jeudi 31 mars 2016

Projet Justine / Marion – phrases 107-119

O contaba que en la alcantarilla de la esquina de la iglesia se asomaba un hombre con la cara pintada de blanco, y decía que había que tener cuidado porque, a veces, sacaba las manos y atrapaba los tobillos. Es pecado escuchar y contar historias así, en la iglesia nos prohíben las películas y los cuentos de terror. Celeste se confesaba cada vez que veía algo y su mamá la castigaba con el armario. La encerraba. El armario, adentro, tenía una pintura de Satanás, con cabeza de perro y ojos rojos; eso me contó Celeste. La pintura estaba iluminada por una lamparita y el armario era muy chico, nunca podía estar cómoda, siempre se contracturaba o le hormigueaban las piernas hasta que no las sentía más. El castigo duraba hasta que su mamá lo decidía, la encerraba con llave. El armario es un castigo común en el Culto, pero mis papás piensan que no sirve. Y creo que tienen razón. El problema con Celeste era que no paraba de contar historias porque, según ella, no las inventaba. Ella veía cosas de verdad. Pero el desastre fue cuando empezó con lo de la casa abandonada de su barrio. Decía que estaba embrujada.

Traduction temporaire :
Ou elle racontait que dans la bouche d’égout au coin de l'église apparaissait un homme au visage peint en blanc, ajoutant qu'il fallait faire attention parce que, parfois, il sortait les mains et attrapait les chevilles. On commet un péché si on écoute ou qu'on répète des histoires pareilles. À l'église, on nous interdit les films et les nouvelles d'horreur. Après chacune de ses visions, Celeste se confessait et sa maman lui infligeait la punition de l'armoire. Elle l'y enfermait. À l'intérieur, il y avait un portrait de Satan, avec une tête de chien et les yeux rouges, ces détails m'ont été donnés par Celeste. Le tableau était éclairé par une petite lampe et l'armoire était minuscule, elle n'y était jamais à son aise, elle avait toujours des contractures ou des fourmis dans les jambes, qu'elle finissait par ne plus sentir. La punition durait jusqu'à ce que sa mère décide de la lever, du coup, elle l'enfermait à clé. L'armoire était un châtiment courant au sein du Culte, mais mes parents pensent que ça sert à rien. Et je crois qu'ils ont raison. Le problème avec Celeste, c'était qu'elle n'arrêtait pas de raconter des histoires, qu'elle n'inventait pas, selon elle. Elle avait vraiment des visions. Mais le désastre se produisit quand elle commença à évoquer la maison abandonnée de son quartier. Elle prétendait qu'elle était ensorcelée.

Projet Justine / Marie G. 2 – phrases 334-351

—Los animales no se suicidan –afirmé, con la esperanza de que ella dijera más cosas.
—¿Cómo sabes eso? –se limitó a preguntar.
—Nos lo dijo la maestra.
La tía se quedó callada nuevamente, un tiempo larguísimo. Yo supuse que ya no quería hablar más así que decidí dejar todas mis otras preguntas para después. Pero debía asegurarme de tenerla de nuevo para mí sola, para que pudiéramos hablar:
—Yo una vez recogí un pajarito muerto que se había caído de un nido. Si se queda hasta el lunes, la llevo mañana al Pozo y le muestro dónde.
—Está bien, Ángeles. Está bien. 
–Esta vez sí estuve segura de que lloraba.

………

Al día siguiente, cuando me levanté, descubrí que la tía Alfreda se había marchado. En vano busqué una nota que —pensaba yo— tendría que haberme dejado escondida entre las páginas del Larousse. Lo que sí dejó, en cambio, fue su maleta roja y dentro de ella, el vestido a rayas. Mamá intentó localizarla algunas veces… ella nunca contestó nuestras llamadas. Al principio sentí rabia y decepción, pensé que era una egoísta, como mi papá. Y que a ella, al igual que a él, le habíamos importado muy poco. Muchas veces la perdoné pensando en que debía considerarnos vulgares y simples. También consideré la posibilidad de que fuera estúpida, tan estúpida que no podía reconocer el amor ni siquiera teniéndolo en frente.

Traduction temporaire :
— Les animaux ne se suicident pas, affirmai-je avec l'espoir qu'elle en dise davantage.
— Comment tu le sais ? se contenta-t-elle de demander.
— La maîtresse nous l'a appris.
Ma tante resta de nouveau silencieuse un très long moment. Je supposai qu'elle ne voulait plus parler et décidai de garder mes questions pour plus tard. Mais je devais m'assurer de l'avoir encore pour moi seule, afin qu'on puisse discuter.
— Moi, une fois, j'ai ramassé un petit oiseau mort tombé d'un nid. Si vous restez jusqu'à lundi, demain, je vous emmène au Puits et vous montre où.
— OK, Ángeles, OK.
Cette fois, oui, j'étais certaine qu'elle pleurait.
Le lendemain matin, en me levant, je découvris que tante Alfreda était partie. J'imaginai qu'elle m'avait laissé un mot, entre les pages de mon Larousse, par exemple, mais, rien. En revanche, elle avait laissé sa valise rouge et à l'intérieur sa robe à rayures. Maman tenta de la joindre à plusieurs reprises… Elle ne répondit jamais à nos appels. Au début, je ressentis de la colère et de la déception, je crus qu'elle était égoïste, comme mon père. Et qu'aussi bien elle que lui s'étaient fichus de nous. Souvent, je lui pardonnai en pensant qu'elle nous prenait pour des gens ordinaires et simples. J'envisageai également la possibilité qu'elle soit stupide, stupide au point d'être incapable de reconnaître l'amour, pas même quand elle l'avait sous les yeux.

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 484-498

De todas formas no tardamos mucho en ser testigos privilegiados de la causa de tanto alboroto ya que nos tocó estar en primera fila cuando se desató el infierno sólo un par de minutos más tarde.
Después, mucho después, logramos desentrañar el misterio. A Simpson y a otros como él simplemente no les parecía bien que su pequeño reino se quedara sin súbditos y habían decidido impedirlo a toda costa. Nunca supimos si Tennyson estaba al tanto de sus intenciones, murió sin que tuviéramos la oportunidad de preguntarle. Pero el hecho es que una bomba había sido instalada en el transporte, con el objeto de que estallara cuando estuviera a una distancia prudente de la colonia. Habían activado el reloj apenas la nave había salido del muelle y ya no era posible detenerlo de ningún modo.
Sólo que no habían contado con que había locos aún más locos que ellos. Un fanático solitario había llegado a la misma conclusión que Simpson, pero a diferencia de él, prefirió hacerse cargo personalmente del problema. Se infiltró en la nave y cuando decidió que era el momento adecuado comenzó a disparar a mansalva contra los pasajeros. Dos personas murieron antes de que pudiesen reducir al desquiciado. Hubo una docena de heridos que requerían atención médica inmediata. Era necesario volver a la colonia. Giraron el timón y enfilaron de regreso a ella. La bomba estalló un par de minutos después. Con seguridad todos los pasajeros murieron instantáneamente. Lo que antes había sido una nave espacial ahora era un bólido de chatarra chamuscada que se precipitaba a toda velocidad hacia nosotros.

Traduction temporaire :
Quoiqu'il en soit, nous ne mîmes pas longtemps avant de devenir les témoins privilégiés de la cause d'une telle agitation ; nous nous retrouvâmes en effet aux premières loges quand l'enfer se déchaîna, à peine quelques minutes plus tard.
Après, bien après, nous finîmes par percer le mystère. Simpson et d'autres comme lui ne voyaient simplement pas d'un bon œil que leur petit royaume perde ses sujets et avaient décidé d'empêcher cela coûte que coûte. Nous ne sûmes jamais si Tennyson était au courant de leurs intentions, car il mourut sans que nous ayons eu l'occasion de le lui demander. Le fait est qu'une bombe avait été installée dans le transport ; elle devait exploser une fois qu'il serait à une distance raisonnable de la colonie. À Peine le vaisseau avait-il quitté le quai que le détonateur avait été enclenché, et il n'y avait plus aucun moyen de l'arrêter.
Seulement, c'était sans compter qu'il y avait des fous encore plus fous qu'eux. Un fanatique solitaire était arrivé à la même conclusion que Simpson, sauf que contrairement à lui, il avait préféré se charger personnellement de régler le problème. Il s'infiltra dans le vaisseau et, au moment qu'il jugea opportun, se mit à mitrailler les passagers. Deux personnes succombèrent avant que le forcené ne soit maîtrisé. Une douzaine de blessés requérait une assistance médicale immédiate. Il fallait regagner la colonie. On tourna le volant et nous revînmes sur nos pas. La bombe explosa quelques minutes plus tard. Tous les passagers sont assurément morts sur le coup. Le vaisseau spatial n'était maintenant plus qu'un bolide de ferraille brûlée lancé à pleine vitesse, qui fonçait droit sur nous.

Projet Hadjer – phrases 151-158

Un día mi padre me pidió que le ayudara a cortar el césped, era su forma de hacer las paces. Hablaba de cómo podar los árboles y poner fertilizante, pero las voces volvieron más intensas: “córtalo, córtalo, córtalo”, decían, así que tomé las tijeras mientras mi padre continuaba en el suelo palpando la tierra, y las metí en su boca cortándole la mejilla. Empezó a desangrarse, gritaba: “¡qué has hecho, engendro!, ¡te moleré a palos!”. Mi madre, que estaba en la cocina, corrió hacia el patio y aterrada empezó a sollozar. Ella no tuvo la culpa, pero apreté la tijera en su garganta rasgando su cuello. Luego miré a mi padre, no podía creer lo que estaba pasando. Trató de arrancarme las tijeras, pero en cuanto alargó sus manos le corté los dedos, y luego también le corté el cuello. Cómo me libré de ir a un reformatorio es un cuento aparte, lo importante es que las voces y las sonrisas se apagaron hasta que conocí a Laura.

Traduction temporaire :
Un jour, mon père m'a demandé de l'aider à tondre le gazon, sa manière à lui de faire la paix. Il parlait de la façon d'élaguer les arbres et de mettre de l'engrais, mais les voix sont devenues plus intenses : "égorge-le, égorge-le, égorge-le" répétaient-elles ; alors, j'ai pris les ciseaux pendant que mon père, sur le sol, continuait à palper la terre, et les lui ai introduits dans la bouche, lui coupant la joue. Il a commencé à se vider de son sang, en criant : "qu'est-ce que tu as fait, espèce d’avorton ?! Je vais te tabasser !" Ma mère, qui était dans la cuisine, s'est précipitée dans la cour et a éclaté en sanglots, terrifiée. Elle n'était pas responsable, mais j'ai appuyé les ciseaux contre sa gorge, la lui tranchant. Puis, j'ai regardé mon père. Je ne pouvais pas croire ce qui s'était passé. Elle a essayé de me prendre les ciseaux, mais dès qu'elle a tendu les mains, je lui ai coupé les doigts, la poignardant également. Comment j'ai évité d'aller dans un centre d'éducation surveillée est une autre histoire. Le plus important est que les voix et les sourires se sont atténués jusqu'à ce que je rencontre Laura.

Projet Hadjer – phrases 143-150

Luego de varios minutos, mi padre dejó el cuerpo de Chispita y me pidió deshacerme del gato. Ni siquiera pudo mirarme a los ojos para pedirme perdón por su crimen. Cavé un profundo hoyo en el terreno baldío cerca de mi casa, para que ningún niño pudiera encontrar a mi mascota. Esa noche tuve la primera de varias pesadillas. Soñaba con la boca mutilada de mi padre. En mi sueño era yo quien sostenía el martillo y molía a golpes a mi padre en el patio trasero. Noche tras noche tenía el mismo sueño y me perseguía a todos lados, como una sombra que se hacía más oscura. Luego vinieron las voces: “córtalo, córtalo, córtalo”, me decían, era el coro del infierno. 

Traduction temporaire :
Après plusieurs minutes, mon père a arrêté de s'acharner sur le corps de Petite Étincelle et m'a imposé de me débarrasser du chat. Il n'a même pas pu me regarder dans les yeux pour me demander pardon pour son crime. J'ai creusé un trou profond dans le terrain vague à côté de chez moi, pour qu'aucun enfant ne puisse trouver mon animal de compagnie. Cette nuit-là, j'ai fait le premier d'une longue série de cauchemars : je rêvais de la bouche mutilée de mon père. Dans mon rêve, je tenais le marteau et rouais mon père de coups dans l'arrière-cour. Nuit après nuit, je faisais le même rêve qui me poursuivait de toutes parts, comme une ombre qui devenait plus obscure. Puis, les voix sont arrivées : "égorge-le, égorge-le, égorge-le" me disaient-elles ; c'était le chœur de l'enfer.

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 57-71

El suelo te parece blando. A tu derecha se yerguen los tres montículos verdes, formando un triángulo isósceles. Caminas hacia el más cercano.
Crece una hierba verdiazulada sobre el terreno, más abundante cerca de los montículos. No te cuesta trabajo caminar sobre ella. El cielo se ilumina cada vez más, imperceptiblemente, con un color violeta fuerte debido seguramente a algún gas de la alta atmósfera.
Llegas a la primera nave. Se alza varios metros hacia el cielo, con las estructuras inferiores totalmente ocultas por la enredadera. La planta tiene gruesos tallos leñosos y hojas grandes y abundantes. Un vegetal de ese tipo no cubre una estructura semejante en pocos días. Ni en semanas. Ni en meses. Vuelves la mirada hacia tu nave sin ninguna razón. Brilla al sol, radiante.
Ahora debes subir.

Traduction temporaire :
Le sol te semble mou. À ta droite, se dressent les trois monticules verts, formant un triangle isocèle. Tu marches vers le plus proche. Une herbe bleue-verte pousse là, plus abondante près des monticules. Il ne t'est pas difficile de marcher dessus. Le ciel s'éclaire de plus en plus, imperceptiblement, d'une couleur violette prononcée, certainement due à un gaz de la stratosphère. Tu atteins le premier vaisseau. Il s'élève sur plusieurs mètres vers le ciel, ses structures inférieures totalement cachées par la plante grimpante. Elle possède d'épaisses tiges ligneuses et de grandes feuilles abondantes. Un végétal de ce type ne peut couvrir une structure pareille en quelques jours à peine. Ni en semaines. Ni en mois. Tu tournes le regard vers le vaisseau sans aucune raison. Le soleil brille, radieux.

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 44-56

Tragas saliva. Vuelves la mirada hacia el exterior. Efectivamente, los montículos. Son naves de exploración intersistema de Umma. Ahora puedes identificarlas sin esfuerzo, por sus formas alargadas y su tamaño, muy superior al de cualquier lanzadera pero infinitamente inferior al de un Saltador interestelar.
Están cubiertas por la vegetación: una especie de enredaderas han avanzado por sus cascos hasta casi hacerlas desaparecer.
Dejas salir el aire de tus pulmones en un profundo suspiro. Intentas comunicar a través de imbricación, pero no hay señal. Si hubiera seres vivos en el interior de esas naves tu procesador ya te lo habría dicho... si no estuviera roto. Te vas a ver obligada a hacer una exploración más detallada.
Te diriges hacia la sala estanca. Accionas la secuencia memorizada como "salida al exterior" y esperas a que se abra la compuerta hermética. Unos segundos después estás fuera.

Traduction temporaire :
Tu avales ta salive. Tu tournes la tête vers l'extérieur. Effectivement, les monts, ce sont des vaisseaux d'exploration transfrontalière d'Umma. Maintenant, tu peux les identifier sans efforts, grâce à leurs formes allongées et leur taille, bien supérieure à celle de n'importe quelle navette, mais infiniment inférieure à celle d'un Jumper interstellaire pouvant voyager à la vitesse de la lumière. Ils sont recouverts de végétation : une espèce de plantes grimpantes a progressé sur leurs coques, jusqu'à quasiment les faire disparaître. Tu laisses sortir l'air de tes poumons dans un profond soupire. Tu essaies de communiquer par imbrication, mais il ne détecte pas de signal. S'il y avait des êtres vivants à l’intérieur de ces vaisseaux, ton processeur te l'aurait déjà indiqué... s'il n'était pas cassé. Tu vas être obligée d'entreprendre une exploration plus détaillée. Tu te diriges vers le sas de sortie. Tu actionnes la séquence mémorisée comme “sortie vers l'extérieur”, et tu attends que la vanne hermétique s'ouvre. Quelques secondes plus tard, tu es dehors.

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 37-43

-Formas de vida vegetal débilmente compatibles con el hombre.
-Un sólo continente revelado por el estudio de las imágenes tomadas al aterrizar. Un gran desierto hacia el sur con extrañas formaciones en forma de pirámide registradas como accidentes naturales. Un gran páramo al norte.
-No se detectó orogenia.
Lo demás es un turbio listado de datos de los que pocos son útiles en tu situación. Concentraciones de los distintos elementos, gases y minerales, posibles productos de desecho bacterianos, un único sol, siete lunas todas mostrando la misma cara hacia el planeta, cielo ligeramente violáceo, todo llano en kilómetros a la redonda, restos de naves a unos cientos de metros...

Traduction temporaire :
— Des formes de vie végétale faiblement compatibles avec l'homme.
— Seul un continent révélé par l'étude des images prises à l'atterrissage. Un grand désert qui s'étend vers le sud, avec des étranges formations ressemblant à des pyramides enregistrées en tant qu'accidents naturels. Un grand paramo au nord.
— Pas de détection d'orogénie.
Le reste est un listage d'informations trouble dont peu sont utiles dans ta situation. Concentrations des différents éléments, gaz et minéraux, probables produits de rejets bactériens, un unique soleil, sept lunes exposant toutes la même face vers la planète, ciel légèrement violacé, tout est plat sur des kilomètres à la ronde, des débris de vaisseaux à quelques centaines de mètres…

Projet Chloé 12 – phrases 51-56

Caminamos. Salimos hacia la esquina de Giráldez y Ferrocarril, por las calles que circundaban al Andino. A lo lejos vimos tres personas paradas delante de una casa de abobes y puertas altas, nos vieron y se metieron a sus casas. Seguimos de largo hacia el puente del ferrocarril, para no pasar frente a la Comisaría Central de la Policía. Hasta allí la ruta era fácil: calles estrechas, poco alumbradas, sin importancia. Pero a medida que nos acercábamos al Centro, la posibilidad de encontrarnos con una patrulla aumentaba y las rutas de escape se complicaban.

Traduction temporaire :
Nous marchâmes. Nous nous dirigeâmes vers l'angle Giráldez et Ferrocarril, par les artères qui entouraient l'Andino. Au loin, nous aperçûmes trois personnes arrêtées devant une maison en briques avec de grandes portes ; elles nous virent et rentrèrent chez elles. Nous continuâmes tout droit vers le pont du chemin de fer, pour ne pas passer devant le Poste Central de Police. Jusque-là, la route était facile : des rues étroites, peu éclairées, sans importance. Mais à mesure que nous nous approchions du centre, la probabilité de tomber sur une patrouille augmentait, et les issues se réduisaient.

mercredi 30 mars 2016

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 21-36

Echas un vistazo a la pantalla. Aún quedan horas para terminar los análisis. Deberían construir algo mejor que esto en la milenaria Umma. Pero de qué quejarse, si esa sociedad lleva miles de años sin cambiar. Sería mejor que descansaras y te olvidaras un rato de todo esto.
Mientras observas tu imagen reflejada en el interior de la ventanilla, te preguntas cuánto durarán las noches en Límite-E.

Día Dos en Límite-E

Despiertas. Observas el reloj sobreimpreso en la pared. Sólo han pasado cuatro horas. Te vistes, maldices no tener espejo, sales de la habitación y te diriges hacia la sala de control. No te detienes a contemplar el paisaje.
La consola muestra los resultados de los análisis. En resumidas cuentas:
-Atmósfera respirable.
-Temperaturas en el rango 20-30.
-No se detectan microorganismos especialmente virulentos.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Émilie 9 – phrases 25-33

En lo del Negro Pescador hay un tenorete que hace pecho; usa «Boutonniére» estrepitosa y canta con olas en la voz. Sentados oímos la verba efervescente de Alejandro, que tornea las palabras con ademanes de palpar formas.
-...Chicas así siempre se encuentran. No se animan a nada, contenidas por el temor del murmullo mal intencionado; pero se dan, se entregan, en una mirada, con un gesto distraído que las desnuda, ciñéndose la capa sobre las caderas libres, o entregándose turgentes al salir de una ola. ¿Ustedes conocen la chica de F...? ¿Es bonita, verdad? Pero su belleza es poco, comparada con el temperamento que vive en ella. Hacía todas las monadas de la capa, de la sonrisa, de la ola, y era como una palpitación constante de curiosidades personales. Parecía maravillarse con su cuerpito duro, ceñido en piel morocha, brillante como una espuma curada.

Traduction temporaire :
Chez le Pécheur Noir, il y a un petit ténor qui bombe le torse : il porte une boutonnière tape-à-l’œil et chante avec des trémolos dans la voix. Assis, nous écoutons l’effervescente loquacité d’Alejandro, qui façonne les mots en mimant des formes qu’il palpe.
— … Des filles comme ça, on en trouve partout. Elles n’osent rien, bridées par la crainte des murmures malveillants, mais elles se donnent, se livrent dans un regard, à travers une expression distraite qui les dénude, resserrant leur cape autour de leurs hanches libres, ou se livrant, turgescentes, lorsqu’elles émergent d’une vague.
Connaissez-vous la fille de F… ? Elle est jolie, pas vrai ? Mais sa beauté est peu de chose comparée au tempérament qui bout en elle.
Elle minaudait avec sa cape, son sourire, la vague, comme si elle ne cessait de découvrir de nouveaux aspects de sa personne [c'est ce que je comprends, mais du coup, je suis loin]. Elle semblait s’émerveiller de son petit corps ferme, enveloppé d’une peau brune, brillante telle de la mousse traitée

Projet Johanna – phrases 208-215

No avanza sin embargo más de dos metros cuando algo, de golpe, lo paraliza. Inyectados los ojos, su tez se torna blanca como el más puro marfil. Cae arrodillado, arquea el cuerpo y oprime su vientre de manera violenta. Líneas de sudor comienzan a resbalar por su rostro. Su cuerpo tirita. El perro chusco ladra despavorido, y para esto la niña ya se ha levantado del suelo y se ha detenido junto a su hermano. Al verla, Julio lanza un grito de dolor que produce que la madre salga corriendo al patio.
–¡Julio, hijo, qué te sucede! –grita.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Hadjer – phrases 133-142

— Cuando era niño, mis padres me regalaron un gato por mi cumpleaños. Pronto le tomé cariño y el gato parecía corresponder a mi amor y dedicación. Chispita era su nombre. Cuando creció, Chispita comenzó a comportarse de modo extraño, se volvió irascible con todos, menos conmigo, eso me acarreaba problemas con mi padre, que odiaba al gato. Una tarde de verano, cuando llegué a casa, descubrí a mi madre con los brazos ensangrentados. Chispita la había atacado en su dormitorio sin motivo aparente. Llamé al gato, pero Chispita no llegó a mi encuentro como era su costumbre. Avancé hacía el patio trasero con la intención de buscarlo, pero me sorprendí con la imagen de mi padre sosteniendo un martillo por encima de su cabeza y machacando a Chispita. Le gritaba: “te mataré, estúpido gato, voy a molerte a golpes, gato infernal”.

Traduction temporaire :
— Quand j'étais enfant, mes parents m'ont offert un chat pour mon anniversaire. Je me suis rapidement pris d'affection pour lui, et il semblait me rendre mon amour et mon dévouement. Son nom était Petite Étincelle. Lorsqu'il a grandi, Petite Étincelle a commencé à se comporter bizarrement, il est devenu irascible avec tout le monde, moins avec moi, et cela m'a attiré des problèmes avec mon père, qui le détestait. Un après-midi d'été, alors que je suis rentré à la maison, j'ai découvert ma mère avec les bras ensanglantés. Petite Étincelle l'avait attaquée dans sa chambre, sans motif apparent. J'ai appelé le chat, mais Petite Étincelle n'est pas venu à ma rencontre comme d'habitude. J'ai avancé vers l’arrière-cour pour le chercher, mais l'image de mon père tenant un marteau au-dessus de sa tête et s'acharnant sur Petite Étincelle m'a stupéfait. Il criait : "je vais te tuer, stupide chat, je vais te démolir, chat infernal".

Projet Justine / Elena – texte 28

Un matrimonio perfecto

Vencer enemigos monstruosos es fácil. Se piensa una estrategia con los dientes apretados, odiando, se pelea y se gana. Así triunfamos en la guerra contra Troya, vencimos al mar y a todas las bestias que se cruzaron. Una reina, viuda, sin un muerto a quien llorar. Eso he sido. Me entretuve fingiendo que tejía, haciendo creer que destejía, eligiendo amantes. Adquirí una experiencia enorme. En el ejercicio de la mentira y en el otro. Hasta que encontramos a las sirenas. Escucharlas es perderse. Y me perdí. Por una melodía. Una a la que amé. Ella puso la voz, yo las ganas. Y la imaginación. Me arden las palmas de las manos tanto acariciar la piel que jamás conocí. Piel de ninfa. O de diosa. Daría cualquier cosa por saberlo. Para el engaño somos buenos todos, para vivir plenamente y satisfacernos no tanto. Pero en un pobre se puede confiar siempre. Campesinos, de ser posible. Habrá alguna conexión con aquello de arar la tierra. Lo cierto es que tienen mejor desempeño. Porque desde chicos aprendieron que para conseguir lo que sea hay que esforzarse. Y son intercambiables. No puedo decir más, me faltan palabras porque soy apenas un navegante, un guerrero. Un rey. Y debiera ser poeta. Un guerrero no recomendaría, se les va la mano con la rudeza. Tampoco un poeta, hablan demasiado. Un rey, jamás. Los reyes son peligrosos. Y les falta imaginación. Recuerdo lo que no tuve y me ahogo en mi propio sudor, tiemblo. Ahora, cuando estoy pisando mi tierra por primera vez en veinte años. Cuando me faltan pocos metros para tomar posesión de mi trono, mi cetro y mi esposa. Un marido poderoso, rico, ausente, es el marido perfecto. Siempre que no le dé por regresar estropeando años de excelente matrimonio.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Chloé T 3 – phrases 171-185

–Continuamos por la avenida Brasil y de pronto se detuvo como si hubiera tenido una revelación.
–Hoy pasara algo –dijo Aleh sin soltarse de mi mano–, hay que apresurarnos.
–¿Qué cosa? –le pregunté.
–Hay que darnos prisa –respondió jalándome.
–¿Y adónde fueron? –pregunta Iosú.
–A su casa –responde Jualma.
–¡No jodas!…¡Puta que esto se está poniendo interesante!
–Vivía por el Campo de Marte y entramos de frente a su cuarto. Era distinto a lo que había imaginado: Muñecas, peluches, libros, casetes, todo bien ordenado y limpio.
–Este es mi mundo –dijo Aleh, dejándose caer sobre la cama.
–¿Qué pensabas, que sería todo punk y subterráneo? –dice Iosú.
–Algo así –dice Jualma– Buscó entre sus cintas y puso Héroes, la canción de Bowie ¿La conoces?
–No, nunca la he escuchado.

Traduction temporaire :
— On a continué sur l’avenue Brasil et soudain, elle s’est arrêtée, comme si elle avait eu une révélation.
— Aujourd’hui, il va se passer quelque chose, a-t-elle dit, sans me lâcher la main. Il faut qu’on se presse.
— Quoi donc ? lui ai-je demandé.
— Il faut qu’on se dépêche, a-t-elle insisté en me tirant.
— Et vous êtes allés où ? interroge Iosú.
— Chez elle, répond Jualma.
— Tu déconnes !… Putain, ça commence à devenir intéressant !
— Elle habitait vers le Campo de Marte. On est entrés direct dans sa chambre. Elle était pas comme je l’avais imaginée. Il y a avait des poupées, des peluches, des livres, des cassettes, et tout était propre et bien rangé.
— Voici mon monde, lança Aleh en se laissant tomber sur le lit.
— Tu pensais quoi, que ce serait punk et underground ? dit Iosú.
— Un truc dans le genre, avoue Iosú. Elle a cherché dans ses cassettes et a mis Heroes, la chanson de Bowie. Tu la connais ?
— Non, je l’ai jamais entendue.

Projet Sabrina 4 – phrases 215-220

Pero con él te quedaste aguardando el momento en que te llevara a proseguir con sus viajes y aventuras, sin imaginar que nunca te llevaría fuera de tu pueblo. Recién hace tres meses, cuando a tu hijo mayor le tocaba hacer el bachillerato en Alemania, por primera vez viajaste con tu familia al extranjero para conocer a la familia paterna que acogería a tu primogénito. Lo que tu marido te mostró de su mundo fue el aeropuerto de Frankfurt, gigan tesco, que te impresionó, después una gran autopista que los condujo a un pueblo casi tan pequeño como el tuyo, de casas más limpias y granjas más cuidadas, pero que ni siquiera tenía una lagunilla de aguas de colores. De algas de colores. Tres semanas después, regresaste con tus dos hijos pequeños; en el largo trayecto en avión, deseaste escapar por una ventanilla convertida en nube, pero te limitaste a buscarle sabor a la comida precalentada que les sirvieron. Ese no era el gran mundo que tú imaginabas conocer a tra vés de ese marido al que ofrendaste como a un dios eterno tu juventud.

Traduction temporaire :
Ceci dit, tu es resté avec lui, à attendre le moment où il t'emmènerait dans ses voyages et aventures, sans t'imaginer que jamais il ne te sortirait du village. Il y a tout juste trois mois, lorsque le moment vint pour ton fils aîné d'aller passer son bac en Allemagne, pour la première fois tu es partie avec les tiens à l'étranger, y rencontrer la famille de ton époux qui l'accueillerait. Ce que ton mari t'a montré de son univers : l'aéroport de Francfort, gigantesque, qui t'a impressionnée ; ensuite, une grande autoroute qui vous a conduits à un aussi petit village que le tien, aux maisons plus propres et aux fermes mieux entretenues, mais sans un minuscule lac aux eaux colorées. Aux algues colorées. Trois semaines plus tard, tu es rentrée avec tes deux plus jeunes enfants ; un long trajet en avion, tu as eu envie de t'échapper par un hublot devenu nuage ; or, tu t'es contentée de chercher du goût à la nourriture préchauffée qu'on vous a servie. On était loin du grand monde que tu pensais découvrir grâce à ce mari à qui tu avais offert ta jeunesse comme à un dieu éternel.

Projet Justine / Marion – phrases 94-106

—Mis papás son súper blandos; no sabés las cosas que les hacen a otras chicas del Culto.
—¿Qué cosas?
Mariela movió los pies adentro del agua.
—No sé si te puedo contar cosas del Culto.
—¿Por qué no?
Mariela se dio vuelta para comprobar que sus padres estuvieran en la sala, ante el televisor, viendo una película. Desde la pileta se veía el resplandor azul, que titilaba.
—El verano pasado la mejor amiga de Paulina se escapó de la casa. Se llamaba Celeste. Bueno, se llama; nadie sabe dónde está, pero nos hubiéramos enterado si estuviera muerta. Desde que Celeste se fue, Paulina se volvió más religiosa, como es ahora. Celeste era muy devota, ayudaba al pastor, daba clase de lectura de la Biblia en la escuelita del culto y era solista del coro. Pero veía cosas. Decía que, por su barrio, andaba un auto sin nadie al volante, que había visto el volante moviéndose solo, porque el coche llevaba las ventanillas bajas. 

Traduction temporaire :
— Mes parents sont super sympas ! T'imagines pas ce que subissent d'autres filles du Culte.
Mariela remua les pieds dans l'eau.
— Je ne suis pas sûre de pouvoir te raconter des trucs à propos du Culte.
— Pourquoi pas ?
Mariela se retourna pour s'assurer que ses parents étaient bien au salon, devant la télé, en train de regarder un film. De la piscine, on voyait l'éclat bleu scintiller.
— L'été dernier, la meilleure amie de Paulina a fugué. Elle s'appelait Celeste. Enfin, elle s'appelle, personne ne sait où elle est, mais on nous aurait prévenus si elle était morte. Depuis le départ de Celeste, Paulina s'est tournée davantage vers la religion, comme maintenant. Celeste était très dévote, elle aidait le pasteur, donnait des cours de lecture de la Bible dans la petite école du Culte et était soliste à la chorale. Sauf qu'elle avait des visions. Elle soutenait que dans son quartier, une voiture roulait sans personne au volant, qu'elle avait vu tourner tout seul par les vitres baissées.

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 470-483

Siseantes columnas de vapor escapaban de cañerías en mal estado y por doquier se percibían hedores a descomposición y excrementos. Nosotros mismos comenzamos a preguntarnos si aquel era el lugar donde queríamos vivir el resto de nuestras vidas.
Cuando volvimos al hospital nos sorprendimos de encontrar a Simpson que nos estaba esperando junto a un grupo de hombres de uniforme y portando armas de fuego.
—Buenos días, doctor —nos saludó con una sonrisa en sus labios—. Hoy necesitaremos de usted y todo su personal. Tenga todo preparado para recibir muchos pacientes.
—¿De qué me está hablando, Simpson?
—Hoy estos traidores van a aprender una lección, y es posible que no se lo tomen muy bien.
—¿De qué está hablando? —insistimos.
—Usted haga lo que se le ordena, doctor, y todo saldrá bien.
Entonces fue interrumpido por uno de los hombres quien le facilitó un teléfono celular. No alcanzamos a escuchar lo que le dijeron pero el rostro de Simpson se puso lívido.
—Rápido, al centro de mando —les gritó a sus hombres. Todos salieron apresuradamente sin darnos ninguna explicación.

Traduction temporaire :
Des colonnes de vapeur sifflantes s'échappaient de canalisations en mauvais état, et partout, on sentait des odeurs nauséabondes de décomposition et d'excréments. Nous-même, nous commençâmes à nous demander si nous voulions passer le reste de notre vie dans un endroit pareil.
Quand nous retournâmes à l'hôpital, nous fûmes surpris de tomber sur Simpson, qui nous attendait près d'un groupe d'hommes en uniforme et armés.
— Bonjour, docteur ! nous salua-t-il, un sourire aux lèvres. Aujourd'hui, nous aurons besoin de vous et de l'ensemble de votre personnel. Tenez-vous prêts à accueillir un flot de patients.
— De quoi parlez-vous, Simpson ?
— Aujourd'hui, ces traîtres vont apprendre une bonne leçon, et il est possible qu'ils ne le prennent pas très bien.
— De quoi parlez-vous ? insistâmes-nous.
— Faites ce qu'on vous ordonne, docteur, et tout ira bien.
Soudain, il fut interrompu par l'un de ses hommes, qui lui tendit un téléphone cellulaire. Nous ne réussîmes pas à entendre la conversation, mais le visage de Simpson devint livide.
— Au centre de commandement, et que ça saute ! hurla-t-il à son équipe. Ils sortirent tous à la hâte, sans nous donner la moindre explication.

Projet Justine / Marie G. 2 – phrases 319-333

—Uy, qué pregunta difícil. –en este instante soltó del todo y puso cara de ensoñación; es la imagen que mejor conservo de aquella noche—. ¿Cómo se describe una voz? —le preguntó a la noche en un tono dulcísimo. A ver, pues era gruesa y cálida. Lo que más recuerdo es su risa… se reía a carcajadas, unas carcajadas grandes que se oían por toda la casa.
—¿Cómo eran sus manos? –me entusiasmé yo.
—Como las tuyas, de dedos delgados y largos.
Al decir esto, la tía Alfreda rozó mis manos levemente. Yo las retiré nerviosa, sintiendo que se me calentaban los cachetes.
—Mamá dice que era muy inteligente.
—Sí, así es.
—¿Usted sabe por qué se mató? –solté la pregunta que hacía años crecía entre mis manos como una pelota pegajosa. Temí que al caer, la pregunta-pelota se estrellase contra el suelo y despertara a todos en la casa… en cambió se quedó inerte, pegada al suelo, sin rebotar y sin despedazarse.
—Yo creo que fue la angustia. Estaba muy angustiado. Y triste. –dijo ella después de una pausa. La respuesta tampoco hizo ruido.
—Mamá dice que lo estaban buscando para matarlo y que él prefirió matarse primero.
—Sí, eso dijeron.

Traduction temporaire :
— Oh ! Question difficile !
À cet instant, elle relâcha la pression et son visage devint rêveur ; c'est la meilleure image que je garde de cette nuit-là.
— Comment décrit-on une voix ? lança-t-elle à la nuit sur un ton très doux. Voyons voir, elle était grosse et chaude. C'est son rire que je me rappelle le mieux… Il riait aux éclats, de grands éclats qui résonnaient dans toute la maison.
— Comment étaient ses mains ? m'emballai-je.
— Comme les tiennes, avec des doigts fins et longs.
À ces mots, tante Alfreda effleura mes mains. Sentant mes joues chauffer, je les retirai, nerveuse.
— Selon maman, il était très intelligent.
— Oui, en effet.
— Vous savez pourquoi il s'est tué ?
Je lançai la question qui, depuis des années, gonflait dans mes mains tel une balle gluante. Je craignis qu'en tombant, ma question-balle n'aille s'écraser au sol et réveille tout le monde dans la maison… or, non, elle resta inerte, collée par terre, sans rebondir ni éclater.
— Je crois qu'on peut mettre son geste sur le compte de son angoisse. Il était très angoissé. Et triste, ajouta-t-elle après une pause. Sa réponse ne fit pas de bruit non plus.
— D'après maman, on le recherchait pour le tuer et il aurait préféré se tuer en premier.
— Oui, on a prétendu cela.

lundi 28 mars 2016

Projet Hadjer – phrases 123-132

David sacó del tercer estante un libro pesado y voluminoso. Ramírez recordó el comentario del gurú: En el tercer estante descansan los monstruos. En la tapa del libro sobresalía un payaso de aspecto fantasmal, con peluquín rojo. Sonreía diabólicamente de perfil. Sus ojos despedían luces luminosas. — Las luces de la muerte, comentó David en voz alta. Se trataba de la novela IT, de Bill Denbrough, basada (según la leyenda) en su niñez en Derry. David se frotó las manos antes de abrir el libro. Buscaba las líneas que mencionaban una tortura practicada por los niños de Derry conocida como “la sonrisa del payaso”.
Ramírez torció su boca. Era una mueca de “cierra el pico y déjame ir, maldito loco”. Los dos permanecieron de pie; frente a frente, como dos pistoleros antes de disparar. David tomó la iniciativa y comenzó a narrar la historia del primer cuadro que había pintado:

Traduction temporaire :
David sortit de la troisième étagère un livre lourd et volumineux. Ramírez se rappela le commentaire du gourou : Sur la troisième étagère reposent les monstres. Sur la couverture du livre dépassait un clown à l'aspect fantasmatique, avec un postiche rouge. Il était de profil et avait un sourire diabolique. Ses yeux envoyaient des lumières étincelantes.
— Les lumières de la mort, lut David à voix haute.
Il s’agissait du roman ÇA, de Bill Denbrough, basée (selon la légende) sur son enfance à Derry. Il se frotta les mains avant de l'ouvrir. Il cherchait les lignes évoquant une torture pratiquée par les enfants de Derry et connue sous le nom de « le sourire du clown ».
Ramírez fit une moue. C’était une grimace genre "ferme ton caquet et laisse-moi m’en aller, maudit fou". Les deux hommes restèrent debout, face à face, comme deux tueurs, avant de tirer. David prit l'initiative et commença à raconter l'histoire du premier tableau qu'il avait peint :

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 9-20

Estás sola.
Tienes miedo.
Y en la nave no hay espejos.
Los retrocohetes no forzaron demasiado la estructura, lo cual significa que la gravedad no es muy diferente de la de los planetas habitados de Umma. Das las últimas órdenes al procesador, que esperas no falle esta vez, para tomar mediciones del entorno, y, mientras lo hace con una lentitud exasperante, vas a echar un vistazo por estribor.
No ves mucho. Las lunas no son suficientes. Algunas de ellas ni siquiera saldrán esta noche, y otras están tan lejos que son meros puntos de luz.
Buscas los visores infrarrojos. La superficie del gran llano aparece a través de ellos como una mancha grisácea uniforme, sin detalles. Fijándote algo mejor te parece distinguir algunas irregularidades que rompen la horizontalidad del suelo. Montes, quizás, aunque no puedes asegurarlo.

Traduction temporaire :
Tu es seule.
Tu as peur.
Et dans le vaisseau, il n'y a pas de miroir.
Les rétrofusées n'ayant pas trop forcé sur la structure, cela signifie que la gravité n'est pas si différente de celle des planètes habitées d'Umma. Tu donnes les derniers ordres au processeur, dont tu espères qu'il ne te lâchera pas, cette fois, pour prendre des mesures de l'environnement. Et, pendant qu'il le fait avec une lenteur exaspérante, tu vas jeter un coup d’œil à tribord.
Tu ne vois pas grand-chose. Les lunes ne sont pas suffisantes. Quelques-unes ne sortiront même pas cette nuit, et d'autres sont si loin qu'elles semblent être de simples points de lumière.
Tu cherches le viseur infrarouge. La surface de la grande plaine se révèle à travers eux comme une tache grisâtre uniforme, sans détails. En te concentrant un peu mieux, il te semble distinguer quelques irrégularités qui rompent l'horizontalité du sol. Des monts, peut-être, bien que tu ne puisses pas le certifier.

Projet Sonita / Elise 3 – phrases 702-715

No sirve de nada —dijo en voz alta, perdida toda mesura. Y se sorprendió de que sus palabras salieran sin tropiezos. No era su dicción, por supuesto, pero eso no tenía importancia alguna.
Nada sobrenatural —siguió diciendo la voz en su mente—, sólo máquinas y dispositivos. Usamos todos los recursos que existen. ¿Pensaste que nos íbamos a dejar derrotar con tanta facilidad? Algunas de las cosas que dicen de nosotros son ciertas.
¡Milena!
La penúltima silla, ahora mezclada con las demás en el confuso desorden de la liberación, aunque fuese efímero, se detuvo de golpe y giró hacia él. Milena se puso de pie y avanzó hacia el sonido como si fuese luz.
¿Guido? —Dio tres pasos firmes en dirección a él y luego buscó apoyo en un bastón que alguien le tendió.
Dios sana a los quebrantados de corazón, y venda sus heridas —dijo la mujer.
Era ciego y mudo porque tenía un demonio. Dios lo sanó, y el hombre pudo ver y hablar —dijo el hombre.

Traduction temporaire :
— Ça ne sert à rien, se lamenta-t-il à voix haute, ayant perdu toute retenue. Et il fut surpris que ses mots sortent sans difficulté. Ce n’était pas sa diction, bien entendu, mais ça n’avait aucune importance.
— Rien d’extraordinaire, continua de répéter la voix dans sa tête, rien que des machines et des dispositifs. Nous utilisons toutes les ressources existantes. Tu croyais que nous allions nous laisser vaincre aussi facilement ? Certaines choses que l'on raconte à propos de nous, sont vraies.
— Milena !
L’avant-dernier fauteuil, maintenant mélangé aux autres dans le désordre confus de la libération, fût-elle éphémère, s’arrêta soudain et se tourna vers lui. Milena se leva et avança vers le son, comme s’il s’agissait d'une lumière.
— Guido ?
Elle fit trois pas dans sa direction, puis chercha appui sur un bâton que quelqu’un lui avait tendu.
— Dieu guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il bande leurs plaies, déclama la femme.
— Il était aveugle et muet parce qu’il avait un démon en lui. Dieu l’a guéri, et il a pu voir et parler, renchérit l’homme.

Projet Fanny – phrases 401-417

Intentó por última vez razonar con él.
—Si vamos… si acepto ir, ¿de qué serviría? —preguntó—. Sé que no lo entiendes porque tú lo has vivido de otra manera. Pero Josef —Abrió por fin los ojos y le miró fijamente mientras le cogía las manos—, yo no soy ella.
Esperaba una mala reacción en su cara, que la golpease, cualquier cosa. Pero en la cara de él, lo único que había, era derrota. Se dio cuenta de que iba a dejarle ir, de que perderla era un trauma por el que ya había pasado y de que de verdad aquel hombre, aquel loco, debía de quererla tanto como decía. Olvidó el miedo que le había consumido hacía sólo unos segundos y sintió únicamente pena mezclada con un poco de asco.
Roslin se levantó despacio. Se puso sus zapatos, cogió el bolso y la chaqueta, pero dejó las llaves del piso encima de la mesa. Se dirigió a la puerta y la abrió. Antes de salir, giró para mirar a Josef por última vez.
—Superaste mi muerte una vez, así que supongo que ya estás algo más preparado que entonces. No me busques, no me llames. No soy quien tú piensas, no soy quien creías haber creado. Y, por lo que más quieras, destruye ese hospital, los laboratorios… y los embriones. Adiós.
Y se fue, dejando a Josef roto, como rota estaba la foto que había entre sus pies.

Traduction temporaire :
Elle essaya une dernière fois de le raisonner : 
— Si nous y allons… si j'accepte d'y aller, à quoi ça servira ? demanda-t-elle. Je sais que tu ne comprends pas parce que tu as vécu cela d'une autre manière, mais Josef… Elle ouvrit enfin les yeux et le regarda fixement tandis qu'elle lui prenait les mains : Je ne suis pas elle.
Elle attendait de lire une mauvaise réaction sur son visage, qu'il la frappe, n'importe quoi. Toutefois, la seule chose qu'elle y vit, ce fut l'échec. Elle se rendit compte qu'il la laisserait partir, que la perdre était pour lui un traumatisme qu'il avait déjà vécu et qu'assurément, cet homme, ce fou, devait vraiment beaucoup l'aimer ainsi qu'il le disait. Elle oublia la peur qui l'avait consommée quelques secondes plus tôt et ne ressentit que de la peine, mêlée à un peu de dégoût.
Roslin se leva doucement, enfila ses chaussures, prit son sac et sa veste, et laissa les clefs de l'appartement sur la table. Elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit. Avant de sortir, elle se retourna pour regarder Josef une dernière fois.
— Tu as surmonté ma mort une fois, donc je suppose que tu es un peu plus préparé qu'à cette époque. Ne me cherche pas, ne m'appelle pas. Je ne suis pas qui tu penses, je ne suis pas qui tu croyais avoir créé. Et, surtout, détruis cet hôpital, les laboratoires… et les embryons. Adieu.

Elle partit, laissant Josef morcelé, comme l'était la photo entre ses pieds.

Projet Hélène 5 – phrases 184-197

¿Qué hacemos con ellos, Clyde? Estos perros merecen un escarmiento.
Otro clamó:
¡Vamos a arrancarles la piel, los ojos!
Otro rió obscenamente.
¡Clyde, que tal si los fusilamos todos y cada uno!
Se alzaron otras risas. El gigante no respondió. Se puso de cuclillas junto a uno de los caídos. Le quitó la mordaza y se puso a interrogarlo, a dialogar con él, como un jefe de milicia que aún no sabe la suerte que va a imponerles a sus prisioneros. Luego se puso a hablar con algunos de los que lo rodeaban en círculo. Era un consejo de guerra. Se diría que estaban en un claro de bosque, en alguna sabana, salvo que en el horizonte se alzaban los grandes rascacielos que rodeaban el centro de Los Ángeles. Volvió a sentir la urgencia de irse. Se dijo que ya estaba bueno, que ya se había complicado la vida en forma suficiente, que era tiempo de desaparecer de ese lugar. 

Traduction temporaire :
— Qu’est-ce qu’on fait d’eux, Clyde ? Ces chiens méritent une correction.
Un type s'exclama :
— On va leur arracher la peau et les yeux !
Un autre rit de façon obscène.
— Clyde, et si on les fusille tous, les uns après les autres !
De nouveaux rires s’élevèrent. Le géant ne répondit pas. Il s'agenouilla auprès de l’un des hommes à terre. Il lui ôta son bâillon, puis l’interrogea, discuta avec lui, comme un chef de milice ignorant encore quel sort réserver à ses prisonniers. Enfin, il se mit à parler avec quelques-uns des compagnons qui l’entouraient. C’était un conseil de guerre. On aurait dit qu’ils se trouvaient dans une clairière, une savane, sauf qu’à l’horizon, se dressaient les grands gratte-ciels qui encerclaient le centre de Los Angeles. Il ressentit encore une fois l’urgence de partir. Cela suffisait, il s’était déjà assez compliqué la vie comme ça, il était temps de disparaître.

Projet Hélène / Audrey – phrases 48-54

Mi casa quedaba a dos cuadras de la escuela, por lo que era siempre la primera en llegar. Desde segundo grado yo iba y regresaba sola. Sin embargo, hacía unos meses prefería aguardar a que mi padre me dejara en el colegio de camino a su trabajo. Mi familia atribuía el cambio al reciente nacimiento de mi hermana, cuando en realidad la causa era el temor que me inspiraba encontrarme con un mendigo que merodeaba por el barrio, un anciano horrible, que al verme sola se frotaba la pelvis y pronunciaba frases obscenas. Un día decidí arriesgarme y no esperé a mi padre. La niña polaca era la nueva estrella de la puntualidad y yo quería ganarle. Llegué al colegio en dos minutos. Fue en vano, al entrar al salón, Rutka se hallaba instalada en su pupitre, con la cara metida en las páginas de un libro.

Traduction temporaire :
Vivant à deux pâtés de maisons de l'école, j'étais toujours la première arrivée. À partir de la primaire, je fis les trajets seule. Néanmoins, depuis quelques mois, je préférais attendre que mon père me dépose sur le chemin de son travail. Ma famille attribuait ce changement à la récente naissance de ma sœur, alors qu'en réalité, cela était lié à la crainte que m'avait inspirée la rencontre avec un mendiant qui rôdait dans le quartier, un vieillard horrible, qui, lorsqu'il me voyait seule, se frottait l'entrejambe et proférait des phrases obscènes. Un jour, je décidai de me risquer et je n'attendis pas mon père. La jeune Polonaise était devenue un as de la ponctualité et je voulais la battre. Je regagnais l'école en deux minutes. En vain, car lorsque j'entrai dans la salle de classe, Rutka était là, installée à son pupitre, plongée dans les pages d'un livre.

Projet Camille / Angélique 3 – titre + phrases 1-8

Juan Antonio Fernández Madrigal (Espagne)

Siete días en Límite-E  Día

Uno en Límite-E


Hoy has llegado a este mundo. Un planeta extraviado, rodeado de una corte de pequeñas lunas que adornan el cielo nocturno con su mortecino brillo. Las máquinas han respondido bien, dada la magnitud de la avería. La entrada ha sido suave y has encontrado una gran llanura en el único continente donde has podido descender.  No eres la primera que visita Límite-E, planeta de la Epidermis de Umma. Pero tú estás aquí por un fallo, seguramente en el procesador de a bordo. Ya sabes que los modelos de naves de exploración intersistema no son demasiado fiables; no es intención de los felices ciudadanos de Umma expandirse demasiado rápido, ni su naturaleza arriesgarse con demasiadas novedades. Esperas con toda tu alma que no sea pérdida de combustible, pues no conoces de ningún mineral útil que pueda extraerse de Límite-E, y menos, uranio.

Traduction temporaire :

Juan Antonio Fernández Madrigal (Espagne)

Sept jours sur Limite-E

Premier jour sur Limite-E
 
Aujourd'hui, tu es arrivée dans ce monde. Une planète perdue, entourée d'une cour de petites lunes qui ornent le ciel nocturne de leur éclat terne. Les machines ont bien réagi, compte tenu de l'ampleur de la panne. L'entrée a été douce, et tu as trouvé une grande plaine sur le seul continent où tu as pu descendre. Tu n'es pas la première à visiter Limite-E, planète de l’Épiderme d'Umma. Mais toi, tu es ici à cause une défaillance, sûrement dans le processeur de bord. Tu sais bien que les modèles de vaisseaux d'exploration transfrontalière ne sont pas très fiables ; il n'est pas dans les intentions des heureux citoyens d'Umma de s'expandre trop rapidement, ni dans leur nature de prendre des risques avec trop de nouveautés. Tu espères de toute ton âme pour ne pas perdre de combustible, car tu ne connais aucun minerai utile pouvant être extrait de Limite-E, encore moins l'uranium.

dimanche 27 mars 2016

Projet Cindy 4 – phrases 54-61

¡Qué lejos se ha retirado el mar! Brígida se interna playa adentro hacia el mar contraído allá lejos, refulgente y manso, pero entonces el mar se levanta, crece tranquilo, viene a su encuentro, la envuelve, y con suaves olas la va empujando, empujando por la espalda hasta hacerle recostar la mejilla sobre el cuerpo de un hombre. Y se aleja, dejándola olvidada sobre el pecho de Luis. No tienes corazón, no tienes corazón solía decirle a Luis. Latía tan adentro el corazón de su marido que no pudo oírlo sino rara vez y de modo inesperado. Nunca estás conmigo cuando estás a mi lado protestaba en la alcoba, cuando antes de dormirse él abría ritualmente los periódicos de la tarde. ¿Por qué te has casado conmigo? Porque tienes ojos de venadito asustado contestaba él y la besaba. Y ella, súbitamente alegre, recibía orgullosa sobre su hombro el peso de su cabeza cana.

Traduction temporaire :

Que la mer s'est retirée loin ! Brígida s'éloigne sur la plage, vers la mer rétrécie, si loin là-bas, resplendissante et paisible. Mais alors, la mer se lève, grandit tranquillement, vient à sa rencontre, l'enveloppe, et, avec de douces vagues, la pousse, la pousse dans le dos, jusqu'à lui faire poser sa joue sur le corps d'un homme. Et elle s'éloigne, la laissant, oubliée, sur le torse de Luis. Tu n'as pas de cœur, tu n'as pas de cœur, avait-elle l'habitude de dire à Luis. Le cœur de son mari battant tellement profond, qu'elle ne put l'entendre que de rares fois et de façon inattendue. Tu n'es jamais avec moi quand tu es à mes côtés, protestait-elle dans la chambre, lorsqu'avant de s'endormir, il ouvrait rituellement les journaux du soir. Pourquoi t'es-tu marié avec moi ? Parce que tu as des yeux de petit cerf apeuré, répondait-il et il l'embrassait. Et elle, subitement contente et fière, recevait le poids de sa tête blanche sur son épaule.

Projet Sabrina 4 – phrases 209-214

Como una hora más tarde, después de haber dejado a sus hijos en la escuela, Alga apareció. Aparcó su auto de trás de unos arbustos, caminó con cierta lentitud hasta mí, pero en cuanto nos tocamos de nuevo, todo volvió a ser precipitado y de nuevo volvimos a sumergirnos al otro lado de este roquedal que hoy se ha convertido en mi vivienda. Alma, Alga.
Alma, después de enlazarnos bajo el agua como dos anguilas que luchan y aman desesperadas, me contaste lo que habías esperado de tu marido, de aquel hombre veinte años mayor que tú que un día apareció en el pueblo, cuando tú eras una jovencita que soñaba con viajar al extranjero, o al menos a la capital del país. Me contaste las historias de mundo con las que él te hizo soñar. No me contaste dónde te hizo su mujer por primera vez, ni tampoco me di jiste si tú ya habrías retozado en estas aguas con otros jóvenes antes de conocerlo.

Traduction temporaire :
 Environ une heure plus tard, après avoir déposé ses enfants à l'école, Alga arriva. Elle gara sa voiture derrière quelques arbustes, se dirigea vers moi d'un pas assez lent ; toutefois, dès que nous nous touchâmes de nouveau, tout s'accéléra et nous replongeâmes de l'autre côté de ce coin rocheux aujourd'hui devenu mon habitat. Alma, Alga. Alma, après nous être étreints sous l'eau comme deux anguilles luttant et aimant, désespérées, tu m'as raconté ce que tu avais espéré de ton mari, de cet homme de vingt ans ton aîné qui était un jour apparu au village, alors que tu étais une toute jeune fille qui rêvait de voyager à l'étranger, ou au moins à la capitale. Tu m'as raconté les histoires du monde avec lesquelles il t'avait nourrie d'illusions. Tu ne m'as pas raconté où il t'a faite sienne pour la première fois ; tu ne m'as pas dit non plus si tu avais déjà batifolé dans ces eaux avec d'autres garçons avant de le connaître.

Projet Elsa 2 – phrases 7-11

La IA enmudeció mientras los servomecanismos tomaban los blancuzcos miembros de la mujer y comenzaban a introducirlos en el sistema de soporte cinético. Los brazos de Leila, finos y frágiles como ramitas secas cubiertas de piel arrugada rematadas en manos retorcidas y nudosas, fueron guiados suavemente hasta que encajaron dentro de los grandes tubos articulados del soporte. Sus piernas, muertas mucho tiempo atrás, eran un ángulo recto arrugado en cuyo vértice sobresalía una rodilla grande y bulbosa. Justine se ocupó de situarlas y sujetarlas en las plataformas bípedas del soporte cinético. Por último, los controladores neurales se hundieron en su sistema nervioso, comenzando en la base del cráneo y recorriendo su columna vertebral.

Traduction temporaire :
L'IA se tut pendant que les servomécanismes prenaient les membres blanchâtres de la femme et commençaient à les introduire dans le système à support cinétique. Les bras de Leila, fins et fragiles comme des petites branches sèches couvertes de peau flétrie avec au bout des mains tordues et noueuses, furent doucement guidés pour être emboîtés dans les grands tuyaux articulés du support. Ses jambes, mortes il y a fort longtemps, formaient un angle droit fripé au sommet duquel dépassait un grand genou bulbeux. Justine s’occupa de les placer et de les attacher sur les plates-formes bipèdes du support cinétique. Enfin, les contrôleurs neuronaux s’enfoncèrent dans son système nerveux, partant de la base du crâne et parcourant sa colonne vertébrale.

Projet Aurélie O 12 – phrases 120-137

La señora suspira de vergüenza y satisfacción. Finalmente, se da cuenta de que en el paquete queda sólo la última galletica.
Con calma, alarga la mano, toma la última galletica y, con mucha suavidad, la corta exactamente por la mitad y con una sonrisa amorosa me la ofrece.
¡Gracias! , le respondo observándola.
De nada — contesta sonriendo mientras come su mitad.
El tren llega. La señora se levanta con sus cosas y sube. Al arrancar, desde el vagón me mira
Arranca el tren bruscamente, y veo como se quita los tirantes del vestido, y me enseña sonriente las tetas desde la ventanilla abierta.
¡Coño…., protesto anonadado. ¡Se ven ricas! ¡Con los pezones redondos y rozados.
El tren va saliendo, más rápido de la estación. Decepcionado sigo sin perder de vista los pechos salientes de la señora, hasta que ya solo se aprecia un punto lejano. Lentamente me dispongo a marcharme, pero en el asiento., me tropiezo con la revista y un papel arrugado. Me detengo leyendo el contenido. Calle Esmeralda entre Golfito y Bello Monte. Residencia Costa azul. Te espero.

Traduction temporaire :
La femme soupire de honte et de satisfaction. Finalement, elle se rend compte qu’il ne reste plus qu'un dernier biscuit dans le paquet. Avec calme, elle tend la main, le prend et, avec beaucoup de douceur, le coupe exactement à la moitié et me le tend avec un sourire amoureux.
— Merci ! lui ai-je répondu en l’observant.
— De rien, répond-elle, sans cesser de sourire et en mangeant sa moitié.
Le train arrive. La femme se lève, ramasse ses affaires et monte dedans. Au démarrage, depuis le wagon, elle me regarde.
Le train se met brusquement en branle. Je la vois ôter les bretelles de sa robe et, souriante, me montrer ses seins à travers la vitre ouverte.
Putain, protesté-je, abasourdi. Ils sont superbes ! En plus, ses mamelons sont ronds et roses !
Le train s'éloigne, de plus en plus vite. Déçu, je ne quitte pas des yeux ses seins s’en allant, jusqu’à ce que l’on ne voie plus qu’un point lointain. Lentement, je m’apprête à partir, mais sur le siège, je découvre sa revue et un papier chiffonné.

Je m’arrête pour en savoir la nature. Calle esmeralda, entre Golfito et Bello Monte. Résidence Costa azul. Je t’attends.

Projet Hadjer – phrases 113-122

Ramírez, inexpresivo ante las palabras de David, reflexionó sobre la relación de la desaparición de su hijo y la puta biblioteca personal y los cuadros del gurú. El Querido Tartaja, el viaje a Guayaquil, los nexos incongruentes encontrados en el blog y en la novela de su hijo, no encajaban con los libros de escritores que para Ramírez solamente escribían mierda. “El gurú había fabricado un delirio para subsanar su falta de profesionalismo en el caso”, pensó.
—Pierdo mi tiempo, dijo Ramírez mientras tomaba la novela de su hijo del escritorio de David. Es lamentable su estado, señor Trepaud, señaló, debería visitar un especialista. Tantos casos lo han convertido en un ser frío y paranoico. Mi hijo está desaparecido desde hace tres meses y usted solo habla de su obra como un crítico literario.
—Señor Ramírez, usted no entiende, replicó David, con actitud pasmada ante los reclamos. La clave está en los libros y en los cuadros. Le mostré el camino pero usted no ha querido ver. 

Traduction temporaire :
Sans réaction face aux paroles de David, Ramírez réfléchit à la relation qui unissait la disparition de son fils, la putain de bibliothèque personnelle et les tableaux du gourou. Ce Cher Bredouilleur, le voyage à Guayaquil, les liens absurdes formés sur le blog et dans le roman de son fils ne cadraient pas avec les livres d'écrivains qui, selon  Ramírez, écrivaient uniquement de la merde.
« Le gourou avait créé un délire pour compenser son manque de professionnalisme dans cette affaire », pensa-t-il.
— Je perds mon temps, dit alors Ramírez en prenant le roman de son fils sur le bureau de David. Vous êtes dans un sale état, Monsieur Trepaud, vous devriez consulter un spécialiste. Vous occuper de toutes ces affaires a fini par vous transformer en un être froid et paranoïaque. Mon fils a disparu depuis trois mois et on dirait que vous en parlez strictement comme le ferait un critique littéraire.
— Monsieur Ramírez, vous ne comprenez pas, rétorqua David, perplexe face à ses récriminations. La clé se trouve dans les livres et dans les tableaux. Je vous ai montré le chemin, mais vous n’avez pas voulu voir.

samedi 26 mars 2016

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 463-469

Vimos por televisión desde el hospital el momento en que el primer transporte, con doscientas almas a bordo, soltó amarras. Nos había llamado la atención el gesto conciliatorio del gobierno al permitir la transmisión del evento. últimamente mucha información había estado sujeta a censura y por un momento creímos que Tennyson estaba dispuesto a corregir el rumbo. Nunca imaginamos que en verdad era demasiado tarde para eso.
Encendimos un cigarrillo y salimos a caminar por uno de los pasillos del cilindro central, que alguna vez había estado flanqueado por frondosos jardines ahora completamente arruinados. Volvimos a recordar cómo había lucido todo aquella la primera vez que recorrimos la estación, quince años atrás. Ahora las paredes estaban cubiertas de óxido, moho y rayados obscenos, y cerros de basura se amontonaban en cada rincón.

Traduction temporaire :
À l’hôpital, nous vîmes à la télé l'instant précis où le premier transport, avec à son bord deux cents âmes, largua les amarres. Le geste de conciliation du gouvernement qui avait autorisé la retransmission de l’événement avait retenu notre attention.
Dernièrement, bien des informations avaient fait l'objet de censure, et pendant un moment, nous crûmes que Tennyson était prêt à corriger le tir. Jamais nous n'aurions pensé qu'en vérité, il était trop tard.
Nous allumâmes une cigarette et sortîmes marcher dans l'un des couloirs du cylindre central, qui avait jadis été flanqué de luxuriants jardins, désormais complètement en  friches. De nouveau, nous nous rappelâmes l'éclat de ce décor la première fois que nous avions parcouru la station, quinze ans plus tôt. Maintenant, les murs étaient rouillés, moisis et recouverts de tags obscènes, et des montagnes d'ordures s’amoncelaient dans le moindre recoin.

Projet Justine / Marie G. 2 – phrases 296-318

Yo podría traer la obra de teatro en la que trabajo.
¿De verdad?
Sí, tendría que hablar con el director. No creo que haya problema. ¿Te gustaría?
Sí, claro.
Una zarigüeya nos espiaba entre los arbustos. Sus ojillos brillantes parecían decirme: Dale, pregúntale, pregúntale otra vez.
¿Por qué no vino antes a vernos? –obedecí a la zarigüeya.
No lo sé. Tal vez tenía miedo.
¿Miedo de qué?
De volver –contestó en tono de impaciencia agitando las manos para ahuyentar los zancudos, como si fueran recuerdos.
¿Es verdad que yo me parezco a mi papá? –continué yo, terca.
La tía se quedó mirándome. Era una mirada extraña como de asombro, tristeza, nostalgia y alegría, todo a la vez.
Sí, mucho. Físicamente te pareces mucho, tienen la misma contextura, los mismos ojos, la misma boca –la pregunta pareció gustarle porque se soltó un poco.
O sea que usted también se parece a él –la animé.
Pues sí, eso dicen.
¿Cómo era la voz de él?
¿La voz?
Sí.

Traduction temporaire :
— Je pourrais apporter la pièce de théâtre sur laquelle je travaille.
— Sérieusement ?
— Oui, il faudrait que j'en parle au metteur en scène. Je pense qu'il n'y aura pas de problème. Ça te ferait plaisir ?
— Oui, bien sûr !
Dans les arbustes, une sarigue nous épiait. Ses petits yeux brillants semblaient me dire : Allez, demande-lui, demande-lui encore.
— Pourquoi n'êtes-vous pas venue nous voir avant ?
J'obéis à l'animal.
— Je l'ignore. J'avais peut-être peur.
— Peur de quoi ?
— De revenir, lâcha-t-elle sur un ton impatient, agitant les mains pour chasser les moustiques, comme s'il s'agissait de ses souvenirs.
— Je ressemble vraiment à mon papa ? m'obstinai-je, têtue.
Ma tante me fixa avec un regard étrange, où se mêlaient à la fois l'étonnement, la tristesse, la nostalgie et la joie.
— Oui, beaucoup. Physiquement, tu lui ressembles beaucoup. Vous avez la même constitution, les mêmes yeux, la même bouche.
Elle apprécia visiblement la question parce qu'elle se détendit un peu.
— Donc, vous lui ressemblez aussi ? l'encourageai-je.
— Il paraît, oui, c'est ce qu'on dit.
— Comment était sa voix ?
— Sa voix ?
— Oui.

Projet Justine / Marie G. 2 – phrases 275-296

Yo no uso vestidos. Me gusta verlos, no ponérmelos. No me quedan bien.
Eso lo dudo. Tú eres una chica muy linda.
¿Cómo se llama la obra? –le pregunté, un poco turbada por su comentario.
Vasijas color de rosa.
Ah. ¿Y de qué se trata? –dije intentado disimular que no lograba imaginar una vasija color de rosa… las rosas tienen tantos colores… ¿cómo hablar de un color de rosa?
Bueno, es un poco difícil de explicar. Es una obra sobre el dolor humano. En realidad, es una combinación entre danza y teatro. ¿Tú alguna vez has visto teatro?
El año pasado presentaron en la escuela una obra con títeres –respondí, un poco avergonzada por no saber nada de teatro.
¿Ah sí?
Sí.
¿Y te gustó?
Sí, era muy chistosa. Había un rey y una reina. El rey era muy grosero, se la pasaba diciendo groserías y queriendo comerse a la reina. –el recuerdo me produjo risa.
¿Y dejaron presentar eso en la escuela?
No los dejaron terminar –le informé, aún riéndome.

Traduction temporaire :

— Moi, je ne porte pas de robes. J'aime les regarder, pas les mettre. Ça ne me va pas.
— J'en doute. Tu es une très jolie jeune fille.
— Comment s'appelle la pièce ? lui demandai-je, un peu troublée par son commentaire.
— Vaisselle de couleur rose.
— Ah, et de quoi s'agit-il ? me renseignai-je en essayant de dissimuler que je n'arrivais pas à imaginer de la vaisselle rose… Les roses ont tellement de nuances différentes… Comment parler d'un rose ?
— En réalité, c'est un peu difficile à expliquer. C'est une pièce sur la douleur humaine. Un mélange de danse et de théâtre. Tu as déjà vu du théâtre ?
— L'an dernier, à l'école, on a assisté à un spectacle de marionnettes, répondis-je, un peu honteuse de ne rien connaître au théâtre.
— Ah, oui ?
— Oui.
— Et ça t'a plu ?
— Oui, je l'ai trouvé très drôle. Il y avait un roi et une reine. Le roi était très grossier, il passait son temps à débiter des obscénités et à vouloir manger la reine.
À l'évocation de ce souvenir, je ris.
— Et on a laissé passer ça à l'école ?
— On les a interrompus avant la fin, précisais-je alors que je riais toujours.

Projet Justine / Marie-G. 2 – phrases 259-274

Perdóname –me dijo, conmovida.
Yo me deshice del abrazo un poco incómoda aunque al mismo tiempo emocionada al sentir su cuerpo abrigado cerca del mío.
¿Por qué se va mañana? –le pregunté mirándola con devoción, rogándole con los ojos que no se marchara, que se quedara.
Tengo cosas que hacer, debo trabajar.
¿En qué?
Estoy diseñando el vestuario para una obra de teatro.
O sea que usted es modista, como la señora Leidi –concluí tontamente.
Bueno, en realidad yo no coso, diseño la ropa y otras personas están encargadas de coserla.
Ah, ¿y usted actúa? –que la tía Alfreda fuera actriz encajaba perfectamente con la idea que yo quería tener de ella.
No, no. Solo diseño el vestuario.
Y el vestido que tenía hoy, ¿lo hizo usted?
Lo diseñó Ricardo, mi esposo. ¿Te gusta?
Sí, es bonito.
Si quieres, te lo regalo.

Traduction temporaire :

— Excuse-moi, me pria-t-elle, émue.
Je me libérai de son étreinte, un peu mal à l'aise, mais en même temps, ébranlée en sentant son corps protecteur près du mien.
— Pourquoi partez-vous demain ? lui demandai-je en la regardant avec dévotion, mes yeux la suppliant de ne pas s'en aller, de rester.
— J'ai des choses à faire. Je dois travailler.
— Dans quoi ?
— Je suis en train de créer les costumes pour une pièce de théâtre.
— Vous êtes couturière, comme Madame Leidi, en déduisis-je bêtement.
— Eh bien, en réalité, je ne couds pas, non, je dessine les vêtements et d'autres personnes en assurent la confection.
— Ah, et est-ce que vous jouez ?
Que tante Alfreda soit actrice cadrait parfaitement avec l'idée que je voulais avoir d'elle.
— Non, non. Je dessine juste les costumes.
— Et la robe que vous portiez aujourd'hui, c'est vous qui l'avez dessinée ?
— Elle a été conçue par Ricardo, mon époux. Elle te plaît ?
— Oui, elle est jolie.
— Si tu veux, je te l'offre.

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 451-462

Es que fuera del hospital las cosas iban igual de mal. Hacía tiempo ya que nuestro líder y sus lugartenientes habían comenzado a comportarse como verdaderos dictadores, desoyendo cualquier opinión contraria a sus ideas sobre lo que era bueno para la colonia. Cuando la oposición comenzó a organizarse no habían vacilado en encerrar a muchos de sus detractores. Hubo juicios secretos, torturas e incluso sentencias a muerte. Como instrumento de castigo sólo el exilio estaba descartado.
Los esfuerzos de Tennyson resultaron en vano. La agitación iba en aumento y pronto se produjeron motines y saqueos. Hubo enfrentamientos. Algunas figuras históricas de los tiempos de la lucha en la Tierra llamaron al diálogo. Nosotros estábamos entre aquellos que creíamos en la paz.
Después de tensas negociaciones se llegó a un acuerdo para permitir la salida de todos los que quisieran abandonar la colonia. En un primer llamado se inscribieron más de mil personas, un quinto de nuestra población total.

Traduction temporaire :

En dehors de l'hôpital, les choses allaient mal aussi. Cela faisait bien longtemps que notre leader et ses lieutenants s'étaient mis à se conduire en véritables dictateurs, ignorant la moindre opinion contraire à leurs idées à propos de ce qui était bon pour la colonie.
Quand l'opposition commença à s'organiser, ils n'avaient pas hésité à enfermer beaucoup de leurs détracteurs. Il y eut des procès à huis clos, des tortures et même des condamnations à mort. En matière de châtiment, seul l'exil était écarté. Les efforts de Tennyson furent vains : l'agitation augmentait et rapidement, des mutineries et des pillages eurent lieu. Des affrontements éclatèrent. Quelques figures historiques des temps de la lutte sur Terre appelèrent au dialogue. Nous, nous étions de ceux qui croyaient à la paix.
Après des négociations tendues, on parvint à trouver un accord pour permettre le départ de ceux qui souhaitaient quitter la colonie. Lors d'un premier appel, plus de mille personnes s'inscrivirent, soit un cinquième de notre population totale.

Projet Hadjer – phrases 102-112

—En el primer estante están los libros más antiguos, cuando aún vivía Laura, mi exesposa. Algunos me los obsequió ella. Por ejemplo, están los libros de Mort Rainey, en especial Todos tiran la moneda. Laura y yo acostumbrábamos leer juntos antes de ir a dormir. Recuerdo en particular el relato “Temporada de siembra”, de Mort Rainey. ¡No lo sé!, pero siempre que veo el libro me acuerdo de Laura. Junto a Mort Rainey están los libros de Scott Landon, Jack Torrance y su única novela Los luminosos, pues la escritura lo volvió loco de remate hasta el punto de morir congelado. Una trágica historia la de Jack, mencionó David. En el segundo estante podrá encontrar los libros de Mike Enslin, muerto también y de Thad Beaumont, quien se suicidó. Paul Sheldon comparte el tercer estante, donde guardo los monstruos de Mike Nonnan, Richard Bachman, Stephen King y William “Bill” Denbrough. La única mujer del grupo, Bobbi Anderson, la ubiqué cerca del retrato de Laura, en el cuarto estante, para que le hiciera un poco de compañía. 

Traduction temporaire :

— Sur la première étagère se trouvent les livres les plus anciens, de l'époque où Laura, mon ex-femme, était encore vivante. Elle m'en a offert certains. Par exemple, les livres de Mort Rainey, en particulier Vue imprenable sur jardin secret. Laura et moi avions l'habitude de lire ensemble avant de dormir. Je me souviens, en particulier [« notamment »] de Vue imprenable sur jardin secret. Je ne sais pas, mais à chaque fois que je vois ce livre, je me rappelle Laura. À côté de Mort Rainey, il y a des livres de Scott Landon, Jack Torrance et son seul roman, Shining, parce que l'écriture l’a rendu fou furieux, au point de mourir congelé. L'histoire écrite par Jack est tragique, expliqua David. Sur la deuxième étagère, vous pourrez voir les livres de Mike Enslin, également décédé et de Thad Beaumont, qui s’est suicidé. Paul Sheldon partage la troisième étagère, où je garde les monstres de Mike Nonnan, Richard Bachman, Stephen King et William "Bill" Denbrough. La seule femme du groupe, Bobbi Anderson, je l’ai moi-même placée près du portrait de Laura, sur la quatrième étagère, pour qu’elle ait un peu de compagnie.

Projet Camille / Angélique 2 – phrases 75-85

Ya no estoy enfadada, ahora me río acordándome de mi cara roja como un tomate, de las ruidosas carcajadas de Laurita señalándome, muerta de la risa y dando patadas en la cama de mis padres. Cuando termino de contarle todo esto a mi madre me doy cuenta de que ni siquiera espero ya que me crea. Mamá saca del puño de jersey su pañuelo arrugado y se seca el rastro que las lágrimas han dejado en sus mejillas. Laurita me mira con ojos llenos de rencor. Yo miro a mamá, expectante y entonces ella dice, y sé que me lo dice a mí:
—Cariño, tu hermana está muerta. ¿Entiendes eso?
Pero no le contesto ni que sí ni que no. Miro a Laurita, que ahora saca la lengua y se lleva el dedo a la altura de la sien, dándole vueltas. Me entra la risa. Sí, claro, muerta, qué sabrá ella.

Traduction temporaire :

Je ne suis plus fâchée. À présent, je rigole en me souvenant de mon visage rouge comme une tomate, des bruyants éclats de rires de Laurita me montrant du doigt, hilare et donnant des coups de pieds sur le lit de mes parents. Quand je finis de raconter tout cela à ma mère, je me rends compte que je n'espère même plus qu'elle me croie. Maman sort de sa manche de pull-over son mouchoir chiffonné et sèche les traces que les larmes ont laissé sur ses joues. Laurita me regarde, les yeux pleins de rancœur. Moi, je regarde maman, curieuse, et alors elle dit, et je sais qu'elle me le dit à moi :
— Chérie, ta sœur est morte, tu comprends cela ?
Mais je ne lui réponds ni par un oui, ni par un non. J'observe Laurita, qui maintenant tire la langue et lève un doigt à hauteur de sa tempe, en le faisant tourner. Je commence à rire. Oui, bien sûr, morte, c'est ça, qu'est-ce qu'elle en sait.

Projet Fanny – phrases 379-400

Definitivamente tenía que huir de ahí, pero estaba cagada de miedo. ¿Josef se lo permitiría? Alguien tan desequilibrado como para gastar una fortuna en clonar a su novia muerta y engañar a la persona en la que se había convertido ese experimento, ¿dejaría que todo su esfuerzo saliese simplemente andando por la puerta? Aunque claro, había hablado de más embriones… ¿de verdad había oído eso? Madre mía… Las implicaciones le mareaban. Embriones. Varios. En plural. Clones congelados en algún laboratorio de una isla lejana, algunos seguro que totalmente formados, a punto de nacer, casi personas… Personas no, ella, ¡Ella! ¿La locura era contagiosa? Roslin empezó a plantearse seriamente que ella también estaba perdiendo la cabeza.
Pensó formas de salir de allí. Levantarse y salir corriendo. No, él la atraparía rápidamente y además, ¿después qué?. También podía coger el cenicero de encima de la mesa y golpearle la cabeza con él, intentar dejarle inconsciente o matarle… Madre mía, ¿matarle? ¿De verdad estaba pensando en cómo matar a su novio, al que había sido su pareja y su vida durante más de cinco años? Bajó la mirada a sus manos y vio cómo temblaban sin parar. Tenía que hacer algo, y rápido, porque cuando volviese a mirarle a los ojos, él vería el miedo y la locura en ellos, y no tenía ni idea de cómo iba a reaccionar…

Traduction temporaire :
Il fallait définitivement qu'elle sorte de là, mais elle crevait de trouille. Josef le lui permettrait-il ? Une personne aussi déséquilibrée que lui, capable de dépenser une fortune dans le clonage de sa copine morte et de tromper la personne qui est le résultat de cette expérience, accepterait-t-elle que tous ses efforts prenne la porte ?
Bien qu'il ait aussi parlé d'autres embryons… Était-ce vraiment ce qu'elle avait entendu ? Mon dieu… Les conséquences lui donnaient envie de vomir. Des embryons. Plusieurs. Au pluriel. Des clones congelés dans un laboratoire, sur une île lointaine, certains sûrement totalement formés, sur le point de naître, presque des personnes… Des personnes, non, elle. Elle ! La folie était-elle contagieuse ? Roslin commença à penser qu'elle aussi, elle perdait la tête.

Elle réfléchit aux manières de s'échapper de là. Se lever et sortir en courant. Non, il la rattraperait rapidement et puis, après, quoi ? Elle pouvait aussi saisir le cendrier sur la table et lui frapper la tête avec, pour le laisser inconscient ou le tuer… Mon dieu, le tuer ? Vraiment ? Était-elle sérieusement en train de se demander comment tuer son copain, celui qui avait été son compagnon et sa vie pendant plus de cinq ans ? Elle baissa les yeux sur ses mains et vit à quel point elle tremblaient continuellement. Elle devait agir, et vite, parce que quand elle allait de nouveau le regarder dans les yeux, il y verrait la peur et la folie, et elle n'avait aucune idée de comment il réagirait…

vendredi 25 mars 2016

Projet Sonita / Élise 3 – phrases 691-701

Ya te lo dije: te buscaba y casi te encontró.
El remolino de sillas había acorralado al hombre y a la mujer, por lo que el zumbido de las avispas se intensificó. Sólo faltaban unos segundos para que los guardias irrumpieran en la sala. Zebrel buscó al enfermero y no lo vio, por lo que no le costó nada imaginarlo corriendo por los pasillos en busca de ayuda.
No entiendo —dijo Zebrel—. No entiendo cómo llegan tus palabras a mi mente, por qué le hicieron algo tan atroz, por qué nos han dejado solos; tampoco entiendo la rebelión de esta gente. —Zebrel movió el brazo en abanico y la visión del muñón, refulgiendo en la purpúrea oscuridad, puso en evidencia su impotencia.
Demasiadas preguntas —dijo la voz—. Nada sobrenatural. También le hablamos a ella. Sabe que estás aquí, que por fin te ha encontrado.

Traduction temporaire :

— Je te l’ai déjà expliqué, elle te cherchait et a bien failli te trouver.
Le tourbillon de fauteuils avait acculé l’homme et la femme, de sorte que le bourdonnement des guêpes s’intensifia. Il ne restait que quelques secondes avant que les gardes ne fassent irruption dans la salle. Zebrel chercha l’infirmier des yeux, en vain. Il n’eut aucun mal à l’imaginer courir dans les couloirs pour obtenir de l'aide.
— Je ne comprends pas, dit Zebrel. Je ne comprends pas comment tes mots arrivent dans ma tête. Pourquoi lui ont-ils fait une chose aussi atroce ? Pourquoi nous ont-ils laissés seuls ? Je ne comprends pas non plus la rébellion de ces personnes. Zebrel agita son bras en éventail et la vue du moignon qui resplendissait dans l’obscurité pourpre mit son impuissance en évidence.
— Trop de questions, répondit la voix. Rien d'extraordinaire. On lui parle à elle aussi. Elle sait que tu es là, qu’elle t’a enfin retrouvé.

Projet Camille / Angélique 2 – phrases 69-74

Yo estaba viva y mi hermana Laurita se había muerto. Parada junto a la cama la realidad y el juego se mezclaban hasta convertirse en una sola cosa, yo estaba viva y mi hermana gemela se había muerto. Me sentía culpable de seguir de pie y de temblar como una hoja, con los ojos llenos de lágrimas que apenas podía contener, mientras mi hermana se quedaba quieta para siempre y con los zapatos puestos. Eso era lo peor, sus zapatos nuevos que nunca llegarían a gastarse. Entonces corría hacia el armario, abría la puerta y me escondía dentro. Me quedaba allí encogida mucho rato, hasta que Laurita empezaba a reírse y a saltar sobre el colchón, gritándome que era una sonsa y una cobardica, y yo me picaba y salía hecha una furia cuando no podía más, con las mejillas rojísimas por la falta de aire.

Traduction temporaire :
Moi, j'étais vivante, et Laurita, ma sœur, était morte. Debout près du lit, la réalité et le jeu se mélangeaient, jusqu'à devenir une seule et même chose : moi, j'étais en vie et ma sœur jumelle, elle, était morte. Je me sentais coupable de rester plantée là tremblant comme une feuille, les yeux pleins de larmes impossibles à retenir, tandis que ma sœur serait immobile pour toujours, ses chaussures aux pieds. C'était ça le pire, ses chaussures neuves qui ne s'useraient jamais. Alors, je courais jusqu'à l'armoire, j'ouvrais la porte et me cachais à l'intérieur. J'y restais recroquevillée un long moment, jusqu'au moment où Laurita commence à rire et à sauter sur le matelas, me criant que j'étais une idiote et une lâche, puis je prenais la mouche et sortais en trombe quand je n'en pouvais plus, les joues écarlates à cause du manque d'air.

Projet Elsa 2 – titre + phrases 1-6

Miguel Huertas

La noche sin fin

El pitido del despertador sacó a Leila de las nieblas del sueño, en las que aún veía, y la devolvieron a la oscuridad. De inmediato los sistemas domóticos de la vivienda se pusieron en funcionamiento.
-Buenos días, señora- saludó alegremente Justine, la Inteligencia Artificial que controlaba el edificio.
Leila respondió con un gruñido hosco, aún medio dormida, mientras los apéndices mecánicos comenzaban a incorporar su cuerpo delicadamente.
-Tiene un mensaje...
-Luego- cortó Leila con brusquedad.

Traduction temporaire :

Miguel Huertas

La nuit sans fin

La sonnerie du réveil tira Leila des brumes du sommeil, à travers lesquelles elle voyait encore, avant de la replonger dans l’obscurité. Aussitôt, les systèmes domotiques de l'appartement se mirent en marche.
— Bonjour, madame, la salua joyeusement Justine, l’Intelligence Artificielle qui contrôlait l’immeuble.
Leila répondit d’un grognement hargneux, toujours á moitié endormie, pendant que les auxiliaires mécaniques commençaient à redresser délicatement son corps.
— Vous avez un message…

— Plus tard, coupa Leila brusquement.

Projet Aurélie O 12 – phrases 109-119

Con mi boca le pongo la galletica en los labios. Ella fascinada ante el olor, devora la galletica, juguetona; mientras me acaricia el sexo con la otra mano. La señora manoseando mi miembro viril, se inclina para besarlo. Su boca era bastante pequeña para mi bulto enorme. Vuelve a coger otra galletica y me la introduce dentro. Comienzo a chuparla mojando sus dedos. Los míos abren sus piernas, explorándola y descubriendo la humedad que le resbalaba por los muslos. Sus ojos chispeantes me imploran entre dientes.
—Por favor dámela ya…...
Nunca imaginé que un simple paquete de galletas desencadenaría tanto mi apetito. Mis manos entraban en su sexo, entre galleta y galleta, e insistían allí…, justo ahí, arañando, raspando, empujando, hasta que se mezclaron con un líquido espeso y gelatinoso que goteaba incesantemente.

Traduction temporaire :

Avec ma bouche, je lui mets un biscuit entre les lèvres. Elle est fascinée par l’odeur, elle dévore le biscuit, joueuse : en même temps, elle me caresse le sexe de l’autre main. La femme tripote mon membre viril et se penche pour l’embrasser.
Sa bouche était plutôt petite pour mon énormité. Elle reprend un biscuit et me l’introduit dans la bouche. Je commence à le lécher, mouillant ses doigts. Les miens écartent ses jambes, l’explorant et découvrant l’humidité qui glisse le long de ses cuisses. Ses yeux pétillants m’implorent entre ses dents.
— S’il te plaît, donne-le moi, allez…
Jamais, je n’aurais imaginé qu’un simple paquet de biscuit m’ouvrirait autant l’appétit. Mes mains entraient à l’intérieur de son sexe, entre deux biscuits et s'appesantissaient là…, juste là, griffant, éraflant, poussant, jusqu’à ce qu’elles se mélangent à un liquide épais et gélatineux qui gouttait incessamment.

Projet Justine / Elena – texte 27

Siete claves

—Adquiera una red de plata, facilita la caza y por tanto el riesgo de sufrir una mala caída se reduce de manera notable.
—Una vez atrapada la luna nueva de su elección, ubíquela en el trozo de mica que previamente habrá ahuecado para ella.
—Clausure la salida, el encierro dentro de tal superficie espejada estimulará su desarrollo.
—Pase revista cada 28 días.
—Cuando la cara interna del contenedor se tiña de rojo, la presa estará madura para su degüello y cocción.
—Es indispensable consultar la preferencia del cliente al que se dispone a servir puesto que, como toda carne, puede ser consumida jugosa o seca.
—Procure establecer una relación personal con cada cliente, sólo así estará en condiciones de reconocer los signos: cuándo alguno de ellos se encuentra listo para ser satisfecho con una presa inmadura. A menor tiempo de espera, mayores réditos.

Traduction temporaire :
Sept clés

— Acquérez un filet d'argent, cela facilite la chasse et par conséquent réduit considérablement le risque d'une mauvaise chute.
— Une fois la nouvelle lune de votre choix attrapée, placez-la dans le morceau de mica que vous aurez préalablement creusé pour elle.
— Obstruez-en l'issue, l'enfermement dans une telle surface stimulera sa croissance.
— Surveillez son évolution tous les 28 jours.
— Lorsque l'intérieur du container se colorera de rouge, la proie sera mûre pour être égorgée puis cuite.
— Il est indispensable que vous consultiez le client que vous vous apprêtez à servir afin de connaître sa préférence, comme toutes les viandes, elle peut être consommée saignante ou bien cuite.
— Essayer d'établir une relation personnelle avec chaque client, il n'y a que comme ça que vous réunirez les conditions nécessaires pour reconnaître les signes : quand l'un d'entre eux sera prêt à se satisfaire d'une proie immature. Vos clients attendront moins longtemps, et vous, vous ferez plus de bénéfices.