lundi 19 février 2018

Projet Basta ! Rachel – texte 9

MARÍA CLARA FERNÁNDEZ

Yo, bidimensional

Centenas y centenas detrás del volante de su auto. Expertas del maquillaje y el peinado sobre ruedas. El desayuno en una mano, el celular en la otra, conversan con sus hijos, colegas, consigo mis- mas. Se preparan para un día más de trabajo, de lucha, de saber, en ocasiones, que hacen lo mismo o más que ellos y ganan lo mismo o menos. El tranque avanza y todas voltean, jan sus miradas en mí, con anhelo y rabia a la vez.  Las veo día a día, y día a día me disculpo por los estándares absurdos que sin querer impongo. Me disculpo por cada moretón oculto tras el maquillaje, por mi adicción a la soda que edita el fotógrafo en un abrir y cerrar de ojos.  Perdón por hacerles pensar que esa imagen que ven en el espejo no es genuina, real, perfecta. En la vida real yo tampoco me veo como en la valla.   

Traduction temporaire :

MARÍA CLARA FERNÁNDEZ

Moi, bidimensionnelle

Des centaines et des centaines derrière le volant de leur voiture. Expertes en maquillage et coiffure sur roues. Le petit-déjeuner dans une main, le portable dans l'autre, elles discutent avec leurs enfants, avec leurs collègues, avec elles-mêmes. Elles se préparent pour un jour supplémentaire de travail, de lutte, de savoir, où elles font parfois la même chose qu'eux, voire plus et où elles gagnent la même chose, voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage. Je les vois jour après jour, et jour après jour je m'excuse pour les standards absurdes que j'impose sans le vouloir. Je m'excuse pour chaque hématome dissimulé derrière le maquillage, pour mon addiction au soda que le photographe publie en un clin d’œil. Pardon de leur faire croire que cette image qu'elles regardent dans leur miroir n'est pas authentique, réelle, parfaite. Dans la vraie vie, je ne me vois pas non plus comme sur le panneau publicitaire.

22 commentaires:

Rachel a dit…

MARÍA CLARA FERNÁNDEZ

Yo, bidimensional

Centenas y centenas detrás del volante de su auto. Expertas del maquillaje y el peinado sobre ruedas. El desayuno en una mano, el celular en la otra, conversan con sus hijos, colegas, consigo mismas.

MARÍA CLARA FERNÁNDEZ

Moi, bidimensionnelle

Des centaines et des centaines derrière le volant de leur voiture. Expertes en maquillage et coiffure impeccables. Le petit-déjeuner dans une main, le portable dans l'autre, elles discutent avec leurs enfants, leurs collègues, elles-mêmes.

Tradabordo a dit…

Centenas y centenas detrás del volante de su auto. Expertas del maquillaje y el peinado sobre ruedas. El desayuno en una mano, el celular en la otra, conversan con sus hijos, colegas, consigo mismas.

MARÍA CLARA FERNÁNDEZ

Moi, bidimensionnelle

Des centaines et des centaines derrière le volant de leur voiture. Expertes en maquillage et coiffure impeccables [tu ne crois pas qu'il y a un jeu avec « volant » ? J'hésite]. Le petit-déjeuner dans une main, le portable dans l'autre, elles discutent avec leurs enfants, [je pense qu'il faut répéter « avec », pour marteler] leurs collègues, [idem] elles-mêmes.

Rachel a dit…

MARÍA CLARA FERNÁNDEZ

Moi, bidimensionnelle

Des centaines et des centaines derrière le volant de leur voiture. Expertes en maquillage et coiffure sur roues. Le petit-déjeuner dans une main, le portable dans l'autre, elles discutent avec leurs enfants, avec leurs collègues, avec elles-mêmes.

Tradabordo a dit…

MARÍA CLARA FERNÁNDEZ

Moi, bidimensionnelle

Des centaines et des centaines derrière le volant de leur voiture. Expertes en maquillage et coiffure sur roues. Le petit-déjeuner dans une main, le portable dans l'autre, elles discutent avec leurs enfants, avec leurs collègues, avec elles-mêmes.

OK.

Rachel a dit…

Se preparan para un día más de trabajo, de lucha, de saber, en ocasiones, que hacen lo mismo o más que ellos y ganan lo mismo o menos. El tranque avanza y todas voltean, jan sus miradas en mí, con anhelo y rabia a la vez.

Elles se préparent pour un autre jour de travail, de lutte, de savoir, parfois, qu'elles font la même chose qu'eux voire plus et qu'elles gagnent la même chose voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage à la fois.

Tradabordo a dit…

Se preparan para un día más de trabajo, de lucha, de saber, en ocasiones, que hacen lo mismo o más que ellos y ganan lo mismo o menos. El tranque avanza y todas voltean, jan sus miradas en mí, con anhelo y rabia a la vez.

Elles se préparent pour un autre [ou : « encore un » ?] jour de travail, de lutte, de savoir, parfois, qu'[« où » ?]elles font la même chose qu'eux [virgule] voire plus et qu'[idem ?]elles gagnent la même chose [virgule] voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage à la fois [nécessaire ?].

Rachel a dit…

Elles se préparent pour encore un jour de travail, de lutte, de savoir, parfois, où elles font la même chose qu'eux, voire plus et où elles gagnent la même chose, voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage.

Cela donnerait ça. Plus fluide mais je trouve que l'enchaînement avec "de savoir" passait mieux avec "qu'elles font la même chose". Qu'en penses-tu?

Tradabordo a dit…

Elles se préparent pour encore un jour de travail, de lutte, de savoir, parfois, où elles font la même chose qu'eux, voire plus et où elles gagnent la même chose, voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage.

Cela donnerait ça. Plus fluide mais je trouve que l'enchaînement avec "de savoir" passait mieux avec "qu'elles font la même chose". Qu'en penses-tu?

Remets-moi les deux en parallèle pour que j'arrive à bien me faire une idée.

Rachel a dit…

Version 1:
Elles se préparent pour un autre jour de travail, de lutte, de savoir, parfois, qu'elles font la même chose qu'eux, voire plus et qu'elles gagnent la même chose, voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage.

Version 2:
Elles se préparent pour encore un jour de travail, de lutte, de savoir, parfois, où elles font la même chose qu'eux, voire plus et où elles gagnent la même chose, voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage.


Tradabordo a dit…

Franchement, c'est comme tu veux… En fait, moi, ma restriction porte sur la place de « parfois », que je ne trouve pas très claire.

Rachel a dit…

Elles se préparent pour un jour supplémentaire de travail, de lutte, de savoir, où elles font, parfois la même chose qu'eux, voire plus et où elles gagnent la même chose, voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage.

Tradabordo a dit…

Elles se préparent pour un jour supplémentaire de travail, de lutte, de savoir, où elles font, [la virgule ?] parfois la même chose qu'eux, voire plus et où elles gagnent la même chose, voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage.

Rachel a dit…

Elles se préparent pour un jour supplémentaire de travail, de lutte, de savoir, où elles font parfois la même chose qu'eux, voire plus et où elles gagnent la même chose, voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage.

Tradabordo a dit…

Elles se préparent pour un jour supplémentaire de travail, de lutte, de savoir, où elles font parfois la même chose qu'eux, voire plus et où elles gagnent la même chose, voire moins. L'embouteillage avance et elles tournent toutes la tête, fixent sur moi leurs regards, avec envie et rage.

OK.

Rachel a dit…

Las veo día a día, y día a día me disculpo por los estándares absurdos que sin querer impongo. Me disculpo por cada moretón oculto tras el maquillaje, por mi adicción a la soda que edita el fotógrafo en un abrir y cerrar de ojos.

Je les vois jour après jour et jour après jour je m'excuse pour les standards absurdes que j'impose sans le vouloir. Je m'excuse pour chaque hématome dissimulé derrière le maquillage, pour mon addiction au soda que le photographe publie en un clin d’œil.

Tradabordo a dit…

Las veo día a día, y día a día me disculpo por los estándares absurdos que sin querer impongo. Me disculpo por cada moretón oculto tras el maquillaje, por mi adicción a la soda que edita el fotógrafo en un abrir y cerrar de ojos.

Je les vois jour après jour [virgule ?] et jour après jour je m'excuse pour les standards absurdes que j'impose sans le vouloir. Je m'excuse pour chaque hématome dissimulé derrière le maquillage, pour mon addiction au soda que le photographe publie en un clin d’œil.

Rachel a dit…

Je les vois jour après jour, et jour après jour je m'excuse pour les standards absurdes que j'impose sans le vouloir. Je m'excuse pour chaque hématome dissimulé derrière le maquillage, pour mon addiction au soda que le photographe publie en un clin d’œil.

Tradabordo a dit…

Je les vois jour après jour, et jour après jour je m'excuse pour les standards absurdes que j'impose sans le vouloir. Je m'excuse pour chaque hématome dissimulé derrière le maquillage, pour mon addiction au soda que le photographe publie en un clin d’œil.

OK.

Rachel a dit…

Perdón por hacerles pensar que esa imagen que ven en el espejo no es genuina, real, perfecta. En la vida real yo tampoco me veo como en la valla.

Pardon de leur faire croire que cette image qu'elles regardent dans leur miroir n'est pas autenthique, réelle, parfaite. Dans la vraie vie, je ne me vois pas non plus comme sur le panneau publicitaire.

Tradabordo a dit…

Perdón por hacerles pensar que esa imagen que ven en el espejo no es genuina, real, perfecta. En la vida real yo tampoco me veo como en la valla.

Pardon de leur faire croire que cette image qu'elles regardent dans leur miroir n'est pas autenthique [coquille], réelle, parfaite. Dans la vraie vie, je ne me vois pas non plus comme sur le panneau publicitaire.

Rachel a dit…

Pardon de leur faire croire que cette image qu'elles regardent dans leur miroir n'est pas authentique, réelle, parfaite. Dans la vraie vie, je ne me vois pas non plus comme sur le panneau publicitaire.

Tradabordo a dit…

Pardon de leur faire croire que cette image qu'elles regardent dans leur miroir n'est pas authentique, réelle, parfaite. Dans la vraie vie, je ne me vois pas non plus comme sur le panneau publicitaire.

OK.