vendredi 5 janvier 2018

Projet Justine / Elena – texte 162

La conquista perpetua

La Luz Mala* se asoma a través de los juncos, observa el reflejo del río y comprueba que su fulgor supera a las estrellas. Tal error de perspectiva sería suficiente para hacerla feliz; sin embargo, no es dichosa: él la atormenta.  Quinientos años atrás, él, un hombre cuya piel pálida era extraña en estas tierras, llegó a través del mar. Su diestra sostenía con fiereza un puñal al que la luz de la luna confería un halo azul. A lomos de un caballo flaco y al grito de “¡oro, oro, busco oro, quiero plata y oro!”, escarbó legua tras legua las latitudes que ella aún habita. Frustrado, enloquecido de ira tras comprobar la total ausencia de los metales nobles que intentaba procurarse, clavó el puñal en el pecho del primer nativo que salió a su encuentro y en el del primer toro que pretendió hacerle frente. Luego se marchó por donde había venido, aferrado a su bolsa súbitamente enriquecida con el corazón de los dos.  Con el filo del puñal romo y la tez de un muerto, azul de tan blanca, de vez en cuando regresa. Y se repite la historia.  Cada vez que ella cree escuchar los cascos de un caballo acercándose, corre a ocultarse entre los huesos que riegan el campo.  —La muerte es un escondite inexpugnable —murmura siempre.  *RAE Arg. y Ur. Fuego fatuo que producen los huesos en descomposición y que la superstición atribuye a las almas en pena de los muertos sin sepultura.

Traduction Temporaire :

La conquête perpétuelle

Le Feu Follet se penche à travers les joncs, observe le reflet du fleuve et constate que sa lumière brille plus que les étoiles. Une telle erreur de perspective devrait suffire à la rendre heureuse ; ce n'est pourtant pas le cas : lui, il la tourmente. Cinq cents ans plus tôt, lui, un homme dont la peau pâle était inconnue sur ces terres, arriva par la mer. Dans la main droite, il tenait férocement un poignard que la lumière de la lune enveloppait d'un halo bleu. Juché sur un cheval famélique et criant « de l'or, de l'or, je cherche de l'or, je veux de l'argent et de l'or », lieue après lieue, il fouilla les latitudes qu'elle habite toujours. Frustré, fou de colère après avoir constaté l'absence totale des métaux précieux qu'il tentait de se procurer, il planta son poignard dans la poitrine du premier autochtone qui vint à sa rencontre et dans le poitrail du premier taureau qui prétendit l'affronter. Puis il repartit par où il était venu, cramponné à son sac subitement garni de leurs deux cœurs. Le tranchant de son poignard émoussé et le teint cadavérique, d'un blanc tel qu'il tire sur le bleu, il revient de temps en temps. Et l'histoire se répète. Chaque fois qu'elle croit entendre les sabots d'un cheval à l'approche, elle court se cacher au milieu des ossements qui parsèment la campagne. — La mort est une cachette inexpugnable, murmure-t-elle toujours.

42 commentaires:

Elena a dit…

La conquista perpetua
La conquête perpétuelle

Tradabordo a dit…

La conquista perpetua
La conquête perpétuelle

OK.

Justine ?

Justine a dit…

La conquista perpetua
La conquête perpétuelle

La Luz Mala* se asoma a través de los juncos, observa el reflejo del río y comprueba que su fulgor supera a las estrellas. Tal error de perspectiva sería suficiente para hacerla feliz; sin embargo, no es dichosa: él la atormenta.

Le Feu Follet se penche à travers les joncs, observe le reflet du fleuve et constate que sa lumière brille plus que les étoiles. Une telle erreur de perspective devrait suffire à la rendre heureuse ; ce n'est pourtant pas le cas : il la tourmente.

Tradabordo a dit…

La conquête perpétuelle

La Luz Mala* se asoma a través de los juncos, observa el reflejo del río y comprueba que su fulgor supera a las estrellas. Tal error de perspectiva sería suficiente para hacerla feliz; sin embargo, no es dichosa: él la atormenta.

Le Feu Follet [vérifié ?] se penche à travers les joncs, observe le reflet du fleuve et constate que sa lumière brille plus que les étoiles. Une telle erreur de perspective devrait suffire à la rendre heureuse ; ce n'est pourtant pas le cas : il [« elle » ?] la tourmente.

Justine a dit…

Oui, pour feu follet, grâce à la note de la V.O.
Non, c'est bien il, c'est un homme qui tourmente l'âme d'une femme décédée.

La conquête perpétuelle

La Luz Mala* se asoma a través de los juncos, observa el reflejo del río y comprueba que su fulgor supera a las estrellas. Tal error de perspectiva sería suficiente para hacerla feliz; sin embargo, no es dichosa: él la atormenta.

Le Feu Follet se penche à travers les joncs, observe le reflet du fleuve et constate que sa lumière brille plus que les étoiles. Une telle erreur de perspective devrait suffire à la rendre heureuse ; ce n'est pourtant pas le cas : il la tourmente.

Tradabordo a dit…

La conquête perpétuelle

La Luz Mala* se asoma a través de los juncos, observa el reflejo del río y comprueba que su fulgor supera a las estrellas. Tal error de perspectiva sería suficiente para hacerla feliz; sin embargo, no es dichosa: él la atormenta.

Le Feu Follet se penche à travers les joncs, observe le reflet du fleuve et constate que sa lumière brille plus que les étoiles. Une telle erreur de perspective devrait suffire à la rendre heureuse ; ce n'est pourtant pas le cas : il [c'est quoi, alors « il » ?] la tourmente.

Elena a dit…

La conquête perpétuelle

La Luz Mala* se asoma a través de los juncos, observa el reflejo del río y comprueba que su fulgor supera a las estrellas. Tal error de perspectiva sería suficiente para hacerla feliz; sin embargo, no es dichosa: él la atormenta.

Le Feu Follet se penche à travers les joncs, observe le reflet du fleuve et constate que sa lumière brille plus que les étoiles. Une telle erreur de perspective devrait suffire à la rendre heureuse ; ce n'est pourtant pas le cas : lui, il la tourmente.

*** "il", c'est un homme qui est arrivé 500 ans auparavant.

Justine a dit…

La Luz Mala* se asoma a través de los juncos, observa el reflejo del río y comprueba que su fulgor supera a las estrellas. Tal error de perspectiva sería suficiente para hacerla feliz; sin embargo, no es dichosa: él la atormenta.

Le Feu Follet se penche à travers les joncs, observe le reflet du fleuve et constate que sa lumière brille plus que les étoiles. Une telle erreur de perspective devrait suffire à la rendre heureuse ; ce n'est pourtant pas le cas : il [c'est quoi, alors « il » ? /« il » désigne un homme qui tourmente l'âme de la femme décédée qu'évoque le texte ] la tourmente.

Tradabordo a dit…

La conquête perpétuelle

Le Feu Follet se penche à travers les joncs, observe le reflet du fleuve et constate que sa lumière brille plus que les étoiles. Une telle erreur de perspective devrait suffire à la rendre heureuse ; ce n'est pourtant pas le cas : lui, il la tourmente.

OK.

VPC.

Justine a dit…

Quinientos años atrás, él, un hombre cuya piel pálida era extraña en estas tierras, llegó a través del mar. Su diestra sostenía con fiereza un puñal al que la luz de la luna confería un halo azul.

Cinq-cents ans plus tôt, lui, un homme dont la peau pâle était surprenante sur ces terres, arriva par la mer. Dans la main droite, il tenait férocement un poignard que la lumière de la lune enveloppait d'un halo bleu.

Tradabordo a dit…

Quinientos años atrás, él, un hombre cuya piel pálida era extraña en estas tierras, llegó a través del mar. Su diestra sostenía con fiereza un puñal al que la luz de la luna confería un halo azul.

Cinq-cents [tiret ?] ans plus tôt, lui, un homme dont la peau pâle était surprenante [FS ?] sur ces terres, arriva par la mer. Dans la main droite, il tenait férocement un poignard que la lumière de la lune enveloppait d'un halo bleu.

Justine a dit…

Quinientos años atrás, él, un hombre cuya piel pálida era extraña en estas tierras, llegó a través del mar. Su diestra sostenía con fiereza un puñal al que la luz de la luna confería un halo azul.

Cinq cents ans plus tôt, lui, un homme dont la peau pâle était étrangère sur ces terres, arriva par la mer. Dans la main droite, il tenait férocement un poignard que la lumière de la lune enveloppait d'un halo bleu.

Tradabordo a dit…

Quinientos años atrás, él, un hombre cuya piel pálida era extraña en estas tierras, llegó a través del mar. Su diestra sostenía con fiereza un puñal al que la luz de la luna confería un halo azul.

Cinq cents ans plus tôt, lui, un homme dont la peau pâle était étrangère [ou « inconnue » ? Elena ?] sur ces terres, arriva par la mer. Dans la main droite, il tenait férocement un poignard que la lumière de la lune enveloppait d'un halo bleu.

Justine a dit…

Quinientos años atrás, él, un hombre cuya piel pálida era extraña en estas tierras, llegó a través del mar. Su diestra sostenía con fiereza un puñal al que la luz de la luna confería un halo azul.

Cinq cents ans plus tôt, lui, un homme dont la peau pâle était inconnue sur ces terres, arriva par la mer. Dans la main droite, il tenait férocement un poignard que la lumière de la lune enveloppait d'un halo bleu.

Elena a dit…

Quinientos años atrás, él, un hombre cuya piel pálida era extraña en estas tierras, llegó a través del mar. Su diestra sostenía con fiereza un puñal al que la luz de la luna confería un halo azul.

Cinq cents ans plus tôt, lui, un homme dont la peau pâle était inconnue sur ces terres, arriva par la mer. Dans la main droite, il tenait férocement un poignard que la lumière de la lune enveloppait d'un halo bleu.

Tradabordo a dit…

Cinq cents ans plus tôt, lui, un homme dont la peau pâle était inconnue sur ces terres, arriva par la mer. Dans la main droite, il tenait férocement un poignard que la lumière de la lune enveloppait d'un halo bleu.

OK.

VPC.

Justine a dit…

A lomos de un caballo flaco y al grito de “¡oro, oro, busco oro, quiero plata y oro!”, escarbó legua tras legua las latitudes que ella aún habita.

Juché sur un cheval famélique et criant « de l'or, de l'or, je cherche de l'or, je veux de l'argent et de l'or », lieue après lieue, il fouilla les latitudes qu'elle habite toujours.

Tradabordo a dit…

A lomos de un caballo flaco y al grito de “¡oro, oro, busco oro, quiero plata y oro!”, escarbó legua tras legua las latitudes que ella aún habita.

Juché sur un cheval famélique et criant « de l'or, de l'or, je cherche de l'or, je veux de l'argent et de l'or », lieue après lieue, il fouilla les latitudes qu'elle habite toujours.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Juché sur un cheval famélique et criant « de l'or, de l'or, je cherche de l'or, je veux de l'argent et de l'or », lieue après lieue, il fouilla les latitudes qu'elle habite toujours.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Frustrado, enloquecido de ira tras comprobar la total ausencia de los metales nobles que intentaba procurarse, clavó el puñal en el pecho del primer nativo que salió a su encuentro y en el del primer toro que pretendió hacerle frente.

Frustré, fou de colère après avoir constaté l'absence totale des métaux précieux qu'il tentait de se procurer, il planta son poignard dans la poitrine du premier autochtone qui vint à sa rencontre et dans le poitrail du premier taureau qui prétendit l'affronter.

Tradabordo a dit…

Frustrado, enloquecido de ira tras comprobar la total ausencia de los metales nobles que intentaba procurarse, clavó el puñal en el pecho del primer nativo que salió a su encuentro y en el del primer toro que pretendió hacerle frente.

Frustré, fou de colère après avoir constaté l'absence totale des métaux précieux qu'il tentait de se procurer, il planta son poignard dans la poitrine du premier autochtone qui vint à sa rencontre et dans le poitrail du premier taureau qui prétendit l'affronter.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Frustré, fou de colère après avoir constaté l'absence totale des métaux précieux qu'il tentait de se procurer, il planta son poignard dans la poitrine du premier autochtone qui vint à sa rencontre et dans le poitrail du premier taureau qui prétendit l'affronter.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Luego se marchó por donde había venido, aferrado a su bolsa súbitamente enriquecida con el corazón de los dos.

Puis il repartit par où il était venu, cramponné à son sac subitement enrichi du cœur de ses deux cibles.

Tradabordo a dit…



Luego se marchó por donde había venido, aferrado a su bolsa súbitamente enriquecida con el corazón de los dos.

Puis il repartit par où il était venu, cramponné à son sac subitement enrichi du cœur de ses deux cibles [Elena ?].

Elena a dit…

Luego se marchó por donde había venido, aferrado a su bolsa súbitamente enriquecida con el corazón de los dos.

Puis il repartit par où il était venu, cramponné à son sac subitement enrichi ["garni" ?] de leurs deux cœurs.

Tradabordo a dit…



Luego se marchó por donde había venido, aferrado a su bolsa súbitamente enriquecida con el corazón de los dos.

Puis il repartit par où il était venu, cramponné à son sac subitement enrichi ["garni" ? OK.] de leurs deux cœurs.

Elena a dit…

Luego se marchó por donde había venido, aferrado a su bolsa súbitamente enriquecida con el corazón de los dos.

Puis il repartit par où il était venu, cramponné à son sac subitement garni de leurs deux cœurs.

Tradabordo a dit…



Luego se marchó por donde había venido, aferrado a su bolsa súbitamente enriquecida con el corazón de los dos.

Puis il repartit par où il était venu, cramponné à son sac subitement garni de leurs deux cœurs.

OK.

Justine ?

Justine a dit…

Luego se marchó por donde había venido, aferrado a su bolsa súbitamente enriquecida con el corazón de los dos.

Puis il repartit par où il était venu, cramponné à son sac subitement garni de leurs deux cœurs.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Con el filo del puñal romo y la tez de un muerto, azul de tan blanca, de vez en cuando regresa. Y se repite la historia.

Le tranchant de son poignard émoussé et le teint cadavérique, d'un blanc tel qu'il tire sur le bleu, il revient de temps en temps. Et l'histoire se répète.

Tradabordo a dit…

Con el filo del puñal romo y la tez de un muerto, azul de tan blanca, de vez en cuando regresa. Y se repite la historia.

Le tranchant de son poignard émoussé et le teint cadavérique, d'un blanc tel qu'il tire sur le bleu, il revient de temps en temps. Et l'histoire se répète.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Le tranchant de son poignard émoussé et le teint cadavérique, d'un blanc tel qu'il tire sur le bleu, il revient de temps en temps. Et l'histoire se répète.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Cada vez que ella cree escuchar los cascos de un caballo acercándose, corre a ocultarse entre los huesos que riegan el campo.
—La muerte es un escondite inexpugnable —murmura siempre.

Chaque fois qu'elle croit entendre les sabots d'un cheval en approche, elle court se cacher au milieu des ossements qui irriguent le champ.
— La mort est une cachette inaccessible, murmure-t-elle toujours.

Tradabordo a dit…

Cada vez que ella cree escuchar los cascos de un caballo acercándose, corre a ocultarse entre los huesos que riegan el campo.
—La muerte es un escondite inexpugnable —murmura siempre.

Chaque fois qu'elle croit entendre les sabots d'un cheval en [? « à l' » ? Vérifie] approche, elle court se cacher au milieu des ossements qui irriguent [pas un sens figuré ? genre parsèment ? Elena ?] le champ.
— La mort est une cachette inaccessible [littéral ?], murmure-t-elle toujours.

Elena a dit…

Cada vez que ella cree escuchar los cascos de un caballo acercándose, corre a ocultarse entre los huesos que riegan el campo.
—La muerte es un escondite inexpugnable —murmura siempre.

Chaque fois qu'elle croit entendre les sabots d'un cheval à l'approche, elle court se cacher au milieu des ossements qui parsèment la campagne.
— La mort est une cachette inexpugnable, murmure-t-elle toujours.

Tradabordo a dit…

Cada vez que ella cree escuchar los cascos de un caballo acercándose, corre a ocultarse entre los huesos que riegan el campo.
—La muerte es un escondite inexpugnable —murmura siempre.

Chaque fois qu'elle croit entendre les sabots d'un cheval à l'approche, elle court se cacher au milieu des ossements qui parsèment la campagne.
— La mort est une cachette inexpugnable, murmure-t-elle toujours.

OK.

Justine ?

Justine a dit…

Cada vez que ella cree escuchar los cascos de un caballo acercándose, corre a ocultarse entre los huesos que riegan el campo.
—La muerte es un escondite inexpugnable —murmura siempre.

Chaque fois qu'elle croit entendre les sabots d'un cheval à l'approche, elle court se cacher au milieu des ossements qui parsèment la campagne.
— La mort est une cachette inexpugnable, murmure-t-elle toujours.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.