mardi 6 octobre 2009

Résultats du sondage : « Avec quelle fréquence lisez-vous des traductions françaises de textes en espagnol ? »

Sur 18 votants, nous obtenons les réponses suivantes :

Jamais = 5 voix (27%)
De temps en temps = 3 voix (16%)
Régulièrement = 6 voix (33%)
Souvent = 2 voix (11%)
En permanence = 2 voix (11%)

Personnellement, il me semble qu'en tant que traductrice de l'espagnol, j'ai besoin de lire des traductions de l'espagnol pour savoir sur quoi et comment travaillent mes collègues. Ne serait-ce, par exemple, que pour déterminer pourquoi les éditeurs leur ont fait confiance et de quelle manière ils souhaitent que soit « pris » le texte espagnol et d'Amérique latine. S'il ne fait de doute pour personne qu'on apprend en regardant les autres à l'œuvre, cela doit fonctionner également dans notre domaine…, non ?

2 commentaires:

Sonita a dit…

En ce qui me concerne, j'en lis. Sur Tradabordo pour commencer, parce que justement c'est un peu une manière de m'auto-évaluer dans l'exercice de traduction mais aussi parce que quand je ne me sens pas très sûre de ma traduction,ou que j'ai rencontré tel ou tel problème, j'aime bien voir comment d'autres l'ont résolu.
En général, puisque je connais assez bien ces deux langues, je cherche toujours à lire un livre en V.O.
Récemment j'ai lu un livre traduit de l'espagnol au français : Sans nouvelles de Gurb et j'ai bien senti la lecture en français. Je n'ai pas eu l'opportunité de le lire en V.O., par conséquent il me semble difficile de juger de la traduction.
Ce qui est sûr, c'est que, quelle que soit la langue dans laquelle un texte est traduit, sa lecture doit se sentir "naturelle" et ne pas faire lever un sourcil perplexe au lecteur.!

Tradabordo a dit…

Évidemment entièrement d'accord avec toi, Sonita, il faut que la lecture soit naturelle… ; néanmoins, attention aux sacrifices que certains estiment devoir faire pour y arriver. Non, tous les moyens ne sont pas bons ! Un exemple : quand un éditeur te demande d'éliminer systématiquement l'imparfait du subjonctif parce que, dit-il, ça entrave la fluidité…