samedi 27 novembre 2010

La version du CAPES – session 2010-2011

Papa me contó que el Fresador Vila había salido de Málaga en 1937. Su padre era un fotógrafo comunista que, asustado por las barbaridades que pudieran cometer las tropas africanas al entrar en la ciudad, había montado en un carro, del que él mismo iba a tirar, un par de colchones enrollados, varios atillos de ropa, una caja de hierro con su material fotográfico, y a su hijo Jesús, que apenas tendría unos cinco o seis años y que salió de Málaga con los ojos abiertos de par en par, cubierto por una especie de abrigo de astracán y una misteriosa gorra de plato demasiado grande y que podría abarcar dos cabezas como la suya. Así lo fotografió su padre frente a las playas de El Palo el día que salían de la ciudad.
Despavorido pero serio, con un cierto aire soviético. Le Petit Bolchevique.
Todavía conservamos esa foto que desde que la vi por primera vez ya era de color sepia y tenía los bordes comidos. A mí, ni entonces ni nunca después, me habló Jesús de aquel éxodo por la costa mediterránea, desde Málaga hasta Almería, su padre tirando del carro, volcado hacia delante, y su madre agarrada a una cuerda que colgaba de la parte trasera, como si de pronto se hubiera quedado ciega. (...)
Era a Papa a quien le contaba sus recuerdos difusos de entre los que sobresalían algunas imágenes nítidas, como su padre avanzaba entre una multitud cargada con las cosas más extrañas y que caminaba con las tropas republicanas, y como aquella gente se convertía en un hormiguero alocado, roto por el zapato de un niño, cuando a lo lejos se oía el zumbido de los aviones franquistas.

Antonio Soler, Lausana, Mondadori, 2010

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Sonita nous propose sa traduction [QUI NE VAUT PAS POUR CORRIGÉ… ET NE PRÉJUGE EN RIEN DE LA FAçON DONT VOUS SEREZ NOTÉS PAR LE JURY] :

Papa me raconta que Fresador Vila était parti de Malaga en 1937. Son père était un photographe communiste qui, effrayé par les atrocités que les troupes africaines pouvaient perpétrer en entrant dans la ville, avait mis dans une voiture, qu’il allait lui-même tirer, une paire de matelas enroulés, plusieurs piles de vêtements, une boîte en fer avec son matériel photographique et son fils Jesus qui n’avait que cinq ou six ans et qui partit de Malaga avec les yeux grand ouverts, couvert d’une sorte de manteau astrakan et un mystérieux couvre-chef trop grand pour lui où on aurait pu mettre deux têtes comme la sienne. C’est dans cet accoutrement que son père le prit en photo, devant les plages d’El Palo, le jour où ils quittèrent la ville.
Épouvanté mais sérieux, avec un certain air soviétique. Le Petit Bolchévique.
Nous avons toujours cette photo qui était déjà en couleur sépia et avait les bords vieillis le jour où je la vis pour la première fois. Ni alors, ni jamais après, Jesus me parla de cet exode à travers la côte méditerranéenne, depuis Malaga jusqu’à Almería, son père tirant la voiture, penché en avant et sa mère accrochée à une corde qui pendait à l’arrière de la voiture, comme si soudain elle était devenue aveugle. (…)
C’était à Papa qu’il racontait ses souvenirs diffus parmi lesquels ressortaient quelques images précises, comme celle de son père avançant entre une multitude chargée avec les choses les plus étranges et qui marchait avec les troupes républicaines, ou alors comment ces gens-là se transformaient en une fourmilière étourdie, écrasée par la chaussure d’un enfant, quand ils entendaient au loin de bourdonnement des avions franquistes.

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Julie nous propose sa traduction :

Papa m’a raconté que Fresador Vila était parti de Malaga en 1937. Son père était un photographe communiste qui, effrayé par les atrocités qu’avaient pu commettre les troupes africaines en entrant dans la ville, avait mis dans une voiture, qu’il allait lui-même conduire, une paire de matelas enroulés, plusieurs balluchons de vêtements, une boîte en fer contenant son matériel photographique et son fils Jesús, qui devait avoir à peine cinq ou six ans et qui partit de Malaga les yeux grand-ouverts, couvert d’une espèce de manteau d’astrakan et d’une mystérieuse casquette officier trop grande, pouvant accueillir deux têtes comme la sienne. C’est ainsi que son père le prit en photo devant les plages d’El Palo, le jour où ils quittaient la ville. Épouvanté mais sérieux, avec un petit air soviétique. Le Petit Bolchevique. Nous avons encore cette photo qui, quand je l’ai vue pour la première fois, était déjà couleur sépia et avait les coins rognés. Jesús ne parla jamais avec moi, ni à cette époque ni après, de cet exode par la côte méditerranéenne, de Malaga à Almeria, avec son père conduisant la voiture, courbé en avant, et sa mère agrippée à une corde qui pendait de l’arrière, comme si tout à coup, elle était devenue aveugle. (…)
C’est à papa qu’il racontait ses souvenirs diffus d’entre lesquels ressortaient quelques images nettes, comme celle de son père qui avançait au milieu d’une foule chargée des objets les plus étranges et qui marchait avec les troupes républicaines, ou comme ces gens qui devenaient une fourmilière étourdie, écrasée par la chaussure d’un enfant, quand au loin, on entendait le bourdonnement des avions franquistes.

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Vanessa nous propose sa traduction :

Papa me raconta que le fraiseur Vila avait quitté Malaga en 1937. Son père était un photographe communiste qui, effrayé par les atrocités que pouvaient commettre les troupes africaines en entrant dans la ville, avait chargé sur un chariot, qu'il allait lui-même tirer, une paire de matelas enroulés, plusieurs ballots de vêtements et une caisse en fer contenant son matériel de photographie, ainsi que son fils Jesús, âgé d'à peine cinq ou six ans, qui sortit de Malaga les yeux grands ouverts, couvert d'une sorte de manteau d'astrakan et d'un mystérieux képi trop grand pour lui, où deux têtes comme la sienne auraient pu tenir. C'est ainsi que le photographia son père, face aux plages de El Palo, le jour où il quittèrent la ville.
Terrifié, mais sérieux, avec un certain air de soviétique. Le Petit Bolchévique.
Encore aujourd'hui, nous gardons cette photo qui avait, lorsque je la vis pour la première fois, une couleur sépia, et dont les bords étaient rongés. Ni alors, ni jamais depuis, Jesús ne me parla de cet exode par la côte méditerranéenne, de Malaga à Almeria, son père tirant le charriot, courbé en avant, et sa mère agrippée à une corde qui pendait à l'arrière, comme si elle était soudainement devenu aveugle. […]
C'est à Papa qu'il racontait ses souvenirs diffus, parmi lesquels ressortaient quelques images nettes, se rappelant comment son père avançait au milieu d'une foule chargée des choses les plus étranges et qui marchait derrière les troupes républicaines, et comment ces gens-là, au son lointain du ronflement des avions franquistes, se transformaient en une fourmilière inappliquée que la chaussure d'un enfant a détruite.

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Olivier nous propose sa traduction :

Papa m'a raconté que le Fraiseur Vila était sorti de Malaga en 1937. Son père était un photographe communiste qui, effrayé par les atrocités que pourraient commettre les troupes africaines en entrant dans la ville, avait installé dans une charrette, qu'il allait lui-même tirer, deux matelas enroulés sur eux-mêmes, plusieurs balluchons de vêtements, une boîte en fer contenant son matériel de photos, ainsi que son fils Jesús, qui avait cinq ou six ans à peine et qui sortit de la ville les yeux grand ouverts, habillé d'une espèce de manteau d'astrakan et d'un mystérieux bérêt trop grand qui aurait pu recouvrir deux têtes comme la sienne. C'est comme cela que l'a photographié son père, face aux plages de El Palo, le jour où ils sont sortis de la ville.
Épouvantés, mais sereins, avec un petit air soviétique. Le Petit Bolchévique.
Nous conservons encore cette photographie qui, la première fois où je l'ai vu, était déjà de couleur sépia et avait les côtés rognés. Ni à cette époque, ni jamais par la suite, Jésus n'a parlé avec moi de cet exode le long de la côte méditerrannéene, de Málaga à Almería, son père menant la charrette, penché vers l'avant, et sa mère accrochée à une corde attachée à l'arrière du véhicule, comme si elle était devenue soudainement aveugle.
C'était à Papa qu'il racontait ses souvenirs flous d'entre lesquels émergeaient quelques images nettes : comment son père avançait au milieu d'une foule chargée des choses les plus étranges et marchait avec les troupes républicaines ou bien comment cette multitude se transformait en une fourmillière affolée, détruite par la chaussure d'un enfant, lorsque se faisait entendre, au loin, le vrombissement des avions franquistes.

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Perrine nous propose sa traduction :

Papa me raconta que le Fraiseur Vila avait quitté Málaga en 1937. Son père était un photographe communiste qui, effrayé par les atrocités qu’avaient pu commettre les troupes africaines en envahissant la ville, avait installé dans une charrette qu’il allait lui-même tirer deux matelas enroulés, plusieurs balluchons de vêtements, une boîte en fer contenant son matériel photographique, et son fils Jesús, qui devait à peine avoir cinq ou six ans et qui partit de Málaga les yeux grand ouverts, recouvert d’une espèce de manteau d’astrakan et d’un mystérieux képi trop grand pour lui, qui aurait pu recouvrir deux têtes comme la sienne. C’est dans cette tenue que son père le photographia face aux plages d’El Palo le jour où ils sortaient de la ville.
Épouvanté mais sérieux, avec un certain air soviétique. Le Petit Bolchevique.
Nous conservons encore cette photo qui, lorsque je la vis pour la première fois, était déjà couleur sépia et avait les bords abîmés. À moi, ni à ce moment-là ni jamais plus tard, Jesús ne parla de cet exode qu’il entreprit le long de la côte méditerranéenne, depuis Málaga jusqu’à Almería, son père tirant la charrette, penché en avant, et sa mère accrochée à une corde qui pendait de l’arrière, comme si elle était soudain devenue aveugle. (…)
C’était à Papa qu’il relatait ses souvenirs diffus parmi lesquels ressortaient certaines images nettes, comme celle où son père avançait au milieu d’une multitude chargée des choses les plus étranges, marchant aux côtés des troupes républicaines, et comme celle où ces gens se transformaient en une fourmilière affolée, brisée par la chaussure d’un enfant, alors qu’on entendait au loin le ronflement des avions franquistes.

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Auréba nous propose sa traduction :


Papa m’a raconté que le Fresador Vila était parti de Malaga en 1937. Son père était un photographe communiste qui, effrayé par les atrocités qu’auraient pu commettre les troupes africaines en entrant dans la ville, avait mis dans un charriot, que lui-même allait pousser, quelques matelas enroulés, plusieurs tas de vêtements, une boîte en fer avec son matériel de photographie, et son fils Jesús, qui devait avoir à peine cinq ou six ans, et qui était parti de Malaga les yeux grand ouverts, couvert d’une espèce de manteau d’astrakan et un mystérieux képi trop grand et qui aurait pu couvrir deux têtes comme la sienne. Son père l’avait pris ainsi en photo face aux plages d’El Palo le jour où ils sortaient de la ville.
Épouvanté mais sérieux, avec un certain air soviétique. Le Petit Bolchévique.
Nous conservons toujours cette photo qui, depuis que je l’ai vue pour la première fois, était déjà couleur sépia et avait les bords rognés. À moi, Jesús ne m’avait parlé, ni à ce moment-là, ni jamais ensuite, de cet exode-là le long de la méditerranée, de Malaga jusqu’à Almeria, son père poussant le charriot, penché en avant, et sa mère, accrochée à une corde qui pendait de la partie postérieure, comme si soudain, elle était devenue aveugle.
C’est à Papa qu’il racontait ses souvenirs diffus d’entre lesquels ressortaient quelques images nettes, comme son père avançait au milieu d’une foule chargée des choses les plus étranges et qui marchait avec les troupes républicaines, et comme ces gens-là se transformait en une fourmilière affolée, défaite par la chaussure d’un enfant, quand au loin, on entendait le bourdonnement des avions franquistes.

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Stéphanie nous propose sa traduction :

Papa me raconta que Vila, le fraiseur, avait quitté Malaga en 1937. Son père était un photographe communiste qui, effrayé par les actes de barbarie qu'avaient pu commettre les troupes africaines en entrant dans la ville, avait chargé dans une charrette, qu'il allait lui-même tirer, quelques matelas enroulés, plusieurs sacs de vêtements, une boîte en fer contenant son matériel de photographie, ainsi que son fils Jesús qui devait avoir à peine cinq ou six ans et qui partit de Malaga, les yeux grand ouverts, enveloppé dans une espèce de manteau d'astrakan et coiffé d'une mystérieuse casquette d'officier trop grande pour lui qui pouvait contenir deux têtes comme la sienne. C'est dans cet accoutrement que l'avait photographié son père, face aux plages d'El Palo, le jour où ils abandonnaient la ville.
Épouvanté mais sérieux, avec un léger air soviétique. Le Petit Bolchévique.
Nous conservons encore cette photo qui, depuis que je l'avais regardée pour la première fois, avait cette couleur sepia et les bords abîmés. Ni à ce moment, ni jamais par la suite, Jesús ne me parla de cet exode par la côte méditerranéenne, de Malaga à Almeria, son père, tirant la charrette, courbé en avant et sa mère accrochée à une corde qui était reliée à la partie arrière, comme si, tout à coup, elle était devenue aveugle.
C'était à Papa qu'il racontait ses souvenirs diffus parmi lesquels ressortaient quelques images nettes : la façon dont son père avançait au milieu d'une foule qui portait les objets les plus étranges et qui marchait aux côtés des troupes républicaines ou encore la façon dont ces gens se transformaient en une fourmilière étourdie, éclatée par la chaussure d'un enfant, alors qu'au loin, on entendait le vrombissement des avions franquistes.

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Alexis nous propose sa traduction :

Papa me raconta que le Fraiseur Vila avait quitté Málaga en 1937. Son père était un photographe communiste qui, effrayé par les atrocités que pouvaient commettre les troupes africaines à leur entrée dans la ville, avait mis dans une voiture, que lui-même allait tirer, une pair de matelas enroulés, plusieurs balluchons de vêtements, une caisse en fer avec son matériel photographique, et son fils Jesús, qui devait avoir tout juste cinq ou six ans et qui quitta Málaga les yeux grand ouverts, couvert d’une espèce de manteau d’astrakan et une mystérieuse casquette trop grande qui aurait bien pu contenir deux têtes comme la sienne. C’était ainsi vêtu que l’avait photographié son père, devant les plages de El Palo, le jour où ils quittèrent la ville. Epouvanté mais sérieux, avec un certain air soviétique. Le Petit Bolchevique. Nous conservons toujours cette photo qui, la première fois que je la vis, était déjà de couleur sépia et avait les contours écornés. Ni à cette époque ni même jamais après, Jesús ne me parla de cet exode sur la côte méditerranéenne, de Málaga jusqu’à Almería, son père tirant la voiture, penché en avant, et sa mère accrochée à une corde nouée à la partie arrière du véhicule, comme si d’un coup elle était devenue aveugle. (…) C’était à Papa qu’il racontait ses souvenirs diffus parmi lesquels ressortaient quelques images nettes, comme son père qui avançait au milieu d’une foule chargée des choses les plus étranges et marchant avec les troupes républicaines, et comment cet amassement de gens se transformait en une fourmilière affolée, détruite par la chaussure d’un enfant, quand, au loin, retentissait le vrombissement des avions franquistes.

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Laëtitia Sw nous propose sa traduction :

Papa m’a raconté que Fresador Vila avait quitté Málaga en 1937. Son père était un photographe communiste lequel, redoutant les barbaries susceptibles d’êtres commises par les troupes africaines lors de leur entrée dans la ville, avait chargé sur une charrette, qu’il tirerait lui-même, deux matelas enroulés, plusieurs paquetages de linge, une caisse en fer contenant son matériel photographique, et son fils Jesús. Ce dernier, qui devait avoir cinq ou six ans à peine, était parti de Málaga, les yeux grand ouverts, vêtu d’une sorte de manteau en astrakan et coiffé d’une mystérieuse casquette à visière trop grande, assez large pour abriter deux têtes comme la sienne. C’est ainsi que son père l’avait photographié, face aux plages d’El Palo le jour de leur départ de la ville.
L’air effrayé mais grave, vaguement soviétique. Le Petit Bolchevique (1).
Nous possédons toujours cette photo qui, la première fois que je l’ai vue, avait déjà une couleur sépia et les bords rongés. Ni alors, ni jamais par la suite, Jesús ne m’a parlé de cet exode le long de la côte méditerranéenne, de Málaga à Almería, son père tirant la charrette, courbé vers l’avant, tandis que sa mère était agrippée à une corde qui pendait à l’arrière, comme si elle avait soudain été frappée de cécité. (...)
C’était à Papa qu’il racontait ses souvenirs diffus dont émergeaient des images nettes, comme celle de son père avançant au milieu d’une foule de choses les plus étranges, au côté des troupes républicaines, ou comme celle de ces gens qui se transformaient en une fourmilière affolée, écrasée par la chaussure d’un enfant, dès que l’on entendait au loin le vrombissement des avions franquistes.

(1) En français dans le texte.

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Mélissa nous propose sa traduction :

Papa m’a raconté que le Fraiseur Vila avait quitté Malaga en 1937. Son père était un photographe communiste qui, effrayé par les barbaries que les troupes africaines pouvaient commettre en entrant dans la ville, était monté dans une voiture, celle qu’il allait lui-même conduire, une paire de matelas enroulés, plusieurs balluchons de vêtements, une cage en fer contenant son matériel de photographie, et son fils Jesús, qui avait cinq ou six ans à peine et qui quitta Malaga avec les yeux grand ouverts, couvert par une sorte de manteau d’astrakan et une mystérieuse casquette de police trop grande et qui pouvait abriter deux têtes identiques à la sienne. Ainsi, son père l’a photographié face aux plages de El Palo le jour où ils ont quitté la ville.
Epouvanté mais sérieux, avec un petit air soviétique. Le Petit Bolchévique.
Nous avons encore cette photographie qui était déjà en sépia et avait ses bords rongés quand je l’ai vu pour la première fois. Jesús ne m’a jamais parlé, ni à ce moment là, ni jamais depuis, de cet exode par la côte méditerranéenne, depuis Malaga jusqu’à Almería, son père le tirant de la voiture, penché vers l’avant, et sa mère accroché à une corde qui pendait de l’arrière, comme si tout à coup elle était devenue aveugle. (…)
C’était à Papa qu’il avait raconté ses souvenirs diffus parmi lesquels se distinguaient quelques images nettes, comme celle de son père qui avançait entre une foule chargée des choses les plus étranges et qui marchait aux côtés des troupes républicaines, et comme ces gens qui se convertissaient en une fourmilière étourdie, écrasé par la chaussure d’un enfant, quand on entendait au loin le bourdonnement des avions franquistes.

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