jeudi 16 décembre 2010

À vos dicos…, 17

Le mot du jour à chercher dans le dictionnaire : MORDORÉ

6 commentaires:

Profil Inexistant a dit…

1Bonjour,

définition du Petit Robert,

Mordoré : 1669 (de maure et doré), 1770 (more doré).

Qui est d'un brun chaud avec des reflets dorés (cuivré).

ex: "un lichen sombre, brun profond, vert noir, mordoré" (Genevoix)

Le nom commun dérivé est la mordorure.

ex: les mordorures de l'automne.

Julie Sanchez a dit…

Mordoré :Qui est d'un brun chaud à reflets dorés.
Peut faire référence à une chose (cuir ou drap mordoré, feuillage mordoré)

B. P. ext. Qui a des reflets brun rouge. Les villes gorgées de dormeurs et les rues vides avec les alignements de becs de gaz dressés dans les flaques mordorées des rues goudronnées (GIONO, Poids du ciel, 1938, p.58).

Étymol. et Hist.
1. 1669 more doré subst. «tissu teint de brun rouge» ;
2. a) 1771 mordoré adj. «qui est d'un brun rouge à reflets dorés» b) 1778 subst. masc. «couleur mordorée» Comp. de more, var. de maure* «habitant de Mauritanie» et de doré


(source : TLFI)

El Oli a dit…

A. Qui est d'un brun chaud à reflets dorés.
- 1. [En parlant d'une chose] Cuir, drap mordoré; feuillage mordoré; frondaisons, montagnes mordorées. "Sur le sable ardent (...) les élytres mordorés des scarabées sèment des morceaux de métal"(FAURE, Hist. art, 1909, p.43).
"Regarni l'intérieur en peau mordorée et mis les armes dessus" (GRANDJEAN, Orfèvr. XIXe s., 1962, p.12).
- 2. [En parlant d'une couleur] Roux, vert mordoré. D'un rouge cerise ou mordoré (LAPPARENT, Minér., 1899, p.549). "Ces qualités optiques greffées sur sa chaude teinte mordorée [du sphène ou titanite] en font une gemme très originale et attirante" (METTA, Pierres préc., 1960, p.95).
[P. méton.] "Les plateaux de table en marqueterie qu'il [Émile Gallé] jonchait des dépouilles d'un automne mordoré" (L. FEBVRE, Combats pour hist., 1935, p.46).
- Emploi en substantif masculin : "Le mordoré est une couleur sérieuse" (Ac. 1835, 1878). "Dès le soir tombé les chevreaux se métallisent, et nous voyons ressusciter le mordoré, les cuirs aux reflets d'acier ou de platine" (Le Monde, 25 oct. 1951, p.9, col.4).
- B. Par extension : Qui a des reflets brun rouge. "Les villes gorgées de dormeurs et les rues vides avec les alignements de becs de gaz dressés dans les flaques mordorées des rues goudronnées" (GIONO, Poids du ciel, 1938, p.58).

Stéphanie a dit…

Mordoré

A. − Qui est d'un brun chaud à reflets dorés.
1. [En parlant d'une chose] Cuir, drap mordoré; feuillage mordoré; frondaisons, montagnes mordorées. Sur le sable ardent (...) les élytres mordorés des scarabées sèment des morceaux de métal (Faure, Hist. art, 1909, p.43). Regarni l'intérieur en peau mordorée et mis les armes dessus (Grandjean, Orfèvr. XIXe s., 1962, p.12).
2. [En parlant d'une couleur] Roux, vert mordoré.
D'un rouge cerise ou mordoré (Lapparent, Minér., 1899, p.549). Ces qualités optiques greffées sur sa chaude teinte mordorée [du sphène ou titanite] en font une gemme très originale et attirante (Metta, Pierres préc., 1960, p.95).
♦ [P. méton.] Les plateaux de table en marqueterie qu'il [Émile Gallé] jonchait des dépouilles d'un automne mordoré (L. Febvre, Combats pour hist., 1935, p.46).

− Emploi subst. masc. Avec le mélange de ces deux mordants [l'acétate d'alumine et l'acétate de fer], à différentes proportions, [on obtient] les amaranthes, les mordorés, les bruns et les puces (Berthollet, Art teint., t.1, 1804, p.12). Le mordoré est une couleur sérieuse (Ac. 1835, 1878).
Dès le soir tombé les chevreaux se métallisent, et nous voyons ressusciter le mordoré, les cuirs aux reflets d'acier ou de platine (Le Monde, 25 oct. 1951, p.9, col.4).
B. − P. ext. Qui a des reflets brun rouge.
Les villes gorgées de dormeurs et les rues vides avec les alignements de becs de gaz dressés dans les flaques mordorées des rues goudronnées (Giono, Poids du ciel, 1938, p.58).

Amaia a dit…

Selon le Littré :

Mordoré

1° Qui est d'une couleur brune, mêlée de rouge, avec un reflet brillant. Des souliers mordorés.

2° S. m. Le mordoré est une couleur sérieuse.
« Le fond de cette couleur est un mordoré brun, la gorge est aussi revêtue de plumes veloutées ; mais celles-ci sont noires, avec des reflets vert dorés » BUFF. Ois. t. V, p. 230.

3° Espèce de pigeon.
Espèce de bruant. (oiseau)

Étymologie :
More doré, doré en more, doré noir, ainsi qu'on le voit par l'orthographe de ce passage : Les more doré et feuilles mortes seront guédés et passés en cuve, Réglem. sur les manuf. août 1669, Teint. en soie, fil et laine, art. 45.

Laetitia Sw. a dit…

MORDORÉ, ÉE [móRdóRe] adj. et n. m.

Etymologie : 1770, Buffon; more doré, 1669; de more ou maure, et doré.

- Qui est d'un brun chaud avec des reflets dorés. Lichen mordoré. Un brun mordoré. - (1770). N. m. Le mordoré.

DÉR. Mordorer, mordorure.