jeudi 30 avril 2015

Projet Noemi 4 – phrases 108-112

***

Rodeado de policías y en una habitación iluminada por reflectores, el Contador se hundió en la vergüenza. Se quitó el disfraz y mostró su rostro taciturno. Los policías, que no dejaban de reír, tomaron sus datos y le advirtieron que era la última vez que lo dejaban libre. “¡La próxima te encerramos en el manicomio!”, le dijeron. Cabizbajo, el Contador se retiró pensando que debía arrojar a la basura su traje de dinosaurio.

Traduction temporaire :
***

Entouré de policiers et dans une pièce éclairée par des réflecteurs, le Comptable s'effondra de honte. Il ôta son déguisement et dévoila son visage taciturne. Les policiers, qui ne cessaient de rire, prirent ses coordonnées et l'avertirent que c'était la dernière fois qu'il repartait libre.  « Recommence et on te boucle dans un asile ! » le menacèrent-ils. Tête basse, le Comptable s'en alla en pensant qu'il devait jeter son costume de dinosaure à la poubelle.

Projet Manuel / Thomas – phrases 137-150

-¡Santiago! –gritó su mujer, pero él ya había recuperado el equilibrio.
-¿Qué pasa, mamá? –oyó la voz de Roberto.
Santiago miró a su hijo. Tenía el pelo alborotado y sólo llevaba la parte inferior del pijama.
-¿Qué está haciendo papá? ¿Otra vez está borracho?
-Cállate, Roberto –dijo ella con firmeza, aunque sin alzar la voz. –Y no te muevas -agregó. Luego se dirigió a su esposo y le habló con un tono suplicante:
-¿Por qué no bajas? Está empezando a refrescar...

Santiago apretó los dientes con fuerza. Una lágrima se escurría por su mejilla derecha. Todo estaba perdido.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Chloé T – phrases 69-72

A él lo llaman el nuevo Mesías, el renovador y transformador de las técnicas instrumentales. Lo comparan con Beethoven y con Mozart, y varias instituciones y conservatorios se disputan su nombre para crear nuevos centros de formación de violinistas, chelistas y violistas corporales.
Los titulares de los periódicos proclaman: HA NACIDO UNA ESTRELLA. A STAR IS BORN, y aplauden como locos cada vez que, en los escasos conciertos que el Maestro ofrece, una cuerda cede y el reguero de sangre salpica a las primeras filas de los espectadores.
Al fin y al cabo, es la sangre de un Genio.


22 de febrero de 2012

Traduction temporaire :

On l'appelle le nouveau Messie, le rénovateur et le transformateur des techniques instrumentales. On le compare à Beethoven et à Mozart ; plusieurs institutions et conservatoires se disputent son nom pour créer de nouveaux centres de formation de violonistes, violoncellistes et violistes corporels. Les unes des journaux titrent : UNE ÉTOILE EST NÉE. A STAR IS BORN ; et lors des rares concerts que le Maestro donne, ils applaudissent comme des fous chaque fois qu'une corde cède et qu'un flot de sang éclabousse les premiers rangs de spectateurs. Après tout, c'est le sang d'un génie.

22 février 2012

mercredi 29 avril 2015

Projet Chloé T – phrases 66-68

Hoy, alrededor del violinista, se reúnen las jóvenes promesas del mundo musical, que vienen desde tierras bien lejanas a nutrirse del Maestro. Aprenden nuevas técnicas de afinación corporal, ensamblaje de cuerdas en tiras de carne, además del oficio de luthieres de vientre y especialistas en transfusiones.
El pueblito se ha convertido en la Meca de la música contemporánea a escala mundial.

Traduction temporaire :
Aujourd'hui, les jeunes espoirs du monde musical viennent de pays lointains pour se réunir autour du violoniste et se nourrir du Maestro. Ils apprennent de nouvelles techniques d'accordage corporel, d'accrochage de cordes sur des lanières de chair, en plus de se former au métier de luthier de ventre et de spécialiste de transfusions. Le village est devenu la Mecque de la musique contemporaine à l'échelle mondiale.

Projet Caroline 2 – phrases 280-281

Al fin he comprendido lo singular de la existencia humana, la única vida inteligente que existe entre los millones de galaxias exploradas por nuestras legiones. Y creo que no es insensato extrapolar de ello algunas cifras insignificantes y llegar a la conclusión de que en todo el Universo no existe inteligencia alguna más que en ese frágil planeta azul.

Traduction temporaire :
J'ai finalement compris la singularité de l'existence humaine, l'unique vie intelligente existant parmi les millions de galaxies explorées par nos légions. Je crois qu'il n'est pas insensé d'en déduire des chiffres insignifiants et d'en arriver à la conclusion que dans tout l'Univers, il n'existe d'intelligence nulle part ailleurs que sur cette fragile planète bleue.

Projet Élodie 10 – phrases 57-59

Se tumbó en la cama desnuda y, con su movimiento, me llegó esa mezcla de ron barato, de coco, de especia fuerte, una mixtura dulce que acariciaba sus pechos tremendos, blanquecinos, de gelatina, tan de un lado para otro con su vaivén de ron. Por fin su espalda plagada de pequitas imposibles de contar. Parecía que alguien había espolvoreado sobre su cabello granos de comino y que, al sacudir la cabeza, se habían quedado la mayor parte sobre los hombros y sobre el cuello y, de manera cada vez más dispersa, entre la cintura y las caderas.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Elle s'allongea nue sur le lit en bougeant tellement d'un côté et de l'autre que ce va-et-vient au rhum et ses mouvements m'envoyèrent un mélange de rhum bon marché, de coco, d'épice forte, une mixture sucrée qui caressait ses seins extraordinaires, blanchâtres, gélatineux. Enfin, on découvrait son dos couvert de petites taches impossibles à compter. Ça donnait l'impression que quelqu'un avait saupoudré des grains de cumin sur ses cheveux et que, lorsqu'elle avait secoué la tête, ils étaient restés en grande partie sur ses épaules et son cou, de plus en plus dispersés entre la taille et les hanches.

Projet Fanny / Laura – phrases 114-117

Las fotos se interrumpían cuando Josef tenía unos diecisiete o dieciocho años, y luego sólo había una que a Roslin le encantó, porque era de los dos en el campus de la universidad. Debía estar hecha al poco de haberse conocido, porque ella llevaba el pelo más largo, y él tenía una cara de niño que le hizo reír. No recordaba el momento que había quedado reflejado, pero sin duda había sido un momento feliz. La ilusión se reflejaba en los ojos de ambos, estaban cogidos por la cintura y sonreían confiados a la cámara, reflejando su amor.

Traduction temporaire :
Les photos s'interrompaient quand Josef avait dix-sept ou dix-huit ans. Ensuite il n'y en avait plus qu'une seule, qui plut à Roslin, parce qu'on les y voyait tous les deux sur le campus de l'université. Elle avait dû être prise peu de temps après leur rencontre ; elle avait les cheveux plus longs et lui le visage d'un enfant qui la faisait rire. Elle ne se rappelait pas le moment où le cliché avait été pris, mais ça avait certainement été un bon moment. La joie se reflétait dans leurs yeux : ils se tenaient par la taille et souriaient à l'appareil, confiants, traduisant leur amour. 

Projet Aurélie S – phrases 20-21

Pero sólo en alguna ocasión porque, con el roce de los pétalos, todo se impregnaba de un olor a ajo que les solía transportar a las cenas navideñas hasta el punto de que acabaron por traerse la zambomba y la pandereta para cantar cuando el trayecto lo permitía. A pesar de todas las veces que habían despotricado de la Navidad, lo cierto es que iban cogiéndole gusto a eso de oler a besugo al horno y a cantar villancicos.

Traduction temporaire :

Mais de temps en temps seulement, quand quelqu'un frôlait les pétales, tout s’imprégnait d'une odeur d'ail qu'ils avaient l'habitude de porter sur eux aux dîners de Noël, à tel point qu'ils ont fini par venir avec la zambomba et le tambourin pour chanter lorsque le trajet le permettait. Malgré les nombreuses fois où ils avaient déblatéré contre Noël, ce qui est certain, c'est qu'ils commençaient indéniablement à prendre goût au fait de sentir la daurade au four et à chanter des chants de Noël.

Projet Sonita 19 – phrases 32-35

Horacio quedó petrificado, por un instante sólo se le ocurrió gritar y golpearse contra la pared, mas de repente pensó: ¡el niño!, y corrió hacia donde yacía el cuerpo de Jacinta.
Olvidándose por un momento de todo, empuñó el bolo y con el mismo abrió la panza de Jacinta para sacar al niño, de la misma forma en que su padre había hecho alguna vez para sacarlo a él.
Pero algo falló... El niño estaba muy pequeño, muy frío, muy negro, muy sin vida, muy muerto.

Traduction temporaire :

Horacio resta figé. Un instant, il ne put que crier et se cogner contre le mur, mais soudain, une pensée lui traversa l'esprit : le bébé ! Il courut jusqu'à l'endroit où gisait le corps de Jacinta. Oubliant tout l'espace de quelques secondes, il empoigna la machette et l'utilisa pour ouvrir le ventre de Jacinta, afin d'en sortir le bébé ; de la même manière que son père l'avait fait un jour pour lui.
Mais quelque chose n'alla pas comme il faut… Le bébé était très petit, très froid, très noir, très sans vie, très mort.

mardi 28 avril 2015

Projet Justine / Nadia / Élise – phrases 279-283

¡Yo la voy a besar! —profirió con gran seriedad.
Todos lo miramos, incrédulos.
¡Y le meteré la lengua hasta el esófago! —alardeó.
Acto seguido fijó fecha y hora y, para no dar lugar a dudas, le pidió al mayor de los Mendieta Solana que nombrara dos testigos: el Bebe Souza y un chico llamado Jaime Arrieta, que era el campeón de patillo —ocho saltos de piedra en el lomo de los tumbos—, se ofrecieron a presenciar los hechos. Y un martes, el último martes de marzo, a las dos de la tarde y con los dos testigos apostados en miradores estratégicos, el Pato salió a cumplir con su palabra.

Traduction temporaire :
— Moi, je vais l'embrasser ! proféra-t-il avec un grand sérieux. Nous le regardâmes tous, incrédules. Et je lui enfoncerai ma langue jusqu'à l'œsophage, se vanta-t-il.

Il fixa illico la date et l'heure et pour ne pas laisser de place au doute, demanda à l'aîné des Mendieta Solana de désigner deux témoins : Bébé Souza et un dénommé Jaime Arrieta, le champion de ricochets – son caillou a rebondi huit fois sur le dos des grosses vagues – se proposèrent pour constater les faits. Et un mardi, le dernier mardi de mars, à deux heures de l'après-midi, Pat alla tenir parole, ses deux témoins postés à des points d'observation stratégiques.

Projet Éléonore / Johanna – phrases 127-137


Pero antes Julio no era así. Antes era un hermano cariñoso. Decía: “Yo soy el hombre de la casa, yo tengo que protegerlas a ti y a mi mamá”. Pero un día todo cambió. ¿Cuándo? La niña no se acuerda. Todo es como un sueño confuso. Su memoria es precaria. Y como grabadas en el subconsciente, de pronto y de manera automática, las palabras de la vieja loca de la casa vecina se repiten en su mente: “Usted lo que debería hacer es cuidar mejor a sus criaturas y no jorobar a la demás gente”. Y su mamá, rabiosa, llorando de impotencia en su habitación.

Traduction temporaire :
Avant, Julio n'était pas comme ça. Avant, il était un frère aimant. Il disait : « Je suis l'homme de la maison, je dois vous protéger, toi et maman ». Mais un jour, tout avait changé. Quand ? La fillette ne s'en souvient pas. C'est comme un rêve confus. Sa mémoire est précaire. Tout à coup, de manière automatique et, comme s'ils étaient gravés dans son subconscient, les mots de la vieille folle de la maison voisine résonnent dans sa tête : « Ce à quoi vous devriez plutôt penser, c'est à mieux vous occuper de vos gosses et pas emmerder les autres ». Et sa mère, furieuse, pleurant d'impuissance dans sa chambre. 

Projet Margaux 13 – phrases 47-50

Federico se repuso rápidamente y dio un vistazo a la habitación: repisas, una mesita de noche, dos maletas de viaje empacadas y en la esquina menos quemada una lámpara; y junto a la lámpara un sillón; y sobre el sillón....
Federico respiró aliviado y esbozó una sonrisa infantil.
Tontita, siempre te fascinó la seda”.

El contaba con esa fascinación, con lo fácil que era provocar una explosión utilizando una miniatura programable en el tomacorriente, y con su otro trabajo: uno se entera de todo haciendo taxi...

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Aurélie – phrases 40-42


¿Cómo haría para mantener a ese chiquito que era casi de la misma edad que la Virginia? Con la peluquería todo habría sido más fácil, pero desde que ese jijuna se largó con toda su plata apenas había podido juntar para sobrellevar la vejez con dignidad: papa nicolau cada tres meses, una dentadura nueva y a las justas para la plaza y el alquiler. Por eso Madame se averiguó bien los nombres y ya se imaginaba a su ahijado bien uniformado y navegando por los siete mares, porque al Director de la Escuela le había hecho «El Submarino Cochino», tenía un baúl de cartitas del Jefe del Comando Conjunto y el Ministro del Interior debía tener guardardita como media docena de calzones con bobos dedicados a "la verdadera Armada Peruana".

Traduction temporaire :
Comment ferait-elle pour entretenir ce petit presque du même âge que Virginia ? Avec le salon de coiffure tout aurait été plus facile, mais depuis que l'autre enfant de putain s'était tiré avec son fric, elle avait à peine de quoi affronter la vieillesse avec dignité : pour le test de Pap tous les trois mois, un nouveau dentier, et pour conserver sa place et payer le loyer. C'est pourquoi Madame s'était bien renseignée à propos d'eux et s'imaginait déjà son filleul en uniforme, par-delà les mers, parce qu'elle avait fait une gâterie au Directeur de l'École, avait une malle de lettres intimes du Chef du Commandant Adjoint et le Ministre de l'Intérieur devait conserver précieusement une douzaine de culottes à volants offertes à "la véritable Armée Péruvienne".

Projet Émilie 8 – phrases 142-151

Subí a la terraza, pero no pude pasar de la puerta que daba acceso a ella. Veía desde allá lo bastante, sin embargo. Veía y escuchaba. La soledad era absoluta. La crepitación no se interrumpía sino por uno que otro ululato de perro, o explosión anormal. El ambiente estaba rojo; y a su través, troncos, chimeneas, casas, blanqueaban con una lividez tristísima. Los pocos árboles que conservaban follaje retorcíanse, negros, de un negro de estaño. La luz había decrecido un poco, no obstante de persistir la limpidez celeste. El horizonte estaba, esto sí, mucho más cerca, y como ahogado en ceniza. Sobre el lago flotaba un denso vapor, que algo corregía la extraordinaria sequedad del aire.

Traduction temporaire :
Je voulus monter sur la terrasse, sans parvenir à franchir la porte d'accès. Néanmoins, j’étais assez bien placé pour observer. Je regardais et j’écoutais. La solitude était absolue. Le crépitement n'était interrompu que par de rares hurlements de chiens ou explosions anormales. L’atmosphère était rouge ; à travers, des troncs, des cheminées et des maisons blanchissaient avec une lividité sordide. Les quelques arbres qui avaient gardé leur feuillage se tordaient, noirs, d’une noirceur d’étain. La lumière avait légèrement faibli, malgré la persistance de la limpidité céleste. L’horizon, en revanche, semblait beaucoup plus proche, et comme noyé de cendre. Sur le lac flottait une vapeur dense, qui compensait un peu l’extraordinaire sécheresse de l’air.

Projet Elena 12 – phrases 67-72

En su período oscuro y lastimoso, mi madre, mi hermana y uno de mis sobrinos estuvieron presos. Mi madre, afortunadamente, con arresto domiciliario; pero mi hermana y mi sobrino pasaron un mes en la cárcel. Yo mismo tenía a un agente pisándome los talones. Al principio lo llevaba a dar largos paseos sin rumbo fijo y, finalmente, me hice amigo suyo. Me admitió que también odiaba a Perón pero que seguía órdenes. Usted, enemiga de los que gobiernan, ¿dijo que además es científica?

Traduction temporaire :
Durant sa période sombre et pénible, ma mère, ma sœur et l'un de mes neveux ont été emprisonnés. Ma mère, heureusement, a été assignée à résidence ; ma sœur et mon neveu, eux, ont passé un mois en prison. Moi, il y avait un agent qui me suivait de très près. Au début, je faisais exprès de le promener sans but précis pendant des heures ; nous sommes finalement devenus amis. Il a admis que lui aussi, il détestait Perón, mais qu'il devait suivre les ordres. Donc vous dites que vous êtes ennemie de ceux qui gouvernent, et une scientifique qui plus est ?

lundi 27 avril 2015

Projet Marine / Céleste – phrases 104-111

¿Oiga, jovencito, me dice, no sabe usted que La sombra del ciprés es alargada? Y qué ganas de poderle contestar que yo soy El hereje, pero decido mejor, impotente de decir algo, largarme con La escopeta al hombro.
Ahora es Malena quien camina conmigo, colgada de mi brazo. Malena sonríe. Está contenta. Cansados de deambular nos detenemos en la Plaza Mayor de Valladolid. Le doy un beso a Malena. Saco los tapones de mis oídos y el vendaje de mis ojos.

Traduction temporaire :
Écoutez, petit, m'explique-t-il, vous ne savez pas que La sombra del ciprés es alargada ? Comme j'ai envie de lui répondre que je suis El hereje, mais n'arrivant pas à dire quoi que ce soit, je préfère ficher le camp avec La escopeta al hombro. Maintenant, c'est Malena qui marche avec moi, pendue à mon bras. Malena sourit. Elle est contente. Fatigués de déambuler, nous nous arrêtons sur la Plaza Mayor de Valladolid. J'embrasse Malena. Je retire les bouchons de mes oreilles et le bandage de mes yeux.

Projet Déborah / Julie – phrases 188-194

—¿Qué edad tienes? —nos interrogó quebrando un instante de incómodo silencio.
Ya habíamos mencionado que teníamos catorce. Una edad difícil. Ya no éramos inmunes a los encantos femeninos y la sola presencia de Estela nos trastornaba completamente. Ni que decir en aquel momento que nuestros cuerpos se balanceaban uno junto al otro llevados por el suave vaivén de las olas. Nos sentíamos torpes y apenas podíamos disimular nuestra turbación.
Le contestamos y le devolvimos la pregunta.

Traduction temporaire :

— Quel âge as-tu ? nous interrogea-t-il, brisant un instant de silence gênant.
Nous avions déjà dit que nous avions quatorze ans. Un âge difficile. Nous n’étions pas encore immunisés contre les charmes féminins et la seule présence d’Estela nous bouleversait complètement. Ne parlons même pas de ce moment où nos corps se balançaient l’un contre l’autre, portés par le doux va-et-vient des vagues, nous nous sentions maladroits, et nous pouvions à peine dissimuler notre embarras.
Nous répondîmes et nous lui retournâmes la question.

vendredi 24 avril 2015

Projet Odile 2 – phrases 165-172

Se asomó por la ventana. Nadie. Quizás era un gato. Mejor tratar de dormir, estoy nervioso. Cerró el archivo, apagó la máquina, tomó dos somníferos. Mira a través de la ventana. El hombre que escribía ahora duerme. Decide regresar a la calle, llevarse su soledad, caminar sin rumbo por la ciudad desierta.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Chloé T – phrases 57-65

El director ordenó un silencio inmediato. Las viejitas gritaban. Todos corrían. Pero él no dejó de tocar.
Todavía le quedaban dos minutos de esplendor absoluto, de la sombra de la genialidad que había logrado asir al menos una vez en la vida.
Lo llevaron al hospital. El diagnóstico fue certero: infección aguda, peligro de muerte por pérdidas masivas de sangre.
A los dos meses, fue dado de alta.
Los principales conservatorios, teóricos musicales y hasta los medios de difusión masiva lo esperaban como las moscas a punto de caer sobre el dulce.

Traduction temporaire :
Le chef d'orchestre exigea le silence absolu. Les mémés criaient ; tout le monde courrait. Mais lui ne s'arrêta pas de jouer. Il lui restait encore deux minutes de splendeur absolue, de l'ombre de la génialité qu'il avait réussi à saisir au moins une fois dans sa vie. On l'emmena à l'hôpital. Le diagnostique fut sans appel : infection aiguë, danger de mort suite à des pertes massives de sang. Au bout de deux mois, il fut autorisé à sortir. Les conservatoires les plus importants, les théoriciens de la musique et même les médias de masse l'attendaient comme des mouches sur point de fondre sur un gâteau.

Projet Morgane 13 – phrase 33

Fue un tiempo sin tiempo en que el ruido de la locomotora, el chirrido de las ruedas de acero sobre la magnífica horizontalidad paralela de los rieles, el escape del humo negro y salvaje en la boca de la chimenea, era algo que me asombraba y despertaba en mí, cierto sentimiento de fascinación.

Traduction temporaire :
C'était un temps sans temps, où le bruit de la locomotive, le grincement des roues d'acier sur la magnifique horizontalité parallèle des rails et la fumée noire et sauvage qui s'échappait de la bouche de la cheminée étaient des choses qui m'étonnaient et me fascinaient.

Projet Morgane 12 – phrase 131

De la madrugada hasta el alba, con la calefacción prendida porque afuera nieva y Brooklyn se va llenando de esa espuma gruesa, blanca y maligna que crece y se multiplica hasta sepultarla, con las bolsitas de cocaína vacías al costado del teclado y la idea creciente de marcarle de nuevo a Sherwood, pienso en Penélope y en la vida después de Penélope y la melancolía me seca la boca y me enmudece.

Traduction temporaire :
De l'aurore à l'aube, avec le chauffage en route parce qu'il neige dehors et que Brooklyn est en train de se couvrir de cette écume épaisse, blanche et maligne qui croît et se multiplie au point de l'ensevelir ; avec les sachets de cocaïne vides près du clavier et l'idée grandissante de recontacter Sherwood, je pense à Penélope, à la vie après Penélope et la mélancolie m'assèche la bouche, me rend muet.

Projet Caroline 2 – phrases 276-279

“Por fin, ayer se produjo la esperada llegada del arcángel Belcebú de su larga travesía. Pero como los demás antes que él, y como yo ya intuía, no encontró conciencia alguna que sirviera para nuestra perpetuación como raza espiritual. Esto no ha supuesto para mí una desilusión, más bien todo lo contrario, puesto que no ha hecho sino confirmar mis sospechas de un hecho, de por sí, maravilloso. Como si un velo hubiera caído de mis ojos, he visto de forma clara lo que todo esto significa.

Traduction temporaire :
« Hier, enfin, est survenu le retour tant attendu de l'archange Belzébuth de son long voyage. Mais, à l'instar des autres avant lui, et comme je m'en doutais, il n'a pas trouvé de conscience susceptible d'assurer la perpétuation de notre race spirituelle. Je n'en ai pas été déçu. Bien au contraire, cela n'a fait que confirmer mes hypothèses sur un phénomène magnifique en soi. Comme si un voile s'était levé, j'ai pu voir clairement la signification de tout ceci.

Projet Jennifer G. 4 – phrase 5

Dentro de breves instantes es posible que sus tropas lancen al combate nuevas divisiones mecanizadas, pero nosotros preferimos derramar toda nuestra sangre antes que escapar a toda carrera como haría un pueblo cobarde.

Traduction temporaire :
Il est possible que leurs troupes envoient au combat de nouvelles divisions mécanisées d'ici peu. Or nous, nous préférons verser tout notre sang plutôt que de prendre la fuite comme un peuple de lâches.

jeudi 23 avril 2015

Projet Justine 4 – phrases 96-101

El edificio donde luchamos por vivir tiene quince pisos de altura, sin contar el penthouse de madera que corona al concreto. El área construida, vista desde lo alto, tiene la forma de una ele mayúscula. Mi departamento pertenece a la porción más corta de la letra, mientras que en el segmento más largo hay una serie de departamentos mucho más grandes que, con el correr de los años, fueron segmentados en otros más pequeños que fueron revendidos por sus primeros dueños. Como bien dice mi esposa, en bienes raíces tres departamentos pequeños deben valer más que uno grande. Por ello, si al estrenarse el edificio existían treinta departamentos en total, al momento de mi mudanza ya se habían multiplicado por dos. Así también se dividieron los recursos para mantenerlos como se debe.

Traduction temporaire :
L'immeuble où nous luttons pour survivre s'élève sur quinze étages, sans compter l'appartement-terrasse en bois qui couronne le béton. Vue d'en haut, la construction a la forme d'un L. Mon appartement est situé sur la partie la plus courte, tandis que le segment le plus long compte une série d'appartements beaucoup plus grands qui, au fil du temps, se sont retrouvés morcelés en d'autres logements plus petits, revendus par leurs premiers propriétaires. Comme le dit si bien ma femme, en biens-fonds, trois petits appartements doivent avoir plus de valeur qu'un grand. Raison pour laquelle si lors de son inauguration l'immeuble disposait de trente appartements au total, au moment où j'ai emménagé, leur nombre avait doublé. Ce qui a aussi réduit de moitié les moyens pour les entretenir.

Projet Élise 3 – phrases 306-310

No terminaba de admirarse por la cantidad de recursos de los que hacía gala un artefacto supuestamente destinado a mejorar las condiciones de vida de un lisiado. Y tampoco pudo evitar que, como una ráfaga, un pensamiento le cruzara por la cabeza: ¿no serían los exoprot, en su origen, armaduras de combate? No tuvo tiempo de seguir la línea porque una voz atronadora y sus ecos saturaron el espacio del Callejón del Placer.
Yahvé es un guerrero. ¡Yahvé es su nombre!

Traduction temporaire :
Il ne cessait de s'étonner de la quantité de ressources dont disposait un appareil prétendument destiné à améliorer les conditions de vie d'un estropié. Il ne put empêcher une pensée de traverser son esprit comme une rafale de vent : à l'origine, les exoprot n'étaient-ils pas plutôt des armures pour le combat ? Il n'eut pas le temps de poursuivre son raisonnement qu'une voix assourdissante et son écho saturèrent l'espace de la Ruelle du Plaisir.

— Yahvé est un guerrier. Yahvé est son nom !

Projet Annelise 2 – phrases 177-182


Algo se desgarra adentro, algo que no está bien, que calma las cosas pero que las intranquiliza. Ella está recostada sobre mí, siento el peso, el movimiento. Mi pantalón ya está por mis rodillas, ella no deja de lamerme todo. Claudette tiene los ojos cerrados, las lágrimas caen sobre mí, se enjuagan con la saliva que sale de su boca. Algo duele y a la vez se gratifica de la acción. Se levanta y me ve a los ojos.

Traduction temporaire :
Quelque chose se déchire à l’intérieur, quelque chose qui n'est pas bien, qui apaise les choses, mais qui, en même temps, les attise. Elle est appuyée contre moi, je sens son poids, son mouvement. Mon pantalon est déjà au niveau de mes genoux. Elle n’arrête pas de me lécher partout. Claudette a les yeux fermés, ses larmes coulent sur moi, se rincent avec la salive qui sort de sa bouche. Une action douloureuse et gratifiante à la fois. Elle se lève et me regarde dans les yeux.

mardi 21 avril 2015

Projet Fanny / Laura – phrases 110-113

Casi se le saltaron las lágrimas al abrir un pequeño arcón de madera que encontró guardado debajo del sofá. Había muchas cartas pero, sobre todo, había fotos. Reconoció los ojos de Josef en el niño que salía corriendo en la playa, o sentado en las piernas de una mujer que sin duda, por el parecido, era su madre. En la mayoría aparecía solo, tanto en la infancia como en la adolescencia, pero siempre con una gran sonrisa en la cara y en lugares increíbles: Disneyland, Nueva York, Sidney, algo que parecía una playa del caribe…

Traduction temporaire :
Elle eut presque les larmes aux yeux en ouvrant un petit coffre en bois qu'elle trouva glissé sous le canapé. Outre de nombreuses lettres, il renfermait surtout des photos. Elle reconnut les yeux de Josef chez l'enfant qui quittait une plage en courant, celui assis sur les genoux d'une femme qui était sans l'ombre d'un doute sa mère. Il apparaissait seul sur la majorité des clichés, aussi bien petit qu'adolescent, mais toujours très souriant et dans des lieux incroyables : Disneyland, New York, Sydney, et quelque chose qui ressemblait à une plage des Caraïbes…

Projet Sarah 19 – phrase 47

La cosa es, papá, que ella me regaló una chiva, hasta le puso un nombre y todo pero que me resulta muy difícil de pronunciar porque no es en este idioma que hablamos usted y yo.

Traduction temporaire :
En fait, papa, elle m'a fait cadeau de cette biquette, elle est allée jusqu'à lui donner un nom, mais j'ai beaucoup de mal à le prononcer parce que vous et moi, nous ne parlons pas cette langue.

Projet Sonita 19 – phrases 29-31

Una noche ella sintió los dolores y supo que ya era hora. Ambos se prepararon: lista estaba ya la cazuela con agua para limpiar al crío, listo el machete para cortarle el ombligo y también listo el hoyo donde éste sería enterrado. Pero todo salió mal... Jacinta se puso fría y comenzó a temblar, luego, su cuerpo comenzó a entumecerse y terminó por quedar completamente tiesa, sin vida.

Traduction temporaire :
Un soir, quand elle ressentit des douleurs, elle sut que le moment était venu. Ils se préparèrent : la casserole avec de l'eau pour nettoyer le bébé était prête, la machette pour couper le cordon ombilical aussi, ainsi que le trou où il serait enterré. Mais, tout alla de travers… Jacinta se refroidit et se mit à trembler, puis, son corps s'engourdit et il finit par devenir complètement raide, dépourvu de vie.

Projet Agathe 5 – phrases 52-58

Damián casi se ahoga de la risa. La voluntad de ayudarlo me impulsó a ponerme de pie para palmearle la espalda pero trastabillé y volqué el contenido del vaso. El reguero corría por la mesa y él, que había cesado de reír, mojó las yemas de dos dedos y dijo alegría igual que lo hacía tío Fito en las fiestas familiares. Damián duerme. Yo no puedo dormir. Pienso en mi vecino, en Tamara, en la ventanilla del banco y en que sin asado, y sin dos litros de tinto de la casa, tal vez él retomará su papel de coordinador y aguardará que yo, finalmente, diga algo interesante.

Traduction temporaire :

Damián s'étouffe presque de rire. Le désir de l'aider me poussa à me lever pour lui tapoter le dos, mais je chancelai et renversai le contenu de mon verre. Le liquide coulait sur la table et lui, qui avait cessé de rire, y trempa le bout de deux de ses doigts et prononça le mot joie, comme le faisait oncle Fito pendant les fêtes de famille. Damián dort. Moi, je n'y arrive pas. Je pense à mon voisin, à Tamara, au guichet de la banque, et je me dis que sans grillade et sans les deux litres de vin rouge de la maison, peut-être qu'il reprendra son rôle de coordinateur et attendra que je raconte enfin quelque chose d'intéressant.

lundi 20 avril 2015

Projet Loïck 9 – phrases 36-40

Me miraba como un peno a quien se ha salvado la vida, y, mien­tras tanto, sus oscuras manos buscaban y rebuscaban en la faja y los bolsillos. Esto casi me hizo arrepentirme de mi generosidad, y mientras el gañán buscaba, yo metia mano en el cinto y empujaba mi revólver. ¡Si creia pillarme descuidado!...
Tiró él de su faja, sacando algo, y yo le imité, sacando de la funda medio revólver. Pero lo que él tenia en la mano era un cartoncito mugriento y acribillado, que me enseñó con satisfacción.

Traduction temporaire :
Il me regardait comme un condamné à qui on vient de sauver la vie ; pendant ce temps, ses mains noires fouillaient encore et encore dans sa ceinture et ses poches. Cela m'a presque amené à regretter ma générosité, et alors que le rustre cherchait, moi, je portai la main à ma ceinture et empoignait mon revolver. Qu'il n'aille pas s'imaginer qu'il pourrait me prendre par surprise !… Il tira sur sa ceinture, en sortit quelque chose. Et je l'imitai, dégainant à moitié mon revolver de son étui. Mais ce que lui avait dans la main, c'était un petit morceau de carton crasseux et troué de part en part qu'il me montra avec satisfaction

Projet Émilie 8 – phrases 135-141

Reanimado por el vino, examiné mi situación. Era asaz sencilla. No pudiendo huir, la muerte me esperaba; pero con el veneno aquél, la muerte me pertenecía. Y decidí ver eso todo lo posible, pues era, a no dudarlo, un espectáculo singular. ¡Una lluvia de cobre incandescente! ¡La ciudad en llamas! Valía la pena.

Traduction temporaire :
Revigoré par le vin, j’analysai ma situation. Elle était des plus simples : comme je ne pouvais pas fuir, la mort m’attendait ; or, avec ce poison-là, elle m’appartenait. S’agissant, à n’en point douter, d’un spectacle singulier, je décidai d'en voir le plus possible. Une pluie de cuivre incandescent ! La ville en flammes ! Cela valait la peine.

Projet Aurélie O 11 – phrases 29-32

- Las pobres, creo que al quitarles la cabeza siguen saltando, pero ya no es como antes; se les va la vida. ¡Y claro, el problema es la cabeza!
Capturó al saltamontes, enviado seguro por el hada madrina como su Pepe Grillo,
Ella debe estar por aquí, pero creo que no se muestra a los adultos.

Traduction temporaire :

— Les pauvres, je crois que si on leur enlève la tête, elles continuent de sauter, mais ce n'est plus comme avant, elles agonisent. Bien sûr, le problème c’est la tête !
Il captura la sauterelle, certainement envoyée par la fée marraine, tout comme son Jiminy Cricket.
— Elle ne doit pas être loin, mais je crois qu’elle ne se montre pas aux adultes.

Projet Chloé T – phrases 50-56

Aquel iba a ser el mejor momento de su vida. Por el que había esperado siempre.
El director alzó la batuta.
Muy lentamente, el músico fue quitándose las pinzas que sostenían la carne de su vientre, sacó el arco, afinó las cuerdas ante la mirada de asombro (o de incredulidad) del director y comenzó a interpretar su solo, más que divinamente.
Hacia el final del concierto, una de las cuerdas cedió.
Las tiritas de piel habían soportado demasiada presión.
Del vientre del músico comenzó a fluir un río de sangre.

Traduction temporaire :
Ce serait le meilleur moment de sa vie, celui qu'il avait toujours attendu. Le chef d'orchestre leva sa baguette. Très lentement, le musicien retira les pinces qui retenaient la chair de son ventre, saisit son archet, ajusta les cordes, devant le regard stupéfait (ou dubitatif) du chef d'orchestre, et commença à interpréter son solo, plus que divinement. Vers la fin du concert, une des cordes céda. Les pansements de peau avaient supporté trop de pression. Un flot de sang commença à ruisseler du ventre du musicien.

Projet Marine / Céleste – phrases 96-103

Me invita a pasear por la plaza España, pero sus intenciones eran llevarme a la Librería Amadís para comprar unos ejemplares de sus Novelas ejemplares. No sé como explicarle que no entiendo el lenguaje en tinta y papel. Soy sordo. Soy mudo. Soy ciego. Sólo tengo mis manos, mis pies y un “No Mundo”. Le hago algunas señales en la palma de su mano, pero él la retira violentamente. Quiero seguir mi camino, pero al salir de la librería me choco con Miguel Delibes.

Traduction temporaire :
Il m'invite à faire une promenade sur la Plaza España, mais son intention était de m'emmener à la Librería Amadís pour acheter quelques exemplaires de ses Novelas ejemplares. Je ne sais pas comment lui expliquer que je ne comprends pas le langage de l'encre sur le papier. Je suis sourd. Je suis muet. Je suis aveugle. J'ai seulement mes mains, mes pieds et un "Non-monde". Je lui dessine des signes dans la paume de la main, mais il la retire violemment. Je veux suivre mon chemin, mais en sortant de la librairie, je tombe nez-à-nez sur Miguel Delibes.

Projet Aurélie S – phrases 18-19

Y digo que al principio fue fácil porque tan solo requería que el acompañante mantuviera las piernas abiertas durante el trayecto. Luego, con el crecimiento del bulbo, debían adoptar extrañas posturas de contorsionista que, en alguna ocasión, me echaban en cara. 

Traduction temporaire :
Et je dis qu'au début ç'a été facile parce que cela exigeait seulement que les passagers gardent leurs jambes écartées durant le trajet. Ensuite, avec la croissance du bulbe, ils devaient adopter d'étranges postures de contorsionniste qui m'étaient parfois reprochées.

Projet Émilie 8 – phrases 129-134

Afortunadamente, el comedor se encontraba lleno de provisiones; su sótano, atestado de vinos. Bajé a él. Conservaba todavía su frescura; hasta su fondo no llegaba la vibración de la pesada lluvia, el eco de su grave crepitación. Bebí una botella, y luego extraje de la alacena secreta el pomo de vino envenenado. Todos los que teníamos bodega poseíamos uno, aunque no lo usáramos ni tuviéramos convidados cargosos. Era un licor claro e insípido, de efectos instantáneos.

Traduction temporaire :
Fort heureusement, la salle à manger était pleine de provisions, la cave de vins. J’y descendis. Elle avait conservé sa fraîcheur ; ni la vibration de la lourde pluie ni l’écho de la grave crépitation n’atteignaient ses profondeurs. Je bus une bouteille, puis sortis du placard secret le flacon de vin empoisonné. Tous les propriétaires de cave en possédaient un, même si nous ne l’utilisions pas et n’avions pas d’invités encombrants. C’était une liqueur claire et insipide, aux effets instantanés.

Projet Nancy 4 – phrases 75-79

Le hago saber a Leo que no será fácil superar su síndrome, que lo mejor que puede hacer es convivir con él hasta que sienta el alivio de no tener remordimientos. Pero eso significa no más libros, nada de revistas, ni lecturas por un tiempo. Y cuando vea una palabra aléjese de inmediato. Leo empieza a anotar todo lo que digo pero pronto cae en la cuenta de su error, tendrá que leerlo. Vaya a su casa, tómese un calmante y duérmase.

Traduction temporaire :
Je lui précise qu'il ne lui sera pas facile de surmonter son syndrome, que la meilleure chose à faire est d'apprendre à vivre avec, jusqu'à ce qu'il ressente le soulagement de ne plus éprouver de remords. Mais cela implique qu'il ne lise plus aucun livre, aucune revue, ni quoi que ce soit, pendant un certain temps. Quand vous verrez un mot, éloignez-vous sur-le-champ. Leo se met à noter tout ce que je lui préconise, mais ne tarde pas à se rendre compte de son erreur : ces recommandations, il lui faudra bien les lire. Bon, rentrez chez vous, prenez un calmant et reposez-vous.

Projet Odile 2 – phrases 149-164

Llega caminando hasta un panteón. Dobla por una calle con nombre de playa. Distingue una luz en una ventana. Cree ver movimiento dentro. El corazón se acelera. Trepa por una reja, conquista una azotea. Mira a través de la ventana. Dentro hay un hombre escribiendo.
Creyó escuchar ruidos. ¿Un asalto? Ojalá. Incluso esa visita sería bienvenida. Aguzó el oído. Interrumpió la escritura.
Algo lo detiene. El interior del departamento se vuelve borroso.

Traduction temporaire :

En marchant, il arrive jusqu’à un cimetière. Il tourne dans une rue qui porte un nom de plage. Il distingue une lumière à une fenêtre. Il croit voir du mouvement à l’intérieur. Son cœur bat plus vite. Il escalade une grille, atteint une terrasse. Il regarde par la vitre. De l’autre côté, il y a un homme en train d’écrire.
Il crut entendre des bruits. Une attaque ? Si c'est le cas, tant mieux ! Cette visite serait même bienvenue. Il tendit l’oreille. Il interrompit son écriture.
Quelque chose le retient. L’intérieur de l’appartement devient flou.

Projet Hadia / Kaina – phrases 37-38

Pero eso fue un ligero viento fresco en el infierno de la animación, lejos de la Edad de Oro, en la que reiné como cómic. ¡La televisión digital y su maldito control remoto! Esa ha sido mi mayor desgracia, el gran obstáculo y retroceso, en mi avance evolutivo hacía un Ser de carne y hueso, o más bien… hacia la posesión de su cuerpo.

Traduction temporaire :
Mais ce ne fut qu’une légère brise fraîche dans l'enfer de l'animation, loin de l'Âge d'Or sur lequel j'avais régné en tant que bande dessinée. La télévision numérique et sa fichue télécommande ! C’est elle qui a été la cause de mon plus grand malheur, l'obstacle majeur qui a freiné mon avancée évolutive vers un être de chair et d'os, ou plutôt… vers la possession de son corps.

Projet Éléonore / Johanna – phrases 117-126

Su aroma es fresco y a la vez penetrante. Empalaga. ¿Por qué su mamá lo engríe a él y no a ella? Después de aplastar una piedra sobre el montículo de tierra donde ha ocultado la cáscara de la tuna, coloca a sus muñecas en círculo, las limpia y les coloca sus baberos, y cuidadosamente corta los ingredientes, adereza, pela, hierve y alista los cubiertos. Es un trabajo arduo y los ingredientes son de verdad. La comida es de verdad. Todo es de verdad. ¿En qué momento se volvió tan malvado?, se dice la niña. Y la comida está casi lista.

Traduction temporaire :
Son arôme est à la fois frais, pénétrant et écœurant. Pourquoi sa mère est-elle fière de lui et pas d'elle ? Après avoir écrasé une pierre sur le monticule de terre où elle a caché la peau de la figue, elle place ses poupées en cercle, les lave et leur met leurs bavoirs. Délicatement, elle coupe les ingrédients, les assaisonne, les pèle, les fait bouillir et prépare les couverts. C'est un travail difficile et les ingrédients sont de vrais ingrédients. La nourriture est réelle. Tout est vrai. À quel moment est-il devenu si méchant ? s'interroge la fillette. Le repas est presque prêt.

Projet Marjorie / Margot – phrases 30-31


Ocho minutos después Julio salió al centro, y una vez más le pareció hallarse en el escenario de un decorado en permanentes transformaciones, tanto que ya no recordaba su forma primitiva u originaria: en apenas dos semanas habían cerrado calles y abierto otras, y construían y destruían a una velocidad a la que no estaba ya tan acostumbrado unos meses antes. Se preguntó si no se estaría volviendo viejo para sentir vértigo, como el de un trapecista que ha perdido sus facultades y de pronto advierte la profunda oscuridad que hay debajo de la cuerda.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

samedi 18 avril 2015

Projet Ludivine / Élise – phrases 274-282

Bueno, ésa es la desventaja de dejar de ser de madera para ser por fin de carne y hueso —la mariposa intentó que aquella frase sonara jovial, optimista. No hubo resultado. Decidió cambiar de táctica y habló con determinación—. Encontraremos a alguien, ya lo verás. Tarde o temprano.
Llegué a pensar que era él. Estuvo a punto de conseguirlo.
De hecho ha recapacitado. Y ha vuelto.

Traduction temporaire :

— Tel est l'inconvénient de cesser d'être un être de bois et d'enfin devenir un être de chair et d'os. Le papillon s'efforça sans succès de donner un ton jovial et optimiste à sa phrase. Il décida de changer de tactique et poursuivit avec détermination : nous trouverons quelqu'un, tu verras. Tôt ou tard.
— J'ai fini par penser que c'était lui. Il a été sur le point de réussir.
— Effectivement, il a réfléchi. Et il est revenu.

vendredi 17 avril 2015

Projet André / Bénédicte – phrase 30

Las cartas fechadas en los años 1928 y 1929, demuestran que el Capitán Röhm sufría de ataques de depresión, a causa de su incontrolable líbido y su evidente desconsuelo al no encontrar pareja masculina para abrigar sus noches.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Hadia / Kaina – phrases 35-36

Hubo un tiempo en que tuve fe en ella. Mi creador la aplicó para la perfección de mis movimientos, el trazado de los dibujos y la nitidez del sonido y los colores.

Traduction temporaire :
Il y a eu un temps où j'ai eu foi en elle. Mon créateur l'a appliquée dans le perfectionnement de mes mouvements, le tracé des dessins et la netteté du son et des couleurs.

Projet Manuel / Thomas – phrases 130-136


Santiago balbuceó algo pero era como si tuviera arena en la boca. Sus ojos se humedecían sin que pudiera controlarlo. Sentía una fuerte presión en la nuca, un lastre que doblegaba su cuello y sus hombros y oprimía su espalda. Su cuerpo volvía a ser lento y pesado. La vaharada de calor estival que inundaba el aire le hacía difícil respirar. Pronto empezó a distinguir los ruidos de la calle y, cuando el brusco sonido de un jet atravesó la noche, cerró los ojos y se cubrió los oídos. Al hacerlo onduló hacia atrás y su cuerpo tambaleó sobre el pretil.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

mercredi 15 avril 2015

Projet Caroline 2 – phrases 271-275

VI

Varios días después, Mammón se encontraba de nuevo en el salón azul, en el mismo lugar que poco tiempo antes Satanás ocupara durante una de sus conversaciones. El menos altivo de los demonios sostenía en sus manos el pesado libro rojo, sin dejar de pensar en aquel espíritu que quiso convertirse en hombre. Sin apenas darse cuenta de ello se le escapó una leve sonrisa al leer el título: “Memorias de una ilusión”. Lentamente lo abrió por la última página; reconoció la letra de su maestro, con sus característicos trazos, delicados y algo rimbombantes. Allí pudo leer sus últimas palabras:

Traduction temporaire :

VI

Plusieurs jours plus tard, Mammón était à nouveau dans le salon bleu, celui où, peu de temps auparavant, il avait discuté avec Satan. Le moins hautain des démons tenait dans ses mains le lourd livre rouge, sans cesser de penser à cet esprit qui avait voulu devenir un homme. Sans qu'il en ait vraiment conscience, un léger sourire lui échappa en lisant le titre : « Mémoires d'une illusion ». Lentement, il l'ouvrit à la dernière page. Il reconnut l'écriture caractéristique de son maître, délicate et un peu ampoulée. Là, il put lire ses derniers mots :

Projet Élodie 10 – phrases 51-56

Micaela se incorporó para desabrocharse unos botines que lanzó al vacío sin preocuparse de dónde caían. Mi gata, al oírlos, movió las orejas como siempre que se sobresalta. Micaela y sus medias de redecilla y sus piernas robustas; Micaela y mis rótulas llenas de humo. ¿Te las quito?, me ofrecí. Me basto sola, volvió a reírse. A reírse.

Traduction temporaire :
Micaela se leva pour enlever ses bottines, qu'elle lança dans le vide sans se préoccuper d'où elles tombaient. En les entendant, ma chatte remua les oreilles, comme toujours lorsqu'elle sursaute. Micaela, ses bas en résille et ses jambes solides ; Micaela et mes rotules pleines de poussière. Je te les enlève ? proposai-je. Je peux le faire toute seule, et elle se remit à rire. À rire.

Projet Fanny / Laura – phrases 105-109


¿Por qué nunca le había hablado de todo eso? ¡Llevaban juntos casi cinco años, joder! Ella siempre había querido respetar sus negocios y su intimidad, consideraba que era indiscreto hacerle preguntas sobre eso, que habría parecido una interesada y una cazafortunas… Pero vaya, ¿ni una sola mención, ni un comentario? No le parecía muy normal.

Traduction temporaire :
Pourquoi ne lui avait-il jamais parlé de tout cela ? Ils étaient ensemble depuis presque cinq ans, merde ! Elle avait toujours voulu respecter ses affaires et son intimité, considérant qu'il était indiscret de le questionner à ce propos, qu'elle passerait pour une intéressée, une croqueuse de diamants… Mais tout de même, pourquoi ne pas le mentionner une seule fois, ne pas faire le plus petit commentaire ? Cela ne lui paraissait pas très normal. 

Projet Elena 12 – phrases 65-66

Pero aunque no descarto que el universo sea extraño es evidente que persiste en su monotonía, porque también en su mundo hay cárceles. Acá en 1946, subió un presidente cuyo nombre me produce comezón.

Traduction temporaire :
Sauf que si je ne conteste pas que l'univers est étrange, il perdure de toute évidence dans sa monotonie, car dans votre monde aussi il y a des prisons. Ici, un président, dont le nom me donne de l'urticaire, avait pris le pouvoir en 1946.

lundi 13 avril 2015

Projet Éléonore / Johanna – phrases 114-116


Los cuchillos de la cocina se quiebran, el fruto se le resbala de las manos debido a que su piel es gruesa como el cuero de un cerdo, y a la niña su corazón está a punto de quebrársele con tanta emoción y miedo. Y piensa: ¿por qué Julio es tan malo?, ¿por qué no la deja jugar en paz? Por fin logra pelar la tuna, la misma que exhibe su cuerpo color rojo sangriento, delicado y carnoso como si fuera a deshacerse con sólo mirarlo.

Traduction temporaire :
Les couteaux de la cuisine se cassent, le fruit lui glisse des mains à cause de sa peau, aussi épaisse que le cuir d'un porc. Le cœur de la fillette est sur le point de lâcher, envahi par l'émotion et la peur. Elle se demande : pourquoi Julio est-il si méchant ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas jouer en paix ? Finalement, elle réussit à peler la figue, qui exhibe son corps rouge sanguinolent, délicat et charnu, comme s'il allait se défaire d'un simple regard.

Projet Émilie 8 – phrases 123-128

Llamé, llamé en vano. Penetré hasta los aposentos famularios. La servidumbre se había ido. Envueltas las piernas en un cobertor de viso, acorazándome espaldas y cabeza con una bañera de metal que me aplastaba horriblemente, pude llegar hasta las caballerizas. Los caballos habían desaparecido también. Y con una tranquilidad que hacía honor a mis nervios, me di cuenta de que estaba perdido.

Traduction temporaire :
J’appelai, j’appelai en vain. J’entrai jusque dans les quartiers de la domesticité. Les serviteurs étaient partis. Les jambes enroulées dans un luxueux couvre-lit, protégeant mon dos et ma tête sous une baignoire en métal qui m’écrasait de tout son poids, je parvins à gagner les écuries. Les chevaux aussi avaient disparu. Avec une tranquillité qui faisait honneur à mes nerfs, je compris que j’étais perdu.

Projet Marjorie / Margot – phrases 27-29

El señor Clavel, con su sonrisa esculpida en el látex de su cirugía intravenosa, le estrechó la mano para entregarle el paquete que había comprado dos horas antes a través de una respuesta sónica en una subasta presidida por un computador tan justo como el Rey Salomón. Firmó el papel de recibo y metió dentro su compra. Con manos ansiosas, abrió la caja y sacó su nuevo unicelular, pegándolo con una pequeña ventosa detrás de su oreja.

Traduction temporaire :
Avec son sourire sculpté dans le latex de sa chirurgie intraveineuse, monsieur Clavel lui serra la main en lui remettant le paquet qu'il avait acheté deux heures avant via une réponse sonique dans une vente aux enchères, présidée par un ordinateur aussi juste que le Roi Salomon. Il signa le reçu et le rangea à l'intérieur de son achat. De ses mains impatientes, il ouvrit la boîte et en sortit son nouvel unicellulaire, le collant derrière son oreille avec une petite ventouse.

Projet Aurélie O 11 – phrases 22-28

-Es que no ha visto el que está frente a mi cama.-se dijo
Lo leyó enterito, salvo la parte de la ballena porque a estas alturas quien encuentra una para vivir.
-Bueno, no sé que falta. Iré a caminar por el jardín para pensar bien.
Caminando, se le apareció de pronto un saltamontes. Uno de esos que en Cuba le llaman esperanza. Y pensó.

Traduction temporaire :

— Ça, c’est parce qu’il n’a pas vu celui que j’ai face à mon lit, se dit-il.
Il le lit en entier, excepté la partie sur la baleine car, de nos jours, qui en a besoin d’une pour vivre ?
— Bon, je ne sais pas ce qu’il manque. J’irai me promener dans le jardin pour bien y réfléchir.
En se baladant, une sauterelle lui apparut soudainement. Une de celles qu’à Cuba, on appelle espoir. Et il pensa.

Projet Justine / Nadia / Elise – phrases 274-278

Y a esto último se consagró el Pato a los tres días de haber llegado.
A diferencia de quienes se reían del visceral pánico que nos embargaba, el Pato opuso impecables razonamientos. Dijo que la suerte, en gran medida, dependía de uno mismo. Y que el azar, los imponderables, las casualidades, si bien podían trastornarnos la vida, no cambiaban del todo las cosas, pues cada cual, con sus actos, su voluntad y su materia gris, tenía la posibilidad de labrarse su destino. No lo dijo exactamente con esas palabras, pero estas eran más o menos las ideas.

Traduction temporaire :
Or, Pat se consacra à cet objectif-là trois jours après son arrivée. À la différence de ceux qui se moquaient de la panique viscérale qui nous saisissait, lui, il y opposa des raisonnements carrés, argua que la chance qu'on a dépendait en grande partie de soi-même. Et que même si le hasard, les impondérables et les coïncidences pouvaient chambouler notre vie, ils ne changeaient pas complètement les choses ; en conséquence de quoi, chacun avait la possibilité de se forger son destin en fonction de ses actions, de sa volonté et de sa matière grise. Il n'employa pas exactement ces mots-là, mais voilà plus ou moins les idées qu'il défendait.

Projet Morgane 13 – phrases 33-36

De los hombres del pueblo, la facción colorada había reclutado a veinte para servicio de la patria. Todos voluntarios –como es usual en las contiendas civiles-, pero llevados con amarras por la patriótica generosidad de los caudillos. Uno de estos reclutas fue mi padre.
De acuerdo a mi edad, según la percepción que tenía del tiempo, la guerra había sido larga. No me fue posible señalar con exactitud si por semanas, meses o años. Pero había sido extensa en la dimensión de mi memoria.

Traduction temporaire :
La faction colorée avait recruté vingt des hommes du village pour servir la patrie. Tous volontaires — comme d'ordinaire dans les conflits civils — mais ligotés par la patriotique générosité des caudillos. Une de ces recrues était mon père. Vu mon âge, et la perception que j'avais du temps, la guerre avait duré longtemps. Il ne m'avait pas été possible de déterminer s'il cela se comptait en semaines, en mois ou en années. Mais elle avait été interminable dans la dimension de ma mémoire.

Projet Elena 12 – phrases 62-64


No podría definirme como ateo, porque declararme como tal, corresponde a una certidumbre que carezco. Al fin de cuentas, el universo es tan extraño que todo es posible. Hasta un Dios que es uno y es tres, o una ilustre visitante de mundos simultáneos, como usted, ¿no?

Traduction temporaire :
— Moi, je serais incapable de me définir en tant qu'athée, parce que cela équivaudrait à avoir une certitude dont je suis privé. En fin de compte, l'univers est tellement étrange que tout devient possible. Y compris un Dieu unique et trois à la fois, ou une illustre visiteuse d'un monde simultané, comme vous, non ?

Projet Chloé 11 – phrase 48

Tengo dos hijos, ya grandes pero me hacen cada cosa que tengo que respirar y pedirle al Señor para que no me venga un derrame, la última vez Juan Carlos, mi hijo mayor me dijo que iba a tener otro hijo, por supuesto que lo felicité pero vi su cara larga, me explicó que su secretaria, la nueva, joven y muy voluptuosa secretaria estaba embarazada, evidentemente que él ya sabía qué hacer y él sólo asintió, él tenía cuatro hijos con su actual esposa y dos con la anterior y sólo con ellos se iba a quedar, ya no iba a tener más.

Traduction temporaire :
J'ai deux fils, déjà grands, mais ils font tellement de bêtises, que je dois prendre une grande inspiration et prier Dieu pour que ça ne me déclenche pas un AVC. La dernière fois, Juan Carlos, l’aîné, m'a annoncé qu'il allait avoir un autre enfant. Je l'ai félicité, évidemment, mais j'ai vu son visage grave. Et là, il m'a expliqué que sa secrétaire, la nouvelle, une jeune femme voluptueuse, était enceinte. Il savait déjà comment il fallait agir et s'est contenté de hocher la tête. Il avait quatre enfants avec son actuelle épouse et deux avec son ex. Alors il allait s'en tenir là, il n'en n'aurait plus.

Projet Déborah / Julie – phrases 183-187


Nuestra Estela no era despectiva ni orgullosa. No estaba en las páginas de un libro sino a nuestro lado, riendo traviesa mientras nos tiraba agua con ambas manos y luego huía a toda velocidad, desafiándonos a perseguirla. Era una nadadora excelente, y la luz del sol se reflejaba brillante en un millar de gotas que le perlaban la piel. No supimos cómo pero logramos alcanzarla atrapando uno de sus pies y luego tomándola por la cintura, obligándola a parar. Por un instante se debatió en nuestros brazos, pero terminó rindiéndose, su respiración agitada, nuestro corazón latiendo a mil por hora.

Traduction temporaire :

Notre Estela ne se montrait ni méprisante ni orgueilleuse. Elle ne figurait pas dans les pages d’un livre, mais était de notre côté, riant avec espièglerie, tout en nous jetant de l’eau avec ses deux mains, avant de s'enfuir rapidement, en nous mettant au défi de la poursuivre. C’était une excellente narratrice et la lumière brillante du soleil se reflétait, sur les mille gouttes qui perlaient sur sa peau. Nous ne sûmes pas comment, toujours est-il que nous réussîmes à l’atteindre en attrapant une de ses jambes, puis sa taille, l’obligeant à s’arrêter. L’espace d’un instant, elle se débattit dans nos bras, mais elle finit par rire, sa respiration était agitée et notre cœur battait à mille à l’heure.

Projet Sarah 19 – phrases 45-46

Pero fíjese, papá, ¿qué va a ser de mí? Porque mi hermano es un hombre, y yo sé que él se está buscando mujer, y la hija del Viejo Álvarez, la que parece tan buena, la que le he dicho antes, ella, antes de irse a la ciudad a estudiar a las leyes, me regaló una chiva, para que me hiciera compañía y para que yo no la extrañara a ella, a la Lili, porque ella creía, pobrecita, que con todos sus caprichos y las bondades esas que le venían y se le iban, yo la iba a querer como a una hermana.

Traduction temporaire :
Mais rendez-vous compte, papa, que vais-je devenir ? Mon frère est maintenant un homme, je sais qu'il cherche une femme, et avant de partir à la ville pour étudier le droit, la fille du vieux Álvarez - celle dont je vous ai parlé, qui semble si gentille - m'a offert une chevrette en guise de compagnie, et pour que je ne souffre pas de son absence. La pauvre Lili croyait qu'avec tous ses caprices et sa bienveillance passagère, j'allais l'aimer comme une sœur.

Projet Éléonore / Johanna – phrases 110-113

No tiene tiempo para felicitarse a sí misma: concretar su plan maestro es lo primordial, y tiene que hacerlo cómo lo ha planificado, sin errores. Julio sigue no habido. ¿Adónde se ha ido? ¿Por qué se fue? Sus manos se hincan con las espinas que brotan de la tuna, las cuales además vuelan y se incrustan en sus piernas y rostro, produciendo una leve pero molesta irritación.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Sonita 19 – phrases 25-28

Luego llegó la época de frío y a Jacinta se le engarruño el cuerpo, no podía moverse. Horacio no supo qué hacer, no atinaba más que a prepararle algunos caldos que no muy mataban el hambre.  Horacio no bajaba al pueblo por el miedo de regresar y encontrar muerta a Jacinta. Así pasaron los días.

Traduction temporaire :
Vint ensuite la période du froid et le corps de Jacinta se flétrit, elle ne pouvait pas bouger. Horacio ne sut pas quoi faire, il n'était capable que de lui préparer des bouillons qui ne calmaient pas vraiment la faim. De peur de rentrer et de la retrouver morte, il ne descendait pas dans le village. Ainsi passèrent les jours.

Projet Jennifer G. 4 – phrase 4

La mayoría de nuestros hijos fueron capturados por los grupos especiales de combate enemigos, y asesinados a sangre fría sin compasión ninguna.

Traduction temporaire :
La majorité de nos enfants ont été capturée par les forces spéciales de combat ennemies, et assassinée de sang-froid, sans une once de pitié.

samedi 11 avril 2015

Projet Annelise 2 – phrases 169-176

Ella da la vuelta, la madre. Claudette se sienta sobre el mueble más grande, lleva sus manos al rostro y lo tapa. Me acerco y me siento a su lado. La abrazo. Ella se deja caer sobre mis brazos y empieza a sollozar. Llora quizás lo que no ha llorado en todos estos días, es una niña en mis brazos, me contagia el llanto y hago lo mismo. Ambos lloramos por el hijo, por el amigo que era mi hermano. Echo de menos a Didier, lo sé, lo siento y no puedo más.

Traduction temporaire :
La mère, elle, se retourne. Claudette s'assied sur le plus grand meuble, porte ses mains à son visage et le cache. Je m'approche et m'installe auprès d'elle. Je l'étreins. Elle se laisse tomber dans mes bras et commence à sangloter. Peut-être qu'elle pleure ce qu'elle n'a pas pleuré pendant tout ce temps. Elle est comme une enfant dans mes bras. Ses pleurs m'émeuvent et les larmes me gagnent. Ensemble, nous pleurons sur le fils, sur l'ami qui était mon frère. Didier me manque, je le sais, je le ressens et je n'en peux plus.

Projet Ludivine / Élise – phrases 261-273

Es ya un adulto. Como el resto. No hay remedio.
No puedes ser el único, Pinó. Tiene que haber alguien más.
Convertirme en un niño de verdad, aquél fue mi deseo y el deseo de mi padre. Desprenderme de mis hilos para siempre. Pero para siempre es demasiado. Es un testigo muy pesado para llevarlo durante tantos años. Necesito encontrar a quien me sustituya al frente de la tienda. Estoy tan cansado, amigo mío. Aunque mi mente es la de un niño mi cuerpo se deteriora. Cierto que muy lentamente, pero…

Traduction temporaire :

— C'est déjà un adulte. Comme les autres. Il n'y a pas de solution.
— Tu ne peux pas être le seul, Pinó. Il faut qu'il y ait quelqu'un d'autre.
— Me transformer en un enfant véritable, c'était mon désir et celui de mon père. Me défaire de mes fils pour toujours. Mais pour toujours, c'est trop. Un témoin trop lourd à porter pour supporter cela autant d'années. J'ai besoin de trouver une personne pour me remplacer à la boutique. Je suis si fatigué, mon ami. Même si j'ai l'esprit d'un enfant, mon corps se détériore. Bien sûr très lentement, mais…

Projet Maïté 13 – texte entier

CAROLINA PEZOA

Octogenaria

El gobierno ha dicho que de hoy en adelante las crudas noches de invierno serán dignas. Así lo ha dicho. Así lo han escuchado hombres, mujeres y niños que deambulan por las calles.
Desde entonces, al caer la tarde, todos corren, buscan y se hacen espacio entre los colchones y frazadas que han sido dispuestos al interior del estadio. Todos corren, excepto ella, con sus ojos viejos, enjuta y encorvada. Su paso es lento y sabe que se hará tarde para llegar al albergue. A su edad, no le teme a nada, solo a la vergüenza.

Traduction temporaire :


Carolina Pezoa

« Octogénaire »

Le gouvernement a dit qu’à partir d’aujourd’hui, les dures nuits d’hiver seraient dignes.
Voilà ce qu’il a dit. Voici comment les hommes, les femmes et les enfants qui déambulent dans les rues l’ont entendu.
Depuis, à la nuit tombée, tous courent, cherchent et ménagent une place parmi les matelas et les couvertures disposés dans l’enceinte du stade. Tous courent, mais pas elle, les yeux fatigués, maigre et bossue. Son pas est lent et elle sait que son arrivée à l’auberge sera tardive. À son âge, elle n’a peur de rien, si ce n'est de la honte. 

vendredi 10 avril 2015

Projet Loïck 9 – phrases 33-35

Entonces pude verlo. Era un campesino, pequeño y enjuto, un po­bre diablo, con una zamarra remendada y mugrienta y pantalones de color claro. Su gorra negra casi se confundia con el tinte cobrizo y barnizado de su cara, en la que se destacaban los ojos, de mirada mansa, y una dentadura de rumiante, fuerte y amarillenta, que se descubria al contraerse los labios con sonrisa de estúpido agradecimiento.

Traduction temporaire :
Alors, j'ai pu le regarder : c'était un paysan, petit et maigre, un pauvre diable, avec une pelisse fourrée rapiécée et crasseuse et un pantalon de couleur claire. Sa casquette noire se confondait presque avec le teint cuivré et verni de son visage, où ressortaient ses yeux, affichant un regard docile, et une dentition de ruminant, solide et jaunâtre, que l'on découvrait lorsque qu'il contractait ses lèvres en un sourire de reconnaissance stupide.

Projet Elena 12 – phrases 52-61


 ―Yo no tengo un dios. Soy atea ¿así se dice? Sí. Atea. Y en mi mundo soy ―seré― una científica y me gloriaré de alguna…intelectualidad. Ergo, seré enemiga de mis gobernantes. Una indeseable. Seré detenida y confinada en cierta…disculpe usted…cierta ¡cárcel! ¡Eso es! La mejor traducción es cárcel. Aunque las nuestras tendrán características especiales: cada prisionero será, a la vez, sujeto de experimentos médicos.

Traduction temporaire :

— Moi, je n'ai pas de Dieu. Je suis athée. On le dit comme ça, n'est-ce pas ? Oui. Athée. Et dans mon monde, je suis – je serai – une scientifique et je me targuerai d'une certaine… intellectualité. Ergo, je serai l'ennemie du pouvoir en place. Une indésirable. Je serai emprisonnée et confinée dans une quelconque… je vous prie de m'excuser… une quelconque prison ! Voilà ! La meilleure traduction est prison. Même si les nôtres auront des caractéristiques spécifiques. Chaque prisonnier sera, en plus, l'objet d'expérimentations médicales.

Projet Manuel / Thomas – phrases 125-129

-¿Qué haces ahí parado, Santi? –dijo ella, con mucha suavidad.
-Vete, vete –repitió él, aunque sus palabras le sonaron débiles, lejanas.
Una garra le estrujó el estómago y sus labios se curvaron en una mueca de dolor.
-¿Qué pasa? ¿Te sientes mal? –dijo ella, dando un paso adelante.

Traduction temporaire :

— Que fais-tu, planté là, Santi ? dit-elle avec beaucoup de douceur.
— Va-t-en, va-t-en, répéta-t-il, bien que ses paroles lui parussent faibles, lointaines.
Une main lui serra l'estomac et ses lèvres se tordirent en une grimace de douleur.
— Que se passe-t-il ? Tu te sens mal ? reprit-elle, en avançant d'un pas.

Projet Fanny / Laura – phrases 102-104

Mucha documentación burocrática sobre las empresas de las que era propietario, la mayoría dedicadas al asesoramiento y gestión de otras entidades… Documentos de sus cuentas bancarias, de transferencias, algunas millonarias, pero Roslin pensó que eso era algo normal, aunque ella no estuviese tan acostumbrada. Le sorprendió encontrar que Josef también era dueño de una empresa dedicada a la experimentación genética, de un hospital privado en un pequeño país de las antípodas y de un laboratorio.

Traduction temporaire :
Beaucoup de paperasse administrative concernant des entreprises dont il était propriétaire, la majeure partie se consacrant au conseil et à la gestion d'autres organismes… Des documents sur ses comptes bancaires, sur des virements, certains d'un montant de plusieurs millions. Même si elle n'en avait pas l'habitude, Roslin pensa que c'était normal. Elle fut étonnée d'apprendre que Josef était aussi propriétaire d'une entreprise dédiée à l'expérimentation génétique, d'un hôpital privé dans un petit pays aux antipodes et d'un laboratoire. 

Projet Pablo / Simon – phrases 61-66

II

La sordidez del callejón me abrumó. No supe exactamente qué esperar cuando alguien subrepticiamente me indicó, a mis espaldas y susurrándome al oído, que me dirigiera allí si aún quería lo que quería (¡y  vaya que lo quería!), siempre que estuviese dispuesto a pagar el precio. Y éste se manifestaba en cada paso que daba, impidiendo que me engañara a mí mismo. Fijar la vista en el suelo tampoco mejoraba la situación. Los despojos humanos sobrevivientes se arrastraban intentando alcanzarme, sus miradas extraviadas rogándome que por piedad terminara con su martirio. Desechos de carne y hueso, experimentos fallidos que no valía la pena siquiera eliminar.

Traduction temporaire :

II


La sordidité de la ruelle m’accabla. Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre, quand quelqu’un m'invita subrepticement, dans mon dos et en me susurrant à l’oreille, à m'y engager si je voulais toujours ce que je voulais (or, ça oui, je le voulais !), à condition que je sois prêt en payer le prix. Lequel était présent dans mon esprit à chacun de mes pas, empêchant que je ne me leurre moi-même. Fixer le sol des yeux n’améliorait pas non plus la situation. Les dépouilles humaines des survivants rampaient en essayant de m’atteindre, leurs regards perdus me suppliant d'avoir pitié et de mettre fin à leur martyre. Des morceaux de chair et d’os, des expériences ratées qui ne valaient même pas la peine d'être éliminées.

Projet Chloé T – phrases 47-49

Era uno de esos domingos patéticos de concierto, a los que solo asistía la gente más aburrida del pueblo, los borrachos trasnochados y aquellas viejitas que parecían todas un clon de la misma vieja, repetidas hasta el infinito en los detalles de las sombrillas, los pañuelos, los achaques, las manías.
Cierto: a veces, el violinista sentía cómo le temblaban las manos, cómo el sudor le resbalaba por las nalgas y se concentraba en los pliegues de grasa. Pero, en general, estaba calmado.

Traduction temporaire :
C'était un de ces pathétiques concerts du dimanche, auxquels n'assistaient que les gens qui s'ennuyaient le plus dans le village, les soulauds qui ne s'étaient pas couchés de la nuit et les mémés qui semblaient toutes être le clone de la même petite vieille, se répétant à l'infini dans les détails des ombrelles, des mouchoirs, des maladies, et des manies. Bien sûr, le violoniste sentait parfois ses mains trembler, la sueur lui couler le long des fesses et s'accumuler dans les plis de graisse. Mais globalement, il était calme.

Projet Nancy 4 – phrases 68-74


Ya le dije que no doctor, sino no leería tanta literatura. Son los cuentos, relatos y novelas los que están copando mi mente como un tumor virósico. ¡Basta!, le digo con tono enérgico, no necesito saber más. Usted tiene el Síndrome de la Mancha. ¿Y qué carajo es eso doctor, y por qué no lo he leído en mi vida?, replica Leonardo. No se preocupe, en sicología muchas enfermedades se presentan en una sola ocasión. El reto del médico está en reconocerlas y formular el diagnóstico, bautizarlas.

Traduction temporaire :
Je vous ai déjà dit non, docteur, sinon je ne lirais pas autant de littérature ! Ce sont les histoires, les récits et les romans qui m'occupent l'esprit, un genre de tumeur virale. Ça suffit ! lui lancé-je sur un ton énergique, je n'ai pas besoin d'en savoir davantage. Vous avez le Syndrome de la Manche. Diable ! De quoi s'agit-il, docteur ? Pourquoi n'ai-je jamais lu ce terme de ma vie ? réplique Leonardo. Ne vous inquiétez pas ; en psychologie, de nombreuses maladies ne se présentent qu'à une seule reprise. Le défi du médecin est de les reconnaître et de poser un diagnostic, de les baptiser, en quelque sorte.

jeudi 9 avril 2015

Projet Justine / Nadia / Élise – phrases 266-273

Mi padre me llevó a conocer el club de conejitas Playboy —nos dijo no bien se cayó por la playa.
¿De veras? —interrogaba una multitud de muchachos.
El Pato sonreía, natural, despreocupado.
¿Qué más se le podía pedir a la vida?, pensaba yo. ¿Acaso quedaba algo? Quedaba algo, sí; o quedaba mucho, según como se lo viera. Por ejemplo, ser dueño de un Thunderbird color verde agua con llantas de bandas blancas, asistir a un concierto en vivo de Elvis Presley o también... besar a la Zurda. (Besarla, claro está, exonerado de funestas secuelas, como si contáramos con la anuencia divina para morder la fruta prohibida).

Traduction temporaire :
Mon père m'a emmené découvrir le club des petites lapines playboy, nous raconta-t-il, à peine arrivé sur la plage.
— Sérieux ? demanda un chœur d'adolescents.
Pat souriait, naturel, insouciant.

Que demander de plus à la vie ? pensais-je. Peut-être restait-il une petite chose dont on pouvait encore rêver ? Oui, au moins une, ou plein ; ça dépend de quel côté on se plaçait. Par exemple, avoir une Ford Thunderbird vert d'eau, avec des jantes à bandes blanches, aller à un concert d'Elvis Presley, ou aussi… embrasser la Gauchère. (Bien entendu, l'embrasser sans passer par la case séquelles funestes, comme si on comptait sur la bénédiction divine pour croquer le fruit défendu).

Projet Ludivine / Élise – phrases 253-260

De la cabeza, las manos y los pies de Roberto surgían hilos finísimos, de color gris, que subían hacia el cielo y se perdían en la altura. Lo hacían parecer una marioneta. Había más peatones que cruzaban la calle y la plaza vecina. Todos pendían de hilos de colores: verdes, rosas, azules, negros, blancos. Algunos multicolores. Unos más gruesos que otros. Los conductores también llevaban hilos, que curiosamente no se enredaban entre sí ni con los hilos de los demás. Sólo los niños corrían o jugaban libres, sin aquella extraña circunstancia que nadie, excepto Pinó y el juguete, parecía advertir.

Traduction temporaire :
De la tête, des mains et des pieds de Roberto jaillissaient des fils très fins, de couleur grise, qui montaient vers le ciel et se perdaient dans les hauteurs. Ils lui donnaient l'apparence d'une marionnette. Davantage de piétons traversaient la rue et la place voisine. Tous étaient suspendus à des ficelles de couleurs : vertes, roses, bleues, noires, blanches. Quelques-unes multicolores. Certaines plus épaisses que d'autres. Les automobilistes aussi étaient accrochés à des fils qui, curieusement, ne s'emmêlaient ni entre eux ni avec les autres. Seuls les enfants courraient et jouaient librement, sans cette étrange contrainte que personne, hormis Pinó et le jouet, ne semblait remarquer.

Projet Justine 4 – phrases 93-95

Una sonrisa por demás amable antecedió su partida, dejándonos con un sabor extraño en la boca; este señor es algo raro, me recuerda a los nazis que salen en las películas. Tranquilicé a mi esposa diciéndole tonterías, son tonterías, lo que pasa es que para administrar un edificio así de grande se necesita firmeza. Con mi presencia en esa primera reunión –y con el correr de los días siguientes– comprobé que, hasta cierto punto, mi raciocinio sobre la firmeza tenía bases sólidas, cimentadas en los grandes problemas que fue produciendo la superpoblación en cada piso.

Traduction temporaire :
Avant de partir, il nous adressa un sourire bien trop aimable, qui nous laissa un goût étrange dans la bouche ; ce monsieur est un peu bizarre, il me rappelle les nazis qu'on voit dans les films. Je rassurai ma femme en lui disant : Allons, allons ! Simplement, pour gérer un immeuble de cette taille-là, il faut faire preuve de fermeté. Ma présence à cette réunion et le temps me permirent de vérifier ma théorie sur la fermeté ; elle était fondée sur des bases solides, à cause des gros problèmes engendrés par la surpopulation à chaque étage.

Projet Hadia / Kaina – phrases 33-34

De ahí el porqué de que las madres no quieran que sus hijos estén frente al televisor delirando con mis hazañas. La tecnología, sus malditos avances me perjudicaron.

Traduction temporaire :
Voilà pourquoi les mères ne veulent pas que leurs enfants restent cloués devant la télévision, à se monter la tête à propos de mes exploits. La technologie, ses maudites avancées m'ont porté préjudice.

Projet Élodie 10 – phrases 48-50

Soltó una carcajada y yo liberé sus pechos de los míos, mi boca de su aliento. Y me separé aún más de ella y busqué en sus ojos casi escondidos. Creo que fue en ese momento cuando me convencí de que las carcajadas pueden ser tan terribles como una púber que se burla del miembro de un exhibicionista.

Traduction temporaire :
Elle éclata de rire et je libérai ses seins des miens et ma bouche de son souffle. Je m'écartai davantage et fouillai dans ses yeux, quasiment cachés. Je crois que c'est à ce moment-là que je me convainquis que les éclats de rire peuvent être aussi terribles qu'une pubère se moquant du membre d'un exhibitionniste.

Projet Loïck 9 – phrases 28-32

-¡Por Dios, señorito! -gimió con voz ahogada-. Señorito, déjeme usted. Soy un hombre de bien.
Y habia tal expresión de humildad y angustia en sus palabras, que me senti avergonzado de mi brutalidad y le solté.
Se sentó otra vez, jadeante y tembloroso, en el hueco de la porte­zuela, mientras yo quedaba en pie, bajo la lámpara, cuyo velo desconi.

Traduction temporaire :
— Bon sang, jeune homme ! a-t-il gémi d'une voix étouffée. Jeune homme, laissez-moi. Je suis un homme de bien.
Il y avait une telle expression d'humilité et d'angoisse dans ses mots, que je me suis senti honteux de ma brutalité et je l'ai lâché. Il s'est rassis, haletant et tremblant, dans le creux de la petite porte, tandis que je restais debout, sous la lampe, dont j'ai tiré le voile.

Projet Déborah / Julie – phrases 180-182

Vimos cómo sus ojos se humedecían y por un instante vacilamos. Pero entonces Estela se dio vuelta y huyó corriendo hacia las máquinas que la esperaban para llevarla de regreso a cualquiera que fuese el lugar que ella llamaba hogar.
Mientras flotábamos bajo un cielo abierto, moteado por pequeñas nubes, sobre las cálidas aguas de un quieto mar, a sólo unas cuantas brazadas de la orilla, pensábamos en aquella otra Estela, la de la novela de Dickens, la que habíamos leído sólo unos meses atrás. Pero no.

Traduction temporaire :
Nous vîmes ses yeux s'humecter et nous hésitâmes un instant. Alors, Estela fit demi-tour et s'enfuit en courant vers les machines qui l'attendaient pour la reconduire au lieu qu'elle appelait foyer, quel qu'il soit. Pendant que nous flottions sous un ciel ouvert, moucheté de petits nuages, au-dessus des eaux chaudes d'une mer tranquille, à seulement quelques brasses du rivage, nous pensions à cette autre Estela, celle du roman de Dickens, que nous avions lu quelques mois avant. Mais non.

mercredi 8 avril 2015

Projet Sonita 19 – phrases 21-24

Horacio esperó, pero sólo cuatro meses y Jacinta quedó preñada. El cura le señaló a Horacio que debía cuidar mucho a Jacinta, estar al pendiente de ella. Horacio hizo caso, dedicó su tiempo al cuidado de Jacinta olvidándose de todo, incluso de la cosecha.
Y sin cosecha no hubo dinero, ni comida, ni leña, ni nada.

Traduction temporaire :
Horacio eut beau attendre, Jacinta tomba enceinte quatre mois après. Le curé dit à Horacio de prendre bien soin de Jacinta, de toujours garder un œil sur elle. Horacio suivit son conseil et consacra son temps à s'occuper de Jacinta, oubliant tout, même la récolte.

Projet Morgane 13 – phrases 30-32


Se llamaba Conchita, y era delgada, de mediana estatura con tez canela y ojos verdes muy grandes, semejantes a la reflexión de un arroyo tranquilo y transparente que transcurre radiante bajo tenue frescor de un sol primaveral. Reflexiva, más bien acariciaba con los ojos. Linda y muy dulce en sus maneras, profundamente callada y sugerente como un poema de Lorca.

Traduction temporaire :
Elle s'appelait Conchita, était mince, de taille moyenne, avait le teint cannelle et de grands yeux verts, pareils au reflet d'un ruisseau calme et transparent coulant, radieux, sous la légère fraîcheur d'un soleil printanier. Réfléchie, elle caressait davantage avec ses yeux. Belle et très douce dans sa façon de faire, profondément silencieuse et suggestive comme un poème de Lorca.

Projet Caroline 2 – phrases 262-270

Por primera vez desde que descendió al Pandemonium, le embargó una tristeza incisiva que pronto desembocaría en pesadumbre. Durante siglos había entablado interesantes conversaciones con Satanás, innumerables horas de amena charla en la que disfrutó y aprendió tanto... Y de pronto comprendió con fría claridad que nunca más se sentarían a hablar. En ese momento Mammón sintió un inmenso vacío en su interior.
Vamos, amigo, no estés triste —Satanás le rodeó el cuello con el brazo y le miró a los ojos—. Hay que resignarse. Tarde o temprano todo llega a su fin. Ya lo sabes.
Sí, todo llega a su fin —repitió Mammón con un nudo en la garganta, abrazando a su maestro.

Traduction temporaire :

Pour la première fois depuis sa descente à Pandémonium, il fut saisi par un tristesse poignante, qui menaçait de le submerger à tout instant. Pendant des siècles, Satan et lui avaient eu des conversations intéressantes et agréables, au cours d'innombrables heures qui lui avaient procuré tant de plaisir et appris tant de choses… Et soudain, il lui apparut avec une froide clarté qu'ils ne s’assiéraient plus jamais côte à côte pour parler. À cet instant, Mammón ressentit un immense vide.
— Allons, mon ami, ne sois pas triste, le consola Satan en passant son bras autour de ses épaules. Il poursuivit en le regardant dans les yeux : Il faut l'accepter. Tôt ou tard, tout a une fin. Tu le sais bien.
— Oui, tout a une fin, répéta Mammón, la gorge nouée, en serrant son maître dans ses bras.

Projet Déborah / Julie – phrases 169-179

—Luis… —nos dijo asomándose a nuestra tienda mientras arreglábamos nuestras maletas.
Y allí estaba ella. Nuestra peor pesadilla, aquella que reinaba en nuestros sueños de amor a pesar de todo.
—¿Qué haces aquí? —le dije sin intentar ocultar el desprecio que sentíamos por ella.
—Necesitaba verte —contestó cabizbaja.
—No tenemos de nada de qué hablar. No me interesa.
—Luis…
—Luis nada. Vete. Vete donde quieras, pero déjame tranquilo.

Traduction temporaire :

— Luis, nous dit-elle en passant la tête dans notre tente tandis que nous préparions nos valises.
Elle était là. Notre pire cauchemar, celle qui régnait malgré tout sur nos rêves d’amour.
— Qu’est-ce que tu fais là ? lui demandai-je sans essayer de cacher le mépris qu'elle nous inspirait.
— J'avais besoin de te voir, répondit-elle, tête baissée.
— Nous n’avons rien à nous dire. Ça ne m’intéresse pas.
— Luis…
— Luis rien du tout ! Va-t’en ! Va-t’en où tu veux, mais laisse-moi tranquille.

Projet Aurélie O 11 – phrases 16-21

-Bueno, si es tan igual debe llamarme papá. Se dijo recordando el cuento y lo sentó frente a su cama, y pacientemente esperó a que reaccionara.
Solo esperó dos días. En esta parte del mundo somos bastante acelerados. No se mide igual el tiempo y dos días, sentado, es como cuarenta sin resolver nada. Al amanecer del tercer día, fue de nuevo a la biblioteca a releer la versión última del cuento, con las imágenes de Fabelo que le parecieron demasiado surrealistas.

Traduction temporaire :

— Bon, puisqu’il est tellement ressemblant, il devrait m’appeler papa, se dit-il en repensant au conte. Il l’assit face à son lit et attendit patiemment qu’il réagisse.
Il ne patienta pas plus de deux jours. Dans cette partie du monde, le temps passe assez vite. On ne le mesure pas de la même manière et deux jours assis, c’est comme s'échiner sur quelque chose sans aboutir nulle part. À l’aube du troisième jour, il retourna à la bibliothèque pour relire la dernière version du conte, celle avec les images de Fabelo qui lui avait paru trop surréalistes.

Projet Ludivine / Élise – phrases 240-252

—Bueno, encontramos a uno ¿recuerdas? Peter.
—Sí, él habría sido idóneo. Pero decidió quedarse en Nunca Jamás. Tuve que respetar su decisión.
—¿Qué cambios piensas hacerle al coche? —la mariposa trató de cambiar de conversación para animarle un poco.
—No sé, habrá que ponerlo al día, actualizar el diseño…
—¿Igual que hiciste conmigo? Reconozco que ser una mariposa es mucho mejor que ser un grillo.
—Supongo —asintió el juguetero.
—¿Estás seguro de que no podemos darle otra oportunidad?
Sin decir una palabra, Pinó se dirigió a la entrada y miró a la calle. Roberto seguía sentado en el banco.
—Ya ves que no.

Traduction temporaire :

— Bon, nous en avons trouvé un, tu te souviens ? Peter.
— Oui, lui, il aurait été parfait. Mais il avait décidé de rester au Pays imaginaire. J'ai dû respecter sa décision.
— Quelles modifications penses-tu effectuer sur la voiture ?
Le papillon essaya de changer de conversation pour l'égayer un peu.
— Je ne sais pas, il faudra la mettre au goût du jour, actualiser son design.
— Comme tu l'as fait avec moi ? Je reconnais qu'être un papillon vaut mieux que d'être un grillon.
— Je suppose, acquiesça le marchand de jouets.
— Es-tu sûr de ne pas pouvoir lui offrir une seconde chance ?
Sans dire un mot, Pinó se dirigea vers l'entrée et regarda la rue. Roberto demeurait assis sur le banc.
— Tu vois bien que non.

Projet Fanny / Laura – phrases 97-101

Como no sabía muy bien por dónde empezar, fue abriendo los cajones uno a uno. Cables del ordenador, pilas eléctricas, tarjetas de restaurantes… las cosas que todos olvidamos en esos sitios. Otros estaban llenos de apuntes de biología, o de carpetas de ensayos. Había cientos de revistas científicas y libros sobre genética, se notaba que era uno de los temas que más le apasionaban a él. Le llevó bastante rato encontrar cosas más personales, y cuando lo hizo tampoco es que le resultasen demasiado interesantes.

Traduction temporaire :
Ne sachant pas très bien par où commencer, elle ouvrit tous les tiroirs un à un. Des câbles d'ordinateur, des piles électriques, des tickets de restaurants... les choses qu'on oublie dans ce genre d'endroits. D'autres étaient pleins de cours de biologie ou des notes d'expériences. Il y avait des centaines de revues scientifiques et des livres sur la génétique. À l'évidence c'était l'un de ses sujets de prédilection. Elle mit un moment à trouver des affaires plus personnelles, et quand ce fut le cas, elles ne s'avérèrent guère plus intéressantes.