samedi 23 juillet 2016

Un bug

Vous l'avez certainement remarqué, nous avons depuis quelques jours un bug sur Tradabordo – pour le comptage des visites et la bannière avec les membres. Je ne sais d'ailleurs pas si l'on peut encore s'inscrire. Gageons que cela s'arrange rapidement. Quoi qu'il en soit, je crois que le reste fonctionne correctement – ce qui est quand même le plus important.

mercredi 20 juillet 2016

Projet danny – phrase 50

Y en esa época mi papá no era canoso ni arrugado y mi mamá parecía Elizabeth Montgomery (y era la bella mamá del barrio clasemediero, donde todos se preguntaban cómo esa señora tan gringa y tan guapa vivía allí), y mamá y papá querían que yo fuera a un colegio inglés, cueste lo que cueste y en contra de la voluntad del señor Velasco, así como el padre de Manolo, al cual recordaría en esa esquina de Miraflores saliendo del cine Pacífico muchos años después, donde me estaba viendo realmente haciendo la cola del cine con Claudita, Maya y Micaela allá por el año 85, donde quedé fuera del círculo de tiza y retrocedí diez, quince años en mis recuerdos y donde luego, esto sí que es extraño, en lugar de ver a la “C” que me llevaría a casa, vi un bus rojo gigantesco, que nada tenía que hacer con mis pequeñas y veloces combis, porque el que lo manejaba era un señor blanco y no un indio peruano, y porque no se escuchaba salsa a todo volumen, y porque no me atropelló al cruzar la calle mientras me empapaba de pies a cabeza bajo la lluvia, sino que frenó y me dio el pase porque así es en Europa.

Traduction temporaire :
À cette époque-là, mon papa n'avait ni cheveux gris, ni ride et ma maman ressemblait à Elizabeth Montgomery (c’était la maman bien-aimée des quartiers de la classe moyenne, où tous se demandaient comment une dame aussi blonde et aussi belle faisait pour vivre là). Maman et papa voulaient que j'aille à une école anglaise, peu importe le prix qu’il leur en coûtera, contre la volonté de monsieur Velasco et du père de Manolo — lequel devait me revenir en mémoire des années plus tard, à l'angle de Miraflores, alors qu'il sortait du cinéma Pacífico. Je m’y revoyais vraiment, en train de faire la queue avec Claudita, Maya et Micaela, à l'époque, en 85, où je me suis retrouvée en dehors du cercle de craie et suis revenue dix, quinze ans en arrière dans mes souvenirs ; et où ensuite, oh ça oui c'est bizarre, au lieu de voir le "C" qui me ramènerait chez moi, j'ai vu un gigantesque bus rouge, qui n'avait rien à voir avec mes petits vans rapides, parce que celui qui le conduisait était un monsieur blanc et non un indien péruvien et parce qu'on n'écoutait pas de salsa à fond et parce qu'il ne m'a pas écrasée au croisement de la rue alors que je me faisais tremper de la tête au pied sous la pluie. Or, lui, il a freiné et m'a laissée passer. Ça marche comme ça en Europe.

Projet Hélène 5 – phrases 265-275

¡Pues si eso es lo que quieren, un día lo tendrán, se lo daremos por el culo, si quieren! ¡Pero sólo el día que se nos ocurra a nosotros! ¡No cuando ellos quieran! El gigante melenudo lo volvió a mirar y miró luego a los prisioneros, quienes lo miraban aterrados y, a la vez, fascinados. Él los contemplaba sin odio, más bien con la tristeza del que sabe que lo que deba ocurrir, ocurrirá. La tribu escuchaba, expectante, otra vez a la espera. Él no quería imaginar el desenlace, aunque una cierta intuición ominosa buceaba en su conciencia y se esforzaba por salir a flote. Clyde no dejaba de hablar. Ya no se dirigía a él, ni a los prisioneros, y se concentró en la asamblea y otra vez en el cielo, con las manos alzadas, como si ahora pusiera de testigo a alguna fuerza superior. Una imagen rozó su cerebro: de no ser las procacidades que de tiempo en tiempo lanzaba, ese hombre, el hermano fornido de Bob Marley, hubiera sido un buen predicador.

Traduction temporaire :
Si c’est ce vous voulez, un jour, vous l’aurez, on vous le mettra bien profond ! Mais seulement quand nous, on l’aura décidé ! Pas vous ! Le géant chevelu lui jeta un nouveau regard, puis tourna les yeux vers les prisonniers, qui le regardaient à la fois terrifiés et fascinés. Il les contemplait, sans haine, plutôt avec la tristesse de celui qui sait que ce qui doit arriver, arrivera. La tribu écoutait dans l’expectative. Lui ne voulait pas imaginer le dénouement, même si une intuition abominable se mouvait dans les profondeurs de sa conscience et s’efforçait d'émerger à la surface. Clyde ne cessait de parler. Ne s’adressant plus à lui, ni aux prisonniers, il se concentrait désormais sur l’assemblée et, parfois, sur le ciel, les mains levées, comme s’il prenait à témoin une force supérieure. Une image lui effleura l’esprit : cet homme, le frère costaud de Bob Marley, aurait été un bon prédicateur si l'on omettait les invectives qu’il lançait parfois.

lundi 18 juillet 2016

Projet Nathalie (agreg interne) 2 – titre + phrases 1-6

Sebastián Robles (Argentine)
(Villa Ballester, 1979- )

«Animalia»

A Francisco Marzioni

1.
El perro es el lobo que se apartó de la manada. En lugar de escapar por los bosques, que iban a ser tarde o temprano diezmados por la civilización humana, su instinto de supervivencia actuó de manera creativa. Se adaptó a la convivencia con las personas. Lo mismo pasó con los gatos. Entregaron su ferocidad a cambio de otras prebendas, mientras los animales salvajes caían por las balas de los cazadores, o se sometían al asfalto, los depredadores y al cambio climático. Primero se apropiaron de los jardines de los amos, luego del interior de sus casas.

Traduction temporaire :

Sebastian Robles (Argentine)
(Villa Ballester, 1979- )

Animalia

à Francisco Marzioni

1. Le chien est le loup qui s'écarta de la meute. Au lieu de s'enfuir à travers les bois, que la civilisation humaine allait tôt ou tard décimer, son instinct de survie agit de manière créative. Il s'adapta à la cohabitation avec les personnes. Il se passa la même chose avec les chats : Ils troquèrent leur férocité contre quelques prébendes pendant que les animaux sauvages tombaient sous les balles des chasseurs, ou se soumettaient à l'asphalte, aux prédateurs et au changement climatique. D'abord, ils s'approprièrent les jardins de leurs maîtres, ensuite l'intérieur de leurs maisons.

Projet Elena13 – phrases 56-63

Frecuencias, frecuencias que me volaban la cabeza, que me producían el tembleque desde los días niños en Anerjee. Un tembleque suave y corto, no como el de Laurence. Todos tenemos una versión del tembleque ki. Quizás Anerjee estaba muy cerca de do cayó la lluvia amarilla. Mas el interrogador dice que Anerjee no existe nel mapa de Iris. Lo borraron, digo, lanzaron una lluvia amarilla desde los bombarderos, como un siglo antes con todo Iris. No, eso no, dice el interrogador. Y yo quiero una inyección más, la muerte es tan cómoda como la vida, el nostar tan sagrado como el estar, la salud es tan o más mortal que la enfermedad, no es mi culpa si estoy como estoy, yo no inicié esta guerra.

Traduction temporaire :
Des fréquences, des fréquences qui faisaient exploser ma tête en morceaux et qui produisaient en moi le même tremblement depuis l'enfance, à Anerjee.
Un tembleque suave y corto, no como el de Laurence. Todos tenemos una versión del tembleque ki. Quizás Anerjee estaba muy cerca de do cayó la lluvia amarilla. Mas el interrogador dice que Anerjee no existe nel mapa de Iris. Un tremblement doux et saccadé, pas comme celui de Laurence. Chacun a une version du tremblement 'ci. Peut-être qu'Anerjee était tout près de là où la pluie était tombée. Sauf que l'interrogateur prétend qu'Anerjee n'existe pas sur la carte d'Iris. On l'a effacé, dis-je, en jetant dessus une pluie jaune depuis les bombardiers, comme à Iris, un siècle auparavant. Non, pas ça, réplique l'interrogateur. Et moi, je veux une nouvelle piqûre, la mort est aussi confortable que la vie, ne pasêtrelà aussi sacré que d'y être, la santé est tout aussi mortelle que la maladie, voire plus. Ça n'est pas de ma faute si je suis dans cet état, je n'ai pas commencé cette guerre.

samedi 16 juillet 2016

Projet Nathalie (agreg interne) – phrases 15-29

¿Qué hace? ¿Por qué está parado a mitad de la carretera? ¿Es un cuchillo lo que tiene en la mano? No, un machete. ¡Rojo, rojo! ¡Es sangre! ¿Y ese bulto? ¡Una mujer! ¡Alguien sálvela! El hombre está sobre ella y la penetra con el fierro oxidado. Oye que viene el camión y voltea. Fija su mirada en mí, el único que lo ve. Tiene la frente colmada de sudor y los ojos abiertos de par en par como un búho demente. Me ve, arquea una ceja y dibuja una sonrisa tenebrosa antes de que se pierda entre las tinieblas de esta noche escarlata. El autobús lo deja atrás.

Traduction temporaire :
Que fait-il ? Pourquoi est-il arrêté au milieu de la chaussée ? Est-ce un couteau qu'il tient dans sa main ? Non, une machette. Rouge, toute rouge ! Du sang ! Et ce paquet ? Une femme ! Que quelqu'un lui vienne en aide ! L'homme est au-dessus d'elle et la transperce avec la lame oxydée. Il entend le camion arriver et se tourne. Il me fixe du regard, je suis le seul à le voir. Son front est couvert de sueur et ses yeux sont grand ouverts , comme ceux d'un hibou fou. Il me voit, hausse un sourcil et esquisse un sourire sombre , avant de se perdre dans les ténèbres de cette nuit écarlate. L'autobus le dépasse et s'éloigne.

vendredi 15 juillet 2016

Projet Alexia / Sonita – phrases 91-104

Al final no conseguimos tantos. Eran caros. Pero la doctora prometía calidad.
—Necesitamos de varias edades y de varios países. Escritores o tipos literarios. También nos sirven lectores rockeros, cinemaniacos punk y cualquier tipo de aficionado a las series B y Z.
—Algunas mujeres, de ser posible —apuntó alguien.
—Las locas cuestan más —dijo la doctora.
Volvimos a negociar. Conseguimos especialistas muertas, groupies telequinésicas y lesbianas góticas. Ahora solo faltaba el lugar.
La doctora señaló por la ventana:
—Por allá, no muy lejos, hay un hangar en desuso. Lo custodian unos militares, pero ellos también están locos.
Traduction temporaire :
Finalement, nous ne réussîmes pas à en obtenir beaucoup. Ils étaient chers. Mais la doctoresse avait promis de la qualité.
— Nous avons besoin qu'ils soient d'âges et de pays variés. Des écrivains ou le genre intello. Des rockeurs lecteurs, des punk cinémaniaques ou n'importe quel type d'accro aux séries B et Z feront bien l'affaire, aussi.
— Quelques femmes, si possible, ajouta quelqu'un.
— Les folles sont plus chères, répondit la doctoresse.
Nous négociâmes de nouveau. Nous parvînmes à avoir quelques spécialistes mortes, des groupies télékinésistes et des lesbiennes gothiques. Maintenant, il ne restait plus qu'à trouver le lieu.
La doctoresse désigna la fenêtre :
— Là-bas, pas très loin, il y a un hangar désaffecté, gardé par des militaires, mais eux aussi, ils sont fous.

Projet Nathalie (agreg interne) – phrases 5-14

Reclino mi asiento, me pongo los audífonos y me dispongo a estar sentado cinco horas que, para un insomne como yo, son una eternidad. Recorro la cortina un poco para que no moleste a la gente normal que sí duerme. Veo hacia afuera durante un largo rato. La una. Las dos. Las tres de la mañana. Ya estamos más cerca. Ruedan y ruedan las llantas del autobús. Miro a través de la ventana árboles, asfalto, luces a lo lejos... Un hombre.

Traduction temporaire :
J'incline mon siège, mets mes écouteurs et me prépare à rester assis cinq heures qui, pour un insomniaque comme moi, sont une éternité. J'écarte légèrement le rideau afin de ne pas déranger les gens normaux, qui dorment,eux. Je regarde par la vitre pendant un long moment. Une heure du matin. Deux heures. Trois heures. Nous sommes maintenant plus près. Les pneus de l'autobus roulent encore et toujours. Par la fenêtre, je vois des arbres, de l'asphalte, des lumières au loin... Un homme.

Projet Elsa 2 – phrases 24-29

Hacía décadas que no se atrevía a mirar su verdadera cara, una masa de carne blanda cuya piel color bronce había ido palideciendo hasta tomar un tono blanquecino; un cráneo huesudo apenas cubierto por un pellejo arrugado.
Apartó el corpachón mecánico del espejo y se concentró en la sensación de sentir sus brazos y sus piernas moviéndose de nuevo, disipando la angustia de los primeros momentos del día en los que sólo era un cerebro horrorizado atrapado en un cuerpo inmóvil.
-Buenos días, Justine- dijo Leila.
-Buenos días, señora- susurró dulcemente la voz de la IA junto a su oído-. La temperatura en el interior del soporte es de 298 K. El nivel de oxígeno en el aire suministrado es del 22%.

Traduction temporaire :
Cela faisait des décennies qu’elle n’osait observer son vrai visage, une masse de chairs molles dont la peau brune avait pâli jusqu’à prendre un ton blanchâtre, un crâne osseux à peine couvert d’une espèce de pelure fripée.
Elle écarta sa carcasse mécanique de devant le miroir et se concentra sur les perceptions de ses bras et ses jambes qui bougeaient de nouveau, dissipant l’angoisse des premières heures de la journée, où elle n'était qu’un cerveau effrayé et enfermé dans un corps immobile.
— Bonjour Justine, lança Leila.
— Bonjour madame, susurra délicatement la voix de l’IA près de son oreille. La température à l’intérieur du support est de 298 K. Le niveau d’oxygène dans l’air que vous recevez est de 22 %.

jeudi 14 juillet 2016

Projet Elisa / Agnès (agreg interne) – phrases 1-4

Eduardo Cerdán (Mexique)

¡Clarito lo vi!

Bueno, pues mire, le voy a decir la mera verdad: yo tengo miedo y mucho, señor. Ay, no, hubiera visto hoy en la mañana: salí en chinga de mi casa, casi dejo la chancla por ai tirada. Es que ¡de veras! Sabe Dios que ya estoy vieja y luego con estos sustos... ¡¿A dónde voy a ir a dar?!... 

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Chloé T. 3 – phrases 262-273

–Nadie entiende nada de nada –dijo Aleh, otra vez, algo ebria–. Sólo tú creo que entiendes. ¿Qué es todo esto? Estar en medio de la oscuridad y los petardos, recibiendo los disparos por encima de nuestras cabezas, como en la canción de Bowie: I can remember, standing by the wall. And the guns shot above our heads. And we kissed as though nothing could fall. And the shame was on the other side. Oh we can beat them forever and ever. Then we could be heroes just for one day… ¿Por qué todo como en la canción de Bowie? Como si ya estuviera escrito, como si estuviéramos condenados de antemano, a sufrir los tiempos que nos han tocado vivir, a no entender nada. Solos tú y yo ¿Por qué?

Traduction temporaire :
— Personne ne comprend rien à rien, a encore une fois lancé Aleh, un peu éméchée. Je crois qu’il y a que toi qui comprennes. C’est quoi, tout ça ? Se retrouver en pleine obscurité et au milieu des détonations, les coups de feu sifflant au-dessus de nos têtes, comme dans la chanson de Bowie : I can remember, standing by the wall. And the guns shot above our heads. And we kissed as though nothing could fall. And the shame was on the other side. Oh we can beat them forever and ever. Then we could be heroes just for one day… Pourquoi tout est exactement comme dans la chanson de Bowie ? Comme si c’était déjà écrit, comme si on était condamnés d’avance à devoir subir l’époque dans laquelle on vit, à rien comprendre. Toi et moi, seuls. Pourquoi ?

mercredi 13 juillet 2016

Projet Danny – phrase 49

Y fue en el “Mariano Melgar” que empezó todo: ahí conocí a mi inseparable amiga Claudita, recién llegada de Brooklyn, yeah, y que posiblemente era más feliz en esa época porque tenía un Volkswagen escarabajo amarillo como el sol y no un Mercedes Benz, que a veces avergüenza en una tierra donde los niños nunca fueron iguales, y que fue conmigo una little lamb en nuestra pequeña mesita y con nuestros mandilitos color ratita.

Traduction temporaire :
C'est au “Mariano Melgar” que tout a commencé : là bas, j’ai connu mon inséparable amie Claudita, fraîchement arrivée de Brooklyn, yeah, qui était probablement plus heureuse à cette époque, parce qu'elle avait une Coccinelle jaune comme le soleil et non une Mercedes Benz, qui fait parfois honte dans un pays où les enfants n’ont jamais été égaux. Elle a été avec moi un little lamb à notre toute petite table et avec nos petits tabliers couleurs gris souris.

Projet Nathalie (agreg interne) – phrases 1-4

Eduardo Cerdán (Mexique)

La noche escarlata

Suena el Himno Nacional en la radio del autobús. Es medianoche y nos encaminamos a la TAPO. “Buenas noches, señores pasajeros. Autobuses de Oriente les agradece su preferencia...”, el discurso de siempre que decido ignorar porque ya me lo sé.

Traduction temporaire :

Eduardo Cerdan (Mexique)

La nuit écarlate

On entend l'hymne national sur la radio de l'autobus. Il est minuit et nous nous dirigeons vers la TAPO (1). « Mesdames et Messieurs, bonsoir. Les autobus de Oriente vous remercient de votre confiance... » ; l'éternel discours, que je décide d'ignorer vu que je le connais déjà.


(1): La TAPO : Terminal d'autobus de l'est de Mexico. Initiales pour Terminal de Autobus de Pasajeros de Oriente

vendredi 8 juillet 2016

Projet Alexia / Sonita – phrases 79-90

No éramos suficientes para simular un evento literario de la envergadura King. Necesitábamos extras, voluntarios talentosos. De pronto, alguien tuvo una idea completamente loca.
—Tengo algunos contactos en el Hospital Psiquiátrico. Si reunimos dinero...
Nos fuimos al Hospital Psiquiátrico con el dinero reunido y un soborno en la cabeza.
Gracias a los contactos del que tuvo la idea pudimos llegar hasta una doctora que se pintaba o se afilaba las uñas en un escritorio. Al principio nos escuchó comprensiva, como pensando en ingresarnos. Luego, cuando le enseñamos el dinero, su mirada cambió.
—¿Cuántos locos quieren?
Propusimos un número. Empezó el regateo.

Traduction temporaire :
Nous n'étions pas assez de monde pour prétendre organiser un événement littéraire de l'envergure de King. Nous avions besoin d'extras, de volontaires talentueux. Soudain, quelqu'un eut une idée complètement folle.
— J'ai quelques contacts à l'Hôpital Psychiatrique. Si on réunit suffisamment d'argent…
Nous allâmes à l'Hôpital Psychiatrique avec l'argent que nous avions collecté et en tête l'idée de verser un pot-de-vin.
Grâce aux contacts de celui qui avait eu cette trouvaille, nous pûmes parvenir auprès d'une doctoresse qui se vernissait les ongles ou les limait sur un bureau. Au début, elle nous écouta, compréhensive, comme si elle avait l'intention de nous interner. Puis, lorsque nous lui montrâmes l'argent, son regard changea.
— Combien de fous voulez-vous ?
Nous proposâmes un chiffre. Le marchandage commença.

Projet Annelise 3 – phrases 82-88

-Una seña particular... un dato... No, no. Pues, era un hombre completamente vulgar. Así más o menos de mi estatura -el Comisario era un poco alto-; grueso y de carnes flojas. Pero una seña particular... no... al menos que yo recuerde...
Como el señor Comisario no sabía decirme más, salí, agradeciéndole de nuevo.
Me dirigí presuroso a mi casa; me encerré en el estudio; encendí mi pipa y saqué las fotografías, que con aquel dato del periódico eran preciosos documentos.

Traduction temporaire :
— Un signe particulier... un renseignement... Non, non. Disons que c’était un homme tout à fait banal. Plus ou moins de ma taille – le Commissaire était assez grand ; gros et mou. Mais un signe particulier... non... du moins, pas que je m’en souvienne...
Comme monsieur le Commissaire ne pouvait m’en dire davantage, je suis parti en le remerciant de nouveau.
Je me suis empressé de rentrer chez moi ; je me suis enfermé dans mon bureau ; j’ai allumé ma pipe et ai sorti les photographies qui, en plus du renseignement trouvé dans le journal, constituaient de précieux documents.

mardi 5 juillet 2016

La chanson du mardi – choisie par Elena

https://www.youtube.com/watch?v=li7GSExto0A&app=desktop

Projet Sabrina 5 – phrases 5-16

  Llegué a casa, comí, hice mis deberes y me fui a la cama. Era ya de madrugada cuando me despertaron unos ruidos muy cerca del oído. Me levanté y encendí la lámpara. Ahí, en el buró, estaba una cosa tan tierna como rara, tan graciosa como inquietante. Intentaré describírtelo, o describírtela; no sé qué es o si tenga género. De aquí en adelante lo llamaré “él”, como neutro.  Mira, imagínate a una cruza miniatura con cara de ardilla, orejas y cola de oso, porte de perrito de la pradera y obesidad de chinchilla. Es literalmente una bola de pelos, toda ella de un azul clarísimo, casi blanco: como una nube apenas convidada del color del cielo. Mide quince centímetros (más o menos), tiene unos ojos grandes, grandes como canicas, y camina siempre erguido. Cuando lo vi sobre mi buró, tenía en su cuerpo, por todas partes, hilillos negros del “nido”. Yo creo que, más que nido, era una especie de capullo, en donde se preparó para nacer. ¿Cómo llegó ahí? Quién sabe.

Traduction temporaire :
Je suis arrivé à la maison, j'ai mangé, fait mes devoirs et suis allé me coucher. Il était déjà tôt lorsque des bruits tout près de mon oreille m'ont réveillé. Je me suis levé et ai allumé la lampe. Là, sur le bureau, se trouvait une chose aussi délicate qu'étrange, aussi mignonne qu'inquiétante. Je vais essayer de le décrire, ou la décrire. Je ne sais pas ce que c'est ou s'il a un genre. Désormais, je l'appellerai “il”, un “il” neutre.
Tiens, imagine un mini-bâtard avec une tête d'écureuil, des oreilles et une queue d'ours, une allure de petit chien de prairie et une obésité de chinchilla, littéralement une boule de poils, d'un bleu très clair, presque blanc. On dirait un nuage à peine altéré par la couleur du ciel. Il mesure 15 centimètres (plus ou moins), il a de grands yeux, grands comme des billes, et il se déplace toujours dressé sur ses pattes. Quand je l'ai vu sur mon bureau, tout son corps était couvert de petits fils noirs du “nid”. Je pense que, plus qu'un simple nid, il s'agissait d'une espèce de cocon dans lequel il s'est préparé à naître. Comment est-il arrivé là ? Mystère.

Projet Chloé T. 3 – phrases 252-261

–¿Qué fue? –pregunta Iosú.
–Un apagón –dijo Aleh tratando de encontrar un foco encendido en la ciudad– ¡Malditos terrucos!
–No tengas miedo, acá arriba estaremos a salvo –le dije–. Esperemos que regrese la luz.
–Ja, ja, te cagaron el vacilón –dice Iosú – ¿Y hasta que hora estuvieron esperando?
–Un buen rato –señala Jualma–. La pasamos abrazados, compartiendo muchas ilusiones. Cuando se terminó el trago bajamos a caminar por las calles que estaban desiertas.

Traduction temporaire :
— C’était quoi ?
— Une coupure de courant, a expliqué Aleh en cherchant un point lumineux dans la ville. Putain de terroristes !
— N’aie pas peur. Ici, en haut, on est en sécurité, l’ai-je rassurée. Attendons que la lumière revienne.
— Ha ha ha, ils ont foutu ta soirée de bringue en l’air, commente Iosú. Et vous avez attendu jusqu’à quelle heure ?
— Un bon moment. On est restés dans les bras l’un de l’autre, à partager plein de rêves. Quand on a terminé la bouteille, on est descendus marcher dans les rues désertes.

Projet Camille / Angélique 3 – phrases 187-197

Día Tres en Límite-E
Te despiertas agotada. Vuelves a recordar lo del día anterior. Te parece demasiado extravagante como para buscarle alguna lógica, como si hubiera sido un sueño. No eres una fantástica óptifex especializada en xenología, no entiendes de especies extrañas ni de otra cosa que no sea sobrevolar planetas prometedores a los que luego serán enviados otros canoris todavía más atrevidos que tú. Ni siquiera tenías que haber llegado a éste, que se supone ya explorado.
Así que céntrate en arreglar tu nave e irte lo antes posible.
Pasas todo el día (las pocas horas que eso supone) recopilando datos del procesador, haciéndole autoanalizarse sistema por sistema, estudiando los resultados. En los pocos ratos que te permites un descanso vuelven a ti las imágenes de la pesadilla de ayer, e incluso en algún momento vuelves a
(no hay espejos)

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Justine / Déborah / Julie – phrases 606-623

—Estela… —la llamamos.
Ella nos miró sorprendida, pero fue Carl quien nos habló.
—Pero si es Luis Javier. ¿Qué, no que te habías ido?
—Estela… —insistimos, ignorando a Carl.
—Luis Javier… —respondió ella intentando despegarse de Carl.
—Mocoso, ya jodiste todo lo que quisiste con Estela. Ahora es mi turno. Así que por favor, lárgate.
Apretamos los puños y nos acercamos dispuestos a golpearle.
—Luis Javier, por favor —dijo ella.
—¿Entonces es cierto? —le preguntamos de una vez.
—¿Qué cosa? —preguntó ella.
—¡Que eres sólo un puto robot!
Hubo un instante de silencio y entonces escuchamos las carcajadas de Carl.
—¿No lo sabías? Dios santo… Pobrecito niño, se enamoró de un pedazo de fierro —dijo entre risotadas mientras nosotros nos dábamos la vuelta y comenzábamos a correr de regreso por donde habíamos llegado.

Traduction temporaire :
— Estela…, l'appelâmes-nous.
Elle nous regarda, surprise, mais c'est Carl qui s'adressa à nous.
— Mais, c'est Luis Javier ! Bah alors, t'étais pas parti ?
— Estela…, insistâmes-nous, ignorant Carl.
— Luis javier…, répondit-elle tandis qu'elle essayait de se dégager de l'étreinte de Carl.
— Hé, morveux, t'as baisé tout ton soul avec Estela. À moi, maintenant. Alors barre-toi, s'il te plaît.
Nous serrâmes les poings, prêt à le frapper.
— Luis Javier, s'il te plaît, implora-t-elle.
— Alors c'est vrai ? lui demandâmes-nous brusquement.
— Quoi ?
— Que tu n'es qu'un putain de robot !
Après un instant de silence, nous entendîmes l'éclat de rire de Carl.
— Tu l'ignorais ? Grand dieu… Pauvre petit, il est tombé amoureux d'un morceau de ferraille, se moqua-t-il. Quant à nous, nous nous retournions et repartions par où nous étions arrivés.

dimanche 3 juillet 2016

Projet Chloé 12 – phrases 84-91

—Para qué nos tiramos, huevones, musitó Fredy, con el rostro pegado en la arena. Miren cómo estamos. Mejor sacamos la bandera y a lo mejor nos jalan al barrio.
—¡La bandera la sacamos cuando no haya otra salida, carajo! gritó bajito Rubén. Esos huevones nos jalan, pero a Chilca. A ver que vean tu boleta nomás, huevón y vas a ver como tu mamita va a estar llorando mañana en la puerta del cuartel.
El camión tomó una decisión. Siguió cuesta abajo y se alejó de nosotros, quejumbroso y apresurado, hasta perderse doblando por la Calle Real. Recién entonces nos incorporamos, sacudiendo vanamente el lodo de nuestros cuerpos.

Traduction temporaire :
— Pourquoi on plonge, espèce d'abrutis ? marmonna Fredy, le visage enfoui dans le sable. Regardez dans quel état on est. Hissons le drapeau et ils nous traîneront peut-être à la maison.
— On hissera le drapeau quand on n'aura plus le choix, bordel ! cria Rubén, le moins fort possible. Sinon, ces connards nous emmèneront direct à Chilca, je te le dis. Attends juste qu'ils voient ta tronche, imbécile, et tu vas voir comment ta maman va pleurer demain, à l'entrée de la caserne. Le camion prit une décision. Gémissant et pressé, il continua en descendant la côte, et s'éloigna de nous, jusqu'à se perdre en tournant dans la Calle Real. Dès qu'il eut disparu, nous nous levâmes en secouant vainement la boue sur nos corps.

vendredi 1 juillet 2016

Projet Justine / Marion – phrases 287-296

Pero ya había venido. La vieja de piel verde llena de fuego se hundió en el agua y Verónica no quiso ver más. ¿Podría cruzar la plataforma desde la que predicaba el pastor sin que nadie la detuviera? La gente cantaba y gritaba, no prestaba atención. Intentó trepar de un salto pero entonces vio los zapatos del pastor. Eran enormes. No eran zapatos normales. Tiene los pies deformes, pensó Verónica. Eran lo suficientemente grandes como para calzar la pezuña de una vaca. O de una cabra.
Hay cosas peores que la muerte, ay, por qué no le avisé a papá que venía acá, él lo hubiera recordado, él no me ignora, está triste, eso es todo, está triste pero nos vamos al mar, sí, el año que viene nos vamos al mar 

Traduction temporaire :
Or, elle était bel et bien partie.
La vieille dame à la peau verte en feu s’enfonça dans l’eau et Verónica refusa d’en voir davantage. Parviendrait-elle à traverser la plateforme depuis laquelle le pasteur prêchait sans que personne ne l’arrête ? Les fidèles chantaient et criaient, ne lui prêtaient pas la moindre attention. Elle tenta de  grimper d’un bond, mais à cet instant précis, elle remarqua les chaussures du pasteur, énormes, pas normales. Il doit avoir les pieds déformés, pensa-t-elle. Elles étaient assez grandes pour chausser le sabot d’une vache ou d’une chèvre.
Il y a des choses pires que la mort, hélas ! Pourquoi n’ai-je pas prévenu papa que j'y allais, il s’en serait souvenu lui, il ne m’ignore pas, il est seulement triste, il est triste, mais on ira à la mer, oui, l’année prochaine, on ira à la mer.

Projet Justine / Marion – phrases 275-286

Otro empujón la arrojó al lado de la plataforma por donde el pastor caminaba y leía la Biblia. Desde ahí podía ver la fila de los bautizados. Se sorprendió: la siguiente en la fila de los bautizados era la abuela de Mariela. Verónica buscó a su amiga y a los Domínguez, pero no pudo verlos. La abuela, con su largo pelo blanco, se desnudó para entrar en el agua.
Tenía la piel verde y cubierta de pelusa, como una mandarina podrida. No llevaba los anteojos oscuros y Verónica volvió a ver los fósforos que ardían bajo sus párpados en lugar de las pupilas.
—Jeremías diecisiete nueve, gritó el pastor. Engañoso es el corazón más que todas las cosas, y perverso; ¿quién lo conocerá?
Entonces Verónica recordó. Cómo podía haberse olvidado.
No vayas no vayas

Traduction temporaire :
Une autre bousculade l'entraîna à côté de la plateforme sur laquelle le pasteur marchait et lisait la Bible. De là, elle pouvait voir la file des baptisés. Elle fut surprise : dans la rangée, la personne suivante était la grand-mère de Mariela. Verónica chercha son amie ainsi que les Domínguez. Impossible de les apercevoir. Soudain, la grand-mère aux longs cheveux blancs se déshabilla pour rentrer dans l'eau. Elle avait la peau verte et couverte de duvet, comme une mandarine pourrie. Elle ne portait pas ses lunettes noires, aussi Verónica revit les allumettes qui brûlaient à la place des pupilles, sous ses paupières.
— Jérémie, chapitre dix-sept, verset neuf, s’égosilla le pasteur. Le cœur est tortueux par-dessus tout et il est méchant. Qui peut le connaître ? Verónica se souvint alors. Comment avait-elle pu oublier ? N’y va pas ! N’y va pas !