mardi 31 janvier 2012

Agrégation interne 2012 – version (la proposition de traduction de Laëtitia)


Je remercie vivement Laëtitia Sworzil de nous proposer sa traduction pour la version de l'agrégation interne de cette année !
(Je répète une fois de plus que nul ne doit en déduire quoi que ce soit pour le corrigé à venir du jury).


Anonadado y con una expresión de angustia similar a la del Cristo que presidía el santuario, Anthony Whitelands ganó la calle dando tumbos y tropezando con el flujo incesante de feligreses. Fuera arreciaba la nevada y al dejar el atrio le envolvió un remolino de gruesos copos cuya profusión y blancura parecía sumir el resto del mundo en una impenetrable oscuridad. Este fenómeno le pareció adecuado a su ánimo, en el que se libraba una violenta batalla. Tan pronto su voluntad se sometía a la desconcertante petición de Paquita como se rebelaba contra aquella cruel imposición. Ciertamente, la intrepidez con que ella se le había ofrecido tácitamente pero sin reservas avivaba sus deseos, pero el precio se le antojaba excesivo. ¿Había de renunciar al reconocimiento mundial precisamente cuando lo tenía al alcance de la mano? ¡Y para colmo, sin darle ninguna explicación, apelando únicamente a su debilidad! ¡Imposible!
El frío y la nieve le despejaron la mente, al menos para comprender que no podía seguir bajo la tormenta, hablando a solas como un demente. Todavía fuera de sí, entró en una taberna cercana, se sentó en un taburete y pidió un vaso de vino que le hiciera entrar en calor. El tabernero le preguntó si quería comer algo.
— Mi suegra hace unos callos..., ¿cómo le diría? Así, entre usted y yo, muchas cosas buenas de esa bruja no se pueden decir, pero ¿cocinar? ¡Como Dios! Los callos están que resucitan a un muerto, y usted, si no se ofende, parece que acaba de ver uno.
— No anda desencaminado —dijo Anthony, encantado de que la charla del tabernero le distrajera de su desazón—. A ver esos callos. Y póngame también una ración de jamón, unos calamares a la romana y otro vasito de vino.
Al concluir el almuerzo se sentía mejor. No había tomado ninguna decisión, pero la duda había dejado de atormentarle. La tormenta amainaba, el viento se había calmado y las calles estaban cubiertas de nieve que crujía bajo los pasos vacilantes del inglés.

Eduardo MENDOZA, Riña de gatos. Madrid 1936, 2010.

Accablé, avec une expression d’angoisse semblable à celle du Christ présidant le sanctuaire, Anthony Whitelands gagna la rue cahin-caha, trébuchant sous le flot incessant des paroissiens. Dehors, la neige recommençait à tomber et sur le parvis, il fut enveloppé par un tourbillon de gros flocons dont la profusion et la blancheur semblaient plonger le reste du monde dans une obscurité impénétrable. Ce phénomène lui parut en adéquation avec son état d’esprit, ce dernier étant en proie à une violente bataille. Sa volonté se soumettait à la demande déconcertante de Paquita pour aussitôt se rebeller contre cette cruelle imposition. L’audace avec laquelle elle lui avait fait part de son offre tacite mais sans réserves attisait certainement ses désirs, mais il en trouvait le prix excessif. Devait-il renoncer à la reconnaissance mondiale au moment précis où il la tenait à portée de main ? Qui plus est, sans qu’elle ne lui fournît aucune explication, en misant uniquement sur sa faiblesse ! Impossible !
Le froid et la neige lui éclaircirent les pensées, du moins suffisamment pour comprendre qu’il ne pouvait pas, sous cette tempête, continuer à parler tout seul comme un fou. Toujours hors de lui, il entra dans un café proche, s’assit sur un tabouret et commanda un verre de vin susceptible de lui communiquer un peu de chaleur. Le patron lui demanda s’il voulait manger quelque chose.
Ma belle-sœur fait de ces tripes..., comment vous dire ? Sachez, de vous à moi, qu’on ne peut pas dire grand-chose de bon à propos de cette sorcière, mais quand il s’agit de cuisiner… C’est comme Dieu ! Les tripes, ça vous ressuscite un mort, et il semblerait, ne le prenez pas mal, que vous venez d’en voir un.
Vous n’avez pas tort – répondit Anthony, enchanté que sa discussion avec le patron le détournât de sa contrariété. Voyons voir ces tripes. Et rajoutez-moi une ration de jambon, des calamars à la romaine et un autre petit verre de vin.
À la fin du déjeuner, il se sentait mieux. Il n’avait pris aucune décision, mais il avait cessé d’être tiraillé par le doute. La tempête se calmait, le vent était tombé et la neige qui recouvrait les rues crissait sous les pas hésitants de l’Anglais.

La chanson du mardi – choisie par Elena


Les Étoiles filantes – phrases 82-84

—¡Excelente! —espetó Deirmir y golpeó su casco en la sien—. Adelante, capitán Madubar; aquí Deirmir. ¿Adelante?


Traduction temporaire :
— Super ! — grogna Deirmir, en frappant sur sa tempe avec son casque. Capitaine Madubar, ici Deirmir,  à vous. À vous ?

Les StelR-2 – phrase 34

Harry había nacido el año setenta y dos del siglo XX y la fecha de ese día correspondía el año veintiocho del siglo XXII,  tenía ciento cincuenta y seis años de edad,  una centuria exacta más de lo que había vivido su padre.

Traduction temporaire :
Harry était né en l'an soixante-douze du XXe siècle. Aujourd'hui, en l'an vingt-huit du XXIIe siècle, il avait donc cent cinquante-six ans, soit exactement un siècle de plus que ce qu'avait vécu son père.

lundi 30 janvier 2012

Les Supernovas – phrases 37-39

La Ley ordena que deben morir como mínimo una semana después de la sentencia. Me enorgullece decir que algunos me duran hasta tres semanas. Me han condecorado por hacerlos durar tanto.

Traduction temporaire :
La loi stipule qu’ils doivent mourir au moins une semaine après l'énoncé de la sentence. Seulement, je suis fier de déclarer que certains résistent à mes soins jusqu'à trois semaines. On m’a d’ailleurs décoré pour les avoir conservé aussi longtemps.

Les Jupiter – phrase 85

—¿Es cierto eso? —preguntó Robasio a Muñoz en voz baja.


Traduction temporaire :
Robasio consulta Muñoz à voix basse :
— C'est vrai ça ?

L'outil indispensable du traducteur

Quand décidément, vous ne trouvez pas l'adjectif avec lequel accompagner tel ou tel substantif, etc., n'oubliez pas le très utile et éminemment intéressant Dictionnaire des combinaisons de mots (les synonymes en contexte), Le Robert, Collection Les Usuels !

Les Étoiles filantes – phrase 81

—Nos reunimos con el capitán allá,  junto al acorazado. Avanzamos hasta este punto,  pero luego él desapareció en dirección al fuerte y perdimos el contacto.

Traduction temporaire :
— Nous avons rejoint le capitaine là-bas, près du blindé, après, nous avons avancé jusqu'ici, et ensuite il a disparu du côté du fort et nous avons perdu tout contact.

Les Jupiter – phrase 84

Aquí tenemos —dijo desplegando un largo listado— todos los parches ilegales —hizo énfasis en la palabra “ilegales”— que el demandante usó para continuar su uso y violar la licencia una y otra vez.

Traduction temporaire :
— Voici — poursuivit-il en dépliant une longue liste — la totalité des patchs illégaux — il appuya sur le mot « illégaux » — grâce auxquels le demandeur a continué à exploiter le hWord et à violer la licence à maintes et maintes reprises.

Les Étoiles filantes – phrases 79-80

—¿Qué hay del capitán Madubar?
El sargento se encogió de hombros.


Traduction temporaire :
— Et le capitaine Madubar, que fait-il ?
Le Sergent haussa les épaules.

Question de lexique

Quel est le sens du terme = VATICINATION ?

dimanche 29 janvier 2012

Les Étoiles filantes – phrases 77-78

—Las defensas primarias fueron destruidas. El equipo de explosivos está preparando la maniobra para derribar la puerta de entrada.

Traduction temporaire :
— Les premières lignes de défense ont été anéanties. L'équipe des artificiers prépare la manœuvre pour enfoncer la porte d'entrée. 

Les Jupiter – phrase 83

En consecuencia no pagó por el desarrollo de nuestros correctores de gramática,  de ortografía y otras herramientas que posee nuestro producto.

Traduction temporaire :
En conséquence de quoi, il n'a pas versé un sou pour le développement de nos correcteurs de grammaire, d'orthographe ou de tout autre outil inclus dans notre produit.

Les Étoiles filantes – phrase 76

—¿Cuál es la situación,  sargento? —preguntó el teniente.


Traduction temporaire :
— Quelle est la situation, Sergent ? – lui lança le Lieutenant.

Question de lexique

Que signifie l'adjectif = APTÈRE ?

Bienvenue à…

L'abonnée n°117 : Léa Casorla !

samedi 28 janvier 2012

Les Jupiter – phrase 82

—Este señor dice que le plagiamos su obra,  sin embargo,  él la escribió usando una copia ilegal del hWord de nuestra editora —dijo con voz de barítono—.

Traduction temporaire :
— Ce monsieur nous accuse d'avoir plagié son œuvre. Sauf qu'il l'a écrite grâce à une copie illégale du hWord de notre maison d'édition — clama-t-il d'une voix de baryton —.

Les Jupiter – phrase 81

Cuando les tocó el turno,  se levantó el de más baja estatura,  miró a la sala y al juez,  luego señaló a Muñoz.

Traduction temporaire :
Quand ce fut leur tour de prendre la parole, le plus petit se leva, jeta un coup d'oeil à l'assemblée puis au juge, avant de pointer Muñoz du doigt.

Les Jupiter – phrase 80

Germán Catalano y los abogados de la empresa escuchaban impasibles.

Traduction temporaire :
Germán Catalano et les avocats de son entreprise écoutaient, impassibles.

Les Jupiter – phrase 79

El juez entró un poco después y Robasio demostró sin dudas que la obra le pertenecía a Muñoz.


Traduction temporaire :
Le juge débarqua un peu après et Robasio démontra de manière catégorique que l'oeuvre était bien de Muñoz.

Le blog intéressant d'une femme cubaine…

De Yasmín S. Portales Machado

EN 2310 Y 8225
(Desde San Cristóbal de La Habana te cuento… sólo mis creencias, mis experiencias y mis sueños)

Les StelR-2 – phrase 33

Una sonrisa cómplice lo regocijó al imaginar lo curioso que se sentiría ser cliente de su propia empresa,  la que estaba en las confiables manos de uno de sus herederos,  quien en persona trataría su caso a pesar de no ser su labor.

Traduction temporaire :
Un sourire espiègle se peignit sur son visage lorsqu’il imagina combien il serait bizarre d’être client de sa propre entreprise, désormais confiée aux mains expertes de l'un de ses héritiers, qui, d'ailleurs, se chargerait de son cas en personne, et ce alors que ce n’était pas dans ses attributions.

Les Jupiter – phrase 78

Robasio le palmeó la espalda y entraron a la sala.


Traduction temporaire :
Robasio lui tapa dans le dos et ils entrèrent dans la salle.

Question de lexique

Quel est le sens du mot = PICRATE ?

vendredi 27 janvier 2012

Agrégation interne 2012 / Le sujet de thème


Assis dans les souffles de l'Adriatique, dans un bateau sur l'Adriatique,  Michel-Ange regrette. Son estomac se tord, ses oreilles bourdonnent, il a peur. C'est la vengeance divine, cette tempête. Au large de Raguse, puis devant 1a Morée, il a en tête la phrase de saint Paul : « pour apprendre à prier il faut aller sur
la mer », et la comprend. L'immensité de la plaine marine l'effraie. Les mousses parlent un affreux patois nasillard qu'il n'entend qu'à moitié.
Il a quitté Florence le 1er mai pour s'embarquer à Ancône, après six jours d'hésitation. Les franciscains sont revenus à trois reprises, à trois reprises il les a renvoyés en leur demandant d'attendre encore. Il a lu et relu la lettre du sultan, en espérant qu'un signe du pape mette entre-temps fin à ses incertitudes. Jules II devait être trop occupé avec sa basilique et les préparatifs d'une nouvelle guerre. Après tout, servir le sultan de Constantinople voilà une belle revanche sur le pontife belliqueux qui 1'a fait jeter dehors comme un indigent. Et la somme offerte par le Grand Turc est faramineuse. L'équivalent de cinquante mille ducats, soit cinq fois plus que le pape l'a payé pour deux ans de travail. Un mois. C'est tout ce que demande Bayazid. Un mois pour projeter, dessiner et débuter le chantier d'un pont entre Constantinople et Péra, faubourg septentrional. Un pont pour traverser ce que l'on appelle la Corne d'Or, le Khrusokeras des Byzantins. Un pont au milieu du port d'Istanbul. Un ouvrage de plus de neuf cents pieds de long. Michel- Ange a mollement essayé de persuader les franciscains qu'i1 n'était pas qualifié. Si le sultan vous a choisi, c'est que vous l'êtes, maître, ont-ils répondu. Et si votre dessin ne convient pas au Grand Turc, il le refusera, tout comme i1 a déjà refusé celui de Léonard de Vinci. Léonard ? Passer après Léonard de Vinci ? Après ce lourdaud qui méprise la sculpture ? Le moine, sans trop s'en rendre compte, a immédiatement trouvé les mots pour convaincre Michel-Ange: Vous le dépasserez en gloire si vous acceptez, car vous réussirez là où il a échoué, et donnerez au monde un monument sans pareil, comme votre David.

Mathias Énard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, 2010.

Le poème du vendredi – O. Paz / « Espejo »

Espejo

Hay una noche,
un tiempo hueco, sin testigos,
una noche de uñas y silencio,
páramo sin orillas,
isla de yelo entre los días;
una noche sin nadie
sino su soledad multiplicada.

Se regresa de unos labios
nocturnos, fluviales,
lentas orillas de coral y savia,
de un deseo, erguido
como la flor bajo la lluvia, insomne
collar de fuego al cuello de la noche,
o se regresa de uno mismo a uno mismo,
y entre espejos impávidos un rostro
me repite a mi rostro, un rostro
que enmascara a mi rostro.

Frente a los juegos fatuos del espejo
mi ser es pira y es ceniza,
respira y es ceniza,
y ardo y me quemo y resplandezco y miento
un yo que empuña, muerto,
una daga de humo que le finge
la evidencia de sangre de la herida,
y un yo, mi yo penúltimo,
que sólo pide olvido, sombra, nada,
final mentira que lo enciende y quema.

De una máscara a otra
hay siempre un yo penúltimo que pide.
Y me hundo en mí mismo y no me toco.

Agrégation interne 2012 / Le sujet de la version


Anonadado y con una expresión de angustia similar a la del Cristo que presidía el santuario, Anthony Whitelands ganó la calle dando tumbos y tropezando con el flujo incesante de feligreses. Fuera arreciaba la nevada y al dejar el atrio le envolvió un remolino de gruesos copos cuya profusión y blancura parecía sumir el resto del mundo en una impenetrable oscuridad. Este fenómeno le pareció adecuado a su ánimo, en el que se libraba una violenta batalla. Tan pronto su voluntad se sometía a la desconcertante petición de Paquita como se rebelaba contra aquella cruel imposición. Ciertamente, la intrepidez con que ella se le había ofrecido tácitamente pero sin reservas avivaba sus deseos, pero el precio se le antojaba excesivo. ¿Había de renunciar al reconocimiento mundial precisamente cuando lo tenía al alcance de la mano? ¡Y para colmo, sin darle ninguna explicación, apelando únicamente a su debilidad! ¡Imposible!
El frío y la nieve le despejaron la mente, al menos para comprender que no podía seguir bajo la tormenta, hablando a solas como un demente. Todavía fuera de sí, entró en una taberna cercana, se sentó en un taburete y pidió un vaso de vino que le hiciera entrar en calor. El tabernero le preguntó si quería comer algo.
— Mi suegra hace unos callos..., ¿cómo le diría? Así, entre usted y yo, muchas cosas buenas de esa bruja no se pueden decir, pero ¿cocinar? ¡Como Dios! Los callos están que resucitan a un muerto, y usted, si no se ofende, parece que acaba de ver uno.
— No anda desencaminado —dijo Anthony, encantado de que la charla del tabernero le distrajera de su desazón—. A ver esos callos. Y póngame también una ración de jamón, unos calamares a la romana y otro vasito de vino.
Al concluir el almuerzo se sentía mejor. No había tomado ninguna decisión, pero la duda había dejado de atormentarle. La tormenta amainaba, el viento se había calmado y las calles estaban cubiertas de nieve que crujía bajo los pasos vacilantes del inglés.

Eduardo MENDOZA, Riña de gatos. Madrid 1936, 2010.

Les Jupiter – phrase 77

—Me dijeron que usted era uno de los mejores —respondió Muñoz,  exultante.


Traduction temporaire :
— On m'avait prévenu que vous étiez un ténor du barreau — s'emporta Muñoz,  exultant.

Les Jupiter – phrase 76

—Ganaremos con mucha facilidad —le dijo sin soltarlo.


Traduction temporaire :
— Nous gagnerons très facilement — lui certifia-t-il sans le lâcher.

Version LTMI, 2 (à rendre pour le 9 février)


Una brisa agradable de primavera acariciaba a la pareja del ático. Estaban sentados sobre unos gruesos cojines de colores chillones.
Frente a ellos el barrio de Gracia se extendía en un incongruente paisaje de casas bajas, muchas de las cuales aún conservaban sus primitivos tejados rojizos. Las superficies brillantes de los paneles solares que cubrían la mayoría de las azoteas permanecían inmóviles y en silencio. De noche desaparecía el omnipresente zumbido que acompañaba su lenta danza diaria en la búsqueda de los rayos del sol.
Gracia era el último superviviente de una ciudad de otros tiempos que los bohemios e intelectuales del siglo pasado habían salvado de la eterna especulación. Ahora el barrio permanecía aislado, diferente, amenazado por los altos edificios de diseño, los rascacielos y las nuevas colmenas.
Barcelona se había desarrollado aprisionada entre la costa y las montañas. Y desde el ático, en las noches más claras, podía adivinarse el mar a la derecha, y al otro lado, el monte que estaba siendo engullido por cientos de lucecillas. Cada una de ellas representaba una nueva construcción que como un ejército de insaciables luciérnagas avanzaba amenazando el Tibidabo, que todavía dominaba la ciudad desde su posición privilegiada.
—¡Enhorabuena! ¡Por nosotros! —la voz de ella resultó mucho más cálida de lo que pretendía.
—¡Por el hundimiento del Muro, por nosotros y por los ausentes! —las dos copas de cristal al chocar produjeron un sonido casi metálico.
La luz de unas pocas estrellas consiguió atravesar la capa de humedad para terminar de decorar una noche turbia y sin luna.
Albert se acomodó sobre los cojines y se acercó un poco más a ella para proponer otro brindis:
—¡Y por los viejos dioses!
—Repelente. No me seas repelente, Alberto Magno —Present buscó su bebida para honrar a esos dioses que ella nunca había conocido.
Él saboreó las burbujas que estallaban contra el velo de su paladar y cerró los ojos.
El sonido de una campanada se impuso sobre el murmullo de una ciudad que comenzaba a apagarse. Las notas de la antigua grabación reverberaron con dejes metálicos.
Dirigió su mirada hacia la torre de la iglesia y las dos curiosas campanas que permanecían inmóviles. Bajo ellas un reloj de dudoso gusto decimonónico proclamaba orgulloso que ya era medianoche.
—¿Qué vas a hacer con tanta pasta? —ella interrumpió sus pensamientos.
—Largarme. Lejos —echó otro trago—. A uno de los últimos paraísos en la Tierra.
—¿En serio crees que existen, Albert? ¡No me fastidies!
—Todo es cuestión de dinero. Algunos paraísos se pueden comprar —la interrumpió—. Y tengo echado el ojo a uno. Es una islita olvidada en medio de la nada.

Susana Vallejo, Switch en la red

Référence culturelle : Antonio Nariño

http://es.wikipedia.org/wiki/Antonio_Nari%C3%B1o

Version LTMI – correction de la proposition de Caroline

Phrase à phrase :

Qué mala suerte —pensé para mis adentros—, parecía un buen partido para Cándida.
« Quelle malchance » me dis-je à moi-même « il avait l'air d'un bon parti pour Candida. »

Quelle malchance » : manque de naturel.
Quand vous traduisez, il ne faut jamais manquer de vous demander, un véritable leitmotiv : comment je dirais cela spontanément en français ? Or, là, la réponse est simple : « Dommage ». Traduire littéralement est une bonne chose – au moins pour un premier jet –, mais ne doit pas devenir un carcan, une entrave… De la même manière qu'il en faut pas tomber dans l'excès inverse de la réécriture. Juste équilibre à trouver… ou à apprendre à trouver, car ça demande de la pratique.

Pero no era el tema familiar lo que debía ocu­par mi cerebro por el momento, sino la forma de deshacerme del cadáver en forma discreta y expe­ditiva.
Mais ce n'était pas le sujet familial qui devait occuper mon esprit pour le moment, sinon la façon de me débarrasser du cadavre de manière discrète et expéditive.

1) Le « sujet familial » ; de même, vous avez proposé une traduction littérale… pas fausse et parfaitement compréhensible… mais ces deux critères suffisent-ils pour qu'une traduction soit bonne ? Je vous incite à essayer de proposer autre chose.
2) « sinon » est un hispanisme ici. Diriez-vous : je n'aime pas les pommes, sinon les poires ? J'imagine que votre problème était ici la répétition du « Mais » – déjà présent en début de phrase. Il n'en reste pas moins qu'il faut trouver un synonyme ; exemple (à retenir dans votre stock) = « sauf que ».
3) « de manière discrète et expéditive » ; moi qui conseille habituellement aux étudiants apprentis traducteurs d'essayer autant que possible de contourner les adverbes en – ment, je me demande si là, au contraire, ce en serait pas mieux. À voir.

Rechacé el plan de arrojarlo por la venta­na, porque su procedencia habría resultado palmaría a quien lo encontrase.
Je refusai le plan de le jeter par la fenêtre, parce que sa provenance aurait constitué une preuve pour qui le trouverait.

1) On refuse un plan – de surcroît que l'on fait soi-même ???????? NON ! Encore une traduction littérale, avec en l'occurrence des conséquences plus lourdes que précédemment. On comprend, mais ça en se dirait pas comme ça. J'attends une autre solution.
2) Je pense qu'on peut supprimer « parce que » qui alourdit la phrase. Là, il s'agit juste de considérations « stylistiques », car il n'y a pas de pb de sens.
3) « Preuve » = petit FS / CS. À retravailler en vous demandant non pas tant comment le traduire, mais ce que le narrateur a voulu dire.

Sacarlo del hotel por la puerta era una idea descabellada.
Le sortir de l'hôtel par la porte était une idée insensée.

Pour « descabellada », oui… ou alors « folle ».

Opté, pues, por la solución más sencilla: desembarazarme del cadáver dejándolo donde estaba y poniendo tierra de por medio.
J'optai donc pour la solution la plus simple : me débarrasser du cadavre en le laissant là où il était et prendre le large.

Bonne traduction… Sauf : vous avez ré-utilisé le verbe « se débarrasser » – alors qu'en V.O., il y a deux verbes différents « deshacerse » au début / et ici : « desembarazarse ». S'il n'y a pas de répétition en V.O., il en doit pas y en avoir dans votre traduction… sinon cela suppose un appauvrissement lexical, imputable à vous seule. Débrouillez-vous pour le trouver un autre verbe pour cette phrase ou, si vous en trouvez pas, pour l'autre.

Con un poco de suerte, cuando descubrieran el fiambre podían pensar que era yo y no el sueco quien ocupaba la cama.
Avec un peu de chance, quand ils découvriraient le macchabée, ils pourraient penser que c'était moi et non le Suédois qui occupait la chambre.

1) Vu que vous traduisez, à juste titre, « suerte » par « chance », il est encore plus légitime de ma part de vous demander de remplacer le « malchance » du début. Répétition indirecte.
2) « Ils » ? Qui « ils » ? Des personnages (masculin + pluriel) ont-ils été mentionnés plus haut… et qui seraient repris ici ? Non… DONC = ON. Attention à cette faute basique.
3) Manque un adverbe entre « pourraient » et « penser » (d'ailleurs, est-ce que ça en serait pas mieux de mettre « croire » ?)
4) Pourquoi avez-vous traduit « cama » par « chambre » ?


A fin de cuentas, me dije, el portero era tuerto.
En fin de compte, me dis-je, le concierge était borgne.

1) « En fin de compte » est un FS ici.

Comencé a desvalijarle los bolsillos y éste es el inventario de lo que saqué:
Je commençai à lui faire les poches, et voici l'inventaire de ce que je trouvai :

1) « Je commençai à » ou « je commençai par » ou « Je me mis » ? J'attends votre avis.
2) Je crois que vous devriez changer la ponctuation avant « et voici ». Point-virgule ou point. Qu'en pensez-vous ?
3) « ce que je trouvai » ou « ce que j'Y trouvai » ?


Bolsillo interior izquierdo de la chaqueta: nada.
Poche intérieure gauche de la veste : rien.

OK

Bolsillo interior derecho de la chaqueta: nada.
Poche intérieure droite de la veste : rien.

OK

Bolsillo exterior izquierdo de la chaqueta: nada.
Poche extérieure gauche de la veste : rien.

OK

Bolsillo exterior derecho de la chaqueta: nada.
Poche extérieure droite de la veste : rien.

OK

Bolsillo izquierdo del pantalón: una caja de ce­rillas propaganda de un restaurante gallego, un bi­llete de mil pesetas, media entrada de cine desco­lorida.
Poche gauche du pantalon : une boîte d'allumettes faisant la publicité d'un restaurant galicien, un billet de mille pésètes, un demi ticket de cinéma décoloré.

1) « faisant la publicité » ; je pense qu'il y a mieux… plus synthétique. Cherchez ;-)
2) tiret entre « demi » et « tiret » + Ça n'est pas bien… Essayez avec « moitié », par exemple.

Bolsillo derecho del pantalón: una bolsita de plástico transparente que contenía: a) tres sobrecitos de un polvo blanco, alcaloide, anestésico y narcótico, vulgo cocaína; b) tres pedacitos de papel secante impregnados de ácido lisérgico; c) tres píldoras anfetamínicas.
Poche droite du pantalon : une petite poche de plastique transparent qui contenait : a) trois sachets d'une poudre blanche, alcaloïde, anesthésique et narcotique, de la vulgaire cocaïne ; b) trois petits morceaux de buvard imprégnés d'acide lysergique ; c) trois pilules anfétaminiques.

1) Aaaaaah… l'éternel problème de la « poche » pour les populations du Sud ;-))))) Mais dans ce cas précis, réglons la question avec « sachet ». En échange je m'engage à parler de « chocolatine » et non de « pain au chocolat » pendant une semaine. Marché conclu ?
2) « DE plastique » ????
3) Oui, du coup, il faut autre chose là où vous avez mis « sachez ». Revenons à la traduction littérale de « sobrecito ».
4) « D'UNE pourdre blanche » ????????? Ça en va pas… et cela a des conséquences ennuyeuses pour la suite de la phrase : on en comprend pas bien. Recomposez jusqu'à « cocaína ».
5) « pilules anfétaminiques » ; vous avez traduit littéralement ou vous avez vérifié que ça se disait effectivement comme ça ?


Zapatos: nada.
Chaussures : rien.

OK


Calcetines: nada.
Chaussettes : rien.

OK


Calzoncillos: nada.
Caleçon : rien.

OK


Boca: nada.
Bouche : rien.


Orificios nasales, auditivos y rectal: nada.
Orifices nasaux, auditifs et rectal : rien.

OK

Mientras practicaba el registro, no dejaba de formularme las preguntas que me habría formulado antes si las circunstancias me hubieran permi­tido concentrarme en el aspecto especulativo de la situación.
Alors que j'effectuai la fouille, je ne cessai de me poser les questions que je me serais posées avant si les circonstances m'avaient permis de me concentrer sur l'aspect spéculatif de la situation.

1) Conseil : pour traduire la simultanéité, utilisez plutôt « pendant que »
2) « LA » ou « MA » fouille ?
3) remplacez votre « avant » par « plus tôt ».
4) Je n'aime pas beaucoup la fin… Je pense que vous pouvez rendre cela plus naturel. Voyez ce que vous pouvez faire.

¿Quién era en realidad aquel indivi­duo?
Qui était, en réalité, cet individu ?

La syntaxe en va pas… Il faut déplacer « en réalité ».

Carecía totalmente de documentación, agen­da, libreta de teléfonos y esas cartas que uno se echa al bolsillo con ánimo de contestarlas a la pri­mera ocasión.
Il n’avait aucune documentation, pas d'agenda, de répertoire, ou une de ces lettres qu'on fourre dans notre poche avec l'intention d'y répondre à la première occasion.

1) « documentation » = GROS FS… en négligez jamais de faire les vérifications lexicales nécessaires.
2) Question : à votre avis « répertoire » tout seul suffit… Je n'ai pas besoin d'ajouter « téléphonique ». C'est une vraie question ; j'hésite.

¿Por qué había venido a mi cuarto?
Pourquoi était-il venu dans ma chambre ?

OK

Estando como estaba en las últimas, su hipotético interés por mi hermana no parecía un motivo plausible.
À voir comme il était sur sa fin, son hypothétique intérêt pour ma sœur ne paraissait pas être un motif plausible.

1) « À voir comme il était sur sa fin » = NS. Traduction littérale avec un résultat proche de l'incohérence.
2) La fin de la phrase pourrait être légèrement améliorée…, mais ça va.

¿Cómo había sabido dónde encontrar­me?
Comment avait-il su où me trouver ?

OK

Sólo muy avanzada la noche había encon­trado yo sitio donde pernoctar; mal podían saberlo mi hermana y su cliente.
Ce n'était qu'une fois la nuit bien avancée que j'avais moi-même trouvé un endroit où passer la nuit ; ma sœur et son client pouvaient difficilement le savoir.
1) Mieux mettre cela au présent : « ce n'est »
2) « une fois » est inutile et alourdit la phrase.
3) Le début manque vraiment de légèreté. Deux QUE… Reprenez et simplifiez.
4) Vous répétez « nuit »… alors qu'il n'est présent qu'une fois en V.O. Il faut trouver un moyen de régler la question.
5) « le savoir » ou « le connaître » ou même « être au courant » ?

¿Por qué me había ame­nazado con una pistola?, ¿por qué llevaba drogas en el pantalón?, ¿por qué se había afeitado la barba?
Pourquoi m'avait-il menacé avec un pistolet, pourquoi transportait-il des drogues dans son pantalon, pourquoi s'était-il rasé la barbe ?

« transportait » ; bof… « avait » suffit largement.

Sólo mi hermana podía responder a estas preguntas, por lo que me urgía tener con ella un cambio de impresiones, aunque ello equivaliera a involucrarla en un asunto cuya evolución, a juz­gar por sus inicios, no podía preverse placentera.
Seule ma sœur pouvait répondre à ces questions, ainsi qu'il était urgent pour moi d'avoir un échange d'impressions avec elle, même si cela équivalait à l'impliquer dans une affaire dont l'évolution, à en juger par ses débuts, ne pouvait s'envisager plaisante.

1) Encore un « pouvoir » ? Remplacez par « était en mesure ».
2) « ainsi qu'il était urgent » = faute de grammaire. À reprendre !
3) Je pense qu' « échange de vues » serait plus adapté en français que « échanger d'impressions… » Ou alors il faut passer par le verbe « échanger ».
4) « équivalait » en va pas.
5) « à en juger par ses début… » ; bof… pas terrible.
6) « ne pouvait s'envisager plaisante » = charabia.

La version des LTMI – texte Mendoza

—Qué mala suerte —pensé para mis adentros—, parecía un buen partido para Cándida.
Pero no era el tema familiar lo que debía ocu­par mi cerebro por el momento,  sino la forma de deshacerme del cadáver en forma discreta y expe­ditiva. Rechacé el plan de arrojarlo por la venta­na,  porque su procedencia habría resultado palmaría a quien lo encontrase. Sacarlo del hotel por la puerta era una idea descabellada. Opté, pues, por la solución más sencilla: desembarazarme del cadáver dejándolo donde estaba y poniendo tierra de por medio. Con un poco de suerte,  cuando descubrieran el fiambre podían pensar que era yo y no el sueco quien ocupaba la cama. A fin de cuentas,  me dije,  el portero era tuerto. Comencé a desvalijarle los bolsillos y éste es el inventario de lo que saqué:
Bolsillo interior izquierdo de la chaqueta: nada.
Bolsillo interior derecho de la chaqueta: nada.
Bolsillo exterior izquierdo de la chaqueta: nada.
Bolsillo exterior derecho de la chaqueta: nada., Bolsillo izquierdo del pantalón: una caja de ce­rillas propaganda de un restaurante gallego, un bi­llete de mil pesetas,  media entrada de cine desco­lorida.
Bolsillo derecho del pantalón: una bolsita de plástico transparente que contenía: a) tres sobrecitos de un polvo blanco, alcaloide, anestésico y narcótico, vulgo cocaína; b) tres pedacitos de papel secante impregnados de ácido lisérgico; c) tres píldoras anfetamínicas.
Zapatos: nada.
Calcetines: nada.
Calzoncillos: nada.
Boca: nada.
Orificios nasales,  auditivos y rectal: nada., Mientras practicaba el registro,  no dejaba de formularme las preguntas que me habría formulado antes si las circunstancias me hubieran permi­tido concentrarme en el aspecto especulativo de la situación. ¿Quién era en realidad aquel indivi­duo? Carecía totalmente de documentación,  agen­da, libreta de teléfonos y esas cartas que uno se echa al bolsillo con ánimo de contestarlas a la pri­mera ocasión. ¿Por qué había venido a mi cuarto? Estando como estaba en las últimas,  su hipotético interés por mi hermana no parecía un motivo plausible. ¿Cómo había sabido dónde encontrar­me? Sólo muy avanzada la noche había encon­trado yo sitio donde pernoctar; mal podían saberlo mi hermana y su cliente. ¿Por qué me había ame­nazado con una pistola?, ¿por qué llevaba drogas en el pantalón?, ¿por qué se había afeitado la barba? Sólo mi hermana podía responder a estas preguntas,  por lo que me urgía tener con ella un cambio de impresiones,  aunque ello equivaliera a involucrarla en un asunto cuya evolución, a juz­gar por sus inicios,  no podía preverse placentera.

Eduardo Mendoza, El misterio de la cripta embrujada

***

Caroline nous propose sa traduction :

« Quelle malchance » me dis-je à moi-même « il avait l'air d'un bon parti pour Candida. »
Mais ce n'était pas le sujet familial qui devait occuper mon esprit pour le moment, sinon la façon de me débarrasser du cadavre de manière discrète et expéditive. Je refusai le plan de le jeter par la fenêtre, parce que sa provenance aurait constitué une preuve pour qui le trouverait. Le sortir de l'hôtel par la porte était une idée insensée. J'optai donc pour la solution la plus simple : me débarrasser du cadavre en le laissant là où il était et prendre le large. Avec un peu de chance, quand ils découvriraient le macchabée, ils pourraient penser que c'était moi et non le Suédois qui occupait la chambre. En fin de compte, me dis-je, le concierge était borgne. Je commençai à lui faire les poches, et voici l'inventaire de ce que je trouvai :
Poche intérieure gauche de la veste : rien.
Poche intérieure droite de la veste : rien.
Poche extérieure gauche de la veste : rien.
Poche extérieure droite de la veste : rien.
Poche gauche du pantalon : une boîte d'allumettes faisant la publicité d'un restaurant galicien, un billet de mille pésètes, un demi ticket de cinéma décoloré.
Poche droite du pantalon : une petite poche de plastique transparent qui contenait : a) trois sachets d'une poudre blanche, alcaloïde, anesthésique et narcotique, de la vulgaire cocaïne ; b) trois petits morceaux de buvard imprégnés d'acide lysergique ; c) trois pilules anfétaminiques.
Chaussures : rien.
Chaussettes : rien.
Caleçon : rien.
Bouche : rien.
Orifices nasaux, auditifs et rectal : rien.
Alors que j'effectuai la fouille, je ne cessai de me poser les questions que je me serais posées avant si les circonstances m'avaient permis de me concentrer sur l'aspect spéculatif de la situation. Qui était, en réalité, cet individu ? Il n’avait aucune documentation, pas d'agenda, de répertoire, ou une de ces lettres qu'on fourre dans notre poche avec l'intention d'y répondre à la première occasion. Pourquoi était-il venu dans ma chambre ? À voir comme il était sur sa fin, son hypothétique intérêt pour ma sœur ne paraissait pas être un motif plausible. Comment avait-il su où me trouver ? Ce n'était qu'une fois la nuit bien avancée que j'avais moi-même trouvé un endroit où passer la nuit ; ma sœur et son client pouvaient difficilement le savoir. Pourquoi m'avait-il menacé avec un pistolet, pourquoi transportait-il des drogues dans son pantalon, pourquoi s'était-il rasé la barbe ? Seule ma sœur pouvait répondre à ces questions, ainsi qu'il était urgent pour moi d'avoir un échange d'impressions avec elle, même si cela équivalait à l'impliquer dans une affaire dont l'évolution, à en juger par ses débuts, ne pouvait s'envisager plaisante.

***

Mathieu nous propose sa traduction :

-Quelle malchance- Pensais-je en mon for intérieur- il semblait être un bon parti pour Candide. Mais ce n'étais pas le moment de laisser les histoires familiales solliciter mes méninges, je devais me défaire du cadavre de façon discrète et expéditive. J'ai abandonné l'idée de le balancer par la fenêtre, parce que sa provenance aurait paru évidente à celui qui l'aurait trouvé.
Quant à le sortir de l’hôtel par la porte ; c'était une idée irréaliste. J'ai donc opté pour une solution plus simple : le laisser là où il était, tout en le recouvrant de terre. Avec un peu de chance, lorsqu'ils découvriraient le macchabée ils pourraient penser que c'était moi, et non le suédois, qui gisait dans le lit. En fin de comptes, je me suis dit que le concierge était borgne. J'ai commencé à lui faire les poches et voici l'inventaire de ce que j'y ai trouvé :
Poche intérieure gauche de la veste : rien
Poche intérieure droite de la veste : rien
Poche extérieure gauche de la veste : rien
Poche extérieure droite de la veste : rien
Poche gauche du pantalon: une boite d'allumettes vantant les mérites d'un restaurant galicien, un billet de mille pezetas et une demie entrée de cinéma décolorée.
Poche droite du pantalon :un sac en plastique transparent qui contenait : a) trois sachets d'une poudre blanche ; un alcaloïde, un anesthésique et narcotique ainsi que de la vulgaire cocaïne, b) trois petits morceaux de buvard imprégnés d'acide lysergique, c) trois pilules d’amphétamine.
Chaussures : rien
Chaussettes : rien
Caleçon : rien
Bouche : rien
orifices naseaux, auditifs et rectal : rien
Pendant que j'établissais le registre, je ne cessais de me formuler les questions que l'on m'aurait posé si les circonstances m'avaient permis de me concentrer sur l'aspect spéculatif de la situation. Qui était réellement cet individu ? Je manquais totalement d'informations sur lui ; agenda, répertoire téléphonique ou encore ces lettres qu'on se met dans la poche avec l'intention d'y répondre sous peu. Pourquoi était-il venu dans ma chambre ? Vu comme il était à ce moment là, son soit disant intérêt pour ma sœur ne paraissait pas être un motif plausible. Comment avait-il su où me trouver ? J'avais choisis l'endroit où passer la nuit à une heure vraiment tardive ; ma sœur et son client auraient difficilement pu être au courant. Pourquoi m'avait-il menacé avec un pistolet ? Pourquoi y avait-il de la drogue dans sans pantalon ? Pourquoi s'était-il rasé la barbe ? Il n'y avait que ma sœur pour répondre à ces questions et il me tardais déjà d'échanger nos impressions, bien que cela reviendrait à la mêler à une affaire dont l'évolution, à en juger par son commencement, ne s'annonçait pas joyeuse.

***

Victor nous propose sa traduction :

Quelle poisse ! —Pensais-je au fond de moi —, il avait l'air bien pour Candida.
Mais ce n'était pas le lien familial qui devait m'occuper l'esprit mais plutôt comment allais-je me débarrasser du cadavre rapidement et discrètement. Je rejetais l'idée de le jeter par la fenêtre, car son origine aurait été flagrante aux yeux de tous. Le sortir de l'hôtel par la porte était une idée folle. J'optais donc pour la solution la plus simple : me débarrasser du cadavre en le laissant où il était et le recouvrir en partie de terre. Avec un peu de chance, lorsqu’ils auront découvert le macchabée, ils pourraient penser  qu'il s'agit de moi et non du suédois qui occupait le lit. En fin de compte, je me dis que le concierge était borgne. Je commençais à faire les poches de l’individu et voici l'inventaire de ce que j'y trouvais :
Poche intérieure gauche de la veste : rien.
Poche intérieure droite de la veste : rien.
Poche extérieure gauche de la veste : rien.
Poche extérieure droite de la veste : rien.
Poche gauche du pantalon : une boîte d'allumettes provenant d'un restaurant galicien, un billet de mille pesetas, et la moitié décolorée d'une entrée de cinéma.
Poche droite du pantalon : une poche plastique transparente qui contenait : a) trois sachets d'une poudre blanche, des alcaloïdes, des anesthésiques et narcotiques, et, la très commune cocaïne; b) trois morceaux de papier coupé imprégnés d'acide lysergique; trois comprimés d'amphétamines.
Chaussures : rien
Chaussettes : rien
Sous-Vêtements : rien
Bouche : rien
Orifice nasal, auditif et rectal : rien.
Pendant que je le fouillais, je n’arrêtais pas de me poser les questions que je me serais posées auparavant, si les circonstances m’avaient permises de me concentrer sur l’aspect théorique de la situation.
Qui était vraiment cet individu ? Je manquais cruellement d’informations, agenda, annuaire téléphonique et ces lettres qu’on met dans la poche avec l’intention d’y répondre dès que possible. Pourquoi était-il venu dans ma chambre ? Etant donné les dernières nouvelles, son intérêt éventuel pour ma sœur ne semblait pas être un motif plausible. Comment avait-il su où me trouver ?  Ce n’est que très tard que j’avais trouvé où passer la nuit, ma sœur et son client auraient difficilement pu le savoir. Pourquoi m’avait-il menacé avec un pistolet ? Pourquoi avait-il de la drogue dans son pantalon ? Pourquoi s’était-il rasé la barbe ? Seule ma sœur pouvait répondre à ces questions, comme j’avais hâte d’avoir une conversation avec elle, bien que celle-ci reviendrait à l’impliquer dans une affaire dont la suite des évènements s’avérerait désagréable, étant donné son commencement.

***

Fanny nous propose sa traduction :

Quelle malchance, me dis-je, il avait l'air d'être un bon parti pour Candida.
Cependant ça n'était pas le sujet principal qui devait occuper mes pensées à ce moment, mais plutôt les moyens de me débarrasser du cadavre de manière discrète et expéditive/rapide. Je rejetais l'idée de le lancer par la fenêtre, parce que son origine aurait été évidente pour n'importe qui l'aurait trouvé. Le sortir par la porte de l'hôtel était une idée complètement saugrenue. J'optais, finalement, pour la solution la plus simple : me débarrasser du cadavre en le laissant où il se trouvait et en le recouvrant de terre. Avec un peu de chance, quand ils découvriraient le macchabée, ils pourraient penser que c'était moi, et non pas le Suédois qui occupais la lit. En fin de comptes, je me suis dit que le concierge était borgne/tordu. Je commençais par lui vider les poches et voici l'inventaire de ce que j'en sortis :
Poche intérieure gauche de la veste : rien.
Poche intérieure droite de la veste : rien.
Poche extérieure gauche de la veste : rien.
Poche extérieure droite de la veste : rien.
Poche gauche du pantalon : une boîte d'allumettes faisant de la publicité pour un restaurant galicien, un billet de milles pesetas, une moitié d'entrée de cinéma décolorée.
Poche droite du pantalon : une pochette plastique transparente qui contenait : a) trois petits sachets d'une poudre blanche, alcaloïde, anesthésiante et narcotique, vulgaire cocaïne; b) trois petits morceaux de papier siccatif imprégnés d'acide lysergique; c) trois pilules anphétaminiques.
Chaussures : rien.
Chaussettes : rien.
Calçon : rien.
Bouche : rien.
Orifices nasal, auditif et rectal : rien.
Alors que je faisais la fouille, je n'arrêtais pas de me poser les questions que je me serais posées avant si les circonstances m'avaient permis de me concentrer sur l'aspect spéculatif de la situation. Qui était en réalité cet individu ? Il manquait sensiblement de papiers d'identité, agenda, carnet d'adresses et de ces cartes que l'on jette dans la poche avec l'intention d'y répondre à la première occasion. Pourquoi était-il venu dans ma chambre ? Etant comme il était les dernières fois, son hypothétique intérêt pour ma soeur ne paraissait pas un motif plausible. Comment avait-il sut où me trouver ? Seul, dans la nuit très avancée, j'avais trouvé un lieu où passer la nuit, sans que le sachent ma soeur et son client. Pourquoi m'avait-il menacé avec un pistolet ? Pourquoi portait-il des drogues dans son pantalon ? Pourquoi s'était-il rasé la barbe ? Seule ma soeur pouvait répondre à ces questions, parce qu'il était urgent pour moi d'échanger avec elle mes impressions, même si cela équivalait à l'impliquer dans une affaire dont l'évolution, à juger par ses débuts, ne pouvait devenir plaisante/agréable.

***

Justine nous propose sa traduction :

Quelle malchance ! — pensai-je en mon for intérieur, — il semblait être un bon parti pour Cándida.
Sauf que je ne devais pas me laisser distraire par les questions de famille pour l’instant, il fallait que je trouve le moyen de me défaire du cadavre discrètement et rapidement. Je rejetais l’idée de le balancer par la fenêtre, car sa provenance se serait avérée évidente pour la personne qui l’aurait trouvé. Le sortir de l’hôtel par la porte était une idée saugrenue. J’optai, donc, pour la solution la plus simple : m’en débarrasser en l’abandonnant là où il était et en le recouvrant de terre. Avec un peu de chance, lorsqu’on découvrirait le macchabée, on pourrait penser que c’était moi et non le suédois qui occupait le lit. En fin de compte, me dis-je, le portier était borgne. Je commençai à lui faire les poches, et voici l’inventaire de ma prise :
Poche intérieure gauche de sa veste : rien.
Poche intérieure droite : rien.
Poche extérieure gauche : rien.
Poche extérieure droite : rien.
Poche gauche de son pantalon : une boîte d’allumettes publicitaire pour un restaurant galicien, un billet de mille pesetas, un vieux ticket de cinéma à tarif réduit.
Poche droite : un petit sac en plastique transparent qui contenait :
a) trois petites enveloppes remplies chacune d’une poudre blanche, la première d’alcaloïdes, la deuxième d’anesthésiant et de narcotiques et la troisième de la vulgaire cocaïne ; b) trois petits morceaux de papier buvard imprégnés d’acide lysergique ; c) trois comprimés d’amphétamines.
Chaussures : rien.
Chaussettes : rien.
Caleçon : rien.
Bouche : rien.
Nez, oreilles, rectum : rien.
Tandis que je procédais à l’inspection, je n’arrêtais pas de me poser les questions que je me serais posé avant, si les circonstances m’avaient permises de me concentrer sur l’aspect spéculatif de la situation. Qui était en réalité cet individu ? Il n’avait aucun papier, pas d’agenda, pas de répertoire téléphonique, pas même ces lettres qu’on fourre dans sa poche avec l’intention d’y répondre à la première occasion. Pourquoi était-il venu dans ma chambre ? Vu l’état de ma sœur ces derniers temps, son hypothétique intérêt  pour elle ne paraissait pas un motif plausible. Comment savait-il où me trouver ? Ce n’est que tard dans la nuit que j’avais trouvé un endroit où dormir ; je vois mal  comment ma sœur et son client auraient pu être au courant. Pourquoi m’avait-il menacé avec un pistolet ? Pourquoi avait-il de la drogue dans la poche de son pantalon ? Pourquoi s’était-il rasé la barbe ? Seule ma sœur pouvait répondre à ces interrogations, c’est pourquoi il était urgent que nous échangions nos impressions, même si cela revenait à l’impliquer dans une affaire dont il était impossible, à en juger par ses débuts, de prévoir une évolution joyeuse.

***

Florence nous propose sa traduction :

—C'est vraiment pas de chance —pensai-je en mon for intérieur—, il semblait être un bon parti pour Candida.
Les questions familiales n'étaient pourtant pas ce qui devait m'occuper l'esprit pour le moment, mais la façon de me débarrasser du cadavre de manière discrète et expéditive. Je rejetai l'éventualité de le jeter par la fenêtre, car sa provenance aurait paru manifeste à qui l'aurait trouvé. L'idée de le sortir de l'hôtel par la porte était quant à elle insensée. J'optai donc pour la solution la plus simple : me défaire du corps en le laissant là où il était, et m'éclipser. Avec un peu de chance, lorsqu'on découvrirait le macchabée, on pourrait penser que c'était moi, et non le Suédois, qui occupait le lit. Après tout, me dis-je, le gardien était borgne. Je commençai a lui vider les poches, et voici l'inventaire de ce que j'en sortis :
Poche intérieure gauche de la veste : rien. 
Poche intérieure droite de la veste : rien. 
Poche extérieure gauche de la veste : rien. 
Poche extérieure droite de la veste : rien. 
Poche gauche du pantalon : une boîte d'allumettes publicitaire d'un restaurant Galicien, un billet de mille pesetas, la moitié d'une entrée de cinéma décolorée. 
Poche droite du pantalon : un petit sac en plastique transparent qui contenait : a) trois sachets de poudre blanche, alcaloïde, anesthésique et narcotique, vulgaire cocaïne ; b) trois petits bouts de papier buvard imprégnés d'acide lysergique ; c) trois pilules amphétaminiques. 
Chaussures : rien. 
Chaussettes : rien. 
Caleçon : rien. 
Bouche : rien. 
Orifices nasaux, auditifs et rectal : rien. 
Alors que j'effectuais la fouille, je ne cessais de me poser les questions que je me serais formulé plus tôt si les circonstances m'avaient permis de me concentrer sur l'aspect spéculatif de la situation. Qui était en réalité cet individu? Il manquait totalement de papiers, agenda, répertoire téléphonique, ainsi que de ces lettres qu'on se met généralement dans la poche dans l'intention d'y répondre à la première occasion. Pourquoi était-il venu dans ma chambre? Étant tel qu'il l'était à l'article de la mort, son hypothétique intérêt pour ma sœur ne semblait pas être une raison plausible. Comment avait-il su où me trouver? Ce n'était qu'une fois la nuit bien avancée que j'avais trouvé un endroit où passer la nuit ; ma sœur et son client pouvaient difficilement le savoir. Pourquoi m'avait-il menacé avec un pistolet? Pourquoi avait-il de la drogue dans son pantalon? Pourquoi s'était-il rasé la barbe? Seule ma sœur pouvait répondre à ces questions, c'est pourquoi j'éprouvais un besoin urgent d'échanger mes impressions avec elle, même si cela revenait à l'impliquer dans une affaire dont l'évolution, à en juger par ses prémices, ne s'annonçait pas sous d'heureux auspices. 

jeudi 26 janvier 2012

Les Jupiter – phrase 75

Cuando llegó a la puerta el doctor Robasio lo saludó con efusión apretándole la mano.


Traduction temporaire :
Maître Robasio vint l'accueillir à la porte, le reçut avec effusion et une poignée de main.

Les Étoiles filantes – phrase 75

Deirmir corrió hacia los autobuses y fue recibido por el jefe del pelotón.

Traduction temporaire :
Deirmir se précipita vers les autobus, là, il fut accueilli par le chef de l'unité.

Les Jupiter – phrase 74

Unos inquietantes autos con vidrios polarizados estaban estacionados a la entrada del edificio.


Traduction temporaire :
D'inquiétantes voitures aux vitres fumées étaient garées devant le bâtiment.

Les Supernovas – phrase 36

He desarrollado la técnica a tal punto que puedo planificar la totalidad del procedimiento en pocos minutos,  diagnosticando de un vistazo las secuencias de garanticen el máximo de horas de dolor con el máximo de daño posible manteniéndolos vivos.

Traduction temporaire :
J’ai tellement affiné ma technique que je peux planifier l’intégralité du processus en quelques minutes,  en déterminant d’un simple coup d’œil les séquences susceptibles de provoquer le plus d’heures de supplice et de dégâts possible, tout en les maintenant en vie.

Bienvenue à…

L'abonné n°116 : Victor !

Bienvenue à…

L'abonnée n°115 : Élodie (du groupe des Pictadrades) !

Question de lexique

Quel est le sens du mot = PALESTRE ?

Message à l'attention des Pictatrades

Dans la mesure où nous allons nous voir une fois tous les quinze jours seulement, je crains que nous n'ayons pas le temps d'aller bien loin dans notre nouvelle, finalement assez longue et, nous l'avons vu avec « de bruces », peut-être pas aussi simple que cela à traduire.
Raison pour laquelle je vous propose d'avancer aussi, un peu, sur le blog.
Voici comment nous allons procéder :

Je mets une phrase pour chacun d'entre vous et vous me proposez votre traduction dans les commentaires ; je vous fais ensuite mes remarques et vous améliorez jusqu'à ce que l'un comme l'autre nous soyons satisfaits. Solution que nous proposerons ensuite aux autres quand nous nous retrouverons à la fac pour travailler tous ensemble.
Afin de ne pas nous embrouiller, que chacun poste son commentaire en mettant bien ET son nom ET le numéro de sa phrase.


Phrase 1 : Émeline
Se incorporó sobre las rodillas, fue entonces que descubrió que llevaba la cabeza cubierta y la escafandra, distinguió las manos enguantadas a través del visor.

Phrase 2 : Koba
Confeccionado por él mismo para moverse bajo la nevada mortal que aniquiló Buenos Aires.

Phrases 3 et 4 : Sophia
Ahora, todo eso no significaba nada. Aparecer con aquel traje puesto era algo que ocurría cuando alguien se desplaza por la Eternidad.
Maintenant, tout cela n'avait plus aucune importance. Cette combinaison qu'il portait était une conséquence du fait qu'il évoluait à travers l'Éternité.


Phrase 5 : Sophie 
A veces las realidades se confunden, la historia y el futuro son juguetes al capricho de las resonancias inimaginables de un Cronomaster en funcionamiento.

Phrases 6 et 7 : Eloïse
¡Maldita mierda de máquina, el Cronomaster! Una alteración del cosmos, una aberración del universo, el producto de lo que suelen llamar inteligencia.

Phrases 8 et 9 : Mélodie
Juan Salvo estaba atrapado. Era, mejor dicho es, el Eternauta.


Phrase 10 : Joachim
Sus ojos habían sido testigos de la ascensión y la caída de civilizaciones, del florecimiento y extinción de faunas y floras que desafiaban la imaginación.

Phrase 11 : Élodie
La vida se abría paso en los sitios más imprevistos, peleando para sobrevivir, adaptándose al calor, el frío o lo que fuera y no siempre se hacía inteligente.
La vie se frayait un chemin dans les endroits les plus improbables,  luttant pour survivre, s'adaptant à la chaleur, au froid ou à tout autre désagrément et ne se manifestait pas toujours sous la forme la plus intelligente.

Phrase 12 : Elsa
Claro que después de caer en una decena de realidades para descubrir lo mismo,  nada de eso tenía relevancia.


Phrase 13 : Julie
Se irguió y empezó a andar, las piernas respondieron a la perfección, sin ninguna sensación de cansancio, apenas un hormigueo en los pies.
Il se mit debout et fit ses premiers pas, ses jambes répondirent à la perfection, sans aucune sensation de fatigue, à peine un fourmillement dans les pieds.


Phrase 14 : Julie
El cuerpo nunca recordaba dolor o agotamiento después de la transición.
Après la transition, son corps ne conservait jamais aucune trace de la douleur ou de l'épuisement.


Phrase 15 : Sophia
Se sentía como nuevo entre eternidad y eternidad.


Phrase 16 : Joachim
Bueno, con la desagradable excepción de su mente, que podía recordar cada pena, humillación y muerte que había presenciado.


Phrases 17-18 : Julie
La muerte, esa curiosa válvula de equilibrio de la naturaleza. La razón de querer ser alguien mientras el tiempo se escabulle y se alza como una roca negruzca, manchada y repugnante, la omnipresente Injusticia.


Phrases 19-20 : Élodie
Suspiró, alejando ese tipo de pensamientos de su cabeza. Para matar el hastío, arrastró los pies concentrado en el dibujo que se formaba en el suelo polvoriento.


Phrase 21 : SOPHIE
Para matar el hastío, arrastró los pies concentrado en el dibujo que se formaba en el suelo polvoriento.