samedi 10 juin 2017

Projet Basta ! Nathalie – texte 2

Basta!

CLAUDIA DE GREIFF

Eran las once de la noche, María no probó alimento desde el día anterior. Alfredo, su esposo, irrumpió en la casa con un portazo, gritando ¡Tengo hambre! No hay nada, responde María con la voz quebrada por el miedo. De pronto sus ojos se nublaron, su rostro se ensangrentó y su cuerpo fue arrastrado brutalmente por el piso mientras oía palabrotas en contra de su dignidad de mujer. Frecuentemente maltratada, María ya no soportó más, así que embistió al hombre con una patada en el estómago, se lo quitó de encima, gritó ¡Basta! y corrió con su pequeño hijo en brazos, saliendo de la casa, huyendo sin saber a dónde. Nunca volvió a saber de Alfredo. Hoy es dueña de una empresa de empanadas que distribuye a toda la ciudad y da empleo a mujeres cabeza de familia que han sido denigradas por depender económicamente de sus maridos.

Traduction temporaire :
Basta !

Il était onze heures du soir. Maria n'avait rien mangé depuis la veille. Alfredo, son époux, fit irruption dans la maison en claquant la porte et en criant J'ai faim ! Il n'y a rien, répond Maria, la voix brisée par la peur. Soudain, ses yeux se brouillèrent, son visage se mit à saigner et son corps fut brutalement trainé à travers l'appartement tandis qu'elle entendait des grossièretés contre sa dignité de femme. Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage. Elle se jeta sur l'homme, lui lança un coup de pied dans l'estomac, se dégagea, cria Basta ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui, elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille, humiliées parce qu'un jour, elles furent économiquement dépendantes de leur mari.

16 commentaires:

Unknown a dit…

Il était onze heures du soir, Maria n'avait rien mangé depuis la veille. Alfredo, son époux, fit irruption dans la maison en claquant la porte et en criant J'ai faim ! Il n'y a rien, répond Maria, la voix brisée par la peur. Soudain, ses yeux se brouillèrent, son visage se mit à saigner et son corps fue tiré brutalement à travers l'appartement tandis qu'elle entendait des grossièretés contre sa dignité de femme. Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage, et se jeta sur l'homme en lui décrochant un coup de pied dans l'estomac, se dégagea, cria Assez ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille jadis offensés parce qu'elles dépendaient économiquement de leur mari.

Unknown a dit…

Il était onze heures du soir, Maria n'avait rien mangé depuis la veille. Alfredo, son époux, fit irruption dans la maison en claquant la porte et en criant J'ai faim ! Il n'y a rien, répond Maria, la voix brisée par la peur. Soudain, ses yeux se brouillèrent, son visage se mit à saigner et son corps fue tiré brutalement à travers l'appartement tandis qu'elle entendait des grossièretés contre sa dignité de femme. Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage, et se jeta sur l'homme en lui décrochant un coup de pied dans l'estomac, se dégagea, cria Assez ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille offensés, par le passé, parce qu'elles avaient dépendu économiquement de leur mari.

Unknown a dit…

l était onze heures du soir, Maria n'avait rien mangé depuis la veille. Alfredo, son époux, fit irruption dans la maison en claquant la porte et en criant J'ai faim ! Il n'y a rien, répond Maria, la voix brisée par la peur. Soudain, ses yeux se brouillèrent, son visage se mit à saigner et son corps fue tiré brutalement à travers l'appartement tandis qu'elle entendait des grossièretés contre sa dignité de femme. Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage, et se jeta sur l'homme en lui décrochant un coup de pied dans l'estomac, se dégagea, cria Assez ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille, humiliées pour avoir été un jour dépendantes économiquement de leur mari.

Tradabordo a dit…

Titre et auteur + pas tout le texte d'un coup / je n'ai pas le temps.

Il était onze heures du soir, [point] Maria n'avait rien mangé depuis la veille. Alfredo, son époux, fit irruption dans la maison en claquant la porte et en criant J'ai faim !

Unknown a dit…

Assez !

CLAUDIA DE GREIFF

Il était onze heures du soir. Maria n'avait rien mangé depuis la veille. Alfredo, son époux, fit irruption dans la maison en claquant la porte et en criant J'ai faim ! Il n'y a rien, répond Maria, la voix brisée par la peur. Soudain, ses yeux se brouillèrent, son visage se mit à saigner et son corps fue tiré brutalement à travers l'appartement tandis qu'elle entendait des grossièretés contre sa dignité de femme.

Tradabordo a dit…

Remettez-moi l'espagnol de la section qu'on traduit… – sinon, ça m'oblige à remonter et rouvrir le post.

CLAUDIA DE GREIFF

Assez ! [ou on laisse « Basta ! » ? Qu'en pensez-vous ?]

Eran las once de la noche, María no probó alimento desde el día anterior. Alfredo, su esposo, irrumpió en la casa con un portazo, gritando ¡Tengo hambre! No hay nada, responde María con la voz quebrada por el miedo. De pronto sus ojos se nublaron, su rostro se ensangrentó y su cuerpo fue arrastrado brutalmente por el piso mientras oía palabrotas en contra de su dignidad de mujer.

Il était onze heures du soir. Maria n'avait rien mangé depuis la veille. Alfredo, son époux, fit irruption dans la maison en claquant la porte et en criant J'ai faim ! Il n'y a rien, répond Maria, la voix brisée par la peur. Soudain, ses yeux se brouillèrent, son visage se mit à saigner et son corps fue [coquille] tiré brutalement [ou : « brutalement trainé » ? Comme vous voulez] à travers l'appartement tandis qu'elle entendait des grossièretés contre sa dignité de femme.

Unknown a dit…

Stop ! (qu'en pensez-vous?)

Il était onze heures du soir. Maria n'avait rien mangé depuis la veille. Alfredo, son époux, fit irruption dans la maison en claquant la porte et en criant J'ai faim ! Il n'y a rien, répond Maria, la voix brisée par la peur. Soudain, ses yeux se brouillèrent, son visage se mit à saigner et son corps fue [coquille] tiré brutalement [ou : « brutalement trainé » ? Comme vous voulez] à travers l'appartement tandis qu'elle entendait des grossièretés contre sa dignité de femme. Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage, et se jeta sur l'homme en lui décrochant un coup de pied dans l'estomac, se dégagea, cria Stop ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille, humiliées pour avoir été un jour dépendantes économiquement de leur mari.

15 juin 2017 à 15:37
Supprimer

Tradabordo a dit…

Stop ! (qu'en pensez-vous? / Moi, je laisserais « Basta ! », précisément parce que c'est le titre que nous donnons au volume et aux autres que nous avons traduits et publiés avant : Basta ! Chili et Basta ! Argentine)

Il était onze heures du soir. Maria n'avait rien mangé depuis la veille. Alfredo, son époux, fit irruption dans la maison en claquant la porte et en criant J'ai faim ! Il n'y a rien, répond Maria, la voix brisée par la peur. Soudain, ses yeux se brouillèrent, son visage se mit à saigner et son corps fue [coquille] tiré brutalement [ou : « brutalement trainé » ? Comme vous voulez ////OK] à travers l'appartement tandis qu'elle entendait des grossièretés contre sa dignité de femme.

Unknown a dit…

Basta !

Il était onze heures du soir. Maria n'avait rien mangé depuis la veille. Alfredo, son époux, fit irruption dans la maison en claquant la porte et en criant J'ai faim ! Il n'y a rien, répond Maria, la voix brisée par la peur. Soudain, ses yeux se brouillèrent, son visage se mit à saigner et son corps fut brutalement trainé à travers l'appartement tandis qu'elle entendait des grossièretés contre sa dignité de femme.
Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage, et se jeta sur l'homme en lui décrochant un coup de pied dans l'estomac, se dégagea, cria Stop ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille, humiliées pour avoir été un jour dépendantes économiquement de leur mari.

Tradabordo a dit…

Frecuentemente maltratada, María ya no soportó más, así que embistió al hombre con una patada en el estómago, se lo quitó de encima, gritó ¡Basta! y corrió con su pequeño hijo en brazos, saliendo de la casa, huyendo sin saber a dónde. Nunca volvió a saber de Alfredo. Hoy es dueña de una empresa de empanadas que distribuye a toda la ciudad y da empleo a mujeres cabeza de familia que han sido denigradas por depender económicamente de sus maridos.

Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage, et [point à la place ? + « Elle » ?] se jeta sur l'homme en lui décrochant un coup de pied [bizarre de se jeter sur en donnant un coup de pied, non ?] dans l'estomac, se dégagea, cria Stop [idem] ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui [virgule] elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille, humiliées pour avoir été un jour dépendantes économiquement de leur mari [la fin manque de fluidité].

Unknown a dit…

Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage. Elle se jeta sur l'homme, lui lança un coup de pied dans l'estomac, se dégagea, cria Basta ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui, elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille, humiliées parce qu'un jour elles furent économiquement dépendantes de leur mari.

2 juillet 2017 à 10:07

Tradabordo a dit…

Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage. Elle se jeta sur l'homme, lui lança un coup de pied dans l'estomac, se dégagea, cria Basta ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui, elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille, humiliées parce qu'un jour [virgule] elles furent économiquement dépendantes de leur mari.

Unknown a dit…

Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage. Elle se jeta sur l'homme, lui lança un coup de pied dans l'estomac, se dégagea, cria Basta ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui, elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille, humiliées parce qu'un jour, elles furent économiquement dépendantes de leur mari.

Tradabordo a dit…

Régulièrement maltraitée, Maria ne put en supporter davantage. Elle se jeta sur l'homme, lui lança un coup de pied dans l'estomac, se dégagea, cria Basta ! et sortit de la maison en courant, son petit garçon dans les bras, fuyant sans savoir où. Elle n'eut plus jamais de nouvelles d'Alfredo. Aujourd'hui, elle est propriétaire d'une entreprise d'empanadas qui fournit toute la ville et donne du travail à des femmes chargées de famille, humiliées parce qu'un jour, elles furent économiquement dépendantes de leur mari.

OK.

Tradabordo a dit…

Je vous mets un 3e texte.

Unknown a dit…

Oui, bien sûr.