jeudi 28 janvier 2010

Résultats du sondage : « Trouvez-vous légitime qu'un traducteur dédicace ses traductions (sur la page de garde, comme le fait l'auteur) ? »

Sur 23 votants, nous obtenons les résultats suivants :

Oui = 9 voix (39%)
Non = 14 voix (60%)

Pas simple, le statut du traducteur par rapport au texte traduit, avec ce paradoxe que pour bien travailler, il doit venir au cœur du texte, dans ce qu'il a de plus profond pour en saisir l'âme (et ses secrets)… alors que pour bien jouer son rôle, il doit, une fois son office accompli, se tenir à la marge, dans cet espace étroit qu'on lui concède en mettant son nom sur la couverture, etc. Mouvement hyper-centripète d'un côté, mouvement hyper-centrifuge de l'autre… comme si après l'avoir attiré à elle, l'œuvre la repoussait. Et dans ces conditions, le traducteur n'est-il pas un peu l'enfant de cette mère qui enjoint de ne pas rester dans ses jupes trop longtemps, parce que, fatalement, il est temps de grandir ?

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