dimanche 31 août 2014

Projet Justine / Maxime – phrases 113-119

¿Qué tan malo es estar en contra de la clonación humana? Nunca van a tener el aval de la gente, están equivocados hasta los tuétanos, no hay ser humano que se desprecie tanto como para aceptar el reemplazo de un legítimo nacimiento. Ya no es como en el pasado lejano, cuando las enfermedades venéreas nos azotaban década tras década. O un poco más acá, con el SIDA. Ahora un conglomerado cosmético con los respectivos permisos puede redirigir y solucionar cualquier enfermedad. No, señor, de ninguna manera voy a permitir este despropósito. Esto no tiene nada que ver con las enfermedades que castigan al hombre.

Traduction temporaire :
Qu'y-a-t-il de si mal à être contre le clonage humain ? Vous n'obtiendrez jamais l'aval des gens, vous vous trompez sur toute la ligne. Aucun être humain ne se méprise au point d'accepter de renoncer à une naissance légitime. Ce n'est plus comme il y a très longtemps, quand les maladies vénériennes s'abattaient sur nous, décennie après décennie. Ou à une époque un peu plus proche, avec le SIDA. Maintenant, un conglomérat cosmétique peut, avec les autorisations respectives, diagnostiquer et soigner n'importe quelle maladie. Non, monsieur, jamais je ne cautionnerai une telle absurdité ! Cela n'a rien à voir avec les maladies qui frappent l'homme. 

Projet Miroslaba / Margaux – phrases 29-31

Ahora la mirada estaba ahí. La misma, toda silencio. La miraba, perturbándola más que nunca, desde la nota del periódico que anunciaba su muerte.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Anaïs 4 – phrases 38-47

Cómo hicieron cenizas tus papiros. Bailé y bailé. Mis pies desnudos se entreveraron con las palmas. Hice que el baile fuese ronda de agua y círculos de fuego. Saludamos. Vos conmigo. La gorra pasó como es la costumbre. Monedas o lo que hubiera para asalariar nuestro trabajo. ¿Él? ¿Ella? danzaba sutil en mis entrañas.

Traduction temporaire :
Beau tas de cendres que sont devenus tes papyrus ! Je dansai et dansai. Mes pieds nus s’entremêlèrent avec mes paumes. Je fis de la danse une ronde d’eau et des cercles de feu. Nous saluâmes. Toi avec moi. On tendit la casquette, comme à l’accoutumée. Des pièces, ou ce qu’il avait pour récompenser notre travail. Lui ? Elle ? dansait subtilement dans mes entrailles.

Projet Elena 7 – phrases 162-163

--Es que los M no tienen familia aquí –dijo-, habrán llegado a la ciudad hace no más de diez años... ¿Pero miraste acaso las tumbas una por una? -me preguntó algo alarmado, como si el que empezara a preocuparle fuera yo.

Traduction temporaire :
— Les M n'ont pas de famille ici, répondit-il, ils y sont arrivés, il y a environ dix ans… Mais tu as regardé les tombeaux un par un ? me demanda-t-il, un peu inquiet, comme si c'était moi qui commençait à le préoccuper.

Projet Caroline 2 – phrases 104-107

»Y ahora veo, no sin poco asombro, cómo se avecina su caída definitiva, cuando la condición del poderoso tirano ha llegado a ser como la nuestra. Pues sabe muy bien que sin acólitos no es nada. No puedo llamar a esto desquite, pues tiene sabor amargo y apenas sirve para mi consuelo. Porque, amigos, esto es el fin también para nosotros. Pero hablad vosotros ahora, lo que os dicte el corazón, que no habrá ningún reproche por mi parte.

Traduction temporaire :
» Non sans un certain étonnement, je vois à présent la façon dont sa chute définitive approche, alors que la situation du puissant tyran est devenue la nôtre. En effet, il sait très bien que sans acolytes, il n'est plus rien. Je n'appellerai pas cela une revanche, puisqu'elle a un goût amer et n'est guère apte à me réconforter. Car, mes amis, ceci est la fin pour nous également. Mais à vous la parole maintenant, parlez comme vous le dicte votre cœur, je ne vous ferai aucun reproche.

Projet Manon / Justine 2 – phrases 97-98

-Pero me acusan de no dejar dormir… En la espuma del líquido carmelitoso vio brillar las pupilas paralizadas del pequeño pastor, el Candelario de otras edades. Aleteó con fuerza.

Traduction temporaire :
— Mais on m’accuse d’empêcher de dormir… Sur la mousse du liquide brun, il vit briller les pupilles figées du petit berger, le Candelario d’un autre âge. Il battit des ailes avec force.

Projet Justine / Vanessa – phrase 133

El 23 de diciembre tres sucesos más oscurecieron el ya empañado panorama mundial: como estaba planeado desde que Irán lanzo unos antimisiles de prueba; Israel con una similitud de 100 por ciento émula a la china y ataca bélicamente las instalaciones nucleares de Irán.

Traduction temporaire :
Le 23 décembre, trois événements supplémentaires obscurcirent le panorama mondial déjà sombre : comme prévu depuis que l'Iran avait lancé des tests antimissiles, Israël imita en tout point la Chine et attaqua les installations nucléaires de l'Iran.  

samedi 30 août 2014

Projet Aurélie – phrases 23-24

Milagros hacía su agosto los sábados, cuando salían de permiso los cadetitos de la marina. Esos mocosos de 18 años se sentían lo máximo tirándose a una putaza de 35 y ella siempre les decía a cada uno que sus pichulas eran las más gruesas, las más grandes, las más fuertes y las más ricas de toda la Escuela.

Traduction temporaire :
Milagros faisait son beurre le samedi, lorsque les cadets de la marine étaient en permission. Ces morveux de 18 ans prenaient leur pied en se faisant une pute de 35 ans, et elle disait toujours à chacun qu'il avait la bite la plus grosse, la plus grande, la plus forte et la meilleure de toute l'École.

Projet Élise 4 – phrases 46-50

Agobiado por tantas imágenes, me senté a su lado. Eso originó mi miedo cuando llegué de vuelta a casa y me detuve frente a la puerta de la habitación hasta armarme de valor. Entré. Al abrir la puerta y verlo, supe que estaba muerto. El ave, grande y silenciosa, envuelta en su soledad profunda, me recibió posada a un costado del cuerpo. Fue entonces, al desplegar sus alas, cuando comenzaron a fluir las imágenes y los recuerdos en la monótona cadencia reiterada de ir hasta el final para volver a comenzar de nuevo.

Traduction temporaire :
Accablé par toutes ces images, je m'assis à ses côtés. Cela éveilla ma peur lorsqu'en rentrant chez moi, je m'arrêtai au seuil de la chambre, le temps de m'armer de courage. J'entrai. En ouvrant la porte, un coup d’œil me suffit pour savoir qu'il était mort. Grand et silencieux, enveloppé dans une profonde solitude, l'oiseau m’accueillit, perché sur l'un des flancs du corps. Ce fut quand il déplia ses ailes que les images et les souvenirs commencèrent à affluer, à la cadence monotone et répétitive du parcours allant du début à la fin, pour ensuite recommencer et tourner en boucle.

vendredi 29 août 2014

Projet Élise / Nadia – phrases 235-240

Creo que tú sí me vas a dar calor. ¿Se estaba burlando de mí? ¿Les decía esa clase de cosas a todos los muchachos?... Cerré fuertemente los ojos, avancé dos trancos y, estremecido de pies a cabeza, caí en sus brazos aplastando mi cara entre sus pechos. Eran unos pechos suaves, redondos, sensitivos, que olían a jabón y a talco para niños. Ignoro si le di calor o no, ni si realmente le proporcioné placer, o si, en algún momento, me cuidé, mientras la abrazaba, de fundir mi boca con la suya.

Traduction temporaire :
Je crois que toi, oui, tu vas me réchauffer.  Se moquait-elle de moi ? Est-ce qu'elle disait ce genre de choses à tous les garçons ?… Je fermai fort les yeux, avançai de deux pas et, tremblant des pieds à la tête, je tombai dans ses bras en écrasant ma tête contre ses seins. Ils étaient doux, ronds, sensibles, sentaient le savon et le talc pour bébé. J'ignore si je parvins à la réchauffer, si je lui procurai vraiment du plaisir, ou si, à un certain moment, je pris soin de fondre ma bouche avec la sienne pendant que je l'enlaçais.

Projet Elena 7 – phrases 159-161

Después de que la dejamos al borde del foso y mientras los demás se repartían en los autos, quise quedarme un poco más en el cementerio. Recorrí las lápidas y las calles abrumadas de cruces sin encontrar ninguna que tuviera el apellido M. A mi regreso le pregunté a mi padre si esto no le parecía intrigante.

Traduction temporaire :
Après l'avoir déposée au bord de la fosse et tandis que les autres se répartissaient dans les voitures, je voulus rester encore un peu au cimetière. Je passai en revue les pierres tombales et parcourus les allées couvertes de croix , sans y trouver aucune avec le nom M. À mon retour, je demandai à mon père si ça ne lui semblait pas bizarre.

jeudi 28 août 2014

Projet Manon 3 – phrases 77-88

El interrogador permaneció impasible un segundo y luego, ladeando la cabeza, redargüyó.
¿No entendió mi pregunta señor García? ¿Quiere que se la repita de otro modo?
¡La entendí perfectamente! —gritó el así denominado "Gabo" —. ¡Perfectamente! ¿Pero es que es necesario que le diga lo que yo hice de bueno en mi vida? ¿Ya no lo sabe si tiene ese expediente ahí? ¡Soy Gabriel García Márquez! ¡Gabriel García Márquez! ¡Escribí Cien años de soledad y El amor en los tiempos del cólera y El coronel no tiene quien le escriba y me gané el Premio Nobel de Literatura y fui "el escritor vivo más importante del mundo" y vendí millones de libros y aparecí en todas las carátulas de las revistas más prestigiosas del mundo! ¿No le dice eso algo?
Inconmovible, el hombre perfecto miró directo a los ojos vidriosos de García Márquez que más bien lucía exhausto y descompuesto.

Traduction temporaire :
L'homme qui l'interrogeait resta impassible une seconde, puis, hochant la tête, revint à la charge :
— Vous n'avez pas compris ma question, Monsieur García ? Voulez-vous que je la répète d'une autre manière ?

— Je l'ai parfaitement comprise ! hurla « Gabo ». Parfaitement ! Mais est-il nécessaire de vous dire ce que j'ai fait de bon dans ma vie ? Vous ne le savez pas déjà, avec ce dossier, là, non ? Je suis Gabriel García Márquez ! Gabriel García Márquez ! J'ai écrit Cent ans de solitude, L'amour aux temps du choléra et Pas de lettre pour le colonel ! Et j'ai gagné le Prix Nobel de littérature ! Et j'ai été « l'écrivain vivant le plus important au monde » ! Et j'ai vendu des millions de livres ! Et j'ai fait la une des revues les plus prestigieuses du monde ! Ça ne vous dit rien ?

Projet Irène – phrases 164-172

15.

Pensaba que iba a tener quórum en la amenaza. Pero no. Todos se aterrorizan por el arma. Por más que sólo esté apuntándole a él. Evidentemente, en este ámbito, las armas no están bien vistas. Ni siquiera si amenazo a un pelotudo de este tipo, a quien todos se lo quieren comer crudo por las estupideces que dice. En realidad, creía que sí. Que este bicho de plástico y metal sería un artefacto cool para resolver ciertos problemas en la noche si pintaba un mambo negro como éste. Pero no.

Traduction temporaire :
15.

Je pensais que j’allais faire l'unanimité en ayant recours à la menace. Or, pas du tout. Ils sont tous terrorisés par mon arme. Même si je ne vise que lui. Évidemment, dans ce milieu, les armes ne sont pas bien vues. Pas même si je menace un crétin de son espèce, qu'ils avaleraient bien tout cru à cause de toutes les âneries qu’il débite. En réalité, j’y croyais dur comme fer. Je croyais que ce machin en plastic et en métal serait un engin cool pour pour parer à d’éventuels conflits comme celui-ci. Or, pas du tout.

Projet Elena 7 – phrases 156-158

Lo encontré en la puerta del cuartito, con los ojos fijos en la boca abierta de mi abuela, por donde salía aquel gorgoteo entrecortado. Fui a buscarle su pastilla y lo llevé otra vez como un sonámbulo de regreso a su cama. Cuando mi abuela por fin murió me tocó en el entierro sujetar una de las manijas del ataúd.

Traduction temporaire :
Je le retrouvai devant la porte de la petite chambre, les yeux rivés à la bouche ouverte de ma grand-mère, d'où sortait un gargouillis entrecoupé. Je cherchai son médicament, puis le ramenai à son lit, tel un somnambule. Lorsque ma grand-mère mourut enfin, je dus tenir l'une des poignées de son cercueil.

Projet Sabrina 4 – titre + phrases 1-3

Alejandro Romera Guerrero

La mirada de Amanda

Ya ve, padre, no le pido que disculpe lo que he hecho, solo le pido que al menos intente entenderlo. Madre no creo que pueda aunque en el fondo una parte de ella quizá llegue a estar orgullosa de mí. No lo sé en realidad, me duele la cabeza y no puedo pensar, desearía que todo esto hubiese terminado ya.

Traduction temporaire :


Alejandro Romera Guerrero (Espagne)

Le regard d'Amanda

Voyez-vous, père, je ne vous demande pas d'excuser ce que j'ai fait, je vous demande seulement d'essayer au moins de le comprendre. Mère, elle, je ne crois pas qu'elle puisse, bien qu'au fond, une partie d'elle arrive peut-être à être fière de moi. Je ne sais pas, en fait ; j'ai mal à la tête et je suis incapable de réfléchir ; je souhaiterais que tout cela soit déjà terminé.

Projet L'ébène – phrases 7-8

Es la misma edad que tiene ahora su bebé, que llora en brazos de su mujer mientras intenta sacar leche de unos pechos que desde hace dos días no han vuelto a llenarse. Xiuying Shi está inmóvil y seria.

Traduction temporaire :
Aujourd'hui, son bébé a le même âge, et pleure dans les bras de sa femme en essayant de boire le lait de l'un de ses seins, qui n'en fait plus depuis deux jours. Xiuying était immobile et sérieuse.

Projet Justine / Vanessa – phrases 131-132

El secretario general de Inglaterra Gordon Braun había sospechado que los nacionalistas escoceses estaban preparando un documento secreto para lanzar un ataque político y armado a las instalaciones gubernamentales inglesas en la isla, pero Bronw no los tomó en serio. Sin embargo el 22 de diciembre sucedió lo inevitable en el parlamento de Edimburg los nacionalistas ganaron la mención por mayoría y Escocia quedo al fin libre.

Traduction temporaire :
Le secrétaire général de l'Angleterre, Gordon Braun s'était douté que les nationalistes écossais étaient en train d'élaborer un document secret visant à lancer une attaque politique et armée contre les installations gouvernementales anglaises sur l'île, mais Bronw ne les avait pas pris pas au sérieux. Pourtant, le 22 décembre, l'inévitable se produisit au parlement d'Édimbourg : les nationalistes remportèrent la majorité et l'Écosse fut enfin libre.

Projet Aurélie – phrases 21-22

Milagros arramplaba con lo que le echaran. Madame sabía que tenía deudas porque un zambito charcheroso que la enamoraba se había mandado cambiar con todos los ahorros de la pobre, y por eso ella misma le pedía que le consiguiera varios clientes: uno detrás de otro y, a veces, uno por adelante y otro por detrás.

Traduction temporaire :
Milagros ramassait tout ce qui passait. Madame savait qu'elle avait des dettes parce qu'un petit boiteux miteux qui l'avait embobinée avait fiché le camp avec les économies de la malheureuse. C'est pourquoi elle lui demandait elle-même de lui refiler plusieurs clients : les uns à la suite des autres et, parfois, un par devant, l'autre par derrière.

mercredi 27 août 2014

Projet Audrey 4 – phrases 68-74

Un travelling mostró a los integrantes del público. Luego hubo primeros planos de miradas fijas hacia la cámara. Noa las sintió sobre sí como la comezón que le había producido caminar bajo el sol. Interrumpió la tercera cucharada de sopa.
¿Y ahora qué? ¿Alguien tiene algo que decirme? Déjenme almorzar en paz.
Aura empezó a relatar el episodio.

Traduction temporaire :
Un travelling montra le public, suivi de gros plans sur des regards fixes tournés vers la caméra. Noa les sentit sur lui, tout comme la démangeaison qu'il avait ressentie en marchant au soleil. Il s'arrêta au milieu de sa troisième cuillerée de soupe.
— Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Quelqu'un a quelque chose à me dire ? Laissez-moi déjeuner en paix.

Aura commença à raconter l'histoire du jour.

Projet Céline 2 – phrases 52-56

Calculó que había caminado unas dos horas. La nieve seguía cayendo en copos pequeños y se le pegaba en el rostro. Ahora no le quedaba más remedio que seguir. Si paraba moriría; sabía además que pasando la cuesta vería entre los árboles el techo de La María. Cuando vio la casona gris y el humo que desde la chimenea subía derechito sin desparramarse se le pasó el cansancio y la angustia, pero no el dolor de los pies.

Traduction temporaire :
Il calcula qu’il avait marché environ deux heures. La neige continuait de tomber à petits flocons et lui collait au visage. À présent, il n’avait plus d’autre choix que de poursuivre sa route. S’il s’arrêtait, il mourrait. De plus, il savait qu’une fois la côte franchie, il apercevrait le toit de La María à travers les arbres. Quand il vit la maison grise et la fumée de cheminée qui montait droit vers le ciel, sans s’éparpiller, sa fatigue et son angoisse se dissipèrent, mais pas sa douleur aux pieds.

mardi 26 août 2014

Projet Justine / Maxime – phrases 108-112

Aguinaga escuchó las corridas de Garnier al bajar las escaleras metálicas. Desfiló con cuidado por un ambiente abarrotado de híbridos sistemas diseñados para el mejoramiento físico del ser humano y la prolongación de su vida. Pocos habían estado inmersos durante tantos años dentro de esas instalaciones. Él era uno de esos. Fansi Carlon, parado a un lado del equipo criogénico, observaba a través del acrílico el novísimo experimento en contra de lo racional.

Traduction temporaire :
Aguinaga entendit les pas pressés de Garnier qui descendait les escaliers métalliques. Il évolua avec prudence dans un environnement saturé de systèmes hybrides conçus pour l'amélioration physique de l'être humain et la prolongation de sa vie. Peu d'individus avaient été immergés durant tant d'années à l'intérieur de ces installations. Il était l'un d'entre eux. Immobile, à côté de l'appareil cryogénique, Fansi Carlon observait, à travers l’acrylique, la toute nouvelle expérimentation contre le rationnel.

Projet Émilie 5 – texte complet

Juan Ignacio Luque (Argentine)

Subterránea

Debajo de la ciudad no hay lagartos gigantes ni hombres topo. Tampoco encontré rastros de niños perdidos o bandas criminales, nada de eso. Descendí por una alcantarilla hace ya tres meses, y recién hoy pude volver a la superficie; no porque quedara atrapado ni porque no encontrara el camino de regreso, sino porque descubrí algo tan fascinante que no quería retornar.
Allí abajo está la ciudad. No la que habitamos, ni la que habitaremos algún día. Está la ciudad que pudo haber sido: el lugar en el que podríamos vivir si se hubiesen concretado miles de ilusiones que todos compartimos desde aquel borroso nacimiento de esta ciudad, la de la rosa y el río.
Al contrario de lo que todos piensan, bajo la superficie hay magia, alegría, diversidad y compromiso. Hay sueños realizados, más de los que se pueden imaginar y muchos más de los que podemos disfrutar aquí arriba. Y ese calor que sale de las alcantarillas, ese calor que algunos consideran desagradable… ese calor es la felicidad que emana la ciudad subterránea.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires


Juan Ignacio Luque (Argentine)

Souterraine

Sous la ville, il n’y a ni lézards géants, ni hommes-taupes. Je n’ai pas non plus trouvé trace d’enfants perdus ou de gangs criminels, non, rien de tout cela. Il y a trois mois, je suis descendu dans une bouche d’égout, et c’est aujourd’hui seulement que j’ai pu revenir à la surface ; pas parce que j’étais pris au piège, ou parce que je ne trouvais pas le chemin du retour, mais parce que j’ai découvert quelque chose de tellement fascinant que je ne voulais pas rentrer.
Dessous, il y a la ville. Pas celle où nous vivons, ni celle où nous vivrons un jour. La ville qui aurait pu être : l’endroit où nous pourrions vivre si des milliers d’illusions s’étaient concrétisées, les illusions que nous partageons tous depuis la naissance confuse de cette ville-ci, celle de la rose et du fleuve.
Contrairement à ce que tout le monde pense, sous la surface, il y a de la magie, de la joie, de la diversité et de l’engagement, des rêves réalisés, plus qu’on peut imaginer et bien plus que ceux dont nous pouvons jouir ici, en haut. Et cette chaleur qui émane des bouches d’égout, cette chaleur que certains trouvent désagréable… Cette chaleur, c’est le bonheur qu’exhale la ville souterraine.

Projet Aurélie – phrases 19-20

A Bárbara la buscaban señores platudos y a veces la llevaban a comer a un chifa, a bailar al «Bertoloto» y después al «Cinco y Medio», donde ella les hacía cosas bien ricas que se multiplicaban por los espejos del techo. Madame creía que en cualquier momento la Bárbara se casaba y que se quedaría sin la estrella de la casa, pero por lo menos tenía a la Milagros que era como la gallina de los huevos de oro.

Traduction temporaire :
Des hommes friqués venaient pour Bárbara et ils l'emmenaient parfois manger dans un restaurant chinois, danser au « Bertoloto » et ensuite au « Cinco y Medio », où elle leur faisait des gâteries, démultipliées par les miroirs du plafond. Madame pensait que Bárbara pourrait se marier n'importe quand et qu'alors, elle perdrait la vedette de la maison, mais au moins, elle avait la Milagros, une vraie poule aux œufs d'or.

Projet Morgane 12 – phrases 90-94

Entrar y verla desnuda sobre la cama era tan natural para ambos que nunca hubo necesidad de decir nada. Cogíamos de una manera feroz, entregados al instinto como simbiontes y con el loco fervor de los amantes periódicos que esperan impacientes un nuevo encuentro. A Penélope nunca se lo dije. No sé si lo supiera o lo sospechara. Imagino que no.

Traduction temporaire :
Entrer et la voir nue sur le lit nous était si naturel qu'il n'y eut jamais besoin de dire quoi que ce soit. Nous baisions sauvagement, livrés à nos instincts, en symbiose, et avec la folle ferveur des amants réguliers attendant avec impatience leur prochain rendez-vous. Je ne l'ai jamais dit à Penélope. J'ignore si elle était au courant ou si elle s'en doutait. J'imagine que non.

Projet Manon / Justine 2 – phrases 93-96

Y se sintió la mariposa más vital del mundo. Ese sentimiento vino a ser reforzado con el testimonio de las gentes que le suplicaron:
-Nada de invernar; no podríamos vivir sin ti. Sin tus arrebatos, sin tus palpitaciones, sin tu deleite. Si nos abandonas, hombres y mujeres tendríamos que estar dispuestos a sufrir los neutros fatales de los tiempos.

Traduction temporaire :
Et il eut l'impression d'être le papillon le plus important du monde, sentiment renforcé par le témoignage des gens qui le supplièrent : — Pas question d’hiberner ! On ne pourrait pas vivre sans toi. Sans les impulsions, les palpitations, le délice que tu procures. Si tu nous abandonnes, nous, hommes et femmes, nous devrons être prêts à endurer les indifférences fatales des saisons. 

Question de lexique

Qu'est-ce qu'un : « GOURDIFLOT » ?

Projet Émilie 4 – suite et fin

Desde aquel entonces, hace ya centurias, el descensorista no desafía más a la gravedad y sigue el rumbo natural de las cosas. Pero, oh destino, siempre cruel, su despiadado descensor lo ha atrapado y ahora la caída es perpetua. No se detiene más, su puerta ya no se abre. El descensor baja y baja y el descensorista llora solo, atrapado entre rejas y botones y una palanca que no sirve para nada más que rascarse la espalda.
El final del descensorista es triste y solitario, pero sobre todo, incierto. Ya nadie sabe por qué subsuelo anda.

Traduction temporaire :
Depuis, il y a des siècles de cela, l’employé du descenseur ne défie plus la gravité et suit le cours naturel des choses. Mais, ô destin, toujours cruel, son impitoyable descenseur l’a pris au piège et, à présent, la chute est perpétuelle. Il ne s’arrête plus, sa porte ne s’ouvre pas. Le descenseur descend, descend, et l’employé pleure, tout seul, piégé entre des grilles, des boutons et un levier qui ne lui sert à rien d’autre qu’à se gratter le dos.
La fin du descendeur est triste et solitaire, mais surtout incertaine. Plus personne ne sait dans quel sous-sol il se trouve.

Projet Élise 3 – phrases 228-239

Me secuestraron, me mutilaron. Tengo familia; me deben estar buscando.
Sufriste un accidente. Todo está documentado. Los médicos que te atendieron han certificado los hechos y los han asentado en tu historia clínica. Has sido bien atendido y se te procuró un exoprot de buena calidad, importado de China; sin cargo. O más o menos sin cargo.
¿Qué quiere decir?
Que aceptaste trabajar para los Hermanos durante tres años para pagarlo, es decir, pagar de alguna manera lo mucho que se hizo para salvarte la vida. Y ni hablemos del alma.
No pude haber firmado nada; no tengo manos, ¿recuerda?
Un escribano certificó tu voluntad de cooperar con nuestra Misión.

Traduction temporaire :

— Ils m'ont séquestré, mutilé. J'ai une famille, ils doivent être à ma recherche.
— Tu as eu un accident. Tout est consigné. Les médecins qui se sont occupés de toi ont attesté des faits et les ont inscrits dans ton dossier médical. Tu as été bien soigné et on t'a fourni un exoprot de bonne qualité, importé de Chine ; gratuitement. Ou plus ou moins gratuitement.
— Que voulez-vous dire ?
— Que tu as accepté de travailler pour les Frères pendant trois ans afin de le rembourser, c'est-à-dire de payer autrement tout ce qu'on a fait dans le but de te sauver la vie. Sans parler de ton âme.
— Je n'ai rien pu signer puisque je n'ai pas de mains, vous vous souvenez ?
— Un notaire a certifié ta volonté de contribuer à notre Mission.

Projet Élise 4 – phrase 45

El ave, grande y silenciosa, levantó vuelo y quedamos el muerto y yo, sin comprender el contrasentido de ese juego de espejos, el inclemente agolparse de la memoria que una vez más, me embriaga en su alocada procesión de reflejos y sonidos mientras el hálito helado sube y congela sin prisas el cuerpo muerto y el silencio estructura un manto de niebla que reduce todo a una leve vibración persistente dentro de esa ausencia sin calafateo que cubre la luz en tanto la pieza de mi casa observa desde sus paredes atónitas.

Traduction temporaire :
Grand et silencieux, l'oiseau s'envola et nous demeurâmes ensemble, le mort et moi, sans comprendre le non-sens de ce jeu de miroirs, l'assemblage inclément de la mémoire qui, une fois de plus, m’enivre dans sa folle procession de reflets et de sons, pendant que le souffle glacé s'élève et congèle sans hâte le cadavre. Le silence étend le manteau de brume qui réduit tout à une légère vibration, persistante dans cette absence perméable qui couvre la lumière, alors que ma maison observe depuis ses murs stupéfaits.

Projet Audrey 4 – phrases 61-67

Noa miró a Aura con desprecio. Tomó el control remoto que Moma había puesto sobre la mesa y apagó el televisor.
Quieto muchacho. Es la hora de Aura, y no me toques la tele— encendió de nuevo el aparato.
El plano medio mostraba a la presentadora mirando fijamente el lente de la cámara que la enfocaba.
Creí que te habías marchado como un cobarde—dijo mientras pasaba la carpeta de una mano a otra. El público abucheó al muchacho.

Traduction temporaire :
Noa regarda Aura avec mépris. Il saisit la télécommande que Moma avait posée sur la table et éteignit le téléviseur.
— Calme-toi, mon garçon. C'est l'heure d'Aura, alors pas touche à ma télé.
Elle ralluma l'appareil. En plan américain, la présentatrice regardait fixement l'objectif de la caméra braquée sur elle.

— J'ai cru que tu avait filé comme un lâche, lança-t-elle, son dossier tantôt dans la main droite, tantôt dans la main gauche. Le public hua le jeune homme.

lundi 25 août 2014

Projet Chloé 11 – phrase 11

Con un gesto le pido al mesero que cambie el plato, la comida fría ya no me sienta bien, antes hubiera hecho caso omiso a mí ahora mente de cincuenta cinco años, pero al ver que las dolencias físicas ya están pasando factura, entonces hay que hacer caso al doctor de vez en cuando.

Traduction temporaire :
Je fais signe au serveur de changer mon assiette car la nourriture froide ne me réussit plus. Avant, j'aurais ignoré mon actuel cerveau de cinquante-cinq ans, mais vu que mes problèmes de santé m'en font payer le prix fort, je n'ai pas d'autre choix que d'écouter le docteur de temps en temps.

Question de lexique

Que signifie le terme : « JOCRISSE » ?

Projet Morgane 12 – phrases 87-89

Aunque mi prima sabía que Penélope era mi pareja, nunca hubo de su parte el menor reproche. Seguía tomando el sol en la terraza, yo seguía corriendo olas y drogándome, los dos almorzábamos juntos con mis padres y mi hermano y era —bromeaba mi madre— como si Mercedes fuera la hermana que nunca llegó. En esos días en que mi familia salía a dar una vuelta por el malecón o se iba a comer a la calle, Mercedes me llamaba desde el cuarto y yo acudía obediente.

Traduction temporaire :
Même si ma cousine savait que Penélope sortait avec moi, elle ne me fit jamais le moindre reproche. Elle, elle continuait de bronzer sur la terrasse, moi, je surfais et je me droguais ; nous déjeunions ensemble avec mes parents et mon frère. Ma mère disait pour rigoler que Mercedes était la sœur qu'on n'avait jamais eue. Les jours où ma famille sortait se promener sur la jetée ou allait manger en ville, Mercedes m'appelait depuis la chambre, et j'accourais, obéissant.

Projet Elena 7 – phrases 153-155

Mi abuela se quebró la cadera en una caída y mi madre la trasladó definitivamente a nuestra casa, donde se precipitó a una agonía aterrada. Su cama estaba en un cuartito vecino al nuestro y mi hermano y yo oímos por largas noches el jadeo y los estertores de su respiración, la vida que poco a poco la dejaba. Una noche me desperté y vi que mi hermano no estaba durmiendo a mi lado.

Traduction temporaire :
Quand ma grand-mère se fractura le col du fémur en tombant, ma mère l'installa définitivement chez nous, où elle se précipita vers une agonie terrifiante. Son lit était placé dans une petite chambre voisine de la nôtre, et mon frère et moi, nous entendîmes, de longues nuits durant, ses gémissements et sa respiration saccadée, la vie qui la quittait peu à peu. Un soir, je me réveillai et constatai que mon frère n'était pas là.

Projet Émilie 4 – titre + phrases

Juan Ignacio Luque (Argentine)

El descensorista

Su trabajo comenzó como el de cualquier otro operario: subía y bajaba pasajeros que se dirigían a oficinas de hechiceros de las leyes, intermediarios de travesías mundanas y fabricadores de números. Pero con el tiempo se cansó de subir y decidió que dedicaría su vida al ejercicio del descendimiento.

Traduction temporaire :


Juan Ignacio Luque (Argentine)

L'employé du descenseur

Au début, son travail ressemblait à celui de n’importe quel employé : il faisait monter et descendre des utilisateurs qui se dirigeaient vers les bureaux d’enchanteurs de lois, d'intermédiaires de traversées mondaines et de fabricants de nombres. Mais avec le temps, il se lassa de monter et décida qu’il consacrerait sa vie à l’exercice de la descente.

Projet Alice 3 – phrases 93-96

La parte de mí que todavía es humano tiene miedo, pero la parte de mí que es otra cosa siente una mansa ansiedad; puede esperar, tiene todo el tiempo del mundo para que el cambio se complete. Esto es más vasto que cualquier otra cosa que haya conocido, más acogedor y más propio que cualquier otro sitio en el que haya estado. Cierro los ojos y casi puedo sentir cómo van apareciendo las estrellas; y con cada una que sale, la naturaleza de lo que somos se manifiesta con mayor claridad y fuerza. El viento se alza de modo invitante sobre el vibrante escenario de la llanura y ahí, entre todas esas voces que trae, está la voz de Venara llamándome.

Traduction temporaire :
La part en moi qui est encore humaine a peur, mais celle qui est autre chose ressent une douce anxiété ; elle peut attendre, elle a tout le temps pour que le changement s'achève. Cela est plus vaste que tout ce que j'ai déjà connu, plus accueillant et plus naturel que n'importe quel endroit où je suis allé.  Je ferme les yeux et je peux presque sentir les étoiles apparaître peu à peu ; chaque fois que l'une d'entre elles point, la nature de ce que nous sommes se manifeste avec davantage de clarté et de force. Avenant, le vent se lève, sur la scène vibrante de la plaine et là, parmi toutes les voix qu'il porte, celle de Venara m'appelle.  

Projet Noemi 3 – phrases 25-28

Mirando, calmando. Abrazando. De otros hospitales la llamaron, le insistieron, pero mamá le rindió lealtad a quienes confiaron en ella. Terapeutas peleaban por ser recomendados en caso ella creyera necesario un tipo de intervención más dedicada y específica.

Traduction temporaire :
Observant, rassurant. Serrant dans ses bras. Elle fut contactée, avec insistance, par d'autres hôpitaux, mais maman fut loyale envers ceux qui avaient cru en elle. Des thérapeutes se battaient pour qu'elle les recommandent si elle estimait nécessaire un type d'intervention plus approprié ou spécifique.

Projet Manon 3 – phrases 68-76

De nuevo García Márquez quedó mudo, pero tras un instante de desconcierto, reaccionó.
¿Y es que usted no sabe quién soy yo?
Por supuesto que sé quien es usted, pero me gustaría que responda esa pregunta, eso es todo.
García Márquez otra vez frunció el ceño. ¿Qué ocurría? Sin entender nada, comenzó a responder.
¡Soy Gabriel García Márquez! —exclamó airado—. ¿Entiende eso? ¡Gabriel García Márquez! —repitió enfático.

Traduction temporaire :

De nouveau, García Márquez resta sans voix, mais après quelques instants de stupéfaction, il réagit :
— Alors vous ne savez pas qui je suis ?
— Bien sûr que je sais qui vous êtes, mais j'aimerais que vous répondiez à cette question, c'est tout.
García Márquez fronça de nouveau les sourcils.
Que se passait-il ? Sans rien y comprendre, il commença à répondre :
— Je suis Gabriel García Márquez ! s'écria-t-il, exaspéré. Vous comprenez ? Gabriel García Márquez !

Projet Lorena 8 – phrases 9-10

Cada una hace lugar para que lo roto en mi se enmiende.
Quiero curarme a lágrima pura; por ahora solo logro remendarme.

Traduction temporaire :
Chacune fait de la place pour que ce qui est cassé en moi s'amende. Je veux me soigner à chaudes larmes ; pour l'instant, je ne réussis qu'à m'amender. 

Projet Lorena 8 – phrase 8

Cada una lleva una porción de sufrimiento fuera de mi cuerpo.

Traduction temporaire :
Chacune porte une portion de souffrance en dehors de mon corps.

Projet Élise / Nadia – phrases 225-234

—Tú eres distinto a los otros —me dijo—. ¿Lo sabes?
Negué con la cabeza.
—Eres distinto —insistió.
—No sé de qué hablas.
—¿No lo sabes?
—¿Te refieres a mi edad? —murmuré, angustiado.
—Me refiero a que eres... más real —sonrió, y comenzó a abrirse la blusa, calmadamente. Sentí que mi corazón aceleraba sus latidos—. Ven, ven —ronroneó luego, vidriosa la mirada, estirando una de sus manos—, ven aquí.

Traduction temporaire :
— Tu es différent des autres, tu le sais ?
Je fis non de la tête.
— Si, tu es vraiment différent, insista-t-elle.
— Je ne vois pas de quoi tu parles.
— Tu ne vois pas ?
— Par rapport à mon âge ? murmurai-je, anxieux.
— Je veux dire que tu es… Plus réel.
Elle sourit et commença à ouvrir son chemisier, généreusement. Je sentis les battements de mon cœur s’accélérer. 

— Viens, viens…, ronronna-t-elle, le regard vitreux, en me tendant la main. Viens ici.

dimanche 24 août 2014

Projet Manon / Justine – phrases 91-92

Se sintió entonces el más reconfortante de los seres y desplegó las alas. Hizo cabriolas, ebrio de alegría; batió vientos; formó remolinos de ilusiones; aumentó la felicidad de los pueblos contentos y mermó la tristeza de los apaleados.

Traduction temporaire :
Il sentit alors qu'il était l'être le plus réconfortant qui soit et déploya ses ailes. Il fit des cabrioles, ivre de joie ; déchaîna les vents ; forma des tourbillons d'espoirs ; augmenta le bonheur des peuples contents et réduisit la tristesse des peuples abattus.

Projet Céline 2 – phrases 47-51

La nieve hasta las rodillas le dificultaba la marcha. Tenía que apurarse para volver de día. El aire helado le mordía la cara, entre el gorro y la bufada. Con el esfuerzo de la caminata no sentía frío en el cuerpo, pero sí en los pies. Ya no sabía si era dolor, primero esa comezón y luego la sensación de entumecimiento – hay que mover los pies para que no se congelen – lo que pasaba es ya no podía.

Traduction temporaire :
La neige, qui lui arrivait aux genoux, rendait sa progression difficile. Il devait se dépêcher pour rentrer tant qu’il faisait encore jour. L’air glacé lui mordait la partie du visage entre le bonnet et l’écharpe. Si, grâce à l’effort de la marche, il ne ressentait pas le froid dans son corps, il ne pouvait pas en dire de même pour les pieds. Il ignorait si c’était de la douleur, d’abord une sorte de démangeaison, puis une sensation d’engourdissement – il faut les bouger pour qu’ils ne gèlent pas ; sauf qu'il n'était déjà plus en mesure de le faire.

samedi 23 août 2014

Projet Morgane 12 – phrases 83-86

Lo cierto es que a mí me daba igual que Mercedes se enrollara con él. Incluso tenía ganas de que ocurriera para que Abraham me dejara tranquilo. No ocurrió. Ella no quiso y fue bastante cortés al decirle que no estaba interesada.

Traduction temporaire :
Tu parles si je m'en fichais que Mercedes sorte avec lui. J'avais même envie que ça se fasse, pour qu'Abraham me laisse enfin tranquille. Mais ça n'arriva pas. Elle ne voulut pas et fut assez polie avec lui en lui expliquant qu'elle n'était pas intéressée.

Projet Céline – phrase 132-133


Después de todo, soy casado, soy padre de familia, pasarán meses, tal vez uno o dos años antes de que enviude y lo más probable será que jamás reciba la noticia de que ella murió. Pero ahora había estado a punto de cambiar de ella y si se hubieran ido juntos, lo más probable era que mañana, ya levantados, ya incorporados uno en el otro, en cuerpo en el otro, una soledad en la otra para siempre, lo más probable era que él se hubiera visto obligado a seguirle mintiendo, mintiendo sólo para no ofenderla, o para que no lo creyera desequilibrado o efectivamente perseguido por la justicia.

Traduction temporaire :
Après tout, je suis marié, je suis père de famille ; les mois passeront, peut-être même un an ou deux avant que je sois veuf, et je ne recevrai probablement jamais la nouvelle de sa mort. Mais là, il avait été sur le point de changer de « elle », et s’ils étaient partis ensemble, le plus probable est que demain, une fois levés, une fois mêlés l’un avec l’autre, dans le corps de l’autre, une solitude dans l’autre pour toujours, le plus probable est qu’il se serait senti obligé de continuer à lui mentir, pour ne pas l’offenser, ou pour qu’elle ne pense pas qu’il est déséquilibré ou effectivement poursuivi par la justice.

Projet Nadia – phrase 73

Talcahuano, tus gradas sucias, tus corredores de pobreza, en las colinas agua podrida, madera rota, cuevas negras donde el chileno mata y muere.

Traduction temporaire :

Talcahuano, tes marches sales,
tes corridors de pauvreté,
les coteaux et leur eau croupie
leur bois brisé, leurs grottes noires
où le Chilien tue, où il meurt.


Extrait de Chant général, Pablo Néruda, ed.Gallimard - traduction de Claude Couffon

Projet Elsa 3 – titre + phrases 1-7

María Sergia Martín González (Espagne)

Butterfly

Llego tarde. Hoy cubro el estreno de Puccini en el Real. Van a cerrar las puertas. “¡Por favor, espere!” Una acomodadora me acompaña hasta mi butaca. Buena fila y bien centrada. ¡Qué silencio! 

Traduction temporaire :

María Sergia Martin Gonzalez (Espagne)

Butterfly

J’arrive en retard. Aujourd’hui, je couvre l'avant-première de Puccini au Teatro Real. Ils vont fermer les portes. « Attendez, s’il vous plaît ! » Une ouvreuse m’accompagne jusqu’à ma place. Bon rang et bien au centre. Quel silence !

Projet Irène – phrase 163

Mientras tanto, durante ese movimiento que dura apenas segundos, observo lo siguiente: el brasilero sonríe e intenta meter un bocado divertido, pero la situación ya lo ha desarmado; los tres alemanes, antes sonrientes, están sumergidos en la cartografía mutante de las cervezas derramadas sobre la mesa plástica, evitando cualquier contacto conceptual con la LEY SECA; la pareja de ingleses hace rato están susurrándose cosas al oído, seguramente con una carga de erotismo superior a los contenidos que estuvimos escuchando en los últimos veinticinco minutos; las mendocinas están boquiabiertas, entre la admiración y el terror, anotando mentalmente cada normativa comentada por este asno que vino a transformarnos en maniáticos.

Traduction temporaire :
Dans l'intervalle, pendant ce mouvement qui dure quelques secondes à peine, je remarque la chose suivante : le Brésilien sourit, il tente une blague, mais il est désarmé par la situation ; les trois Allemands, souriants jusqu’alors, sont soudain plongés dans la cartographie mutante de la bière renversée sur la table en plastique, évitant un quelconque contact conceptuel avec la LOI SÈCHE ; Le couple d’Anglais se murmure quelque chose à l’oreille depuis un bon moment, avec sans doute une charge d’érotisme bien supérieure à ce que nous avons entendu pendant les vingt-cinq dernières minutes ; les filles de Mendoza en restent bouche-bée, partagées entre admiration et terreur, notant mentalement chaque règlementation commentée par ce bourrin qui va nous rendre maboules. 

Projet Joachim 3 – phrases 84-85

Esperé a que la bestia se fuera, pero se quedó. La japonesa se dirigió hacia mí,  pero el tipo se quedó ahí sentado.

Traduction temporaire :
J'attendis que le gros lourd s'en aille, mais il ne partit pas. La Japonaise se tourna vers moi, or le type resta assis là.  

vendredi 22 août 2014

Question de lexique

Que signifie le terme : « Vésanie » ?

Projet Elena 7 – phrases 151-152

Mi juego, en cambio, se había estancado, pero no había dejado de ir al club y de prestar atención a las noticias que cada tanto escuchaba de los M, como un reflejo que con el paso del tiempo se hubiera hecho automático. Las chicas M fueron cumpliendo a su tiempo los quince años, con fiestas que aparecían anunciadas en la sección Sociales del diario.

Traduction temporaire :
Mon niveau de jeu à moi, en revanche, stagnait, mais je n'avais pas pour autant arrêté d'aller au club et de prêter une oreille aux nouvelles que j'entendais parfois à propos des M, une sorte de réflexe qui, avec le temps, serait devenu un automatisme. De leur côté, les filles M fêtèrent leurs respectifs quinze ans, événement qui paraissait chaque fois dans la rubrique mondaine du journal.

jeudi 21 août 2014

Projet Élodie 9 – phrases 45-53

En cambio Raúl es parecido a su papa, prolijo, ordenado en todo lo que hace, pero siempre solo, de mal humor, y agresivo conmigo.
Bueno, Fran, ¿qué deberes te faltan? A ver, matemáticas; no sé cómo te voy a ayudar, estos ejercicios de ahora no los entiendo. Empezá ya, si no llega la noche y acá estamos. —El niño se aplica, pero no entiende nada—. ¡Bestia! —le grito—. Fíjate que esto es una suma. ¿Qué hacés, estúpido? Estás restando; no tenés dos dedos de frente, animal. Leé, lee bien lo que dice, sumar, ¡sumar! —Lo empiezo a golpear, en la cabeza, un cachetón que se siente hasta en el palier; le doy otro, y otro, no puedo parar; me duele la mano.

Traduction temporaire :

Raúl, en revanche, ressemble à son père, prolixe, organisé dans tout ce qu'il fait, mais toujours seul, de mauvaise humeur et agressif avec moi.
— Bon, Fran, qu'est-ce qu'il te reste à faire comme devoirs ? Des mathématiques ? Je ne sais pas comment je vais t'aider, parce que ces exercices de maintenant, je ne les saisis pas. Allez, la nuit tombe et on y est encore. L'enfant s'applique, mais ne comprend rien. Idiot ! je lui crie. Tu te rends bien compte que ça, c'est une addition. Qu'est-ce que tu fais, abruti ? Tu es en train de soustraire, tu n'as pas une once d'intelligence, crétin. Lis, lis bien ce qui est dit, additionner, additionner ! Je commence à le frapper, à la tête, un coup qui s'entend jusque sur le palier, je lui en donne un autre et encore un autre, je ne peux pas m'arrêter ; j'ai mal à la main.

Projet Justine / Vanessa – phrases 129-130

El 21 de diciembre en una operación relámpago la china invadió Taiwán y la profecía de Minc se cumplió. Entre el caos de un nuevo conflicto internacional, más la revolución en Europa; uno de los países que no se habían entrometido en nada hasta esos días, Escocia, declara constitucionalmente su independencia de la colonia Inglesa.

Traduction temporaire :
Le 21 décembre lors d'une opération éclair, la Chine envahit Taïwan et la prophétie de Minc se réalisa. Au milieu du chaos d'un nouveau conflit international, auquel s'ajouta la révolution en Europe, l'un des pays qui jusque-là ne s'en était pas mêlé, l'Écosse, déclara constitutionnellement son indépendance vis-à-vis de la colonie anglaise.

Projet Lorena 8 – phrases 5-7

Las lágrimas se amontonan, se embotellan y me ahogan.
De a ratos ruedan suavemente, estallan y se escapan.
Parecen no acabarse nunca.

Traduction temporaire :
Les larmes se bousculent, s'accumulent et m'étouffent.
Parfois, elles coulent doucement, éclatent et s'échappent.
Elles semblent ne s'arrêter jamais.

Projet Morgane 12 – phrases 79-82

 La droga me volvía un poco más lelo y cretino de lo que hubiera deseado. A veces pensaba en los desaparecidos y sentía una pena inmóvil que solo me daba deseos de prenderme otro troncho y echarme a dormir. Recuerdo habérselo contado un día a Abraham y quedarme sorprendido con su respuesta. «Se los llevan por terrucos» dijo convencido, sin muchas ganas de argumentar; cuando intenté que me explicara mejor lo que había dicho, respondió que no quería y cambió drásticamente de tema exigiendo que le hiciera el bajo con Mercedes, que nada me costaba pues carajo, que me dejara de huevadas de una vez y no fuera celoso y amarrete con la prima.

Traduction temporaire :
La drogue me rendait un peu plus niais et crétin que ce que j'aurais voulu. Parfois, je pensais aux disparus et je ressentais une peine immobile, qui me donnait seulement envie de me fumer un autre pétard et de roupiller. Je me rappelle l'avoir raconté à Abraham une fois, et avoir été surpris de sa réponse. "Ils les emmènent parce que ce sont des terroristes" avait-il dit, convaincu, sans vouloir discuter davantage ; quand je lui avais demandé de m'expliquer son point de vue, il avait affirmé qu'il ne voulait pas et avait complètement changé de sujet, exigeant que je parle de lui à Mercedes, que ça ne me coûtait rien, enfin merde quoi, que je mette un terme à mes conneries une bonne fois pour toutes, que j'arrête d'être jaloux, et que je sorte avec la cousine.

Projet Céline 2 – phrases 44-46

Por momentos un cascote de nieve que caía de una rama lo sobresaltaba. No había huella en el camino, haría una semana que no pasaba nadie. La huella la tenía que hacer él, pero si seguía nevando así, para la vuelta ya estaría tapada. Era difícil reconocer el camino en medio de la blancura que camuflaba lo que conocía bien: la piedra grande, el tronco podrido, hasta los árboles se veían distintos.

Traduction temporaire :
Par moments, une couche de neige tombait d’une branche et le faisait sursauter. Il n’y avait aucune empreinte sur le chemin, personne n’avait dû y passer depuis une semaine. C'est lui qui devait faire une trace, mais s’il continuait de neiger de la sorte, elle serait recouverte à son retour. Il était difficile de reconnaître le sentier au milieu d’une blancheur qui camouflait ce qu’il connaissait pourtant bien : la grande pierre, le tronc pourri ; même les arbres étaient différents.

mercredi 20 août 2014

Projet Hélène 3 – phrases 66-74

 5


El camión militar los llevó a Kiev. Los días que duró el viaje, Anya estuvo llorando por la comezón que sentía en su cuerpo, especialmente en toda su cara. Natashenka también la sentía. Sin embargo, prefirió callarse para no llamar la atención de su hija. “¿Dónde crees que esté Varenska?” Aliaksei buscó un pañuelo para limpiarse el sudor de la frente. “No sé, hija.” “¿Tú crees que los Filatova sepan algo?”, susurró Natashenka. “Lo dudo”. Zhulka Filatova, esquinada en el camión, no había pronunciado palabra desde que la subieron junto con sus tres hijos ese lunes.

Traduction temporaire :

5

Le camion militaire les emmena jusqu’à Kiev. Les quelques jours que dura le voyage, Anya pleura à cause des démangeaisons sur son corps, notamment le visage. Où est Varenska, d’après toi ? Aliaksei chercha un mouchoir pour essuyer la sueur sur son front. « Je ne sais pas, ma chérie » « Tu crois que les Filatova savent quelque chose ? » murmura Natashenka. « Je ne pense pas ». Dans un coin du camion, Zhulka Filatova n’avait pas prononcé un seul mot depuis que, ce lundi-là, on l'avait obligée à monter avec ses trois enfants. 

Projet Élise 3 – phrases 216-227

Despertó pocos segundos después y supo que tendría que seguirles el juego. La estrategia, porque necesitaba una estrategia, sería ganar una presa para ellos y cambiar a último momento, cuando no tuvieran forma de herirlo. Pero entonces llegó la voz severa del operador de turno y quedó en claro que no sería tan sencillo.
No se repetirá. Sabemos que tu próximo intento será entregarte a la policía con una pecadora entre las manos. No lo hagas. La descarga será mortal. Otros lo han intentado y ninguno lo logró.
No tienen derecho —dijo Zebrel.
No estoy aquí para discutir sobre derechos. Soy monitor de novatos. Mi misión es vigilar que hagas lo que se debe.

Traduction temporaire :

Il se réveilla quelques secondes plus tard et sut qu'il devrait jouer le jeu. La stratégie, parce qu'il lui en fallait une, serait d'attraper une proie pour eux et changer de plan au dernier moment, lorsqu'ils ne pourraient plus le blesser. Mais la voix sévère de l'opérateur en service lui parvint alors et il fut évident que cela ne serait pas aussi facile.
— Cela ne se reproduira pas. Nous savons que ta prochaine tentative sera de te rendre à la police avec une pécheresse à ton bras. N'y pense même pas. La décharge sera mortelle. D'autres ont essayé ; aucun n'a réussi.
— Vous n'avez pas le droit ! répliqua Zebrel.
— Je ne suis pas là pour discuter de droits. Je suis moniteur pour les novices. Ma mission est de veiller à ce que tu fasses ce que tu as à faire.

Projet Élise 4 – phrases 43-44

Me armé de valor y abrí la puerta. El muerto seguía allí. Lo miré con atención, con la desagradable sensación de estar en presencia de algo conocido, ante la repetición de la imagen de un sueño preservado en la retina con la memoria del despertar.

Traduction temporaire :
Je m'armai de courage et ouvris la porte. Le mort était toujours là. Je le regardai attentivement, avec la désagréable sensation de déjà-vu face à la reproduction de l'image d'un rêve que la mémoire avait incrustée sur ma rétine au moment du réveil.

Projet Alison 3 – titre + phrases 1-6

Juan Ignacio Luque (Argentine)

Ojos cambiantes

A lo lejos, la marea. Él observaba en el espejo los surcos de su rostro. Algunas arrugas, algunas cicatrices. Observaba las gotas de transpiración que descendían lentamente, tomando a veces el largo camino de la sinuosa cicatriz que comenzaba en la ceja y terminaba en el mentón. Observaba sus delgados labios, que no sentían el calor de otra boca hacía ya mucho tiempo. Observaba su barba rala, su nariz aguileña, sus patillas casi inexistentes.

Traduction temporaire :

Les yeux qui changent


Au loin, la marée. Dans le miroir, il observait les sillons sur son visage. Quelques rides, quelques cicatrices. Il observait les gouttes de sueur qui coulaient lentement, prenant parfois le long chemin de la cicatrice sinueuse, de son sourcil jusqu'à son menton. Il observait ses lèvres fines, qui n’avaient plus senti la chaleur d’une autre bouche depuis bien longtemps. Il observait sa barbe clairsemée, son nez aquilin, ses pattes quasi inexistantes.

Projet Émilie 3 – phrases 13-20

Ninguno compromete una respuesta, quizás porque el gozo es perentorio y el tiempo escaso no da tiempo, o no queremos dárselo, porque sabemos que el amor está. El café viene después, a semioscuras, develando la palabra interrumpida, la confesión, el beso, las recomendaciones de la despedida. -Dormite ahora, no te quedes levantada en la computadora. Te llamo cuando llegue. No me voy a dormir, pero a vos te tranquilizan las recomendaciones tanto como a mí el “cuidado con la ruta, si te da sueño pará”. Vos seguirás recorriendo tus caminos y yo tramando historias de madrugada. Y los rumbos serán dos, sin penas ni osadías. Lo importante es esa disposición de los caminos para cortarse en una encrucijada y volver, siempre, al lugar donde convergen tu deseo y el mío.

Traduction temporaire :
Aucun de nous deux ne risque de réponse, peut-être parce que la jouissance est impérieuse et que le manque de temps ne laisse pas le temps, ou que nous ne voulons pas le lui donner, parce que nous savons que l’amour est là. Le café arrive ensuite, dans la semi-obscurité, dévoilant le mot interrompu, l’aveu, le baiser, les recommandations au moment de se dire au revoir.
— Va dormir tout de suite, ne reste pas devant l’ordinateur. Je t’appelle quand j’arrive.

Je ne vais pas me coucher, mais les recommandations te rassurent, autant que le « attention sur la route, si tu t’endors, arrête-toi » dans mon cas. Tu vas continuer à parcourir tes propres chemins et moi, à échafauder des histoires jusqu’à l’aube. Et nous suivrons deux directions différentes, sans chagrins ni audace. L’important, c’est cette disposition des chemins capables de se rencontrer à un croisement et de retourner, toujours, à l’endroit où convergent ton désir et le mien.

mardi 19 août 2014

Projet Manon 3 – phrases 61-67

Sí —dijo el escritor—, soy yo.
Cuénteme —comenzó el hombre perfecto—. ¿Usted qué cosas buenas considera que hizo en su vida?
García Márquez se sorprendió, si él tenía su expediente era claro que allí figurarían todas sus realizaciones, sus novelas, sus libros de cuentos, su Premio Nobel, el haber cenado y bromeado y posado tantas veces para fotografías con presidentes, personajes y personajillos de tantos países como la "top model literaria" que había sido.
¿Perdón? —alcanzó a decir "El Gabo".
Eso, señor García —repitió el interrogador—. ¿Qué cosas buenas considera que hizo en su vida?

Traduction temporaire :
— Oui, affirma l'écrivain, c'est moi.
— Racontez-moi, commença l'homme parfait. Quelles bonnes choses considérez-vous avoir faites dans votre vie ?
García Márquez en resta coi : dès lors qu'il avait son dossier, il était évident que toutes ses réalisations, ses romans, ses recueils de nouvelles, son Prix Nobel, le fait d'avoir dîné, plaisanté et posé tant de fois sur des photos avec des présidents, des grands et des petits personnages de tant de pays en « top modèle littéraire » y figuraient.
— Pardon ? réussit à articuler « Le Gabo ».

— C'est cela, Monsieur García, répéta l'interrogateur. Quelles bonnes choses considérez-vous avoir faites dans votre vie ?

Projet Manon / Justine – phrases 87-90

Esperó a que pasaran las lluvias y en marzo volvió a respirar. Todo continuaba como antes. Las mujeres seguían persiguiéndolo en los vahos aromados y lo paladeaban gota a gota en el regusto de las cosas que saben a gloria. Las manos lo acariciaban en delirio hilarante.

Traduction temporaire :
Il attendit que les pluies cessent et, en mars, il respira de nouveau. Tout demeurait comme avant. Les femmes le pourchassaient toujours dans les vapeurs aromatisées et le savouraient goutte après goutte, avec l’arrière-goût des choses à la saveur divine. Les mains le caressaient dans un délire hilarant.

Projet Morgane 12 – phrases 75-78

Él era también el único que me hablaba de esas cosas. Hay estudiantes desapareciendo, me decía, muchachitos, un poco mayores que tú, se los llevan los militares en la noche y ya no regresan. No le digas a tu hermano, aun está muy chico para entenderlo y me daba un beso, te quiero mucho, patito, susurraba ya ebrio, no voy a permitir que nada les pase y yo confiaba mucho en su promesa y agradecía que ese hombre bonachón de panza abultada y gruesos bigotes fuera mi padre aunque, en el fondo, no entendía muy bien qué podía pasarnos. Tampoco le daba mucha importancia lo confieso.

Traduction temporaire :
Il était également le seul qui me parlait de ces choses-là. Des étudiants disparaissent, m'expliquait-il, des garçons, un peu plus âgés que toi, les militaires les emmènent dans la nuit et ils ne reviennent plus. Ne le dis pas à ton frère, il est encore trop jeune pour le comprendre ; et il me donnait un baiser, je t'aime très fort petit canard, me susurrait-il, déjà ivre, je ne permettrai pas qu'il vous arrive quoi que ce soit. Et moi, je croyais beaucoup en ses promesses et j'étais reconnaissant à ce brave homme à la panse volumineuse et à la grosse moustache d'être mon père, même si, dans le fond, je ne comprenais pas bien ce qu'il pouvait nous arriver. Mais je n'y accordais pas non plus énormément d'importance, je l'avoue.

lundi 18 août 2014

Question de lexique

Que signifie l'adjectif : « boniface » ?

Projet Justine / Maxime – phrases 98-107

Doctor, todavía está a tiempo. Sigo teniendo ganas de hablar con usted.
Ya no soy el hombre flexible que fui, Aguinaga. Es inútil.
¿En dónde tiene el cuerpo, doctor Carlon? —revisó el arma, estaba cargada pero tenía que volver a asegurarse—. Hágame el favor.
Querido compañero, sólo vengo a constatar que todo está como lo dejé. Hoy se sabrá la verdad. Lo que usted pretende defender es algo muy complejo y que no llega a comprender. Es, justamente, lo que nos está matando. La moral del hombre ya no seguirá resquebrajándose, ya no. Pase por acá, lo invito a conocer el futuro.

Traduction temporaire :
— Docteur, il est encore temps. J’ai toujours envie de m’entretenir avec vous.
— Je ne suis plus l’homme flexible que j’étais, Aguinaga. C’est inutile.
— Où avez-vous mis le corps, Docteur Carlon ? Il vérifia son arme, elle était chargée, mais il avait de nouveau besoin de s’en assurer. Accordez-moi cette faveur.

— Cher collègue, je suis là dans le seul but de constater que tout est comme je l’avais laissé. Aujourd'hui, la vérité sera révélée. Ce que vous prétendez défendre est quelque chose de très complexe, que vous n’arrivez pas à comprendre. C’est justement ce qui est en train de nous tuer. La morale de l'homme ne subira plus de préjudices, plus maintenant. Entrez ici, je vous invite à découvrir l’avenir.

Projet Elena 7 – phrases 149-150

(blanco)

Ese año Freddy le ganó por primera vez al viejo M en la final del Torneo Mayor, en un tercer set memorable que se extendió a un 13-11. Todos nos preguntábamos si había empezado la declinación, si el rey habría muerto, pero al año siguiente el viejo volvió por sus fueros y le dio una paliza en dos sets. A su vez, Alex se convirtió en la nueva revelación y llegó a los torneos de primera categoría. 

Traduction temporaire :
(blanc) 

Cette année-là, Freddy battit pour la première fois le vieux M en finale du Grand Tournoi, après un troisième set mémorable qui se prolongea jusqu'à 13-11. On se demandait tous si le déclin avait commencé, si le roi était déchu ; or l'année suivante, le vieux reprit son titre en lui mettant une raclée en deux sets. Parallèlement, Alex devint la nouvelle révélation et atteignit les tournois de première catégorie.

Projet Noemi 3 – phrases 21-24

No te muevas, le dijo el médico, quédate aquí, siguió, y disparado corrió en búsqueda de sus colegas. No van a creerme, breve y concisa, contó, cálida, sin perder el toque humano, la imitó, y una sonrisa… Esa noche, mientras Toya y su hermana se secaban las lágrimas una a otra, mamá fue contratada. Desde entonces, tardes y mañanas, mañanas y noches, noches y tardes, ella, acompañada del médico de turno y vestida también de blanco, comunica la noticia.

Traduction temporaire :
Ne bouge pas, s'exclama le médecin. Reste ici, ajouta-t-il avant de sortir en courant, à la recherche de ses confrères. Vous n'allez pas me croire : brève, concise et chaleureuse, sans oublier la petite touche humaine, leur raconta-t-il. Il l'imita, puis un sourire… Cette nuit-là, tandis que Toya et sa sœur séchaient leurs larmes mutuellement, maman fut embauchée. Depuis, matins et soirs, soirs et matins, nuits et jours, accompagnée du médecin de garde et également vêtue de blanc, elle annonce la nouvelle.

Projet Chloé 11 – phrases 9-10

Se cruzan para avanzar antes que lo haga el del otro carril, bajan a los pasajeros en medio de la pista, choques estúpidamente monumentales que con solo haber frenado antes se hubiera evitado un embotellamiento de los mil demonios. Y así trato de llegar temprano a mi lugar favorito, a este restaurante para tomar el café de la mañana y relajarme antes que el estrés del día le coma a mi vida unos cuantos años más.

Traduction temporaire :
Ils se coupent la route à chaque accélération avant que celui de l'autre voie le fasse, et en plus, ils font descendre leurs passagers en plein milieu de la route, provoquant ainsi de stupides et monumentales collisions, mais aussi un embouteillage monstrueux qu'ils auraient pu éviter s'ils avaient freiné avant. Voilà pourquoi j'essaie d'arriver tôt à mon endroit préféré, au restaurant dont je vous parle, pour boire mon café du matin, et me détendre un peu, avant que le stress de la journée grignote quelques années de plus à ma vie.

Projet Nadia – phrase 72

Es la etapa trascendente y silente en que, callado el hombre carnal, individual y humano, sólo tiene la voz, la palabra, el ejemplo, el hombre total de espíritu, el hombre de palabras que es el artista que las inventa y las transforma   transformando sus usos, las esgrime, las dispara, las convierte en seres tangibles y prácticos, en armas, en herramientas de trabajo, en elementos de implacable lucha:

Traduction temporaire :
C’est l’étape transcendante et silencieuse où, l’homme charnel, individuel et humain s’étant tu, la voix, le mot, l’exemple ne sont plus détenus que par l’homme total d’esprit, l’homme de mots qu’est l’artiste, qui les invente et les transforme – transformant leurs usages – les manie, les projette, les métamorphose en êtres tangibles et pratiques, en armes, en outils de travail, en éléments de lutte implacable.

Projet Morgane 11 – phrase 42

Cada vez que el General se retira después de remacharla con el mazo de su arbitrariedad, Dalila se sienta frente a la ventana clausurada, abre con detenimiento el cofrecito de los buenos recuerdos, y sacando la Gruta de la Esmeralda contempla la luz irreal que deviene más tenue a medida que ingresa a su verde transparencia, navega sobre el rostro de una Mater que fulgura bajo las aguas y, abandonando su infierno, se deja ir con los ojos cerrados hacia la libertad.

Traduction temporaire :
Chaque fois que le Général se retire, Dalila, assujettie avec le maillet de sa tyrannie, s'assied devant la fenêtre condamnée, ouvre avec soin le petit coffre des bons souvenirs et, tout en sortant la Grotte de l'Émeraude, contemple la lumière irréelle, de plus en plus faible à mesure qu'elle pénètre sa verte transparence, navigue sur le visage d'une Mater qui brille sous les eaux et qui, abandonnant son enfer, se laisse aller vers la liberté, les yeux fermés.

Projet Joachim 3 – phrase 83

La japonesa, que en todo momento sonreía, le agradeció y le dijo que no, que su país no estaba dando pasajes ni ayuda económica para viajar a hacer trabajo humanitario; de todas formas le agradeció y le tomó el nombre, el teléfono, y el de su señora, por si llegaban a cambiar de política.

Traduction temporaire :
La Japonaise, qui souriait tout le temps, le remercia et lui dit que non, que son pays n'offrait ni billets d'avion ni aide économique pour voyager pour faire de l'humanitaire ; quoi qu'il en soit, elle le remercia et prit son nom, son téléphone et celui de sa femme, au cas où ils devaient changer de politique.

Projet Élise / Nadia – phrases 218-224

Tuve la impresión de que quería decirme algo:
Mira... —dije.
Irina —me cortó ella—. Me llamo Irina.
Bueno, Irina, si te sientes mal, me puedo ir —hablaba un tanto atropelladamente, titubeando en exceso; aparte de mi confusión, me incomodaba hallarme completamente desnudo frente a ella—. Yo... yo no quisiera...
La Zurda se sentó sobre la colchoneta, la famosa colchoneta que solo entonces veía con mis propios ojos y que, debido al sol y la intemperie, mostraba el plástico celeste que oficiaba de tapiz bastante ajado y descolorido.

Traduction temporaire :
J'eus l'impression qu'elle voulait me dire quelque chose : 
— Écoute… commençai-je.
— Irina, me coupa-t-elle, je m'appelle Irina.
— Bien, Irina, si tu ne te sens pas bien, je peux m'en aller.
Je parlais de manière un peu précipitée, en bafouillant plus que jamais ; mis à part ma confusion, cela me gênait de me retrouver complètement nu devant elle. 
— Je… Je ne voulais pas…

La Gauchère s'assit sur le matelas, le fameux matelas gonflable que je voyais enfin de mes propres yeux et dont le plastique bleu était pas mal usé et décoloré à cause du soleil et des intempéries.

Projet Élise 3 – phrases 205-215

Te ofrezco la paz a través del sufrimiento —improvisó Zebrel. Nadie le había dicho sobre qué asuntos debía predicar, pero era indiscutible que ciertas palabras clave evitaban la descarga.
Ah, uno de esos —dijo la prostituta—. No necesito sufrir. Me gano la vida con el placer, aunque sea el placer ajeno. Y aunque el dinero sea poco.
¡Ahora! —urgió la voz del monitor—. El lazo.
¡Corra! —dijo Zebrel. No tenía ninguna intención de activar el lazo.
La mujer lo miró espantada, aunque comprendió de inmediato. Corrió sin pensar, martillando el pavimento con sus plataformas de cristal y perdiendo el chal que le cubría los pechos, pero siguió corriendo y puso suficiente distancia a tiempo, mientras el puñetazo eléctrico hacía su trabajo y sumía a Zebrel en la inconsciencia.

Traduction temporaire :
— Je t'offre la paix par à la souffrance, improvisa Zebrel. Personne ne lui avait expliqué à propos de quels sujets il devait prêcher, mais, indiscutablement, certaines paroles lui évitaient la décharge.
— Ah, encore eux…, maugréa la prostituée. Je n'ai pas besoin de souffrir. Je gagne ma vie grâce au plaisir, bien que le plaisir me soit étranger et que les revenus soient maigres.
— Maintenant ! pressa la voix du moniteur. La corde !
— Courrez ! cria Zebrel. Il n'avait pas l'intention d'activer la corde.

La femme le regarda, épouvantée, mais comprit immédiatement. Elle courut sans réfléchir, martelant les pavés avec ses plateformes de verre et perdant le châle qui lui couvrait les seins, mais elle n'en continua pas moins sa course et s'éloigna suffisamment à temps, alors que la claque électrique exécutait son travail et replongeait Zebrel dans l'inconscience.

Projet Élodie 9 – phrases 40-44

Francisco ya está sentado ante la mesa, esperando que lo ayude con los deberes. Pongo a funcionar el lavarropas y el lavaplatos; voy. ¡Qué grande está! Tiene ocho, pero es muy burro; se parece a mí, nada hace bien, todo le cuesta el doble. Mariana, en cambio, a sus doce, es muy buena alumna y ayuda a sus hermanos; los cambia, los baña, los lleva a tomar helados.

Traduction temporaire :
Francisco est déjà assis à table, attendant que je l'aide pour ses devoirs. Je mets le lave-linge et le lave-vaisselle en route : j'arrive. Qu'est-ce qu'il est grand ! Il a huit ans, mais il est très bête ; il me ressemble, il ne fait rien de bien, tout lui coûte le double d'effort. Mariana, elle, a douze ans, est très bonne élève et aide ses frères ; elle les change, les lave, les emmène acheter des glaces.

Projet Irène – phrases 162

14.
Estoy parado a tan solo dos metros de la mesa y creo tener una percepción “googleearthiana” de la situación, una falsa posición cenital.
Llevo mi brazo derecho hacia atrás, en cámara lenta, y mi mano se aproxima a una empuñadura de plástico que sostiene el cinturón en la retaguardia de mi cuerpo.

Traduction temporaire :
14.

Je suis debout à seulement deux mètres de la table et il me semble avoir une perception « googleearthienne » de la situation, une fausse position zénithale. Je déplace mon bras droit vers l’arrière, au ralenti, et ma main se rapproche de la poignée en plastique que soutient ma ceinture au niveau de l'arrière-train

samedi 16 août 2014

Question de lexique

Que signifie le terme : « prophylactique » ?

Projet Lorena 8 – titre / phrases 1-4

Laura Ramírez Vides

Lágrimas

Huir del dolor.
Escapar sin saber adónde.
El túnel está claramente demarcado aunque el camino sea incierto.
El miedo me atraviesa, profundo.

Traduction temporaire :
Fuir la douleur.
S'échapper sans savoir vers où.
Le tunnel est clairement délimité même si le chemin, lui, demeure incertain.
La peur me transperce, profondément.

vendredi 15 août 2014

Projet Elena 7 – phrases 144-148

Miguela asintió con la cabeza, algo avergonzada, como si sintiera que había decepcionado a mis padres.
--Habrá que darle entonces la razón a mi hijo –dijo mi padre-. Quizá nos fue dado conocer en esta vida a la más rara avis: una familia feliz.
--Disimulan -dijo mi madre sin dar el brazo a torcer-; delante de los demás disimulan. Pero ya quisiera verlos a solas… algo deben tener.

Traduction temporaire :
Miguela opina du chef, quelque peu honteuse, comme si elle sentait qu'elle avait déçu mes parents.
— Il faudra donc donner raison à mon fils, se résigna mon père. Peut-être nous a-t-il été donné de connaître l'oiseau rare : une famille heureuse.
— Ils font semblant, affirma ma mère sans renoncer ; ils font semblant devant les gens. Je voudrais bien les voir dans l'intimité… ils doivent avoir un truc.

Projet Céline – phrase 131


Mientras caminaba tras ellos, mientras sentía el perturbador y suave perfume que llevaba ella, y solo ahora del cual se acordaba porque hasta lo seguira o lo esperaba corporizado a dos pasos de la ventanilla de pasajes, mientras seguía esas huellas, se daba cuenta de que acababa de escapar de un mortal peligro y de una bajeza, de una atroz mentira, no sólo contra ella sino que especialmente contra si mismo.

Traduction temporaire :
Tandis qu’il marchait derrière eux, tandis qu’il sentait le doux parfum perturbant qu’elle portait, et dont il ne se souvenait que maintenant parce qu’il le poursuivrait, ou l’attendait sous une forme corporelle à deux pas du guichet pour les billets, tandis qu’il suivait ces traces, il se rendait compte qu’il venait d’échapper à un danger mortel et d’une bassesse, d’un mensonge atroce, non seulement contre elle, mais plus particulièrement contre lui-même.

Projet Hélène 2 – phrases 106-112

Aparté la vista de su falda y me incorporé. Era una mujer alta. –Gracias por acompañarme –dije, de prisa. –Sí –dijo Guiraldes, intentando ponerse de pie. Entre la enfermera y yo lo ayudamos; le dimos su bastón y quedó rígido y titubeante. –Voy a darle el pésame al resto de la familia –dijo, encontrando por fin las palabras. –Lo acompaño, señor.

Traduction temporaire :
— Merci de m’accompagner, dis-je, précipitamment.
— Oui, intervint Guiraldes, en essayant de se mettre debout.
L’infirmière et moi, nous l’aidâmes, lui donnâmes sa canne. Sa position était raide et titubante.
— Je vais présenter mes condoléances au reste de la famille, affirma-t-il, retrouvant enfin ses mots.

— Je vous emmène, monsieur.

Projet Céline 2 – phrases 38-43

Ya estaba en condiciones de emprender la caminata. Cuando abrió la puerta vio que ni una gota caía de las estalactitas que pendían del alero. Pero debía partir y partió. Iba solo y más solo se sentía en medio del silencio blanco. De tanto en tanto cerraba los ojos vigilando el camino de oído: ni un ladrido, ni un mugido. Nada.

Traduction temporaire :
Il était maintenant prêt pour se mettre en route. Quand il ouvrit la porte, il vit que pas une goutte ne tombait des stalactites suspendues à l’auvent. Mais il devait partir, et il partit. Il était seul et il se sentait encore plus seul au milieu du silence blanc. De loin en loin, il fermait les yeux, tendant l'oreille pour surveiller ce qu'il se passait sur le chemin : pas un aboiement ni un hurlement. Rien.

Projet Chloé 11 – phrase 8

Por supuesto que mientras avanza en el tráfico usted se da cuenta que no está solo, también están en la misma ruta los transportes públicos, ellos hacen que todo sea aun más complicado.

Traduction temporaire :
Évidemment, pendant que vous avancez au milieu de la circulation, vous vous apercevez que vous n'êtes pas seul : les transports publics sont là, eux aussi, et par leur faute, la situation est encore plus compliquée.

jeudi 14 août 2014

Projet Justine / Maxime – phrases 91-97

El revólver y el brazo de Aguinaga ingresaron en la sala más secreta del país. El parpadeo de las luces fluorescentes le marcaba un camino de imágenes detenidas. Al final de este, la luz era plena. Recordó el lugar. ¡Lo habían apartado del proyecto con tan poco esfuerzo! Después de tanto trabajo y soledad. No lo merecía.

Traduction temporaire :
Le revolver et le bras de Aguinaga pénétrèrent dans la salle la plus secrète du pays. En clignotant, les néons fluorescents lui traçaient un chemin d’images figées, au bout duquel il se retrouvait en pleine lumière. Il se rappela cet endroit. Il avait été si facilement évincé du projet ! Après tant de travail et de solitude. Il ne méritait pas ça.

Projet Hélène 3 – phrases 56-65

4

Cerca al anochecer, Natashenka llegó más silenciosa que otras veces a la nueva casa que el gobierno les había otorgado. Fue ese mismo día que Gorbachov habló por televisión: “Buenas tardes camaradas. Todos saben que ha habido un desafortunado evento... el accidente en la planta nuclear de Chernobyl.” Natashenka se sentó a la mesa junto con Aliaksei. “Esto ha afectado dolorosamente a la población soviética y escandalizado a la comunidad internacional.” “Papá. Un soldado me dijo que los muertos de la explosión están enterrados en el cementerio de la ciudad.” “Por primera vez, enfrentamos la fuerza real de la energía nuclear fuera de control.” “Que por razones de seguridad ya no fueron trasladados a ningún  hospital”. El viejo la miró pero no podía escuchar sus palabras porque, entremezcladas con las del televisor, eran sólo un ruido, un murmullo ininteligible, un hueco sordo que Aliaksei no podía descifrar.

Traduction temporaire :

4

Plus silencieuse que jamais, Natashenka arriva peu avant la tombée de la nuit dans leur nouvelle maison, assignée par le gouvernement. C'est précisément ce jour-là que Gorbatchev fit sa fameuse allocution à la télévision : « Bonsoir camarades. Comme vous le savez, un événement malheureux s’est produit… l’accident dans la centrale nucléaire de Tchernobyl ». Natashenka s’assit à table, à côté d’Aliaksei. « La population soviétique a subi de douloureux dommages et la communauté internationale est scandalisée ». « Papa, un soldat m’a dit que les morts de l’explosion sont enterrés dans le cimetière de la ville. » « Pour la première fois, nous sommes confrontés à la force réelle et incontrôlable de l’énergie nucléaire ». « Et que pour des raisons de sécurité, aucun n'a été transporté à l’hôpital. » Le vieux la regarda, sans entendre ses paroles, car, mêlées à celles du téléviseur, elles ne formaient qu’un bruit, un murmure inintelligible, un vide sourd qu’Aliaksei ne parvenait pas à déchiffrer.

mercredi 13 août 2014

Projet Élise 4 – phrase 42

Sin embargo, al encontrarme una vez más solo, como cuando lo descubrí, tumbado en la cama con los pies apoyados en el suelo – uno descalzo, el otro dentro de la pantufla - y el torso sobre del viejo colchón, cubierto a medias con la camisa que ya tenía puesta el día anterior, se apoderó de mí ese escalofrío premonitorio, irracional, la caricia helada que impulsa a correr luego de lanzar un aullido de terror, la urgencia de hacer algo por destruir la telaraña insidiosa que cierra sin contemplaciones toda posibilidad a la huida.

Traduction temporaire :
Toutefois, en me retrouvant une fois de plus seul, comme lorsque je l'avais découvert, renversé sur le lit, les pieds appuyés par terre – un, nu, l'autre glissé dans une pantoufle – et son torse sur le vieux matelas, à moitié couvert par la chemise qu'il portait déjà la veille, un frisson prémonitoire, irrationnel, avait pris possession de moi, cette caresse glacée qui nous pousse à courir après avoir lancé un hurlement de terreur, l'urgence de faire quelque chose pour détruire la toile d'araignée insidieuse qui condamne sans égards la moindre possibilité de fuite.

Projet Élise 3 – phrases 196-204

Despertó en el mismo callejón de putas donde empezara la pesadilla. Sobre la acera húmeda se demoraban las hojas de un diario al que el viento se obstinaba en dar clases de vuelo. Hacía frío, pero el exoprot lo mantenía arropado en una engañosa calidez.
¿Qué se te ofrece, hermano? —La voz ligeramente sofocada de una mujer sonó junto al hombro de Zebrel.
Que alguien me saque de esta lata de sardinas —dijo él en un tono extrañamente firme. Pero la descarga llegó puntualmente, y con ella la amenaza del operador de turno en la base.
Ella vende su cuerpo al primero que se le cruza y busca redención. Dale lo que pide. No te preocupes si tu poder la lastima; ella necesita dolor para redimirse.

Traduction temporaire :

Il se réveilla là où avait commencé le cauchemar, dans la ruelle à putes. Les feuilles d'un journal s'attardaient sur le trottoir humide, le vent s'obstinait à leur donner des leçons de vol. Il faisait froid, mais l'exoprot l'enveloppait dans une chaleur trompeuse.
— Qu'est-ce que tu veux, mon frère ?
La voix légèrement étouffée d'une femme résonna juste derrière l'épaule de Zebrel.
— Que quelqu'un me sorte de cette boîte de sardines, répliqua-t-il sur un ton étrangement ferme.
Malheureusement pour lui, la décharge arriva immanquablement et, avec elle, la menace de l'opérateur en service à la base.
— Elle vend son corps au premier venu et cherche la rédemption. Donne-lui ce qu'elle réclame. Ne te préoccupe pas de savoir si ton pouvoir la blesse ; elle a besoin de la douleur pour se racheter.