dimanche 31 mars 2013

Question de lexique

Que signifie le terme : « Pouacre » ?

Projet Nadia / Élise – phrases 24-27

El mar se había salido casi dos cuadras.
—Yo —dijo Agustín, el menor de los Mendieta Solana.
Todos nos volvimos, sorprendidos:
—¿Lo conoces? —habló el Bebe Souza.

Traduction temporaire :
La mer avait inondé presque deux pâtés de maison.
— Moi – dit Agustin, le plus jeune des Mendieta Solana.
Nous nous retournâmes tous, surpris :
— Tu le connais ? – s'écria Bebe Souza.

Projet Audrey 3 – phrases 6-8

Pero para Terranove el rescate era cosa de honor. El océano les había deparado la grata sorpresa de una mar calma, acompañada por vientos propicios y el capitán estaba seguro que la travesía hasta Guinea, donde lo esperaba el oro y las especias podía no ser diferente. Sin embargo y aunque aquello lo retrasase, su deber con el náufrago era ineludible.

Traduction temporaire :
Mais pour Terranove, le sauvetage était une question d'honneur. L'océan leur avait fait la bonne surprise d'eaux calmes, accompagnées de vents propices. En outre, le capitaine était sûr que le voyage jusqu'en Guinée, où l'or et les épices l'attendaient, pouvait être du même tonneau. Cependant, et bien que cela dût le retarder, il devait impérativement accomplir son devoir envers le naufragé.

Projet Sonita 6 – phrases 7-10

Y llegó el momento que el padre Aurelio había vaticinado henchido de orgullo y de esperanza. Por fin estábamos en la playa y el rumor de las olas cantaba en nuestros oídos. Un hombre se acercó con una manta en la mano. Sonreía mientras me la colocaba sobre los hombros, pero cuando movió los labios sólo pude escuchar un ruido monocorde y constante.

Traduction temporaire :
Arriva alors le moment que le père Aurelio,  enivré de fierté et d'espoir, avait prédit. Nous étions enfin sur la plage, et le grondement des vagues chantait dans nos oreilles. Un homme s'approcha, une couverture à la main. Souriant, il la posa sur mes épaules ; lorsqu'il bougea les lèvres, je n'entendis qu'un bruit monocorde et constant.

samedi 30 mars 2013

Projet Manon 2 – phrases 133-137

- Pero es que Nasón, yo les dije que estaba de cumpleaños.
- No te preocupes. Yo no voy a decir nada. Nada Carlos. No te preocupes.

Traduction temporaire :
— Mais Nasón, moi, je leur ai raconté que c’était un anniversaire.
— T’inquiète pas. Je ne vais rien dire. Rien, Carlos. T’inquiète pas.

Projet Céline – phrases 66-68

No hacía apenas un día que había cogido el primer tren. ¿Qué ocurriría cuando hubiera transcurrido un mes, por ejemplo, un año completo? A su lado, la mujer, es decir, la madre italiana suspiró.

Traduction temporaire :
Il avait pris le premier train depuis un jour à peine. Qu’arriverait-il au bout d’un mois, ou, par exemple, d’une année entière ? À ses côtés, la femme, c’est-à-dire la mère italienne,  soupira.

Projet Nancy – phrase 49

Entre las lumbraradas de las explosiones se podían ver sus, pobres manos carcomidas por la pólvora, pulverulentas, y sanguinolentas, sus ojos atemorizados, desconfiados, inteligentes,  retadores, llenos de amor y odio, de cansancio y desesperanza, incluso de voluntad. Sabía que cuando no cayera ya el polvo de sus manos, de sus ojos cansados, tendría que morir.-

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Hélène – phrases 15-17

Tenía siete años y veinte dólares en el bolsillo derecho de mi camisita.

7, 8, 9…
En una casa derrumbada de la Habana Vieja (mejicano, taxista, divorciado, el primer Rolex) Garnerela. Tratamiento: Rocefin, un bulbo, intramuscular, diario cada siete días.

Traduction temporaire :

J’avais sept ans et vingt dollars dans la poche droite de ma chemisette.

7, 8, 9…
Dans une maison délabrée de la vieille Havane (mexicain, chauffeur de taxi, divorcé, première Rolex)… Gardnerella. Traitement : Rocéphine, une ampoule, injection intramusculaire, tous les jours pendant une semaine.

Question de lexique

Qu'est-ce qu'un : « Zoïle » ?

Projet Émilie – phrase 54

Cuando ya el teniente no tiene a quien matar (ya los había muerto a todos los prisioneros en su tenencia, no quedaba con seguridad ninguno y solo el olor, no el remordimiento, lo hizo alejarse) cuando ha ido de casa en casa preguntando sí hay gente en el zaguán,  en la cocina,  en el huerto, en el dormitorio y se encuentra solo con perros –que lo huelen–, con gatos –que se restriegan sensuales e inocentes en sus botas–, con niños pequeños que lo miran sin llorar, llorando, echando palabras sin voz, niños que él imagina en su soledad, niños que inventa en sus manos vacías, cuando siente con toda seguridad, en el fondo del sol, o de la sombra, llorar a una guagua verdadera, una guagua viva, una guagua que todavía está viva, a través del espejo la está mirando y ella está alejando, saca la navaja, se acerca,  la levanta y se suicida por degüello.

Traduction temporaire :
Lorsque le sergent n’a plus personne à tuer (il avait déjà supprimé tous les prisonniers à sa charge ; il n’en restait assurément aucun, et ce n’est pas le remords,mais l’odeur qui l’a poussé à s’éloigner), lorsqu’il est passé de maison en maison demander s’il y a des gens dans l’entrée, dans la cuisine,  dans le jardin, dans la chambre, et ne trouve que des chiens – qui le flairent –,  des chats – qui se frottent, sensuels et innocents, sur ses bottes –, des petits enfants – qui le regardent sans pleurer,  en pleurant, en émettant des mots sans voix ; des enfants qu’il imagine dans sa solitude, des enfants qu’il invente dans ses mains vides –, lorsqu’il entend avec certitude, au fond du soleil ou de l’ombre, pleurer un vrai bébé, un bébé vivant, un bébé encore en vie, il le regarde s’éloigner à travers le miroir, tandis qu’il sort son couteau, s’approche, le brandit et se suicide en s’égorgeant.

Projet Elena 2 – phrase 201

El ferrocarril, que se había privatizado años atrás, ya no daba ganancias y lo estaban abandonando de a poco.

Traduction temporaire :
Plus rentable, le réseau ferré, privatisé des années auparavant, était progressivement laissé à l'abandon.

Projet Elena 2 – phrases 198-200

A la mañana había tomado unos mates. No comió pan porque había poco. El tren no arrancaba y Walter no tenía muchas esperanzas.

Traduction temporaire :
Ce matin-là, ils avaient bu quelques matés. Il n'avait pas mangé de pain, car il n'y en avait pas assez. Le train ne redémarrait pas et Walter n'avait plus beaucoup d'espoir.

Projet Elena 2 – phrases 195-197

De vez en cuando una vecina les cambiaba verduras por unas frutas. Los duraznos del árbol de la casa se habían caído todavía pequeños porque estaban feos por dentro. La higuera tenía higos pero estaban verdes.

Traduction temporaire :
De temps en temps, une voisine leur échangeait leurs légumes contre ses fruits. Comme l'intérieur était abîmé, les pêches du jardin tombaient alors qu'elles étaient encore minuscules. Il y avait des figues sur le figuier, mais elles étaient vertes.

Projet Justine / Céline – phrases 24-25

Adherido al espaldar y como paralizado,  apenas moví los ojos tratando de distinguir lo que todavía no sabía qué era y ya temía. Con un leve movimiento de la silla giratoria acabé de hacer más precisa la imagen: el cañón corto de un revólver me escrutaba malhumorado y negro.

Traduction temporaire :
Plaqué contre mon dossier et paralysé, j’ai à peine bougé les yeux pour essayer de distinguer ce qui,  même si j'ignorais encore de quoi il retournait, m’effrayait déjà. Faisant légèrement pivoter ma chaise, j'ai fini par avoir une image plus nette : le canon court d’un révolver me scrutait, de mauvaise humeur et noir.

Projet Caroline – phrases 9-10

No estaba solo en aquella habitación en la que predominaba el color azul. También se encontraba Mammón, el menos altivo de los espíritus rebeldes, sentado en una silla de estilo neoclásico estampada con motivos vegetales.

Traduction temporaire :
Il n'était pas seul dans cette pièce où prédominait la couleur bleue. Mammon, le moins hautain des esprits rebelles, s'y trouvait également, assis sur une chaise de style néoclassique, imprimée de motifs végétaux.

Projet Caroline – phrases 7-8

A ratos, los arrugados y delgados dedos de Lucifer se deslizaban con suavidad por la portada roja de un libro cerrado. De pie, junto a una mesa de madera de palisandro, daba la impresión de no atreverse a abrirlo.

Traduction temporaire :
Par moments, les doigts fins et ridés de Lucifer caressaient doucement la couverture rouge d'un livre fermé. Debout à côté d'une table en bois de palissandre, il donnait l'impression de ne pas oser l'ouvrir.

Projet Nadia – phrase 59

Neruda era otra cosa, era el fin del mundo, el entero cataclismo, un torrente, un temporal, una marea hecha pedazos, lo rompís todo, lo derrumbaba todo líricamente, sólo líricamente, pero al lado,afuera de su poesía, rompiéndola también, rajándola hasta abajo, para llenarla de otros materiales, de nuevos materiales, aún no, había descubierto como hombre,  todavía cantaba en él el provinciano, el sudamericano, el ciudadano de los arrabales poéticos de una América estática,  estancada, paralizada, encerrada, conventual, aromatizada por la suave tristeza, cultivando su agradable suicidio, su congoja a gritos, su nostalgia reiterada y heredada, sudando, inconsolable su romanticismo prestado, adormilado, resfriado, adormecido, enajenado y vacunada por la literatura europea, enfermado por una enfermedad que no le pertenecía ni le acaecía, inmerso en el vicio y en el vino,  en la noche internacional y sus, criaturas,  en su furibunda y enfermiza salud silvestre,  vuelto, hacia el recuerdo, hacia los barrios ferroviarios, hacia el rincón, provinciano y obsesivo…

Traduction temporaire :
Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en marge de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant de haut jusqu'en bas,  pour l'emplir d’autres matériaux, de nouveaux matériaux. Il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme, chantait toujours en lui le provincial,  le sud-américain,  le citoyen des faubourgs poétiques d’une Amérique statique, stagnante, paralysée, enfermée, conventuelle, aromatisée par la douce tristesse, cultivant son agréable suicide, son angoisse avec force cris, sa nostalgie réitérée et héritée, transpirant,  inconsolable, son romantisme d'emprunt,  somnolant, enrhumé, assoupi, aliéné et vacciné par la littérature européenne, atteint d’une maladie qui ne lui appartenait pas, qui ne se déclarait pas, immergé dans le vice et le vin, dans la nuit internationale et dans ses créatures,  dans sa furibonde et maladive santé sylvestre, tourné vers le souvenir, vers les quartiers ferroviaires, vers le coin provincial et obsédant...

Projet Nancy – phrase 48

Canoso y enflaquecido, tembloroso y arrogante, su cuerpo se veía mutilado a trechos.

Traduction temporaire :
Grisonnant et affaibli, tremblant et arrogant, son corps était mutilé par endroits.

Projet Marie – phrase 12

—Maldito— se escuchó desde el otro lado del parque.

Traduction temporaire :
— Espèce de monstre – entendit-on de l'autre côté du parc.

Le guide de la traduction littéraire

Indispensable document produit par l'ATLF

http://www.atlf.org/IMG/pdf/ATLF_guide_traduction.pdf

jeudi 28 mars 2013

Projet Nancy – phrase 47

Tenía miedo de morir, justo cuando no le importaba ya la vida.

Traduction temporaire :
Il craignait de mourir, précisément quand la vie ne l'intéressait plus.

Projet Irène – phrase 87

Cruzamos algunas palabras: ¿de dónde sos?; Villa Martelli, ¿y ustedes?; Lanús; ¿qué hacen acá en San Miguel?; vinimos con unos amigos, no entramos porque nos daba paja; a mí también; son todos muy caretas; sí, todos; no se dan cuenta que están siendo usados por el sistema o si se dan cuenta les importa un carajo; es cierto; aguante el rock´n´roll; sí, aguante; vinimos en tren, hicimos combinación en Consti, cuando nos volvamos va a ser un bardo y más estando borrachas, jaja, ¿vos?; en el auto de un amigo, ellos entraron y yo decidí quedarme afuera, es más interesante, conocés gente con más onda; ¿qué tal Villa Martelli?; tranquilo, ¿Lanús?; ¿conocés Lanús?; no, conozco Avellaneda,  fui cuando era pibe al Shopping Sur, que había un muñeco en la puerta; ah, sí, Shoppy, vimos fotos,  nos contaron, éramos muy chicas nosotras, ¿vos cuántos años tenés?

Traduction temporaire :
On échange quelques mots : t'es d'où ? ; Villa Martelli,  et vous ? ; Lanús ; Qu’est-ce que vous foutez ici,  à San Miguel ? On est venues avec des potes,  mais on n'est pas entrées,  parce que ça nous soûle ; moi aussi ; c'est que des frimeurs ; ouais,  tous ; ils captent pas qu’ils sont utilisés par le système,  et s’ils captent,  ben ils s’en tapent ; c'est sûr ; vive le rock ; ouais,  vive le rock ; on est venues en train,  on a changé à Consti,  au retour ça va être un de ces bin’s,  surtout torchées,  ha ! Ha ! Et toi ? ; en bagnole avec un pote,  les autres sont tous entrés,  mais moi j’ai décidé de rester dehors,  c’est plus intéressant,  tu rencontres des gens plus funs ; c’est comment Villa Martelli ? Mort ; Lanus ? Tu connais Lanus ? ; Non,  je connais Avellaneda,  quand j’étais gamin,  je suis allé au Shopping Sur,  il y avait un pantin devant la porte ; ah,  oui, Shoppy,  on a vu des photos,  on nous a raconté,  on était trop petites,  nous,  t’as quel âge,  toi ?

Projet Sonita 6 – phrases 5-6

Después, los acordes armónicos quedaron sumidos en el rugido ensordecedor de un mar embravecido. Apareció la soledad, la incertidumbre y el miedo apenas disimulados por aquel sonido estridente que, al final, nos indultó a todos de quedar atrapados para siempre en su letal fosa marina de sueños truncados.

Traduction temporaire :
Ensuite, les accords harmonieux furent noyés dans le rugissement assourdissant d'une mer en furie. La solitude, le doute et la peur surgirent, à peine dissimulés par ce son strident qui, à la fin, nous épargna à tous de rester happés à jamais dans les griffes de cette létale fosse marine de rêves tronqués.

Projet Hélène / Audrey – phrase 15

el invierno la espera para irse caminando,
y la tortuga se cierra en sus ojos, y en su boca,
guardando las palabras de su lengua,
la palabra de sus patas,
las palabras verdes que vienen caminando,
las palabras de arena que vienen goteando,
sin pararse

Traduction temporaire :
l’hiver l’attend pour partir à pied,
et la tortue se ferme dans ses yeux, dans sa bouche,
gardant les mots de sa langue,
le mot de ses pattes,
les mots verts qui viennent à pied,
les mots de sable qui s’égrènent,
sans s’arrêter

Projet Kévin – phrase 31

El general contestó sin rodeos y sin aliño las preguntas de su entrevistador y, a la más importante de todas, ¿por qué fueron quemados esos libros, tantísimos libros, no sólo textos marxistas o de sociológa, ni exégesis de revolucionarios o historias de las revoluciones, sino obras literarias puras, novelas, poemas, teatro, Thomas Mann por ejemplo, Eugenio O’Neill, por ejemplo, Samuel Becket,  por ejemplo… ¿por qué, general?, éste respondió –aunque parezca increíble-, con honradez: ¿Sabe? … ¡Es que esa maña hacía tanto frío!

Traduction temporaire :
Le Général répondit sans détour et sans fioritures aux questions de son intervieweur et, à la plus importante de toutes, pourquoi a-t-on brûlé ces livres, tellement de livres, pas uniquement des textes marxistes ou de sociologie, ni d'exégèses de révolutionnaires ou d'histoires des révolutions,  mais de pures œuvres littéraires, des romans, des poèmes,  du théâtre, Thomas Mann par exemple, Eugene O'Neill par exemple, Samuel Beckett par exemple… pourquoi, Général ? Lequel répondit – aussi incroyable que cela puisse paraitre –, avec honnêteté : Eh bien… parce que ce matin-là, qu'est-ce qu'il faisait froid !

Projet Élise 2 – phrases 63-64

¿Y la primera?, les pregunto tratando de conservar la calma. ¿Curiosidad de qué tendría la primera,  y qué habrá visto?

Traduction temporaire :
Et la première, alors ? – demandé-je en essayant de garder mon calme. Elle aurait été curieuse de quoi, au juste ? Et qu'est-ce qu'elle pourrait bien avoir vu ?

Projet Élise 2 – phrase 62

Todas ellas fueron victimas de su propia curiosidad,  me dicen los manuales y muchas veces también me lo señala la gente que participa en los talleres.

Traduction temporaire :
Toutes ont été victimes de leur curiosité – voilà ce que me disent les livres et aussi, souvent, les gens qui participent aux ateliers.

Projet Sabrina – phrases 18-19

—Ya boté a la doña —anuncia displicente—, esta noche vienes a la casa a hacer dormida.
—Se me va a enojar la vieja, dice que le da miedo dormir sola ahí dentro.

Traduction temporaire :
— La doña, je l'ai virée – annonce-t-il sur un ton bourru. Ce soir, viens dormir chez moi.
— Ma vieille, elle va se fâcher. Elle dit que ça lui fait peur de dormir toute seule là-dedans.

Projet Élodie – phrases 100-106

— Me acuerdo que me prestaba mucha atención. Escuchaba y se dejaba sorprender. En un momento me pidió una lista de autores y se la hice. Era muy joven, se lo notaba con ambición,  con ganas. A la semana me volvió a pedir otra lista. Leía todo, como un burro, me mostró algunas notas que hacía al margen de los libros, me hacía preguntas. Nos hicimos algo amigos.

Traduction temporaire :
— Je me souviens qu'il m’accordait une grande attention. Il écoutait et se laissait surprendre. À un moment, il m'a demandé d'écrire une liste d'auteurs. Je me suis exécuté. Il était très jeune, et on le sentait ambitieux et motivé. La semaine d'après, il est venu me voir pour que je lui fasse une autre liste. Il lisait tout, comme un âne ; il m'a montré quelques notes qu'il insérait dans la marge des livres, il me posait des questions. Nous sommes presque devenus des amis.

Projet Nadia 2 – phrases 166-167

El potaje le recordó a Encarna. Cuando llegó a casa aquella mañana, no había comida hecha.

Traduction temporaire :
Ce potage lui rappela Encarna. Quand il arriva chez lui ce matin-là,  le repas n'était pas prêt.

Projet Nadia 2 – phrases 164-165

Se dejó enredar por su voz. Hablaba de la receta de un potaje que había pasado de generación en generación en su familia. Un potaje con ingrediente secreto.

Traduction temporaire :
Il se laissa prendre par sa voix. Elle parlait de la recette d'un potage transmise de génération en génération dans sa famille. Un potage à base d'un ingrédient secret.

Projet Nadia 2 – phrase 163

En los dos años que llevaban emitiendo Cuarto del Alba, sólo había escuchado los cinco minutos del final del programa, siempre en directo.

Traduction temporaire :
En deux ans de diffusion de Veille du matin, il n'avait jamais écouté que les cinq minutes de la fin, toujours en direct.

mercredi 27 mars 2013

Projet Hélène – phrases 13-14

En el lobby del hotel la mirada del cíclope-guardián (tenía el ojo cubierto por un billete de diez dólares) se clava en mí y comprendo que yo soy su estaca ardiente. Después de aquel día,  “Cómeme” y “Bébeme” no tendrían el mismo significado (que conste que leí a Lewis Carroll muchos años después).

Traduction temporaire :
Dans le hall de l’hôtel, le regard du gardien-cyclope (l'un de ses yeux était aveuglé par un billet de dix dollars) se fixe sur moi et là, je comprends que je suis l'aiguillon de son désir. Après ça, « Mange-moi » et « Bois-moi » n’auraient plus jamais la même signification (notez que j’ai lu Lewis Caroll bien des années après).

Projet Sonita 6 – phrases 2-4

Acariciaron mis dedos el frío marfil. Se deslizaron por el refulgente ébano dando forma a mi canto de cisne. Y el padre Aurelio, como tantas otras veces, suspiró y murmuró conmovido “¡qué extraordinario!…,  ¡qué belleza!”

Traduction temporaire :
Mes doigts caressèrent l'ivoire froid. Ils glissèrent sur l'ébène resplendissant, donnant forme à mon chant du cygne. Et le père Aurelio, comme tant d'autres fois, soupira et murmura, ému : « Extraordinaire !… Quelle beauté ! »

mardi 26 mars 2013

Projet Elena 2 – phrases 191-194

A veces le tocaba un poco de acelga, que según dicen tiene hierro. Pero ni hablar de carne. Ni siquiera huevos. La poca leche o queso que entraba a la casa la consumían los chicos.

Traduction temporaire :
Parfois, il avait droit à quelques blettes,  qui,  à ce qu'on dit,  contiennent du fer. La viande, en revanche, il n'en voyait jamais la couleur. Les œufs non plus. Quant au lait ou au fromage qui rentraient à la maison, ils étaient réservés aux enfants.

Projet Elena 2 – phrase 190

En su casa sobrevivían con zapallitos, tomates y papas del cultivo casero de su mujer que, esforzada como tantas otras, ponía el hombro como podía.

Traduction temporaire :
Chez lui, on survivait grâce aux courgettes, aux tomates et aux patates cultivées par son épouse qui, aussi courageuse que tant d'autres femmes, mettait la main à la pâte selon ses moyens.

Projet Caroline 2 – phrase 6

De aguas más claras que el primero estaba custodiado permanentemente por un avellano de hojas doradas.

Traduction temporaire :
Ses eaux étaient plus claires que celles du premier et il était veillé en permanence par un noisetier aux feuilles dorées.

Projet Caroline 2 – phrase 5

Algo más al norte se encontraba otro río, no menos impopular, al que los antiguos griegos llamaban Mnemósine.

Traduction temporaire :
Un peu plus au nord se trouvait un autre fleuve, non moins impopulaire, que les anciens Grecs nommaient Mnemosyne.

Projet Marie – phrase 11

El chico sonrió sin ganas y empezó a caminar junto al perro dejando atrás el juego de la cacería inútil.

Traduction temporaire :
L'enfant sourit à contrecœur et se mit à marcher à côté du chien, mettant ainsi un point final au jeu d'une inutile partie de chasse.

Projet Nadia / Élise – phrases 22-23

—¿Alguien lo conoce? —preguntó mi primo Mario.
Cinco muchachos, en shorts, descalzos, sosteniendo las zapatillas en las manos y avanzando lentamente con el agua hasta los tobillos, clavamos la mirada en el intruso.

Traduction temporaire :
— Quelqu'un le connait ? — demanda mon cousin Mario.
En shorts, pieds nus, nos baskets à la main, avançant lentement avec l'eau à la cheville, on avait tous les cinq les yeux braqués sur l'intrus.

Projet Nadia 2 – phrase 163

Rinzetti se percató de que era la primera vez que escuchaba a Laura por la radio.

Traduction temporaire :
Rinzetti se rendit compte que c'était la première fois qu'il écoutait Laura à la radio.

Projet Nadia 2 – phrases 161-162

Laura hablaba con su voz de terciopelo. La radio embellecía aún más las voces de los locutores.

Traduction temporaire :
Laura parlait de sa voix de velours. La radio embellissait encore la voix des locuteurs.

Projet Elena 2 – phrases 188-189

Débil de hambre. Había comido la noche anterior, como desde semanas atrás, unas pocas verduras hervidas.

Traduction temporaire :
Faible à cause de la faim. La veille, comme depuis des semaines, il avait mangé des légumes à la vapeur.

Projet Elena 2 – phrase 187

Walter sentía flojas las rodillas, primero porque se le escapaba una oportunidad y sería difícil que surgiera otra en mucho tiempo, y segundo porque estaba débil.

Traduction temporaire :
Walter avait l'impression que ses genoux fléchissaient, d'abord parce qu'il perdait une opportunité et qu'il lui serait difficile d'en avoir une autre avant longtemps, ensuite parce qu'il se sentait faible.

Projet Sonita 6 – titre + phrase 1

Sonia Ferreira entame son sixième projet : la traduction de “NOTA DE ÉBANO SOBRE UN MAR DE MARFIL”, de l'Espagnole Edna López. À paraître dans « Lectures d'ailleurs ».

Edna López
(Espagne)

“NOTA DE ÉBANO SOBRE UN MAR DE MARFIL”

Treinta y seis negras… cincuenta y dos blancas… encerradas en su jaula de abeto… bajo la despiadada opresión de unas tensas cuerdas de acero.

Traduction temporaire :


Edna López
(Espagne)

« Note d'ébène sur une mer d'ivoire »


Trente-six noires… cinquante-deux blanches… enfermées dans leur cage en sapin… sous l'impitoyable joug de quelques cordes en acier tendues.

Projet Nancy / Manon 2 – phrases 2-3

De suerte que las líneas que está por leer no son, bajo ninguna circunstancia, una confesión, ni mucho menos un escrito para sanar mi alma. Lo haré, eso sí, con el fin de que aproveche el relato lo mejor posible.

Traduction temporaire :
De sorte que vous vous apprêtez à lire des lignes qui ne sont pas – en aucune façon – une confession, encore moins un écrit destiné à purifier mon âme. En revanche, je vais le faire pour que vous tiriez le meilleur profit possible de mon récit.

Projet Manon 2 – phrases 131-133

- ¿Qué vas a  hacer Nasón?
- Un homenaje. Un simple homenaje a la más bella literatura femenina.

Traduction temporaire :
— Qu’est-ce que tu vas faire, Nasón ?
— Un hommage. Un simple hommage à la plus belle littérature féminine.

Projet Manon 2 – phrases 128-130

El timbre sonó a las ocho en punto. Era Carlos, también venía vestido para la ocasión. Aun no sabía de qué se trataba.

Traduction temporaire :
La sonnette retentit à huit heures pile. C’était Carlos, également habillé pour l’occasion. Il ne savait toujours pas de quoi il retournait.

Projet Céline – phrase 65

No, no valía la pena pensar en esas cosas invisibles que lo rodeaban a pesar de todo, a pesar del poco tiempo transcurrido y quizás por eso mismo.

Traduction temporaire :
Non, inutile de penser à ces choses invisibles qui l’entouraient malgré tout, malgré le peu de temps écoulé, et peut-être précisément à cause de cela.

Projet Céline 4 – phrases 36-37

En sus ojos llameaba una promesa y le devolví el beso con hambre y deseo atrasado, pero otra vez había en su mirada esa lejana despreocupación, esa especie de paciencia ancestral que tanto me turbaba. Quedamos en vernos a media semana, ella tenía que preparar unos exámenes y antes del miércoles le sería imposible, me dijo.

Traduction temporaire :
Dans ses yeux,  brûlait une promesse. Je lui ai rendu son baiser avec un désir et une faim jusque-là contenus. Cependant, une fois encore, il y avait dans son regard cette lointaine indifférence, cette espèce de patience ancestrale qui me troublait tant. Nous sommes convenus de nous voir en milieu de semaine ; comme elle devait préparer des examens, elle ne pouvait pas avant mercredi, m’a-t-elle expliqué.

Projet Céline 4 – phrase 35

Laura pareció despertar de un sueño y se excusó contrita, seguramente me había aburrido, dijo acompañándome a la puerta, y antes de que yo pudiese responder sentí el perfume íntimo de su piel, los labios húmedos buscando los míos.

Traduction temporaire :
Laura a semblé s'éveiller d’un rêve et s’est excusée, contrite ; elle m’avait sûrement ennuyé, a-t-elle dit en me raccompagnant à la porte. Avant que je puisse répondre, j’ai senti le parfum intime de sa peau, ses lèvres humides cherchant les miennes. 

Projet Céline 4 – phrases 33-34

Ya era bastante tarde cuando me levanté cansado y torpe del sofá. De la calle llegaba el sordo e intermitente oleaje de la noche.

Traduction temporaire :
Il était assez tard quand je me suis extrait du canapé, fatigué et engourdi. De la rue, nous parvenait la sourde et intermittente houle de la nuit.

Projet Jennifer – phrase 49

Entonces pasaron dos y tres días y luego, dos y tres semanas, hasta cumplirse un mes, sin que nadie llamara.

Traduction temporaire :
Deux jours passèrent, trois, puis deux et trois semaines, et finalement un mois sans que personne n'appelle.

Projet Jennifer – phrase 48

Una vez allí se acomodó en el colchón, con el teléfono cerca, dispuesto a contestar las llamadas que recibiría.

Traduction temporaire :
Une fois là-bas, il s'installa sur le matelas ; le téléphone à proximité, pour être prêt à répondre aux éventuels appels qu'il recevrait.

Projet Kévin – phrase 30

En su corte aparición ante las pantallas de la T.V., el general no desmintió sus antecedentes, se mostró tal cual lo conocieron antiguamente sus humildes amigos del barrio San Miguel –muchos de los cuales visten luto por su culpa-, aquellos con los cuales iba a jugar rayuela, a jugarse a cacho unas cervezas,  a piropear a las chinas del Llano Subercaseaux, antes de que su padre, regidor de la comuna, alcalde después, le consiguiera una beca para ingresar a la Escuela de carabineros.

Traduction temporaire :
Au cours de sa courte apparition sur les écrans de télévision, le général démentit ses antécédents ; il se montra tel que l'avaient anciennement connu ses amis pauvres du quartier San Miguel – nombre d'entre eux portent le deuil par sa faute –, avec lesquels il jouait à la marelle, mettait en jeu quelques bières au brelan,  baratinait les filles de la Calle Llano Subercaseaux, avant que son père, conseiller municipal, puis maire, lui obtienne une bourse pour intégrer l'École des carabiniers.

Projet Audrey 3 – phrases 4-5

No le fue fácil a Guillaume de Terranove, el capitán, acercar la nao a los restos de aquel naufragio. Subían y bajaban al unísono la nave y el derrelicto, se enturbiaba la mar de repente y parecía que los abismos, por fin, se habían tragado al infeliz.

Traduction temporaire :
Guillaume de Terranove, le capitaine,  eut du mal à approcher son bâtiment des restes du naufrage. Le bateau et l'épave montaient et descendaient à l'unisson, la mer se troublait brusquement et les abîmes semblaient avoir fini par engloutir le malheureux.

Projet Caroline 2 – phrase 4

Aun así, desde su privilegiado puesto de vigía podía percibir cómo se alzaba, solitario, el recortado perfil de un magnífico ciprés blanco, que en días soleados arrojaba su sombra sobre el célebre río Leto.

Traduction temporaire :
Même ainsi, depuis son poste d'observation privilégié, il pouvait apercevoir la façon dont s'élevait, solitaire, le tracé net d'un magnifique cyprès blanc qui, les jours ensoleillés, projetait son ombre sur le fameux fleuve Léthé.

Projet Julie – phrases 51-53

Todo esto a partir de una reflexión sobre la gente que no puede controlar sus fantasías… En fin, ese jamás va a ser mi problema. Mi relación con la fantasía no es del orden del control.

Traduction temporaire :
Et tout cela découle d'une réflexion sur les gens qui sont incapables de contrôler leurs fantasmes… Enfin, ça, ce sera jamais mon problème. Ma relation avec le fantasme n'est pas de l'ordre du contrôle. 

lundi 25 mars 2013

Projet Élodie – phrase 99

Según Salé, Aira sabía mucho de ficción argentina y de ensayo francés, pero conocía el Quijote “por arriba”, y no tenía “ni noticias de lo geniales que era las Novelas ejemplares”.

Traduction temporaire :
D'après Salé, Aira possédait une grande érudition en matière de fiction argentine et pour les essais français, mais ne connaissait le Quichotte que superficiellement et n'avait « pas la moindre idée de combien les Nouvelles exemplaires étaient géniales. »

Projet Audrey 3 – phrases 2-3

Lo que flotaba allá lejos en medio de la marejada era, sin duda,  la pieza de otra carabela: no más de cuatro tablas que se mantenían unidas entre sí, milagrosamente, por medio de la batayola. En el centro de ellas era posible ver el cuerpo de un hombre, exánime y desnudo.

Traduction temporaire :
Ce qui flottait là-bas, au loin,  au milieu des vagues, était sans aucun doute un morceau d'une autre caravelle : juste quatre planches encore miraculeusement liées les unes aux autres, grâce à une batayole. Au milieu, on pouvait voir le corps d'un homme, inanimé et nu.

Projet Hélène / Audrey – phrase 14

raspando sus relámpagos en la nieve,
descargando las piedras de sus truenos,
sus montañas, sus escombros, sus naufragios en el valle […],
encima de las casas,
adentro de las gentes, apagándolas

Traduction temporaire :
frottant ses éclairs sur la neige,
déchargeant les pierres de ses coups de tonnerre,
ses montagnes, ses décombres, ses naufrages dans la vallée […],
au-dessus des maisons,
à l’intérieur des gens, les éteignant,  

Projet Nancy – phrase 46

Cada vez más perseguido y aislado, cada vez, más solitario, sin fuego, sin fósforos, habiendo,suprimido finalmente los cigarros y las comidas, mató a los caballos, pues estaba muy nervioso y tenía terror a las chispas que brotaban de las herraduras y parecían buscarlo.-

Traduction temporaire :
De plus en plus persécuté et coupé du monde, de plus en plus esseulé, sans feu, sans allumettes, ayant fini par renoncer aux cigarettes et à la nourriture, il tua les chevaux, car il était très nerveux et terrifié par les étincelles que projetaient leurs fers et semblaient le chercher.

Projet Céline 4 – phrase 32

Arrullado por la cadencia de su voz y los sorbos espumosos de la chicha que ella me servía de tanto en tanto fui testigo del hambre ecuménico que extendía sus garras negras por remotas regiones de la sierra, las migraciones de pesadilla, las invasiones incaicas, las masacres de los conquistadores, la destrucción lenta de los gamonales, el oprobio de la civilización, y en medio de toda aquella brumosa confusión de épocas y lugares, los aletazos colosales del cóndor majestuoso planeando sobre los escarpados andinos donde, en la alta noche estrellada, se oían las plegarias imperturbables dirigidas al Ekeko, se adivinaban las ofrendas, se intuía la paciente espera de siglos para la venganza minuciosa, las víctimas elegidas por remotísimos designios que escapaban a la comprensión del hombre blanco, algo así creí entender entre ráfagas de sopor y sorbos de chicha.

Traduction temporaire :
Bercé par la cadence de sa voix et les rasades mousseuses de la chicha qu’elle me servait de temps à autre, j’ai été témoin de la faim œcuménique qui étendait ses griffes noires sur des régions reculées de la sierra, des migrations cauchemardesques, des invasions incaïques, des massacres des conquistadors, de la lente élimination des caciques, de l’opprobre de la civilisation et, au milieu de toute cette confusion brumeuse d’époques et de lieux, des battements d’ailes colossaux du majestueux condor, planant au-dessus des pics escarpés des Andes, où, dans la haute nuit étoilée,  on entendait les prières imperturbables adressées à l’Ekeko, on devinait les offrandes, on pressentait qu’il faudrait attendre patiemment des siècles avant la vengeance minutieuse, les victimes choisies par de très lointains desseins qui échappaient à la compréhension de l’homme blanc – c’est à peu près ce que j’ai cru comprendre, entre rafales de somnolence et gorgées de chicha.

Entraînement de CAPES 8 – à rendre pour le 8 avril

Cuando sus piernas (bien torneadas y tal y cual) entraron en mi local de trabajo, yo ya llevaba varios años hecho un merluzo. Pero aunque con esta súbita aparición dio comienzo la aventura que me propongo relatar a renglón seguido, no dispondría el lector de los datos necesarios para comprender bien sus entresijos si no los retrotrajese (al lector y el relato) a un momento anterior, e incluso a sucesos previos, y no expusiese del modo más sucinto un prolegómeno.
El momento anterior al que he aludido fue aquel en que vinieron a decirme que nuestro querido director, el doctor Sugrañes, el compasivo, el misericordioso, me convocaba sin demora a su despacho. Al que acudí con más extrañeza que miedo, ya que por aquellas fechas el doctor Sugrañes no se dejaba ver de nadie, y menos de mí, a quien no había dirigido una palabra ni un ademán ni una mirada en los últimos tres o cuatro años, es decir, desde que se dio por archivado mi caso o, por lo menos, desde que fue traspapelada primero y definitivamente perdida luego la carpeta que contenía la documentación de referencia, de resultas de lo cual cayó sobre mi persona física y jurídica un espeso silencio administrativo en el cual ni mi voz ni mis escritos ni mis actos habían logrado abrir la menor brecha. La causa de mi encierro había sido olvidada de antiguo y como no había argumento alguno que la pusiera en cuestión, salvo los míos, y como sea que mi pasado remoto, mi aspecto externo y algunos episodios aislados de mi vida reciente (dentro y fuera de los muros del establecimiento) no favorecían mi credibilidad, sino todo lo contrario,  nada hacía prever que mis días en aquel honorable hospedaje fueran a concluir,  salvo de modo harto macabro.
—Pase, pase, distinguido caballero, y sírvase tomar asiento. ¿A qué debo el honor de su visita? —fueron las palabras que acogieron mi silueta bajo el dintel.

Eduardo Mendoza, El tocador de mujeres

Entraînement de CAPES 7 – « correction » de la proposition d'Aurore


En el mar
En mer
(Blasco Ibáñez)

A las dos de la mañana llamaron a la puerta de la barraca.
À deux heures du matin, on frappa à la porte de la baraque.
OK

-¡Antonio! ¡Antonio!
-Antonio! Antonio!
OK

Y Antonio saltó de la cama.
Et Antonio sauta du lit.
OK

Era su compadre, el compañero de pesca, que le avisaba para hacerse a la mar.

C'était son ami, son compagnon de pêche, qui l'appelait [ou « venait le chercher » ?] pour prendre la mer.

Había dormido poco aquella noche.
Il avait peu dormi cette nuit-là.
OK

A las once todavía charlaba con Rufina, su pobre mujer, que se revolvía inquieta en la cama, hablando de los negocios.
À onze heures du soir [« du soir » – cette précision est-elle utile vu qu'on parle de son sommeil], il discutait encore avec Rufina, sa pauvre femme qui, préoccupée [est-ce assez fort par rapport à « inquieta » ?], s'agitait dans le lit en parlant [ou avec « tandis qu'ils »] du commerce [avec le possessif ? + j'hésite sur « commerce » – est-ce que le terme n'est pas trop formel ici ?].

No podían marchar peor.
Ça [le sens est bon, mais vous avez déjà commencé une des phrases précédentes avec « c'est » ; attention de varier] ne pouvait pas aller plus mal.

¡Vaya un verano!
Quel été !
Ajout de la cheville « fichu » ? Comme vous voulez ; simple suggestion.

En el anterior, los atunes habían corrido el Mediterráneo en bandadas interminables.
Celui d'avant [« Le précédent » ?], les thons avaient parcouru la Méditerranée en bancs interminables.

El día que menos, se mataban doscientas o trescientas arrobas; el dinero circulaba como una bendición de Dios, y los que, como Antonio, guardaron buena conducta e hicieron sus ahorrillos, se emanciparon de la condición de simples marineros, comprándose una barca para pescar por cuenta propia.
Le plus mauvais jour [ou au pluriel ?], on tuait deux-cents [pourquoi ce tiret ?????] ou trois-cents [idem] arrobes ; l'argent circulait [ou « arrivait » ?] comme une bénédiction de Dieu, et ceux qui, comme Antonio, observèrent une bonne conduite [peu naturel + le temps : passé simple ou PQP ? Reprenez avec la question centrale : temps du récit et chronologie des différents faits rapportés] et firent [temps / idem] leurs petites économies [peu naturel], s'émancipèrent [temps / idem] de la condition de simples marins en s'achetant une barque pour pêcher pour [ou « à » ?] leur propre compte.

El puertecillo estaba lleno.
Le petit port était plein.

Una verdadera flota lo ocupaba todas las noches, sin espacio apenas para moverse; pero con el aumento de barcas había venido la carencia de pesca.
Une véritable flotte l'occupait toutes les nuits [j'aurais bien changé la syntaxe, mais le sens est là… OK], sans espace à peine pour bouger [peu naturel / dégagez-vous de la V.O. pour rejoindre la fluidité du français] ; mais [ou « sauf que » ?] avec l'augmentation du nombre de barques était venue [un autre verbe ?] la pénurie de poissons.

Las redes sólo sacaban algas o pez menudo, morralla de la que se deshace en la sartén.
Les filets sortaient seulement [ou « ne ramenaient guère » ?] des algues ou du petit poisson, menu-fretin qui fond [pas sûre du verbe] dans la poêle.

Los atunes habían tomado este año otro camino, y nadie conseguía izar uno sobre su barca.
Les thons avaient pris cette année un autre chemin [syntaxe à revoir], et personne ne réussissait à en hisser un [ou « ne serait-ce qu'un seul » ?] sur sa barque.

Aurore,
Le mieux, maintenant, serait de reprendre tout cela… d'y apporter les corrections et modifications nécessaires et de me le renvoyer pour une nouvelle publication sur ce post.

***

Aurore nous propose sa traduction remaniée :

À deux heures du matin, on frappa à la porte de la baraque.
-Antonio! Antonio!
Et Antonio sauta du lit. C'était son ami, son compagnon de pêche, qui venait le chercher pour prendre la mer.
Il avait peu dormi cette nuit-là. À onze heures, il discutait encore avec Rufina, sa pauvre femme qui, angoissée, s'agitait dans le lit tandis qu'ils parlaient de leurs affaires. Les choses ne pouvaient pas aller plus mal. Quel fichu été ! Le précédent, les thons avaient parcouru la Méditerranée en bancs interminables. Les plus mauvais jours, on en tuait deux cents ou trois cents arrobes ; l'argent arrivait comme une bénédiction de Dieu, et ceux qui, comme Antonio, s'étaient montrés raisonnables et avaient mis de l'argent de côté, s'étaient émancipés de la condition de simples marins en s'achetant une barque pour pêcher à leur propre compte. Le petit port était plein. Toutes les nuits, une véritable flotte l'occupait, laissant à peine un espace pour bouger ; sauf qu'avec l'augmentation du nombre de barques, était apparue la pénurie de poissons. Les filets ne ramenaient guère que des algues ou du petit poisson, menu-fretin qui se désagrège dans la poêle. Cette année, les thons avaient pris un autre chemin, et personne ne réussissait à en hisser ne serait-ce qu'un seul sur sa barque.

Entraînement de CAPES 7


En el mar
(Blasco Ibáñez)

A las dos de la mañana llamaron a la puerta de la barraca.
-¡Antonio! ¡Antonio!
Y Antonio saltó de la cama. Era su compadre, el compañero de pesca, que le avisaba para hacerse a la mar.
Había dormido poco aquella noche. A las once todavía charlaba con Rufina, su pobre mujer, que se revolvía inquieta en la cama, ha­blando de los negocios. No podían marchar peor. ¡Vaya un verano! En el anterior, los atunes habían corrido el Mediterráneo en bandadas interminables. El día que menos, se mataban doscientas o trescientas arrobas; el dinero circulaba como una bendición de Dios, y los que, como Antonio, guardaron buena conducta e hicieron sus ahorrillos, se emanciparon de la condición de simples marineros, comprándose una barca para pescar por cuenta propia.
El puertecillo estaba lleno. Una verdadera flota lo ocupaba todas las noches, sin espacio apenas para moverse; pero con el aumento de barcas había venido la carencia de pesca.
Las redes sólo sacaban algas o pez menudo, morralla de la que se deshace en la sartén. Los atunes habían tomado este año otro camino, y nadie conseguía izar uno sobre su barca.

***

Nadia nous propose sa traduction :

Dans la mer

À deux heures du matin,  on frappa à la porte de la baraque.
— Antonio ! Antonio !
Et Antonio sauta du lit. C’était son ami, son camarade de pêche, qui l’avertissait que c’était l’heure de prendre la mer.
Il avait peu dormi cette nuit-là. À vingt-trois heures, il bavardait encore avec Ruffina, sa pauvre femme, qui se retournait nerveusement dans le lit, au sujet des affaires. Ça ne pouvait pas être pire. Quel été ! L’été précédent, les thons avaient parcouru la Méditerranée en bancs interminables. Les mauvais jours, on en tuait deux cents ou trois cents arrobes ; l’argent circulait comme une bénédiction de Dieu, et ceux qui, comme Antonio, agirent correctement et firent des économies, s’émancipèrent de la condition de simples marins, en s’achetant leur propre barque pour pêcher à leur compte. Le petit port était plein. Une véritable flotte l’occupait toutes les nuits,  sans presque pas d’espace libre pour manœuvrer ; mais parallèlement à l’augmentation du nombre de barques était apparu le manque de poissons. Les filets ne remontaient que des algues ou de petits poissons,  menu fretin qui se défaisait dans la poêle. Les thons avaient pris, cette année, un autre chemin, et personne n’arrivait à en hisser un seul sur sa barque.

***

Ana nous propose sa traduction :

En mer

À deux heures du matin,  quelqu'un sonna à la porte de la baraque.
- Antonio !, Antonio !
Puis, Antonio sauta du lit. C'était son compère, son collège de pêche qui l'appelait pour partir en mer.
Il avait dormi peu cette nuit-là. À onze heures, il parlait encore avec Rufina, sa pauvre femme qui se remuait inquiète sur son lit, parlant des affaires. Cela ne pouvait pas être pire. Quel mauvais été ! Celui d'avant, les thons avaient parcouru la méditerranée en bancs kilométriques.
Les jours ou l'on prenait le moins, on tuait deux-cents ou trois-cents arrobes. L'argent circulait tel une bénédiction du ciel, et ceux qui, comme Antonio, prirent bonne conduite et épargnèrent de l'argent, s'émancipèrent de la condition de simples marins en achetant une barque,  afin de pêcher à leur  propre compte.
Le petit port était plein. Tous les soires, une véritable flotte s'y emparait, ne laissant à peines de la place pour se déplacer. Mais, puisque les barques augmentaient en nombre, la carence de la pêche était arrivée. Les filets ne sortaient que des algues ou des petits poissons, de la blanchaille qui se défait dans la poile. Cette année, les thons avaient pris un autre chemin et personne n'arrivait à monter un seule sur sa barque.

***

Élodie nous propose sa traduction :

À deux heures du matin, on frappa à la porte de la baraque.
-Antonio! Antonio!
Et Antonio sauta hors du lit. C'était son copain,  son compagnon de pêche, qui l'appelait pour sortir en mer. Il avait peu dormi cette nuit-là. À onze heures, il discutait toujours avec Rufina, sa pauvre femme, qui se retournait, inquiète, dans le lit, en parlant des affaires. Elles ne pouvaient pas plus mal fonctionner. Attendons l'été! L'été dernier, les thons avaient parcouru la Méditerranée en bancs interminables. Le jour où il y en avait le moins, on tuait deux cent à trois cent arrobes ; l'argent circulait comme une bénédiction de Dieu, et ceux qui, comme Antonio, gardèrent une bonne conduite et qui firent des économies, s'émancipèrent de la condition de simple marin, en s'achetant une barque afin de pêcher pour son propre compte. Le petit port était plein. Une véritable flotte l'occupait toutes les nuits, presque sans un seul espace pour bouger; mais avec l'augmentation des barques, était arrivée la carence en poissons. Seuls les filets sortaient des algues ou des petits poissons, fretin de ceux qui se désagrègent dans la poêle. Les thons avaient pris, cette année, un autre chemin, et personne ne réussissait à en tirer un sur sa barque.

***

Aurore nous propose sa traduction :

À deux heures du matin, on frappa à la porte de la baraque.
-Antonio! Antonio!
Et Antonio sauta du lit. C'était son ami, son compagnon de pêche, qui l'appelait pour prendre la mer.
Il avait peu dormi cette nuit-là. À onze heures du soir, il discutait encore avec Rufina, sa pauvre femme qui, préoccupée, s'agitait dans le lit en parlant du commerce. Ça ne pouvait pas aller plus mal. Quel été! Celui d'avant, les thons avaient parcouru la Méditerranée en bancs interminables. Le plus mauvais jour, on tuait deux-cents ou trois-cents arrobes ; l'argent circulait comme une bénédiction de Dieu, et ceux qui, comme Antonio,  observèrent une bonne conduite et firent leurs petites économies, s'émancipèrent de la condition de simples marins en s'achetant une barque pour pêcher pour leur propre compte. Le petit port était plein. Une véritable flotte l'occupait toutes les nuits,  sans espace à peine pour bouger; mais avec l'augmentation du nombre de barques était venue la pénurie de poissons. Les filets sortaient seulement des algues ou du petit poisson, menu-fretin qui fond dans la poêle. Les thons avaient pris cette année un autre chemin, et personne ne réussissait à en hisser un sur sa barque.

***

Iván nous propose sa traduction :

À la mer

À deux heures du matin on frappa à la porte de la chaumière.
-¡Antonio! ¡Antonio!
Et Antonio bondit du lit. C’était son compère, le copain de pêche, qui lui prévenait pour qu’ils prennent le large.
Il avait peu dormi cette nuit-là. À onze heures il discutait toujours avec Rufina, sa pauvre épouse, qui s’agitait inquiète au lit, en parlant des affaires. Ça n’allait que pour le pire. ¡Quel été! Pendant le dernier, les thons avaient parcouru la Méditerranée en bandes interminables. Le jour où l’on en pêchait le moins, on en avait pour deux cents ou trois cents arrobes ; l’argent circulait comme une bénédiction de Dieu, et pour ceux qui, comme Antonio, eurent une bonne conduite et économisèrent ils parvinrent à s’émanciper de la condition de simples marins, et purent s’acheter une barque pour pêcher à leur compte. Le petit port était comble. Une véritable flotte le remplissait tous les soirs,  laissant à peine de l’espace pour pouvoir s’y déplacer ; mais à cause de l’augmentation du nombre de barques, le manque de pêche arriva.
Des filets ne sortaient que des algues ou de petits poissons,  du fretin qui se défait à la poêle. Les thons avaient pris cette année un autre chemin, et personne ne réussissait à en hisser un sur sa barque.

dimanche 24 mars 2013

Projet Justine / Céline – phrases 22-23

Terminar de leer no era necesario para redactar lo que opinaba. Estaba buscando en el caos del escritorio el disco donde guardaba los informes cuando algo me hizo, instintivamente, enderezarme en el asiento.

Traduction temporaire :
Pas besoin de finir ma lecture pour rédiger ce que j’en pensais. Je cherchais dans le chaos du secrétaire le disque sur lequel je stockais mes rapports, quand quelque chose m’a instinctivement fait me redresser dans mon fauteuil.

Projet Élise 2 – phrase 61

¿Comodidades?, pregunto yo, retóricamente, ¿comodidades, frente a la puerta cerrada de una pieza que tiene el piso cubierto de sangre, una pieza llena de mujeres muertas, desangradas, colgadas de ganchos y seguramente un gancho allí, limpito, esperándome a mí?

Traduction temporaire :
Du confort ? – m'étonné-je de façon purement rhétorique. Peut-on vraiment parler de confort face à la porte fermée d’une pièce dont le sol est maculé de sang, une pièce remplie de femmes mortes, saignées à blanc, pendues à des crochets, alors qu'un autre, un peu plus loin, tout propre, n’attend sans doute que moi ?

samedi 23 mars 2013

Projet Nadia 2 – phrases 159-160


En algún momento de la noche, Rinzetti se hartó de hacer crucigramas, cansado pero sin sueño se sentó en el sofá y encendió la vieja radio de la mesita. Alguien la había dejado sintonizada en su emisora.

Traduction temporaire :
À un moment donné, Rinzetti s'était lassé des mots croisés. Fatigué, il n'avait pourtant pas envie de dormir. Il s'était alors assis dans le canapé et avait allumé la vieille radio sur la petite table. Quelqu'un l'avait réglée sur la fréquence de sa station.

Projet Nadia 2 – phrases 157-158

Pero aquella noche no había dormido nada. El sueño no llegó nunca.

Traduction temporaire :
Mais cette nuit-là, il n'avait pas fermé l'œil une minute. Le sommeil n'était jamais venu.

Projet Nadia 2 – phrase 156


Hablar a la gente que recorría la noche desesperada, sin rumbo fijo, como, sonámbulos, buscando algo que les despertase, buscando una señal.

Traduction temporaire :
Parler aux gens qui, désespérés, parcouraient la nuit sans but précis, tels des somnambules, à la recherche de quelque chose susceptible de les réveiller, à la recherche d'un signe.

Projet Elena 2 – phrase 186

Había salido con tiempo de ventaja, como toda persona que viaja desde lejos en un transporte público, pero el almuerzo de su amigo no podía durar más de una hora y el tiempo de ventaja se estaba acabando.

Traduction temporaire :
Il était parti en avance, comme quiconque venant de loin par les transports publics, mais le repas de son ami ne durerait pas plus d'une heure et sa marge s'amenuisait.

Projet Elena 2 – phrases 183-185

Esperaron media hora. Walter vio esfumarse la posibilidad de hallar salvación. La idea era encontrar a Bernardo "casualmente" donde le habían indicado que almorzaba.

Traduction temporaire :
L'attente fut d'une demi-heure. Walter vit se volatiliser la possibilité de s'en sortir. Son idée était de tomber sur Bernardo « par hasard », là où on lui avait indiqué qu'il déjeunait.

Projet Elena 2 – phrases 181-182

Antes de llegar a la terminal de Once, enseguida de pasar la estación Caballito, el tren comenzó a detenerse cada diez metros, para arrancar después de varios minutos de espera. Hasta que se detuvo y ya no se movió.

Traduction temporaire :
Nous n'étions pas arriver à la gare d'Once, immédiatement après Caballito, quand le train se mit à faire des haltes tous les dix mètres, redémarra au bout quelques minutes, avant de finalement s'arrêter pour de bon.

Projet Justine / Céline – phrases 19-21

Todo es horror; un vasto silencio aterra el corazón. Para colmo, el adaptador había preservado los momentos más truculentos de la trama, como la descripción de las técnicas de tortura del perverso —pero muy buen padre— rey Mecencio, que ataba a sus opositores a cadáveres, los vivos con los muertos, mano con mano, boca con boca, y así los hacía padecer una prolongada agonía en espantoso abrazo. Si la idea de Durán era darles a los jóvenes alternativas culturales que no fuesen los manga o los dibujos animados japoneses, no me parecía que la había acertado.

Traduction temporaire :
Partout l’horreur est sur mon âme, et le silence même me terrorise. Pour couronner le tout, l'adaptateur avait conservé les passages les plus gores de la trame ; par exemple, les techniques de tortures du pervers – mais très bon père – roi Mézence, qui attachait ses opposants à des cadavres,  des vivants à des corps morts, mains contre mains, bouche contre bouche, et ces suppliciés, dans ce misérable accouplement, agonisaient lentement. Si Durán avait dans l'idée d'offrir aux ados des alternatives culturelles aux mangas ou aux dessins animés japonais, à mon avis, il n'avait pas visé juste.

Projet Céline 4 – phrase 31

Pero Laura estaba otra vez hablando en voz muy baja, bebiendo sorbitos de la copa en que destellaba el amarillo violento de la chicha, y yo empecé a sentir como muy desde adentro que el tiempo burbujeaba en sus frases, que me estaba ofreciendo algo más que simples datos sobre el Ekeko: en realidad se trataba de una creencia pre incaica sobre cuyo origen concreto poco o nada se sabía, al llegar los españoles el Ekeko se convirtió en un diablillo sutilmente disfrazado a la usanza conquistadora pero seguía siendo el mismo ser implacable que otorgaba prosperidad y bonanza a condición de que se le rindiera tributo; durante un tiempo que me pareció larguísimo,  entregada al dulce vaivén de la copa entre sus manos, Laura continuó recitando explicaciones, lugares, referencias históricas.

Traduction temporaire :
Mais Laura parlait de plus belle, à voix très basse, buvant des petites gorgées dans son verre où scintillait le jaune vif de la chicha. Tout au fond de moi, j’ai commencé à sentir que le temps faisait des bulles dans ses phrases, qu’elle m’offrait davantage que de simples informations sur l’Ekeko : en réalité, il s’agissait d’une croyance pré-incaïque dont l’origine concrète était peu, voire pas connue. À l’arrivée des Espagnols, l’Ekeko s’était transformé en diablotin subtilement déguisé à la mode des conquistadors, mais sans cesser d'être la même instance implacable qui accordait prospérité et réussite à condition qu’on lui paye un tribut. Durant un moment qui m’a semblé interminable, Laura, fascinée par le doux va-et-vient du verre entre ses mains, a continué à débiter explications, lieux, références historiques.

Projet Nadia / Élise – phrases 20-21

Tal parafernalia, ahora, no es de mucho interés. Pero en esos plácidos días, para la gente que contaba entre nueve y quince años, y que se movía en La Punta —impecable balneario que prolongaba la atmósfera refinada de la belle époque—, una presencia semejante detenía la respiración.

Traduction temporaire :
Un tel attirail, aujourd'hui, c'est assez banal. Mais en ces jours paisibles, pour les gamins entre neuf et quinze ans traînant à La Punta – station balnéaire impeccable qui prolongeait l’atmosphère raffinée de la belle époque – une présence de cette nature, ça coupait le souffle.

Projet Justine / Céline – phrases 17-18

Lo que tenía frente a mí era la Eneida contada para la pubertad. Si a veces las batallas podían llamarle la atención a un lector con esas señas, había demasiado dramatismo en el saqueo de Troya; el brutal asesinato de Príamo; la huida de Eneas —viudo sin haberse dado cuenta— llevando a cuestas a su padre y casi a rastras a su pequeño Iulo.

Traduction temporaire :
Ce que j’avais sous les yeux, c'était l’Énéide racontée aux adolescents. Si, parfois, les batailles pouvaient intéresser ce type de lecteurs, il y avait trop de tension dramatique dans le sac de Troie, le brutal assassinat de Priam, la fuite d’Énée – veuf sans le savoir – portant son père sur le dos et traînant presque son fils Iule.

Projet Céline – phrase 64

Claro que estaba seguro de lo que estaba haciendo, pero sin embargo, y esto no dejaba de ofrecerle un rasgo de incomodidad, esa incomodidad del tipo que a pesar de todas las circunstancias, de todos los condicionamientos, de todas las precauciones que ha tomado para no dejar rastros de sí –sea un delincuente o un santo, y ambos, era cierto eso también, eran los personajes más solitarios en este mundo–, de todas maneras, aunque no esté nadie a su lado, no logra estar solo, sabe que no lo estará dentro de mucho tiempo, quizás para el resto de su vida.

Traduction temporaire :
Évidemment qu’il était sûr de ce qu’il faisait, mais cependant (et cela ne lui donnait pas moins un sentiment de malaise,ce genre de malaise qui, malgré toutes les circonstances, toutes les restrictions, toutes les précautions qu’il avait prises pour ne pas laisser de traces de lui – qu’il soit un délinquant ou un saint, car tous deux, cela aussi était évident, étaient les personnages les plus solitaires dans ce monde) de toute manière, même s’il n’y a personne près de lui, il ne parvient pas à être seul, il sait qu’il ne le sera pas avant longtemps, peut-être pour le reste de sa vie.

Projet Pascaline – phrases 9-12

—Rajá de acá, ¿que querés? —me oigo decir.
—¿Dónde escondiste la plata?
—Ni pienso decirte. —No controlo ni modulo la voz, que suena chillona y agresiva.

Traduction temporaire :
— Dégage de là ! Qu'est-ce que tu veux ? – lui balancé-je.
— Où est-ce que t'as planqué le blé ?
— Tu peux toujours courir pour que je te le dise – je ne contrôle ni ne module ma voix, criarde et agressive.

vendredi 22 mars 2013

Projet Justine / Céline – phrases 13-16

Mejor seguir leyendo. No tardé en darme cuenta de que el manuscrito que evaluaba era un disparate. Querían establecer una colección juvenil, la primera de la editorial, y Durán se empeñó en que se adaptaran clásicos. Ni Ivanhoe ni Tom Sawyer; había que ser más osados: Homero, Virgilio y Dante. 

Traduction temporaire :
Mieux valait continuer à lire. Je me suis vite rendu compte que le manuscrit que j’évaluais n'était qu'un tissu d'inepties. Ils voulaient créer une collection jeunesse, la première de la maison d'édition,  et Durán s'était mis en tête d’adapter des classiques. Pas Ivanhoé ni Tom Sawyer, non, cela devait être plus osé : carrément Homère, Virgile et Dante.

Projet Audrey 3 – titre + phrase 1

Pour « Lectures d'ailleurs », Audrey se charge de la traduction de « El Náufrago » du Chilien Francisco Rivas.

« El Náufrago »

Francisco Rivas
(Chili)

18 de Febrero de 1493

Vergara, el gaviero, lo avistó no más de una hora después de haber dejado atrás las primeras luces nocturnas de Tarrafal, en el archipiélago del Cabo Verde.

Traduction temporaire :

« Le Naufragé »
Francisco Rivas
(Chili)

18 février 1493
Vergara, le gabier, l'aperçut une heure à peine après avoir dépassé les lumières nocturnes de Tarrafal, dans l'archipel du Cap-Vert.

Projet Nancy / Manon 2 – Titre + phrase 1

Pour « lectures d'ailleurs », Nancy Benazeth et Manon Tressol traduiront « Inanición » de l'auteur mexicain Luis Felipe Ferrá García.


« Inanición »
Luis Felipe Ferrá García
(Mexique)


YAGO:
La noche y el infierno
asistirán al parto de mi engendro.
William Shakespeare, Otelo


Estimado Director Sánchez-Navarro:

A diferencia de lo que sucede con la mayoría de los hombres, he aprendido, no sin arduos esfuerzos, cabe destacar, a eliminar la culpa y los remordimientos de mi conciencia.

Traduction temporaire :

« Inanition »
Luis Felipe Ferrá García
(Mexique)


IAGO :
Il faut que l'enfer et la nuit
produisent à la lumière du monde ce monstrueux embryon !
William Shakespeare, Othello

Monsieur le Directeur Sánchez-Navarro,

Contrairement à la majorité des hommes, j'ai appris, au prix d'efforts ardus – il faut le souligner – à éliminer la culpabilité et les remords de ma conscience.


Projet Delphine 2 – phrase 9

Ángel que sufría Alzheimer pareció no oírle tiro el cuchillo y volvió a entrar a su casa mientras repetía sin cesar:”el se lo ha buscado,  el se lo ha buscado”.

Traduction temporaire :
Atteint d'Alzheimer, Ángel ne sembla pas l'entendre ; il jeta le couteau et rentra chez lui en se répétant en boucle : « Il l'a bien cherché, alors là, il l'a bien cherché ! ».

Projet Delphine 2 – phrase 8

Salió de su habitación cerró la puerta y por un instante pareció dudar pero fue solo eso una duda que pronto se disipo, ya seguro de sí mismo bajo las escaleras y se dirigió a la puerta, detrás de ella el extraño esperaba a saber con qué intenciones,  sin pensarlo dos veces abrió y se abalanzo sobre el acuchillándolo sin piedad, el extraño cayó al suelo aun con vida y con las pocas fuerzas que le quedaban miro a Ángel y exclamo:”papa porque me has hecho esto” no pudo decir nada mas no le quedaron mas fuerzas.

Traduction temporaire :
Il sortit de sa chambre, ferma la porte et,  l'espace d'un instant, sembla hésiter ; mais ce ne fut là qu'une simple hésitation, qui se dissipa rapidement. Désormais sûr de lui, il descendit les escaliers et se dirigea vers la porte. Derrière, l'étranger attendait, qui sait avec quelles intentions. Sans réfléchir, il ouvrit et se rua sur lui, le poignardant sans pitié. L'étranger s'écroula, encore en vie. Avec le peu de forces qu'il lui restait, il regarda Ángel et s'écria : « Papa, pourquoi tu m'as fait ça ? » ; incapable d'ajouter quoi que ce soit d'autre.

Projet Delphine 2 – phrase 7

─Debo hacerlo acabare con él y así dejara de atemorizarme.

Traduction temporaire :
- Je dois le faire. Je vais lui régler son compte. Comme ça, il arrêtera de me terroriser.

Projet Justine / Céline – phrase 12

El resplandor de la tormenta afuera a veces me desconcentraba; tenía que observar la nieve lenta, que caía indiferente a la impaciencia con que le echaba vistazos por la ventana mientras sentía el clic-clic-clic de la calefacción sin poder dejar de pensar en lo muy caro que me saldría el combustible este invierno —este infierno— helado,  persistente.

Traduction temporaire :
Par moments, l’éclat de l'orage à l’extérieur me déconcentrait ; il fallait que j'observe la neige tomber lentement, indifférente à l'impatience avec laquelle je lui jetais des coups d'œil par la fenêtre, tandis que j’entendais le clic-clic du chauffage, sans pouvoir m’empêcher de me dire que le combustible me coûterait encore bien cher cet hiver – un enfer – glacial, persistant.

Projet Céline – phrase 63

Él estaba en una situación neutral, ni vivo ni muerto, pero sin embargo tan seguro de sí y de su trayectoria.

Traduction temporaire :
Il était dans une situation neutre, ni vivant ni mort, et pourtant tellement sûr de lui et de son parcours.

Projet Nadia 2 – phrases 154-155

Dormía hasta las cinco de la mañana cuando el despertador lo sacaba de sus sueños. Ducha fría, café caliente y camino al estudio para hablar.

Traduction temporaire :
Il dormait jusqu'à cinq heures du matin, moment où le réveil le tirait de ses rêves. Douche froide, café chaud et direction le studio pour parler.

Projet Nadia 2 – phrase 153

Hasta que poco a poco el sueño le iba invadiendo, se tumbaba sobre la cama y se dejaba ir como se deja ir un barco cuando se le corta la amarra.

Traduction temporaire :
Jusqu'à ce que, peu à peu, le sommeil l'envahisse ; là, il s'allongeait sur son lit et se laissait aller, tel un bateau quand on largue les amarres.

Projet Nadia / Élise – phrases 18-19

Tres semanas llevaba viviendo en aquella ruinosa casa que olía a naufragio cuando de pronto nos cayó el baldazo de agua fría. El enamorado, que apareció esa noche en una moto aparatosa, llena de cromos y ruidos atronadores en el escape, era el primer rocanrolero con casaca de cuero que se veía en Lima.

Traduction temporaire :
Elle vivait dans cette maison en ruines qui sentait le naufrage depuis trois semaines, quand on reçut une douche froide : son amoureux, qui fit son entrée cette nuit-là sur une moto tape-à-l'œil, chromée de partout avec un pot d'échappement explosant dans un vacarme tonitruant, était le premier rockeur à blouson en cuir vu à Lima.

Projet Émilie – phrase 53

Los guantes eran nuevos y apenas si tenían manchas, las manchas eran nuevas,  parecía que las había comprado con ellas, a lo único que olían era a la tienda central donde los había elegido.

Traduction temporaire :
Les gants étaient neufs et à peine tachés ; les taches étaient récentes ; on aurait dit qu’il les avait achetés avec ; leur seule odeur était celle du magasin où il les avait choisis.

Les poèmes du vendredi – choisis par Elena


Doña Primavera (Gabriela Mistral)

Doña Primavera
viste que es primor,
de blanco, tal como
limonero en flor.

Lleva por sandalias
una anchas hojas
y por caravanas
unas fucsias rojas.

¡Salid a encontrarla
por esos caminos!
¡Va loca de soles
y loca de trinos!

Doña Primavera,
de aliento fecundo,
se ríe de todas
las penas del mundo...

No cree al que le hable
de las vidas ruines.
¿Cómo va a entenderlas
entre los jazmines?

¿Cómo va a entenderlas
junto a las fuentes
de espejos dorados
y cantos ardientes?

De la tierra enferma
en las hondas grietas,
enciende rosales
de rojas piruetas.

Pone sus encajes,
prende sus verduras,
en la piedra triste
de las sepulturas...

Doña Primavera
de manos gloriosas,
haz que por la vida
derramemos rosas:

Rosas de alegría,
rosas de perdón,
rosas de cariño
y de abnegación.

La Primavera besaba (Antonio Machado)

La primavera besaba
suavemente la arboleda,
y el verde nuevo brotaba
como una verde humareda.

Las nubes iban pasando
sobre el campo juvenil...
Yo vi en las hojas temblando
las frescas lluvias de abril.

Bajo ese almendro florido,
todo cargado de flor
-recordé-, yo he maldecido
mi juventud sin amor.

Hoy, en mitad de la vida,
me he parado a meditar...
!Juventud nunca vivida
quién te volviera a soñar!

Volverán las oscuras golondrinas (Gustavo Adolfo Becquer)

Volverán las oscuras golondrinas
en tu balcón sus nidos a colgar,
y otra vez con el ala a sus cristales,
jugando llamarán;
pero aquellas que el vuelo refrenaban
tu hermosura y mi dicha al contemplar;
aquellas que aprendieron nuestros nombres,
esas... ¡no volverán!

Volverán las tupidas madreselvas
de tu jardín las tapias a escalar,
y otra vez a la tarde, aun mas hermosas,
sus flores abrirán;
pero aquellas cuajadas de rocío,
cuyas gotas mirábamos temblar
y caer, como lágrimas del día...
esas... ¡no volverán!

Volverán del amor en tus oídos
las palabras ardientes a sonar;
tu corazón, de su profundo sueño
tal vez despertará;
pero mudo y absorto y de rodillas
como se adora a Dios ante su altar,
como yo te he querido... desengáñate,
¡así no te querrán!

Rosa, pompa, risa (Juan Ramón Jiménez)

Con la primavera
mis sueños se llenan
de rosas, lo mismo
que las escaleras
orilla del río.

Con la primavera
mis rosas se llenan
de pompas, lo mismo
que las torrenteras
orilla del río.

Con la primavera
mis pompas se llenan
de risas, lo mismo
que las ventoleras
orilla del río.

Dos lunas de tarde (Federico García Lorca)

La luna está muerta, muerta;
pero resucita en la primavera.
Cuando en la frente de los chopos
se rice el viento del sur.
Cuando den nuestros corazones
su cosecha de suspiros.
Cuando se pongan los tejados
sus sombreritos de yerba.
La luna está muerta, muerta;
pero resucita en la primavera.

Canción de otoño en primavera (Rubén Darío)

Juventud, divino tesoro,
¡ya te vas para no volver!
Cuando quiero llorar no lloro,
y a veces lloro sin querer...

Plural ha sido la celeste
historia de mi corazón.
Era una dulce niña, en este
mundo de duelo y aflicción.

Miraba como el alba pura;
sonreía como una flor.
Era su cabellera oscura
hecha de noche y de dolor.

Yo era tímido como un niño.
Ella, naturalmente, fue,
para mi amor hecho de armiño,
Herodías y Salomé...

Juventud, divino tesoro,
¡ya te vas para no volver!
Cuando quiero llorar no lloro,
y a veces lloro sin querer...

Y más consoladora y más
halagadora y expresiva,
la otra fue más sensitiva
cual no pensé encontrar jamás.

Pues a su continua ternura
una pasión violenta unía.
En un peplo de gasa pura
una bacante se envolvía...

En sus brazos tomó mi ensueño
y lo arrulló como a un bebé...
Y le mató, triste y pequeño,
falto de luz, falto de fe...

Juventud, divino tesoro,
¡te fuiste para no volver!
Cuando quiero llorar, no lloro
y a veces lloro sin querer...
Otra juzgó que era mi boca
el estuche de su pasión;
y que me roería, loca,
con sus dientes el corazón,

poniendo en un amor de exceso
la mira de su voluntad,
mientras eran abrazo y beso
síntesis de la eternidad;

y de nuestra carne ligera
imaginar siempre un Edén,
sin pensar que la Primavera
y la carne acaban también...

Juventud, divino tesoro,
¡ya te vas para no volver!
Cuando quiero llorar, no lloro,
y a veces lloro sin querer...

¡Y las demás! En tantos climas,
en tantas tierras siempre son,
Si no pretextos de mis rimas,
fantasmas de mi corazón.

En vano busqué a la princesa
que estaba triste de esperar.
La vida es dura, amarga y pesa.
¡Ya no hay princesa que cantar!

Mas a pesar del tiempo terco,
mi sed de amor no tiene fin;
con el cabello gris, me acerco
a los rosales del jardín...

Juventud, divino tesoro,
¡ya te vas para no volver...!
Cuando quiero l!orar, no lloro,
y a veces lloro sin querer...

¡Mas es mía el Alba de oro!

Projet Manon 2 – phrase 127

Todo lo hago por ti, amada anónima.

Traduction temporaire :
Je fais tout cela pour toi, aimée anonyme.

Projet Manon 2 – phrase 126

Y nadie querrá volver a publicar, cambiarán sus nombres, usarán seudónimo de por vida, crearé la destrucción de los derechos de autor y lo siento,  porque yo soy Nasón y he venido a hacerle justicia a mi mujer.

Traduction temporaire :
Et plus personne ne voudra publier. On changera son nom, on utilisera des pseudonymes à vie. Je créerai la destruction des droits d’auteur et désolé, mais c'est comme ça, je suis Nasón et mon but est de rendre justice à ma femme.

Projet Manon 2 – phrases 124-125

Esto será noticia –se decía. Mañana aparecerá en los diarios, y las bellas escritoras, a las que le cuidan la raja las editoriales, enmudecerán, tendrán terror, pánico de un nuevo atentado.

Traduction temporaire :
Ce sera une véritable bombe – songeait-il. Ça paraîtra demain dans les journaux, et les belles écrivaines, celles que les éditeurs tiennent jalousement à l'œil, se tairont, seront terrorisées, paniquées à l’idée d’un nouvel attentat.

jeudi 21 mars 2013

Projet Elena 2 – phrases 179-180

Un par de veces había dejado mensaje, sin ninguna respuesta. La habían dicho que Bernardo estaba buscando un técnico. Él era ingeniero.

Traduction temporaire :
À deux reprises, il avait laissé un message, sans aucune réponse. On lui avait dit que Bernardo cherchait un technicien. Lui, il était ingénieur.

Projet Elena 2 – phrase 178

Walter sí lo había llamado y había chocado con la frialdad de un contestador.

Traduction temporaire :
Walter l'avait appelé, lui, et s'était heurté à la froideur d'un répondeur.

Projet Elena 2 – phrases 176-177

Bernardo sabía, porque se lo habían contado, que Walter estaba en la ruina. Tenía su teléfono y podría haberse puesto en contacto.

Traduction temporaire :
Bernardo n'ignorait pas, parce qu'on le lui avait rapporté, que Walter était ruiné. Il avait son numéro de téléphone, il aurait pu entrer en contact avec lui.