mercredi 31 octobre 2012

Projet Joachim – phrases 48-49

Es hora de irme. Al pasar a su lado un hálito frío roza mi nuca, y empiezo a sentir sus pasos rápidos detrás de mí.

Traduction temporaire :
Il est l'heure de m'en aller. En passant à côté de lui, un petit souffle frôle ma nuque, et je sens ses pas rapides derrière moi.

Projet Sonita – phrases 33-36

Miro por la ventana y está ahí: La mariposa blanca.
Me acompaña a la escuela,  me espera,  me trae de regreso a casa.
-¿Mamá? ¿Tú crees que Francisca pueda volver?

Traduction temporaire :
Je regarde par la fenêtre et il est là : le papillon blanc.
Il m’accompagne à l’école, m’attend et il me raccompagne à la maison.
— Maman, tu crois que Francisca peut revenir ?

Les Ollantay – phrases 21-23

Estoy sentado hojeando un viejo libro en la cafetería de Ciudad Universitaria. Una chica americana habla sobre su boyyfriieend. La miro pero el movimiento de sus labios y lo que dice están descoordinados,  como un video mal editado.

Traduction temporaire :
Je suis assis et feuillette un vieux livre à la cafétaria de la Cité Universitaire. Une jeune Américaine parle de son boyyfriieend. Je la regarde, mais le mouvement de ses lèvres est en décalage par rapport à ses paroles,  comme dans un clip mal monté.

Les Pachacamac – phrase 214

Luego a toda prisa acomodaron los víveres y los productos que compraron y empujaron la balsa con todas sus fuerzas.

Traduction temporaire :
Là, ils rangèrent prestement les vivres et les produits qu'ils avaient achetés et poussèrent le radeau de toutes leurs forces.

Les Pachacamac – phrase 213

El temor y la sensación de sentir un extraño escalofrío hicieron olvidar de inmediato los deseos a Rogelio y con la reacción instintiva de los hombres que se sienten acechados; apuraron la marcha lo más que pudieron y llegaron al puerto en minutos.

Traduction temporaire :
La peur et l’impression d’être parcouru d’un curieux frisson firent immédiatement oublier à Rogelio son désir. Avec la réaction instinctive des hommes se sentant épiés, ils pressèrent le pas autant que possible et rejoignirent le port en quelques minutes seulement.

Les Lituma – phrase 159

Poco a poco, los últimos bastiones se rinden a la invasión que reivindica ese territorio, no a un señor en particular sino a la dispersión perentoria y total.

Traduction temporaire :
Peu à peu, les derniers bastions cèdent à l'envahisseur qui revendique ce territoire, pas à un seigneur en particulier, mais à la dispersion péremptoire et totale.

Les Lituma – phrase 158

Aquel cuerpo que en algún momento sonrió y se enamoró, pero también increpó y odió, se convierte en un territorio abandonado a su suerte, invadido por hordas salvajes que reclaman derecho de ciudadanía ahí donde ya no queda más vida.

Traduction temporaire :
Ce corps qui, à un moment donné, a souri et est tombé amoureux, mais qui a aussi injurié et haï,  devient un territoire abandonné à son sort,  envahi par des hordes sauvages qui réclament le droit de cité là où la vie a disparu.

Les Lituma – phrases 156-157

La putrefacción puede ser cruel con los cuerpos que se abandonan a ella. Ella avanza silenciosa, lenta, pero también corrosiva e inexorable, sobre el cadáver que la acoge o, más bien, que se rinde a su ocupación.

Traduction temporaire :
La putréfaction peut être cruelle envers les corps qui s'abandonnent à elle. Elle progresse, silencieuse, lente, mais également corrosive et inexorable, sur le cadavre qui l'accueille ou, plus exactement, se rend à son invasion.

Projet Joachim – phrases 46-47

Ya terminé mi copa. ¡Que rápido se esfumó la luz del día! Veo que afuera hay un hombre parado bajo la lluvia. Su cara es apenas una sombra inmóvil entre el cuello alto, y el ala del sombrero.

Traduction temporaire :
J'ai terminé mon verre. La lumière du jour s'estompa rapidement ! Je vois que dehors, il y a un homme arrêté sous la pluie. Son visage n'est qu'une ombre immobile entre son long cou et le bord de son chapeau.

Les Lituma – phrases 153-155

- Mire, lo que le digo es que aquí nadie puede hacer nada por usted – escuché la voz de la funcionaria ahora sí sin nada de cortesía –
- ¿Pero y yo qué hago con el cuerpo? – les pregunté.
- Ese problema es suyo, señor - me respondió la empleada,  antes de cortar la comunicación.

Traduction temporaire :
— Écoutez, moi, tout ce que je vous dis, c'est que personne ici ne peut rien pour vous – affirma la fonctionnaire, dont la voix était désormais dénuée de la moindre courtoisie.
— Mais alors le corps, j'en fais quoi ? – demandai-je.
— Ça, c'est votre problème, monsieur – conclut l'employée, avant de raccrocher.

Les Lituma – phrases 151-152

- Señor,  no tenemos inscrito a ningún peruano con ese nombre.
- ¿Usted esta diciendo que el cuerpo que tengo aquí en mi habitación no existe? – le respondí mortificado.

Traduction temporaire :
— Monsieur, nous n'avons aucun Péruvien inscrit sous ce nom.
— Vous êtes en train de me dire que le corps que j'ai ici,  dans ma chambre, n'existe pas ? – m'écriai-je, mortifié.

Les Lituma – phrases 148-150

¿Cuántos peruanos existirían con el mismo nombre? Con algo de suerte, Juan no tendría a ningún homónimo; por lo tanto, en cuestión de segundos podríamos dar con sus datos. De ahí a encontrar a la familia solamente había un paso.

Traduction temporaire :
Combien de Péruviens porteraient-ils le même patronyme ? Avec un peu de chance, Juan n'aurait pas d'homonyme ; ainsi, nous obtiendrions rapidement les renseignements le concernant. De là à retrouver sa famille, il n'y aurait qu'un pas.

« Dialogue avec mon chat » – par Sonia Ferreira

Je fus tirée de mon sommeil, non pas par l’habituelle sonnerie de mon réveil, mais par des coups de langue insistants, dont le contact rêche me laissait facilement deviner de qui il s’agissait.
— Bonjour, Ninita ! – lui dis-je en m’étirant langoureusement, ne voulant toujours pas ouvrir les yeux.
— J’ai faim – miaula-t-elle doucement, tout en continuant de me lécher le visage.
Comme je ne me levais toujours pas, Ninita tourna sur elle-même plusieurs fois, avant de trouver une position qui, selon elle, m'obligerait à me réveiller et à lui remplir son bol de croquettes au saumon.
Sa queue vint donc trouver place juste en dessous de mon nez, m’obligeant à le remuer d’un côté puis de l’autre comme le faisait Samantha dans « Ma sorcière bien aimée ». D’un geste de la main, j’enlevai sa queue noire de mon visage.
— Allez, réveille-toi ! J’ai faim, moi ! – insista-t-elle en plantant ses crocs dans mon orteil gauche.
—  Aïe ! – criai-je, ouvrant enfin les yeux. Ça fait mal, Ninita !, lui signifiai-je en lui assenant un bon coup de pied qui la fit sauter du lit.
—  Miaou – rugit-elle, résignée.
Voyant que je ne me décidai toujours pas à me lever, elle revint sur le lit et se lova à mes pieds,  comme pour se faire pardonner de m’avoir mordue. Peu après, elle se releva en étirant ses pattes de devant et arc-bouta son échine avant de se diriger vers le creux que laissait mon corps couché dans la position fœtale.
—  D’accord, restons encore un peu sous la couette – ronronna-t-elle. C’est vrai qu’il fait froid,  aujourd’hui, miaula-t-elle en se nichant bien près de mon cœur.
Devant cet élan de tendresse, je ne pus que me résoudre à me lever. Je foulai le parquet gelé et émis une plainte aiguë.
— Allez, viens ma jolie boule de poils. On va petit-déjeuner.
En guise de réponse, Ninita me rejoignit et fit plusieurs allers retours entre mes jambes. La lenteur étudiée de ce va et vient, l'amoureux frôlement de son corps à la hauteur de mes chevilles était sans aucun doute un signe de reconnaissance.
Elle leva ses grands yeux verts sur moi, poussa un léger miaulement et plongea son museau blanc dans le bol au bon goût de saumon.
— Bon appétit, ma belle ! – lui dis-je en grattant doucement sa petite tête.
— Merci ! – dit-ele dans un feulement, satisfaite, entre deux bouchées.
Quant à moi,  je m’empressai de retourner me coucher et de rester encore un bon moment bien au chaud.

Les Pachacamac – phrase 212

Pero, no le dio tiempo pues, de repente Pablo nervioso y pálido,  le dijo a su hermano que tenía la sensación de que un ejército de tunchis le seguía.

Traduction temporaire :
Il n'en eut pas le temps. Nerveux et pâle, Pablo lui déclara soudain qu'il avait la sensation qu'une armée de diables le suivait.

Les Pachacamac – phrases 210-211

La joven mulata quedó en la mente de Rogelio todo el resto de la mañana. Sus caderas y sus largas piernas bien torneadas y sin un ápice de vello hicieron al muchacho estremecerse y justamente sabiendo que era imposible que se volvieran a ver, quiso proponer a Pablo que pasara por última vez por la casucha del barrio de Morales para despedirse de ella.

Traduction temporaire :
La jeune mulâtresse occupa les pensées de Rogelio le reste de la matinée. Ses hanches et ses longues jambes, joliment galbées et sans le moindre poil, avaient ébranlées le jeune homme, qui, sachant justement qu'il était impossible qu'ils se revoient, voulut proposer à Pablo de passer une dernière fois par la petite maison du quartier de Morales pour lui dire au revoir.

Les Lituma – phrases 146-147

Entonces se me ocurrió darles el nombre completo de mi muerto (nombre que encontré apuntado en la libreta). Ella no tenía más que buscarlo en el registro civil de la Embajada.

Traduction temporaire :
J'eus alors l'idée de lui donner le nom complet de mon mort (nom que je dénichai dans son calepin). Elle n'avait plus qu'à le chercher sur le registre civil de l'Ambassade.

Les Lituma – phrases 144-145

Fue en ese momento que un largo silencio se interpuso entre mi interlocutora y yo. “Señor, qué tal si su amigo es un ecuatoriano, un colombiano o un chileno?”, culmino con un tono que no aceptaba cualquiera de los sentimientos altruistas que antes me había manifestado sino un ligero fastidio.

Traduction temporaire :
À ce moment-là, il y eut un long silence entre mon interlocutrice et moi. « Dans ce cas,  Monsieur, comment savoir si votre ami est équatorien, colombien ou chilien ? » – acheva-t-elle sur un ton où les sentiments altruistes qu'elle avait manifestés plus tôt s'étaient mués en un léger agacement.

Les Lituma – phrases 142-143

No era un problema, señor, ¿tenía el número del documento nacional de identidad? Les volví a responder que no.

Traduction temporaire :
— Ce n'est pas un problème, Monsieur, vous avez le numéro de sa carte d'identité ? Je répétai que non.

Exercice d'écriture 4 – par Manon Tressol

« Dialogue avec mon chat »

— Bonjour, installe-toi sur le canapé.
— Je prends mon verre d’eau,  j’y vais.
— Vas-y. Comment ça va aujourd’hui ?
— Ça va…
— C’est un petit « ça va ». « Ça va ! » ou « Ça va… » ?
— Bah… Ça va…
— Je vois. On va commencer par un petit exercice. Tu vas te concentrer très fort sur un objet auquel tu tiens beaucoup. Tu en as choisi un ?
— J’y suis.
— Qu’est-ce que c’est ?
— Mon oreiller.
— Très bien. Maintenant,  tu vas le visualiser dans ta tête, comme si tu le tournais dans tous les sens pour mieux le voir. Tu vas imaginer la vie qu’il a eue, comment il a été fabriqué, par qui, comment est-il parvenu jusqu’à toi, où est-ce qu’il a voyagé, par quelles mains il est passé, et tu repenses à tout ce que tu as vécu avec lui, pourquoi il est important, qu’est-ce qu’il est pour toi, est-ce qu’il représente une figure plutôt maternelle ou paternelle. Le nombre de fois où tu l’as étreint, où tu t’es reposée sur lui, est-ce que cela t’a émue, calmée, est-ce qu’il a été un soutien dans tes moments les plus difficiles, et pourquoi tu y tiens tant, est-ce que…
— Oooh ! J’ai dit que j’avais choisi mon OREILLER ! Je l’ai choisi parce que j’aime dormir, point.
— C’est pourtant toi qui l’as élu, parmi tous tes objets. Cela veut dire que tu lui accordes une grande place. Si nous avançons dans l’exercice, tu pourras aussi te demander si, par hasard, tu n’as pas déjà ressenti du désir pour lui, voire construit des fantasmes. Est-ce que, au fond, tu n’as pas la sensation qu’il compte pour toi plus que tout au monde, et est-ce que l’image qu’il te renvoie t’angoisse ou au contraire te rassure ? Est-ce que dans l’amour que vous avez établi, il n’y a pas des non-dits, des regrets, des contrariétés qui sont restées sous silence, est-ce qu’au fond, tu ne reportes pas sur lui tous tes traumatismes d’enfance, ceux que tu as voulu enterrer loin, très loin dans ta mémoire, mais qui te blessent encore aujourd’hui ? Est-ce qu’il n’est pas, sexuellement parlant…
— Ça suffit ! Mais t’es complètement cinglé ! Je te parle de mon oreiller, du truc sur lequel j’aime bien poser ma tête tous les soirs, parce que ça me repose, que je suis crevée de ma journée pourrie, que je suis FATIGUÉE, et toi tu viens me prendre la tête avec tes histoires de relations, de fantasmes cachés ? Tu penses vraiment que je suis capable d’inventer des trucs pareils ? Espèce de crétin, tu crois en plus que je vais t’écouter et faire ton exercice ? Après, ce sera quoi, j’ai une relation œdipienne avec mon oreiller, ou je sais pas quoi ? Mais tu me prends vraiment pour une folle ?
— Ce n’est pas moi qui suis en train de faire ma psychanalyse en m’entretenant avec mon chat,  en tous cas…

Projet Céline – phrase 18

¿Qué has hecho?, recordaba haberse preguntado a sí mismo después de haberse, instalado ante la ventanilla, impaciente porque la cola de viajeros no avanzaba,con la prisa que tenía su sangre,  pero su pensamiento, su lento pensamiento, ¿qué has hecho?, se había terminado de formar en sus labios cuando ya el, empleado le estaba dándole el vuelto y preguntándole, pues, por lo visto, él, había hablado en voz alta, si algo no andaba bien.

Traduction temporaire :
Qu’as-tu fait ? se rappelait-il s’être demandé à lui-même après s’être posté devant le guichet,  impatienté de ce que la queue des voyageurs n’avance pas avec la rapidité qu’avait son sang ; mais sa pensée, sa lente pensée, « qu’as-tu fait ? », venait de finir de se former sur ses lèvres quand, déjà, l’employé lui rendait la monnaie en lui demandant, car apparemment, il avait parlé à voix haute, si quelque chose n’allait pas bien.

Projet Nadia 2 – phrases 13-14

Llegaba a esa casa triste, o por lo menos ella siempre la veía triste, oscura y desordenada. Parecía deshabitada, desde el primer día que cruzó el umbral de la puerta.

Traduction temporaire :
Elle arrivait dans cette maison triste, ou du moins, elle, elle la trouvait triste, sombre et désordonnée. Elle semblait inhabitée, et ce, depuis le premier jour où elle en avait franchi le seuil.

Les Lituma – phrases 140-141

Añadió,  diligentísima, que esa misma tarde comenzaría los tramites para repatriar al desgraciado. Pero todo cambió cuando me solicitó el número de pasaporte. Les respondí que no lo tenía,  que de hecho no había encontrado ese documento.

Traduction temporaire :
Elle ajouta, avec une grande diligence, que les démarches pour rapatrier le malheureux, seraient entreprises l'après-midi même. Mais tout se compliqua quand on me demanda le numéro de son passeport. Je les informai que je ne l'avais pas, qu'en effet, je n'avais pas trouvé ce document.

Les Lituma – phrases 138-139

No entendí por qué asumía tan categóricamente que se trataba de un suicido, pero no dije nada. “Qué se iba a hacer, muchos sucumbían al frio y a la soledad”, continuó la funcionaria lanzando una explicación de orden antropológico y psicológico que nadie le pidió.

Traduction temporaire :
Je ne compris pas pourquoi elle partait si catégoriquement du principe qu’il s’agissait d’un suicide, mais je ne dis rien. « Que peut-on y faire ? Beaucoup ne résistent pas au froid et à la solitude », continua la fonctionnaire, lancée dans une explication anthropologique et psychologique que personne ne lui avait demandée.

Les Lituma – phrases 136-137

Llamé al consulado peruano para que hicieran algo con mi compatriota. La voz de quien me contestó se mostró consternada,  dolida y solidaria: era necesario actuar lo más pronto posible, era inconcebible dejar el cuerpo de un conciudadano sin sepultura y lejos de su familia. “Ya había ocurrido que un peruano se suicidara a comienzos de invierno”, escuché decir del otro lado.

Traduction temporaire :
Je téléphonai au consulat du Pérou pour qu'on s'occupe de mon ami. La voix de la personne qui me répondit laissa percer de la consternation, de la peine et de la solidarité : il fallait agir au plus vite car il était inconcevable de laisser le corps d'un concitoyen sans sépulture et loin de sa famille. « Il était déjà arrivé qu'un Péruvien se suicide au début de l'hiver » – entendis-je à l'autre bout du fil.

Les Pachacamac – phrase 209

Transpirando copiosamente por el peso que cargaban los dos hermanos iban; sin embargo, contentos y satisfechos con dirección al puerto.

Traduction temporaire :
En dépit du fait qu'ils transpiraient abondamment, à cause du poids qu'ils portaient, les deux frères se dirigèrent vers le port, gais et heureux.

Les Pachacamac – phrase 208

A pesar de que el segundo día,  con los otros, había sido fructífero y sin peripecias, ellos no presentían que aún les quedaba una insospechable experiencia que sortear.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

mardi 30 octobre 2012

Projet Joachim – phrases 43-45

Salgo de trabajo y empieza a llover. Voy a ir un rato al bar para dejar pasar ese momento ambivalente que precede a la noche. Me pone melancólico.

Traduction temporaire :
Quand je sors de mon travail, il se met à pleuvoir. Je vais aller un moment au bar pour laisser passer cet instant ambivalent qui précède la nuit. Cela me rend mélancolique.

Les Ollantay – phrases 16-20

“Es como si estuviera ahí”, me dice, “es como si yo mismo cortara las cabezas de los invasores. Es una gran evasión y es muy excitante”,mientras continúa afanándose y manipulando el artilugio. Yo no puedo escapar a la voluptuosa agonía de contemplar… basta, basta. Basta. Mejor dejar que la tensión se alivie con una mordida que feroz asesto a esta manzana …

Traduction temporaire :
« C’est comme si j’y étais »,  m’assure-t-il. « C’est comme si je coupais moi-même les têtes des envahisseurs. C’est une grande évasion et c’est très excitant », ajoute-t-il sans perdre sa concentration, en continuant à manipuler l'engin. Quant à moi, je ne peux échapper à la voluptueuse agonie de contempler… assez, assez. Assez. Mieux vaut laisser retomber la tension en croquant férocement dans cette pomme.

Les Ollantay – phrases 14-15

Atraviesan el campus fogosas vestales envueltas en ligeras túnicas. Mientras tanto un congénere se distrae con un artefacto de curiosa hechura, conexión directa, según él, al oráculo que todo lo ve, y gracias a cuyo influjo puede revivir las batallas del divino Kratos. 

Traduction temporaire :
De fougueuses vestales enveloppées dans des tuniques légères traversent le campus. Pendant ce temps, un congénère s’amuse avec un appareil à l'aspect curieux,  en connexion directe, d’après lui, avec l’oracle qui voit tout, et grâce à l’influence duquel il peut revivre les batailles du divin Kratos.

Les Ollantay – phrase 13

Se me ofrece a la vista un soberbio busto por gráciles clavículas guarnecido: pradera de impoluta factura por las que se adivinan, ora a la derecha, ora a la izquierda, diminutas sierpes de azur, y los ojos… ¡ ah ! los ojos ... 

Traduction temporaire :
S’offre à ma vue un superbe buste rehaussé par de graciles clavicules : prairie d'une pureté absolue, où l’on devine, tantôt à droite, tantôt à gauche, de minuscules et translucides serpents bleu azur,  et les yeux… ah ! les yeux…

Les Ollantay – phrases 10-12

La época menos propicia para la labor. Y yo, encaminándome al ágora para aprender las lecciones. Y yo, tomé el primer folio y me eché a leer...

Traduction temporaire :
La période la moins propice au travail. Et moi, prenant le chemin de l'agora pour apprendre mes cours. Et moi, j'attrapai la première feuille et commençai à lire…

Les Pachacamac – phrase 207

A las trece horas y pico los hermanos waro regatearon la última botella de sangre de grado y salieron presurosos y contentos a buscar la zona de almacenes del pueblo donde tenían que comprar una serie de productos para su caserío. 

Traduction temporaire :
À treize heures et des poussières,  les frères waro négocièrent la dernière bouteille de sang de dragon et, pressés et contents, prirent la direction de la zone commerçante du village, où ils devaient acheter des produits pour leur hameau.

Les Ollantay – phrases 6-9

Todo es profuso, pletórico, suntuoso. Helios, alto en el cielo, lanza picas de broncíneo calor. Los prados son una explosión de verdura. Deflagraciones solares irradian desde las ventanas de los templos y estallan en las pupilas. 

Traduction temporaire :
Tout est profus, pléthorique, somptueux. Hélios, haut dans le ciel, darde une chaleur de bronze. Les prés sont une explosion de verdure. Des déflagrations solaires irradient à travers les fenêtres des temples et éclatent dans les pupilles.

Les Pachacamac – phrase 206

Pasado los cuatro de la madrugada los dos hombres se despidieron de la joven y se fueron a buscar la mercancía para la venta en el mercado.

Traduction temporaire :
À quatre heures du matin passées, les deux hommes prirent congé de la jeune femme et allèrent chercher leur marchandise pour la vente sur le marché.

Les Ollantay – phrases 3-5

El cáliz de sus ropajes invernales se abre revelando pétalos de singular color. De un largo saco brotan torneados brazos; una parca se desliza y aparece un fino cuello. Un festín de epidermis trémulas de novedad… 

Traduction temporaire :
Le calice de leurs vêtements d’hiver s’ouvre et révèle des pétales à la couleur singulière. D’une longue veste surgissent des bras galbés ; une parka glisse et un cou délicat apparaît. Un festin d’épidermes tremblants de nouveauté…

Projet Joachim – phrase 42

Sin embargo, la expresión de terror y las cicatrices en la cara aún bella, me impresionaron profundamente.

Traduction temporaire :
Cependant, l'expression de terreur et les cicatrices sur ce visage encore beau m'ont profondément impressionné.

Projet Sonita 2 – phrases 28-32

Pobre de mi mamá, ahora sin Francisca ¿A quién va a llamar cada día? No había pensado en ella. Estaba muy concentrado en mi dolorcito en el pecho. ¿Qué hará con las cosas de Francisca?

Traduction temporaire :
Ma pauvre maman ! Qui va-t-elle appeler chaque jour maintenant qu’elle n’a plus Francisca ? Je n’avais pas pensé à elle, trop concentré que j'étais sur ma petite douleur dans la poitrine. Que fera-t-elle des affaires de Francisca ?

Exercice d'écriture 3 – par Justine Ladaique


« Dialogue avec mon chat »

Moi, c'est Nicolas, 25 ans et dans ma vie, rien ne va ou plutôt tout va de travers.
J'ai toujours rêvé d'être chanteur, mais cette perspective effrayait mes parents : Mon père disait toujours « tu ne vas pas aller grossir le nombre de ces ratés !  » Ma mère, quant à elle, me tenait des propos guère plus tempérés « Si tu connais pas le succès auquel tu aspires, après un réveil douloureux, tu tomberas dans la drogue ou tu sombreras dans l'alcool… Je t'en prie, garde les pieds sur terre, ta guitare et ta voix ne te permettront pas de vivre, alors que l'entreprise familiale, elle, oui ! On a tous suivi le même chemin, on s'en est tous sortis. »
Oui mais voilà, aujourd'hui, l'entreprise était au bord de la faillite, on allait déposer le bilan ; ma copine venait de me quitter après m'avoir balancé « Toute façon t'es mou, t'as aucune ambition, je m'ennuie avec toi, c'est fini, j'me casse ! ». Je n'avais plus qu'une envie me vider la tête, ne penser à rien ; j'ai donc décidé d'aller marcher et, me laissant porter au gré de mes pas, j'ai fait la connaissance de celui qui allait devenir Caramel, c'était un petit chaton roux de quelques mois, errant, une pate cassée, il a dardé sur moi ses grands yeux verts et à cet instant on a su, lui et moi, que nous deux, c'était pour la vie, nous nous comprenions en silence.
J'ai donc ramené mon nouveau compagnon chez moi, je l'ai soigné, nourri, choyé… Avoir quelqu'un sur qui veiller, m'avait permis de releguer mes problèmes au second plan mais, malheureusement, ça n'a pas duré longtemps.
En effet, tous les soirs, je m'affalais sur le canapé une bouteille de wisky à la main, sans un regard pour Caramel, qui, me laissant noyer mon chagrin, restait tapi dans son coin. Néanmoins, un jour, il avait dû juger que ça suffisait, il ne m'a pas laissé aller m'asseoir ;  il a enroulé sa queue autour de ma jambe et s'est mis à faire des bonds, m'empêchant ainsi d'avancer et m'obligeant à lâcher mon précieux breuvage dont la bouteille s'est fracassée par terre. Les paroles de ma mère me revenaient aux oreilles, et j'ai marmonné entre mes dents : « Pas besoin de chanter pour sombrer…»
Le ménage fait, j'ai fondu en larmes et Caramel a grimpé sur mes genoux et s'est lové contre moi. Je lui ai promis que je ne boirai plus, que j'allais reprendre ma vie en main, il ronronnait de satisfaction. Je suis allé chercher ma guitare, j'ai plaqué quelques accords, puis j'ai laissé mon inspiration faire le reste. Mon public paraissait enchanté, en effet, Caramel agitait frénétiquement ses pattes de velours sur les cordes.
Maintenant, du matin au soir, je composais des mélodies, écrivais des paroles. J'avais même pris rendez-vous avec une maison de disques pour présenter mon travail et j'étais serein, je savais que réussite ou coup de blues, Caramel serait là !

Exercice d'écriture 4 – par Élise Poullain

« Dialogue avec mon chat »

Je ferme la porte, pose mon sac et enlève mon manteau, enfin rentrée ! Pendant que j’essaye de défaire mes lacets, mon joli petit chat tigré vient se frotter contre mes mollets.
— Bonjour petit chou, tu t’es pas trop ennuyé ? Tu viens chercher des câlins de fin de journée ? Roh, mais laisse-moi quand même enlever mes chaussures !
— Trébuche ! Mais trébuche, cerbère sans pitié ! Comment peux-tu imaginer que c’est des caresses que je cherche alors que je veux t’éliminer… Encore une ruse, elle essaye d’installer la confiance pour mieux me piéger. Elle doit encore vouloir m’emmener chez le tortionnaire en blouse blanche. Il m’a marqué, comme si je n’étais qu’un numéro parmi tant d’autres. Combien sommes-nous, prisonniers et persécutés de la sorte ?
— Bon ça suffit, calme-toi boule de poil sinon je te donne pas de pâtée, et ce sera la diète aux croquettes pour minou mal élevé ! Je viens juste d’arriver et ma journée a déjà été assez fatigante, pas la peine d’en rajouter…
— Bah voyons… Farines et céréales déshydratées ou mauvaises boulettes de viande, enfin, s’il y a jamais eu de la viande quelque part pendant l’élaboration de ces horreurs en gelée…
— Allez, viens, je vais te préparer un peu de lait, et on pourra jouer un peu après, tu dois avoir besoin de te défouler un peu…
— Il faut que je trouve le moyen de partir d’ici. Elle joue encore avec mes nerfs, en me lançant cette petite boule accrochée au bout d’une ficelle, si proche et pourtant insaisissable. Quelle cruauté gratuite, quelle gardienne impitoyable. Il faut vraiment que je trouve le moyen de partir d’ici. J’avais réussi mais elle a des méthodes infaillibles, j’aurais jamais dû la laisser me prendre en photo, ces affichettes maléfiques avaient permis à la vieille femme de l’épicerie de m’identifier et elle m’avait ramené jusqu’à mon misérable donjon, après m’avoir asphyxié en me serrant contre son cou empestant la rose alcoolisée. Je ne les croyais pas si vicieuses,  ces deux-là. Je me vengerai. J’ai déjà détruit son canapé, il faut que je m’occupe des chaises en osier. Ou que j’attrape un oiseau et que je le dépose, mort et sanguinolent, dans son lit. Elle va finir par comprendre que je suis pas un de ces chatons débiles satisfaits de leur triste sort. Je n’abandonnerai jamais. 

Les Ollantay – phrases 1-2

Problemas de comunicación


Miguel Lerzundi


«Dorados rayos derriten ya la Sedes Sapientae. Ellas han florecido durante la primera noche de canícula. 

Traduction temporaire :


Problèmes de communication

Miguel Lerzundi


"Des rayons dorés liquéfient déjà la Sedes Sapientae. Elles ont fleuri lors de la première nuit de canicule.

Exercice d'écriture 4 – par Céline Rollero

« Dialogue avec mon chat »

— Broute-Minou-Miaou… Où es-tu mon petit chatounet ?
— Je vous dis de pas m’appeler Broute-Minou-Miaou ! Vous avez pas trouvé plus ridicule, non ? Broute-Minou-Miaou… Non mais vous vous rendez compte, la honte que je me tape quand vous m’appelez comme ça dans la rue avec votre petite voix niaise ? Je suis la risée de tous les chats du quartier ! Vous auriez pas pu me donner un nom normal comme Félix, Caramel ou Réglisse, par exemple ? Même Garfield ou Grosminet ça aurait été moins pire !
— Et nous, tu crois pas qu’on se tape la honte en t’enregistrant sous le nom de Broute-Minou-Miaou chez le véto ? Fallait pas venir te frotter contre nos jambes en ronronnant « broutt broutt » quand t’essayais de nous amadouer pour qu’on t’adopte. Si t’avais fait « miaou » comme n’importe quel autre chat, on t’aurait appelé Minou tout court et ça aurait été plus simple pour tout le monde.
— Mouais… N’empêche que là, vous avez fait fort ! Après, vous vous étonnez que je revienne avec plein de griffures et d’abcès… C’est que je suis la tête de Turc du quartier à cause de vous, moi !
— Et ça nous coûte bien cher en frais de véto, merci ! Et si à partir de maintenant on t’appelait Dark Vador en criant bien fort, les autres te ficheraient la paix ?
— N’y pensez même pas ! Foutu pour foutu… Puis ça attriste bien les mamies de la résidence de me voir tout boiteux et sanguinolent. Elles me donnent du thon en rab. La vieille du 5e, en échange de quelques miaous suppliants et de quelques ronrons simulés quand elle pose sa vieille main ridée sur mon doux pelage, elle me donne la moitié de son repas ! C’est pas cher payé ! Surtout quand on voit la merde que vous me filez à bouffer ici ! Des croquettes au saumon… Je peux vous dire que c’est pas le même saumon que celui qu’elle mange, la vieille du 5e !
— Le nom, les croquettes… T’as d’autres revendications à faire ou ça va ? Non, parce que je te rappelle quand même qu’on n’était pas obligés de t’adopter. On voulait pas de chat, à la base, nous !
— Non, le reste ça va à peu près… Mmm… si ! J’aimerais avoir une place sur le canapé,  aussi. Je veux dire,  une place où on me vire pas tout le temps,  une place attitrée. Parce que c’est chiant de devoir bouger son cul toutes les deux ou trois heures parce que l’envie vous prend de vouloir regarder un truc nul et bruyant à la télé. Les autres chats, eux, ils ont un petit panier tout douillet où on les emmerde pas. Rien que pour eux.
— Du saumon et un panier pour mon petit Broute-Minou-Miaou… Puis quoi encore ?  Si je cède pas, tu vas encore faire le coup de la souris décapitée sous l’oreiller ou de l’oiseau gobé puis vomi sur le canapé,  c’est ça ?
— Non, le coup de l’oiseau vomi je te jure que j’ai pas fait exprès. Je savais pas que mon estomac allait pas supporter. Puis, il était pas si dégueulasse au goût, même s’il était déjà à moitié rongé par les vers…  Avec les croquettes moisies que vous me filez à manger, faut pas vous étonner,  aussi…
— Comment ça, rongé par les vers? T’avais même pas fait l’effort de le chasser ? C’est la meilleure,  celle-là ! Et avec tes conneries, c’est moi qui me coltine l’oiseau véreux gobé puis rendu à moitié digéré sur le canapé ! Et tu réclames du saumon et un panier ?
— Ben oui, du saumon pour pas gerber et un panier pour, au cas où, ne pas salir votre si joli canapé…

Les Pachacamac – phrase 205

Desde luego, no fue Charito con quien Pablo y Rogelio tuvieron su primera experiencia,  tampoco con uno de los travestis; en todo caso los dos hermanos pasaron la noche en los brazos de la mulata que vieron desvestirse y que les acogió como dos invitados de honor por ser estos los únicos civilizados que no se burlaron de sus reclamos y que les acompañaron hasta el final.

Traduction temporaire :
Ce ne fut évidemment pas avec Charito que Pablo et Rogelio eurent leut première expérience,  pas plus qu'avec l'un des travestis ; non, en fait, les deux frères passèrent la nuit dans les bras de la mulâtresse qui s'était dénudée sous leurs yeux et qui les avait accueillis comme deux invités d'honneur parce que selon elle, ne s'étant pas moqués de ses revendications et l'ayant accompagnée jusqu'au bout,  ils étaient les seuls êtres civilisés.

Les Lituma – phrases 134-135

Era la foto de la Tour Eiffel, vista desde los Champs Elysées, tomada una mañana de sol y verano. Abajo, la leyenda precisaba que se trataba del símbolo europeo de la de la cultura y la civilización.

Traduction temporaire :
Un instantané de la Tour Eiffel, vue depuis les Champs-Élysées, un matin ensoleillé d'été. Au bas, une légende indiquait qu’il s’agissait du symbole européen de la culture et de la civilisation. 

Les Lituma – phrases 132-133

La misma mano había escrito las coordenadas de un abogado, también las de un ginecólogo y,  finalmente, de una imprenta donde se podía conseguir “todo tipo de documento”. Había,  finalmente, un recorte de una revista que se me cayó mientras hojeaba la libreta. 

Traduction temporaire :
La même main avait noté les coordonnées d’un avocat, celles d’un gynécologue et, pour finir, celles d’une imprimerie où l’on pouvait obtenir « toute sorte de documents ». Enfin, il y avait une coupure de magazine, qui glissa entre mes mains tandis que je feuilletais le calepin.

Les Lituma – phrases 129-131

También había una libreta en la que una ortografía menuda y vacilante había garabateado algunas páginas. Encontré, por ejemplo, direcciones limeñas a las que imagino Juan acudió poco antes de venirse a Francia. Me llamó la atención lo heterogéneas que éstas eran. 

Traduction temporaire :
Il y avait aussi un calepin dans lequel une orthographe fine et hésitante avait noirci quelques pages. J'y trouvai,  par exemple, des adresses liméniennes où j'imagine que Juan s'était rendu, un peu avant de venir en France. Leur hétérogénéïté me surprit.

Les Météores – phrases 541-543

La madre y el niño se alejan tomados de la mano.
Yo cierro los ojos.
Quisiera poder dormir un poco.

Traduction temporaire :
La mère et l'enfant s'éloignent, main dans la main. Je ferme les yeux. Je voudrais dormir un peu.

Les Météores – phrases 539-540


En efecto, mi sangre es de un rojo intenso bajo la luz fluorescente.
—Vámonos ya, que papá nos está esperando —dice ella.

Traduction temporaire :
En effet, mon sang est d'un rouge intense sous la lumière fluorescente.
— Allez, on y va, papa nous attend – lui ordonne-t-elle.

Les Météores – phrases 531-538

—¡Wow! ¡Nunca los había visto! Parecen gente de verdad.
—Son muy parecidos a nosotros, así podemos usar sus órganos. —Ella también me mira a los ojos.
—¡Hasta tienen la sangre roja! Igual que nosotros. —El niño señala los tubos de mi diálisis.

Traduction temporaire :
— Ouah ! J’en avais jamais vu ! On dirait des gens pour de vrai.
— Ils nous ressemblent beaucoup, oui, pour qu'on puisse utiliser leurs organes. – Elle aussi me regarde droit dans les yeux.
— Ils ont même le sang rouge ! Pareil que nous. – L’enfant désigne les tubes de mon appareil de dialyse.

Exercice d'écriture 4 – par Nadia Salif

« Dialogue avec mon chat »

« Ah te voilà,  toi ! Où étais-tu passée ? La chasse a été bonne ?
— Miaou,  miaou.
— Ces miaulements ? Tu  as faim, c’est ça, ma minette ? Attends, je vais te donner tout ce qu’il faut. Voilà, rassasie-toi. Je ne comprends pas pourquoi, vous les chats, et ce n’est pas un reproche personnel que je te fais là, vous vous fatiguez sans raison. Même à la maison, ma minette, avoue que ton attitude a de quoi surprendre, car je t’observe, tu sais. Des fois tu tournes en rond, on dirait que tu t’ennuies et puis tout à coup tu te figes, tes oreilles bougent, tu fixes ton regard. Moi, j’ai beau regarder, je ne vois rien d’anormal. C’est alors que tu t’élances en enchaînant les sauts. Tu me fais peur ma minette, parfois, je me demande si la maison n’est pas hantée !
— Rrron,  Rrron.
— Tu as fini, ma minette. Comme tu es élégante quand tu marches, on dirait que tu portes des talons. Viens, on va s’asseoir toutes les deux.
— Rrron,  Rrron.
— J’aime bien quand tu es tranquille comme ça, que je te caresse et que tu t’endors sur mes genoux. On se ressemble, tu sais ? On est très indépendantes mais on aime bien se retrouver aussi, pas vrai ma minette ? »

Projet Nadia – phrases 18-23

Ya su gran amigo planteó las dudas cuando enfrento a los SS. De Hitler en Paris, que llenaron su departamento y señalaron sarcásticos la pintura famosa. ¿Usted hizo eso? ¡No, ustedes!, contestó Picasso. ¿Es Guérnica una denuncia, un testimonio, un recuerdo? ¿O es sencillamente un ojo,  como todo el arte?

Traduction temporaire :
Votre grand ami formula de tels doutes quand il affronta les SS de Hitler, à Paris, au moment où ils investirent son atelier et désignèrent, sarcastiques, la célèbre peinture. C'est vous qui avez fait ça ? Non, c'est vous ! répondit Picasso. Guernica est-elle une dénonciation, un témoignage, un souvenir ? Ou est-ce simplement un œil, comme l'est tout art ?

Projet Élise – phrases 8-9

-El viudo que envejece en una sola noche.
Cuando ella vio aquello se desesperó, naturalmente, pero primero se extrañó porque no creía eso, esa maldición, esa brujería, como tomamos exageradamente champaña, la champaña de mi padrino es, decía, es decir decían sus labios (y ahí estaban las copas y las botellas en la mesita de mármol y aun había una copa rota en el suelo cuando el, ya tan luego, y un poco menos fino, quiso cogerme) y porque él hizo eso,  es decir intentó hacerlo, me rompió a mi primero, me hizo pedazos y comenzó a armarme en la oscuridad y con sus manos tan nerviosas y sus besos tan sin experiencia, pobre, pobrecito querido, hasta adorado y veía sus dientes y sus ojos en la oscuridad, sentía sus unas que me odiaban que me buscaban bajo la ropa fina y la piel fina como si yo fuera une regalo urgente y escondido y amarrado para desatarlo el próximo otoño siempre en la oscuridad, pero ahora había luz, demasiado luz y él estaba viejo,viejecito irreconocible e incomible ahí en la cama nupcial y en las sabanas tan finas (y parece que la sangre es de él ahora y no mía y se tocaba con estupor los muslos mientras sollozaba), tan viejo y tan enfermo y hasta sordo y casi ciego, como muriéndose, de repente ella comenzó a reírse, en seña de aquiescencia, de aceptación e inteligencia, porque todo eso era una broma y una argucia casi espantosa, por lo tanto imposible, se rio, rio bárbaramente para exaltar y rechazar el horror, se acercó al espejo y estaba segura de eso, de que ella también estaba vieja y si así era y no podía ser de otro modo, sería una justicia y un equilibrio, si había dios, dios del amor, de las sabanas, de la carne, dios del sudor, nada importaba, todo estaba en orden y se acercó al espejo y encendió la luz para mirarse bien y hasta con envidia y odio se vio enteramente y estaba joven, joven en la boca, en los ojos,  en el cuello, en los pechos, en los dos pechos emputecidos, en el vientre, en el espantoso vientre que no lo alcanzó a recoger, en los muslos, los dos muslos pecadores, sensuales, asquerosos que no lo pudieron coger con tenazas no solo a su cuerpo querido sino a el mismo, si estaba joven,  más joven, esperando, esperando que?, más ramera corrompida que anoche, más joven que anoche, la única noche, y más sensual y tentadora en su soledad y su tristeza, puta, puta arrastrada, sollozo.

Traduction temporaire :
– Le veuf qui vieillit en une seule nuit., Quand elle l’avait vu,  elle avait été désespérée,  naturellement,  mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas,  à cette malédiction,  à cette sorcellerie,  c’est parce que nous avions bu trop de champagne,  c’est le champagne de mon parrain,  disait-elle,  c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça,  enfin,  il avait essayé,  il m’avait d’abord détruite,  moi,  brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité,  avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés,  le pauvre,  mon pauvre petit chéri,  et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir,  je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine,  comme si j’étais un cadeau attendu avidement,  dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant,  toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant,  il y avait de la lumière,  trop de lumière,  et lui,  il était vieux,  un petit vieux méconnaissable et dégoûtant,  là,  dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant),  tellement vieux et tellement malade,  et même sourd et presque aveugle,  comme agonisant ; subitement,  elle s’était mise à rire,  en signe d’assentiment,  d’acceptation et de compréhension,  parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie,  un malentendu presque effrayant,  donc absurde ; elle avait ri,  elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur,  elle s’était approchée du miroir et elle en était sûre elle aussi était vieille,  or si c’était le cas,  et il ne pouvait en être autrement,  ce serait une preuve de justice et d’équilibre ; s’il y avait un dieu,  un dieu de l’amour,  un dieu des draps,  de la chair,  un dieu de la sueur,  rien n’avait d’importance,  tout était en ordre,  et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder et même jalouse et furieuse ; elle s’était vue toute entière,  et elle était jeune,  jeune dans sa bouche,  dans ses yeux,  dans son cou,  dans ses seins,  dans ses deux seins de putain,  dans son ventre,  dans son horrible ventre qui n’avait pas réussi à le recevoir,  dans ses cuisses,  ses deux cuisses pécheresses,  sensuelles,  répugnantes,  qui n’avaient pas pu l’attraper comme des tenailles,  non seulement son corps bien-aimé,  mais lui-même ; oui,  elle était jeune,  plus jeune,  à attendre,  à attendre quoi ? ,  encore plus salope et corrompue que la nuit précédente,  la seule nuit,  et plus sensuelle et tentatrice dans sa solitude et dans sa tristesse,  une putain,  une putain humiliée,  et elle s’était mise à sangloter.

Les Pachacamac – phrase 204

Treinta años más tarde, Rosario Santillán, tiró la toalla y después de tener su último orgasmo, como ella decía, decidió ser la matrona y guía de una treintena de jovencitas venidas de todo el país y otras tantas veteranas, algunas ya con cinco hijos sin padre conocido y unos nueve travestis y homosexuales peluqueros que hacían extras en la noche vendiendo su cuerpo y que trabajan diariamente en las inmediaciones del Aeropuerto Jorge Benzaquen Rengifo abandonado años atrás y que era una mala gestión del padre de Pedro Panduro.

Traduction temporaire :
Trente ans après, Rosario Santillán avait jeté l'éponge et, à peine avait-elle eu son dernier orgasme, pour reprendre ses propres termes,  qu'elle avait décidé de devenir la mère maquerelle et le guide d'une trentaine de jeunes filles venues de tout le pays et d'autant de véteranes – certaines ayant déjà cinq enfants de père inconnu – et de neuf travestis et homosexuels,  des coiffeurs qui faisaient des extras la nuit en vendant leur corps, et travaillaient le jour aux abords de l'Aéroport Jorge Benzaquen Rengifo desaffecté depuis des années – fruit d'une mauvaise gestion du père de Pedro Panduro.

lundi 29 octobre 2012

Exercice d'écriture 3 – par Kévin Cipollini

« Dialogue avec mon chat »

— Et en plus de mon chien Rex, il y a aussi Chaton qui vit avec moi. Tu vas voir, c’est un boooon grooos chaton !
Après « un booon grooos toutou ! », un « boooon grooos chaton » ? C’est quoi cette façon de parler de ses animaux de compagnie ? On dirait qu’il est vraiment gaga. Ça promet pour les « présentations » de Chaton…
— Tiens, le voilà. Il fait la bouboule, comme d’habitude, hein Chaton ?
C’est bien la première fois que j’entends cette expression pour désigner un chat qui se met en boule. Pauvre Chaton (Un bon gros chaton ? C'est plutôt un bon gros matou, oui ! Cela doit faire quelques années maintenant qu'il n'est plus un petit chat. Malheureusement pour lui, son maître a décidé de continuer à l'appeler ainsi), lui aussi a l’air dépité. Du moins, c’est ce qu’on jugerait en le voyant nous dévisager, si cette expression hautaine n’était pas caractéristique de nos amis les félins.
— Oui,  je sais. Et c’est comme ça tous les jours. Ayez pitié de moi, mon bon Monsieur…
Je n’arrive pas à y croire.
— Il… Il parle ? C’est la première fois que je vois un chat parler !
— Ça alors, moi aussi ! répond le chien.
Mais je suis où,  là ? Ce n’est pas possible, je rêve. Ça ne peut être que ça.
— Toujours le mot pour rire, hein Rex ? ironise mon hôte. Mais c’est normal qu’il parle : c’est pas un chat, c’est Chaton !
— Je sais ce à quoi vous pensez. Mais non,  il n’est pas fou : sa mère lui a fait passer des tests étant jeune. Si vous aussi vous aviez des moustaches, elles frémiraient de peur elles aussi.
— Eh bien Chaton ? Te voilà bien ingrat ! Pourtant, tu aimes bien quand je te gratte sous le ventre, hein ?
— Je déteste.
— Oooh,  oui ! Il aime pas quand on le gratte sous le ventre… Regarde.
— Je crois que ton invité s’en fout… Rien qu’à voir sa tête, mon instinct me dit qu’il va pas tarder à prendre la poudre d’escampette tellement tu l’inquiètes. Nooon,  laisse-moi !
— ‘tention il est pas content quand on lui fait ça ! dit mon hôte avant de laisser échapper un rire. Ouh là attention, on sent qu’il pourrait morrrdrrre c’est un petit morrrdeur ! prononce–t-il, taquin,  en roulant les r. Sans doute pour évoquer le ronronnement de Chaton. En tout cas, là, il ronronne pas,  le pauvre Chaton…
— Oui, c’est ça, je suis un petit mordeur... Je te préviens : je préfère encore sortir que de me faire ridiculiser davantage devant ton invité.
— Mais nooon, je plaisante. Il est un peu grognon, mais c’est un bon gros chaton ! dit-il en se tournant vers moi. Faut le voir quand il fait le petit museau ! Et quand il fait les graaandes oreilles !
— Permettez-moi de vous traduire ce dialecte, mon bon Monsieur : « faire le petit museau »,  c’est quand je renifle. À croire que je suis adorable quand cela arrive. Et « faire les graandes oreilles », c’est tout simplement quand je tends l’oreille pour mieux écouter. Inutile de vous dire que je ne fais jamais « les graaandes oreilles » quand il s’agit d’entendre ses niaiseries à longueur de journées quand il s’adresse à moi. Que voulez-vous, c’est la vie. Et dire qu’il m’en reste encore huit…

Les Pachacamac – phrases 202-203

Tarde se dio cuenta que estaba muy lejos de la capital y que ejercía clandestinamente la prostitución. Así con los ojos abiertos a la realidad y sus dieciocho años llegó a Ítaca y empezó con un trabajo que aún no era conocido en ese pueblo pero que la recibió bien y sobre todo no le discriminaba por su condición de meretriz.

Traduction temporaire :
Bien plus tard, elle s'était rendu compte qu'elle était très loin de la capitale et se livrait clandestinement à la prostitution. C'est ainsi, regardant la réalité les yeux bien ouverts et du haut de ses dix-huit ans, qu'elle était arrivée à Ítaca et avait débuté dans une profession encore méconnue dans cette contrée, où elle avait été bien accueillie et où, surtout, elle ne subissait pas la moindre discrimination à cause de sa condition de prostituée.

Les Pachacamac – phrase 201

Nunca lo encontró porque no sabía ni su nombre pero, a cambio, fue encontrando otros hombres en su camino que le fueron enseñando los secretos de la sensualidad.

Traduction temporaire :
Ignorant jusqu'à son prénom, elle ne l'avait jamais trouvé. En revanche, elle avait croisé d'autres hommes sur son chemin, qui lui avaient enseigné les secrets de la sensualité.

Les Météores – phrases 525-530

—Mamá, mamá, mira esto. —Un niño tiene la cara pegada a la vitrina y me observa con curiosidad—. ¿Qué hacen esas personas ahí acostadas?
—No son personas, cariño —lo corrige su mamá—. Son donores. Mira el letrero rojo que tienen en el cuello,  ésa es la marca de fábrica.

Traduction temporaire :
— Maman, maman, regarde ça ! – crie l'enfant, le visage collé à la vitrine et en train de m'observer avec curiosité.
— Qu'est-ce qu'elles font toutes ces personnes, couchées là ?
— Il ne s'agit pas de personnes, mon chéri. – le corrige sa mère. Mais de donneurs. Regarde le panneau rouge qu'ils ont autour du cou, c'est leur signe distinctif.

Les Météores – phrase 524

No siento dolor, debo tener la médula espinal seccionada en el punto preciso, o tal vez más adentro, en el cerebro, pues lo único que puedo mover son los ojos.

Traduction temporaire :
Je n'ai pas mal. Sans doute ma moelle osseuse est-elle sectionnée juste où il faut, ou peut-être plus profond, dans le cerveau – ce qui expliquerait que je n'arrive à bouger que les yeux.

Les Météores – phrases 522-523

Ya se llevaron mi otro riñón y mi pierna derecha. Tengo una placa de plástico transparente en el lugar donde debía estar mi abdomen, así que los órganos que me quedan están expuestos. 

Traduction temporaire :
Ils ont déjà prélevé mon autre rein et ma jambe droite. Comme j’ai une plaque en plastique transparent là où devrait se trouver mon abdomen, les organes qu’il me reste sont exposés.

Projet Joachim – phrases 39-41

––No se preocupe que todo está bajo control ––dijeron. Esta mujer ha reportado crímenes inexistentes. No se sabe como pudo escapar del psiquiátrico donde estaba internada.

Traduction temporaire :
– Ne vous inquiétez pas ! Nous avons la situation bien en mains. – ont-ils assuré. Cette femme a dénoncé des crimes imaginaires. On ne sait pas comment elle a réussi s'échapper de l'hôpital psychiatrique où elle était internée.

Projet Nancy – phrase 8

Sentado en el suelo, olía el perfume antiguo de la tierra hermosa y libre y, sintiéndose alegre y triste al mismo tiempo, encendía los fósforos y raspaba sus llamas, tenues llamas que danzaban en el melancólico crepúsculo ante la mirada temerosa y feliz de los niños huérfanos que lo rodeaban, en cuyos ojos velaba la muerte, que parecía mirarlo, divertida, segura y expectante.

Traduction temporaire :
Assis par terre, il avait humé le parfum ancestral de la terre, belle et libre et, se sentant à la fois gai et triste, il avait embrasé les allumettes et gratté leurs flammes, des flammes ténues dansant dans le crépuscule mélancolique, devant le regard craintif et heureux des orphelins qui l'entouraient et dont les yeux scrutaient la mort semblant le regarder, amusée, sûre et imminente.

Les Pachacamac – phrase 200

A los quince años sin saber cómo, porque nadie le explicó los padecimientos del corazón, sintió por primera vez que el amor ahogaba todo su ser y sin escatimar lo poco que tenía ahorrado compró un boleto de bus interprovincial y fue en busca del soldado que una noche tibia de verano la hizo por primera vez mujer en el Campo de Marte.

Traduction temporaire :
À quinze ans, sans savoir comment,  parce que personne ne lui avait jamais parlé des affres du coeur, elle avait ressenti pour la première fois l'amour innonder son être tout entier. Dilapidant ses maigres économies, elle avait acheté un ticket de bus inter-provinces et était partie à la recherche du soldat qui, par une tiède nuit d'été, avait fait d'elle une femme sur le Champ de Mars.

Les Pachacamac – phrase 199

Huérfana y sin parientes con medios económicos para sostenerle, tuvo que abandonar el colegio secundario y enrumbar a la capital para buscar trabajo y poder sobrevivir.

Traduction temporaire :
Orpheline et sans parents en mesure de l'aider financièrement, elle avait dû quitter le lycée et gagner la capitale pour chercher du travail afin de pouvoir survivre.

Les Pikimachay – phrases 125-126

Y además hacías malcriadeces. Ellos te quisieron enseñar que eso no se hace, que no se debe joder el sueño de la gente por las puras, que no se debe golpear las puertas de casas que no son tu casa, que gritar malas palabras no es de buena educación.

Traduction temporaire :
Et en plus tu étais insolent. Eux, ils ont voulu t'apprendre que ça ne se fait pas, qu'on ne doit pas niquer le sommeil des gens pour des prunes, qu'on ne doit pas frapper aux portes des maisons qui ne sont pas la tienne, que crier des grossièretés, c'est mal élevé.

Projet Céline – phrase 17

¿Lejos? Ahora no recordaba y no deseaba verificarlo, lo que le habría sido extremadamente fácil abriendo los ojos, desperezándose, verificando el contenido de sus dedos, de sus dedos, que a donde viajaba pues la verdad era, y eso podría ser uno de los síntomas de su enfermedad que no recordaba si había comprado un pasaje para París o para Roma.

Traduction temporaire :
Loin ? À présent, il ne se le rappelait pas, et il ne souhaitait pas vérifier, ce qui lui aurait pourtant été extrêmement facile en ouvrant les yeux, en s’étirant, en examinant le contenu de ses doigts et voir ainsi vers où il voyageait, car la vérité était, et cela pourrait être l’un des symptômes de sa maladie, qu’il ne se rappelait pas s’il avait acheté un billet pour Paris ou pour Rome.

Les Pachacamac – phrases 197-198

Charito era pequeñísima y de cabellos rojos ondulados. No era oriunda de Loreto, ni de la sierra; ella provenía de un lejano pueblo de la costa, al Norte del Perú, que había sido borrado del mapa a causa de una guerra con unos vecinos del Norte.

Traduction temporaire :
Charito était toute petite et avait les cheveux roux ondulés. Originaire ni de Loreto, ni de la sierra,  elle venait d'un lointain village de la côte, au Nord du Pérou, qui avait été rayé de la carte à cause d'une guerre contre des voisins plus au Nord.

Projet Manon – phrase 16

Se consigue esa entrevista y habla largamente con el violador, la conversación le da mucha lastima por si mismo y también por el violador prisionero - en realidad él no violaba mujeres, ellas lo violaban a él, era buenmozo pero había algo pecaminoso y sobrecogedor en esa hermosura inundada por el encierro, ellas lo violaban, y hasta se juntaban varias para hacerlo juntas y alternativamente, pero el amor propio -amor propio de artista, usted me comprende- lo hacia siempre reconocerse culpable y finalmente era dejado en libertad vigilada, vigilada por las mujeres, porque sus víctimas declaraban que lo perdonaban y lo consideraban con mucha lástima.

Traduction temporaire :
Cet entretien obtenu, il parle longuement avec le violeur ; la conversation lui fait beaucoup de peine, pour lui comme pour le violeur détenu – en réalité, il ne violait pas de femmes, ce sont elles qui le violaient ; il était beau, mais il y avait quelque chose de blâmable et de saisissant dans cette beauté submergée par l’enfermement ; elles le violaient, elles se regroupaient même pour le faire ensemble et alternativement ; mais à cause de l’amour-propre – amour-propre d’artiste, vous me comprenez –, il se reconnaissait toujours coupable et,  finalement,  il était laissé en liberté surveillée, surveillée par les femmes, car ses victimes déclaraient qu’elles le pardonnaient et qu’elles ressentaient beaucoup de pitié pour lui.

Les Météores – phrase 521

Acá estoy, tendido en el mostrador de una tienda de órganos perdida en el barrio chino de quién sabe qué ciudad, bajo la luz intermitente de un anuncio de neón. 

Traduction temporaire :
Et me voici, allongé sur le comptoir d’un magasin d’organes perdu au milieu du quartier chinois de qui sait quelle ville, sous la lumière intermittente d’un néon publicitaire.

Les Météores – phrases 516-520

Tiene varios cortes, de modo que les queda fácil a los japoneses agarrar bocados con sus palitos. Tiene salsa también, salsa de soya salada en todas esas cortadas. El pescado está vivo y sigue intentando respirar. Mueve la boca y las agallas. Se está asfixiando, sin duda, y mientras tanto una familia de japoneses lo devora.

Traduction temporaire :
Il est découpé en plusieurs endroits, pour permettre aux Japonais d’arracher facilement des morceaux à l’aide de leurs baguettes. Il est aussi servi avec de la sauce,  une sauce au soja salée versée dans chacune de ces entailles. Le poisson est encore vivant et essaie de respirer. Il remue la bouche et les ouïes. Il étouffe, à coup sûr, tandis qu’une famille japonaise le dévore.

Les Météores – phrases 513-515

Peor que las langostas lo pasan esos pescados que comen los japoneses. A ésos se los comen vivos. Lo viste en un noticiero: Es un plato grande de sushi en medio de la mesa y el pescado está decorado con ensalada y puesto de manera que parece posando para una fotografía.

Traduction temporaire :
Il y a pire que le sort des langoustes : celui réservé aux poissons que mangent les Japonais, consommés vivants. Tu l’as vu au journal télévisé : un grand plat de sushis au milieu d’une table et le poisson, avec des feuilles de salade autour, placé de telle sorte qu’il a l'air de poser pour une photo.

Exercice d'écriture 4 – par Nancy Benazeth

« Dialogue avec mon chat »

— Miaou ! Miaou !
— Oh ! Ranouka ? Ranouka ! Hou ! Hou ! Ranouka ! Viens ! Qu'est-ce que tu fais là ? Où  t'étais passé depuis le temps ? Ça fait des mois qu'on t'a pas vu ! Psitt ! Viens ! Ranouka ! Ça va ? Tu t'es encore battu ? T'as maigri on dirait… T'as faim ? Ah ! Mon amour de chat ! Que tu es beau ! Et tu es toujours aussi doux ! Non toi, va-t'en, laisse le manger ! Ouste ! Je suis contente de te revoir mon petit minou ! Ah ! Non, non, non, par contre Ranouka, tu ne rentres pas ! Non, reste dehors s'il te plaît, tu vas me mettre des poils partout ! Oh, purée ! Pas le lit ! Non ! Mais où t'as traîné en plus ? Beurk ! Descends tout de suite ! Allez, s'il te plaît ! Oh là là, il s'est caché maintenant… Mais où il est ? Je te vois Ranouka, bon, désolée, je vais devoir t'attraper par la queue… Allez,  viens ! Voilà,  un petit câlin quand même mon chaton, et on sort d'accord ? T'es mignon ! Eh ! Où tu vas ? Tu repars déjà ? On peut jouer si tu veux ! T'as plus envie, et oui, tu as grandi, alors, voyons, on peut... Attends ! Ranouka ! Ohé ! Ranouka !
— Miaou ! Brrr !

Les Pikimachay – phrases 122-124

Pero eran dos y mayores. Y tú uno y estabas borracho. Y tenías catorce años. 

Traduction temporaire :
Mais ils étaient deux, et plus âgés. Et toi, tu étais seul et bourré. Et tu avais quatorze ans.

Projet Kévin – phrase 23

Suelen quejarse de que no les ponen coco en los medios,  desde una flamante columna de un diario de tiraje nacional.

Traduction temporaire :
Ils ont l'habitude de se plaindre que l'on ne leur tresse pas de lauriers dans les médias, dans une brillante colonne d'un quotidien à tirage national.

Les Pachacamac – phrase 196

Tendrían su primera experiencia y escucharían la historia de esa mujer que fue la primera meretriz que ejerció esa labor en el pueblo y por la que pasaron casi todos los pobladores en dos generaciones.

Traduction temporaire :
Ils allaient avoir leur première expérience et écouter l'histoire de cette femme, la prostituée qui avait vendu ses charmes avant les autres dans ce village et entre les mains de qui étaient passées presque deux générations d'habitants.

Les Météores – phrases 508-512

La verdad, no me arrepiento de nada. Pude hacer las dos cosas que siempre había querido.
Pisé la arena de la playa y me mojé los pies con agua salada.
Fui a un partido de fútbol, en un estadio a reventar.
Eso fue antes de que Lu me vendiera a una banda de traficantes de órganos.

Traduction temporaire :
Sincèrement, je ne regrette rien. Je pus faire les deux choses dont j'avais toujours rêvé : marcher sur le sable à la plage et tremper mes pieds dans l'eau salée. J'assistai à un match de foot, dans un stade bondé. Enfin, cela avant que Lu ne me vende à une bande de trafiquants d'organes.

Les Météores – phrases 504-507

Lu fue la que me propuso salir del valle. Era una locura, pero no lo dudé ni un segundo. Yo ya no tenía nada que perder. Nos fuimos de viaje, lejos de la ciudad, lejos de las montañas que la aprisionaban.

Traduction temporaire :
C'est Lu qui me proposa de quitter la vallée. Une folie, mais je n'hésitai pas un seul instant. Je n'avais plus rien à perdre. Nous partîmes en voyage, loin de la ville, loin des montagnes qui l'emprisonnaient.

Les Météores – phrases 502-503

Ella se ponía lentes de contacto azules para mí. Incluso les hizo puntitos dorados con un marcador.

Traduction temporaire :
Elle mettait des lentilles de contact bleues exprès pour moi. Elle leur dessina les fameux petits points dorés avec un marqueur.

Les Lituma – phrases 127-128

Las otras imágenes eran fotos tamaño carné de una anciana, dos niños, una mujer y un hombre. De más esta decir que también había un retrato de esa mujer, un retrato que todavía conservo. Detrás, alguien había escrito a mano lo único que se podía encontrar en los retratos: “Clarissa, Chungal, 8 de enero del 2009”.

Traduction temporaire :
Les autres clichés étaient des photos d'identité d'une vieille dame, de deux enfants, d'une femme et d'un homme. Inutile de préciser qu'il y avait aussi un portrait de la fille des précédentes photos – portrait que j'ai toujours. Au dos, quelqu'un avait écrit à la main le seul type d'informations généralement présent sur les portraits – un nom,  un lieu,  une date : « Clarissa, Chungal, 8 janvier 2009 ».

Les Lituma – phrases 125-126

En una de las fotos posa divertida para la cámara, en otra se le ve mirando al horizonte, ese cielo azul que tiene la sierra. En una tercera, parece que está de la mano con Juan (digo parece porque un personaje en primer plano les tapa las manos ahí donde las dos manos deberían unirse).

Traduction temporaire :
Sur l'une de ces photos, elle pose, souriante, face à l'objectif. Sur une autre, elle contemple l'horizon, ce ciel bleu caractéristique de la sierra. Sur une troisième, on croirait qu'elle tient la main de Juan (je dis on croirait parce que quelqu'un, au premier plan, cache leurs mains, sans doute à l'endroit où elles se rejoignaient.

Les Lituma – phrase 124

Me llamó la atención que en varias de las imágenes apareciera siempre una mujer joven (supuse que tendría la edad de Juan si es que no menos).

Traduction temporaire :
Le fait qu'il y ait une jeune femme sur plusieurs images (je supposai qu'elle avait l'âge de Juan, peut-être même moins) éveilla ma curiosité.

Projet Perrine – phrase 16

Por supuesto, imaginé mil formas de enseñarle el poema, creyendo que su respuesta sólo sería mantener en vilo mis ansias, un beso en la mejilla y quizás su uña deslizada sobre mi barbilla.

Traduction temporaire :
Évidemment, j’imaginai mille et une façons de lui faire lire ledit poème, croyant que sa réponse se résumerait à alimenter encore davantage mon désir : un baiser sur ma joue et, peut-être, une caresse avec son ongle sur mon menton.

Les Pachacamac – phrase 195

Esa misma noche los dos hermanos conocerían de cerca a “Charito del aeropuerto”.

Traduction temporaire :
Cette nuit-là, les deux frères allaient connaître de près « la Charito de l'aéroport ».

Les Lunes – phrases 374-375

—Vaya, tal parece que tenías razón —le dije—: Nada más deja que tenga mi propio exoesqueleto y encuentre una clínica de recambio.
Siempre me agradaron las peleas justas.

Traduction temporaire :
— Eh bien, apparemment tu avais raison – lui dis-je : attends un peu que j'aie mon propre exosquelette et que je trouve une clinique de rechange.
J'ai toujours aimé les combats équitables.

Les Lunes – phrases 372-373

Miré el rostro huesudo y afilado de Gretel; sospeché que había escuchado nuestra conversación porque la vi esbozar una sonrisa. Tenía una muy buena experiencia en mercadotecnia; sabía lo que podía hacerse con un producto como este.

Traduction temporaire :
Je regardai le visage osseux et fin de Gretel ; je la soupçonnai d'avoir entendu notre conversation en la voyant esquisser un sourire. Elle avait une très bonne expérience en mercatique ; elle savait ce qu'on pouvait faire avec un produit pareil.

Les Lunes – phrases 367-371

—¿Me está diciendo que mi invento es, después de todo, un arma?
—Es un excelente producto armamentista, amigo. Incrementaré su paga al doble. El traje cibernético de su adorable hermana va por mi cuenta. ¿Qué dice?

Traduction temporaire :
— Vous êtes en train d'insinuer qu'en fin de compte, mon invention est une arme ?
— Un excellent produit pour l'armement, cher ami, oui. Je vous en propose le double du prix. La combinaison cybernétique de votre adorable sœur est pour moi aussi. Qu’est-ce que vous en dites ?

Projet Joachim – phrase 38

Pero al fin y al cabo la mujer no tenía nada que ver conmigo; eso hizo que pudiera desligarme rápidamente del asunto.

Traduction temporaire :
Mais, au bout du compte,  cette femme n'avait rien à voir avec moi ; et grâce à cela, j'ai rapidement pris mes distances avec cette histoire.

dimanche 28 octobre 2012

Question de lexique

Que signifie le terme = VALETAGE ?

samedi 27 octobre 2012

Projet Sonita 2 – phrases 25-27

Se me ocurre de pronto: ¿y si la mariposa es Francisca que no quiere estar donde está ahora? Cuando llego a casa, mi mamá está callada. No me pregunta cómo me fue, qué dijo la maestra,  nada.

Traduction temporaire :
Soudain, une idée me traversa l'esprit : et si le papillon, c'était Francisca, qui ne voulait pas être là où elle se trouvait maintenant ?
Quand j'arrive à la maison,  ma maman est silencieuse. Elle ne me demande pas comment s’est passée ma journée, ce qu’a dit la maîtresse,  ien.

Les Météores – phrases 500-501

Por eso las ojeras. Tenía un aliento dulzón, como de jugo de naranja fermentado y si no fumaba era porque en el valle era imposible conseguir cigarrillos, ni siquiera camuflados dentro de muñecas de porcelana.

Traduction temporaire :
D’où ses cernes. Son haleine était douceâtre, semblable à du jus d’orange fermenté, et si elle ne fumait pas, c’était parce que dans la vallée, il était impossible de se procurer des cigarettes, même pas cachées à l’intérieur de poupées de porcelaine.

Les Météores – phrases 498-499

Creo que era más o menos de mi edad, pero parecía mucho mayor. Se mantenía tomando vodka de contrabando y prácticamente no dormía.

Traduction temporaire :
Je crois qu’elle avait à peu près mon âge, même si elle paraissait beaucoup plus vieille. Elle tenait le coup en buvant de la vodka de contrebande et ne dormait quasiment pas.

Les Météores – phrases 494-497

Con el asunto de los cinturones de castidad a esas mujeres les iba muy bien. Tenían la clientela asegurada entre los donores adolescentes. En la casa trabajaba una chica, nunca supe cómo se llamaba. Yo le decía Lu. Ella prefería Lulú.

Traduction temporaire :
Ces femmes-là, ça les arrangeait bien, toute cette histoire de ceintures de chasteté ; c'était la garantie d'avoir une clientèle parmi les donneurs adolescents. Une fille dont je n’ai jamais su le nom y offrait ses services. Pour ma part, je l’appelais Lu. Elle,  elle préférait Lulú.

Les Météores – phrases 492-493

En la casa a la que yo iba sólo trabajaban mujeres de afuera del valle. Ninguna tenía sangre de donor en sus venas, excepto por alguna posible transfusión.

Traduction temporaire :
Dans l'établissement où j’allais, moi, ne travaillaient que des femmes étrangères à la vallée. Aucune n’avait de sang de donneur dans les veines, sauf dans le cas d'une éventuelle transfusion.

Question de lexique

Que signifie l'adjectif = « AGONAL » ?

Les Lunes – phrases 362-366

—Es un proyecto fallido —dije con frustración—. No sé de qué forma le puede interesar.
—Tenga. —Me dio una lista con los nombres de varias compañías desperdigadas por todo el Sistema—. Mis competidoras. Ahora haga lo mismo con ellas.

Traduction temporaire :
— Ça restera un projet avorté – affirmai-je, frustré. Je ne vois donc pas en quoi ça peut vous intéresser.
— Tenez – Il me tendit une liste de noms de compagnies disséminées dans l'ensemble du Système. Il s'agit de mes concurrents. Faites la même chose avec eux.

Les Lunes – phrases 359-361

—¿Recuerda mi comentario acerca de abandonar la Tierra? Pues ahora pienso hacerlo. No se preocupe: mi seguro cubrirá los daños.

Traduction temporaire :
— Vous rappelez-vous ma remarque à propos de l'éventualité de quitter la terre ? Eh bien, je compte mettre cela à exécution maintenant. Ne vous inquiétez pas, mon assurance prendra en charge les dommages.

Les Lunes – phrases 355-358

—Aguarde —dijo—. Aún falta cerrar nuestro negocio de réplica.
Moví confundido la cabeza.
—¿Qué quiere decir con eso? —inquirí.

Traduction temporaire :
— Attendez – lança-t-il. Il nous faut boucler notre affaire de répliques.
Je secouai la tête, déconcerté.
— Que voulez-vous dire ? – m'étonnai-je.

Les Lituma – phrase 123

Lo mismo que el árbol - largo, antiquísimo y orgulloso - en el medio de todo, figura tutelar del pueblo alrededor de la cual se desarrollaba toda la vida. 

Traduction temporaire :
Il en allait de même pour l'arbre – haut,  extrêmement vieux et fier – au centre de tout, figure tutélaire du village autour de laquelle tournait l'intégralité de la vie.

Les Lituma – phrase 122

Alrededor de la plaza, algunas casas, la comisaría, la iglesia y el teléfono comunitario le daban, con sus colores, sus techos a dos aguas y sus balcones rústicos, ese toque tan andino que yo conocía bien de mis viajes fuera de Lima.

Traduction temporaire :
Avec leurs couleurs, leurs toits à deux eaux et leurs balcons rustiques, la poignée de maisons, le commissariat, l’église et le téléphone communautaire donnaient à la place cette touche si andine que je connaissais bien grâce à mes voyages à l'extérieur de Lima.

Les Lituma – phrase 121

Eran imágenes tomadas en la plaza de armas de cualquier caserío andino, con las banquitas de colores y las flores de retama por aquí y por allá.

Traduction temporaire :
Des images prises sur n’importe quelle place d’armes de n’importe quel hameau andin, avec ses petits bancs de couleurs et, ici et là, ses fleurs de genêt.

Projet Kévin – phrases 21-22

Desprecian a las personas que ejercen puestos que no son nada creativos, que son rutinarios. Piensan que están en una escala más elevada, que comprenden mejor a la naturaleza humana,  que saben apreciar mejor la belleza, protestan porque los futbolistas son populares aunque no sean los mejores,  aunque los escritores nacionales no sean los mejores tampoco.

Traduction temporaire :
Ils méprisent les personnes qui occupent des postes antinomiques à la créativité et routiniers. Ils pensent se situer sur une échelle plus élevée, qu'ils sont les mieux à même de comprendre la nature humaine et de savoir apprécier la beauté. Ils s'insurgent parce que les footballeurs sont populaires alors qu'ils ne sont pas les meilleurs au monde, quoique les hommes de lettres du pays ne soient pas non plus les meilleurs.

Projet Manon – phrase 15

Y está pensando en ir a ver un psiquiatra o a un ginecólogo muy viejo y muy famoso para que lo examinen y le den consejos, quizás si se hiciera amigo de un asesino y violador de mujeres -que purga su pena en la cárcel presidio, recuerda haber leído fascinado hace años una historia así en los diarios- podría encontrar alguna técnica endiablada y sutil para poseer a su mujer sin tocarla.

Traduction temporaire :
Alors, il songe à aller consulter un psychiatre ou un gynécologue, très vieux et très célèbre, pour qu'ils l'examinent et lui donnent des conseils, ou peut-être que s'il devenait l'ami d'un assassin et violeur de femmes – purgeant sa peine dans une prison bien gardée ; il se rappelle avoir lu, fasciné, quelques années auparavant, une histoire semblable dans les journaux – pourrait-il trouver quelque technique diabolique et subtile pour posséder sa femme sans la toucher.

Les Pikimachay – phrases 120-121

¡Chiquillo de mierda, deja dormir a la gente!, gritaron ese par que pasaban.
Lo más probable es que ni viviesen por allí cerca, que se dirigían a alguna fiesta de más allá o que regresaban caminando a su casa que quedaba como a un kilómetro de distancia.

Traduction temporaire :
Sale gamin, laisse donc les gens dormir !, cria le couple qui passait dans les environs.
A priori, ils ne vivaient pas aux alentours, ils se rendaient à une fête plus loin ou ils rentraient à pied chez eux, à peut-être un kilomètre de distance.