jeudi 24 novembre 2011

« El sueño del robot » – phrase 18

Después de 4 meses los trabajadores empezaban a morir de uno en uno por hambre y sed.

Solution temporaire :
Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir l'un derrière l'autre, à cause de faim et de soif.

16 commentaires:

IRENE a dit…

Faut-il déduire de ta proposition qu'il faut relier les deux phrases ?

Tradabordo a dit…

Non, non… Encore une fois, j'ai procédé à un copier/coller abusif. Ne tiens compte que de la première phrase.

IRENE a dit…

OK Chef!
Au bout de 4 mois, les travailleurs commencèrent à mourir l'un après l'autre, de faim et de soif.

Elena a dit…

Passés 4 mois, les travailleurs commençaient à mourir un par un, de faim et de soif.

Tradabordo a dit…

Después de 4 meses los trabajadores empezaban a morir de uno en uno por hambre y sed.

Que je suis embêtée… ! Encore un imparfait espagnol qui appelle un passé simple français – et logiquement, tu l'as fait. Et là, nous avons de nouveau la preuve de l'écart qu'il y a entre version et traduction. Pour la première, qui est surtout un support d'enseignement de la langue, il faut créer des frontières étanches afin d'éviter les excessifs débordements estudiantins (qu'on connaît bien, n'est-ce pas, mes deux chères collègues profs ?)… De sorte qu'en version, j'aime autant qu'on s'en tienne à cette fameuse règle qui veut qu'on ne remplace pas un imparfait par un passé simple. Et puis, donc, il y a la traduction, bien plus souple et nécessairement adaptable… et qui, au besoin, s'affranchit de quantité des impératifs de ce carcan versioniste. Oui, on peut mettre un passé simple ici.
Quoi qu'il en soit, une fois ce beau discours terminé, vois si tu ne peux pas quand même faire usage d'une ou deux petites chevilles pour conserver l'imparfait… histoire que les yeux fragiles des petits étudiants poitevins ne risquent pas d'enregistrer de "mauvaises" consignes pour leurs devoirs ;-)

Tradabordo a dit…

Elena :
- « Passés quatre mois » n'est pas mal (et parfaitement correct ; donc, ce serait ok pour le concours)… mais moins fluide qu'au bout de 4 mois.
- Toi, tu as conservé l'imparfait et tu as bien fait… mais effectivement, il manque peut-être une cheville pour soutenir l'ensemble. Sans doute cela modifiera-t-il très légèrement le sens et faudra-t-il peser le pour et le contre quand nous comparerons les deux résultats – avec imparfait ou avec passé simple. Alors, quelle est-elle donc, cette cheville ?
- « l'un après l'autre » / « un par un »… ou, pour renforcer la tragique de la situation « l'un derrière l'autre » (genre ils tombent comme des mouches). À vous de me dire.
- Je me demande si on est obligées de conserver la virgule avant « de faim et de soif ».

Elena a dit…

Bon, je ne parlerai pas ici de frontières et encore moins "étanches"... l'imparfait m'est venu tout seul (à croire que la notionnelle pourrait avoir une petite place, tout compte fait ;-) ), mais je coïncide avec toi que comme ça, il semble tombé là par hasard et qu'il a besoin d'aide.
La virgule aussi m'embête..., on la sectionne et ce sans anesthésie !

Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient désormais à mourir l'un derrière l'autre de faim et de soif.

Tradabordo a dit…

Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient désormais à mourir l'un derrière l'autre de faim et de soif.
- Non pas « désormais » (pense au fait qu'il en faudrait le double pour les sauver)

Elena a dit…

Je vois pas... Je paye la première lettre !

Tradabordo a dit…

Solution = déjà (comme ça, on montre bien le caractère désespéré de leur situation… dès lors qu'on sait qu'il faudra encore des mois avant qu'on arrive jusqu'à eux).
Tout bien réfléchi, je me demande si la phrase tient parfaitement debout sans sa virgule… Oui, je sais, c'est à devenir fou.

Elena a dit…

On pensait à "inexorablement".


Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir l'un derrière l'autre de faim et de soif.


Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir l'un derrière l'autre, de faim et de soif.

Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir de faim et de soif, l'un derrière l'autre.

Trois pour le prix d'une ;-)

Tradabordo a dit…

Je demeure dubitative sur cette virgule… Conclusion : il vaut mieux la garder. On verra quelle impression elle nous donne au moment des relectures. Dans ces cas-là, ça ne sert à rien d'insister…, sous peine de changer sans cesse d'opinion et à la fin de ne plus rien y comprendre.

Tradabordo a dit…

Et sinon, tiens une idée soudain, est-ce qu'il ne faudrait pas changer le « de » (toujours après la fameuse virgule) par « à cause de »… (car là, ça n'est pas qu'ils ont très faim et très soif, mais qu'ils meurent concrètement parce qu'ils ne mangent pas et ne boivent pas).

Elena a dit…

Je ne sais pas, Irène l'avait mise, moi au début non... Puis, je l'ai rajouté car elle pouvait bien y être, mais sans trop de conviction.
La question que je me pose est : fait-elle sens ou pas ?

Tradabordo a dit…

Pour la virgule, je crois qu'en l'occurrence – et c'est pour ça qu'on s'interroge dessus –, ça n'est pas une question de sens… mais de rythme.

Elena a dit…

De rythme en français, car en espagnol elle n'y est pas, la virgule en question.
Le "à cause de" irait bien aussi, car ce "por" à valeur de "par". C'est donc une explication de la cause de leur mort...