mercredi 8 février 2017

Projet Justine / Elena – texte 68

Sed

Se mantuvo en su sitio durante más de quinientos años; echando raíces, creciendo.
Pero no más.
Mi ciudad ya no está.
Se fue. Llevándose las escuelas, las calles, las plazas; la peatonal; y los jacarandáes, y las campanas. Hasta ese río suyo, tan mañoso que a veces parecía manso. Hasta el río se llevó. Hasta la gente.
Aquí no hay nadie, nada.
Estoy yo. Con los ojos doloridos, los labios lastimados.
Yo, que ahora soy todo y todos. Puedo jugar, ser tanto la maestra como el alumno. El dependiente y el jefe, el policía el corrupto, el juez el ladrón. Podría ser el cínico diciendo “Estaba vieja, arterioesclerótica, entró a caminar sin rumbo y se perdió”.
O el ambientalista “El lago del que todos bebíamos, envenenado de orines, la volvió loca, entonces se marchó”.
Siempre supuse que algo así ocurriría, por eso decidí no beber agua. No tocar el agua. Pienso que tuve razón, pienso que por eso permanezco.
No presto atención a las molestias. Ni siquiera me preocupo por la lengua, que está hinchada y ocupa toda la boca.

Traduction temporaire :
Soif

Elle est restée en place plus de cinq-cents ans ; prenant racine, se développant.
Mais voilà.
Ma ville n'est plus.
Elle est partie. En emportant les écoles, les rues, les places ; les zones piétonnières ; ainsi que les flamboyants bleus, et les cloches.
Jusqu'à son fleuve, si fourbe qu'il avait parfois l'air paisible. Elle a emporté jusqu'au fleuve. Jusqu'aux gens.
Ici, il n'y a personne, rien.
Sauf moi. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.
Moi, qui, maintenant, suis tout et tout le monde. Je peux jouer, être aussi bien la maîtresse que l'élève. Le vendeur et le responsable, le policier, le corrompu, le juge, le voleur. Je pourrais être le cynique, et dire : « Elle était vieille, souffrait d'artériosclériose, a commencé à errer sans but et s'est perdue. »
Ou l'écologiste : « Polluée par les urines, l'eau du lac que nous buvions tous l'a rendue folle, alors elle est partie. » J'ai toujours imaginé que quelque chose du genre arriverait, voilà pourquoi j'ai décidé de ne pas boire d'eau, de ne pas toucher l'eau. Je pense que j'ai eu raison. Je pense que c'est pour ça que je suis toujours là.
Je ne prête pas attention aux désagréments. Je ne m'inquiète même pas pour ma langue, qui est gonflée et prend toute la place dans ma bouche.

38 commentaires:

Justine a dit…

Sed

Se mantuvo en su sitio durante más de quinientos años; echando raíces, creciendo.
Pero no más.
Mi ciudad ya no está.
Sed

Se mantuvo en su sitio durante más de quinientos años; echando raíces, creciendo.
Pero no más.
Mi ciudad ya no está.
Se fue. Llevándose las escuelas, las calles, las plazas; la peatonal; y los jacarandáes, y las campanas.

Soif

Elle est restée en place plus de cinq-cents ans ; prenant racine, se développant.
Mais rien à faire.
Ma ville n'est plus là.
Elle est partie. En emportant les écoles, les rues, les places ; les zones piétonnières ; ainsi que les jacarandas, et les cloches.

Elena a dit…

Soif

Elle est restée en place plus de cinq-cents ans ; prenant racine, se développant.
Mais rien à faire.
Ma ville n'est plus là.
Elle est partie. En emportant les écoles, les rues, les places ; les zones piétonnières ; ainsi que les jacarandas [Ou "flamboyant bleu" ? Je ne sais pas si le traduire ou pas...], et les cloches.

Tradabordo a dit…

Mettez-vous d'accord et proposez-moi une solution commune.

Justine a dit…

Soif

Elle est restée en place plus de cinq-cents ans ; prenant racine, se développant.
Mais rien à faire.
Ma ville n'est plus là.
Elle est partie. En emportant les écoles, les rues, les places ; les zones piétonnières ; ainsi que les flamboyants bleus, et les cloches.

Tradabordo a dit…

Sed

Se mantuvo en su sitio durante más de quinientos años; echando raíces, creciendo.
Pero no más.
Mi ciudad ya no está.
Se fue. Llevándose las escuelas, las calles, las plazas; la peatonal; y los jacarandáes, y las campanas. Hasta ese río suyo, tan mañoso que a veces parecía manso. Hasta el río se llevó. Hasta la gente.

Soif

Elle est restée en place plus de cinq-cents ans ; prenant racine, se développant.
Mais rien à faire [sûre de l'interprétation ? Elena, oui ? / « Mais voilà » ? Je vous écoute].
Ma ville n'est plus là [J'hésite sur le « là » ; nécessaire ?].
Elle est partie. En emportant les écoles, les rues, les places ; les zones piétonnières ; ainsi que les flamboyants bleus [nécessaire ?], et les cloches.

Elena a dit…

Soif

Elle est restée en place plus de cinq-cents ans ; prenant racine, se développant.
Mais rien à faire [sûre de l'interprétation ? Elena, oui ? / « Mais voilà » ? Je vous écoute // C'est plutôt dans le sens de "Mais c'est tout/fini."/ ou "Mais voilà."].
Ma ville n'est plus là [J'hésite sur le « là » ; nécessaire ?].
Elle est partie. En emportant les écoles, les rues, les places ; les zones piétonnières ; ainsi que les flamboyants bleus [nécessaire ? // Oui, il y en a de couleurs différentes.], et les cloches.

Tradabordo a dit…

Soif

Elle est restée en place plus de cinq-cents ans ; prenant racine, se développant.
Mais voilà.
Ma ville n'est plus là [J'hésite sur le « là » ; nécessaire ? //// alors, on le laisse ou pas ?].
Elle est partie. En emportant les écoles, les rues, les places ; les zones piétonnières ; ainsi que les flamboyants bleus, et les cloches.

Justine a dit…

Soif

Elle est restée en place plus de cinq-cents ans ; prenant racine, se développant.
Mais voilà.
Ma ville n'est plus.
Elle est partie. En emportant les écoles, les rues, les places ; les zones piétonnières ; ainsi que les flamboyants bleus, et les cloches.

OK.

Tradabordo a dit…

Soif

Elle est restée en place plus de cinq-cents ans ; prenant racine, se développant.
Mais voilà.
Ma ville n'est plus.
Elle est partie. En emportant les écoles, les rues, les places ; les zones piétonnières ; ainsi que les flamboyants bleus, et les cloches.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Oui.

Justine a dit…

Hasta ese río suyo, tan mañoso que a veces parecía manso. Hasta el río se llevó. Hasta la gente.
Aquí no hay nadie, nada.
Estoy yo. Con los ojos doloridos, los labios lastimados.
Yo, que ahora soy todo y todos. Puedo jugar, ser tanto la maestra como el alumno. El dependiente y el jefe, el policía el corrupto, el juez el ladrón.

Même son fleuve, si adroit, que, parfois, il paraît paisible. Elle a emporté même le fleuve. Même les gens.
Ici, il n'y a personne, il n'y a rien.
Moi, je suis là. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.
Moi, qui, maintenant, suis tout et tout le monde. Je peux jouer, être aussi bien la maîtresse que l'élève. Le vendeur et le responsable, le policier, le corrompu, le juge, le voleur.

Tradabordo a dit…

Trop long.

Justine a dit…

Hasta ese río suyo, tan mañoso que a veces parecía manso. Hasta el río se llevó. Hasta la gente.
Aquí no hay nadie, nada.
Estoy yo. Con los ojos doloridos, los labios lastimados.

Même son fleuve, si adroit, que, parfois, il paraît paisible. Elle a même emporté le fleuve. Même les gens.
Ici, il n'y a personne, il n'y a rien.
Moi, je suis là. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.

Tradabordo a dit…

Hasta ese río suyo, tan mañoso que a veces parecía manso. Hasta el río se llevó. Hasta la gente.
Aquí no hay nadie, nada.
Estoy yo. Con los ojos doloridos, los labios lastimados.

Même [j'hésite] son fleuve, si adroit [Elena ?], que, parfois, il paraît [temps ! Quand je te dis que tu recommences à aller trop vite…] paisible.

Faut-il que je te mette moins de textes ?

Elle a même emporté le fleuve. Même les gens.
Ici, il n'y a personne, il n'y a rien.
Moi, je suis là. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.

Elena a dit…

Je pars de la proposition de Justine, j'hésite pour la traduction de "hasta" :

Son fleuve, si vicieux, que, parfois, il semblait paisible, y compris. Elle a même emporté le fleuve. Les gens inclus.
Ici, il n'y a personne, rien.
Sauf moi. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.

Tradabordo a dit…

Il faut répéter la trad de "hasta", de toute façon. Est-ce que ça n'est pas : jusqu'à (dans le sens de "même", évidemment) ? + pour le coup, je garderais la même syntaxe aussi.

Elena a dit…

Jusqu'à son fleuve, si vicieux qu'il avait parfois l'air paisible [J'ai changé un peu ici aussi]. Elle a emporté jusqu'au fleuve. Jusqu'aux gens.
Ici, il n'y a personne, rien.
Sauf moi. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.

Tradabordo a dit…

Quand l'espagnol est loin, n'oubliez pas de le remettre.

Jusqu'à son fleuve, si vicieux [pas génial, quand même, en français / c'est quoi l'idée dans l'adj esp.] qu'il avait parfois l'air paisible. Elle a emporté [passé composé ?] jusqu'au fleuve. Jusqu'aux gens.
Ici, il n'y a personne, rien.
Sauf moi. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.

Elena a dit…

Hasta ese río suyo, tan mañoso que a veces parecía manso. Hasta el río se llevó. Hasta la gente.
Aquí no hay nadie, nada.
Estoy yo. Con los ojos doloridos, los labios lastimados.

Jusqu'à son fleuve, si vicieux [pas génial, quand même, en français / c'est quoi l'idée dans l'adj esp. // L'idée est que le fleuve pouvait se faire passer par paisible, alors qu'il est plutôt turbulent] qu'il avait parfois l'air paisible. Elle a emporté [passé composé ?] jusqu'au fleuve. Jusqu'aux gens.
Ici, il n'y a personne, rien.
Sauf moi. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.

Elena a dit…

J'ai oublié : oui, on est au PC.

Tradabordo a dit…

Hasta ese río suyo, tan mañoso que a veces parecía manso. Hasta el río se llevó. Hasta la gente.
Aquí no hay nadie, nada.
Estoy yo. Con los ojos doloridos, los labios lastimados.

Jusqu'à son fleuve, si vicieux [pas génial, quand même, en français / c'est quoi l'idée dans l'adj esp. // L'idée est que le fleuve pouvait se faire passer par paisible, alors qu'il est plutôt turbulent //// alors « vicieux » n'est pas vraiment adapté… « Fourbe » ? Vérifie le sens dans Le Robert et vois si ça cabe] qu'il avait parfois l'air paisible. Elle a emporté [passé composé ?] jusqu'au fleuve. Jusqu'aux gens.
Ici, il n'y a personne, rien.
Sauf moi. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.

Elena a dit…

Hasta ese río suyo, tan mañoso que a veces parecía manso. Hasta el río se llevó. Hasta la gente.
Aquí no hay nadie, nada.
Estoy yo. Con los ojos doloridos, los labios lastimados.

Jusqu'à son fleuve, si fourbe qu'il avait parfois l'air paisible. Elle a emporté jusqu'au fleuve. Jusqu'aux gens.
Ici, il n'y a personne, rien.
Sauf moi. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.

Tradabordo a dit…

Hasta ese río suyo, tan mañoso que a veces parecía manso. Hasta el río se llevó. Hasta la gente.
Aquí no hay nadie, nada.
Estoy yo. Con los ojos doloridos, los labios lastimados.

Jusqu'à son fleuve, si fourbe qu'il avait parfois l'air paisible. Elle a emporté jusqu'au fleuve. Jusqu'aux gens.
Ici, il n'y a personne, rien.
Sauf moi. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.

OK.

Justine ?

Justine a dit…

Jusqu'à son fleuve, si fourbe qu'il avait parfois l'air paisible. Elle a emporté jusqu'au fleuve. Jusqu'aux gens.
Ici, il n'y a personne, rien.
Sauf moi. Les yeux douloureux, les lèvres blessées.

OK.

Tradabordo a dit…

Vous pouvez continuer.

Justine a dit…

Yo, que ahora soy todo y todos. Puedo jugar, ser tanto la maestra como el alumno. El dependiente y el jefe, el policía el corrupto, el juez el ladrón. Podría ser el cínico diciendo “Estaba vieja, arterioesclerótica, entró a caminar sin rumbo y se perdió”.

Moi, qui, maintenant, suis tout et tout le monde. Je peux jouer, être aussi bien la maîtresse que l'élève. Le vendeur et le responsable, le policier, le corrompu, le juge, le voleur. Je pourrais être le cynique, et dire : « Elle était vieille, souffrait d'artériosclériose, a commencé à errer sans but et s'est perdue. »

Tradabordo a dit…

Yo, que ahora soy todo y todos. Puedo jugar, ser tanto la maestra como el alumno. El dependiente y el jefe, el policía el corrupto, el juez el ladrón. Podría ser el cínico diciendo “Estaba vieja, arterioesclerótica, entró a caminar sin rumbo y se perdió”.

Moi, qui, maintenant, suis tout et tout le monde. Je peux jouer, être aussi bien la maîtresse que l'élève. Le vendeur et le responsable, le policier, le corrompu, le juge, le voleur. Je pourrais être le cynique, et dire : « Elle était vieille, souffrait d'artériosclériose, a commencé à errer sans but et s'est perdue. »

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Tradabordo a dit…

Vous pouvez enchainer.

Justine a dit…

O el ambientalista “El lago del que todos bebíamos, envenenado de orines, la volvió loca, entonces se marchó”.
Siempre supuse que algo así ocurriría, por eso decidí no beber agua. No tocar el agua. Pienso que tuve razón, pienso que por eso permanezco.


Ou l'écologiste : « L'eau du lac que nous buvions tous – polluée par les urines – l'ayant rendue folle, elle est partie. »
J'ai toujours imaginé que quelque chose du genre arriverait, voilà pourquoi j'ai décidé de ne pas boire d'eau, de ne pas toucher l'eau. Je pense que j'ai eu raison. Je pense que c'est pour ça que je suis toujours là.

Tradabordo a dit…

O el ambientalista “El lago del que todos bebíamos, envenenado de orines, la volvió loca, entonces se marchó”.
Siempre supuse que algo así ocurriría, por eso decidí no beber agua. No tocar el agua. Pienso que tuve razón, pienso que por eso permanezco.


Ou l'écologiste : « L'eau du lac que nous buvions tous – polluée par les urines – [bizarre l'entre-tirets ici] l'ayant rendue folle, elle est partie. »
J'ai toujours imaginé que quelque chose du genre arriverait, voilà pourquoi j'ai décidé de ne pas boire d'eau, de ne pas toucher l'eau. Je pense que j'ai eu raison. Je pense que c'est pour ça que je suis toujours là.

Justine a dit…

O el ambientalista “El lago del que todos bebíamos, envenenado de orines, la volvió loca, entonces se marchó”.
Siempre supuse que algo así ocurriría, por eso decidí no beber agua. No tocar el agua. Pienso que tuve razón, pienso que por eso permanezco.


Ou l'écologiste : « Polluée par les urines, l'eau du lac que nous buvions tous l'a rendue folle, alors elle est partie. »
J'ai toujours imaginé que quelque chose du genre arriverait, voilà pourquoi j'ai décidé de ne pas boire d'eau, de ne pas toucher l'eau. Je pense que j'ai eu raison. Je pense que c'est pour ça que je suis toujours là.

Tradabordo a dit…

O el ambientalista “El lago del que todos bebíamos, envenenado de orines, la volvió loca, entonces se marchó”.
Siempre supuse que algo así ocurriría, por eso decidí no beber agua. No tocar el agua. Pienso que tuve razón, pienso que por eso permanezco.


Ou l'écologiste : « Polluée par les urines, l'eau du lac que nous buvions tous l'a rendue folle, alors elle est partie. »
J'ai toujours imaginé que quelque chose du genre arriverait, voilà pourquoi j'ai décidé de ne pas boire d'eau, de ne pas toucher l'eau. Je pense que j'ai eu raison. Je pense que c'est pour ça que je suis toujours là.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Tradabordo a dit…

Vous pouvez terminer.

Justine a dit…

No presto atención a las molestias. Ni siquiera me preocupo por la lengua, que está hinchada y ocupa toda la boca.

Je ne prête pas attention aux désagréments. Je ne m'inquiète même pas pour ma langue, qui est gonflée et prend toute la place dans ma bouche.

Tradabordo a dit…

No presto atención a las molestias. Ni siquiera me preocupo por la lengua, que está hinchada y ocupa toda la boca.

Je ne prête pas attention aux désagréments. Je ne m'inquiète même pas pour ma langue, qui est gonflée et prend toute la place dans ma bouche.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.