lundi 12 novembre 2012

Projet Céline – phrase 28

La noche estaba clara, limpia, las estrellas parpadeaban con un clamoroso escalofrío en un cendal delgado de nubes,  las miraba y las respiraba y se acordaba de su mujer cuando era joven,  cuando era más joven y saludable, sí, entonces, cuando él se le acercaba en las noches, cuando tenía que acercársele en las primeras noches de matrimonio, pues su carne, la de ellos dos, sus alientos, los alientos mezclados y cruzados de ellos dos, sus bocas, su cantidad de bocas que nacían en sus deseos, en sus palabras entrecortadas y ellas también enamoradas y tibias, los movimientos lentos, lentísimos, locamente lentos que se escapaban de sus manos, es decir de sus dedos, los dedos de él buscandolo un poco de ropa para arrugarla y despedirla con furiosa y alegre rabia los dedos de ella, es decir las uñas de ella que lo iban clavando, recorriendo, atándolo, amarrándolo, marcándolo con sus quejas,  sus suspiros, sus quejidos, sus suspiros, sus gritos, sus suspiros, recorriéndolo el cuerpo, la memoria, la noche, los intereses, los recuerdos más apartados, los recuerdos más cercanos y más repulsivos.

Traduction temporaire :
La nuit était claire, dégagée et, au milieu d’un fin voile de nuages, les étoiles scintillaient dans un extraordinaire frisson ; il les regardait, respirait leur odeur et se rappelait sa femme quand elle était jeune, quand elle était plus jeune et en bonne santé ; oui, à cette époque-là, quand il s’approchait d’elle la nuit, quand il devait s’approcher d’elle les premières nuits après leur mariage, alors leur chair, leur chair à eux deux, leurs souffles, leurs deux souffles mêlés et croisés, leurs bouches, les nombreuses bouches qui naissaient dans leurs désirs, dans leurs paroles entrecoupées et elles aussi amoureuses et tièdes, les mouvements lents, très lents, extrêmement lents qui s’échappaient de leurs mains,  c’est-à-dire de leurs doigts, ses doigts à lui qui cherchaient un bout de ses vêtements pour les froisser et les jeter avec une rage furieuse et joyeuse, ses doigts à elle,  c’est-à-dire ses ongles à elle qui s’enfonçaient, le parcouraient, l’attachaient, le ligotaient,  le marquaient avec leurs plaintes, leurs soupirs, leurs gémissements, leurs soupirs, leurs cris, leurs soupirs, parcouraient son corps, sa mémoire, la nuit, ses intérêts, ses souvenirs les plus lointains, ses souvenirs les plus récents et les plus repoussants.

9 commentaires:

Unknown a dit…

La nuit était claire, dégagée, les étoiles scintillaient dans un extraordinaire frisson au milieu d’un fin voile de nuages ; il les regardait, respirait leur odeur et se rappelait de sa femme quand elle était jeune, quand elle était plus jeune et en meilleure santé ; oui, à cette époque, quand il s’approchait d’elle la nuit, quand il devait s’approcher d’elle les premières nuits après leur mariage, alors leur chair, leur chair à eux deux, leurs respirations, les respirations mêlées et croisées d’eux deux, leurs bouches, les nombreuses bouches qui naissaient dans leurs désirs, dans leurs paroles entrecoupées et elles aussi amoureuses et tièdes, les mouvements lents, très lents, extrêmement lents qui s’échappaient de leurs mains, c’est-à-dire de leurs doigts, ses doigts à lui qui cherchaient un peu de ses vêtements pour les froisser et se séparer avec une rage furieuse et heureuse de ses doigts à elle, c’est-à-dire de ses ongles à elle, qui s’enfonçaient, le parcouraient, l’attachaient, le ligotaient, le marquaient avec ses plaintes, ses soupirs, ses gémissements, ses soupirs, ses cris, ses soupirs, qui parcouraient son corps, sa mémoire, la nuit, ses intérêts, ses souvenirs les plus lointains, ses souvenirs les plus récents et les plus repoussants.

Tradabordo a dit…

La noche estaba clara, limpia,
La nuit était claire, dégagée,
OK.

las estrellas parpadeaban con un clamoroso escalofrío en un cendal delgado de nubes,
les étoiles scintillaient dans un extraordinaire frisson au milieu d’un fin voile de nuages [pas terrible « dans » et après « au milieu »… et pourtant chacun est bien choisi / vois si ça règle le pb en modifiant la syntaxe et sinon, on verra et on tranchera ensemble] ;

las miraba y las respiraba y se acordaba de su mujer cuando era joven,
il les regardait, respirait leur odeur et se rappelait de [GRAMMAIRE] sa femme quand elle était jeune,

cuando era más joven y saludable, sí, entonces, cuando él se le acercaba en las noches,
quand elle était plus jeune et en meilleure santé [ou « bonne » ? Tu as vérifié ?] ; oui, à cette époque quand il s’approchait d’elle la nuit,

cuando tenía que acercársele en las primeras noches de matrimonio,
quand il devait s’approcher d’elle les premières nuits après leur mariage,
OK.

Fais déjà ça…

Unknown a dit…

La nuit était claire, dégagée, dans un extraordinaire frisson, les étoiles scintillaient au milieu d’un fin voile de nuages ; il les regardait, respirait leur odeur et se rappelait sa femme quand elle était jeune, quand elle était plus jeune et en bonne santé ; oui, à cette époque quand il s’approchait d’elle la nuit, quand il devait s’approcher d’elle les premières nuits après leur mariage, alors leur chair, leur chair à eux deux, leurs respirations, les respirations mêlées et croisées d’eux deux, leurs bouches, les nombreuses bouches qui naissaient dans leurs désirs, dans leurs paroles entrecoupées et elles aussi amoureuses et tièdes, les mouvements lents, très lents, extrêmement lents qui s’échappaient de leurs mains, c’est-à-dire de leurs doigts, ses doigts à lui qui cherchaient un peu de ses vêtements pour les froisser et se séparer avec une rage furieuse et heureuse de ses doigts à elle, c’est-à-dire de ses ongles à elle, qui s’enfonçaient, le parcouraient, l’attachaient, le ligotaient, le marquaient avec ses plaintes, ses soupirs, ses gémissements, ses soupirs, ses cris, ses soupirs, qui parcouraient son corps, sa mémoire, la nuit, ses intérêts, ses souvenirs les plus lointains, ses souvenirs les plus récents et les plus repoussants.

Tradabordo a dit…

La nuit était claire, dégagée, dans un extraordinaire frisson, les étoiles scintillaient au milieu d’un fin voile de nuages [l'inversion n'est pas très réussie… car c'est la nuit que tu places dans « un extraordinaire… » Essaie une autre combinaison] ; il les regardait, respirait leur odeur et se rappelait sa femme quand elle était jeune, quand elle était plus jeune et en bonne santé ; oui, à cette époque quand il s’approchait d’elle la nuit, quand il devait s’approcher d’elle les premières nuits après leur mariage, alors leur chair, leur chair à eux deux, leurs respirations [ou « souffle » ? Je te laisse trancher], les respirations mêlées et croisées d’eux deux [bof], leurs bouches, les nombreuses bouches qui naissaient dans leurs désirs, dans leurs paroles entrecoupées et elles aussi amoureuses et tièdes, les mouvements lents, très lents, extrêmement [« locamente » ?] lents qui s’échappaient de leurs mains, c’est-à-dire de leurs [« SES ?] doigts, ses doigts à lui qui cherchaient un peu [peu clair] de ses vêtements pour les froisser

Fais déjà ça…

et se séparer avec une rage furieuse et heureuse de ses doigts à elle, c’est-à-dire de ses ongles à elle, qui s’enfonçaient, le parcouraient, l’attachaient, le ligotaient, le marquaient avec ses plaintes, ses soupirs, ses gémissements, ses soupirs, ses cris, ses soupirs, qui parcouraient son corps, sa mémoire, la nuit, ses intérêts, ses souvenirs les plus lointains, ses souvenirs les plus récents et les plus repoussants.

Unknown a dit…

La nuit était claire, dégagée et au milieu d’un fin voile de nuages, les étoiles scintillaient dans un extraordinaire frisson ; il les regardait, respirait leur odeur et se rappelait sa femme quand elle était jeune, quand elle était plus jeune et en bonne santé ; oui, à cette époque quand il s’approchait d’elle la nuit, quand il devait s’approcher d’elle les premières nuits après leur mariage, alors leur chair, leur chair à eux deux, leurs souffles, leurs deux souffles mêlés et croisés, leurs bouches, les nombreuses bouches qui naissaient dans leurs désirs, dans leurs paroles entrecoupées et elles aussi amoureuses et tièdes, les mouvements lents, très lents, extrêmement lents qui s’échappaient de leurs mains, c’est-à-dire de ses doigts, de ses doigts à lui qui cherchaient un bout de ses vêtements pour les froisser et se séparer avec une rage furieuse et heureuse de ses doigts à elle, c’est-à-dire de ses ongles à elle, qui s’enfonçaient, le parcouraient, l’attachaient, le ligotaient, le marquaient avec ses plaintes, ses soupirs, ses gémissements, ses soupirs, ses cris, ses soupirs, qui parcouraient son corps, sa mémoire, la nuit, ses intérêts, ses souvenirs les plus lointains, ses souvenirs les plus récents et les plus repoussants.

Pour « locamente », il y a deux sens dans le dictionnaire de la Real Academia, soit « con locura », soit « excesivamente, sin prudencia ni moderación », mais peut-être faut-il conserver « follement » ?

Pour la suite du texte, je ne suis pas sûre d’avoir bien compris… Je ne sais pas si les verbes « arrugarla y despedirla » se rapportent aux vêtements ou à sa femme.

Tradabordo a dit…

La nuit était claire, dégagée et [virgule] au milieu d’un fin voile de nuages, les étoiles scintillaient dans un extraordinaire frisson ; il les regardait, respirait leur odeur et se rappelait sa femme quand elle était jeune, quand elle était plus jeune et en bonne santé ; oui, à cette époque [cheville : « -là » ?] quand il s’approchait d’elle la nuit, quand il devait s’approcher d’elle les premières nuits après leur mariage, alors leur chair, leur chair à eux deux, leurs souffles, leurs deux souffles mêlés et croisés, leurs bouches, les nombreuses bouches qui naissaient dans leurs désirs, dans leurs paroles entrecoupées et elles aussi amoureuses et tièdes, les mouvements lents, très lents, extrêmement lents qui s’échappaient de leurs mains, c’est-à-dire de ses doigts, de ses doigts à lui qui cherchaient un bout de ses vêtements pour les froisser et se séparer avec une rage furieuse et heureuse de ses doigts à elle, c’est-à-dire de ses ongles à elle, qui s’enfonçaient, le parcouraient, l’attachaient, le ligotaient, le marquaient avec ses plaintes, ses soupirs, ses gémissements, ses soupirs, ses cris, ses soupirs, qui parcouraient son corps, sa mémoire, la nuit, ses intérêts, ses souvenirs les plus lointains, ses souvenirs les plus récents et les plus repoussants.

Demande à Elena ce qu'elle pense du petit bout qui te pose pb. Je ne me souviens plus si tu l'as déjà contactée… Le cas échéant, envoie-moi un message pour que je te donne son mail.

Unknown a dit…

La nuit était claire, dégagée et, au milieu d’un fin voile de nuages, les étoiles scintillaient dans un extraordinaire frisson ; il les regardait, respirait leur odeur et se rappelait sa femme quand elle était jeune, quand elle était plus jeune et en bonne santé ; oui, à cette époque-là, quand il s’approchait d’elle la nuit, quand il devait s’approcher d’elle les premières nuits après leur mariage, alors leur chair, leur chair à eux deux, leurs souffles, leurs deux souffles mêlés et croisés, leurs bouches, les nombreuses bouches qui naissaient dans leurs désirs, dans leurs paroles entrecoupées et elles aussi amoureuses et tièdes, les mouvements lents, très lents, extrêmement lents qui s’échappaient de leurs mains, c’est-à-dire de ses doigts, de ses doigts à lui qui cherchaient un bout de ses vêtements pour les froisser et les jeter avec une rage furieuse et heureuse, ses doigts à elle, c’est-à-dire ses ongles à elle, qui s’enfonçaient, le parcouraient, l’attachaient, le ligotaient, le marquaient avec ses plaintes, ses soupirs, ses gémissements, ses soupirs, ses cris, ses soupirs, qui parcouraient son corps, sa mémoire, la nuit, ses intérêts, ses souvenirs les plus lointains, ses souvenirs les plus récents et les plus repoussants.

Elena pense que les deux verbes « arrugarla y despedirla » se rapportent aux vêtements.

Tradabordo a dit…

La nuit était claire, dégagée et, au milieu d’un fin voile de nuages, les étoiles scintillaient dans un extraordinaire frisson ; il les regardait, respirait leur odeur et se rappelait sa femme quand elle était jeune, quand elle était plus jeune et en bonne santé ; oui, à cette époque-là, quand il s’approchait d’elle la nuit, quand il devait s’approcher d’elle les premières nuits après leur mariage, alors leur chair, leur chair à eux deux, leurs souffles, leurs deux souffles mêlés et croisés, leurs bouches, les nombreuses bouches qui naissaient dans leurs désirs, dans leurs paroles entrecoupées et elles aussi amoureuses et tièdes, les mouvements lents, très lents, extrêmement lents qui s’échappaient de leurs mains, c’est-à-dire de ses doigts, de ses doigts à lui qui cherchaient un bout de ses vêtements pour les froisser et les jeter avec une rage furieuse et heureuse [ou « joyeuse » ? Je te laisse trancher], ses doigts à elle, c’est-à-dire ses ongles à elle, qui [pourquoi « qui » ?] s’enfonçaient, le parcouraient, l’attachaient, le ligotaient, le marquaient avec ses [ou « leurs » ? Relis bien… pour trancher] plaintes, ses soupirs, ses gémissements, ses soupirs, ses cris, ses soupirs, qui parcouraient son corps [un moyen d'éviter la répétition, quand même ?], sa mémoire, la nuit, ses intérêts, ses souvenirs les plus lointains, ses souvenirs les plus récents et les plus repoussants.

Tradabordo a dit…

La nuit était claire, dégagée et, au milieu d’un fin voile de nuages, les étoiles scintillaient dans un extraordinaire frisson ; il les regardait, respirait leur odeur et se rappelait sa femme quand elle était jeune, quand elle était plus jeune et en bonne santé ; oui, à cette époque-là, quand il s’approchait d’elle la nuit, quand il devait s’approcher d’elle les premières nuits après leur mariage, alors leur chair, leur chair à eux deux, leurs souffles, leurs deux souffles mêlés et croisés, leurs bouches, les nombreuses bouches qui naissaient dans leurs désirs, dans leurs paroles entrecoupées et elles aussi amoureuses et tièdes, les mouvements lents, très lents, extrêmement lents qui s’échappaient de leurs mains, c’est-à-dire de leurs doigts, ses doigts à lui qui cherchaient un bout de ses vêtements pour les froisser et les jeter avec une rage furieuse et joyeuse, ses doigts à elle, c’est-à-dire ses ongles à elle qui s’enfonçaient, le parcouraient, l’attachaient, le ligotaient, le marquaient avec leurs plaintes, leurs soupirs, leurs gémissements, leurs soupirs, leurs cris, leurs soupirs, parcouraient son corps, sa mémoire, la nuit, ses intérêts, ses souvenirs les plus lointains, ses souvenirs les plus récents et les plus repoussants.

OK. J'attends de relire tout ça d'un bloc…, quand nous aurons l'ensemble du texte.