirada.
En lo alto del muro, vestida con su falda liviana y sus blancas mediecitas cubanas, la Zurda me observaba, sonriendo.
Sostenía el cabo de una soga, que de inmediato me tendió, tras haber atado el otro cabo a los restos de una columna.

Traduction temporaire :

— Du calme, du calme, entendis-je. Une voix douce, bien que ferme, et semblant provenir du ciel. Je levai les yeux. En haut du mur, vêtue de sa jupe légère et de ses bas couture, la Gauchère m'observait en souriant.
Elle tenait le bout d'une corde, qu'elle me tendit immédiatement après en avoir attaché l'autre extrémité aux ruines d'une colonne.

Projet Miroslaba / Margaux – phrases 23-25

Lo vio con su mujer. A veces, con sus hijos, tan jóvenes como los suyos. La mirada permanecía intensa, penetrante.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Caroline 2 – phrases 98-103

—Hace ya mucho tiempo que nuestro honor fue vilipendiado por las huestes del prepotente Yavé en una batalla desigual. Y por si fuera poco, después nos vimos arrojados a este abismo infame, averno al que no tardamos tiempo en acostumbrarnos y tomarle afecto cuando lo transformamos en un hermoso lugar donde habitar. En aquellos primeros días se encendió dentro de mí un deseo de venganza que consumía todo mi ser como un fuego inextinguible. El tiempo pasaba, y la esperada venganza se me resistía. Aunque nuestro ejército estaba menguado en número y fuerzas, pronto nos recuperamos con creces. Mas como toda llama que se debilita cuando se va acabando la madera que lo alimenta, así también menguaron mis deseos de resarcimiento.

Traduction temporaire :
— Cela fait bien longtemps déjà que notre honneur a été bafoué par les troupes de l'arrogant Yahvé au cours d'une bataille inégale. Et comme si cela ne suffisait pas, nous nous sommes ensuite vus chassés dans cet abîme infâme, infernal, auquel nous nous sommes bientôt habitués et attachés une fois que nous l'avons transformé en un beau lieu de vie. Les premiers jours, un désir de vengeance, qui consumait tout mon être comme un feu inextinguible, s'est allumé en moi. Le temps passait, et la vengeance tant espérée m'échappait. Bien que notre armée fût diminuée en nombre et en forces, nous nous sommes vite largement relevés. Mais comme toute flamme s'affaiblit à mesure que se consume le bois qui l'alimente, mon désir de justice s'est éteint.

Question de lexique

Qu'est-ce qu'un = VARLET ?

Projet Lorena 7 – phrase 10

Ahora tengo una hija, me dicen que la malcrío, que es caprichosa, maleducada, que tengo que frenarla, ponerle límites... lo que no saben es que estoy tratando de ayudarla: enseñándole a contestar, a rebelarse, a decir NO a quien sea que tenga delante, incluida yo.

Traduction temporaire :
Maintenant, j'ai une fille, on me dit que je l'élève mal, qu'elle est capricieuse, grossière, que je dois la freiner, lui mettre des limites… ce qu'ils ne savent pas, c'est que j'essaie de l'aider : en lui apprenant à répondre, à se rebeller, à dire NON à quiconque qui est devant elle, même moi.

Projet Justine / Maxime – phrases 88-90

Avanzó hasta la puerta sin bajar el arma. Garnier le rogó por su libertad y lloró desconsoladamente. El hombre fuerte. El científico de "temple" del equipo se terminaba de definir meando sus famosos pantalones Etiqueta Negra.

Traduction temporaire :
Il avança vers la porte, sans baisser son arme. Garnier le supplia de le laisser partir et pleura, inconsolable. Lui, l’homme fort. Le scientifique « courageux » de l’équipe pissait à présent dans son fameux froc Etiqueta Negra.

samedi 26 juillet 2014

Question de Lexique

Que signifie le terme : « amiteux » ?

vendredi 25 juillet 2014

Projet Céline – phrases 128-129


¿Qué pasaría si mañana o pasado mañana en Paris, en la estación del norte de Paris, se encontraba con una mujer aún más joven, aún más sola, aún más dominante y perturbadora? La donna que alla iba, en la bruma de la estación empujando su carrito lleno de maletas y de bambini, le había dado la posibilidad de saltar desde la muerte, desde esa personal muerte que eran sus viajes en tren, hacia la vida, ella había querido salvarlo para salvarse, desde luego, pero ¿y si lo hubiera hecho?

Traduction temporaire :
Que se passerait-il si, demain ou après-demain, à Paris, à la gare du Nord, il rencontrait une femme encore plus jeune, encore plus seule, encore plus dominatrice et perturbatrice ? La donna qui s’en allait, dans la brume de la gare, poussant son chariot plein de valises et de bambini, lui avait donné la possibilité de sauter depuis la mort, depuis cette mort personnelle qu’étaient ses voyages en train, vers la vie ; elle avait voulu le sauver pour se sauver, bien sûr, mais, et si elle ne l’avait pas fait ?

Projet Céline 2 – phrases 19-22

Apenas si les quedaba un poco de harina y nada de grasa y yerba para una cebada. A la noche antes de acostarse se alumbraban dejando abierta la puerta de la estufa, así ahorraban el tronquito de vela que les quedaba. La María estaba a una legua y media y no paraba de nevar.
-Los calamorros están rotos – quiso argumentar el muchacho.

Traduction temporaire :
C'est tout juste s'il leur restait un peu de farine, ils n’avaient même pas de graisse ni assez de maté pour une infusion. Le soir, avant de se coucher, ils s’éclairaient en laissant la porte du poêle ouverte, pour économiser leur dernier bout de chandelle. La María était à une lieue et demie et il n’arrêtait pas de neiger.

— Mes chaussures sont déchirées, voulut argumenter le garçon.

Projet Morgane 11 – phrase 41

Las puertas de la casa de la querida del Dictador seguirán trancadas en tanto durase su mandato. Nadie entra y nadie sale, salvo él cuando se le antoja poseerla, pero ella recorre las estancias envuelta en una calma inexplicable.

Traduction temporaire :
Les portes de la maison de la belle du Dictateur resteront condamnées le temps de son mandat. Personne n'entre et personne ne sort, sauf lui, quand il a envie de la posséder ; et elle parcourt tout de même les pièces enveloppée dans un calme inexplicable. 

Projet Chloé 11 – phrase 6

No digamos que muchos desempleados buscan el sustento en realizar algunas labores como taxista y eso sumado a los que son informales, que son muchos, el cúmulo de autos es tremendo.

Traduction temporaire :
Sans parler de tous ces chômeurs qui cherchent à gagner leur vie en tant que chauffeurs de taxis, or si l'on ajoute leurs véhicules à ceux des nombreux vendeurs ambulants, à l'arrivée, les voitures prennent une place énorme.

Projet Morgane 12 – phrases 70-74

Escribo y leo la palabra inocente y pienso en nosotros y en esa adolescencia edénica del noventa y tres en la que parecíamos inmunes a lo que ocurría fuera de la playa. Estábamos lejos. Disfrutábamos del verano. Comíamos helados, tomábamos cerveza, cocinábamos chorizos y carne los domingos en la terraza viendo los partidos de fútbol por la tele. Mi padre organizaba esas reuniones familiares con Charito y Mercedes y el tío Memo y la tía Yolanda y se reía y emborrachaba y nos acariciaba el pelo con dulzura y gritaba los goles de Universitario como un poseso.

Traduction temporaire :
J'écris puis lis le mot innocent et pense à nous, à cette adolescence édénique de l'année quatre-vingt-treize, où nous paraissions immunisés contre ce qu'il se passait en-dehors de la plage. Nous étions loin. Nous profitions de l'été. Nous buvions de la bière, mangions des glaces, du chorizo et de la viande sur la terrasse le dimanche, en regardant des matchs de football à la télé. Mon père organisait ces réunions familiales avec Charito, Mercedes, l'oncle Memo et la tante Yolanda. Il riait, se soûlait, nous caressait les cheveux avec douceur, et il criait, comme possédé, quand l'Universitario marquait un but.

Projet Émilie 3 – phrases 13-16

Dos personas, desmintiendo con su lenguaje secreto el quietismo de una cena entre tantas. Cada fibra de los cuerpos realizando los ejercicios previos de un después demorado apenas en el postre y la cuenta por favor, nos vamos. ¿Tomamos el café en casa? me oigo decir, en tanto tu voz se pierde con el arranque apurado. El juego ahora es la verdad, que convoca a las rendiciones del placer ¿y del amor?

Traduction temporaire :
Deux personnes, démentant par leur langage secret la quiétude d’un dîner parmi tant d’autres. Chaque fibre de leur corps réalisant les exercices préalables à un après à peine retardé au moment du dessert et l’addition, s’il vous plaît, nous partons. On prend le café à la maison ? m’entends-je proposer, pendant que ta voix se perd dans le départ précipité. Le jeu, à présent, c’est la vérité, qui appelle aux redditions du plaisir… et de l’amour ?

Projet Audrey 4 – phrase 37

Desde la cocina Moma se dejaba atrapar por los detalles; imaginaba el desempeño del elenco en la interpretación de sus roles: la Madre-que-llora-y-se-arrepiente apretándose el rostro y el pecho, la Hija-que-siempre-tiene-problemas gritando a su progenitora, el Padre-siempre-ocupado consolando a la señora.

Traduction temporaire :
Depuis la cuisine, Moma était captivée par les détails et imaginait les différents rôles à interpréter : la Mère-qui-pleure-et-qui-regrette se tenant le visage et la poitrine, la Fille-qui-a-toujours-des-problèmes criant sur sa mère, le Père-toujours-occupé consolant la femme.

Projet Elena 7 – phrases 127-132

--Pero me va a decir, Miguela, que nunca los oyó discutir, que nunca vio una pelea, o alguien que llorara… –intervino mi madre con incredulidad.
Miguela giró la cabeza hacia ella por un instante.
--No, señora, nunca. Entre ellos jamás.
--Entre ellos… ¿qué quiere decir? –retomó el interrogatorio mi padre-. ¿Acaso entre ellos no, pero con usted sí tuvieron un maltrato?

Traduction temporaire :
— Attendez, Miguela, vous voulez dire que vous ne les avez jamais entendus se disputer, que vous n'avez jamais vu une bagarre, ou quelqu'un pleurer…?
— Non, Madame, jamais. Entre eux, jamais.

— Entre eux… Qu'insinuez-vous ? mon père reprit l'interrogatoire. Pas entre eux, peut-être, mais vous, oui, on vous a maltraitée, c'est cela ?

Question de lexique

Une bien curieuse phobie… Qu'est-ce que « l'anatidaephobie » ?

Projet Aurélie – phrases 17-18

A los 25 años no podía seguir pensando en los huevos del gallo y trabajaba como una loca, "aunque tenga que chupar kilómetros de pinga", decía. Ella se arreglaba, se pintaba, se compraba ropa bonita y calzones con bobos que siempre terminaba regalando a sus voraces clientes.

Traduction temporaire :
À 25 ans, elle ne pouvait plus continuer de bayer aux corneilles et elle travaillait comme une folle, "même si je dois sucer des kilomètres de bite", disait-elle. Elle se pomponnait, se maquillait, s'achetait de jolis vêtements et des culottes à froufrou qu'elle finissait toujours par offrir à ses clients voraces.

Projet Sonita 16 – phrase 17

Entre tanto pensaba que los listones de madera del piso escondían algún misterioso paquete, una caja, alguna bolsa de plástico con gruesos tocos de billetes, y que debía tener cuidado con cada pequeño papel que encontrara, ya que alguno podía ser una boleta de depósito en un banco del exterior, un banco alemán como el Deutsche Bank.

Traduction temporaire :
Pendant ce temps, je pensais que les lames de bois du parquet cachaient quelque mystérieux paquet, une boîte, un sac en plastique contenant de grosses liasses de billets et que donc, je devais faire attention à chaque petit papier que je pourrais trouver, puisque l'un d'eux pouvait être un reçu de virement vers une banque étrangère, une banque allemande comme la Deutsche Bank.

jeudi 24 juillet 2014

Projet Annelise 4 – titre + phrases 1-3

Lorena A. Falcón (Argentine)

Rompecabezas de ensueño

Era el rompecabezas más grande que había intentado armar: diez mil piezas. Había tenido que comprar una mesa donde poder armarlo, una mesa que ocupaba casi todo el comedor. Hacía meses que colocaba las piezas pacientemente, pero el paisaje que se estaba formando era tan hermoso que cada minuto valía la pena.

Traduction temporaire :


Lorena Falcón (Argentine)

Puzzle de rêve

C'était le plus grand puzzle qu'elle avait jamais tenté de faire : dix mille pièces. Elle avait dû acheter une table exprès, une table qui occupait presque toute la salle à manger. Il y avait des mois qu'elle assemblait patiemment les pièces et pourtant, chaque minute en valait la peine lorsqu'elle regardait se dévoiler un si beau paysage.

Projet Elsa 2 – phrases 18-19

El hombre quedó mucho más tranquilo.
Se acostumbró a compartir las noches con protagonistas tan singulares hasta que un día despertó convertido en pez y no pudo hacer nada por llegar a coletazos hasta la piscina.

Traduction temporaire :
L’homme se sentit bien plus serein. Il s’habitua à partager ses nuits avec des protagonistes aussi singuliers, jusqu’au jour où il se réveilla changé en poisson, n’arriva pas à donner des coups de nageoires pour atteindre la piscine.

Projet Noemi 3 – phrases 4-5

Se lució cuando los días difíciles nos alcanzaron: huelgas, atentados, despidos y éxodos masivos. Cada día una familia acumulaba cajas al pie de su casa, y nosotros, desde la nuestra, esperábamos el turno cual soldado capturado que ve al primero de sus compañeros caer fusilado.

Traduction temporaire :
Elle s'illustra lorsque les temps devinrent difficiles : grèves, attentats, licenciements et exodes massifs. Tous les jours, une famille amassait des cartons devant sa porte, et nous, depuis la nôtre, nous attendions notre tour, tel un soldat fait prisonnier qui voit le premier de ses compagnons être fusillé.

Projet Hélène 2 – phrases 86-90

–Soy un pobre viejo sin ojos, pero sé mirar muy bien las cosas –suspiró–. ¿Te das cuenta? Si no hubiera sido por tu padre estaría pidiendo limosnas en una esquina sin luz, o muerto, atropellado por alguien con demasiada prisa o por mí mismo, muerto por cualquiera que no podría haber visto llegar ni detener a tiempo... Un hombre a quien solo le dieron el don de la fuerza, sin sus ojos, es solo un estorbo para el resto de su cuerpo... Pero tu padre, niño...

Traduction temporaire :
— Je suis un pauvre vieux sans ses yeux, mais je sais très bien regarder les choses, soupira-t-il. Tu te rends compte ? Sans ton père, je serais en train de faire la manche à un coin de rue sans lumière, ou bien mort, écrasé par quelqu’un de trop pressé ou par moi-même, tué par quiconque que je n’aurais pas pu voir arriver, ni stopper à temps… Avec sa force pour seul atout, un homme privé de ses yeux n’est qu’un fardeau pour le reste de son corps… Mais, ton père, petit…

mercredi 23 juillet 2014

Projet Céline – phrase 127


Que esta mujer linda, o a lo mejor no tan linda, que esta joven madre, que a lo mejor el había rejuvenecido con sus ojos interiores, esos ojos vueltos al pasado siempre joven y constante, que esta mujer que no estaba sola en la vida ni en el tren, lo hubiera puesto en peligro de perderse, le parecía no sólo asombroso sino brutalmente peligroso.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Morgane 13 – phrases 80-82

Me clama que lo traiga y tironea violentamente de mi brazo, soy el único que mantiene su linterna. Corro por la oscuridad rastreando un sentido entre la arena y la espuma, tras lo que parece ser un tablero o cuadro que se aleja. Cuando lo detengo porta la foto de un hombre barbudo, aproximadamente de unos cuarenta y cinco años.

Traduction temporaire :
Elle m'intime de l'attraper et tire violemment sur mon bras, je suis celui qui la relie à la vie. Je cours dans l'obscurité, suivant à la trace une direction entre le sable et l'écume, derrière ce qui semble être une planchette ou un tableau qui s'éloigne. Une fois que je m'en suis emparé, j'y vois la photo d'un homme barbu d'environ quarante-cinq ans.

Projet Morgane 11 – phrases 39-40

Desde su diminuto interior emerge el sonido de los remos contra el oleaje, las venas gordas hinchándose en los brazos de su abuelo por el esfuerzo, la líquida superficie golpeando contra la madera, la entrada esplendorosa, la fresca claridad del lecho, y más adentro el llanto de las piedras, su jaula, la cóncava serenidad del ancho espacio esmeraldino. En los ojos verdes de Dalila brilla por un instante la limpidez de la inocencia.

Traduction temporaire :
De son minuscule intérieur émane le son des rames contre la houle, les grosses veines des bras de son grand-père gonflées par l'effort, la surface liquide frappant contre le bois, l'entrée splendide, la fraîche clarté du lit, et plus au fond, les pleurs des pierres, sa cage, la concave sérénité du large espace couleur émeraude. Dans les yeux verts de Dalila, brille la limpidité de l'innocence, le temps d'un instant.

Projet Alison 2 – phrases 14-15

Llegar a Buenos Aires, Constitución y otro tren hasta Morón, los tíos, los primos, dos o tres días de juegos y reencuentros, qué alta está esta chica, Ñata, ha crecido un montón... mamá miraba el ruedo de los vestiditos, apenas si dos centímetros más, tan chiquita la nena y de nuevo el tren, el chucu chucu largo como una letanía acercándose al pueblo, los abuelos en el andén, ojos húmedos, cuántos meses, un año ya. Entonces el mateo, la casa, la risa de mis tías, el jolgorio del mate de la Sebastiana y la sillita petisa esperándome, como todos los años, para el mate que vendría "cuando terminen los grandes”.

Traduction temporaire :
Arriver à Buenos Aires, Constitución, puis un autre train jusqu'à Morón, l'oncle et la tante, les cousins et cousines, deux ou trois jours de jeux et retrouvailles, Ñata, qu'est-ce qu'elle est grande, elle a beaucoup grandi… maman regardait l'ourlet des robes, à peine deux centimètres de plus, tellement petite la gamine, et de nouveau le train, le tchoutchou aussi long qu'une litanie s'approchant du village, les grands-parents sur le quai, les yeux humides, combien de mois, un an déjà. Et alors, cette calèche qu'on appelle « mateo », la maison, le rire de mes tantes, la fête du maté de Sebastiana et la minuscule chaise qui m'attendait, comme tous les ans, pour le maté, qui arriverait « quand les grands auront fini ».

Projet Hélène 3 – phrases 15-20

“¿Y ése?” “Ése es un rojo muy encendido, como el del uniforme de papá.” “¿Y ése?” “Ése, hija, es el azul que usa Natashenka cuando va a trabajar.” “¿Y ése?” Un verde luchaba hasta lo último antes de confundirse con un magenta y un cerúlea que sólo había visto en las costas del mediterráneo cuando joven. Las casas, todas blanquísimas por la luz de la planta parecían de repente haber envejecido.

Traduction temporaire :
« Et celle-ci ? » « Ça, c’est un rouge très vif, comme celui de l’uniforme de papa ». « Et celle-ci ? » « Celle-ci, ma puce, c’est le bleu qu’utilise Natashenka quand elle va travailler ». « Et celle-ci ? » Un vert résistait jusqu’au bout avant de se mêler à un magenta et à un bleu azur qu’il n’avait vu que sur la côte méditerranéenne quand il était enfant. Blanchies par la lumière de la centrale, toutes les maisons paraissaient soudain avoir vieilli.

Projet Élodie 9 – phrases 20-26

Soy dos, como las mellizas del tercer piso. Allá abajo soy un fideo rulito todo retorcido. En cambio, acá en el aire, ¡qué lindo se siente! Está fresco y se huele un olor rico, como cuando llueve. No, no; es como en el jardín de mi abuela. Mis brazos se abren y vuelo. Hay nubes de colores, pajaritos; me quiero quedar acá para siempre...

Traduction temporaire :
Je suis double, comme les jumelles du troisième étage. Tout en bas, je suis un vermicelle torsadé, tout tordu. Dans le ciel, en revanche, qu'est-ce que je me sens bien ! Il fait frais et on sent une bonne odeur, comme lorsqu'il pleut. Non, non ; c'est comme dans le jardin de ma grand-mère. Mes bras s'ouvrent et je vole. Il y a des nuages colorés, des petits oiseaux ; je veux rester ici pour toujours…

Projet Annelise 2 – phrases 23-28

Antes me tomó de la mano y me llevó a la terraza del edificio. Iba a morir, debía hacerlo porque lo había visto. Un doble en una ciudad es imposible. Era imposible, la evidencia de que dos iguales no podrían permanecer en el mismo lugar. El doble era él en ausencia. “Son los usurpadores de cuerpos”, me contó con una discreta sonrisa. Me fui, luego se cortaría la mano.

Traduction temporaire :
Avant cela, il me prit par la main et m'emmena sur la terrasse de l'immeuble. Il allait mourir. Il devait le faire parce qu'il l'avait vu. Avoir un sosie dans une ville est impossible. C'était impossible : la preuve même que deux êtres identiques ne pourraient pas demeurer au même endroit. Le sosie, c'était lui en son absence. « Un mauvais tour des usurpateurs de corps », me confia-t-il avec un sourire discret. Je m'en allai, puis il se coupait la main.

mardi 22 juillet 2014

Projet Lorena 7 – phrases 6-9

Siempre estás del lado equivocado, del que no hay derechos. Eso me enseñaron, con burlas, manoseos y secretos; me enseñaron a ceder, a ser buenita, complaciente. Todo en casita. Todo en familia.

Traduction temporaire :
Tu es toujours du mauvais côté, celui où il n'y a pas de droits. C'est ce qu'on m'a appris, avec des moqueries, des tripotages et des secrets ; on m'a appris à céder, à être bien gentille, complaisante. À tout faire à la maison. À rester en famille.

Projet Chloé 11 – phrases 4-5

Antes solía estacionar mi auto frente a mi restaurante favorito, ahora lo tengo que hacer un poco más lejos, es que el parque automotor ha crecido. Ahora donde antes cada familia tenía un auto para el padre y otro para la madre, existen uno por cada hijo y si son cuatro o cinco personas por familia en promedio entonces hay cinco vehículos transportándose por todo Lima.

Traduction temporaire :
Avant, je garais toujours ma voiture devant mon restaurant préféré. À présent, je dois le faire un peu plus loin, parce que le parc automobile s'est agrandi. Où avant chaque famille avait une voiture pour le père et une autre pour la mère, désormais, il y en a une pour chaque enfant ; et, si la famille se compose en moyenne de quatre ou cinq personnes, alors il y a cinq véhicules qui circulent dans tout Lima.

Projet Hélène 2 – phrases 80-85

Pero son lindas personas –sonrió, sin malicia, señalando la puerta de salida–; de hecho, una de ellas me acompaña hoy. Está esperándome allá fuera. No pienses mal. Es una chica generosa conmigo, y me cuida mucho más de lo que debiera.
Sonreí y supe que él lo sabía. No miré a través del vidrio.

Traduction temporaire :
— Mais ce sont de gentilles personnes, sourit-il, sans malice, en désignant la porte de sortie ; en fait, l’une d’elles m’accompagne aujourd’hui. Elle m’attend, là-bas, dehors. Ne pense pas à mal. C’est une fille généreuse avec moi, et elle s’occupe bien plus de moi que ce qu'elle le devrait. Je souris en sachant qu’il savait. Je ne regardai pas à travers la vitre.

Projet Elena 7 – phrases 123-126

--Ahora queremos que se detenga a pensarlo un poco más: se los ve felices, sí, ¿pero diría usted que son verdaderamente felices?
--Felices sin una nube, felices sin un dolor –entonó distraída mi abuela.
Miguela trató de ponerse a la altura del modo grave que había adoptado mi padre y del silencio que se había hecho a la espera de su respuesta.
--Hasta donde yo puedo ver, sí señor: felices de verdad.

Traduction temporaire :

— Maintenant, réfléchissez bien. Ils semblent heureux, certes, mais diriez-vous qu'il sont réellement heureux ?
— Heureux sans nuages, heureux sans aucune douleur, ajouta distraitement ma grand-mère.
Miguela essaya de se montrer à la hauteur du ton grave que mon père avait adopté et du silence qui s'était installé tandis que nous attendions sa réponse.
— Autant que je sache, oui, vraiment heureux.

lundi 21 juillet 2014

Projet Céline – phrase 126

Que esta mujer linda, o a lo mejor no tan linda, que esta joven madre, que a lo mejor el había rejuvenecido con sus ojos interiores, esos ojos vueltos al pasado siempre joven y constante, que esta mujer que no estaba sola en la vida ni en el tren, lo hubiera puesto en peligro de perderse, le parecía no sólo asombroso sino brutalmente peligroso.

Traduction temporaire :
Que cette belle femme, ou peut-être pas si belle que cela, que cette mère jeune, ou qu’il rajeunissait peut-être avec ses yeux intérieurs, ces yeux tournés vers le passé, toujours jeune et constant, que cette femme qui n’était seule ni dans la vie ni dans le train, lui ait fait courir le risque de se perdre, lui semblait à la fois étonnant et brutalement dangereux.

Projet Hélène 3 – phrases 12-14

“La leche hará que tengas huesos fuertes hija.” La niña sonrió pero, al volver la mirada sobre la taza, la leche le siguió pareciendo desagradable, sobre todo porque se había formado una gruesa capa de nata que le provocaba náuseas. La noche anterior, la oscuridad había dado paso a una capa gruesa de luz que en sus bordes decoloraba en distintas tonalidades.

Traduction temporaire :
« Le lait renforcera tes os, ma puce ». La petite-fille sourit, mais lorsqu’elle regarda de nouveau sa tasse, le lait lui parut toujours aussi infect, surtout parce qu’une épaisse couche de crème nauséabonde s’était formée. La nuit précédente, l’obscurité avait fait place à une épaisse couche de lumière dont les bords déteignaient en différentes tonalités.

Projet Émilie 3 – phrases 8-12

Venís, cenamos, observo a una pareja en la mesa de enfrente. Comen prestando atención a cada bocado como si fuera de interés nacional desentrañar el significado oculto de la milanesa o las combinatorias infinitas de una ensalada. Mientras mastico un tramo crocante de chinchulín puedo elaborar algunas hipótesis al respecto, y sonrío. ¿Está rico? decís, y yo sé que no te interesa la respuesta. Ya andan por tus adentros y los míos otros códigos, que sólo puede descifrar el vino tinto y espeso que nos conjura, anticipando los juegos maliciosos del amor.

Traduction temporaire :
Tu viens, nous dînons, j’observe un couple à la table d’en face. Ils mangent en prêtant attention à chaque bouchée, comme si cela relevait de l'intérêt national de percer le sens caché de l’escalope ou des possibilités combinatoires infinies d’une salade. Tandis que je mastique un morceau de tripe bien croquant, j’élabore quelques hypothèses à ce sujet, et je souris. C’est bon ? me demandes-tu, alors que, je le sais, la réponse ne n’intéresse pas. D’autres codes sont déjà à l’œuvre en toi et en moi, des codes que seul le gros rouge qui nous réunit est susceptible de déchiffrer, en anticipant les jeux malicieux de l’amour.

Projet Hélène 2 – phrases 78-79

–Tu padre era un hombre bueno –dijo al rato, cuando ya no supe preguntarle más sobre su vida. Ahora sabía que estaba retirado, que vivía en una casa de inquilinos pudientes, y que las enfermeras ya no creían necesario estimular su autonomía ni sus ganas de sentirse joven y útil otra vez.

Traduction temporaire :
— Ton père était un homme bon, dit-il au bout d'un moment, lorsque je n’eus plus aucune question à lui poser sur sa vie.
Maintenant, je savais qu’il était à la retraite, qu’il vivait dans une maison de soins pour personnes fortunées, et que les infirmières ne croyaient plus nécessaire de stimuler son autonomie, ni son envie de se sentir de nouveau jeune et utile

Projet Hélène 3 – phrases 6-11

“No recojan nada. Sólo súbanse a los vehículos. No toquen nada, no coman nada, no beban nada”. El viejo Aliaksei trepó al camión con Anya y Natashenka y toda la familia Filatova. “Abuelo. No me gusta la leche. ¿Por qué  nos dan tanta?”

Traduction temporaire :
« Ne prenez rien. Contentez-vous de monter dans les véhicules. Ne touchez à rien, ne mangez rien, ne buvez rien ». Le vieux Aliaksei grimpa dans le camion avec Anya, Natashenka et toute la famille Filatova. « Grand-père. Je n’aime pas le lait. Pourquoi nous en donne-t-on autant ? »

dimanche 20 juillet 2014

Projet Elena 7 – phrases 118-122

Miguela tenía una admiración reverencial por mi padre y no se animaba a embestir con su plumero en el fabuloso desorden de carpetas y libros de su biblioteca.
--Sabemos que empezó a trabajar desde hace un tiempo en casa de la familia M. Sin pedirle ninguna infidencia: ¿diría usted que es una familia feliz?
Miguela lo miró, algo sorprendida.
--Sí señor, muy felices se los ve.

Traduction temporaire :
Miguela avait une admiration révérencielle envers mon père, n'osant jamais se précipiter sur le fabuleux désordre de dossiers et de livres de la bibliothèque avec son plumeau.
— Nous savons que, depuis un certain temps, vous travaillez chez la famille M. Sans vous demander de trahir leur confiance, diriez-vous qu'il s'agit d'une famille heureuse ? Miguela le regarda, quelque peu surprise.
— Absolument, oui, ils semblent très heureux.

Projet Caroline 2 – phrases 95-97

III

Poco tiempo después, el Arcángel apóstata se presentó ante los altos dignatarios en uno de los amplios salones rectangulares de estilo gótico isabelino que componían el Pandemonium. Allí estaban Samael, Azazel, Belcebú, Mammón y Asmodeo, entre otros. Mostrando el rostro abatido, Satanás, de pie y empuñando el cetro de mando, fue el primero en hablar:

Traduction temporaire :

III

Peu de temps après, l'Archange apostat se présenta devant les hauts dignitaires dans l'un des vastes salons rectangulaires de style gothique élisabéthain que comprenait le Pandémonium. Samaël, Azazel, Belzébuth, Mammón et Asmodée, entre autres, étaient présents. Empoignant le sceptre de commandement d'un air abattu, Satan, debout, prit la parole en premier :

samedi 19 juillet 2014

Projet Noemi 3 – titre + phrases 1-3

Antonio Gazís (Pérou)
La agencia

Nadie como mamá cuando se trataba de malas noticias. Habla mejor tú, anda mejor tú, le decía papá, huyendo de la escena. Su voz volvía no tan trágico lo trágico. Su sonrisa te alejaba de los cauces del dolor.

Traduction temporaire :

Antonio Gazís (Pérou)

L'Agence


Maman n'a pas son pareil pour les mauvaises nouvelles. « Vas-y, parle, toi, c'est préférable que ce soit toi », lui disait papa, en fuyant les lieux. Sa voix ne rendait pas le tragique aussi tragique. Son sourire t'éloignait des causes de la douleur.

Projet Lorena 7 – phrases 4-5

Sos chica para contestar pero no para escuchar. Sos chica para rebelarte pero no para aguantar.

Traduction temporaire :
Tu es petite pour répondre, mais pas pour écouter. Tu es petite pour se rebeller, mais pas pour supporter.

Projet Élise 4 – phrases 40-41

Hasta es posible aspirar su antiguo aroma y escuchar - como requiebros de tiempo - pisadas, risa de niños, el ladrido de la mascota juguetona, el trajinar de la siesta... El que todo siga igual, el llanto bajito y triste abismado en algún lugar y las voces fantasmas que recorren las piezas de la casa vacía, fueron la causa de mi miedo, ese miedo ubicuo que nace en la convergencia de olvidos y recuerdos, de hechos ocurridos e imaginados que me obligaron a permanecer en el patio, con una mano apoyada en el picaporte de la puerta que da a la pieza donde el muerto ya no puede estar, porque se lo enterró la tarde anterior.

Traduction temporaire :
On peut même sentir son ancien parfum et entendre – comme des failles dans le temps – des bruits de pas, des rires d'enfants, les aboiements du chien joueur de la maison, le va-et-vient de la sieste… Le fait que rien ne change, les pleurs faibles et tristes étouffés quelque part et les voix fantômes qui parcourent les pièces de la maison vide, furent la cause de ma peur, cette peur omniprésente qui naît de la convergence des oublis et des souvenirs, des faits réels et imaginaires qui m'obligèrent à demeurer dans le patio, une main appuyée sur le loquet de la porte donnant sur la pièce où le mort ne peut plus se trouver, puisqu'il a été enterré la veille.

Projet Élise 3 – phrases 147-164

Otro despertar. De día. Estaba en una habitación blanca. Tenía ojos. Giró la cabeza y vio vacía la cama de la derecha. En la de la izquierda, un hombre flaco miraba el techo. Era más enjuto de lo habitual y parecía estar ciego.
¿Faso?
No —dijo el otro con voz agria—. Faso está trabajando; en este lugar hay que ganarse el pan. Ya le va a tocar.
¿A mí?
Sí, a usted. Ya se va a enterar —dijo el otro sin apartar los ojos del techo—. ¿Tiene corona? No tiene. Entonces lo van a meter en un exoprot y lo van a mandar a pedir limosna y a reclutar gente. —La expresión era amarga, resentida.

Traduction temporaire :

Nouveau réveil. De jour. Il se trouvait dans une chambre blanche. Il avait encore ses yeux. Il tourna la tête et constata que le lit à sa droite était vide. Dans celui de gauche, un homme maigre regardait le plafond. Il était plus chétif que la normale et semblait aveugle.
— Faso ?
— Non, répondit-il d'une voix aigre. Faso travaille. Dans cet endroit, il faut gagner son pain. Ça sera bientôt votre tour.
— Mon tour ?
— Oui, le vôtre. Vous verrez, ajouta-t-il sans quitter le plafond du regard. Avez-vous une couronne ? Non. Dans ce cas, ils vont vous mettre dans un exoprot et vous envoyer faire la quête et recruter des gens. Il avait l'air amer, plein de rancune.

Projet Céline 2 – phrases 15-18

El muchacho de apenas trece años se quedó atrapado con el viejo, en el rancho, sin víveres. Alguien tenía que ir a comprar a La María los vicios, las velas y el vino para el viejo. El viejo necesitaba el vino. Cuando no lo tenía se ponía como loco y le temblaban las manos hasta el punto de no embocar el agua en el mate.

Traduction temporaire :
Le garçon de treize ans à peine se retrouva coincé avec le vieux dans la ferme, sans vivres. Quelqu’un devait aller acheter à La María les vices, les bougies et le vin pour le vieux. Le vieux avait besoin du vin. Quand il n’en avait pas, il devenait comme fou et ses mains tremblaient au point de ne plus réussir à verser l’eau dans le maté.

Projet Émilie 3 – phrases 3-7

-Podría escribirte un cuento- te dije, y recuerdo tu cara, entre el asombro y la duda. A veces, cuando ando por la calle, pienso en esto que tenemos. Miro a dos de la mano e invento teorías de entrecasa. ¿El tiempo compartido les dará tiempo a sus pasiones? La falta de tiempo es una maravilla cuando la gente suelta los instintos para apurar el placer.

Traduction temporaire :
— Je pourrais t’écrire une nouvelle, t’ai-je dit, et je me rappelle ton expression, mi-étonnée, mi incrédule. Parfois, lorsque je marche dans la rue, je pense à ce que nous avons, toi et moi. Je regarde deux personnes qui se tiennent la main et j’invente des théories secrètes. Le temps passé ensemble laisse-t-il du temps à leurs passions ? Le manque de temps est quelque chose de merveilleux quand les gens donnent libre cours à leurs instincts pour profiter au maximum du plaisir.

Projet Justine / Vanessa – phrases 127-128

El artículo que se titula; " El ojo del dólar ciego" Minc argumenta que ese derrumbe se esperaba después del escándalo del presidente Swestneger y sus Petites guerras. La china aprovecharía el caos para exigir, so pretexto de cerrar toda transacción financiera, a los estados unidos su no intromisión si ellos invaden Taiwán.

Traduction temporaire :
Dans l'article intitulé « l’œil aveugle du dollar », Minc avance l'argument que cette banqueroute était prévisible, après le scandale du président Swestneger et ses Petites guerres. Si la Chine envahissait Taïwan, sous prétexte d'empêcher toute transaction financière, elle profiterait du chaos pour exiger la non-ingérence des États-Unis.

Projet Sabrina 3 – phrases 42-43

A pesar del exorbitante precio, fui vendida a un importante hombre de negocios, acuciado por la traición, en definitiva, temeroso de que su propio método se volviera contra sí mismo. Cerca de él experimenté de nuevo sensaciones asociadas a mi antigua majestad y perdidas ya en los vericuetos de mi secular olvido.

Traduction temporaire :
Malgré mon prix exorbitant, je fus vendue à un important homme d'affaires, hanté par le poids de la trahison, craignant finalement que sa propre méthode ne se retourne contre lui. À ses côtés, je fis de nouveau l'expérience de sensations associées à ma majesté passée et totalement perdues sur les chemins périlleux de mon séculaire oubli.

Projet Sonita 16 – phrases 15-16

Llené varias cajas con vajilla manchada y rota que dejé en la puerta para que la recogieran los cartoneros. También abandoné los viejos y mohosos álbumes de fotos sin abrir ninguno.

Traduction temporaire :
J'ai rempli plusieurs cartons avec de la vaisselle sale et cassée que j'ai laissée devant la porte afin que les éboueurs les prennent. Je me suis aussi débarrassé des vieux albums photos moisis, sans prendre la peine de les ouvrir.

vendredi 18 juillet 2014

Projet Elena 7 – phrases 114-117

Era uno de los días en que se quedaba hasta tarde: todavía estaba en su cuartito cambiándose la ropa. Mi madre la llamó y Miguela compareció con la cartera ya bajo el brazo y su pañuelo de colores anudado al cuello.
--Tenemos aquí una discusión –dijo mi padre- en la que sólo usted puede ayudarnos.
--Sí señor, con mucho gusto en lo que pueda.

Traduction temporaire :
C'était un de ces jours où elle restait tard. Elle était encore dans sa petite pièce, en train de changer de vêtements. Ma mère l'appela et elle apparut, son sac déjà sous le bras et son foulard coloré noué autour du cou.
— Nous sommes en plein débat, dit ma mère, et il n'y a que vous qui puissiez nous aider à trancher.
— Oui, oui, volontiers, je ferai de mon mieux.

Projet Émilie 3 – titre + phrases 1-2

Elda Durán (Argentine)

Hola amor
… en un día cualquiera

Hace un tiempo largo supe que tenía que escribirte. Te lo propuse entonces como en broma, quizás una manera sigilosa de atraer tu atención hacia el centro de mi universo, pequeño y sostenido con la tenacidad de los sueños.

Traduction temporaire :

Elda Durán (Argentine)

Bonjour, mon amour
… un jour comme les autres

Il y a longtemps, j’ai su que je devais t’écrire. À ce moment-là, je te l’ai proposé sur le ton de la plaisanterie, manière discrète, peut-être, d’attirer ton attention vers le centre de mon univers, limité et soutenu par la ténacité des rêves.

Projet Hélène 3 – phrases 3-5

Cuando alzó la cabeza, sólo pudo ver el alto del edificio donde habían estado la noche anterior su nieta y otros niños mirando las luces a lo lejos. Eran como fuegos artificiales adelantando la celebración del 1 de mayo, pero con un resplandor diferente. Miles de soldados iban amontonando a la gente en la plaza central.

Traduction temporaire :
Quand il leva la tête, il ne parvint à voir que la partie haute supérieure du bâtiment, où, la nuit précédente, sa petite-fille et d’autres enfants avaient observé les lumières, au loin. Il y avait comme des feux d’artifice, en avance sur les célébrations du 1er mai, mais dont l’éclat était différent. Des milliers de soldats rassemblaient les gens sur la place principale.

Projet Élise 3 – phrases 131-146

¿O no? —Una corriente helada, húmeda corrió por la espina dorsal de Zebrel y anidó en la nuca.
Él quiere decir —susurró el de la derecha, y había una pizca de sádico placer en su tono— que verá en el supuesto caso de que le hayan dejado los ojos en su lugar. A veces remueven los ojos, así como lo oye. Si se los sacaron no verá, así de simple. Más claro, échele agua. Soy Killer.  
No es cierto —dijo Faso—. Ya no hay ciegos, ni mancos. Los hermanos se hacen cargo. Las armaduras suplen cualquier carencia. ¡Lo que avanzó la tecnología! Se puede ver sin ojos y hablar sin lengua.
¿De qué hablan? —Zebrel no podía determinar si los hombres hablaban en serio o sólo se estaban mofando de él.
Ya se va a enterar —dijo Killer.
Ya se va a enterar —dijo Faso.

Una picadura en la nuca y el relámpago de dolor apagó la conciencia de Zebrel.

Traduction temporaire :

— Ou pas ? Une décharge glacée, humide, courut le long de la colonne vertébrale de Zebrel et se nicha dans sa nuque.
— Il veut dire que vous verrez, à supposer qu'ils aient laissé vos yeux à leur place, susurra celui de droite, une pointe de plaisir sadique dans la voix. Parfois, ils prélèvent les yeux, vous avez bien entendu. S'ils vous les ont retirés, vous ne verrez pas, ça n'est pas plus compliqué que cela. Clair comme de l'eau de roche. Je suis Killer.
— Faux, contesta Faso. Il n'y a plus d'aveugles, ni de manchots. Les frères s'en chargent. Les armures compensent n'importe quelle déficience. Comme la technologie a progressé ! On peut voir sans yeux et parler sans langue.
— Mais qu'est-ce que vous racontez ?
Zebrel ne parvenait pas à déterminer si ces hommes étaient sérieux ou s'ils se moquaient juste de lui.
— Il va finir par s'en rendre compte, dit Killer.
— Il va finir par s'en rendre compte, répéta Faso.
il sentit une piqûre dans la nuque, puis l'éclair de douleur éteignit la conscience de Zebrel.

Projet Elena 7 – phrases 111-113

Yo, que creía saberlo todo sobre los M, ni siquiera me había enterado de que también ellos, desde hacía un tiempo, se la disputaban. Todo un mundo se abría de pronto, una conexión insospechada a lo más íntimo de la familia M: la suciedad de los recovecos, el tesoro de indicios del tacho de la basura, los signos reveladores del cambio de sábanas. Miguela lo había visto y oído todo y traía quizá ahora mismo, en la suela de las alpargatas, algo de tierra  del jardín con pileta de los M.

Traduction temporaire :
Moi, qui croyais tout savoir sur les M, je ne m'étais même pas aperçu qu'eux aussi, depuis quelque temps, ils se disputaient pour avoir Miguela. D'un seul coup, tout un monde s'ouvrait devant moi, une connexion insoupçonnée avec le plus intime de la famille M : la saleté des recoins, le trésor des indices de la poubelle, les signes révélateurs lorsqu'on change les draps. Miguela avait tout vu et tout entendu, et à cet instant précis, elle apportait probablement, collée à la semelle de ses espadrilles, un peu de terre du jardin avec piscine des M.

Projet Hélène 3 – titre + phrases 1-2

Carlos Villacorta G. (Pérou)

LO QUE DIJO EL FUEGO

1

Hice que los mortales dejaran de pensar en la muerte  antes de tiempo
(Prometeo encadenado)

Aliaksei Paulikovich buscó con la mirada la estatua en el centro de la ciudad. No la encontró porque los soldados la habían retirado y se la habían llevado a la planta.

Traduction temporaire :

Carlos Villacorta G. (Pérou)

Ce que dit le feu

Par mon œuvre, les mortels cessèrent prématurément de penser à la mort
(Prométhée enchaîné)

1

Aliaksei Paulikovich chercha du regard la statue dans le centre-ville. Il ne la trouva pas, les soldats l’ayant retirée pour l’emmener à la centrale.



Projet Élise / Nadia – phrase 191

Fueron unos instantes en que toda la sangre de mi cuerpo latía agolpada en mis brazos y en mi cabeza, el mar bufaba —otra ola avasallaba el boquerón de la puerta falsa, previo al garaje— y mis pies, en su tanteo desesperado, ubicaban providencialmente un nuevo punto de apoyo.

Traduction temporaire :
Quelques instants où tout le sang de mon corps battait, concentré dans mes bras et dans ma tête ; la mer se déchaînait – une autre vague assaillait la porte de derrière, précédant le garage – et mes pieds, dans une tentative désespérée, trouvaient par un heureux hasard un nouveau point d'appui.

Projet Élise 4 – phrases 37-39

Ya en el féretro, el muerto adquiere esa melancolía opaca que se apodera de uno tras terminar la lectura de un libro. En la casa cerrada, en cambio, persiste con intensidad, la fuerza de su presencia. Él está allí, en las paredes de la habitación, en las bolsas de la hojarasca, en la brisa de la hora, en las isletas de sol sobre el revoque de las paredes desteñidas y desconchadas, en la humedad de sus esquinas, en las vibraciones del silencio cruzado por murmullos, en la agitación de las ramas del jazmín.

Traduction temporaire :
Une fois dans son cercueil, le mort acquiert cette mélancolie opaque qui s'empare de vous après avoir achevé la lecture d'un livre. Dans la maison fermée, en revanche, la force de sa présence persiste intensément. Il est là, entre les murs de la chambre, dans les sacs pleins de feuilles mortes, dans la brise de cette heure-là, dans les îlots de soleil sur le crépi des murs déteints et défraîchis, dans l'humidité de leurs angles, dans les vibrations du silence traversé de murmures, dans l'agitation des branches du jasmin.

Projet Céline 2 – phrases 7-14

Se metió por las rendijas del rancho. No dio tiempo a juntar la leña y secarla. No dio tiempo a comprar los vicios. Ni a engrasar los tamangos. Y se siguió quedando. Dura. A la semana volvió renovada, seca, fina. Con tranquila monotonía cayó sobre la rigidez que le dieron las heladas.

Traduction temporaire :
Elle s’introduisit dans les fissures de la ferme. On n'eut pas le temps de ramasser le bois et de le sécher. On n’eut pas le temps pour l'achat des vices. Ni pour graisser les chaussures. Et elle perdura. Dure. Au bout d’une semaine, elle réapparut sous une autre forme, sèche, fine. Avec une tranquille monotonie, elle tomba sur la rigidité que les gelées lui avaient donnée.

jeudi 17 juillet 2014

Projet Céline – phrase 126


Ahora, y esa mujer le había mostrado la desolada visión de la irreprochable y luminosa vida que él había rechazado y que, de ahora en adelante, en cada estación, en cada estación y ciudad importante, probablemente, seguramente se le volvería a presentar.

Traduction temporaire :
À présent, cette femme lui avait montré une vision désolée de la vie irréprochable et lumineuse qu’il avait refusée et qui, dorénavant, à chaque gare, à chaque gare et grande ville, se présenterait de nouveau à lui, probablement, très certainement.

Projet Morgane 11 – phrases 37-38

La noche ha terminado de llenar la habitación de oscuridad cuando Dalila sostiene entre las manos el cofre de los buenos recuerdos. Lo mira, lo acaricia, besando su aroma de valvas y pureza le levanta la tapa y sonríe aspirando la brisa marinera.

Traduction temporaire :
La nuit a cessé d'emplir la chambre d'obscurité au moment où Dalila tient le coffre des bons souvenirs entre ses mains. Elle l'observe, le caresse, embrassant son arôme d'écorce, soulève simplement le couvercle et sourit en respirant la brise marine.

Projet Alison 2 – phrases 12-13

Después la noche en la cucheta de arriba, ventanilla abierta invitando al paisaje, alguna vez la luna trepada a un caldén solitario y un amanecer radiante que me sorprendía apenas adormilada. (Desde chica practico esta permanencia de las noches en vela, ahora sin trenes, la luz filtrándose por las persianas del dormitorio).

Traduction temporaire :
Ensuite, la nuit, sur la couchette du haut, vitre ouverte invitant à admirer le paysage, parfois, la lune juchée sur un caldén solitaire, puis un lever de soleil radieux qui me surprenait à peine étais-je assoupie. (Depuis toute petite, je m'exerce aux nuits blanches, aujourd'hui sans plus de trains, juste avec la lumière filtrant à travers les persiennes de ma chambre).

Projet Sarah 19 – phrase 28

Ha dicho que quiere volverse a los cerros, que ella nunca debería haber dejado su tierra, que su padre era baqueano y su mamá era una criolla guapa que pasaba las horas tejiendo ponchos, y que ella dejó aquello, para venirse con usted, que ella le tenía a usted tantas ganas que eso la hizo venirse de los cerros; yo creo que ese es el gran pecado del que ella habla: haber dejado el cerro, por las ganas del cuerpo que tenía de usted; si usted supiera, papá, qué triste que estoy a veces.

Traduction temporaire :
Elle a déclaré vouloir revenir dans les collines, qu'elle n'aurait jamais dû quitter sa terre, que son père était guide de montagne, sa mère une belle criolla qui passait son temps à tricoter des ponchos, qu'elle a tout quitté pour vous suivre ; elle avait tellement envie de vous, qu'elle est partie. Voici, selon moi, le grand péché dont elle parle : avoir abandonné son pays pour le désir que votre corps éveillait en elle ; si vous saviez, papa, combien il m'arrive d'être triste.

Projet Lorena 7 – phrases 2-3

De joven nunca quise volver a ser chica.  Infancia, la mejor edad… siempre sentí que con vivirla una vez era más que suficiente.

Traduction temporaire :
Quand j'étais jeune, je n'ai jamais voulu redevenir une petite fille. Enfance, l'âge idéal… j'ai toujours su qu'en la vivant une fois, c'était déjà largement suffisant.

Projet Émilie 2 – phrases 11-13

¿Pero quién engaña a la noche? El amor se desenvuelve entre sus fauces como en su propia casa. Y Juan sintió por vez primera esas sensaciones ignotas, desconocidas para su indoblegable manera de palpar la oscuridad.

Traduction temporaire :
Mais qui trompe la nuit ? Dans ses mâchoires, l’amour évolue avec autant d’aisance que chez lui. Et Juan ressentit pour la première fois ces sensations ignorées, inconnues de son inflexible manière de palper l’obscurité.

Projet Émilie 2 – phrases 8-10

Juan recorrió, de pura curiosidad, las calles y avenidas, y ya agotado volvió a sentarse en el suelo gramíneo, que tenía variadas tonalidades de verde. Pudo distinguir desde un verde-amarillo hasta un verde muy oscuro, casi negro. Estuvo mirando el césped por largo rato mientras el espanto del amor se desvanecía con las horas de la tarde.

Traduction temporaire :
Par simple curiosité, Juan parcourut les rues et les avenues. Puis, épuisé, il s’assit de nouveau par terre, sur le gazon présentant diverses tonalités de vert. Il put distinguer un dégradé allant d’un vert-jaune à un vert très sombre, presque noir. Il regarda longuement la pelouse tandis que la crainte de l’amour s’évanouissait au fil des heures de l’après-midi.

Projet Émilie 2 – phrases 5-7

Luego de cinco minutos se sumergió en trance onírico; dos voces le trasladaron a un pueblo lleno de color. Todo parecía tan distinto a su barrio, pero por alguna razón, creyó reconocer lugares comunes, lugares que sus pies de pólvora habían dejado huella y muerte. La tienda de la esquina era la misma, igual el parque, las casas uniformes pero multicolores, todo era tan distinto y similar a la vez.

Traduction temporaire :
Au bout de cinq minutes, il plongea dans une transe onirique ; deux voix le transportèrent vers un village plein de couleur. Si tout paraissait très différent de son quartier, il crut reconnaître, pour une raison quelconque, des lieux identiques, des lieux que ses pieds chargés de poudre avaient foulés et meurtris. La même boutique au coin de la rue, le même parc, les mêmes maisons uniformes, mais multicolores, tout était à la fois si différent et si semblable.

Projet Annelise 2 – phrases 16-22

 —Ayer vi a mi doble —dijo una tarde.
Durante tres días no lo vi. Era otra persona. Se me acercó y me contó la historia del hombre que cortó su pie para no caminar más. Decía que le dolía la mano derecha. Días después se la cortaría. “No quiero estar repetido”, me dijo cuando llegué a visitarlo.

Traduction temporaire :
— Hier j'ai aperçu mon double, dit-il un soir.
Je ne le revis plus pendant trois jours. Il était devenu quelqu'un d'autre. Il s'approcha de moi et me raconta l'histoire de l'homme qui s'était coupé le pied pour ne plus avoir à marcher. Il répétait que sa main droite lui faisait mal. Quelques temps après, il se l'était coupée. « Je ne veux pas être reproduit », me confia-t-il alors que j'arrivais pour lui rendre visite.

Projet Caroline 2 – phrases 92-94

Cuando acabó de hablar, un silencio sepulcral invadió la sala. Todos se miraban entre sí, con los rostros serios y apesadumbrados; como pidiendo una explicación a lo que allí se había dicho; como diciendo: “Esto no puede estar sucediendo”. Sobre todo la última frase, que sonó especialmente trágica, pues hacía una clara y funesta referencia al destino del imperio de Satán, del que habían formado parte con orgullo desde hacía siglos.

Traduction temporaire :
Quand il acheva son discours, un silence sépulcral envahit la salle. Tous s'entre-regardaient, les visages sérieux et accablés, comme s'ils demandaient une explication sur ce qui venait d'être proféré, l'air de dire : « Cela ne peut pas être la réalité. » La dernière phrase, surtout, sonnait de manière particulièrement tragique, puisqu'elle faisait clairement et funestement référence au destin de l'empire de Satan, dont ils avaient fièrement fait partie depuis des siècles. 

Projet Sarah 19 – phrase 27

Yo tengo miedo por la mamá, que se desloma de sol a sol, y se va poniendo vieja, y a veces no quiere comer ni dormir, ni le dice a mi hermano “mi negrito” que es como le decía ella antes, cuando parecía más contenta, tal vez usted se acuerde, papá, de cuando mi mamá estaba contenta.

Traduction temporaire :
Moi, j'ai peur pour maman, qui s'échine du lever au coucher du soleil, sans compter qu'elle commence à vieillir, et que parfois, elle ne veut ni manger, ni dormir ; elle n'appelle plus mon frère "mon petit loup", comme avant, du temps où elle avait l'air plus heureuse, peut-être que vous vous rappelez, papa, l'époque où elle était heureuse.

Projet Alison 2 – phrases 10-11

Habíamos salido de Chos Malal preparadas para la aventura. Primero la balsa, cruzar el río en la camioneta y a la mañana siguiente el tren, una fiesta de casi dos días con la mami para mí sola, comer la gallina hervida y las frutas en el camarote, corretear por los pasillos y a la noche la gesta del coche comedor, el consomé en los platos hondos de aluminio, el mozo preguntando ¿la nena se servirá un postrecito?, la nena esperando la aprobación de la mamá y el flan de caramelo.

Traduction temporaire :
Nous étions parties de Chos Malal, prêtes pour l’aventure. D’abord, le radeau, traverser le fleuve avec la camionnette, et le lendemain matin, le train, une fête de presque deux jours avec maman pour moi toute seule, manger du ragoût de poule et des fruits dans le compartiment, cavaler dans les couloirs, et, la nuit venue, le mémorable épisode du wagon-restaurant, le bouillon dans les assiettes creuses en aluminium, le serveur demandant « la petite prendra un dessert ? », la petite en question attendant l’accord de la maman, et le flan au caramel.

Projet Céline 2 – phrases 3-6

Dicen que los loros bajan de los cerros a buscar alimento porque saben que se viene la nieve. Y vino nomás, con su aliento helado que cala hasta los huesos y se quedó un mes; parecía dispuesta a perpetuarse. Con su blancura ingenua lo cubrió todo: el suelo, las piedras, los árboles que por su peso quebraron las ramas más débiles. Dejó a los animales sin pasto, los que podían ramoneaban de maitenes y coihues y los que no, morían de hambre.

Traduction temporaire :
On dit que les perroquets descendent des collines pour venir chercher de la nourriture parce qu’ils savent que la neige arrive. Ce qu’en l'occurrence, elle fit effectivement, avec son souffle glacé qui vous transperce jusqu’aux os ; elle resta un mois et semblait disposée à ne jamais repartir. Sa blancheur ingénue recouvrit tout : le sol, les pierres, les arbres, dont les branches les plus fragiles cédèrent sous son poids. Elle priva les animaux de pâtures. Ceux qui le pouvaient mangeaient les feuillages bas des maitenes et des coihues ; les autres mouraient de faim.

Projet Émilie 2 – phrases 2-4

El amor siempre le había parecido estúpido y banal, un lugar no transitado, pero a pesar de ello repugnante. Ese hedor le provocaba cubrirse el pecho y encerrar su corazón en una cajita de la desidia. Sin embargo, algo hizo que cambiara de opinión acerca del verdadero sentido del amor, cuando cansado de tantas bancas rosas y flores rojas entre hierba fresca y verde, se sentó sobre la alfombra vegetal y cerró los ojos.

Traduction temporaire :
L’amour lui avait toujours semblé stupide et banal, un chemin déserté, mais répugnant. Cette puanteur lui donnait envie de se couvrir la poitrine et d’enfermer son cœur dans une petite boîte de paresse. Pourtant, quelque chose le fit changer d’avis au sujet du vrai sens de l’amour, au moment où, lassé de tant de bancs roses et de fleurs rouges au milieu de l’herbe fraîche et verte, il s’assit sur le tapis de verdure et ferma les yeux.

mercredi 16 juillet 2014

Projet Justine / Vanessa – phrases 123-126

7

Pero fácilmente no volvieron. El mar que se alejó, para dar paso a una nueva época, se inmovilizó inesperadamente y entonces el cielo se ensombreció amenazante para tronar mil desgracias. En esos diez días que transcurrieron como si fuera 100 años el caos comenzó con el disparo del euro a 3,5 de dólar. En un largo artículo que publico el astrologo Alain Minc este anunció el derrumbe financiero de los estados unidos.

Traduction temporaire :
7

Mais, la nature ne s'apaisa pas facilement. La mer, qui se retira pour céder la place à une nouvelle époque, s’immobilisa inopinément, et là, le ciel s'assombrit, menaçant, présage de mille malheurs. Pendant ces 10 ans qui en parurent 100, le chaos s'installa avec l'envolée du cours de l'euro qui passa à 3,5 dollars. Dans un long article, l'astrologue Alain Minc annonça la banqueroute des États-Unis.

Projet Elena 7 – phrases 109-110

Miguela era la posesión más preciada de mi madre: de rasgos araucanos, silenciosa, infatigable, limpiaba en nuestra casa tres veces por semana. Mi madre, que la había descubierto primero, recién llegada de su provincia, sufría en silencio por no poder contratarla también los demás días y vivía en la perpetua zozobra de que otra familia pudiera arrebatársela.

Traduction temporaire :
Miguela était le bien auquel ma mère accordait le plus grand prix : des traits auracans, silencieuse, infatigable, elle astiquait notre maison trois fois par semaine. Ma mère, qui l'avait découverte en premier, à peine arrivée de sa province, souffrait en silence de ne pas pouvoir l'embaucher les autres jours de la semaine aussi, et vivait dans la crainte perpétuelle qu'une autre famille la lui prenne. 

Projet Chloé 11 – phrases 2-3

Aquí sentado en el restaurant Haití, uno de los más emblemáticos del Distrito de Miraflores, me doy cuenta que todo ha cambiado desde que me hundí en el asiento de esta confortable meza hace más de treinta años. Siempre venía con mis padres, comiendo algo delicioso, probando lo mejor de la barra, sintiendo que el aire del distrito era diferente al de otros lugares, nada ha cambiado…en realidad todo parecía haber cambiado.

Traduction temporaire :
Assis là, au Haïti, l'un des plus emblématiques établissements du District de Miraflores, je me rends compte que tout a changé depuis que je me suis enfoncé dans le siège de cette confortable table pour la première fois, il y a plus de trente ans. Je venais toujours avec mes parents, manger quelque chose de délicieux, goûter à ce que le comptoir offrait de meilleur, sentir que l'air du quartier était différent de celui des autres endroits, c'est toujours pareil… En réalité, plus rien n'était pareil.

Projet Miroslaba / Margaux – phrases 21-22

Quiso a veces, sonreírle, pero él fijaba sus ojos, como prohibiéndole la confianza de sonreírle, como diciendo tantas cosas, mejores por más calladas. Alguna vez quedó en ella una perturbación.

Traduction temporaire :
Parfois, elle voulut lui sourire, mais il fixait ses yeux, comme s'il lui interdisait la liberté de lui sourire, comme s'il disait bien de choses, encore meilleures d'avoir été tues. Par moments, Il arriva qu'un trouble demeure en elle.

Question de lexique

Qu'est-ce que la = « potomanie » ?

Projet Alice 3 – phrases 86-92

Va cayendo la noche y observo el cielo. Un cielo nuevo que se abre como una ventana a lo desconocido. Beta Semaris Cuatro... Los nombres son cosas imprecisas, dudosas convenciones. Para quienes no tienen un idioma hablado ni gestual ni escrito, para quienes pueden comunicar directamente ideas o impresiones complejas, los nombres no tienen sentido. Ahora al pensar en el nombre de este mundo, siento que esa designación —Beta Semaris Cuatro— es opacada rápidamente por una idea, la idea de Hogar, pero también la de Ser, y también las de Cambiar y Permanecer.

Traduction temporaire :
La nuit commence à tomber et j'observe le ciel. Un ciel nouveau qui s'ouvre comme une fenêtre sur l'inconnu. Beta Semaris Quatre… Les noms sont des choses imprécises, des conventions douteuses. Pour ceux qui ne possèdent pas une langue parlée, gestuelle ou écrite, pour ceux capables de communiquer des idées ou des impressions complexes directement, les noms n'ont aucun sens. Désormais, lorsque je songe au nom de ce monde, il me semble que cette désignation – Beta Semaris Quatre – est voilée par une idée, l'idée de Foyer, mais également celle d'Être, de Changer et de Rester. 

Projet Justine / Vanessa – phrases 116-122

6

Hermano Plutard "Escribo en mi diario del 24 de diciembre" (fragmento) Veo cuán difícil es hacer comprender a los hombres de los errores que cometieron, cometen y cometerán. Están pasando cosas horribles el mundo. Nunca pensé que los principios de la humanidad se sostenían en el peso de un billete de banco. Ahora veo que no era necesario haber empezado este movimiento de dar a conocer la verdad. Me equivoque, pero ya es demasiado tarde. Lo hecho, echo esta decía mi abuelo. Ahora solamente hay que esperar que la ola vuelva a sus cauces...

Traduction temporaire :
6

Frère Plutard

« J'écris dans mon journal, le 24 décembre » (extrait).

Je vois combien il est difficile de faire comprendre aux hommes les erreurs qu'ils ont commises, qu'ils commettent et qu'ils commettront. D'horribles choses sont en train de se passer dans le monde. Je n'aurais jamais imaginé que les principes de l'humanité étaient basés sur la valeur d'un billet de banque. Je m'aperçois qu'il n'était pas nécessaire de donner naissance à ce mouvement de révélation de la vérité. Je me suis trompé, mais il est trop tard. Ce qui est fait est fait, disait ma grand-mère. Maintenant, il n'y a plus qu'à espérer que la marée reflue…

Projet Élise 3 – phrases 119-130

Sin brazos, sin piernas. Humor negro.
¿Quiénes son ustedes?
Las voces se apagaron un momento. Y luego, tras alisar un papel arrugado en la garganta, el de la izquierda dijo:
Faso, me dicen Faso. Antes me llamaba de otro modo. Pero nadie conserva los viejos nombres en este lugar.
Yo me llamo Zebrel, Guido Zebrel, y no veo por qué tendría que perder mi nombre de toda la vida.
Se equivoca. Ya verá por qué —dijo el de la derecha.
O no —dijo Faso.

Traduction temporaire :
Sans bras, ni jambes. Humour noir. 
— Qui êtes-vous ?
Les voix se turent un moment. Puis, après avoir défroissé un papier en boule dans sa gorge, celui de gauche déclara : 
— Faso, on m'appelle Faso. avant, je m'appelais autrement. Mais personne ne conserve son ancien nom, ici.
— Moi, c'est Zebrel, Guido Zebrel. Et je ne vois pas pourquoi je devrais perdre mon nom de toujours.
— Vous vous trompez. Vous verrez pourquoi plus tard, affirma celui de droite.

— Ou pas, rétorqua Faso.

Projet Céline 2 – titre + phrases 1-2

Albertina Rahm (Argentine)

Antes que lo pille la noche


Llegó de noche y como siempre en silencio. Una bandada la había anunciado con chillidos verdes; los pájaros se posaron en un árbol y enseguida todos juntos remontaron el vuelo para pararse en otro.

Traduction temporaire :

Albertina Rahm (Argentine)

Avant que la nuit le surprenne. Elle arriva de nuit et en silence, comme toujours. Une volée d’oiseaux l’avait annoncée par des petits cris juvéniles ; ils se posèrent sur un arbre, avant de reprendre aussitôt leur envol, tous ensemble, et d'aller atterrir sur un autre.

Projet Céline – phrase 125


Se sentía triste, más que triste angustiado, más que angustiado, humillado y comprendía de alguna manera que ese encuentro y ese encuentro terminado tan de súbito, tan suciamente moral por él, era una prueba y una situación en la que no había pensado cuando se decidió irse de la vida para siempre, pero eso era como su advertencia primera, como su castigo por cuotas que debería seguir recibiendo porque no había sido lo bastante valiente para enfrentar la vida y sus circunstancias, y tampoco había sido lo bastante valiente como para coger un revolver, un veneno, hasta un veneno, una navaja.

Traduction temporaire :
Il se sentait triste, plus que triste angoissé, plus qu’angoissé humilié, et d’une certaine manière, il comprenait que cette rencontre, cette rencontre si soudainement terminée, si salement morale pour lui, était une épreuve et une situation à laquelle il n’avait pas pensé quand il avait décidé de quitter la vie pour toujours ; mais c’était comme un premier avertissement, comme une punition pour des frais qu’il devrait continuer de payer parce qu’il n’avait pas été assez courageux pour affronter l’existence et ses aléas, et parce qu'il n’avait pas non plus été assez courageux pour prendre un revolver, un poison – même un poison – un couteau.

Projet Sabrina 3 – phrases 40-41

De algún modo, esto representaba para mí una cierta garantía porque, siendo como era, el señuelo de la bonanza económica, podría entretener mi tiempo con tranquilidad exhibiéndome callada y pasando desapercibida dentro de mi ridícula notoriedad. Pero otra vez habría de equivocarme, tanto era lo que desconocía las necesidades del alma humana.

Traduction temporaire :
Cela représentait en quelque sorte pour moi une certaine garantie ; étant ce que j'étais, c'est-à-dire le leurre de la prospérité économique, j'aurais en effet dû pouvoir tromper l'ennui tranquillement alors que je m'exhibais en silence et passais inaperçue dans ma ridicule notoriété. Mais à nouveau, je devrais me tromper, tant j'ignorais les besoins de l'âme humaine.

Projet Émilie 2 – titre + phrase 1

Walter Toscano (Pérou)

JUAN Y LA GOTA DE AMOR

Juan escupía cada vez que veía parejas abrazadas en los parques cercanos a su casa; cuando volvía de la universidad, lejos de enternecerse con las historias que había en cada relación de amor, simplemente esgrimía un gesto de desagrado seguido de un escupitajo sonoro como si encerrara con su saliva a las asquerosas parejas en burbujeante espuma despectiva.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Justine / Vanessa – phrases 113-115

Nadie sospecho que estas transformaciones que comenzaron con la caída de la URSS sería el comienzo del fin. Veinte años después no se derrumbaba un sistema, sino el mundo entero. Mientras nosotros preparábamos para dar el golpe final al Vaticano, enviando a los prestigiosos medios de comunicación emails sobre el propósito de nuestra congregación y recibiendo de estas negativas por no tener tiempo para hacer conferencias, como nos decían ellos; “con curas locos”; la revolución juvenil tomaba una estremecedora realidad.

Traduction temporaire :
Personne ne s'était douté que ces transformations, qui débutèrent à la chute de l'URSS, marqueraient le début de la fin. Vingt ans plus tard, ce n'est pas un système qui s'écroulait, mais bel et bien le monde entier. Tandis que nous nous apprêtions à porter l'estocade au Vatican en leur envoyant, grâce aux prestigieux moyens de communication, des mails visant à leur expliquer l'objectif de notre congrégation, auxquels ils répondaient par la négative, arguant qu'ils n'avaient pas de temps à perdre en conférences « avec des curés fous », pour reprendre leurs propres termes, la révolution de la jeunesse prenait corps de façon impressionnante !

Projet L'ébène – phrase 5

Zhan Wu había leído estos datos muchos años después, y había visto los periódicos originales donde aparecieron, con las fotografías de Noda y Mukai posando con sus uniformes y catanas.

Traduction temporaire :
Zhan Wu avait lu ces chiffres bien des années après et vu les journaux où ils avaient été publiés, avec les photographies de Noda et Mukai, posant dans leurs uniformes et portant leurs sabres de samouraï.

Projet Annelise 2 – phrases 10-15

El hombre que pierde dos dedos al cortar un tomate. El movimiento brusco, el filo de la hoja resbalando de la superficie aceitosa hasta que de un solo golpe el índice y parte del pulgar salen disparados. El resto parecía tomado de una película gore. Una gran cantidad de vasos sanguíneos transformando al mesón de la cocina en una cubierta roja. Didier era particularmente frívolo cuando nos decía estas cosas. Lo hacía para llamar la atención, nadie se quedaba con dudas.

Traduction temporaire :
L'homme qui perd deux doigts en coupant une tomate. Le mouvement brusque, le fil de la feuille glissant de la surface huileuse, jusqu'à ce que, d'un seul coup, l'index et une partie du pouce se retrouvent propulsés. Le reste paraissait tout droit sorti d'un film gore. Une grande quantité de vaisseaux sanguins transformant la table à manger de la cuisine en une couverture rouge. Didier était particulièrement frivole lorsqu'il nous racontait ces choses-là. Personne ne doutait qu'il le faisait pour attirer l'attention. 

Projet Caroline 2 – phrases 90-91

»Esta tarde me reuniré con Su Majestad para evaluar la nueva situación, sin precedentes en la historia de nuestra raza, y ver las posibles acciones que se puedan tomar. Os deseo suerte.

Traduction temporaire :
Je m'entretiendrai cet après-midi avec Sa Majesté afin d'évaluer la nouvelle situation, sans précédent dans l'histoire de notre race, et de voir les éventuelles mesures à prendre. Je vous souhaite bonne chance.

Projet Justine / Vanessa – phrases 110-112

En todas las capitales, hasta del más pequeño país, la ola de manifestaciones y disturbios se alzó como un tsunami. Era el final de una época a golpe de martillazos y piedras. En 1991 el muro de Berlín se derrumbó, la cortina de hierro cayó, el comunismo cuasi desapareció, los estados unidos al fin se hizo dueño del mundo sin ningún esfuerzo.

Traduction temporaire :
Dans toutes les capitales, y compris celle du plus petit pays, la vague de manifestations et de troubles enfla tel un tsunami. Les coups de marteaux et les jets de pierre sonnaient la fin d'une époque. En 1991, le mur de Berlin s'effondra, le rideau de fer tomba, le communisme disparut quasiment ; les États-Unis devinrent enfin les maîtres du monde, sans aucun effort.

Projet Noemi 2 – texte entier

WALTER TOSCANO (Pérou)

ASESINATO

¡Pureza, pureza! El hombre dormido proclamaba la pureza del sueño. La apacible noche, con su imperio lunar, invadía los cadáveres. La muerte había cruzado el puente de los petrificados pechos acostados sobre el río de sangre. La luna dibujaba una fría sonrisa en el oscuro rostro de la parca. Ella se arrodilló y bebió todo el río, y se marchó embriagada de sangre y de luna. El hombre -único sobreviviente- fue tras ella y la asesinó abriendo los ojos.

Traduction temporaire :
Walter Toscano (Pérou)

Assassinat


Pureté, pureté ! L'homme endormi proclamait la pureté du rêve. La paisible nuit, sous son règne lunaire, prenait possession des cadavres. La mort avait franchi le pont des torses pétrifiés, flottants sur le fleuve de sang. La lune dessinait un froid sourire sur le sombre visage de la Parque qui s'agenouilla et but tout le fleuve, puis s'en alla, enivrée de sang et de lune. L'homme - seul survivant - la suivit et l'assassina en ouvrant les yeux.

mardi 15 juillet 2014

Projet Sonita 16 – phrases 13-14

Mi mujer no quiso acompañarme en la ingrata tarea de juntar las porquerías que nos habían dejado en medio de nidos de cucarachas. Ella no se trataba con mis padres y, por supuesto, no se sentía obligada hacia mi tío.

Traduction temporaire :
Ma femme n'a pas voulu m'aider pour le ramassage ingrat des cochonneries qu'on nous avait laissées au milieu des nids de cafards. Elle n'avait jamais eu aucun contact avec mes parents, et bien sûr, elle ne se sentait nullement obligée envers mon oncle.

Projet Justine / Vanessa – phrases 108-109

Nada nos hacía sospechar hasta esos momentos la ola de transformaciones que estaba azotando los cimientos de la sociedad y la política en los países de todos los continentes. Para entonces; los líderes juveniles que hasta ese momento no habían participado directamente en las manifestaciones, salieron a las calles a organizar el movimiento revolucionario.

Traduction temporaire :
Jusque-là, rien ne nous laissait soupçonner la vague de transformations qui frappait les fondements de la société et de la politique dans les pays, sur tous les continents. À cette époque, les jeunes leaders, qui n'avaient encore jamais directement pris part aux manifestations, sortirent dans les rues et se chargèrent de l'organisation du mouvement révolutionnaire.