vendredi 28 février 2014

Projet Émeline – phrases 108-112

—Nos vemos esta tarde, mi amor.- murmuró Rubén desde el asfalto.
Su esposa miró de nuevo el reloj y le pidió que se pusiese de pie.
— Espera.
— ¿Pero qué espero, Rubén?
— Unos minutos, sólo unos minutos.

Traduction temporaire :

— On se voit ce soir, mon cœur, chuchota Rubén depuis l’asphalte.
Son épouse regarda à nouveau sa montre et lui demanda de se lever.
— Attends.
— Mais quoi, Rubén ?
— Quelques minutes, juste quelques minutes.

Projet Joana / Sarah – phrases 113-116

Ahí había un Sempértegui del 78. Había sido el elegido por una sencilla razón. Era el único cuadro de la colección que yo recordaba. Desde la mañana, cuando me encontraba en la disyuntiva, no había podido dejar de pensar en él.

Traduction temporaire :
Là, il y avait un Sempértegui de 78. Il avait été choisi pour une simple et bonne raison : c'était le seul tableau de la collection dont je me souvenais. Depuis le matin, quand je me trouvais devant ce dilemme, je n'avais pu m'empêcher d'y penser.

Projet Marie-G. 2 – phrases 39-40

¡Imagínese! si lo de su papá fue hace once años y cuando eso ella tenía por ahí diecisiete. Alfreda adoraba a su papá: le arreglaba la ropa y le echaba el perfume.

Traduction temporaire :
Imaginez plutôt ! Pour son père, c'est arrivé il y a onze ans. À ce moment-là, elle, avait aux alentours de dix-sept ans. Alfreda adorait son père : elle lui préparait ses vêtements et lui mettait du parfum.

Projet Sabrina 3 – phrase 9

Desde abajo intuí la presencia de unas manos escarbando mis contornos y su sola cercanía inflamó mis ateridos deseos.

Traduction temporaire :
Dessous, je devinai la présence de mains grattant mes contours et leur seule proximité enflamma mes désirs glacés.

Projet Céline / Sonita 4 – phrase 48

Por si fuera poco, las leonas ya han descubierto mi guarida. En este momento me encuentro capitaneando la punta del Obelisco provisto con un litro y medio de agua con gas, dos alfajores Jorgito y un cuerno de chivo con medio cartucho útil.

Traduction temporaire :

Comme si ça ne suffisait pas, les lionnes ont découvert ma tanière.
En ce moment, je suis aux commandes de la pointe de l’Obélisque, muni d’un litre et demi d’eau gazeuse, deux alfajores Jorgito et un AK - 47 avec une cartouche à moitié utile.

Projet Justine / Vanessa – phrase 51

En el momento de la consagración definitiva a la causa de nuestro señor, algunos simplemente no resistían y en silencio, se marchaban de nuestro santo evangelio.

Traduction temporaire :
Au moment de la consécration de la cause de Notre Seigneur, certains ne résistaient pas et, en silence, ils quittaient notre saint Évangile.

Projet Marie-G. 3 – phrases 27-31

¿Otro?, sonríe. Ya me tomé tres, o cuatro, me excuso. Dale, está suavecito, insiste. Tengo protector en los dedos, y se pone impaciente. Termina agarrando uno y me lo entrega, guiña un ojo, y dice que en la mesita hay pan con queso azul.

Traduction temporaire :
Un autre ? elle sourit. J’en ai déjà pris trois ou quatre, m'excusé-je. Allez, il n’est pas fort, insiste-t-elle. J’ai de la crème sur les doigts et elle commence à s’impatienter. Elle finit par en attraper un et me le tendre, m'adresse un clin d’œil, et me dit qu'il y a du pain et du bleu sur la table.

Projet Marie-G. 4 – phrases 4-5

Sería como quemar una parte importante de nuestra vida. Las fotos son buenas, pero recuerdas la primera vez que te miraste a un espejo.

Traduction temporaire :
Ce serait comme brûler une partie importante de notre vie. Les photos sont belles, mais tu te rappelles la première fois où tu t'es regardé dans un miroir ?

Entretien avec la traductrice Sophie Bastide-Foltz (Anglais / Français)

1) Émeline Bénard. Comment êtes-vous devenue traductrice ? 
Sophie Bastide-Foltz. En répondant à une annonce il y a trente ans. Parce que je revenais des Etats Unis où j’avais passé cinq ans, que j’avais fait deux ans de journalisme et qu’on cherchait des traducteurs pour des livres techniques journalistiques.

2) É. B. Quel souvenir gardez-vous de votre première traduction ? Votre méthode a-t-elle évoluée depuis ?
S. B.-F. Ce n’était pas une traduction littéraire, donc oui, bien sûr. Je n’ai pas de méthode. Pour chaque livre, c’est différent. Il va de soi qu’on n’aborde pas un livre difficile comme on aborde un livre grand public.

3) É. B. Comment considérez-vous le métier de traducteur aujourd’hui ? 
S. B.-F. La question n’est pas claire pour moi. Je pense que pour le littéraire il aura tendance à presque disparaître. En revanche il a de beaux jours devant lui pour les traductions courantes et techniques.

4) É. B. À quels genres vous êtes-vous confrontées jusqu’ici ? Avez-vous une préférence ?
S. B.-F. Je me suis confrontée à tous les genres sauf la littérature enfantine. Ma préférence ? C’est impossible à dire. Elle va aux bons livres, c’est tout, peut importe le genre. Ou en tout cas aux livres que j’aime. Cela dit, il m’arrive de traduire des livres qui m’intéressent moins, par fidélité envers un directeur de collection qui me fait régulièrement travailler, par exemple. Ou parce que j’en ai besoin financièrement.

5) É. B. Choisissez-vous les textes que vous traduisez et, le cas échéant, de quelle façon ?
S. B.-F. Je ne choisis que parmi ceux qu’on me propose. Il m’arrive de refuser. Mais je ne suis allée voir un éditeur avec un livre que j’aurais aimé traduire qu’une seule fois, sans succès.

6) É. B. Quels sont les outils que vous utilisez ?
S. B.-F. Tous les outils qu’offre la toile et ils sont nombreux. Je suis d’une génération qui devait se rendre en bibliothèque pour faire la moindre recherche. Aujourd’hui l’outil internet est formidable et nous facilite grandement la vie. J’utilise tous les dictionnaires qui sont à ma disposition sur la toile, plus les dictionnaires électroniques que j’ai achetés.

7) É. B. Que faites-vous face à une difficulté qui vous résiste ?
S. B.-F. Je laisse reposer. En général, ça suffit pour trouver la solution. Sinon je demande autour de moi, aux amis, à l’ATLF…

8) É. B. Quelles sont vos relations avec les auteurs que vous traduisez ? Et avec les éditeurs ?
S. B.-F. Avec les auteurs, généralement excellentes. Ils n’ont jamais refusé de m’aider quand je leur demandais des précisions. Avec les éditeurs, je n’en ai que très peu. Pour eux, les traducteurs existent à peine. Nous avons affaire à des directeurs de collection essentiellement. Il m’est arrivé de travailler pour un éditeur sans jamais rencontrer personne de la maison. Maintenant qu’on rend notre travail directement par internet, c’est devenu fréquent. Il faut vraiment vouloir avoir des contacts pour en avoir.

9) É. B. En tant que traductrice, quel serait votre meilleur souvenir ? 
S. B.-F. La toute première fois où j’ai vu mon nom en couverture d’un bon, très bon roman. Une émotion qui était très forte.


10) É. B. La traduction a-t-elle fait de vous une lectrice différente ? Si oui, en quoi ?

S. B.-F. Oui, bien sûr, je lis avec une attention d’un autre ordre. Je m’imprègne davantage du rythme, j’analyse davantage la structure d’une phrase. Je suis plus critique, aussi, mais c’est normal au bout de presque trente ans de métier.


11) É. B. Enfin, quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un jeune traducteur ?

S. B.-F. Je lui donnerais le conseil de se spécialiser dans le technique s’il veut gagner correctement sa vie. Je ne crois pas qu’on peut arriver à gagner sa vie en faisant du bon travail littéraire. C’est la raison pour laquelle la plupart des traducteurs sont des traductrices. Je n’aurais jamais pu élever deux enfants seule avec les aléas du métier (on ne sait jamais si on va encore avoir du travail après le prochain) et la rémunération, qui est très peu conséquente, sauf si on traduit vite, et donc souvent mal.

Je lui conseillerais de se faire plaisir avec un livre de temps à autre, s’il peut, mais de s’assurer un travail régulier avec des organismes comme l’ONU par exemple. Et je lui donnerais le conseil, s’il veut faire du littéraire, de prendre le temps, justement, de ne pas aller trop vite. Et de se faire plaisir en prenant des livres qu’il aime. Mais attention. L’époque n’est pas favorable à la littérature, et même si on l’aime comme nous, il faut que nous soyons lucides. Je conseillerais donc à un jeune traducteur d’être le plus lucide possible. Et je lui souhaiterais bonne chance, tout de même !

Exercice d'écriture 13 – par Maïté

Sujet : Masque

« Chez les mayas »

À quoi servaient les masques chez les mayas ? A qui étaient-ils destinés ? Tout d’abord, il convient de préciser qu’il existait deux types de masques. Il y avait des masques individualisés et des masques destinés aux cérémonies qui combinaient des traits humains, animaux et végétaux. Les masques mayas étaient désignés par la syllabe « k’oh » qui signifiait « image » ou « représentation ». Leur but était de servir d’intermédiaire. Ils avaient un rôle rituel de premier ordre et devaient avoir l’aspect le plus naturel possible en prenant la forme de visages individualisés. Chez les Mayas, ils symbolisaient le passage vers l’Inframonde qui était à la fois le théâtre de la mort et de la renaissance du vivant. Ce rituel de passage se retrouve d’ailleurs dans le jeu de pelote avec le concept de décès / renaissance.
Les masques mayas avaient tous une forme bien particulière. Nous pouvons remarquer une déformation céphalique qui se voit dans la représentation des visages. La déformation crânienne était une pratique courante chez les peuples mésoaméricains. Il s’agissait, chez le nourrisson, de lui mettre la tête entre deux planchettes qui « recouvraient pratiquement tout l’occipital, sans affecter la soudure de l’os pariétal » afin de donner au crâne une forme oblongue. La déformation se trouvait accentuée par l’application d’une pièce de compression longitudinale sur l’arête du nez afin de prolonger celle-ci jusqu’au front. Cette forme oblongue avait pour finalité de rappeler celle de l’épi de maïs. Cette déformation altérait la forme du crâne et la physionomie en provoquant un développement asymétrique du visage, modifiant les proportions, la profondeur et l’inclinaison des cavités orbitales. Il en ressortait donc un strabisme convergent ou divergent des personnes. Nous verrons très bien la déformation tabulaire lors de l’étude du masque de Janaab’Pakal. Les chercheurs sont conscients, depuis longtemps, que la déformation crânienne n’était pas une pratique réservée à l’élite. Alors que l’émergence d’une élite est bien visible, à Tikal, avec l’apparition, au cours du Préclassique Récent, de modes différents d’inhumation selon le rang du défunt, jamais un lien n’a pu être établi entre le degré d’élaboration de la sépulture et la pratique de la déformation crânienne. En 1999, Vera Tiesler a étudié un corpus de 1515 squelettes issus de tous les pays de la zone maya et datés de toutes les périodes. Elle en a conclu que 88,65 % des crânes avaient été déformés. Loin de constituer une marque de statut, la déformation crânienne était une pratique très largement répandue à tous les niveaux de la société, et qui concernait les deux sexes. Il y avait, toutefois, plusieurs techniques de déformation, qui pouvaient, éventuellement, varier avec le statut social ou l’origine géographique des individus.
Les progrès de l’épigraphie ont permis d’établir l’identité d’un grand nombre de dignitaires mayas dont le nom était précédé des syllabes u-bah signifiant « son être, son visage, sa personne » (voir ci- dessous), la tête ou la figure glyphique définissant le caractère propre de l’individu.
En effet, seuls les hauts dirigeants recevaient l’honneur de porter un masque : les prêtres, les guerriers, les monarques étaient parés de tels masques afin de prendre l’identité de la divinité qui s’y trouvait représentée car les personnages portant ces masques étaient des incarnations des dieux. Les hauts dignitaires mayas étaient parfois enterrés avec ces masques afin de faciliter leur transformation et leur passage dans l'Inframonde.
Les plus beaux masques trouvés à ce jour sont en mosaïque de jade, et datent de la période Classique maya, ils mêlent les traits des dignitaires à ceux du dieu du maïs. Ces masques, dont près de 40 ont été retrouvés, permettaient aux dignitaires de s’identifier au dieu du maïs essentiellement au cours de leur voyage vers l’au-delà et avant leur renaissance. Car aux yeux des Mayas, le visage renfermait l’essence même de l’individu. Comme le jour de leur mort était pour eux un instant très important, les dignitaires le préparaient avec soin et consacraient à l’édification de leur monument funéraire une bonne partie de leur existence.

Afin de continuer notre analyse de cette parure funéraire bien particulière que représente le masque de jade, il est nécessaire d'en préciser le but comme la fonction car tout, dans la construction du masque de jade maya, a une connotation hautement symbolique. C’est pourquoi nous détaillerons les matériaux utilisés et leur symbolique religieuse toujours en liens étroits avec le passage vers l’autre monde.  

Projet Hélène 2 – phrase 9

No es más la bestia plateada que se debate con fuertes coletazos mientras tira del hilo brillante, ni el enrevesado furor entre las mallas el que se apaga quietamente bajo la insolación del atardecer.

Traduction temporaire :
Ce n’est plus la bête argentée qui se débat en donnant de forts coups de queue tandis qu’il tire sur le fil brillant, ni la fureur inextricable entre les mailles qui s’éteint paisiblement sous l’insolation de la tombée du jour.

Projet Justine – phrases 306-307

Imaginen a Dios gritando a sus padres a través de la puerta de su habitación con una Glock treinta y siete en el cinturón. Después que sus padres decidieron echarlo, Fireman compró sus propias paredes.

Traduction temporaire :
Imaginez Dieu crier après ses parents à travers la porte de sa chambre, un Glock 37 à la ceinture. Après avoir été chassé du domicile familial, Fireman acheta son propre chez soi.

Projet Morgane 12 – phrases 8-10

Me gustan esos versos y me gusta el autor de esos versos y solo por eso se los robo y siento, de corazón, que obro bien. ¿Por qué no sabía cómo empezar esta historia si se supone que escribo y hay gente que me paga por hacerlo? Creo que es por ella, porque debí escribir sobre ella en aquel verano del noventa y tres cuando lo que menos quería era escribir, y tenía quince años, y estaba loco.

Traduction temporaire :
J'aime ces vers et j'aime l'auteur de ces vers ; voilà la seule raison pour laquelle je les lui vole et j'ai la sensation, au fond de mon cœur, que j'agis bien. Pourquoi n'ai-je pas trouvé de quelle manière commencer cette histoire alors qu'on sait que j'écris et que des gens me paient pour cela ? Je crois que c'est à cause d'elle, parce que j'ai dû écrire à propos d'elle cet été de 1993, quand l'écriture était la chose à laquelle je voulais le moins me livrer, et que j'avais quinze ans, et que j'étais fou.

Projet Morgane 9 – phrases 119-121

O peor, porque además de las tablas, Ramón la había asegurado con una mesita y un par de sillas escalonadas. Mientras tanto los uniformados observaban, con aberración, las peceras llenas de agua sucia y peces muertos; en la cocina, esqueletos de espinas bullentes de moscas. Más peceras, más sangre, más repugnancia, más hedor y putrefacción.

Traduction temporaire :
Ou pire, parce qu'en plus des planches, Ramón l'avait bloquée avec une petite table et deux chaises empilées. Pendant ce temps, les agents en uniforme observaient avec effarement les aquariums pleins d'eau souillée et de poissons morts ; dans la cuisine, il y avait des squelettes d'arêtes grouillant de mouches. Davantage d'aquariums, davantage de sang, davantage de répugnance, de puanteur et de putréfaction.

Projet Elena 7 – phrase 20

El viejo tenía un mechón blanco en un pelo de color curioso, entre rubio y pelirrojo, con un tono caramelo.

Traduction temporaire :
Le vieux avait une mèche blanche dans ses cheveux, un mélange de blond et de roux, le tout donnant un étrange ton caramel.

Projet Sarah / Marie 2 – titre, etc. + phrase 1

Café anacrónico
Miguel Antonio Chávez
(Equateur)

It´s wonderful to be here
It´s certainly a thrill
You´re such a lovely audience
We´d love to take you home with us
The Beatles

Dios es empleado en un mostrador, da para recibir
Sui Generis/ Charly García




Escuchaba voces que decían mi nombre, uno que otro sollozo, no sé, igual era difícil escuchar, la luz fosforescente del túnel era tan inevitable para hacerlo.

Traduction temporaire :

Miguel Antonio Chávez (Equateur)

« Café anachronique »

It's wonderful to be here
It's certainly a thrill
You're such a lovely audience
We'd love to take you home with us The Beatles

Dieu est employé derrière un comptoir, il donne pour recevoir.
Sui Generis/ Charly García

J'entendais des voix qui prononçaient mon nom, quelques sanglots, je ne sais pas, il était peut-être difficile d'entendre, tellement la lumière phosphorescente du tunnel était forte.

Projet Chloé 6 – phrases 6-7

Fue la primera vez. Después se ha ido acostumbrando a esa mala costumbre que tienen los difuntos queridos: marcharse dejándonos siempre una cuenta pendiente, una deuda definitivamente impagada.

Traduction temporaire :
Ce fut juste la première fois. Elle s'accommoda ensuite de cette mauvaise habitude qu'ont nos chers défunts : s'en aller en nous laissant toujours une note en suspens, une dette à jamais impayée.

Projet Marie-G. 3 – phrases 25-26

Como si observara lo mismo que yo, Fabi comenta que en invierno el soplido del viento en las ramas la pone triste. Soledad baja de la casa con otra vuelta de Campari y pomelo; mueve la bandeja en el aire y me la enchufa adelante.

Traduction temporaire :
Comme si elle observait la même chose que moi, Fabi explique qu’en hiver, le souffle du vent dans les branches la rend triste. Soledad descend de la maison avec une autre tournée de Campari au pamplemousse ; elle joue avec le plateau en l'air et vient me le mettre sous le nez.

Projet Sarah – phrase 98

Frente a lo que fue su hogar, recordó que durante un tiempo le preguntó a su madre quién era su padre, pero ella siempre eludía la respuesta, hasta que un día, cansada de sus impertinentes  cuestionamientos, le respondió que su padre había muerto antes de que él naciera y que no la molestara más y así lo hizo.

Traduction temporaire :
Devant ce qui avait été son foyer, il se souvint qu'un temps, il avait demandé à sa mère qui était son père, mais qu'elle évitait toujours de répondre, jusqu'au jour où, lasse de ses impertinences, elle lui avait déclaré que son père était mort avant sa naissance, et qu'il devait arrêter de l'importuner, ce qu'il avait fait.

Projet Céline / Sonita 4 – phrase 47

No creo poder abonar con mucho más mi testimonio –BIP– BIP–; son las 18: 47 horas del 5 de octubre de 2016, llevo tres noches oculto y en este cuarto día, si bien aún estoy lúcido, mis fuerzas han menguando notoriamente y sufro de alucinaciones.

Traduction temporaire :
Je crois que je ne vais pas pouvoir approfondir davantage mon témoignage - BIP - BIP ; il est 18h47, le 5 octobre 2016, cela fait trois nuits que je suis caché ici et, en ce quatrième jour, bien que je sois encore lucide, mes forces ont pas mal diminué et je souffre d'hallucinations.

Projet Céline / Justine 2 – phrase 90

Sin detenerse a pensar que tal juicio provenía de alguien que tenía un tiro incrustado en la mollera, los otros dos agarraron los costales de dinero y corrieron con el conductor detrás, que venía cargado con idéntico fardo de billetes.

Traduction temporaire :
Sans s'attarder à réfléchir qu'un jugement pareil émanait de quelqu'un ayant une balle incrustée dans le cerveau, les deux autres ont saisi les sacs remplis d'argent et ont couru, le chauffeur sur les talons, lesté du même chargement de billets.

Projet Manon 3 – phrases 30-33

García Márquez estaba boquiabierto. ¿Es que era posible Dios? ¿Es que sí era cierto el cuento ese de los pecados en la vida terrestre y el tener que dar cuenta de cada uno de nuestros actos, pensamientos y omisiones? Por un momento, el escritor sintió miedo.

Traduction temporaire :
García Márquez en restait coi. Mais alors, Dieu existait ? Cette histoire de péchés pendant la vie sur terre et le fait d'avoir à rendre compte de chacun de nos actes, pensées et omissions, c'était vrai ? L'espace d'un instant, l'écrivain fut saisi par la peur.

Projet Julie 2 – phrases 12-14

¡Y a Narhitorek lo enfermaba semejante falta de estética! Pero, claro, estaba la turba… ¿Y cómo puede trabajar un genio si vive rodeado por una caterva de escandalosos micos?

Traduction temporaire :
Un tel manque de sens esthétique rendait Narhitorek malade ! Mais, bien sûr, il y avait le brouhaha… Et comment peut travailler un génie s'il vit entouré d'un ramassis de macaques bruyants ?

Projet Morgane 9 – phrases 118 bis

Antes de que los policías pudieran impedírmelo, corrí a la habitación de Ramón pero no pude abrir la puerta. Se hallaba clausurada con tablas y clavos. Entonces traté de abrir la puerta de la habitación de su madre y fue igual.

Traduction temporaire :
Avant que les policiers puissent m'en empêcher, je courus jusqu'à la chambre de Ramón, mais je ne réussis pas à ouvrir la porte. Elle avait été condamnée à l'aide de planches et de clous. J'essayai alors avec celle de la chambre de sa mère. Idem.

Projet Joana / Sarah – phrases 111-112

Después de estar con Magda, de abrazarnos y tomarnos de las manos; incluso de llorar un poco, le dije que iba al baño. Como lo había planeado, entré a la habitación de Juan.

Traduction temporaire :
Nous sommes restées un moment ensemble, Magda et moi, nous prenant dans les bras et nous tenant par la main – nous avons même pleuré un peu –, puis je l'avertis que j'allais aux toilettes. Comme prévu, j'entrai dans la chambre de Juan.

jeudi 27 février 2014

Projet Elena 7 – phrases 17-19

Y cuanto más violento era el ataque de su hijo sobre ese costado, más rasante e insidiosamente baja volvía la pelota. Eran altos, atléticos, iguales. De la misma especie.

Traduction temporaire :
Et plus l’attaque de son fils sur ce côté était violente, plus la balle revenait rasante et insidieusement basse. Ils étaient grands, athlétiques, semblables. De la même espèce.

Projet Margaux 6 – phrases 9-12

Ni acercarse, que es menor. Pero entiendo que su carne y su actitud fresca puedan tentarte. Por algo se escribió “Lolita”. Eso sí, jamás, nunca jamás, desees a la vecina del quinto. Entre sus voluptuosidades esconde un secreto para el que no estás preparado.

Traduction temporaire :
Ne pas s'en approcher, elle est mineure. Mais je comprends que sa chair et la fraicheur de son attitude puissent te tenter. Ce n'est pas pour rien qu'on a écrit "Lolita". Ah ça, jamais, au grand jamais tu ne dois désirer la voisine du cinquième. Parmi ses voluptés, elle cache un secret auquel tu n'es pas préparé.

Question de lexique

Que signifie le verbe : « énucléer » ?

Projet Marie-G. 2 – phrases 37-38

Estaba contenta mamá. Nos dijo que la tía Alfreda había sido muy amable con ella. Al principio no le reconoció la voz porque ¡claro! hace cuánto que no me oía.

Traduction temporaire :
Elle était contente, Maman. Elle nous dit que tante Alfreda avait été très gentille avec elle. Au début, elle n'avait pas reconnu sa voix parce qu'évidemment, il y a si longtemps qu'elle ne m'a pas entendue.

Projet Joana / Sarah – phrases 109-110

Sólo por estar segura, comprobé que la alarma de los cuartos no estuviera activada. Parecía necia mi precaución, considerando que hubiese sido muy inconveniente que en pleno velorio sonara una sirena.

Traduction temporaire :
Juste pour être sûre, je vérifiai que l'alarme des tableaux était désactivée. Ma précaution paraissait idiote, sachant qu'il serait déplacé qu'une sirène sonne en pleine veillée funèbre.

Projet Joana – phrase 89

La recordaba mirándome tan loca, sola o calmada, cuando le toqué casualmente las piernas y los pies por buscar el cuento, o sobre mí, tan excitados los dos, transpirando y sudando.

Traduction temporaire :
Je me la rappelais me regardant comme une folle, seule ou engourdie, quand je lui touchai par hasard les jambes et les pieds, à la recherche de la nouvelle, ou quand elle était sur moi et que nous étions tous les deux très excités, transpirant et suant.

Projet Émeline – phrases 105-107

La mujer resopló y susurró a la niña que entrase al colegio, que todo estaba bien, que no se preocupase. Él le pidió un beso a  su hija. Ella se arrodilló y colocó sus labios sobre la frente de su padre.

Traduction temporaire :
La femme soupira et murmura à la petite d’entrer à l’école, que tout allait bien, de ne pas s’inquiéter. Il réclama un bisou à sa fille. Elle s’agenouilla et posa ses lèvres sur le front de son père.

Projet Justine – phrases 303-305

Fui muy específico con el que me la vendió por chat, dice Fireman. Antes de entregarme el arma, se suponía que tenía que llamarme a mi teléfono. «Crazy escribió: EN TODA FAMILIA HAY UNA OVEJA NEGRA.»

Traduction temporaire :
J'ai été très clair avec celui qui me l'a vendu par chat, raconte Fireman. Avant de me livrer l'arme, il devait m'appeler sur mon portable. « Crazy a écrit : DANS CHAQUE FAMILLE, IL Y A UN MOUTON NOIR. »

Projet Morgane 12 – phrases 3-7

Disculpen si es poco ético. Si les parece triste o bajo o grosero. Yo no lo siento nocivo. Ni cínico. Ni aprovechado.

Traduction temporaire :
Veuillez m'excuser si ce n'est pas très éthique. Si cela vous paraît triste ou bas ou grossier. Moi, je ne le considère pas nuisible. Ni cynique. Ni digne d'un profiteur.

Projet Morgane 9 – phrases 116-118

El conserje, finalmente, tomó cartas en el asunto y, gracias a él, entramos al apartamento. Al instante, la nausea nos asaltó. El conserje no aguantó el olor a cadáver.

Traduction temporaire :
Finalement, le concierge prit les choses en mains et, grâce à lui, nous entrâmes dans l'appartement. Aussitôt, nous fûmes pris de nausées. Le concierge ne supporta pas l'odeur dégagée par le cadavre.

Projet Alice 3 – phrase 3

No parecía mucho más cuando lo observamos desde la órbita y sin embargo nos alegró ver Beta Semaris Cuatro con nuestros propios ojos por primera vez.

Traduction temporaire :
Cela ne ressemblait pas à grand-chose de plus lorsque nous l’observions depuis l’orbite, et pourtant, nous nous réjouîmes de voir pour la première fois Beta Semaris Cuatro de nos propres yeux.

Projet Nadia / Élise – phrases 130-131

¡Este comportamiento encaja en la norma! —exclamaba el hermano mayor, soplando los mofletes—.
Es «un mecanismo de defensa» —la frase, por entonces, sonaba muy científica—, y con ello, según mi padre, los adolescentes intentan ocultar su inexperiencia, su torpeza, su inseguridad o, para decirlo más claramente, su cojudez en los asuntos del corazón.

Traduction temporaire :
— Ce comportement rentre dans les normes ! s'exclamait l'aîné, en soupirant – c'est un « mécanisme de défense » – cette phrase semblait alors très scientifique –, et d'après mon père, les adolescents y ont recours pour essayer de dissimuler leur inexpérience, leur maladresse, leur insécurité ou, pour dire ça plus clairement, leur bêtise en ce qui concerne les affaires de cœur.

Projet Nadia – phrase 67

Escarbando en su poesía se ven y palpan, latentemente, estas vacilaciones entre dos mundos y dos visiones que se pelean y disputan, como una piltrafa, el cuerpo y el alma del poeta, la totalidad sin usuras ni condiciones de su ser, la maldita bendición, la necesidad irrefrenable de bastarse a sí mismo, como su propio alimento y su propio apetito o la de darse dramáticamente furioso, entregarse generosa e incondicionalmente, del que sabe que puede ser y es necesario, del que intuye que otras voces, otros clamores, otras necesidades, otras urgencias, también de amor, también de fe, de esperanza, de caridad, de compromiso, lo están esperando.

Traduction temporaire :
En fouillant dans sa poésie, on voit et on palpe, de manière latente, ces oscillations entre deux mondes et deux visions qui se battent et se disputent, comme s’il s’agissait d’un morceau de viande, le corps et l’âme du poète, la totalité de son être sans usures ni conditions, la maudite bénédiction, la nécessité irrépressible de se suffire à soi-même, d’être son propre aliment et son propre appétit, ou celle de devenir dramatiquement furieux, de se livrer généreusement et inconditionnellement, de celui qui sait qu’il peut être et est nécessaire, de celui qui an l'intuition que d’autres voix, d’autres clameurs, d’autres besoins, d’autres urgences, d’amour aussi, de foi aussi, d’espoir, de charité, d’engagement, l’attendent.

Projet Anaïs – phrases 12-14

No sé cuánto tiempo llevo aquí tumbado, quizá unos 20 minutos. Lo único que me mantiene alerta es el dolor. Ojalá pudiera quedarme dormido: las ametralladoras me arrullan con su tableteo hipnótico.

Traduction temporaire :
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis allongé ici, peut-être une vingtaine de minutes. La seule chose qui me maintient éveillé, c’est la douleur. Si seulement je pouvais m’endormir : les mitrailleuses me bercent avec leur cliquètement hypnotique.

Projet Céline / Sonita 4 – phrases 45-46

No tiene mucho sentido decirlo pero tampoco sobra consignarlo: si Dios fuera digno y misercordioso, les habría dado a las altivas argentinas la belleza de las peruanas. O al menos la sensualidad inerte de las chilenas.

Traduction temporaire :
Le dire n'a pas beaucoup de sens, mais le mentionner n'est pas pour autant superflu : si Dieu était digne et miséricordieux, il aurait donné la beauté des Péruviennes aux hautaines Argentines. Ou du moins, la sensualité inerte des Chiliennes.

Projet Aurélie – titre + phrase 1

Fernando Iwasaki (Pérou)
Las memorias de madame Quiñónez

Abre los ojos, Lulú, sé que no estás dormida...  Almudena Grandes

Cada domingo a las doce después de la misa, los dormitorios de «La Nené» eran habitados por borrosos fantasmas que parecían brotar de las desvencijadas camas, como si volvieran a la vida en busca de antiguos rastros prisioneros por las sábanas almidonadas de amor.

Traduction temporaire :


Fernando Iwasaki (Pérou)

« Les mémoires de madame Quiñónez »

Ouvre les yeux, Lulú, je sais que tu ne dors pas… Almudena Grandes

Chaque dimanche à midi, après la messe, les dortoirs de « La Nené » étaient hantés par des fantômes flous qui semblaient surgir des lits déglingués, comme si, prisonniers des draps amidonnés d'amour, ils revenaient en quête d'anciennes traces.

mardi 25 février 2014

lundi 24 février 2014

Projet Marie-G. 4 – phrase 3

No me refiero al simple, vulnerable y gastado acto de reflejar nuestras caras y cuerpos en ellos, sino de cuestiones del alma.

Traduction temporaire :
Je ne parle pas du simple, vulnérable et usé fait d'y refléter nos visages et nos corps, mais davantage de questions relatives à l'âme.

Projet Joana – phrases 86-88

Pasaron algunos días. Creí que iba a regresar el domingo y tampoco lo hizo. Quería volver a verla.

Traduction temporaire :
Quelques jours passèrent. Je crus qu'elle reviendrait le dimanche suivant, mais elle ne le fit pas non plus. Je voulais la revoir.

Projet Joana / Sarah – phrases 102-108

Cuando llegué al depar, me sorprendió ver que no había demasiada gente. Saludé con todos y me quedé conversando un rato con Magda.
— Se había deteriorado tanto estas últimas semanas.
— Sí, lo sé. Yo lo llamé la semana pasada y apenas pudo hablarme.
— ¿Sabes de qué murió?
— De problemas respiratorios, ¿no?

Traduction temporaire :
En arrivant dans le salon, je fus surprise de voir qu'il n'y avait peu de gens. Je saluai tout le monde et bavardai un moment avec Magda.
— Son état s'était terriblement aggravé ces dernières semaines.
— Oui, je sais. Je l'ai appelé la semaine dernière et il pouvait à peine me parler.
— Tu sais de quoi il est mort ?

— De problèmes respiratoires, non ?

Projet Chloé 6 – phrase 5

Mientras todos se afanaban buscando las ropas de luto, sintió que estorbaba, se refugió en el balcón y recordó, de repente, la promesa incumplida.

Traduction temporaire :
Pendant que tous s'affairaient à chercher leurs habits de deuil, elle sentit qu'elle gênait, et elle se réfugia sur le balcon, se souvint, d'un coup, de la promesse non tenue.

Projet Anaïs – phrases 10-11

Sin previo aviso el repiqueteo metálico se acelera, los intervalos se acortan. Tengo frío, no me extraña, mi ropa está empapada.

Traduction temporaire :
Sans prévenir, le tintement métallique s’accélère, les intervalles se raccourcissent. J’ai froid, cela ne m’étonne pas, ma blouse est trempée.

Projet Céline / Justine 2 – phrases 85-89

¿Qué? — preguntó éste, viendo el estupor de los demás, incluido Mosquera.
—…Nada —respondió el copiloto.
¡Entonces larguémonos! —dijo el conductor.
¿Y éste? —preguntó el Papá Noel del asiento trasero.
Que se salve como pueda —sentenció el conductor.

Traduction temporaire :
— Quoi ? s’est exclamé ce dernier, en voyant la stupeur de ses camarades, y compris de Mosquera.
— … Rien, a répondu le copilote.
— Alors barrons-nous ! a répliqué le conducteur.
— Et lui ? a demandé le Père Noël du siège arrière.

— Qu’il se débrouille ! a décrété le conducteur.

Projet Morgane 11 – phrase 2

El silencio se obstina en rodar por los rincones cual un ovillo de polvo, como ella, que arrastra su estupor de un lado a otro hasta quedarse sentada frente a las tablas en cruz con la mirada fija en el hecho irrevocable: el Dictador había consumado finalmente su encierro total.

Traduction temporaire :
Le silence s'obstine à rôder dans les recoins, telle une boule de poussière, comme elle, qui entraîne sa stupeur d'un côté à l'autre, jusqu'à finir assise face aux planches en croix, le regard fixé sur un fait irrévocable : le Dictateur avait finalement consommé sa réclusion totale.

Projet Chloé 6 – phrase 4

Semanas más tarde oyó a su abuela llorar la muerte inesperada del hermano.

Traduction temporaire :
Des semaines plus tard, elle entendit sa grand-mère pleurer la mort inattendue de son frère.

Projet Justine – phrases 300-302

Resmas de papel A4 (cuatro por día). Un dispositivo para controlar la apnea del sueño (con almohadillas nasales y soporte ajustable para mandíbula). El equilibrio se derrumbó cuando alguien tocó el timbre y dijo que traía la Glock treinta y siete calibre cuarenta y cinco con un cargador extra de diez balas.

Traduction temporaire :
Des ramettes de papier A4 (quatre par jour). Un dispositif pour contrôler l'apnée du sommeil (des oreillers nasaux et une attelle mandibulaire). L'équilibre se rompit quand quelqu'un sonna à la porte et annonça qu'il apportait le Glock 37, calibre 45 avec un chargeur 10 coups supplémentaire.

Projet Elena 7 – phrases 14-16

 Eran, minuciosamente, perfectos. El golpe de derecha del viejo M resonaba como el mandoble en la batalla de un rey menguante, pero todavía embravecido y resuelto. Su revés era sibilante y astuto, siempre con slice, como si fingiera una debilidad para atraer allí los golpes.

Traduction temporaire :
Ils étaient minutieusement parfaits. Le coup droit du vieux M résonnait tel un coup d'épée à deux mains asséné en pleine bataille par un vieux roi déclinant et néanmoins encore furieux et résolu. Son revers était sifflant et rusé, toujours slicé, comme feignant une certaine faiblesse pour attirer les coups vers ce côté-là.

Projet Joana – phrases 79-85

Mocosa de mierda grité. Tiré la silla coja bajo el riesgo de que se le caiga la otra pata. Un juego. ¿Quería jugar? No sabía quién era yo pensé. ¿Iba a entrar gritándome que todo era una broma? No lo hizo.

Traduction temporaire :
Morveuse de merde, criai-je. Je jetai la chaise branlante, avec le risque que l'autre pied tombe. Un jeu. Elle voulait jouer ? Elle ne savait pas qui j'étais, pensai-je. Allait-elle entrer en hurlant que tout cela était une blague ? Elle ne le fit pas.

Projet Joana / Sarah – phrase 100-101

Tendría que llevar conmigo un estilete para poder cortar la tela sin tener que desbaratar el marco, la doblaría con cuidado y la metería en mi bolso. Me quedaría un rato más en el velorio y me iría enseguida, apenada, de verdad apenada por la muerte de Juan.

Traduction temporaire :
Je devrais avoir un stylet sur moi, pour pouvoir couper la toile sans avoir à démantibuler le cadre. Je l'enroulerais avec soin et je la mettrais dans mon sac à main. Je resterais encore un petit moment à la veillée funèbre et je partirais aussitôt, peinée, vraiment peinée par la mort de Juan.

Projet Marie-G. 2 – phrases 35-36

El martes, en el camino de la escuela a la casa, nos fuimos a nadar al Pozo de las Madreselvas. Yo gané todas las carreras, en la tarde me dio tos y mi mamá me dio una aspirina para que no me enfermara antes de la visita.

Traduction temporaire :
Mardi, sur le chemin de l’école vers la maison, nous nageâmes au Puits des Chèvrefeuilles. Je gagnai toutes les courses. L’après-midi j’eus de la toux et Maman me donna une aspirine pour que je ne tombe pas malade avant la fameuse visite.

Projet Sarah / Marie – fragment 3


Una vez que
la haya reservado
en la pileta de la
cocina, cuídese
de mirarle la
punta de la
aleta caudal,
o
de lo contrario
nunca llegará
a preparar
el delicioso
caldo de
cola de
sirena
*

Traduction temporaire :

Une fois que
vous l'aurez réservée
dans l'évier de la
cuisine, il est conseillé
de surveiller la
pointe de sa
nageoire caudale
car,
dans le cas contraire,
jamais vous ne réussirez 
à préparer le délicieux
bouillon de
queue de

sirène

Projet Sarah 19 – titre, etc. + phrase 1

Patricia SUÁREZ (Argentine)

Carta a papá querido

-María Chucena, ¿qué estás techando?
-No estoy techando mi choza, ni la choza ajena.
Estoy techando la choza de María Chucena”.
Trabalenguas popular

Leyó:
Papá querido:”, en el comienzo de esa extraña carta sin fecha, en el papel amarillento, con la letra igual que pequeños obreros de los ingenios, con íes con puntos como sombreros, con íes como hongos,

Traduction temporaire :

Patricia Suárez (Argentine)

« Lettre à mon cher père »

« - María Chutena, pourquoi construis-tu un toit ?
- Je ne construis pas le toit de ma hutte, ni le toit d'une autre hutte. Je battis le toit de la hutte de María Chutena".
Virelangue populaire.

Elle lut : « Mon cher père, » au début de cette étrange lettre non datée, sur le papier jauni, une écriture semblable à des petits ouvriers agricoles, les points des ‘i’ tels des chapeaux, des ‘i’ comme des champignons,

Projet Chloé 6 – phrase 3

El tío se acercó, alabó la labor y le pidió que le bordara uno para él, un pañuelo, dijo.

Traduction temporaire :
Son oncle s'approcha, la complimenta pour son ouvrage et lui demanda qu'elle lui en brode un pour lui, un mouchoir, précisa-t-il.

Projet Joana / Sarah – phrases 98-99

Mis posesiones tienen la cualidad de ser pasajeras. Lo cierto es que dormía muy mal por las noches pensando en cómo resolver mis problemas financieros.

Traduction temporaire :
Mes acquisitions sont éphémères. Une chose est sûre : la nuit, je dormais très mal, réfléchissant à la manière dont j'allais résoudre mes problèmes financiers.

Projet Irène – phrase 132 E

y si la masturbación, la ira puertas adentro, el llanto sobre la almohada, los programas de televisión con alto rating, la zoofilia, los golpes de puño contra heladeras y paredes, el autorrobo y toda manifestación catártica, placentera o perversa, privada, no deberían ser estimuladas, en términos de propaganda estatal,

Traduction temporaire :
et la masturbation, la colère rentrée, les pleurs sur l’oreiller, les émissions télé de grande audience, la zoophilie, les coups de poings contre les frigos et contre les murs, le vol contre soi-même et toute manifestation cathartique, de plaisir ou perverse, privée, ne devraient-ils pas être stimulés, selon les termes de la propagande d'état,

Projet Marie-G. 3 – phrases 23-24

En eso veo que me quedé sin reposera. Arriba, contra el cielo, las copas de los árboles más altos apenas se mueven.

Traduction temporaire :
Là-dessus, je me rends compte qu’il ne reste plus de chaise longue pour moi. Dans le ciel, les cimes des arbres les plus hauts bougent à peine.

Projet Julie 2 – phrase 11

La resurrección de la carne —incluso la carne putrefacta o purulenta— había resultado exitosa; pero los muertos redivivos caminaban embrutecidos por una nada que los horadaba con el tesón de un gusano victorioso: la estupidez soez asomaba a sus ojos y una baba pastosa embadurnaba sus bocas.

Traduction temporaire :
La résurrection de la chair – et même de la chair putréfiée ou purulente – s'était révélée probante ; cependant, les ressuscités allaient et venaient, abrutis par un néant qui les transperçait avec la persévérance d'un ver victorieux : leurs yeux laissaient transparaître la stupidité grossière et une bave pâteuse souillait leur bouche. 

Projet Manon 3 – phrases 28-29

—Allá al frente —dijo señalando el horizonte con un dedo— está el tribunal de Dios, todos vamos para allá y una vez frente a Él, cada uno de nosotros obtendrá lo que merece. Nada más y nada menos —concluyó.

Traduction temporaire :
— Là-bas, devant, expliqua-t-elle en pointant l'horizon du doigt, se trouve le tribunal de Dieu. Nous nous y rendons tous, et, une fois face à Lui, chacun de nous recevra ce qu'il mérite. Ni plus ni moins, conclut-elle.

Projet Alice 3 – titre + phrases 1-2

Laura Ponce
(Argentine)

EN EL BORDE DEL MUNDO

Parado aquí, sobre la muralla, contemplo el páramo. Un terreno áspero, pedregoso, con pastos duros, ocasionales matas de espinos y esas plantas enormes que crecen junto al río.

Traduction temporaire :


Laura Ponce
(Argentine)

« Au bord du monde »

Posté là, sur la muraille, je contemple le plateau dénudé. Un terrain rude, rocailleux, à l’herbe dure, parsemé de buissons épineux et de ces plantes énormes qui poussent près du fleuve.

Projet Joachim 3 – phrase 75

Que me di cuenta de que alguien en el futuro, revisando mi biografía, podría llegar a creer que fueron causas humanitarias las que me llevaron a la tarea de reconstruir el Japón.

Traduction temporaire :
Que je me suis rendu compte que dans quelques années, quelqu'un regardant attentivement ma biographie, pourrait croire que c'est pour des raisons humanitaires que l'on m'a envoyé au Japon avec pour tâche de reconstruire le pays.

Projet Morgane – phrases 113-115

Según ella, le había dado la queja al conserje del edificio pero éste se hacía de la vista gorda. Me alarmé aún más y, de su casa, llamamos a la policía. Cuando llegaron, le dije al agente que yo era novia de Ramón, que nos habíamos peleado y que no sabía nada de él desde hacía dos semanas.

Traduction temporaire :
Elle s'était plainte au concierge, mais, selon elle, il fermait les yeux. Cela m'inquiéta encore plus, et nous appelâmes la police de chez elle. Quand ils arrivèrent, j'expliquai à l'agent que j'étais la fiancée de Ramón, que nous nous étions disputés et que je n'avais plus aucune nouvelle de lui depuis deux semaines.

Projet Elena 7 – phrases 12-13

Entendí al verlos, mejor que con cualquier otro ejemplo, lo que me había explicado mi padre sobre los arquetipos platónicos. El viejo M jugaba con Freddy, el hijo mayor, en esa cancha algo separada de las demás que -supe después- estaba reservada de lunes a viernes para ellos.

Traduction temporaire :
En les apercevant, j’ai compris, mieux qu’au moyen de n’importe quel autre exemple, ce que mon père m’avait expliqué à propos des archétypes platoniques. Le vieux M jouait avec Freddy, le fils ainé, sur un terrain un peu à l'écart des autres, et qui – je l’ai su après – leur était réservé du lundi au vendredi.

Projet de traduction longue – Joana Barace

Fernando Aramburu, Años Lentos
Année de publication : Première édition dans la collection Andazas en 2012, deuxième édition dans la collection Maxi Tusquets en 2013 (éditions Tusquets)
Nombre de pages : 219 pages

Synopsis : L'histoire se déroule à Saint Sébastien, dans la province du Guipuzcoa, au Pays Basque Sud, dans les années 1960. Un enfant de huit ans quitte la Navarre pour vivre chez sa tante à Saint Sébastien. Là-bas, il sera témoin du quotidien de sa famille et de la vie dans ce nouveau quartier : il découvrira les personnalités et les caractères différents de son oncle Vicente, de sa tante Maripuy, de sa cousine Mari-Nieves et de son cousin Julen, qui finira par s'enrôler dans le groupe ETA. Leurs vies devient une mémoire collective dans l'histoire récente du Pays Basque.

Auteur : Fernando Aramburu est un écrivain espagnol né à Saint Sébastien en 1959. Il a publié trois recueils de nouvelles (No ser no duele (1997), Los peces de la amargura (2006) et El vigilante del fiordo (2011)), six romans (Fuegos con limón (1996), Los ojos vacíos (2000), El trompetista del Utopía (2003), Bami sin sombra (2005), Viaje con Clara por Alemania (2010) et Años Lentos (2012, VII Premio Tusquets Editores de Novela et Libro del Año del Gremio de Libreros de Madrid)) et quelques livres pour enfants (dont Vida de un piojo llamado Matías (2004)). Fernando Aramburu est d'ores et déjà considéré comme un des auteurs espagnols des plus remarquables de sa génération. Ses livres ont déjà été traduits en une dizaine de langues. La traduction en langue française est encore à faire pour la majorité de ses œuvres.

Plusieurs raisons m'ont poussées à choisir ce roman. Saint Sébastien est une ville que je connais bien et cela m'a beaucoup plu de retrouver certains endroits précis, et de les voir décrits comme ils étaient dans les années 1960.

Ce roman alterne les mémoires du personnage principal et les notes du narrateur avec des chapitres et des notes (« apuntes »). Les deux modes d'écriture se complètent parfaitement. Les notes m'attirent tout particulièrement en terme de traduction. Ce sont juste des informations données par le narrateur, qui se suivent, dans une syntaxe très simple. Des phrases courtes, simples, mais pas toujours faciles à retranscrire telles quelles dans la langue cible.

Projet de traduction longue – Sarah Langlois

Auteur: Manuel Vicent
Titre : El azar de la mujer rubia Pages : 244 Éditions : Alfaguara, Madrid

Synopsis :
Le roman El azar de la mujer rubia de Manuel Vicent nous dresse un portrait de la Transition espagnole à travers le personnage d’Adolfo Suárez. Le point de départ du récit est une photographie prise par le fils du premier président de la démocratie, lorsqu’en (2008), le roi Juan Carlos lui décerne la plus haute décoration : l’Insigne de la Toison d’Or. Affaibli par la perte de mémoire, Suárez ne comprend pas pourquoi cet homme lui remet ce collier qui brille tant, mais sans qu’il puisse se l’expliquer, il sent lors de leur promenade dans le jardin qu’il apprécie cet individu aux chaussures moins belles que les siennes. Au cours de leur promenade, le vieil homme a des bribes de souvenirs, des images lui reviennent en mémoire, sans jamais pouvoir établir le moindre rapport avec sa propre histoire. Il se pose en spectateur d’un temps révolu, dont les protagonistes sont un prince qui cassait des briques avec la main, un sympathique politicien opportuniste, et une femme blonde profondément meurtrie. Ce dernier personnage, méconnu du grand public à l’étranger comme en Espagne, est en fait Carmen Díez de Rivera, un personnage central de la Transition qui a agi dans l’ombre, une sorte d’intermédiaire entre le directeur de la Radiotélévision Espagnole, futur Président du Gouvernement, et le Monarque ; une médiatrice qui œuvrera pour la légalisation du Parti Socialiste dont elle deviendra membre en 1977. Le lecteur découvre dans ce roman certains secrets bien gardés de cette période décisive de l’histoire d’Espagne, en balayant toute la période allant de l’après-guerre jusqu’à nos jours.
Manuel Vicent décrit tout au long du récit l’une des multiples facettes de la Transition, un thème qui lui est cher, et la manière dont il le fait correspond au reste de son œuvre car il emploie une narration où se mêlent réalité et fiction, éléments historiques et oniriques. Au fil du texte, il joue avec la mémoire perdue de Suárez, cette brume dans laquelle les personnages déambulent comme des spectres. L’auteur estime que le cours de l’Histoire est sans cesse soumis au hasard, hasard qui se traduit pendant la Transition par le triangle formé par Suárez, le prince Juan Carlos et la Carmen Díez de Rivera, cette dernière étant au départ une connaissance commune des deux hommes.
C’est grâce à la narration poétique et fictive que M. Vicent réussit à transmettre le climat du « post-franquisme ». Il introduit dans son roman les figures clés de cette période qu’il a personnellement rencontrées et interviewés au cours de sa carrière de journaliste. Il écrit en note à la fin du roman : « J’ai créé un jeu littéraire entre la réalité et la fiction dont les règles, je n’en doute pas, seront comprises et acceptées par n’importe quel lecteur averti. » D’un point de vue littéraire, la figure de Suárez acquiert toutes les caractéristiques du héros selon la définition qu’en fait M. Vicent : c’est un aventurier qui se lance au gré du vent sans savoir où il va ; son destin lui impose qu’il fasse preuve de courage à un certain moment, ce qui fut le cas lors du coup d’état du 23 février 1981 en faisant face aux putschistes et en soutenant son vice-Président Gutiérrez Mellado, qui refusa de se plier aux ordres des militaires ; il doit être abandonné et trahi par les siens ; puis perdre la mémoire, tel Alexandre le Grand sur son lit de mort. Cette comparaison avec le célèbre héros de l’Antiquité constitue le point de départ du roman car la préface lui est consacrée.
Manuel Vicent, ses prix et ses traductions :
Manuel Vicent a fait des études de droit et de philosophie à l’Université de Valence, puis suivi des cours à l’Ecole Officielle (Escuela Oficial) de Journalisme de Madrid, où il a commencé à travailler pour les revues contestataires Hermano lobo, inspiré de Charlie Hebdo, et Triunfo. Ses premiers articles politiques seront publiés dans le quotidien de presse indépendante Madrid. Il écrit des chroniques parlementaires par lesquelles il se fera connaître. Manuel Vicent est l’un des écrivains qui a le mieux décrit la Transition espagnole. Parmi ses écrits sur le sujet, on peut citer son livre Retratos de la Transición, qui regroupe 47 portraits des grandes figures de cette période. Il publiera ensuite Croniques Urbaines, composé de récits journalistiques mêlés à de la fiction littéraire. La Transition et le mélange des genres sont la marque de fabrique de cet auteur. Por la ruta de la memoria, des croniques de voyages également publiées dans ce journal.
Son travail journalistique a été récompensé trois fois par le Premio Gonzalez Ruano en 1979, 1993 et 1994 et le Prix de Journalisme Francisco Cerecedo en 1994, créé par l’Association des Journalistes Européens. En plus d’être un grand journaliste, Vicent est un grand écrivain. Plus de 15 œuvres publiées qui lui ont valu plusieurs prix, parmi lesquels se détachent le Prix Alfaguarra du Roman en 1966 pour Pascua y Naranja, le prix Nadal en 1987 pour La Ballade de Caïn (et finaliste en 79 pour El anarquista corronado de adelfas). Il a aussi écrit El resuello (1966), Inventario de Otoño (1982), La mort boit dans un grand verre (1992), Contra paraíso (1993), Del Café Gijon a Itaca (1994), Tranvía a la Malvarrosa (1994), adapté au cinéma par José Luis García Sanchez, Son de Mar, La novia de Matisse et Póquer de ases (2009). En Espagne, l’oeuvre de Manuel Vicent est considérée comme l’une des proses les plus encensées de la littérature espagnole contemporaine. Ce prestige est dû en partie à l’impossibilité de déterminer un genre pour l’ensemble de son œuvre, il jongle entre les genres, souvent en jouant sur la dualité entre l’onirisme et le réel.
J’ajouterai à cela des extraits de l’article paru dans El Cultural le 08 mars 2013, lors de la publication de son roman, El azar de la mujer rubia :
« Manuel Vicent est conscient que la littérature ne plagie pas, elle recrée : il sait également que l’invention produit une vraisemblance spécifique. Ce brouillard imaginatif apporte un nouvel éclairage aux faits historiques, et à partir de la mort de Franco, les événements les plus marquants défilent comme des mensonges, et non des témoignages. Ils s’enchaînent au fil du livre, avec une versatilité temporelle qui nous épargne certaines rigidités chronologiques […]. Un jeu de transgressions qui n’est en rien innocent. […] On est face à un Manuel Vicent ironique, caustique et iconoclaste qui nous laisse un arrière-goût de pessimisme, celui du scepticisme post-moderne. »
Trois de ses ouvrages ont été traduits en français : son roman La ballade de Caïn paru chez Robert Laffont en 1990 et traduit par Chantal Mairot en collaboration avec Eduardo Jiménez, La mort boit dans un grand verre traduit par Gabriel Iaculli et paru en 1998 aux éditions du Rocher et son recueil de nouvelles Service des urgences publié en 2000 par le même éditeur et avec le même traducteur. Dans le reste de l’Europe, des traductions de Manuel Vicent sont parues en Allemagne (quatre), en Pologne (trois), aux Pays-Bas (deux), en Autriche (deux), en Finlande (deux), en Suède (une), en Belgique (une), en Italie (une), et en Grèce (une).
Projet de traduction :

Même si toute l’œuvre de Manuel Vicent n’a pas été traduite, je pense que ce nouveau roman de Manuel Vicent peut vraiment intéresser le lectorat français. Il s’agit non seulement d’un récit très instructif sur le franquisme et l’après-franquisme, mais aussi des relations de ces trois personnages que sont le roi, Suárez et Carmen Díez de Rivera. En écrivant un roman centré sur son personnage, Manuel Vicent fait sortir de l’ombre cette femme souvent méconnue de la population espagnole et insiste sur l’influence qu’elle a pu avoir sur les deux autres protagonistes. On peut y voir selon moi une sorte de mise en avant d’un personnage féminin dans un univers exclusivement masculin, de surcroît dans le contexte de l’Espagne des années 70. Quant au style, la plume de Vicent est très fluide, on trouve dans sa narration beaucoup de métaphores lorsque Suárez est plongé dans ses souvenirs, mais le lecteur n’est jamais perdu entre ces deux mondes qui s’opposent et se complètent.

Projet de traduction longue – Émeline Bénard


Gafas de no ver, de Javier Postigo (2013)
Qui ne s’est jamais demandé ce qu’aurait été sa vie, si ses anciennes relations n’avaient jamais cessé ? César, assailli par le doute à la veille d’un engagement crucial, tente de répondre à cette question.
Aux côtés de ce personnage empreint d’incertitudes, Javier Postigo nous guide dans une quête des possibles. C’est une interrogation qui pourrait tous nous effleurer : comment sera le passé ?
Avant de se laisser emporter dans un mariage avec Catherine, César décide d’explorer son passé. Il va donc à la recherche de chacune de ses conquêtes précédentes, essayant de comprendre ce qui n’avait pas fonctionné et ce qu’il serait devenu si ces relations n’avaient pas pris fin. Cependant, regarder en arrière a nécessairement des conséquences…
Ce parcours initiatique au sein de la mémoire mène César de Paris à Lisbonne, en passant par Toulouse et les Asturies ; il retrouve María, Monique, Amanda et Paula. Il se confronte à leur présent, qui est loin de se conformer à ses propres illusions. À chaque maîtresse est consacrée une séquence qui dévoile un personnage et une rencontre particuliers. Néanmoins, ce qui commence sur une vacillation sentimentale se mue en une quête identitaire. Cette aventure va le conduire jusqu’en Afrique du Sud, sur les traces de son père et de ses souvenirs les plus profonds.
C’est de l’une de ces réminiscences que jaillit le titre du roman, qui aurait pu s’intituler « ¿Cómo será el pasado ? ». Par Gafas de no ver, l’auteur évoque ces lunettes que fabriquent les enfants au moyen des spirales de cahiers. Des lunettes pour ne pas voir.
Pour ce premier roman qualifié de « thriller érotico-sentimental » dans le Diario Vasco, Javier Postigo explore un sujet aux dimensions psychologiques qu’il émaille de traits érotiques. Comme dans ses recueils de nouvelles, l’auteur basque adopte une écriture sans prétention, accessible, pour traiter de thématiques qui concernent des gens ordinaires. Si ses premiers ouvrages ont reçu une diffusion plutôt régionale, ce premier roman, et ceux qui suivront pourraient offrir à J. Postigo une plus grande notoriété.

Gafas de no ver, Javier Postigo, 2013, 192p. AA ediciones.

Projet Marie-G. 4 – titre + phrases 1-2

Brailyn GARCÍA TRIMIÑO

Mi reflejo

Adoro a los espejos. ¿Imaginas la vida sin ellos?
No es vanidad, pero si no estuvieran, si de pronto dejaran de existir, habría un caos.

Traduction temporaire :
Brailyn García Trimiño (Cuba)

« Mon reflet »


J’adore les miroirs. Tu imagines la vie sans eux ? Il ne s'agit pas de vanité, mais s’ils n’étaient pas là, si, soudain, ils cessaient d’exister, ça serait le chaos.

samedi 22 février 2014

Projet Justine / Vanessa – phrase 50

Sabíamos que entre mucho de los iniciados habían varios infiltrados a ordenes del vaticano y quién sabe, a ordenes de alguna agencia de inteligencia.

Traduction temporaire :
Nous savions que parmi ces nombreux initiés, plusieurs étaient infiltrés, sous les ordres du Vatican, voire, qui sait, sous ceux d'un quelconque service secret.

Référence culturelle

Qu'est-ce que : « las 500 millas de Rafaela » ?

Question de lexique

Je signifie le terme : « Audax » ?

Projet Céline / Justine 2 – phrase 84

Pero el verdadero terror llegó cuando el Papá Noel que conducía, aquejado de dolor de cabeza, se volvió y miró a sus compañeros: tenía un balazo en la frente que le marcaba el entrecejo como si fuera un chacra sangriento.

Traduction temporaire :
Mais la terreur a été à son comble lorsque frappé par un soudain mal de tête, le Père Noël qui conduisait s'est retourné et a regardé ses complices : il avait pris une balle dans le front qui faisait ressortir ses sourcils, comme un troisième œil sanglant.

Projet Justine / Vanessa – phrase 49

Antes de terminar el relato a los iniciados de este templo les hicimos la pregunta esencial, para saber si estaban ellos, preparados espiritual y físicamente a escuchar el secreto final.

Traduction temporaire :
Avant d'achever notre récit aux initiés de ce temple, nous leur posâmes la question essentielle, pour savoir s'ils étaient spirituellement et physiquement préparés à entendre l'ultime secret.

Projet Anaïs – phrases 8-9

No sé cuánto tiempo llevo aquí tumbado, quizá unos 20 minutos. Tengo frío, no me extraña, sólo me cubre una de esas absurdas batas de papel que dan en los hospitales.

Traduction temporaire :
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis allongé ici, peut-être une vingtaine de minutes. J’ai froid, cela ne m’étonne pas, je ne porte qu'une de ces blouses en papier qu'on donne dans les hôpitaux.

Projet Sarah / Marie – fragment 2


Hierbas de olor
Culantro muy picado
Sabido es que el pez por la boca muere, pero a la sirena hay que pescarla con un anzuelo en el que habrá de disponerse un peine de
ámbar.

Traduction temporaire :
Des herbes aromatiques
De la coriandre hachée menue

Si le poisson meurt par la bouche, la sirène, elle, doit être pêchée avec un hameçon sur lequel on fixera un peigne d’ambre.

Projet Sarah – phrases 96-97

Conocía muy bien el barrio donde había pasado su infancia, así que se dirigió decidido al lugar. Buscó la calle y llegó a la casa en la que había vivido su niñez, pero la encontró cerrada.

Traduction temporaire :
Connaissant très bien le quartier où il avait passé son enfance, il s'y rendit d'un pas décidé. Il chercha la rue, arriva à la maison dans laquelle il avait grandi, mais il trouva porte close.

Projet Émeline – phrases 101-104


Es mejor para la niña. Su padre acaba de caerse frente a todos sus compañeros, frente a sus maestros, frente a los otros padres. Si me levanto ahora mismo se reirán de ella. Si espero un poco quedarán preocupados... tienes que saber que sólo unos segundos separan la burla de la compasión.

Traduction temporaire :
— C’est mieux pour la petite. Son père vient de s'étaler devant tous ses camarades, devant ses instituteurs, devant les autres parents. Si je me lève immédiatement, ils se moqueront d’elle. Si j’attends un peu, ils seront inquiets… Tu dois savoir que seules quelques secondes séparent la moquerie de la compassion.

Projet Nadia / Élise – phrases 130-131

Se decía, aludiendo a su sexualidad, cosas como «la insaciable», «la pedilona», «la arrecha enloquecida» o «el coño más estrecho y devorador». Y los Mendieta Solana, que no se les pasaba una, pescaron al vuelo que los chicos ventilaban brutalmente sus intimidades, haciendo burlas y bromas soeces, dominados por una urticante inquietud.

Traduction temporaire :
En parlant de sa sexualité, on colportait des trucs comme « l'insatiable », « la quémandeuse », « la chaudasse folle » ou encore « la chatte la plus étroite et vorace de toutes ». Et les Mendieta Solana, qui n'en manquaient jamais une, comprirent rapidement que les garçons étalaient généreusement leur intimité en faisant des blagues et des vannes salaces, dominés par une inquiétude urticante. 

Projet Morgane 9 – phrases 110-112

Su teléfono ya no sonaba. La única información que recibí fue de la vecina del apartamento dos pisos debajo del suyo (el de abajo estaba vacío). Ella se quejaba de las goteras que desde hacía unos días no cesaban de caer, al principio en su habitación y luego en el resto del apartamento.

Traduction temporaire :
Son téléphone ne sonnait plus. La seule information que j'obtins me fut donnée par la voisine, deux appartements en-dessous du sien (celui juste en-dessous était vide). Elle se plaignait de fuites incessantes depuis quelques jours, d'abord dans sa chambre puis dans le reste du logement.

Projet Céline – phrase 119

Ella iba a hablar, había abierto los labios para decir algo esplendido, pero se quedó callada, con un resto de triunfo y de derrota en la mirada y el movimiento de su mano cuando se cogió una guedeja de la cabellera muy linda y peinada y la dejó donde mismo, junto a la oreja delgada y perfecta.

Traduction temporaire :
Elle allait parler, elle avait entrouvert les lèvres pour dire quelque chose de magnifique, mais elle garda le silence, avec un reste de triomphe et de défaite dans le regard et le mouvement de sa main quand elle saisit une mèche de sa belle chevelure bien peignée et la rangea là, à côté de son oreille mince et parfaite.

REFRANERO MULTILINGÜE

Une référence intéressante…
Merci Elena !

jeudi 20 février 2014

Projet Justine / Vanessa – phrase 48

En fin, al cabo de más de cuarenta años y del exterminio de los más importantes enclaves de la organización estos fueron acorralados en el "reducto-fortaleza de Montségur", en las montañas de los pirineos franceses.

Traduction temporaire :
Pour finir, après plus de quarante ans, et l'extermination des groupes les plus importants de l'organisation, eux, furent parqués dans le « bastion fortifié de Montségur », au cœur des Pyrénées françaises.

Projet Nadia – phrase 66

Ya estaba marcado para siempre, ya había elegido, ya había sido elegido, se partiría, se repartiría rotundamente entre su soledad privada, civil e incivil, lujuriosa y espléndida y la otra lujuria, más intensa y profunda y más propagada, más irrestañable, la de las injusticias y villanías del mundo.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Elena 7 – phrase 11

En el silencio de la tarde empecé a escuchar, cada vez más vibrante y potente, el cruce de pelotazos, y cuando me asomé al final del camino de lajas, detrás del alambrado, nítidos, magníficos, reales, allí estaban.

Traduction temporaire :
Dans le silence de l’après-midi, j’ai commencé par entendre le bruit des échanges de balles, de plus en plus vibrant et puissant, et lorsque je suis arrivé au bout du chemin pavé, derrière la clôture, ils étaient là : nets, magnifiques, réels.

mercredi 19 février 2014

Projet Nancy 3 – phrases 89-91

En una de las mesitas de noche había una fotografía, una Lottie con varios años menos, llevaba un sombrero cómico, pero de alguna manera extraña la hacía verse elegante. Sobre la misma mesita reposaban también tres libros “summer moonshine”, “cocktail time” del mismo autor P.G.Wodehouse y el otro era un volumen gordo, con flores impresas en la carátula, decía        “Poem for the Day”. Los hojeé por unos minutos pero me aburrí.

Traduction temporaire :
Sur l'une des tables de nuit, il y avait une photo de Lottie datant de plusieurs années, sur laquelle elle portait un chapeau rigolo, mais bizarrement, cela lui donnait une apparence élégante. À côté, se trouvaient aussi trois livres : Summer moonshine, Cocktail time, du même auteur, P. G. Wodehouse, et un gros volume, avec des fleurs imprimées sur la couverture. Je les ai feuilletés, mais je me suis vite ennuyé.

Projet Marie-G. 2 – phrases 30-34

¿Qué dirá el Larousse de visitar? Me pregunté con esa manía mía por las palabras. Ir a ver por cortesanía, deber, curiosidad o caridad. ¿Por cuál de las cuatro iría la tía Alfreda? Ojalá que sea por caridad para que nos traiga regalos, pensé.

Traduction temporaire :
Que dit le Larousse à propos de « visiter », me demandai-je, avec mon éternelle obsession des mots. Aller voir par courtoisie, devoir, curiosité ou charité. Pour laquelle de ces quatre raisons la tante Alfreda viendrait-elle ? Pourvu que ça soit par charité, comme ça, elle nous apportera des cadeaux !

Projet Julie 2 – phrases 8-10

No, él no los odiaba… En otros tiempos, tal vez, durante su juventud: en aquellos días se habría apartado de su atril para asomarse a la tronera y barajar posibilidades… pero, ¿ahora? Ahora estaba embarcado en un experimento: cómo brindarle la chispa de la inteligencia a los moradores del cementerio.

Traduction temporaire :
Non, lui ne les détestait pas… Autrefois, peut-être, durant sa jeunesse ; à cette époque-là, il se serait levé de son pupitre pour aller se poster à l'embrasure de la porte et envisager plusieurs possibilités…, mais, maintenant ? Maintenant il était embarqué dans une expérience : comment insuffler la vie aux habitants du cimetière.

Projet Anaïs – phrases 5-7

Tumbado boca arriba sólo veo el techo blanco de la clínica. Ojalá pudiera quedarme dormido: la máquina me arrulla con su tableteo hipnótico. Lo único que me mantiene alerta es el dolor.

Traduction temporaire :
Allongé sur le dos, je ne vois que le plafond blanc de la clinique. Si seulement je pouvais m’endormir : la machine me berce avec son cliquètement hypnotique. La seule chose qui me maintient éveillé, c’est la douleur.

Exercice d'écriture 12 – par Maïté

« L'œuf et la poule »

Il était une fois une poule sur un mur qui picotait du pain dur. Mais cette poule ne sort pas juste d’une comptine. Elle a une histoire qui lui est propre et c’est celle qu’aujourd’hui, je vais vous conter.
Depuis des temps immémoriaux, il existe des poules, des poulets, et autres animaux dits de basse-cour. Nous connaissons les caractéristiques définissant ces animaux. Mais un jour, il est né une poule exceptionnelle. Ses plumes étaient multicolores et à la différence des autres, elle ne pondait pas d’œufs. Que pondait-elle de si spécial ? Très peu de personnes peuvent réellement affirmer l’existence de cette poule.
Selon la légende, il est dit qu’elle serait issue d’une curieuse union celle d’une biche et d’un coq mais pas n’importe quel coq, un coq royal. Monsieur le Coq de France, dont le plumage était bleu, blanc, rouge par nature. On racontait que c’était un mythe, qu’il était impossible qu’il soit né de la sorte, qu’il n’était qu’une invention tout droit sortie de la révolution qui servirait les intérêts de tous en portant le drapeau tricolore haut et fier. Ce coq était donc très prisé et vivait en une cour où il menait une vie luxueuse, les moindres de ses désirs satisfaits. Néanmoins, malgré une quantité de poules innombrables, Monsieur le Coq de France rêvait du grand amour. Il souhaitait rencontrer la poulette de ses rêves afin qu’elle mette bas d’un héritier qui soit digne de porter son nom. Son romantisme le poussait à commettre des folies telles que s’enfuir de nuit pour aller vagabonder dans les bois alentours à la recherche de celle qui pourrait le combler. Il n’avait pas froid aux yeux, il ne cherchait pas un animal noble, il voulait juste trouver le grand amour. Et pour y arriver, toutes les méthodes pour y parvenir étaient bonnes. Par exemple, une des choses qu’il appréciait par-dessus tout, c’était se déguiser, se faire passer pour un autre afin de s’assurer de la bienveillance de celle qu’il rencontrerait. Un jour, il se vêtit d’une cape pour dissimuler ses couleurs, chaussa des palmes, et coiffa un chapeau haut de forme. Il était méconnaissable. Evidemment, sous sa cape, se trouvait tout son attirail de séduction : des roses, une guitare sèche, un banjo, une guimbarde, du chocolat, sans oublier les pastilles à la menthe et bien sûr sa botte secrète dont je vous parlerai plus avant. La nuit s’annonçait splendide avec un clair de lune qui se reflèterait parfaitement sur l’étang à l’orée du bois. Il décida donc d’y aller pour se retrouver avec lui-même avant de partir à la chasse. Pour se mettre dans l'ambiance, il alluma quelques bougies, sortit sa guitare et commença à jouer quelques notes d’une douce mélodie.
Un peu plus loin, une biche qui broutait non loin de là entendit cette suave musique et, bien que d’une nature timide, décida de l'ignorer et partit à la recherche de cette voix mélodieuse. Après avoir bravé de nombreux obstacles, elle aperçut le coq avec sa guitare et tomba sous le charme. Elle s’approcha doucement puis, dans élan impétueux, sauta sur le coq. Celui-ci dérouté se laissa soumettre par la biche aux grands yeux verts. Quelques mois, plus tard, elle mit au jour un œuf très spécial, ne sachant que faire de cet œuf, elle décida de l’abandonner dans la cour royale du fameux coq. Le coq ,voyant cet œuf abandonné, le donna à couver à une de ses poulettes.
C'est ainsi que, au bout de quelques jours, naquit une splendide poule aux couleurs vives. Le coq tout surpris vit cette poule extraordinaire aux yeux verts et au plumage multicolore. En voyant son regard, il reconnut celui de cette biche effrontée d’il y a plusieurs mois. Voilà comment naquit cette poule qui fut baptisée Poule-au-pot-à-la-française. Dans une autre histoire, je vous conterai plus en détail les péripéties que connut cette poule hors du commun.  

mardi 18 février 2014

La chanson du mardi – choisie par Elena

ruidoblanco - "Tu Héroe Romántico"

Projet Sonita 8 – phrases 4-5

Ya está el plan finalizado y los esclavos han empezado a moverse. Aunque se nos ha escapado un detalle: Los zombis que ahora pueblan las calles también comen.

Traduction temporaire :
Le plan est fin prêt et les esclaves ont commencé à bouger. Même s'il y a un détail qui nous a échappé : les zombies qui peuplent maintenant les rues ont, eux aussi, besoin de manger.

Projet Sonita 8 – phrase 3

Los desarraigamos de la naturaleza a la que pertenecen, a la que exprimieron hasta no dejar ni un hálito de vida.

Traduction temporaire :
Nous les avons arrachés à la nature à laquelle ils appartiennent, qu'ils avaient exploitée jusqu'à ne pas lui laisser le moindre souffle de vie.

Projet Sonita 8 – phrase 2

Haciéndoles creer que eran pensamientos suyos, nacidos de un coherente análisis ético.

Traduction temporaire :
Leur faisant croire que c'étaient des pensées qui venaient d'eux, nées d'une analyse éthique cohérente. 

Projet Justine – phrases 298-299

Sólo se enteraban de su existencia porque llegaban cosas por correo. Placas de video compradas por eBay (dos por semana traídas desde China, donde el correo estatal no cobra envío).

Traduction temporaire :
Ils ne se rendaient compte qu'il était là que parce que des choses arrivaient pour lui par courrier. Des cartes graphiques achetées sur eBay (deux par semaine, importées de Chine, où la poste d'État ne touche pas de frais de port).

Projet Sonita 8 – titre + phrase 1

Torcuato González Toval
(Espagne)

Comiendo cerebros

Se entrenaban para estar muertos y nosotros los observábamos desde los monitores, como acataban la forma de vivir que les impusimos, gota a gota, generación tras generación, con religiones, políticas, leyes y dogmas.

Traduction temporaire :
Torcuato González Toval (Espagne)

« Dégustation de cerveaux »

Ils s'entraînaient à être morts et nous, nous les observions sur les moniteurs, la manière dont ils se pliaient à la forme de vie que nous leur avions imposée, pas à pas, génération après génération, à l'aide de la religion, de la politique, des lois et des dogmes.

Projet Morgane 12 – titre + phrases 1-2

Diego Trelles Paz (Pérou)

Nunca he sabido cómo hacer para odiarla

En aquel tiempo yo tenía quince años y estaba loco. Sé que estos versos alterados son ajenos pero no tenía cómo empezar esta historia y cuando esas cosas me ocurren, robo.

Traduction temporaire :
Diego Trelles Paz (Pérou)

« Je n'ai jamais su comment faire pour la détester »


En ce temps-là, j'avais quinze ans et j'étais fou. Je sais que ces vers altérés sont de quelqu'un d'autre, mais je ne trouvais pas de quelle manière commencer cette histoire, or, quand ce genre de choses m'arrive, je m'adonne au vol.